Pages

08 septembre 2018

Le vieux chêne


Photo Céleste




Le jour descend dans les branches du vieux chêne. C'est un arbre à quatre troncs, solide et rugueux comme un vieux paysan. Ou un marin tanné par la mer.
Quatre troncs, un pour chaque horizon.
 Son ombre douce sertit la lumière entre ses branches, qui laisse pleuvoir de petites graines de diamants sur la pelouse. Le soleil, grosse perle blanche, passe en catimini, chatouillé par les feuilles. Comme un clin d'oeil avant d'aller au lit.
Et moi, je suis là, sentant monter des racines du ciel les points cardinaux du bien-être :  l'émerveillement, la joie, la gratitude et la paix.
Les Anciens appelaient cela la Félicité. Ce bonheur béat de l'osmose avec la nature. Cette fête du corps et de l'âme, devant ce miracle quotidien. Cette communion des sens, de l'intellect, de la matière et de l'impalpable... Tout cela a quelque chose de divin et d'orgasmique à la fois. Une fusion qui donne envie de créer, de crier, de chanter, d'exploser. 
C'est tellement simple quand ça arrive, bien que difficile à expliquer...Et pourtant combien y parviennent, dans ce monde enchaîné à ses peurs et à ses fantasmes ?
Combien savent attraper l'instant comme on saisit Kairos aux cheveux, le dieu de la permanence des Opportunités, celui qui passe et repasse sans cesse devant nos yeux aveuglés, et que seule une immense lucidité sur soi-même permet de discerner au moment où il vient. Voilà le vrai défi de la vie : choisir en pleine conscience. En s'appuyant sur ses expériences comme on compte les pierres d'un chemin.
J'ai embarqué il y a quelque temps pour un voyage de long souffle. Certains d'entre vous s'en souviennent sans doute. D'autres parmi vous ont embarqué sur ma goélette à la recherche de moi-même. Fidèles membres d'équipage. 
Après des mois de mer parfois étale et parfois déchaînée, j'aborde aujourd'hui une terre nouvelle. Le rivage en est riant. Les arbres, tel le vieux chêne, me sourient en se penchant sur mon passage. Le sable est doux.
Je vais apprendre à explorer de nouveaux paysages, l'âme et le coeur embaumés de joie.





¸¸.•*¨*•









Merci à AlainX pour m'avoir éclairée sur Kairos.

72 commentaires:

  1. Bonsoir Célestine,
    Honnêtement, je ne me sens pas capable de ressentir tout ce que tu dépeins...
    Manque de concentration? Manque de disponibilité? Je ne sais...
    Bises,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu sais, je fais un peu de poésie, c'est ma façon d'appréhender le monde.
      je suis une passionnée...
      Mais j'espère que tu prends le temps de t'asseoir et de contempler ton merveilleux jardin...
      Bisous chère Mo
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Parfois, il suffit de s'asseoir ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Walrus et le Goût

      J'ai toujours aimé le Muppet show :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Quand j'étais encore au labo, mes collaborateurs me comparaient déjà à un des deux vieux dans leur loge :-)

      Supprimer
    3. Tu vois que les grands esprits se rencontrent, mon Boss !

      Supprimer
  3. Candide, qui ne sait rien...samedi, 08 septembre, 2018

    "...choisir en pleine conscience." Encore faut-il croire en soi ! Et oser ! parce que Kairos, c'est aussi l'inconnu, et l'inconnu fait peur ! Te souviens-tu de mon plongeoir de dix mètres ?
    As-tu déjà sauté à l'élastique ? Je vais t'avouer un truc: moi qui ai travaillé sur les toits et fait de l'escalade, parfois seul, ben l'élastique j'ai jamais osé !
    Mais quand enfin c'est, quelle vivance ! Le dos se détend, les épaules sont légères, la poitrine s'ouvre et aspire enfin à plein poumons, Waow !
    Me croiras-tu, une fois que j'avais choppé Kairos aux cheveux pour une décision fondamentale et peut-être même vitale de ma vie, mon mètre soixante-quatre s'est surpris en marchant à mesurer un mètre quatre-vingt ! Si c'est possible !
    Tu as traversé bien des tempêtes, et voilà qu'enfin tu abordes des rivages sereins. Tu n'es pas arrivée, c'est un nouveau chemin qui s'ouvre, bien plus large, plus clair et sans embûches !
    Bon vent !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai sauté du plongeoir, et je ne le regrette pas.
      La vue y est splendide ici, et physiquement c'est une cure de jouvence.
      Bon vent à toi si tu es sur le même chemin.
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. je pense être sur le même chemin, mais là où je te vois avancer à grands pas je me donne l'agaçante impression de musarder. Mais il faut rendre à la réalité notre différence de tailles : tu es montée sur échasses alors que j'ai le pot d'échappement plutôt près du gazon ! ;o))

      Supprimer
    3. La vie est faite de coups d'accélérateur et de ralentissements pendant lesquels l'on peut musarder.
      J'ai choisi d'accélérer, prise par un sentiment d'urgence absolue. la même que celle qui agite les services du même nom à l'hôpital : question de survie en quelque sorte...
      Mais de grandes jambes font faire de plus grands pas, c'est certain... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. que c'est beau...

    très

    tes mots tels
    des graines qui choient sur la pelouse
    jolie de ta vie
    je n'en comprends pas tout
    les sens, mais juste l'essence
    bien sûr

    mais

    des chênes tels ceux que je comtemple de ma terrasse
    qui font des huits centenaires
    deux fois quatre, aussi
    en octave, placés bien plantés
    sur mon terrain

    j'en saisi bien la force tranquille

    et là je sens que tu as complété ton incomplétude
    et que tu clames ta plénitude

    nouvelle, en un instant prise
    découverte, dés couverte
    aux opportunités du hasards

    que tu trouves le bonheur
    que tu reprends le chemin
    que tu te trouves
    et te retrouves

    je m'en réjouis

    des bises farfallina blu

    PL

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as, en poète attentif au subliminal, parfaitement saisi l'essence de mon propos, cher Cavalier.
      Et il est vrai que le chêne a une dimension métaphysique et symbolique importante.
      C'est la force, la réassurance, la sagesse et la vie.
      Je me réjouis que tu puisses en contempler depuis ta terrasse.
      Baci di farfalle blu
      ¸¸.•*¨*• 🦋

      Supprimer
  5. Maintenant tu crois (croire et croitre) en toi. La Petite Fille a grandi, elle a l'âge d'explorer des terres nouvelles, d'entrer dans de nouveaux rêves qui se parent de réalités. Tu as réveillé ton sang italien, ça vibre, ça bouillonne et tu revis.
    Ti bacio Ragazza

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si caro mio, mon sang italien bouillonne autant que mon petit quart irlandais...
      Et quand le rêve se pare de réalité, bien évidemment ça lui donne une brillance extraordinaire...
      Ti bacio forte anche
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Les arbres prennent tout leur temps. Ce sont de précieux amis.
    Bon dimanche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les arbres « sont » le temps.
      Merci pour ton passage chez moi, bonheur du jour.
      Tes mots ne changent pas : ils sont toujours empreints de l'exceptionnel du quotidien.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Que sont mes arbres devenus
    Que j'avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L'amour est morte
    Ce sont arbres que vent me porte
    Et il ventait devant ma porte
    Les emporta

    Avec le temps qu'arbre défeuille
    Quand il ne reste en branche feuille
    Qui n'aille à terre
    Avec pauvreté qui m'atterre
    Qui de partout me fait la guerre
    Au temps d'hiver
    Ne convient pas que vous raconte
    Comment je me suis mis à honte
    En quelle manière

    Que sont mes arbres devenus
    Que j'avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L'amour est morte
    Le mal ne sait pas seul venir
    Tout ce qui m'était à venir
    M'est advenu

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jolie transposition de la chanson de Rutebeuf, nicole.
      Merci, c'est vrai, les arbres sont des amis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. A partir de mon commentaire d'alors, celui de ton embarquement, j'élargis. Savoir qui on est dans l'intime de soi. En extraire l'estime de soi, qui n'a pas plus besoin d'approbation que de comparaison ou d'affirmation. Et vivre sereine, aboutie.
    Bises du ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu imagines le chemin depuis lors ?
      J'en ai presque un petit vertige...et tu n'y es pas tout à fait étrangère, moussaillonne.

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Les jours sans chêne
    Pour moi intermittence
    Dans le monde du silence
    Jusqu'à ton retour sur scène

    Hier en compagnie de frères
    Nous chantions le bonheur d'être .
    Quelques uns restant aux fenêtres
    Faiblissant comme pauvres hères

    Mais la joie de se sentir solidaires
    Des quelques ceux que l'age emporte
    De chanter pour eux en quelque sorte
    Dans un cadre magnifique et en plein air

    Alors, ton chêne aux quatre horizons
    Me parle ce matin de ces moments
    En l'eglise en laquelle nous chantions
    Mon coeur en emoi agréablement


    Bises poetiques





    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu étais très inspiré, cher Petrus, pour ce texte en forme de manifeste pour la joie du chant...
      Ravie que mon chêne t'ait murmuré tes mots à l'oreille.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Comme c'est beau et c'est bien dit… comme je partage cette félicité devant les merveilles petites et grandes de la nature et comme j'aimerait que ces merveilles perdurent. Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce smerveilles perdureront tant que nous porteront sur elle un regard émerveillé: cela implique que nous les protégions par de menus gestes de colibris...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. Tes mots en bois d'être, gambadent, pépient, en belle harmonie, s'égrènent sur le déroulé des notes et des voix que j'entends en pleine-étude.

    Ils ont re-trouvé la force, le roulis calme qui t'éclaire, toi devenue si-reine, pleine d'aise et de raviss'aimant enchante-heure.

    Déchaînée d'enfin, je te sens en feu dans ton hêtre étincelant d'allume-hier, aux quatre racines, aux quatre lointains, à la hauteur de l'astre brûlant.

    J'aime tes écrits doux comme la soie fine, Célestine, simple accent d'éclat, comme le vent du large est au gonflement de ta chevelure , et tu t'achemines à présent vers ton nouveau bonheur aux replis secrets couché dans sa robe des champs à la ligne mauve mordue jusqu'au ciel des Alpilles aux si belles couleurs calcaires.
    Merci.
    BISOU.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, ma chère Den...le bois d'être, que c'est bien dit !
      Et tout ton texte se déroule comme un paysage fondu dans une peinture de Cézanne : les couleurs et les sons s'y répondent poétiquement, et je déguste chaque mot comme une friandise.
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Heureux de ce chêne, comme lui aussi semble heureux de te voir parvenue jusqu'à lui. Il semble dire : Avec moi, tu viens d'atteindre une étape importante dans ton voyage. Et regarde maintenant toutes ces directions qui s'offrent à toi, belle forcément celle que tu choisiras.
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, je l'ai vécu comme un magnifique symbole de ma vie : mon père, qui est parti il y a deux ans tout juste aujourd'hui, m'indique le chemin : la force tranquille du chêne, et la légèreté de ces branches qui s'agitent au vent du soir... Force et légèreté, énergie et joie...Rien qu'un poète ne puisse comprendre et ressentir..
      Bises cher Patrick
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Quel beau texte ! Je suis heureuse de tout ce qui t'arrive de bien, ma belle.
    Merci d'enchanter toujours mes lectures
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Enchanter tes lectures...on m'a déjà fait des compliments moins jolis !
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Des petits émerveillements tout simples dont bien des yeux éclaboussées d'ordinaire sont blasés.
    Et pourtant, tout est là, dans ces bonheurs simples.
    Le sourire d'une ombre, le chant d'un coucher de soleil, l'odeur pénétrante d'un sous-bois à la mousse tendre, le murmure d'une cascade fraîche...
    Une main tendue, un regard offert, un moment de solitude choisi qui n'est jamais l'ennui.
    Le bonheur, ce n'est pas forcément très compliqué, souvent abordable dès que nous mettons de coté nos exigences.
    Bises en contre jour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai trouvé quelque chose de neuf sur mon chemin...et c'est sans doute ce qui fait briller cet éclat de soleil encore plus vivement que d'habitude...
      C'est simple en effet, le bonheur, puisque nous l'avons tous en nous.
      Certains de tes mots me font encore penser à Paul Eluard :
      La nuit n’est jamais complète.
      Il y a toujours puisque je le dis,
      Puisque je l’affirme,
      Au bout du chagrin,
      une fenêtre ouverte,
      une fenêtre éclairée.
      Il y a toujours un rêve qui veille,
      désir à combler,
      faim à satisfaire,
      un cœur généreux,
      une main tendue,
      une main ouverte,
      des yeux attentifs,
      une vie : la vie à se partager.

      Supprimer
  15. Il est sympa cet arbre à quatre troncs ! Merci Célestine...;)
    Il ressemble à la paume de la main, les doigts écartés pour soutenir via le maxillaire inférieur la tête d'un rêveur, ou d'une rêveuse.
    Ces quatre arbres ont beaucoup de charme et il est plus agréable d'y tomber en béatitude que d'y succomber sous le poids des chaînes qui nous retiennent prisonnier de nous même.
    Les arbres ont un pouvoir apaisant, qu'ils aient un, quatre ou six troncs (je ne pouvais passer à côté) ;) Ils peuplent la terre depuis la nuit des temps. Ils naissent, respirent, grandissent, communiquent entre eux, ne se font pas d'ombre malveillante.
    Ils vivent en osmose, en symbiose, en harmonie. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux.
    On peut aussi voir dans cette image la mâture d'un navire. Quatre mâts teint( clin d’œil à Den ) d'émerveillement, de joie, de gratitude et de paix. quatre mâts portant fièrement leurs houppiers envoilés de la communion des sens, quatre mâts symbolisant les quatre éléments qui lui sont indispensables pour croître. Bref, tout ce que tu dis si mieux que moi.
    Pas étonnant que l'on s'y sente aussi bien auprès...

    Tiens, sais-tu que les arbres sont "presque" des êtres humains ! Des chercheurs ont découvert que les arbres ont une sorte de battement de cœur, à raison d'environ un battement toutes les deux heures. Un battement pour acheminer leur sang des racines aux feuilles.
    https://www.anguillesousroche.com/nature/les-scientifiques-decouvrent-que-les-arbres-ont-aussi-un-battement-de-coeur/

    Certains arbres même très vieux, continuent de croître, comme ce pin âgé de mille deux cent trente ans, qui a élu domicile en Italie.
    https://www.anguillesousroche.com/nature/un-arbre-age-de-1230-ans-continue-de-pousser-en-italie/

    Bon, encore une fois, j'ai succombé à l'appel de la forêt, enfin du bois, heu, j'veux dire de l'arbre. Saisir l'instant opportun, c'est un peu ce que fait tarzan en saisissant les lianes sans folies... A choisir, je préfère tarzan à Georges de la jungle...
    https://www.dailymotion.com/video/x9zi7c

    Il faut avoir de bons guides pour Les traversées en solitaire, en haute mer, comme en haute montagne. On y découvre ce que l'on a d'ancré en soi, au tréfonds. Il faut chercher un peu, beaucoup... Je me réjouis de ce que tu y as découvert.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oups ! Bises endimanchées

      Supprimer
    2. Didier, tu es merveilleux de m'avoir appris le coeur battant des arbres...
      A côté de toutes les mauvaises nouvelles trumpiennes ou autres, cette nouvelle-là ensoleille ma soirée...
      Alors merci.
      Et puis il y a tout le reste, tes clins d'oeil à Den, tes jeux de mots citronnés, tes métaphores, tout ce qui fait que je me régale toujours à te lire.
      Tu donnes à l'activité bloguesque (toi, et bien sûr quelques autres fidèles) tout son sens de partage, d'émotion et de vibration. On ne se demande pas pourquoi on écrit. On sait qu'on y trouvera un plaisir décuplé en lisant certains commentaires.
      bises reconnaissantes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. Cela me touche beaucoup, ce que tu me dis-là... Merci. Ton plaisir décuplé n'a d'égal que le mien.
      J'ai autant de mal à trouver des mots ce soir, qu'hier soir...
      D'habitude, j'écris mon commentaire et je te laisse, le cœur léger, le sourire béat, assez fier de moi. Hier soir, donc, juste avant de fermer l'ordi, une dernière vérification et je vois que tu m'as répondu. Tes mots m'ont enluminé d'émotion et de joie, d'autant plus que je me suis senti privilégié...
      Je ne me demande pas pourquoi j'aime écrire chez toi, j'aime, c'est tout. Et là, le sujet m'inspirait. Je ne pouvais pas ne pas écrire. Je me suis régalé de ton texte, de l'écriture de mon commentaire et je me régale de tes réponses.
      bref, je suis toujours et encore sous le charme...
      Bises charmées

      Supprimer
    4. C'est amusant d'être sous le charme quand je suis sous mon chêne... ;-)
      Merci Didier l'émotion est un moteur puissant qui me permet d'écrire en suscitant l'émotion...Oh, pas chez tout le monde, mais chez les gens sensibles comme toi et moi, ça passe bien.
      Et les autres, est-ce si important de ne pas les toucher ?
      Bises émues
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
    5. Que l'on soit sous un charme ou sous un chêne, l'important est de se sentir bien auprès de son arbre... Tu écris pour le plaisir d'écrire. Être lu rajoute du plaisir au plaisir, toucher les lecteurs est une cerise sur un gâteau. Que les lecteurs te touchent en est une autre.

      Supprimer
    6. Finalement, ton arbre est un cerisier donc... :-)
      Belle nuit cher ami
      avec plein de bises célestes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
    7. merci. Un peu "sauvage", mon cerisier... En fait, un merisier. Et donc, Que tes lecteurs te touchent, est une merise sur le gâteau ;)

      Supprimer
  16. Ah ! La déchirure de la présence au monde qui saisit comme un délicieux vertige !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jolie image, Aldor.
      C'est une déchirure délicieuse, en effet
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  17. Coucou frangine. Aborder une nouvelle terre, partir à la découverte, ressentir différemment, rencontrer d'autres gens, respirer un autre air. Tout un magnifique programme t'attend. C'est marrant. Hier j'ai ressenti exactement ce que tu décris: l'émerveillement devant un beau paysage, une belle randonnée et surtout...surtout... une excellente fondue! Des plaisirs simples ma foi. Belle semaine pleine de surprises et de joie ma belle. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah la fondue...j'en connais un qui serait d'accord avec toi, c'est mon ami Petrus.
      Savoyard dans l'âme...mais toi, c'est la Suisse, elle est meilleure tu vas me dire non ?
      Je plaisante. Tu as raison, l'émerveillement est une des façons de ne jamais vieillir...
      Bises célestes ma douce gourmande
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  18. Y a pas beaucoup de chênes dans mon coin d'ailleurs je n'ai pas trouvé la sagesse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais c'est comme ça qu'on t'aime, non ? ;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  19. "auprès de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre..." contempler et absorber, devenir arbre, est-il nécessaire de se gratter l'âme jusqu'au sang ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est l'impression que je te donne ?
      J'en suis bien désolée, car ce n'est pas du tout ça. Certes un travail sur soi n'est pas une partie de plaisir, ce qui a pu te faire penser à une grattage d'âme saignant, j'ai seulement exprimé ce que j'ai ressenti devant cet arbre, mais sans doute suis-je encore trop dans la métaphore. Le temps viendra où je pourrai expliciter tout cela de manière plus claire. Pour l'instant ce n'est pas encore possible.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
    2. non pas du tout, je voulais juste dire que la contemplation/méditation peut amener la paix, sans nécessité de recourir à des techniques ardues comme la psychanalyse par ex. Rien de personnel, je ne connais pas ton parcours
      emma

      Supprimer
    3. Parlons de psychothérapie plutôt que de psychanalyse...
      j'avais deux trois choses à débroussailler avant de pouvoir contempler cet arbre, en toute sérénité, et non avec l'impression de fuir mes réalités...
      C'est chose faite;
      Bisous chère emma, merci pour tes précisions
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  20. Bonjour Célestine, cet arbre est magnifique et tes mots toujours si beaux. Avec cet arbre, tu as l'embarras du choix pour prendre une belle direction mais elle sera belle.
    Je te souhaite tout le meilleur et beaucoup de plaisir de découvertes.
    Bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ma chère Denise, quelle douceur dans tes mots.
      Je me le souhaite aussi, tu vois j'ai pris confiance en moi...
      Bisous sincères, belle rêveuse

      Supprimer
  21. La félicitée, le bonheur , c'est peut être çà d’être adossé à un chêne lige et profiter de l'instant présent en humant l'air du temps ! Bon lundi Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah je reconnais là le musicien: le chêne liège, quelle belle chanson de l'ami Francis...
      Une chanson qui pose de vraies questions..;existentielles et métaphysiques.
      Bisous cher Jerry.
      Merci de ta fidélité
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
    2. Jerry !?! Toi z'ici ? Je te savais zozo, mais à ce point ? Euh... Oui, à ce point t'en fête ! ;)

      Supprimer
    3. Faut être zozo pour venir ici, n'est-ce pas ?
      Point t'en fête ou foin tempête ?
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  22. Bonheur béant...
    Et miroir d'ici peu; le temps de le transcrire (je viens tout juste de refermer mon carnet) ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'ai hâte de te lire...
      Bises curieuses
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  23. Done!
    http://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/09/10/instant-6083687.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Splendide !
      Je suis... enfin bref...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  24. Houla, te voici en pleine méditation. Oui c'est beau un chêne et tous les arbres d'ailleurs, c'est la vie. On a vu en rentrant de congés un saule pleureur sur une aire de repos en bord d'autoroute, totalement mort. On le connaissais ce saule depuis des années, on fait toujours la pause là quand on se rend chez ma mère...et là, alors que c'était d'ailleurs la dernière fois qu'on faisait ce trajet et cette pause à cet endroit, le saule est mort. C'est d'une tristesse...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un arbre qui meurt, c'est toujours un peu un ami que l'on perd...
      tu connais mon amour des arbres et de la nature en général.
      c'est une consolation magnifique
      Bisous cher Mind, je file voir chez toi...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

      Supprimer
  25. Hé quoi ? Tu viens seulement de découvrir les chansons de Charles Trénet ? ;-)

    RépondreSupprimer
  26. Comme j'aime te suivre et voguer avec toi, tu m'encourages à respirer, sentir, humer quelque soit la force du vent….

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma miss, c'est tout gentil
      Bisous émus
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Quel beau texte ! Inspirant.
    Le divin, oui, absolument, totalement !
    Je suis heureuse de lire ce message, cette déclaration sur ce nouveau chemin qui s'écrit mais surtout se vit.
    Un bonheur, vraiment :)
    Je te serre fort <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu ne sais pas l'émotion que j'ai à te lire.
      Moi aussi je te serre fort
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. quel beau texte, c'est curieux sur de nombreux blogs il est question de métamorphose, il y a qqchose dans l'air , j'aime bien le mot "retournement"
    bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est la entrée, la période des bonnes résolutions, des changements, des déménagements, des virages de bord, des remises en question...Des retournements, oui...
      Merci Sylvie pour ton retour tout en douceur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. C'est le même chêne que celui dans le miroir ?
    Je me promène... :)

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.