Je t'ai dit mon rapport quasi amoureux à la ville ? Les petits matins brumeux sur Paris, ma mégapole préférée, avec juste un léger rayon floconneux et timide pour illuminer la cime des platanes... L'odeur du café et des croissants dans les petits bars de quartier...Les reflets des lumières sur les pavés mouillés, le soir. Le ballet incessant de cette foule de gens si divers, si colorés, si attachants dans leurs différences mêmes, comme on peut en voir fleurir les trottoirs un jour de printemps.
Et cette surprenante rencontre d'époques qui te saisit parfois au détour d'une place, d'une avenue...
Et les toits...La canopée géante des toits d'une ville, sur lesquels il se passe tant de choses...
J'ai toujours des yeux littéraires pour me repaître de ces amoncellements de bâtiments, de ces entrelacs de rues, de murs, de réverbères dans lesquels toute âme poète sent battre le coeur des villes. Un peu d'Hemingway, un peu de Modiano, un peu d'Anaïs Nin. J'ai adoré, à une époque, laisser traîner mon coeur entre béton et bitume juchée sur mon Chappy, enivrée des plaisirs adolescents qui firent de moi pour longtemps une citadine.
Et depuis quelque temps, pour autant, je vis à la campagne. Je l'ai choisie en pleine conscience. J'aime cet écrin de chênes et d'écureuils dont je t'ai parlé souvent. J'en ai besoin. Je m'y sens moi-même.
La ville, ses théâtres, ses musées, ses ponts, sa foule, sa fièvre, m'attirent toujours, mais comme ces amants que l'on voit par intermittence, qui nous exaltent de plaisirs, mais dont on ne saurait partager la vie en permanence.
C'est vrai, parfois, la grande ville me manque. Mais juste comme une amie qu'on ne voit plus, parce que nos chemins ont divergé.
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerun peu de ville, beaucoup de campagne, un cocktail équilibré pour toi?
Bisous et bonne soirée,
Mo
A la campagne, on peut aussi, de temps en temps, s'offrir des plaisirs de citadins : théâtre, cinéma, expositions...
SupprimerAlors oui, le cocktail est équilibré pour moi.
Merci Mo
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A propose de Paris, que devient Andiamo, dont on n'entend plus parler ?
RépondreSupprimerAux dernières nouvelles il allait plutôt bien.
SupprimerEt toi, ancien candide, devenu Francis, tu as donc laissé une exuvie derrière toi, c’est un bon signe que tu avances, non ? En tout cas je le pense.
C'est chouette pour Andi ! Si vous échangez toujours, voudrais-tu le saluer de ma part ?
Supprimer"exuvie"... c'est surprenant que tu utilises ce mot qui me rappelle le "serpinsecte" que je m'étais vu régurgiter douloureusement en rêve il y a bien des années et qui est revenu à ma mémoire il y a quelques mois. "Exuvie" qui résonne en moi avec ce serpent de mer qui s'agite dans mes tripes depuis plus d'un an, porteur de signes que mon neurone commence à comprendre. Je vais pouvoir ranger des choses...
Je me réjouis que tu avances, que tu comprennes.
SupprimerComme tu t’en souviens surement, j’en ai eu des mues, certaines très douloureuses d’ailleurs.
Je reste consciente que rien ne dure en ce bas monde et je profite à fond de cette embellie, tout en sachant que les orages peuvent revenir.
Oui je prends toujours des nouvelles d’andy, puisqu’il n’écrit plus. De toi, j’ai des nouvelles par ton blog, mais je ne suis pas contre d’autres échanges 😊
Bizouilles
Francis : c'est gentil de t'inquiéter, mais je vais te répondre comme à Célestoche qui elle aussi s'inquiétait :
SupprimerNon, non, non Andiamo n'est pas mort...
Car il bande encore !!!
Rhôôôôôôh Andy, m'enfin y' des dames ici, des délicates, des sensibles, des à qui le confinement n'a pas permis de rencontrer le loup ! Ne serait-ce que Mademoiselle Célestine, la pôv' (quoique... ayant appris dernièrement qu'elle a une petite fille, je me pose des questions sur son innocence : ne nous aurait-elle pas menés en bateau [ivre, évidemment] ?) !
SupprimerM'enfin puisque tu as amené là, je me réjouis pour toi, sans oublier Andiamette qui ne doit pas s'en plaindre !
Fais gaffe à ton coeur, quand même !
A un futur check-list de même énergie !
Il faut de tout pour faire un monde, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerMonsieur fait dans le poncif, maintenant ? 😂😁😂
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est que je me suis mis au pilates !
Supprimer👍
SupprimerJe ressens ces impressions comme toi mais pour moi la ville pétillante où j''aime déambuler c'est Toulouse, la campagne, la nature, le ciel immense, la forêt sont mes bulles de vie pourtant dont je ne peux me passer...
RépondreSupprimerBises Célestine
Toulouse, Paris ou Rome…
SupprimerLes villes ont une énergie qui leur est particulière.
Mais je suis d’accord elles ne remplacent pas la nature ♥️
Paris... S'y balader en serrant la taille d'une jolie femme, humer l'odeur des vieux livres dans les caisses peinturlurées en vert des bouquinistes, lui faire traverser le Bosphore sur le pont des arts, l'embrasser comme un collégien, et ne rien se promettre, vivre l'instant dans un square au pied du sacré cœur, Paris à nos pieds, les toits de zinc écrasés de chaleur...
RépondreSupprimerJ'aime tellement la nature, que je n'y mets pas les pieds, de peur de la souiller, je la respecte trop !
Joli programme romantique, msieur Andiamo !
SupprimerÇa sent le vécu !
Quant à ta dernière phrase elle ne m’étonne pas : tu es un grand amoureux de là chlorophylle et c’est sans doute pour cela que tu lui préfères les bons vieux hydrocarbures … 😁
Andy ! Abin mais j'étais pas arrivé jusque là quand j'ai demandé de tes nouvelles !
SupprimerC'est une belle histoire que tu nous contes là ! Ca m'en rappelle une autre, tellement ressemblante et dans les mêmes lieux. On s'était promis des tas de trucs, on avait fait le même parcours et sur les pelouses du Trocadéro elle avait posé sa tête sur ma cuisse. On s'était promis des tas de trucs et on n'a guère dormi, occupés comme tu l'imagines, fripon !
Bizarres sensations quand les étoiles sont éteintes et que la poussière ternit les couleurs...
Un Chappy ? J'aurais plutôt rêvé de toi sur un Solex. La Solexine ça rime mieux avec Célestine !
RépondreSupprimerQuand on a la chance de vivre à la campagne au milieu de la ville, c'est un bon compromis. Cependant à mesure que les années avancent et que je vois la fin s'approcher, je constate que la ville m'abandonne, tant elle est devenue inhospitalière pour les tordus de mon genre. Plus on nous parle d'inclusion plus on organise la ville pour favoriser l'exclusion des fauteuils roulants ! Quelqu'un me disait : ne vous plaignez pas, il y a les immenses centres commerciaux adaptés pour vous. J'ai pensé qu'il n'y avait pas que les lieux de ce genre qui puaient. Des gens aussi.
Heureusement qu'il y a le géant Amazon pour me consoler en apportant tout à ma porte, ce qui contribue à mon isolement bienfaisant.
Ah...ton tendre cynisme... Je ne m'en lasse pas.❤️
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Paris si bien poétisé par tes mots.
RépondreSupprimerAh ! avoir eu le plaisir de prendre un whisky avec Hemingway ! hélas dans mes rêves seulement ! ☺
Mais rien ne vaut ,pour moi , mes sentiers où je m’embourbe, l’odeur rafraichissante du foin coupé
L’âne qui braie en me voyant passer ....
Bise ma chère Célestine
J’adore ta bannière
C'est un dessin de Yao-Yao, que j'aime depuis longtemps.
SupprimerUn peu de fraîcheur dans ce monde de brutes...
Tout à fait d'accord pour le chemin, le foin, et l'âne...
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Le bon compromis c'est la campagne pas loin de la ville
RépondreSupprimerLe must, comme dit Plumes d'Ange...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quoi que tu fasses, moi je te suis.
RépondreSupprimerC'est ça, être fan.
Bises
Angela
Obispo, sors de ce corps !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Toujours la jolie écriture ma belle Célestine...la ville je ne l'aime que de loin. De temps à autre. Entre les arbres je vis. Bon dimanche et gros bisous
RépondreSupprimerRavie, chère poétesse, de voir que tu es toujours là.
SupprimerVivre entre les arbres...il y a pire !
Bisous
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Les grandes villes ne me manquent pas du tout. Cependant, d’ici peu, je vais aller faire une escapade dans la capitale des gaules, juste pour voir si j'ai changé.
RépondreSupprimerBon, j'ai la chance d'habiter une petite campagne dans une petite ville. Ceci expliquant cela.
Bises de déjà la nuit ;-)
La capitale des gaules ? Hem...Avec une majuscule ce serait moins équivoque !
SupprimerOk, je sors !
(ah non mince je suis chez moi, je ne peux pas sortir...)
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La ville, j'ai beaucoup aimé quand j'avais 20 ans...
RépondreSupprimermais aujourd'hui, je n'aime que la tranquillité.
Et la nature...:-)
Je suis passée de la fréquentation "intermittente"
à la fréquentation "très très espacée"...
Bises.
J'ai l'impression (j'en parlais à un ami ce matin même) que plus on vieillit, plus on aime la nature...par une sorte de mouvement naturel du superficiel vers les fondamentaux...
SupprimerMais heureusement, il y a des jeunes qui s'installent à la campagne, ils ont peut-être compris que cela risque d'être pour eux un meilleur avenir...
Drôle de balancier, quand on se rappelle la chanson de Jean Ferrat "la montagne"...
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Une belle nature pas trop éloignée d'une ville, soyons fou-fou, voyons grand, demandons le must et la vie fera son beau travail... Paris est une ville magique, pour moi 48 heures suffisent, j'ai besoin de l'air pur, de la verdure des arbres, de la bleu-ure de la mer et de la magnificence des montagnes... "Un rien" comme ils disent dans le midi ! Bises céleste Célestine, douce journée. brigitte
RépondreSupprimerJe reste accro à ma ville malgré ses défauts, ils sont nombreux, mais rien ne vaut le Loudre, Orsay, le Parc Monceau etc.
RépondreSupprimerPlumes d'Anges, et toi, vous êtes la preuve vivante de ce qu'énonçait le grand sage Walrus dans son commentaire : il faut de tout pour faire un monde...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y a quelques années, j'aimais la ville car on avait tout sous la main. Depuis vingt ans, je vis à la campagne mais depuis quelques années, les inconvénients sont là... je parle de construction. Tout se construit dans notre quartier. Il faut souvent faire un détour pour laisser la place aux camions, grues...
RépondreSupprimerLorsque nous avons emménagé, c'était vraiment la campagne, tout était calme, il y avait de beaux arbres et le chant des oiseaux. Ce fut un choix.
Bisous Célestine ♥
Les choses bougent aussi à la campagne...
SupprimerNe peux-tu pas quitter cette campagne devenue un peu trop citadine, pour retrouver d'autres beaux arbres et d'autres oiseaux ? Il n'est jamais trop tard pour un changement de vie...
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Bonjour chère Célestine,
RépondreSupprimerje ne m'attendais pas à un tel billet après le tout précédent ...
Serait-ce une intermittence du cœur ?
Non pas de ton cœur amoureux, mais de type douce ressouvenance,pour affermir ton exploration , comme l'on frotte son bâton sur une pierre d'encre et fait soudre , lumineuses et claires de nouvelles esquisses ...
Ah ben voilà...je disais hier à une de mes lectrices que j'aimerais vous étonner, vous mes lecteurs.
SupprimerJ'ai réussi à te surprendre, c'est déjà ça.
J'adore tes métaphores.
Affermir mon exploration...Oui, il y a un peu de ça.
Ne sommes nous pas toujours un peu en balance entre le passé et le futur ?
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" me surprendre " ?
SupprimerEt si ce n'était pas ce à quoi je pensais...
Alors là, je ne comprends plus...on en parlera de vive voix...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Paris n'est plus ce qu'il était....Dommage ! Il est devenu très sale dans certains quartiers. La circulation y est difficile et le stationnement relève d'une longue quète sans fin. Mais Paris reste Paris surtout sur le plan culturel. Que de choses à vister, à voir: théatres, musées, restaurants !!
RépondreSupprimerC'est exactement ça : on n'y va plus que pour quelques sorties culturelles...et on retrouve le calme de nos petits bleds perdus...
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Quelle belle expression que ces "yeux littéraires" !
RépondreSupprimerRavie qu'elle vous plaise...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Entre ombre et lumière, entre le bruit de la ville et le silence de la campagne, .... vivre au milieu des arbres qui s'élancent vers le ciel grandi des fleurs et des oiseaux, près de Dame nature qui s'habille joliment au gré des quatre saisons !
RépondreSupprimermerci ma chère Célestine pour tes mots toujours poétiques découverts tôt ce mât-teint encoeur' ocré.
Douce journée.
.....J'oubliais de te dire que j'adore ta nouvelle bannière aux tons chauds de Yao Yao ! qui te ressemble bien, ainsi que ta photo des toits de Paris ?
RépondreSupprimerBise.
Encore un beau billet dans lequel je me retrouve totalement: j'ai l'impression que ta dernière phrase est écrite pour moi....
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