Il paraît qu'une pluie de météorites est tombée quelque part sur terre. J'ai entendu ça aux infos ce matin. Je ne sais si les deux événements sont liés, mais une pluie de messages"indésirables" appelés poétiquement "Spams" s'est abattue sur mon blog. Ce matin, j'ai subi une attaque en règle: pas moins de 25 messages en mauvais anglais sur le simple billet "Manque" , mon dernier billet publié hier soir.
Je me suis dit que c'était peut-être un signe du destin...
Je n'ai pas trop envie de blinder l'accès aux commentaires. Ces codes cabalistiques où l'on s'arrache les yeux à déchiffrer des lettres et des chiffres qui ne veulent rien dire. Pour vous, mes chers lecteurs...
J'ai supprimé le billet, et puis j'ai eu un message de Walrus qui a eu le temps de lire mon billet et qui l'a aimé. Alors je retente le diable...
"Elle avait déjà tellement dit le manque...Ce sentiment orphelin qui emplit le cœur de vide. Cette injuste langueur d'attente d'on ne sait quoi, qui empêche d'avancer vers un meilleur, et bloque les rouages de son sable crissant.
Je me suis dit que c'était peut-être un signe du destin...
Je n'ai pas trop envie de blinder l'accès aux commentaires. Ces codes cabalistiques où l'on s'arrache les yeux à déchiffrer des lettres et des chiffres qui ne veulent rien dire. Pour vous, mes chers lecteurs...
J'ai supprimé le billet, et puis j'ai eu un message de Walrus qui a eu le temps de lire mon billet et qui l'a aimé. Alors je retente le diable...
"Elle avait déjà tellement dit le manque...Ce sentiment orphelin qui emplit le cœur de vide. Cette injuste langueur d'attente d'on ne sait quoi, qui empêche d'avancer vers un meilleur, et bloque les rouages de son sable crissant.
C' était une vrille qui lui transperçait l'âme.
Elle savait que le manque était inéluctable à la vie. Dès que l'on frôle, dès que l'on effleure, dès que l'on tisse un lien, on s'accorde le maléfice du manque. On s'expose à sa morsure. A sa brûlure. Il lui fallait admettre que les êtres vont et viennent. Et que rien n'est acquis, ni figé.
Le poète avait écrit: "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"...une phrase forte et sublime, qui peu à peu s'était vidée de sa substance par un emploi tous azimuts. Elle en faisait presque rire certains, maintenant, de ce rire cruel qui ne sait pas de quoi il se moque. Qui ne connaît pas les aiguilles qui s'enfoncent dans le coeur d'une trop sensible, d'une trop aimante.
On ne se moque pas d'un manque. On le prend au creux des mains, on le comble par des mots...
Il ne faut pas trop user de certains mots. Sinon ils deviennent transparents comme des soies élimées trop étreintes, trop lavées, trop portées.
Certains mots ont besoin de rester un peu sauvages et solitaires sur la plage des pensées.
Elle ne voulait pas trop y penser.
Mais certains jours de faible lune, le manque devenait coup de poing, nausée, céphalée, souffrance.
Son estomac semblait vouloir sortir, et ses poumons se ratatinaient.
Elle prenait alors le chemin de la dune, et là, dans l'infinie douceur des vagues épousant le sable, elle reprenait vie à se laisser conter par l'océan les renouveaux et les oublis.
Mais elle n'essayait plus de lutter contre le manque. C'était inutile. Lutte-t-on contre une contraction utérine? Contre un spasme ? contre un sanglot ?
Mieux valait s'allonger sur la grève tiède, sous la voûte stellaire et attendre que le flot arrive, l'envahisse, la submerge, et puis décroisse jusqu'à s'en aller pour un temps.
En tenant une main amie.
Elle tentait alors de s'accrocher à la lumière des étoiles. De filer le satin du temps pour d'autres joies en devenir. Le manque revenait. C'était trop tôt. Un jour, plus tard, la houle sombre qui courait sur les flots de son âme s'apaiserait. Et ce manque-là ne serait plus qu'un poing violet sur l'horizon turquoise.
Mais dans combien de temps? "
D'abord elle crut que ce serait l'affaire de quelques mois, quelques mois de souffrance à traverser... mais elle se rendit compte, trois ans plus tard, qu'elle n'était toujours pas vraiment guérie et que chaque fois qu'elle l'avait pensé, elle se leurrait.
RépondreSupprimerAlors, c'était peut-être cette main amie qui permettrait de supporter le manque?
Supprimerj'ai eu la chance de le lire tôt matin ton billet ( même procédé que Walrus sans doute ). Heureusement, tu peux le publier, tant mieux.
RépondreSupprimerS'accrocher aux étoiles et passent les nuits ... mais les jours sont si longs.
Je te remercie, chère Sable, de dire que tu as eu de la chance de lire mon billet.Ce soir, l'attaque des spams semble s'être calmée.
SupprimerJe me demande si cela arrive à d'autres.
J'ai aussi "maquillé" mon adresse mail en haut à droite...Peut être que cela sera suffisant?...
Le diable se laisse facilement tenter... et séduire. Tu as donc eu raison de récidiver.
RépondreSupprimerLe manque est aussi un grand séducteur qui se nourri de l'être absent, s'en repait jusqu'à finir par le remplacer jusqu'au jour où elle ou il prendra conscience que ce n'est plus l'être qui lui manque, mais ce manque qui la ou le rempli.
Una pioggia di baci*
* moins dangereuse que les météorites tombées hier...
Je prends ta pluie de paroles comme celle, bienfaisante, qui tombe en été lorsque l'on a très chaud...
SupprimerOui, certainement, dans tous les manques humains, il y a une évolution nécessaire et suffisante pour que l'on en arrive à la prise de conscience salutaire.Et que l'on décide de s'emplir d'autre chose.
C'est plus ou moins facile selon les situations.
RépondreSupprimerDes fragments de météorites se sont effectivement abattus vendredi matin sur la région russe de l’Oural, accompagnés d'éclairs incandescents et de violentes explosions, soufflant murs et fenêtres, semant la panique et blessant près d'un millier de personnes, selon les derniers bilans. Une boule incandescente accompagnée d’une très vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue dans le ciel de Tcheliabinsk, une ville de plus d’un million d’habitants, à 9h20 locales, soit 4h20 en France.
Hasard du calendrier, cet incident survient le jour même où un astéroïde bien plus massif, 2012 DA14, doit s'approcher à 27 000 kilomètres de la terre. Les deux événements n'ont aucun lien.
* * *
Très beau texte aujourd'hui sur le manque. Certaines phrases sont de bien délicates friandises, qui ne sont pas sans rappeler des tournures de Christian Bobin. Le compliment est certes très fort mais énoncé ici avec sincérité.
Eh bien, cher Nuageneuf, vous devriez venir plus souvent commenter mes billets, car cela m'a mise en joie. Vous ne pouvez vous l'imaginer.Et notamment certaine comparaison...
SupprimerDans cette visite de stars peut-être y avait-il "l’inaccessible étoile"?
RépondreSupprimerJe crains que celle-ci soit à jamais accrochée aux confins de l 'inatteignable. Finir sa vie sur une pente givrée de l'Oural, ça manque de panache...
SupprimerSuperbe billet, Miss.. Et "Miss", en anglais, ça veut aussi dire "manque"...
RépondreSupprimerTiens c'est vrai, je ne l'avais jamais remarqué...
SupprimerLes langues on toujours de ces bizarreries.
Merci en tous cas d'avoir aimé.
1 à 2 spams/jour et récemment une quinzaine dans la même journée.....
RépondreSupprimerBon WE
Bienvenue au club. Je n'en ai jamais eu autant... Ma grand-mère aurait dit "C'est un coup des Russes"...D'où mon interrogation.
SupprimerIl aurait été bien dommage qu'on ne puisse le lire, c'est très touchant.
RépondreSupprimerMerci Hélène. Les sentiments sincères ont toujours quelque chose de touchant. Il m'est arrivé très souvent de sentir ce manque presque existentiel, je sais de quoi je parle...La plénitude,quand je la ressens, me fait le même effet. Je ne saurais vivre autrement que sur ces montagnes...russes (décidément!)
SupprimerMoi non plus je n'avais pas encore commenter !!
RépondreSupprimerJe pense que ça ne sert à rien d'avoir supprimé le message pour tenter d'éradiquer les spams.
Il vaut mieux se plaindre au staff du blog, ils sont outillés pour lutter contre les pourriels et autres joyeusetés de ce genre... Qu'ils fassent leur travail !!
Je voulais bien me plaindre mais je ne savais pas comment.
SupprimerIL semblerait qu'AlainX m'ait donné la solution. Merci de vos conseils avisés à tous les deux.
Manque ...
RépondreSupprimer"Je vois la vie comme un exercice solitaire, une traversée sans but, un voyage sur un lac à la fois calme et nauséabond.La plupart du temps nous flottons.Parfois sous l'effet de notre propre poids, nous glissons vers le fond. Lorsque nous le touchons, lorsque nous sentons sous nos pieds la substance molle et vaguement écœurante de nos origines, alors nous éprouvons la peur ancestrale qui habite tous les têtards voués à l'abattoir. Une vie n'est jamais que ça. Un exercice de patience, avec un peu de vase au fond du vase."
JP Dubois.
Jean-Paul Dubois? Celui qui a écrit "vous plaisantez monsieur Tanner?" (Je me suis bidonnée en lisant ce livre.J'irais même jusqu'à te le conseiller fortement. Par exemple, mon père, qui ne lit jamais (de romans) l'a dévoré en deux jours...)
SupprimerComme quoi, quelqu'un qui aime rigoler peut aussi être très sombre.
Et quelqu'un qui n'aime pas lire peut aussi trouver de très belles références littéraires pour commenter un billet. ;-)
Merci Antiblues.
Oui c'est bien le même ! L'extrait est tiré de "Une vie française" (prix Fémina 2004)
SupprimerMerci j'avais un doute.
SupprimerFranchement, si tu ne lis qu'un livre par an, lis celui-là, tu vas t'éclater.
"Vous plaisantez monsieur Tanner" ou les tribulations d'un propriétaire face à la conspiration des artisans du bâtiment...
Bon dimanche.
Bises
Je vous l'avais promis, Maîtresse, lorsque j'ai quitté le CM2 que si un jour vous étiez triste je viendrai vous poser un petit mot. Je tiendrai cette promesse de temps en temps, puis de moins en moins jusqu'à ce qu'un autre petit nouveau vienne effacer ma trace et mettre ses pas dans mes pas. Croyez-le, ce ne fut pas facile de vous quitter pour aller en 6ème mais vous m'aviez alors expliqué avec sagesse qu'il y avait un temps pour tout et qu'on devait parfois rompre des liens très forts pour aller de l'avant. Vous m'aviez dit aussi que dans les jours de grands cafard je pourrai toujours me souvenir de vous et que ce souvenir avec les ans deviendra plus trouble, plus flou, plus doux.
RépondreSupprimerCe manque, que vous définissez dans ce billet, c'est alors que je l'ai senti. Au début ça a été très dur, puis les heures ont succédé aux heures et la vie avec son cortège de joies et de rires à vite repris le dessus. Je ne vous ai pas oubliée, je vous ai simplement transfigurée. vous êtes devenue un rêve et lorsque dans vingt ou trente ans je parlerai de vous à mes enfants ou mes petits enfants, en regardant une photo jaunie, je dirai :" Vous saviez qu'elle était douce, vous voyez qu'elle était belle. J'avais pour elle bien plus que de l'admiration. Une des sortes de l'amour qu'on appelle impossible et qui le sont." . Elle sut me faire grandir. Je crois qu'elle eut aussi de la peine de notre séparation. Mais, et c'est la grâce de quelques êtres exceptionnels, elle sût le dire à sa manière à chacun d'entre nous. Car l'amour, vous le savez est multiforme. Vous vous deviez à un mari, à des enfants. Je me devais à mon propre présent.
Vous saurez pardonner chère maîtresse à l'enfant maladroit que j'étais déjà et que je suis encore de vous le dire aujourd'hui ainsi. Mais vous saurez dans mes mots comme dans mes dessins malhabiles retrouver la trace de ce que je suis vraiment. Et cette astéroïde qui tombe sur la terre n'est elle pas là pour nous montrer que quand la matière rencontre la matière, il y a d'abord un grand choc, puis une nuée de petites étoiles ? Certaines viennent en hommage mourir à nos pieds mais la plupart continuent d'éclairer le ciel et faire rêver des milliers de petits élèves et de maitresses qui savent le nom de chacune d'elles et savent si bien les raconter.
Je vous embrasse,
Le petit nouveau.
Eh oui, les années scolaires passent et ne se ressemblent pas. Les enfants sont toujours constants dans leurs réactions, bien sûr,mais parfois, un élément se détache, un élève particulièrement brillant, émouvant ou différent pour lequel on garde une vraie tendresse au delà des années. Tu fais partie de ceux-là. Tu étais attentif en classe, curieux, et un peu rêveur. Très rêveur, même, mais je n'ai jamais considéré que ce fût un défaut. Va ton chemin. Ne t'inquiète plus. Reviens moins souvent si tel est ton désir.
SupprimerCertaines choses que tu comprendras plus tard me rendent un peu triste en ce moment. Tu n'y peux rien. Avec ses petites mains, on ne peut arrêter ni la roue d'un moulin, ni le flot d'un torrent, ni la chute d'une étoile. On doit accepter le mouvement naturel des choses.Ma raison l'a compris depuis longtemps. Mon coeur lui, est toujours un peu à la traîne, comme un mauvais élève qui renâcle à apprendre sa leçon. Mais il finit toujours par raccrocher les wagons.
Merci d'avoir prononcé des mots pour me consoler
Je t'embrasse moi aussi.
J'avais besoin de le relire. Mais le manque est le manque.
Supprimer« Attendre que le flot [du manque] arrive, l'envahisse, la submerge, et puis décroisse jusqu'à s'en aller pour un temps ». La métaphore est tout à fait éloquente et exhale son parfum de vécu...
RépondreSupprimerNon, on ne lutte pas contre le manque : on l'apprivoise. On finit par l'accepter comme un compagnon de route qui, de temps en temps, vient encore nous mordiller après qu'on ait cru être tout entier dévoré par lui. Le manque a la particularité de ne mordre que ceux qui ont cru que l'éternité d'un lien leur était acquise.
Non, rien n'est jamais acquis...
Je crois que le jour on a enfin compris et admis cela, on ne se lie plus de la même façon. On intègre le manque comme indissociable du lien. En acceptant la finitude du lien on fait du manque un allié : il exprimera l'importance de ce qui a été vécu avec l'absent. En ayant admis que seul le présent compte, le lien se vit désormais sans crainte de la perte. C'est ainsi qu'avec le temps le manque lui-même devient compagnon de route. Le manque ressenti comme une douceur, non comme une douleur. Une douce douleur...
La sublimation du manque, en quelque sorte.
Puisque le manque est là... autant en tirer quelque chose de bon :)
[tu as bien fait de remettre ce texte. Merci]
J'aime cette approche: tirer quelque chose de bon de chaque épreuve, de chaque chose contre laquelle on ne peut rien. Ne serait-ce pas le commencement de la sagesse? Et croire que les liens sont éternels, l'expression de la plus navrante naïveté?
SupprimerAinsi, je me construis, entre ces deux pôles de ma personnalité, tel un Janus à deux visages, entre passé et avenir, entre enfance naïve et sage vieillesse, entre coeur et raison. Et je tente de trouver dans le présent le sens de cette vie cruellement magnifique.
Merci beaucoup de ton témoignage, Pierre.
… Alors, la main amie serra plus fort les doigts, comme si elle voulait transfuser des ondes de bienfaisance et de guérison. Et puis elle prononça ces mots : bien heureuse es-tu d'être la vivante et la vibrante que tu es. Sans manque, sans creux à l'intérieur de toi, sans ces endroits que rien ne peut combler vraiment, tu serais pleine et ronde, telle une froide bille d'acier, et personne ne pourrait plus t'atteindre, et tu n'aurais plus rien à offrir. Tel serait alors ton malheur.
RépondreSupprimerAinsi la question n'est pas de combler les manques, pas plus que l'on ne peut remplir un entonnoir, mais en revanche on peut faire disparaître la souffrance du manque ou au moins la rendre légère et supportable, à condition de l'affronter pour ce qu'elle est et de sortir vainqueur du combat, avec des forces de vie.
La main termina par ces mots : je sais de quoi je parle, celui à qui j'appartiens peut en témoigner.
Cette main amie, j'en ai senti toute l'effusion consolatrice. Elle s'est tendue vers moi à plusieurs reprises, et je sais que je peux compter sur elle. Les mots prononcés dans les moments de fragilité sont extrêmement importants. Ils peuvent balayer comme une lame, ou au contraire, ancrer leur bienfaisance pour nous permettre de nous accrocher au rocher.
SupprimerTes mots sont bienfaisants, car ils s'appuient sur ton expérience personnelle et sur cette force vitale qui émane de toi,( ce sont parfois les arbustes les plus malmenés par le temps qui donnent les plus beaux fruits.)
L'emploi des métaphores est également un trait de mon caractère, et celle de l'entonnoir me parle. Elle me parle tellement qu'elle produit une déclic en moi. Et tu sais que ce n'est pas la première fois que j'entends "clic" dans le tréfonds de mon esprit...
Merci d'être , en plus d'une main secourable, une oreille et une voix.
À propos des spam : Sur l'interface de publication, tu vas dans « commentaires » et en cliquant sur spam à la fois tu les supprimes et ça en informe Blogger.
RépondreSupprimerEt assistant technique de surcroît!
SupprimerJe ne savais pas.Je vais le faire.
Thanks.
Le MANQUE... Ce vide profond que l'on comble avec le mot ESPOIR....
RépondreSupprimerOui , l'espoir qui fait vivre, comme on dit.Et nous sauve momentanément des spirales mouvantes du manque.
SupprimerMais le combler, je crois qu'il faut y renoncer.
En cela, les témoignages ci-dessus m'aident à envisager autrement cette sensation, à l'apprivoiser.
Merci de tes mots sincères et vrais.
"Ah que "(c'est la saison littéraire du moment!!!) tu as bien fait d'insister et de laisser courir les folies webesques pour notre (j'ai lu les commentaires) plus grand plaisir. Merci à toi.
RépondreSupprimerLol pour "Ah que"...Un pianiste aime le piano à queue, et Johnny Ah que il aime le piano!
SupprimerOn dirait que les spams se sont bigrement calmés depuis hier...
Sinon,merci pour ton commentaire qui me ravit.
Bises
Il est sublime, ton billet, et j'espère qu'il ne subira que la douce attaque de météorites admiratifs...
RépondreSupprimerOh le manque, le manque insatiable mais qui parle aussi de liberté, d'incertitude, de vérité.
Mon enfant, ma soeur,
SupprimerSonge à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés...
Voila déjà une météorite pour toi.
Avec toute mon admiration.
Je me re connais fort dans les mots de pierre. Decidement on est bien chez celestine.
RépondreSupprimerDouce Hélène... Chez Célestine, c'est l'auberge espagnole. On y est bien parce que ceux qui viennent y trouvent ce qu'ils y apportent: le cadeau précieux de leurs mots, de leurs réflexions, de leurs états d'âme,de leur soutien, de leur empathie, de leur humour, de leur délicatesse, de leur personnalité.
SupprimerTu as vu? que ce soit voulu ou acte manqué, tu as écrit je me "re connais" en deux mots. C'est vrai, c'est bon de refaire connaissance avec soi-même, au détour d'un blog.
Le manque c'est un vide moins grand que le vide de l'absence. Orphelin... Je ne crois pas que le manque le soit, l'orphelin porte en lui un vide bien plus vaste que le manque, un vide qui ne sera jamais comblé, un vide ne naissance qu'il doit apprivoiser et finir par aimer d'une certaine façon pour vivre avec, vivre malgré...
RépondreSupprimerAprès, tu sais, tout est question de subjectivité...
SupprimerCe n'est pas parce que quelqu'un a un cancer à côté de soi que l'on souffre moins d'une colique néphrétique...
Mais je te comprends. L'absence a certainement une dimension supplémentaire,quand c'est celle d'une mère ou d'un père...
J'aimerais avoir fait ce texte...
RépondreSupprimerLe manque reste, mais il se dilue, on le croit impossible à supporter alors qu'avec le temps il est bien ce point mauve ou violet perdu au milieu de l'horizon turquoise...
Merci, cher Mind, tu me touches.
SupprimerLa déprime saisonnière nous fait écrire de bien belles et sombres choses.
Mais le printemps arrive...
Que j' aime cette plage ..................
RépondreSupprimerLe manque dont j' ai parlé chez Jeanne est moins "lourd" que celui-ci, tu sais bien. En ce qui concerne notre aventure chantante, on va dire que c' est plutôt une "redescente sur terre" ..
Un gros bécot, petite Célestine aux doux yeux.
Merci Pierrot. Le manque, c'est le manque. Moi, quand je redescends sur terre,les étoiles me manquent...pfiouuu...
SupprimerGros bec à toi aussi.
Je ne vois pas matière à critique. Si on n'aime pas, on fait comme à la TV on zappe, et basta ! Amitiés. dinosaure80.
RépondreSupprimerSi vous faites allusion aux spams, cher Henri, ce ne sont pas des critiques,mais des messages publicitaires en Anglais de Taïwan, générés par des machines qui utilisent les blogs comme support gratuit, en inondant ceux qui ne sont pas protégés par des "captchas"...
SupprimerEt là, c'est moi qui vous parle chinois pour vous expliquer quelque chose dont vous n'avez idée, et c'est tant mieux.
Je constate que vous n'avez pas "zappé" donc j'en déduis que vous avez aimé mon billet.
C'est bien là l'essentiel.
on le sait que le manque est en nous, mais il va falloir quand même sourire à des moments précieux de la vie. Juste un petit bonheur qui par tristesse ou par manque d'envie nous échappe, revenir à des moments présents qui nous raccrochent au bonheur. Ne pas laissé filer ses moments, un sourire dans la rue, une envie d'être heureux le chant d'un oiseau comme de petites couches très fines qui viendront recouvrir ce manque.J'aime la musique, qui me souffle dans les oreilles, j'aime les étoiles qui tombe de la flèche de la souris, je les fais tomber sur la photo d'un clair de lune sur la mer et c'est beau...
RépondreSupprimerHeureusement, il y a les poètes pour nous aider à dépasser nos tristesse, à regarder les beautés du monde qui sont ineffables, et les moments précieux de l'existence.
SupprimerEt je ne doute pas que tu sois un poète, cher Titi.^^
Merci d'être passé jouer avec la souris en écoutant ma musique galactique...♥
Y a eu remue-ménage dans le décor.... J'aime bien les tons pastels, mais les camaïeux de gris dans la zone texte, c'est rude pour des chasses qui ne sont plus au top niveau...
RépondreSupprimerBaci
Ca va mieux avec le texte en noir?;-)
SupprimerOui le remue-ménage, c'est symboliquement une manière de faire peau neuve.
Baci
Ouiiiiiiiiii! Merci Célestine tu es un ange.
SupprimerBaci anche te
C'était la moindre des choses!
SupprimerTu as bien fait de le dire. Je ne m'en étais pas doutée.
Le manque... toujours tapi au fond du ventre, et qui ne demande qu'à montrer le bout de son nez, à la moindre occasion !
RépondreSupprimerUn petit animal sauvage au début,qui nous grignote le ventre, mais que l'on doit apprendre à apprivoiser, sous peine de ne jamais s'en remettre et de ne plus profiter de cette vie si belle et si brève...Ce qui serait dommage...
Supprimer