Photo Céleste |
Le jour descend dans les branches du vieux chêne. C'est un arbre à quatre troncs, solide et rugueux comme un vieux paysan. Ou un marin tanné par la mer.
Quatre troncs, un pour chaque horizon.
Son ombre douce sertit la lumière entre ses branches, qui laisse pleuvoir de petites graines de diamants sur la pelouse. Le soleil, grosse perle blanche, passe en catimini, chatouillé par les feuilles. Comme un clin d'oeil avant d'aller au lit.
Et moi, je suis là, sentant monter des racines du ciel les points cardinaux du bien-être : l'émerveillement, la joie, la gratitude et la paix.
Les Anciens appelaient cela la Félicité. Ce bonheur béat de l'osmose avec la nature. Cette fête du corps et de l'âme, devant ce miracle quotidien. Cette communion des sens, de l'intellect, de la matière et de l'impalpable... Tout cela a quelque chose de divin et d'orgasmique à la fois. Une fusion qui donne envie de créer, de crier, de chanter, d'exploser.
C'est tellement simple quand ça arrive, bien que difficile à expliquer...Et pourtant combien y parviennent, dans ce monde enchaîné à ses peurs et à ses fantasmes ?
Combien savent attraper l'instant comme on saisit Kairos aux cheveux, le dieu de la permanence des Opportunités, celui qui passe et repasse sans cesse devant nos yeux aveuglés, et que seule une immense lucidité sur soi-même permet de discerner au moment où il vient. Voilà le vrai défi de la vie : choisir en pleine conscience. En s'appuyant sur ses expériences comme on compte les pierres d'un chemin.
J'ai embarqué il y a quelque temps pour un voyage de long souffle. Certains d'entre vous s'en souviennent sans doute. D'autres parmi vous ont embarqué sur ma goélette à la recherche de moi-même. Fidèles membres d'équipage.
Après des mois de mer parfois étale et parfois déchaînée, j'aborde aujourd'hui une terre nouvelle. Le rivage en est riant. Les arbres, tel le vieux chêne, me sourient en se penchant sur mon passage. Le sable est doux.
Je vais apprendre à explorer de nouveaux paysages, l'âme et le coeur embaumés de joie.
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Merci à AlainX pour m'avoir éclairée sur Kairos.
Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerHonnêtement, je ne me sens pas capable de ressentir tout ce que tu dépeins...
Manque de concentration? Manque de disponibilité? Je ne sais...
Bises,
Mo
Tu sais, je fais un peu de poésie, c'est ma façon d'appréhender le monde.
Supprimerje suis une passionnée...
Mais j'espère que tu prends le temps de t'asseoir et de contempler ton merveilleux jardin...
Bisous chère Mo
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Parfois, il suffit de s'asseoir ;-)
RépondreSupprimerTu me l'as ôté du clavier !
Supprimer@Walrus et le Goût
SupprimerJ'ai toujours aimé le Muppet show :-)
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Quand j'étais encore au labo, mes collaborateurs me comparaient déjà à un des deux vieux dans leur loge :-)
SupprimerTu vois que les grands esprits se rencontrent, mon Boss !
Supprimer♥
"...choisir en pleine conscience." Encore faut-il croire en soi ! Et oser ! parce que Kairos, c'est aussi l'inconnu, et l'inconnu fait peur ! Te souviens-tu de mon plongeoir de dix mètres ?
RépondreSupprimerAs-tu déjà sauté à l'élastique ? Je vais t'avouer un truc: moi qui ai travaillé sur les toits et fait de l'escalade, parfois seul, ben l'élastique j'ai jamais osé !
Mais quand enfin c'est, quelle vivance ! Le dos se détend, les épaules sont légères, la poitrine s'ouvre et aspire enfin à plein poumons, Waow !
Me croiras-tu, une fois que j'avais choppé Kairos aux cheveux pour une décision fondamentale et peut-être même vitale de ma vie, mon mètre soixante-quatre s'est surpris en marchant à mesurer un mètre quatre-vingt ! Si c'est possible !
Tu as traversé bien des tempêtes, et voilà qu'enfin tu abordes des rivages sereins. Tu n'es pas arrivée, c'est un nouveau chemin qui s'ouvre, bien plus large, plus clair et sans embûches !
Bon vent !
J'ai sauté du plongeoir, et je ne le regrette pas.
SupprimerLa vue y est splendide ici, et physiquement c'est une cure de jouvence.
Bon vent à toi si tu es sur le même chemin.
Bises étoilées
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je pense être sur le même chemin, mais là où je te vois avancer à grands pas je me donne l'agaçante impression de musarder. Mais il faut rendre à la réalité notre différence de tailles : tu es montée sur échasses alors que j'ai le pot d'échappement plutôt près du gazon ! ;o))
SupprimerLa vie est faite de coups d'accélérateur et de ralentissements pendant lesquels l'on peut musarder.
SupprimerJ'ai choisi d'accélérer, prise par un sentiment d'urgence absolue. la même que celle qui agite les services du même nom à l'hôpital : question de survie en quelque sorte...
Mais de grandes jambes font faire de plus grands pas, c'est certain... ;-)
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que c'est beau...
RépondreSupprimertrès
tes mots tels
des graines qui choient sur la pelouse
jolie de ta vie
je n'en comprends pas tout
les sens, mais juste l'essence
bien sûr
mais
des chênes tels ceux que je comtemple de ma terrasse
qui font des huits centenaires
deux fois quatre, aussi
en octave, placés bien plantés
sur mon terrain
j'en saisi bien la force tranquille
et là je sens que tu as complété ton incomplétude
et que tu clames ta plénitude
nouvelle, en un instant prise
découverte, dés couverte
aux opportunités du hasards
que tu trouves le bonheur
que tu reprends le chemin
que tu te trouves
et te retrouves
je m'en réjouis
des bises farfallina blu
PL
Tu as, en poète attentif au subliminal, parfaitement saisi l'essence de mon propos, cher Cavalier.
SupprimerEt il est vrai que le chêne a une dimension métaphysique et symbolique importante.
C'est la force, la réassurance, la sagesse et la vie.
Je me réjouis que tu puisses en contempler depuis ta terrasse.
Baci di farfalle blu
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Maintenant tu crois (croire et croitre) en toi. La Petite Fille a grandi, elle a l'âge d'explorer des terres nouvelles, d'entrer dans de nouveaux rêves qui se parent de réalités. Tu as réveillé ton sang italien, ça vibre, ça bouillonne et tu revis.
RépondreSupprimerTi bacio Ragazza
Si caro mio, mon sang italien bouillonne autant que mon petit quart irlandais...
SupprimerEt quand le rêve se pare de réalité, bien évidemment ça lui donne une brillance extraordinaire...
Ti bacio forte anche
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Les arbres prennent tout leur temps. Ce sont de précieux amis.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Les arbres « sont » le temps.
SupprimerMerci pour ton passage chez moi, bonheur du jour.
Tes mots ne changent pas : ils sont toujours empreints de l'exceptionnel du quotidien.
Bises célestes
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Que sont mes arbres devenus
RépondreSupprimerQue j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont arbres que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d'hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière
Que sont mes arbres devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m'était à venir
M'est advenu
Jolie transposition de la chanson de Rutebeuf, nicole.
SupprimerMerci, c'est vrai, les arbres sont des amis...
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A partir de mon commentaire d'alors, celui de ton embarquement, j'élargis. Savoir qui on est dans l'intime de soi. En extraire l'estime de soi, qui n'a pas plus besoin d'approbation que de comparaison ou d'affirmation. Et vivre sereine, aboutie.
RépondreSupprimerBises du ♥
Tu imagines le chemin depuis lors ?
SupprimerJ'en ai presque un petit vertige...et tu n'y es pas tout à fait étrangère, moussaillonne.
♥
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Les jours sans chêne
RépondreSupprimerPour moi intermittence
Dans le monde du silence
Jusqu'à ton retour sur scène
Hier en compagnie de frères
Nous chantions le bonheur d'être .
Quelques uns restant aux fenêtres
Faiblissant comme pauvres hères
Mais la joie de se sentir solidaires
Des quelques ceux que l'age emporte
De chanter pour eux en quelque sorte
Dans un cadre magnifique et en plein air
Alors, ton chêne aux quatre horizons
Me parle ce matin de ces moments
En l'eglise en laquelle nous chantions
Mon coeur en emoi agréablement
Bises poetiques
Tu étais très inspiré, cher Petrus, pour ce texte en forme de manifeste pour la joie du chant...
SupprimerRavie que mon chêne t'ait murmuré tes mots à l'oreille.
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Comme c'est beau et c'est bien dit… comme je partage cette félicité devant les merveilles petites et grandes de la nature et comme j'aimerait que ces merveilles perdurent. Bises
RépondreSupprimerCe smerveilles perdureront tant que nous porteront sur elle un regard émerveillé: cela implique que nous les protégions par de menus gestes de colibris...
SupprimerBisous
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Tes mots en bois d'être, gambadent, pépient, en belle harmonie, s'égrènent sur le déroulé des notes et des voix que j'entends en pleine-étude.
RépondreSupprimerIls ont re-trouvé la force, le roulis calme qui t'éclaire, toi devenue si-reine, pleine d'aise et de raviss'aimant enchante-heure.
Déchaînée d'enfin, je te sens en feu dans ton hêtre étincelant d'allume-hier, aux quatre racines, aux quatre lointains, à la hauteur de l'astre brûlant.
J'aime tes écrits doux comme la soie fine, Célestine, simple accent d'éclat, comme le vent du large est au gonflement de ta chevelure , et tu t'achemines à présent vers ton nouveau bonheur aux replis secrets couché dans sa robe des champs à la ligne mauve mordue jusqu'au ciel des Alpilles aux si belles couleurs calcaires.
Merci.
BISOU.
Ah, ma chère Den...le bois d'être, que c'est bien dit !
SupprimerEt tout ton texte se déroule comme un paysage fondu dans une peinture de Cézanne : les couleurs et les sons s'y répondent poétiquement, et je déguste chaque mot comme une friandise.
Bisous ma belle
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Heureux de ce chêne, comme lui aussi semble heureux de te voir parvenue jusqu'à lui. Il semble dire : Avec moi, tu viens d'atteindre une étape importante dans ton voyage. Et regarde maintenant toutes ces directions qui s'offrent à toi, belle forcément celle que tu choisiras.
RépondreSupprimerBises.
C'est vrai, je l'ai vécu comme un magnifique symbole de ma vie : mon père, qui est parti il y a deux ans tout juste aujourd'hui, m'indique le chemin : la force tranquille du chêne, et la légèreté de ces branches qui s'agitent au vent du soir... Force et légèreté, énergie et joie...Rien qu'un poète ne puisse comprendre et ressentir..
SupprimerBises cher Patrick
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Quel beau texte ! Je suis heureuse de tout ce qui t'arrive de bien, ma belle.
RépondreSupprimerMerci d'enchanter toujours mes lectures
Bises
Angela
Enchanter tes lectures...on m'a déjà fait des compliments moins jolis !
SupprimerBisous ma belle
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Des petits émerveillements tout simples dont bien des yeux éclaboussées d'ordinaire sont blasés.
RépondreSupprimerEt pourtant, tout est là, dans ces bonheurs simples.
Le sourire d'une ombre, le chant d'un coucher de soleil, l'odeur pénétrante d'un sous-bois à la mousse tendre, le murmure d'une cascade fraîche...
Une main tendue, un regard offert, un moment de solitude choisi qui n'est jamais l'ennui.
Le bonheur, ce n'est pas forcément très compliqué, souvent abordable dès que nous mettons de coté nos exigences.
Bises en contre jour.
J'ai trouvé quelque chose de neuf sur mon chemin...et c'est sans doute ce qui fait briller cet éclat de soleil encore plus vivement que d'habitude...
SupprimerC'est simple en effet, le bonheur, puisque nous l'avons tous en nous.
Certains de tes mots me font encore penser à Paul Eluard :
La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
Il est sympa cet arbre à quatre troncs ! Merci Célestine...;)
RépondreSupprimerIl ressemble à la paume de la main, les doigts écartés pour soutenir via le maxillaire inférieur la tête d'un rêveur, ou d'une rêveuse.
Ces quatre arbres ont beaucoup de charme et il est plus agréable d'y tomber en béatitude que d'y succomber sous le poids des chaînes qui nous retiennent prisonnier de nous même.
Les arbres ont un pouvoir apaisant, qu'ils aient un, quatre ou six troncs (je ne pouvais passer à côté) ;) Ils peuplent la terre depuis la nuit des temps. Ils naissent, respirent, grandissent, communiquent entre eux, ne se font pas d'ombre malveillante.
Ils vivent en osmose, en symbiose, en harmonie. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux.
On peut aussi voir dans cette image la mâture d'un navire. Quatre mâts teint( clin d’œil à Den ) d'émerveillement, de joie, de gratitude et de paix. quatre mâts portant fièrement leurs houppiers envoilés de la communion des sens, quatre mâts symbolisant les quatre éléments qui lui sont indispensables pour croître. Bref, tout ce que tu dis si mieux que moi.
Pas étonnant que l'on s'y sente aussi bien auprès...
Tiens, sais-tu que les arbres sont "presque" des êtres humains ! Des chercheurs ont découvert que les arbres ont une sorte de battement de cœur, à raison d'environ un battement toutes les deux heures. Un battement pour acheminer leur sang des racines aux feuilles.
https://www.anguillesousroche.com/nature/les-scientifiques-decouvrent-que-les-arbres-ont-aussi-un-battement-de-coeur/
Certains arbres même très vieux, continuent de croître, comme ce pin âgé de mille deux cent trente ans, qui a élu domicile en Italie.
https://www.anguillesousroche.com/nature/un-arbre-age-de-1230-ans-continue-de-pousser-en-italie/
Bon, encore une fois, j'ai succombé à l'appel de la forêt, enfin du bois, heu, j'veux dire de l'arbre. Saisir l'instant opportun, c'est un peu ce que fait tarzan en saisissant les lianes sans folies... A choisir, je préfère tarzan à Georges de la jungle...
https://www.dailymotion.com/video/x9zi7c
Il faut avoir de bons guides pour Les traversées en solitaire, en haute mer, comme en haute montagne. On y découvre ce que l'on a d'ancré en soi, au tréfonds. Il faut chercher un peu, beaucoup... Je me réjouis de ce que tu y as découvert.
Oups ! Bises endimanchées
SupprimerDidier, tu es merveilleux de m'avoir appris le coeur battant des arbres...
SupprimerA côté de toutes les mauvaises nouvelles trumpiennes ou autres, cette nouvelle-là ensoleille ma soirée...
Alors merci.
Et puis il y a tout le reste, tes clins d'oeil à Den, tes jeux de mots citronnés, tes métaphores, tout ce qui fait que je me régale toujours à te lire.
Tu donnes à l'activité bloguesque (toi, et bien sûr quelques autres fidèles) tout son sens de partage, d'émotion et de vibration. On ne se demande pas pourquoi on écrit. On sait qu'on y trouvera un plaisir décuplé en lisant certains commentaires.
bises reconnaissantes
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Cela me touche beaucoup, ce que tu me dis-là... Merci. Ton plaisir décuplé n'a d'égal que le mien.
SupprimerJ'ai autant de mal à trouver des mots ce soir, qu'hier soir...
D'habitude, j'écris mon commentaire et je te laisse, le cœur léger, le sourire béat, assez fier de moi. Hier soir, donc, juste avant de fermer l'ordi, une dernière vérification et je vois que tu m'as répondu. Tes mots m'ont enluminé d'émotion et de joie, d'autant plus que je me suis senti privilégié...
Je ne me demande pas pourquoi j'aime écrire chez toi, j'aime, c'est tout. Et là, le sujet m'inspirait. Je ne pouvais pas ne pas écrire. Je me suis régalé de ton texte, de l'écriture de mon commentaire et je me régale de tes réponses.
bref, je suis toujours et encore sous le charme...
Bises charmées
C'est amusant d'être sous le charme quand je suis sous mon chêne... ;-)
SupprimerMerci Didier l'émotion est un moteur puissant qui me permet d'écrire en suscitant l'émotion...Oh, pas chez tout le monde, mais chez les gens sensibles comme toi et moi, ça passe bien.
Et les autres, est-ce si important de ne pas les toucher ?
Bises émues
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Que l'on soit sous un charme ou sous un chêne, l'important est de se sentir bien auprès de son arbre... Tu écris pour le plaisir d'écrire. Être lu rajoute du plaisir au plaisir, toucher les lecteurs est une cerise sur un gâteau. Que les lecteurs te touchent en est une autre.
SupprimerFinalement, ton arbre est un cerisier donc... :-)
SupprimerBelle nuit cher ami
avec plein de bises célestes
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merci. Un peu "sauvage", mon cerisier... En fait, un merisier. Et donc, Que tes lecteurs te touchent, est une merise sur le gâteau ;)
SupprimerAh ! La déchirure de la présence au monde qui saisit comme un délicieux vertige !
RépondreSupprimerJolie image, Aldor.
SupprimerC'est une déchirure délicieuse, en effet
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Coucou frangine. Aborder une nouvelle terre, partir à la découverte, ressentir différemment, rencontrer d'autres gens, respirer un autre air. Tout un magnifique programme t'attend. C'est marrant. Hier j'ai ressenti exactement ce que tu décris: l'émerveillement devant un beau paysage, une belle randonnée et surtout...surtout... une excellente fondue! Des plaisirs simples ma foi. Belle semaine pleine de surprises et de joie ma belle. Bises alpines.
RépondreSupprimerAh la fondue...j'en connais un qui serait d'accord avec toi, c'est mon ami Petrus.
SupprimerSavoyard dans l'âme...mais toi, c'est la Suisse, elle est meilleure tu vas me dire non ?
Je plaisante. Tu as raison, l'émerveillement est une des façons de ne jamais vieillir...
Bises célestes ma douce gourmande
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Y a pas beaucoup de chênes dans mon coin d'ailleurs je n'ai pas trouvé la sagesse.
RépondreSupprimerOui mais c'est comme ça qu'on t'aime, non ? ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
"auprès de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre..." contempler et absorber, devenir arbre, est-il nécessaire de se gratter l'âme jusqu'au sang ?
RépondreSupprimerC'est l'impression que je te donne ?
SupprimerJ'en suis bien désolée, car ce n'est pas du tout ça. Certes un travail sur soi n'est pas une partie de plaisir, ce qui a pu te faire penser à une grattage d'âme saignant, j'ai seulement exprimé ce que j'ai ressenti devant cet arbre, mais sans doute suis-je encore trop dans la métaphore. Le temps viendra où je pourrai expliciter tout cela de manière plus claire. Pour l'instant ce n'est pas encore possible.
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non pas du tout, je voulais juste dire que la contemplation/méditation peut amener la paix, sans nécessité de recourir à des techniques ardues comme la psychanalyse par ex. Rien de personnel, je ne connais pas ton parcours
Supprimeremma
Parlons de psychothérapie plutôt que de psychanalyse...
Supprimerj'avais deux trois choses à débroussailler avant de pouvoir contempler cet arbre, en toute sérénité, et non avec l'impression de fuir mes réalités...
C'est chose faite;
Bisous chère emma, merci pour tes précisions
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Bonjour Célestine, cet arbre est magnifique et tes mots toujours si beaux. Avec cet arbre, tu as l'embarras du choix pour prendre une belle direction mais elle sera belle.
RépondreSupprimerJe te souhaite tout le meilleur et beaucoup de plaisir de découvertes.
Bisous ♥
Ah ma chère Denise, quelle douceur dans tes mots.
SupprimerJe me le souhaite aussi, tu vois j'ai pris confiance en moi...
Bisous sincères, belle rêveuse
♥
La félicitée, le bonheur , c'est peut être çà d’être adossé à un chêne lige et profiter de l'instant présent en humant l'air du temps ! Bon lundi Célestine.
RépondreSupprimerAh je reconnais là le musicien: le chêne liège, quelle belle chanson de l'ami Francis...
SupprimerUne chanson qui pose de vraies questions..;existentielles et métaphysiques.
Bisous cher Jerry.
Merci de ta fidélité
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Jerry !?! Toi z'ici ? Je te savais zozo, mais à ce point ? Euh... Oui, à ce point t'en fête ! ;)
SupprimerFaut être zozo pour venir ici, n'est-ce pas ?
SupprimerPoint t'en fête ou foin tempête ?
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Bonheur béant...
RépondreSupprimerEt miroir d'ici peu; le temps de le transcrire (je viens tout juste de refermer mon carnet) ;)
j'ai hâte de te lire...
SupprimerBises curieuses
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Done!
RépondreSupprimerhttp://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/09/10/instant-6083687.html
Splendide !
SupprimerJe suis... enfin bref...
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Houla, te voici en pleine méditation. Oui c'est beau un chêne et tous les arbres d'ailleurs, c'est la vie. On a vu en rentrant de congés un saule pleureur sur une aire de repos en bord d'autoroute, totalement mort. On le connaissais ce saule depuis des années, on fait toujours la pause là quand on se rend chez ma mère...et là, alors que c'était d'ailleurs la dernière fois qu'on faisait ce trajet et cette pause à cet endroit, le saule est mort. C'est d'une tristesse...
RépondreSupprimerUn arbre qui meurt, c'est toujours un peu un ami que l'on perd...
Supprimertu connais mon amour des arbres et de la nature en général.
c'est une consolation magnifique
Bisous cher Mind, je file voir chez toi...
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Hé quoi ? Tu viens seulement de découvrir les chansons de Charles Trénet ? ;-)
RépondreSupprimerben oui, je suis née avant-hier...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme j'aime te suivre et voguer avec toi, tu m'encourages à respirer, sentir, humer quelque soit la force du vent….
RépondreSupprimerMerci ma miss, c'est tout gentil
SupprimerBisous émus
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Quel beau texte ! Inspirant.
RépondreSupprimerLe divin, oui, absolument, totalement !
Je suis heureuse de lire ce message, cette déclaration sur ce nouveau chemin qui s'écrit mais surtout se vit.
Un bonheur, vraiment :)
Je te serre fort <3
Tu ne sais pas l'émotion que j'ai à te lire.
SupprimerMoi aussi je te serre fort
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quel beau texte, c'est curieux sur de nombreux blogs il est question de métamorphose, il y a qqchose dans l'air , j'aime bien le mot "retournement"
RépondreSupprimerbises
C'est la entrée, la période des bonnes résolutions, des changements, des déménagements, des virages de bord, des remises en question...Des retournements, oui...
SupprimerMerci Sylvie pour ton retour tout en douceur.
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C'est le même chêne que celui dans le miroir ?
RépondreSupprimerJe me promène... :)