Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu’à l’amour.
Gérard de Nerval
J'ai une bonne nouvelle les amis ! L'océan est toujours à sa place. Splendide. Fidèle.
J'étais à Biscarrosse, un lieu superbe, bercé entre pins et sable. Je fêtais la vie avec mon amoureux, c'était doux et frais. On avait l'impression que rien de futile n'existait plus. Que tout était essentiel. Et l'océan, face à notre fenêtre, roulait ses vagues sur le bord du monde. Les nuages jouaient avec la plage. Inconscients des délires humains. C'était beau. Comme toutes ces choses qui nous semblent éternelles : la course des étoiles, les rochers de granit rose, le vent dans les blés...et les mimiques d'un bébé. Vous avez remarqué comme c'est mignon, un bébé, avec ses petites bouilles impayables, toujours les mêmes ? Quelle que soit l'époque et l'endroit. Comme si ces bouts de choux parlaient un langage universel, que l'on va s'ingénier à leur faire oublier dès qu'ils grandiront. Mais ça, c'est une autre histoire.
J'étais à Biscarrosse, un lieu superbe, bercé entre pins et sable. Je fêtais la vie avec mon amoureux, c'était doux et frais. On avait l'impression que rien de futile n'existait plus. Que tout était essentiel. Et l'océan, face à notre fenêtre, roulait ses vagues sur le bord du monde. Les nuages jouaient avec la plage. Inconscients des délires humains. C'était beau. Comme toutes ces choses qui nous semblent éternelles : la course des étoiles, les rochers de granit rose, le vent dans les blés...et les mimiques d'un bébé. Vous avez remarqué comme c'est mignon, un bébé, avec ses petites bouilles impayables, toujours les mêmes ? Quelle que soit l'époque et l'endroit. Comme si ces bouts de choux parlaient un langage universel, que l'on va s'ingénier à leur faire oublier dès qu'ils grandiront. Mais ça, c'est une autre histoire.
Si je vous en parle, c'est que j'étais à Angers, pour une belle cousinade. J'ai aimé l'innocence de ma petite Alba. L'insouciance joyeuse de sa soeur Sibylle, qui ne sait rien encore de ce monde insensé. Leurs grands yeux de poupée m'ont rafraîchie comme une brise de matin. Mes petites-filles, mes beautés.
Auparavant, nous passâmes quelques jours magiques chez mon amie Chinou, dans la montagne noire, loin des masques, des écouvillons dans le nez et des traçages numériques. Loin de cette folie qui a saisi le monde. Dans le simple appareil d'une nature verte et sauvage, à doucement profiter des quatre-vingt-quatre mille six cents secondes de chaque journée.
Etes-vous émerveillés, vous aussi, par ce crédit renouvelé permanent, sans contrepartie ni intérêts, que nous offre la vie ? Tant que son fil n'est pas coupé, c'est le miracle quotidien. Ce fil est très fragile, quoi qu'en disent ceux qui veulent nous faire croire le contraire. On aura beau prendre toutes les précautions, on n'évitera pas notre destin de mortels. Mais c'est un fil de soie et d'or, si on l'utilise pour créer du lien, pour donner du sens, et pas pour blesser ou ligoter.
J'ai dégusté des fruits de mer à Arcachon, visité la cathédrale d'Albi, impensable forteresse de brique rouge. Mangé un soir sur le port de la Rochelle avant le rush des Francofolies.
J'ai relu avec bonheur Baudelaire, Musset, Rimbaud, Apollinaire.
Les poètes du temps qui fuit. Ils me nourrissent de cette idée : je veux mourir vivante.
Je ne relirai pas Marcel. Je n'ai pas assez de temps à perdre.
***
Pour l'atelier de la Licorne
Oui Maitresse, au lieu de rechercher vainement le temps perdu, abandonnons-nous simplement à celui présent...
RépondreSupprimerHeureuse de te lire/savoir heureuse, merci Celestine :)
Doux milliards de futures secondes, bisous.
Si je vis encore quarante ans (soyons fous) je disposerai de 30 milliards 274 millions de secondes.
SupprimerC'est pas mal, envisagé sous cet angle...
Bisous ma Julie
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Merci pour ces bonnes nouvelles! ☺☺☺☺☺
RépondreSupprimerje t'embrasse affectueusement ♥
Mais c'est toujours un plaisir d'être la goutte d'eau dans un océan de mauvaises nouvelles...
SupprimerBisous Cathy
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J'aime beaucoup, je le prends comme mien: Je veux mourir vivante!
RépondreSupprimerTant de gens sont déjà morts qui ne le savent pas.
Tu me rappelles ma copine Brigitte, qui disait : « Ceux-là, ils sont morts il y a dix ans ils ne s'en sont pas aperçus... »
SupprimerMerci pour ton enthousiasme.
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Un Marcel à relire (revoir) : Gotlib !
RépondreSupprimerTrès bonne référence, l'artiste ! je l'avais un peu oublié, ce Marcel-là !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime beaucoup "J'ai une bonne nouvelle les amis ! L'océan est toujours à sa place. Splendide. Fidèle."
RépondreSupprimerAu moins il y en a un qui n'a pas perdu le nord en ce moment ! ;-)
On a besoin de choses immuables dans ce monde en perpétuelle agitation. Regarder la mer et son mouvement sempiternel me fait beaucoup de bien. C'est très méditatif...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci pour votre beau texte.
RépondreSupprimerEt en plus d'être beau, sa conclusion va rendre content notre ami Walrus.
😀
Que ne ferais-je pour contenter le Boss ?
SupprimerD'autant que, sur ce coup-là, je suis plutôt d'accord avec lui, et ça ne me pèse donc pas de le contenter...
Merci Madame Chapeau ! Toujours un plaisir de vous voir ... (oui, c'est vrai je me répète)
Belle journée !
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L'océan, Albi, La Rochelle...c'est magnifique !
RépondreSupprimerTu as bien de la chance...
Moi non plus, je ne (re)lis pas Marcel...
je me contente de le proposer...:-)
Vivons et partons "A la recherche du temps présent"...:-)
Oui, je reconnais que j'ai beaucoup de chance de pouvoir aller et venir à ma guise. En même temps, je trouve que notre pays est vraiment beau, quel que soit l'endroit. Je ne me lasse pas de l'arpenter...
SupprimerPour Marcel, j'ai souri en lisant ton sujet (cf le commentaire de madame Chapeau)
Marcel a un lourd passif dans la blogosphère. On pourrait même dire qu'il déchaîne les passions...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah, ben, merci de me prévenir (au sujet de Marcel), je n'étais pas au courant...
SupprimerPersonnellement, ce n'est pas du out mon auteur préféré, je ne l'ai lu que très modérément, mais j'aime sa capacité à se pencher, de façon détaillée, sur le passé...
Mon but n'était pas du tout de "déclencher" les passions, y'en a assez en ce moment ! ;-)
Merci encore pour ta participation...
Non mais t’inquiète c’était de l’humour. J’ai juste oublié les smileys 😁😁😁
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C’est en effet une très belle formule que de vouloir « mourir vivant ». Dans ce monde mortifère c’est un beau cri de vie.
RépondreSupprimerVos cris de vie sont d’ailleurs toujours très agréables à lire. Vous mêlez les anecdotes de votre existence à des réflexions d’ordre plus général qui nous obligent à nous retourner sur nous-mêmes et à nous demander si nous sommes en adéquation avec le principe vital.
Je gage que certains feraient bien de venir réfléchir ici au lieu de céder à leurs peurs.
Je vous embrasse chère précieuse
~L~
j'ai toujours préféré l'amour à la peur, vous le savez.
SupprimerCe sont les deux pulsions qui mènent le monde, et mon choix est vite fait.
J'aime bien que vous évoquiez le principe vital : c'est presqu'un sujet de philosophie par les temps qui courent.
Bien à vous
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Sage décision que de ne pas relire Marcel, c'est bien assez d'avoir déjà perdu notre temps à le lire !
RépondreSupprimerBises !
Ce bon vieux Marcel...Ah je savais que tu saisirais la perche à pleines mains...
SupprimerOn ne se refait pas n'est-ce pas, cher Boss ?
Bises réjouies
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Tous ces fils de soie que l'on ne souhaite pas couper.... si importants.... tous ces instants, ces souvenirs.. Albi la ville aux briques rouges et son centre historique .. sa cathédrale ste Cécile où nous avons organisé pour notre grand Âmi Jean-Daniel Hirvoy, peintre-graveur, créateur du métarayonnisme, en 1994 au Palais de la Berbie au Musée Toulouse Lautrec, proche de la cathédrale... dans cette belle ville colorée... JD invité d'honneur cette même année au Palais des vicomtes de St Girons en Ariège, au festival de Musique Sacrée,... et auparavant en 1993 un "Hommage au Sacré" à la Basilique Notre Dame de la Garde à Marseille... première exposition autorisée par son Recteur.... plus de 50 nationalités ébahies par la qualité des oeuvres aux noms évocateurs chargés de mémoire : ex-voto, l'oricalque, la 9ème porte, la barque sacrée ! sa peinture est exposé temporairement au Château Montauban à Fontvieille cet été durant le mois août-septembre....
RépondreSupprimermerci pour tes mots plaisants Céleste pour ne pas mourir !
peinture exposée, évidemment ! .....
SupprimerTu es toujours pleine de surprises, et tu m'apprends toujours quelque chose, chère Den. je ne connaissais pas le « métarayonnisme »
SupprimerC'est assez ésotérique, je n'adhère pas vraiment mais je peux comprendre que cela te touche.
En lisant l'histoire à laquelle se rattache pour toi cette peinture, on comprend d'autant mieux.
Fontvieille résonne doucement en moi comme un lieu magique.
Quant au Musée lautrec, je n'ai pas eu le temps de le revisiter, mais je le connaissais, et j'ai dans ma chambre une reproduction d'un de ses plus jolis tableaux.
Une belle rousse qui se déshabille...Ça te parle ? ;-)
Je t'embrasse, mon amie amoureuse des arts.
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Bonjour Célestine
RépondreSupprimerje te souhaite de jouir le plus longtemps possible de ton bonheur, de la vie, de la nature, de tes petites-filles... de tout, quoi!
Gros bisous et bonne journée,
Mo
Tes souhaits me vont droit au coeur, belle jardinière...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu as bien raison, il faut vivre le temps présent.
RépondreSupprimerGrosses bises.
Lydia
Tout le monde le dit...
SupprimerPeu le font.
J'essaie...
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Je reviens des rochers de granit rose, le sentier des douaniers quelque part à côté de ploumanac'h comme c'est beau...
RépondreSupprimerTon texte me rappelle petit,les récitations qu'il fallait apprendre,
Ah oui les Rimbaud, de Nerval,Théophile Gauthier, j'en passe...Les images, les bons points...
Plateau de fruits de mer, madame ne se refuse rien. J'espère que ton chéri tient le choc parce qu'avec moi un moules frites avec un bon muscadet mais en face des falaises d'Etretat surtout qd tu sors du resto avec la brume qui cache tout.
Si tu as des photos de la cathédrale d'Albi,publie les? Je ne connais pas...
Tu as vu ? J'ai publié une de mes photos de la cathédrale sainte Cécile : juste pour toi.
SupprimerPour ce qui est du muscadet et des moules à Etretat, nous avons connu ça l'an dernier à la même époque.
C'était beau, la brume sur les falaises, je suis d'accord avec toi.
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Albi, ah oui, quel beau souvenir ! Vous avez raison : un bébé, quel bonheur, pour redécouvrir avec lui comme c'est beau la vie.
RépondreSupprimerOui. Les choses simples vous connaissez, Marie.
SupprimerLe sourire d'un bébé...et j'oublie tout !
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Le temps des vacances....J'étais à Arcachon il n'y a pas si longtemps. Ce petit fil de la vie est si tenu qu'il faut bien en profiter.....Les temps sont un peu chagrins en ce moment.....Dommage beucoup de personnes en rajoute !!
RépondreSupprimerOui, c'est dommage...mais c'est éminemment politique. Si on n'entre pas dedans, on vit très bien...
SupprimerBisous Daniel le Sage !
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Chez nous, le Temps n'a pas d'heure. Il se compte en instants de bonheur, d'amitié, de partage et d'échange. (La preuve vous en fut donnée par Philippe). Pour cette raison, si vous sentez que le temps se mesure, revenez faire un petit séjour ici, la porte (côté jardin) est restée ouverte. Je vous embrasse.
RépondreSupprimerOh mais je sais ma Chinou.
SupprimerEt cette porte est synonyme de tellement de belles et douces choses.
L'amitié, ce fil solide et ténu à la fois.
Gardons-la précieusement !
Bisous à tous les deux en retour.
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La cathédrale d'Albi vit l'enterrement de ma grand'mère paternelle, Espagnole du Maroc, descendante de ceux virés par Isabelle, tournée bondieusarde ensuite...
RépondreSupprimerQuant à Marcel, je suis toujours surpris d'entendre certains parler de le "relire" alors qu'ils en parlent comme Johnny parlait de Tennessee comme du Tennessee...
Au fait, tu es allée à Albi sans aller au musée Toulouse-Lautrec, sans voir la statue de Lapérouse, sans aller acheter un chapeau au Printania ?
Et je suis sûr que tu n'es même pas allée voir le barrage du Pont Vieux sur le Tarn...
Pfff...
Mais ton devoir de La Licorne est super sympa.
J'aime ton idée de la vie.
Merci cher Goût. je t'ai fait faux bond cette semaine, mais le sujet de la Licorne c'est qu'une fois par mois...Et j'ai été mieux inspirée que par ta cheminée. Je sais que tu es frileux, mais ici il fait 32 degrés, et je ne parvenais pas à sortir trois mots sur le coin du feu. ;-)
SupprimerLe barrage du pont vieux ? Je ne savais pas que le Pont Vieux était aussi un barrage...
Parcontre j'ai vu le musée et la statue de Lapérouse. J'ai même vu sa maison... Nous sommes tombés sur un guide de l'Office du Tourisme extrêmement passionné et intéressant, qui nous a indiqué plein de choses très belles et pas connues...
Quant à Proust, j'en ai lu plus que de larges extraits au lycée, ce qui m'autorise à dire que si je me replongeais dedans, ce serait une relecture. Mais il faut croire que ceux qui me l'ont fait lire n'ont pas su s'y prendre...ou alors j'étais trop jeune ?
Bises célestes
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Tu étais probablement trop eune.
SupprimerJe l'étais quand j'ai lu "Le côté de Guermantes" et je me souviens n'en avoir retiré que Proust avaiit une sacrée technique de la construction des phrases.
Sinon, ça m'a beaucoup moins passionné qu'Atala de Chateaubriand (j'ai trouvé que la mère d'Atala était passablement gonflée d'exiger de sa fille un truc qu'elle n'avait pas elle-même fait...)
Mais bon, j'étais jeune.
Ah oui, j'oubliais : L'hymen de la nuit et du jour est le seul hymen qu'on peut cueillir plus d'une fois...
RépondreSupprimerTu joues sur les mots, beau merle !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Non, je joue avec. ;-)
SupprimerPour Gérard de Nerval
RépondreSupprimerLe Temps ne surprend pas le sage ;
Mais du Temps le sage se rit,
Car lui seul en connaît l'usage ;
Des plaisirs que Dieu nous offrit,
Il sait embellir l'existence ;
Il sait sourire à l'espérance,
Quand l'espérance lui sourit.
CAR
Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.
Pour Nerval, comme pour toi, c’est donc l’heure à venir qui importe.
Il ne s’agit pas de perdre, ou de ne pas perdre du temps, mais plutôt de vivre pleinement l’heure présente .
Cela n’exclut en rien le plaisir à l’évocation de la joie des heures passées.
En ce sens je trouve que ton souvenir
« des mimiques d'un bébé. Vous avez remarqué comme c'est mignon, un bébé, avec ses petites bouilles impayables, toujours les mêmes ? Quelle que soit l'époque et l'endroit. »
ne s’éloigne pas trop de cet extrait de Proust :
« J’appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l’oreiller qui, pleines et fraîches,sont comme les joues de notre enfance. »
À travers ses phrases interminables , Proust nous invite à regarder le temps autrement, à savourer sa lenteur et ses caprices, à transformer quelque pensée fugitive en une longue digression intellectuelle.Chaque idée, chaque émotion sont pesées, analysées, disséquées .
À notre époque, si pressée de se cantonner à l’utile et à l’efficace, la lecture de Proust peutêtre considérée comme un acte thérapeutique.
Mais toi Céleste, notre amie, tu n’as nul besoin de cette thérapie puisque fondamentalement tu sais saisir toute la saveur de l’heure présente et nous la dépeindre à l’égal de Chinou dans ses aquarelles….
Avec toi nous nous délectons de ces images de l’enfance au travers des mimiques d’ALBA et de SIBYLLE, ce qui nous rapproche de ces heures joyeuses passées aux côtés de nos propres enfants ….. je revois ainsi les fou rires de Philippe dans son premier âge quand je manipulais sous ses yeux quelque figurine qui le ravissait.
Pour tout cela sois remerciée
Bises joyeuses de l’heure présente
Tu ne parviendras pas à me convaincre du côté thérapeutique de la lecture de Proust...
SupprimerMais je suis d'accord avec toi : c'est à nous de cueillir, sans cesse, cette magie de l'instant qui n'est pas qu'une formule littéraire. C'est une vraie philosophie de vie.
Merci pour tes réflexions une fois de plus riches, documentées et intéressantes, cher Petrus.
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C'est marrant tout le monde relit Proust mais l'ont-ils déja lu ?
RépondreSupprimerPour cette heure, Je ne perds point de temps à relire Proust; par contre j'ai trouvé une heure favorable pour imprégner de l'ambiance de son discours pour me faire un début d'opinion....
SupprimerJe pense qu'il faut prendre le terme relire comme "redécouvrir" puisque tout le monde, ou presque, a dû se l'appuyer au collège ou au lycée...Ne serait-ce que par extraits choisis...
SupprimerEt toi, l'as-tu lu, chère Heure Bleue ?
Oui bien sûr, en tant que libraire...
PS : tu as vu le commentaire de ton cher et tendre avant ?
Sinon, chapeau, vous êtes vraiment connectés !
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La leçon de vie par Michel Audiard donnant la parole à Julien Guiomar, s'adressant à Jean Paul Belmondo, dans la film "l'incorrigible"
RépondreSupprimer- Victor : pour faire durer le temps il faut s'emmerder, moi je dégage un ennui épouvantable : le teint cireux, les dents jaunes l'œil glauque...
Ah...l'auto dérision de Guiomar et le talent d'Audiard...
SupprimerOù sont-ils passés ?
Heureusement tu es là mon Andiamounet...
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"On aura beau prendre toutes les précautions, on n'évitera pas notre destin de mortels. Mais c'est un fil de soie et d'or, si on l'utilise pour créer du lien, pour donner du sens, et pas pour blesser ou ligoter."
RépondreSupprimerC'est très joliment dit. Je suis d'accord avec cette belle pensée.
Merci ma Suzame
SupprimerBisous zémus de ta fée préférée ;-)
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Tu as choisi de bien belles destinations Célestine, Albi, la montagne noire parcourue à cheval vers les châteaux cathares, Biscarosse, le lac, la plage, la forêt, moi landaise je les aime tant, nous avons fait la voie verte littorale à vélo il y a quelques années !
RépondreSupprimerLe rire d'un bébé, la couleur des roses, tout ce qui nous fait vibrer sous le soleil chaud de l'été et des nuits embusquées...
les entourloupes ...
Quelquefois la chanson prend une vraisemblance
Aux lisières euphoriques le soir s’appesantit
Passe un souffle chargé de vagues entourloupes
Le sommeil fulgurant s’accouple à la nuit.
Quelquefois c’est à l’heure où les roses fabulent
Que les saules répandent des contes sibyllins,
Sursaturés de fièvre les démons s’exaspèrent
Les girouettes étourdies trébuchent au coin des rues
Quelquefois, à la lune, les fontaines s’enivrent.
(Marine D)
Tu as un vrai talent poétique, Marine.
SupprimerMerci pour ce beau texte.Je ne savais pas que tu étais landaise. C'est une région magnifique.
Bisous de mon sud
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Née à Dax et parents et grands-parents landais on ne peut pas faire davantage, mon mari est béarnais...
SupprimerJ'ai vécu dans les Landes, au Pays basque et à Toulouse et me voici en Béarn depuis 82 (tu sais presque tout !) Bises Célestine, merci.
Ce titre me parle, à moi ! Non pas que j'aie lu Proust ; tu sais, je n'ai fait que HEC...;-)
RépondreSupprimerIl y a des années, si loin que je les aie presque oubliées, j'avais écrit un poème qui commençait par ces mots ; des mots simples, arrachés à une désillusion toute aussi perdue.
Du coup, en visitant le blog de la Licorne, j'aurais presque pu participer à son devoir. Enfin, si j'avais eu envie de m'en souvenir ; ce qui n'est pas le cas.
Quant à mourir de son vivant, c'est exactement ce que se disait monsieur de Lapalisse ! ;-)
Bien sûr que chaque minute de la vie est une merveille, ou tout au moins peut l'être si on ne sombre pas dans la sinistrose organisée pour faire taire la contestation d'un gouvernement corrompu.
RépondreSupprimerMais foin de ces considérations, nous avons la chance de pouvoir recentrer nos vies sur l'essentiel, ce que tu fais avec une grâce particulièrement vivante.
Ti bacio Cara
J'aime cette idée de fil très fragile, de soie et d'or, fait pour créer du lien. Au final tout ce qui compte.
RépondreSupprimerMais je crois que je relirai Marcel dès que j'aurai retrouvé le temps.....
Vive la poésie, merci les poètes, merci à toutes les secondes de la vie qui nous ouvrent les yeux du coeur...Samedi, participant à une très longue procession dans ma ville pour défendre le mot LIBERTÉ si cher à mon cœur, celui-ci s'est gonflé d'espérance en observant tous ces gens autour de moi, la foule était impressionnante, ce fut un doux baume ... Bises étoilées céleste Célestine, merci pour ce voyage. brigitte
RépondreSupprimerJe rentre de vacances et voila que je repars un peu grâce à toi : quel bonheur....
RépondreSupprimerAh ! Biscarrosse, Arcachon… que de souvenirs délicieux…
RépondreSupprimermais aussi un peu de tristesse parce que là-bas nous rejoignions un ami si cher qui depuis n'a pas évité son destin de mortel comme tu le dis…
Retournerais-je un jour à la recherche de l'ami perdu ?
Et je te pique la première photo que je trouve merveilleuse.
Et tout le texte m'a beaucoup plu, bien évidemment
Que de beaux voyages et que de beaux textes à ton actif !
RépondreSupprimerEt pour Marcel, pas d'inquiétude : mon oncle Walrus m'incite à réécrire son oeuvre en alexandrins et en langue verte. Je commence demain... Euh... enfin... dans trente ans ! ;-)
Mieux vaut tard que jamais, cher neveu !
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