Toi, le rêveur, le poète, l'enchanteur un peu perché qui me faisait rêver.
Mais qu'est-ce que vous avez tous à casser votre fichue pipe ? La vie, décidément, c'est rien qu'un château de sable...
Allez, écoute. Et champagne !
*
Au pays des aurores australes, au bord d’un lac, poussait un
grand château tout droit. Ses tourelles et ses donjons avaient la couleur fauve
du sable des contrées lointaines.
Une magicienne menait
au vent son équipage de chevaux palominos dans un poudroiement de poussière d'ocre, portée par le tourbillon salé de l’air marin, et caressant de ses doigts
son violoncelle. En un geste suave, comme le lui avait appris la vieille
Belindra. La sorcière aux cheveux bleus.
Elle arriva au pied
du château, où trois blondinets dormaient sur le pont-levis, bercés par les
paroles d’un homme au visage d’ange. C’était un conteur de fables, un de ces
enchanteurs qui font rêver les enfants d’envols superbes, de météorites et
de lumière d’or à travers les nuages.
Les sons du
violoncelle envoûtèrent l’enchanteur. D’un seul coup d’archet magique, qui
frappe d’un amour gigantesque le cœur de ceux qui le croisent, il fut subjugué
par l’ardente beauté sauvage de la magicienne, un don que ses marraines fées
avaient versée en élixir dans son berceau de nacre et de pin.
Elle le prit par le
bout du cœur.
Ils firent de ce
jour-là un rêve velouté, une cathédrale d’amour, sous les constellations
étonnées. Et allongés au bord du monde, nus sous la lune, l’âme envoûtée, ils
unirent leurs souffles et leurs teints d’albâtre. Deux petites coupes de
champagne en cristal éclairaient la nuit de leurs bulles dorées.
Mais au matin, la
magicienne disparut, évanouie dans la brume ensoleillée.
L’enchanteur avait
encore sur sa langue le goût divin de l’éphémère.
*
Aux Impromptus, il fallait rendre hommage au grand Jacques, à travers une de ses chansons.
J'ai choisi le merveilleux « Château de Sable » avec cette partition de violoncelle qui me déchire.
Coucou dame sensible. Le grand Jacques doit être très touché par tes mots si doux, si magiques, lui qui dort maintenant dans son château d'étoiles éternel. Il est venu un temps sur terre, pour nous enchanter, et puis il repart, c'était éphémère, mais c'était beau. Bises alpines émues. P.S. Ah! ce magnifique violoncelle!
J'ai aimé ce texte, et en transformer la lettre tout en en gardant l'esprit. C'est un exercice que je faisais faire à mes élèves et ils aimaient beaucoup ça. Merci Dédé pour ton passage fidèle. Gros bisous d'une frangine céleste ¸¸.•*¨*• ☆
Tiens, chopé pour toi, parce qu'elle y dit tout ce que j'aurais voulu dire, en bien mieux, parce que c'est léger, et profond à la fois: "Jacques Higelin à l'Olympia dans les années 90. Dans mes souvenirs, plus âgé que sur cette vidéo que je montre. Il chante « Tombé du ciel », comme ici. La chanson parle de la pesanteur mais tout le reste, l'air, l'orchestration, l'allure frêle d'Higelin, son agilité ahurissante, ça parle d'apesanteur. Il a inventé une danse pour aller avec cette chanson. Il danse les bras écartés, fait des cabrioles comme dans ces danses folkloriques où les gens se mettent en rond. Sauf qu'il est tout seul à tourner sur lui-même, en chantant. En titubant. On penserait sans cesse qu'il va tomber, car il va jusqu'au point de déséquilibre, il se met en danger pour nous prouver que ce serait pas si grave de tomber, ce serait même peut-être l'amour, il se met en danger pour prouver que le danger, on n'en meurt pas. Et sans doute qu'il y connait quelque chose. Il est tombé souvent, la chanson le dit « Comment peut-on tomber plus mal ?! ». Il joue l'imbécile amoureux et nous dit qu'il faut être fier de cette imbécillité. Il nous donne envie d'oser sa danse pourtant impossible à reproduire. Il parle de terre promise. Ça vaut le coup d'être idéaliste, c'est ça qu'on se dit tous. « Tombé à terre pour la fille qu'on aime. Se relever indemne et retomber amoureux ». Et l'amour encore et encore. Ça aussi ce sont ses mots. Je n'ai pas oublié tes leçons, Jacques Higelin". Sophie Fontanel
Il y a eu de beaux hommages ici ou là. La passion donne toujours une belle plume. Camille en donne un bel exemple : «Mon grand Jacques. Jacquot le fou, le dingue, le poète, le pénible, le baladin, l’infatigable, le merdeux, le rêveur. Imparfait, caractériel, insaisissable, touchant. Chiant pour beaucoup de gens. C’est chiant les gens qui décollent trop souvent, ça donne des crampes à la nuque de ceux qui les suivent des yeux sans pouvoir décoller avec eux. Moi il me faisait rire. Et chanter et pleurer et danser. De bonheur. Souvent. Les nombreuses, très nombreuses fois que je l’ai vu en concert. Les grands moments, mon cœur battant, mon petit cœur balbutiant de toute jeune fille, l’amour que j’avais pour ce pantin échevelé et perché. Putain. Qu’est-ce que j’ai pu l’aimer…» Bisous
Hé oui, ils filent les uns après les autres (et elles font pareils, les lâcheuses, pas mieux que les bonhommes sur ce coup là !), nous laissent nous débrouiller sans eux, avec juste un petit bagage de mots, de notes et de rêve pour nos lester l'âme. Et le pire, c'est que ça marche ! d'avoir admiré leur feu d'artifice, combien d'entre nous ont eut envie de risquer une petite étincelle, qui n'auraient jamais osé sans eux ? à nous de jouer...
A nous de jouer, oui, suivre les traces de ces feux géants pour allumer nos lumignons... Je me dis souvent, moi qui suis si sensible à la belle écriture, que chaque écrivain qui s'en va c'est une étoile qui s'éteint... ¸¸.•*¨*• ☆
oui, les étoiles s'éteignent mais on perçoit leur lumière encore longtemps longtemps après ; donc pas d'inquiétude pour nos lumignons, on arrivera toujours à les allumer (combien de temps illumignoneront-ils, ça, nous l'ignorons :)
Et bien voilà, je pleure sur cette musique comme le violoncelle sanglote sur les mots d'Amour du poète qui me bouleversent si profondément, "son château de sable"... tes mots Célestine... et j'ai repris mon sourire sur "la joie de vivre".... et son duo avec Isabelle Adjani.... "je ne peux plus dire je t'aime..." et Izia, "Paris-New-York ", "tombé du ciel" avec Jeanne Cherhal.....etc, etc.. Merci à toi. Quelle émotion !
Oui c'est tout un art de faire pleurer sans tomber dans le mélo. On est loin des Roses Blanches et de leur sirop mièvre. Ici c'est plutôt l'univers de Prévert et de paul Grimaud, une ambiance fantastique et féerique, mêlée de philosophie très humaine sur le sens de la vie. « je ne peux plus dire je t'aime » n'est pas très gai, mais qu'est-ce qu'elle est belle aussi ! Je t'embrasse en bouquet matinal, Chère Den. Prends soin de toi ¸¸.•*¨*• ☆
@Heure-Bleue et Le Goût Je ne sais pas si vous vous concertez pour poser le même commentaire pile à la même heure... mais ce qui est certain, c'est que dans la négative, votre osmose parfaite force le respect. Quel beau couple, ai-je envie de m'écrier ! ;-) Bises sincèrement admiratives. ¸¸.•*¨*• ☆
Il fallait bien une magicienne aux yeux bleu pour illustrer avec autant de grâce cette belle chanson du regrette chanteur que j'aimais bien aussi.... Une magicienne , une Fee, une Étoile .. Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère .... Mais je continuerai à dire je t'aime aux enchanteurs Céleste et Jacques
« Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère » Comme c'est joliment dit, Petrus. J'essaie de rester une magicienne, parce que je ne conçois la vie que comme cela. Ras le bol du principe de réalité qui écrase les êtres et et les réduit. De toutes façons pour ce que ça change de regarder la réalité en face...on en prend plein la tête et on n'est pas plus heureux. Alors je continuerai à puiser ma poésie à la source des choses. ¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup ce chanteur et ses textes poétiques, parfois à la Prévert... Comme quoi les princesses, les châteaux et l'amour traversent les temps et qu'il y a toujours des poètes et des chanteurs pour nous faire rêver...Tu fais parti de ceux là, tu sais tremper ta plume dans l'encre des rêves.... Merci pour ce joli texte... Bisous et douce journée! Hier ta réponse à mon commentaire était destinée à une autre personne... mystère!
J'ai rectifié mon erreur d'avant-hier, chère Maryline. Un oubli plutôt... « Tremper ma plume dans l'encre des rêves » c(est joliment dit. Je trouve mes lecteurs exceptionnels ! Je t'embrasse tu es toi aussi une enchanteresse, une conteuse de fables. ¸¸.•*¨*• ☆
Le chanteur jeune et déjanté aurait plutôt ma préférence. En particulier l'album « Champagne ». Mais c'est sans doute lié à mes amours débordantes, quoique déjà maritales, où l'on s'autorisait les désirs extrêmes... lorsque « la folie nous accompagne et ne nous a jamais trahi » https://www.youtube.com/watch?v=XBywrx58NGI
Cela dit ton texte émet de belles harmoniques avec la chanson que tu as choisie.
Oui Champagne reste un monument, sans doute son chef d'oeuvre. C'est quand même étonnant que dans cette petite chanson de fin de vie, une sorte de bercement languide pour les vieux enfants que nous sommes devenus, il débouche la même bouteille de champagne en fin de texte. j'ai trouvé ce clin d'oeil en forme de fil rouge vraiment intéressant. Comme s'il se réunifiait, en reliant ses lignes apaisées à sa folie déjantée de jeunesse par la présence de ce liquide à la pétillance éphémère et éternelle à la fois. ¸¸.•*¨*• ☆
Superbe ! Je ne connaissais pas du tout cette chanson. J'adore l'histoire que tu en as tiré, en "brodant à petits points" comme tu dis, c'est magnifique bises Angela
Envoûtante est le mot. J'ai été saisie par la concomitance entre la musique et les paroles. Et les mots ont coulé tous seuls de ma plume ... Bises ma belle ¸¸.•*¨*• ☆
Tout est dit dans ces quelques vers... Moi qui ai vécu des moments de sépulture très difficiles la semaine dernière, je trouve que la vie a d'autant plus de goût qu'elle est suspendue à ce fil d'araignée éphémère... Bisous chère Marie ¸¸.•*¨*• ☆
Voilà une semaine, accoudés au comptoir de l'Olympia d'Arcachon où on ne buvait rien, mon copain Jean-Louis celui avec lequel nous allons au spectacle depuis pas mal de temps applaudir des vieux comme des jeunes, des célèbres comme des presque pas célèbres, du théâtre de boulevard comme du bleus bien crade. Jean-Louis donc, me donne un coup de coude "eh çui-là alors..." Çui-là c'était jacques Higlin, un portrait en noir et blanc, un très grand et magnifique portrait de l'époque du début des années 90, il y a un siècle il y a une éternité. Un portrait magnifique. Le lendemain midi Jean-Louis m'appelle une seule phrase "t'as vu... Higelin... ? ..." c'est comme ça que j'ai appris la mort de l'Artiste et ça me fait chier.
Oui, ça fait toujours bougrement chier de voir partir un ami. Et il était de ceux-là. L'éternel pote, celui qui enjolive les soirées par sa fantaisie et sa gouaille, un peu lunaire, un peu fou... De ceux qui finissent par faire partie des meubles tellement ils nous sont familiers, au point que l'on en oublie que le temps passe aussi pour eux... L'Olympia d'Arcachon...ça fait rêver...c'est beau comme un poisson d'avril. ;-) Une bise ¸¸.•*¨*• ☆
Ben tiens, t'imagines un peu la java qu'ils doivent faire du côté des nuages, tout autant qu'ils sont maintenant. Ce sont ceux qui sont encore restés ici qui doivent commencer à se sentir seuls...
@Joe Je suis contente de te donner envie de le réécouter. C'est souvent quand quelqu'un part que l'on s'aperçoit qu'on le connaissait mal. Sur la boîte à chanson, les partoches défilent...c'est dingue. Aimons nous vivants, c'est mieux non ? ¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy Tu me rappelles cette belle chanson de Renaud, mon bistrot préféré. C'est là que je veux aller quand je serai KO...
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux M’accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu C’est un bistrot tranquille où il m’arrive de boire En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime Près de quelques artistes amoureux de la rime Je vide deux trois verres en parlant de peinture D’amour, de chansonnettes et de littérature Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince Tirant sur sa bouffarde, l’ami Georges Brassens Il y a Brel aussi et Léo l’anarchiste Je revis, avec eux une célèbre affiche Trenet vient nous chanter une Folle Complainte Cependant que Verlaine et Rimbaud, à l’absinthe Se ruinent doucement en évoquant Villon Qui rôde près du bar et des mauvais garçons L’ami René Fallet me parle de ses touches Qui me font frissonner quand il pêche à la mouche Et du vin et des femmes et surtout des copains Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant Écoutant les histoires d’un Coluche hilarant Je m’assois avec eux pour quelques libations Entouré de Desproges et Reiser et Tonton Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard Souvenirs de prison avec le vieux Boudard Audiard et puis Pagnol s’allument au Pernod Je lève mon verre à Robert Doisneau Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise Et nous chante l’amour qu’il appelle la baise Dewaere est là aussi dans un coin, et il trinque Avec Bernard Dimey, avec Bobby Lapointe Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot Nous parlons de suicide Maurice Ronet arrive La mort est quelquefois tout un art de vivre Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux Je l’avoue, désolé, manque de femmes un peu Mais les amis, les potes qui le hantent toujours Savent aussi bien qu’elles ce que c’est que l’amour Ils sont bien plus vivants dans ma mémoire au moins Que la majorité de mes contemporains Si demain la faucheuse vient me prendre la main Pourvu qu’elle me conduise au bistrot des copains
C'est dommage que Renaud fait le voyage en plusieurs fois, il a déjà envoyé ses neurones en reconnaissance... Mourir du bulbe avant que ce soit du Foie, c'est dramatique. Pathétique, mais presque aurait dit Coluche. Il est terrible le bruit du verre de pastis qui s'écrase, vide, sur le zinc... Ce qui n'enlève rien à la qualité du bonhomme, avant: Avant le poison à Pasqua...
Si le Bistrot des copains n'a pas beaucoup de femmes, c'est qu'elles ont la vie mieux chevillée au corps... Brassens 60 piges. Brel, Dimey, Debronckardt 49 ans. Fallet, Audiard n'ont pas tutoyés longtemps la soixantaine. Couche, Reiser, Desproges, Bobby Lapointe se sont écrasés dans la quarantaine. Boris leur avait faussé compagnie avant d'y entrer... Trenet a su se faire oublier de la Camarde, mais elle avait accroché Léo l'anar le 14 juillet de ses 74 ans,
S'ils avaient attendu les femmes, ils seraient ressuscités de soif. Jeanne s'était bien faite prié, Fontaine tient encore le cap, Juliette Gréco aligne 91 carats, Colette Renard en a collectionné 86 et Colette 81, sans même parler de Benoïte qui s'était aussi beaucoup faite prier et Poupette...
Donc si le bistrot des copains manque de femmes, c'est qu'elles ont plus de savoir vivre que ces messieurs...
Quelle revue ! Tu as passé du temps pour trouver toutes ces dates de décès, ou tu savais tout par coeur ? J'aime beaucoup ta dernière phrase, elle est délicieuse. baci anche ¸¸.•*¨*• ☆
Sur un blog ami, j'ai écrit ( à propos de Charlebois) C'est un chanteur exceptionnel, avec des textes d'une beauté à couper le souffle. Mais malheureusement, comme tous les grands poètes, écrivains, artistes, on ne connaît toujours que trois ou quatre succès, qu'on nous ressort toujours les mêmes... Mais peut-on réduire Brassens au Gorille, Gainsbourg à la javanaise et Higelin à Champagne ?
Un texte exceptionnel d'Higelin ? Celui-là :
Il n'y a pas de nom sur cette croix rouillée Plantée dans le fourreau du ventre de la terre, Au fond d'un cimetière abandonné
Qui est né, qui est mort, qui dort sous cette croix ? Quel sort l'a condamné sans regret ni remords Au secret de l'anonymat ?
Depuis combien d'années personne n'est venu Rendre un dernier salut, fleurir d'une pensée Celui ou celle qui n'est plus ?
Dans le désert de la solitude d'où jamais personne ne revient Réclamer à l'ingratitude la maigre part du respect qu'on lui doit, Rien qu'une prière pour le repos de son âme.
La vie, l'amour, la mort sont filles du néant Que le vent de l'histoire balaie d'un courant d'air Dans les couloirs de l'infini
Dans le désert de la solitude d'où jamais nul ne revient Témoigner de l'ingratitude qui l'a abandonné au seuil du tombeau Sans une prière pour le repos de son âme.
J’aurais aimé, Ma chérie bien-aimée, Te faire construire Un Taj Mahal J’aurais aimé, Ma chérie bien-aimée, T’offrir des jardins Agdal Ou un Buckingham Palace Ou encore une tente dans les étoiles Ou un château à Dallas Mais, tu sais, Ma chérie bien-aimée, Je n’ai ni or ni argent Je n’ai que ce Français Qui vole mes pensées A l’oubli Et en fait des vers Bien jolis Oui, chérie, Je n’ai ni or ni argent Je n’ai que des mots, Des mots qu’aucun argent Ne peut acheter! Des mots que seule toi Peux entendre de moi, Des mots qui feront de toi Une reine gâtée. Toute la France entrerait en danse -Et même en transe!- Si jamais je disais ces mots A toi, à haute voix! Des mots qui valent de l’or Et même plus! Des mots que je te dirai encore et encore Ne fût-ce Que pour ces années éphémères! Des mots tout ronds Qui te rappelleront L’Odyssée de l’Amour Depuis toujours Je te parlerai de ces rois Qui ont subitement tout quitté Dans leurs châteaux Pour aller vivre dans les prairies Avec leurs amours chéris. Je te parlerai d’Alexandre et Roxane Je te parlerai d’Abla et Antar, De ces paysans et paysannes Dont l’amour était art, Et que les jeunes du désert Chantent à la flûte sur la route Des caravanes! Je te parlerai de tes bijoux Je te parlerai de tes cheveux Je te parlerai de ton parfum préféré Je te parlerai de ton peigne Et de ton chapelet Je te parlerai de tout Ce qui te plaît Je te parlerai de ton sac à main Et de ton prie-Dieu. Je te parlerai des lueurs de bonheur Dans tes yeux Je te parlerai de ton sourire Je te parlerai de ton soupir Je te parlerai de ton enfance Que je ne connais pas Je te parlerai de tes rêves Que tu n’oublies pas. Je te parlerai de tes larmes Que je ne vois pas Je te parlerai de tes mains Qui ne me touchent pas Je te parlerai du bébé Dont tu rêves encore et encore. Je ferai parler de toi Tous les chanteurs Et tous les rois Je rendrai toutes les femmes Jalouses de toi! Je te dirai des mots encore et encore Avant de te dire: Maintenant, chérie, Dors, je t’aime!
Joli poème, marocain. Bienvenue sur mon totem. J'ai vu que ce texte d'amour fou s'était promené dans la galaxie pour se poser sur différents blogs... Comme un bel hommage itinérant, en somme... ;-) ¸¸.•*¨*• ☆
Argh mon message a été effacé ! Je disais que je ne connais que "Tombé du ciel" et que je ne suis jamais allée plus loin dans la découverte de l'artiste. Et depuis le décès, je l'ai entendu ou vu dans des interviews. Je trouve le personnage attachant et plus encore le père, fou d'amour et d'admiration pour ses enfants. Aussi, j'ai été profondément touchée.. C'est un bel hommage ici :)
Oui comme je le disais plus haut, c'est souvent à la mort de quelqu'un que les gens découvrent qui il était... On ne peut pas connaître tout le monde à fond. Mais j'ai toujours essayé de me faire ma propre idée sur un chanteur, et d'aller plus loin que les trois ou quatre « tubes » incessamment diffusés par les médias. J'ai ainsi découvert des pépites chez Vassiliu, par exemple, qui a écrit bien autre chose que « qui c'est celui-là ? »
Cadeau :
Ne soyez pas si cruels avec les anges N'attendez pas qu'ils appellent Ça les dérange Une main sur les épaules Vous sentez bien qu'ils vous frôlent Mais vous n'osez c'est étrange Parler aux anges Une main sur les épaules Vous sentez bien qu'ils vous frôlent Mais vous n'osez c'est étrange Parler aux anges
Et toi tu sembles bien lasse De mes discours Mais si une autre main t'enlace Mon amour Je la roulerai dans la fange Et j'attendrai que mon ange
S'il se trouve sur mon parcours Accours Je la roulerai dans la fange Et j'attendrai que mon ange S'il se trouve sur mon parcours Accours
J'ai du jouer mon âme au diable Pour toujours Parfois mon autre m'accable Et je savoure De le jeter de ma table Mais aussitôt il revient Et il pose alors sa main Aimable De le jeter de ma table Mais aussitôt il revient Et il pose alors sa main Aimable
Mais quoi faire ou ne pas faire Pour vivre libre Je n'ai pas voulu prier Pour qu'on me délivre Mais quand on nous a tout pris Liberté n'a pas de prix Z'ont bon dos les rimes en ange Mais je me venge Mais quand on nous a tout pris Liberté n'a pas de prix Z'ont bon dos les rimes en ange On s’en arrange
Bonsoir Célestine, merci pour ton tendre billet afin de rendre hommage à Jacques Higelin, ce chanteur compositeur aux mots que j'aime et surtout pour le père qu'il était avec ses trois enfants. Merci pour cette superbe chanson avec la partition du violoncelle qui me donne des frissons. Je t'embrasse ♥
Je crois qu'il rend hommage indirectement à ses enfants dans ce poème. Trois enfants aux cheveux d'or... C'était un grand monsieur, Denise, et je suis triste de son départ. Mais longtemps longtemps longtemps après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues... Bisous émus♥
Très belle photo, bien choisie. C'est tout le poète, discret , plein d'élégance. Très beau titre sur une musique qui "déchire le cœur", extrait d'un album magique. Son dernier. Quel beau voyage il nous a offert avec ses mots... Bises et larmes mêlées.
J'aime cette photo c'est vrai. Un visage qui s'est féminisé en vieillissant. Son dernier album, c'est vrai, est magique. merci cher Etienne pour ton commentaire pudique.
Pour toi j'ai choisi : Duo d'anges heureux, un texte sur la difficulté d'aimer
Je t'allume Tu m'éteins Je te fume Tu m'étreins Tu me plais Je te plains Tu me plains Je te plume Tu me cherches Je te trouve Tu craques, tu te consumes Je te consomme Je te baise Tu me niques Tu me plaque J'assume
On prend nos distances Un mur de silence Nous renvoie dos à dos
Chacun dans son égo
Je t’agace je te lasse Je te fâche je te gâche Tu me quittes je te quitte On se quitte on est quittes Bye !
Je te saoule Tu me broies Je te bride Tu me braques Je te brasse Tu te coules dans le moule de mes bras Je te griffe tu te froisses Je t'enlace tu me gifles Je te frappe je te bats Je t’écœure, tu pleures
Avant ce plaqué, avant ce coulé J'aimais mieux avant Que l'avant se change en après
Pourquoi les amants Après s'être tant aimés avant Oublient juste après Tout le bien qu'ils se sont faits
Avant que l'amour nous quitte à jamais Effaçant d'un trait regrets et remords Avant qu'épuisés nos corps ne se séparent Lassés des bagarres nus aveugles et sourds Devant ton regards embué de larmes Et tes lèvres closes, je dépose les armes
Célébrons la trêve, la fin des combats L'amour et le rêve, le chemin, la voie Par où tu reviens vers moi Vers toi A toi A moi A toi et moi
Non en effet, plus aucune excuse... :-) Merci pour le lien Je vais trouver un moment pour réparer cette affreuse lacune, tel un trou dans un filet de pêche... ¸¸.•*¨*• ☆
Je connaissais / connais mal l'œuvre d'Higelin (père - parce que je connais un peu mieux les chansons d'Arthur et Izia). Mais quel bon choix, que ce "château de sable" (qui m'était jusqu'ici inconnu). Et je comprends que la partition de violoncelle te...déchire. Un bien bel hommage, et bien belle idée qu'ils ont eue aux impromptus. C'est toute une génération de chanteurs/chanteuses français qui est en train de s'éteindre. Enfin, façon de parler, car les empreintes qu'ils ont laissées nous rappelleront à jamais qu'ils auront compté. Bises à toi. Fabrice
Je te renvoie à la chanson de Renaud que j'ai publiée dans un commentaire un peu plus haut. Les frangines y sont un peu absentes...mais c'est une belle bande de copains qui ont passé l'arme à gauche. Heureusement, la poésie, elle, reste bien vivante... Bises cher Fabrice ¸¸.•*¨*• ☆
J'irai le lire avec bonheur, Miss. j'ai lu depuis quelques jours de très belles choses sur ce grand monsieur. Comme disait Brassens, « les morts sont tous de braves types »... ;-) Bisous célestes ¸¸.•*¨*• ☆
Je connais mal Higelin, disons ce qu'il est devenu après les années 70 (mon frère avait amené un disque de lui -et de Brigitte Fontaine je crois, à la maison), et j'ai toujours beaucoup de mal à commenter les décès de vedettes de la chanson... Ou du cinéma. Je l'avais effectivement bien aimé (mais peut-être davantage Marthe Keller, mais ça fait longtemps) dans "Elle court elle court la banlieue" - je sais juste que Nicole de Buron avait parfois eu maille à partir avec lui. Elle racontait quelques anecdotes dans un livre de souvenirs sur le cinéma. Mais c'était évidemment surtout un chanteur, et un très bon - grand chanteur et tu lui rends très bien justice...
Je ne sais pas parler des chanteurs que je n'aime pas, ça c'est certain... Mais c'est important de marquer la disparition de quelqu'un qu'on aimait. Quand je pense que je n'ai pas vu ce film, ça manque à ma culture... Bisous ma Pivoine ¸¸.•*¨*• ☆
J'ai trouvé pour vous ce beau texte peu connu de ce chanteur auquel vous rendez hommage de si jolie façon. Oui c'était un poète, et j'apprécie tellement les poètes, tout comme vous chère délicieuse. Je ne sais pas mettre les textes en italique, mais la citation commence là :
Tu es la beauté qui s'ignore Oubliée dans la nuit des temps Au fond de son île au trésor Et qui attend le conquérant Qui te délivrera du sort Où t'ont jetés les impuissants.
Tu es la beauté qu'on agresse Quand elle se montre au grand jour En abandonnant ses richesses aux déshérités de l'amour Sans jamais attendre en retour le semblant d'une caresse.
Tu es la beauté insoumise Rebelle comme un cri d'enfant Qui brandit sa rage de vivre Face à la masse des morts vivants Sous la violence de leurs bêtises.
Tu es la beauté flamboyante Qui rougit le ciel au matin comme le sang Sur la chemise du bourreau ou de l'assassin.
Tu es la beauté que j'adore Car elle m'a appris à aimer Et à comprendre la laideur Qui est le miroir où je peux contempler Ma vérité.
C'est vrai, c'était un grand artiste. J'aimais bien son anti conformisme, sa générosité sans retenue. Il n'était pas dans le moule du showbiz. Adieu l'artiste !
On a vingt ans et le soleil C'est pour nous faire la joue vermeille Un hors- d'oeuvre en pétales de roses La neige c'est pour faire joujou Entre deux whisky c'est pour nous On n'est pas des chiens!
On ne traverse pas entre les clous Comme les mémères et leur toutou On est très anticonformiste On aime le risque, on aime le twist On ne fera rien comme maman Jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans On n'est pas des moutons!
Bonjour, merci pour ce merveilleux partage qui représente bien Jacques Higelin, un artite que j'aime bien, son départ me touche plus que celui du tolier que j'aimais bien aussi, mais ce n'est pas le même univers, celui de Jacques est plus proche de mon ressenti poétique, de la vie. Bonne fin de semaine @mitié
J'ai lu beaucoup d'hommages à Higelin. Et beaucoup sont très très bien. Comme le tien, mais le tien me semble comme une évidence car ton écriture a comme ses chansons ce mélange de fantaisie et de gravité. J'aime beaucoup Higelin et surtout pour son euphorie comme dans Tombé du ciel ou Sur la grande roue par exemple. Je pense qu'il est le seul dans la chanson à avoir fait ça. Bises Celestine.
C'est vrai je n'ai pas pris une chanson très représentative de son euphorie, mais j'avais envie de douceur... J'aime beaucoup ce que tu dis de mon écriture Patrick. Merci du coeur ¸¸.•*¨*• ☆
Une chanson qui m'émeut chaque fois que je l'entends. Un grand merci aussi pour ce récit si touchant. Cela coule en flots d'or aux pieds de ce château où s'est endormi ce si merveilleux enchanteur. Merci pour cet hommage si émouvant. Nell
Ce soir, comme les autres soirs, depuis sa disparition, je suis sans mots ! Je ne connaissais pas assez ses chansons, son univers. Je tente de combler mes lacunes. Je présumais que tu écrirais un billet et je me demandais ce que je pourrais écrire si j'étais, si je savais... Ben rien, je ne sais pas faire. Tu as le talent de faire vibrer la corde sensible en trouvant le bon accord entre la magie, la féerie, la poésie et l'émotion. Ou alors, c'est la délicate combinaison de cette chanson, mêlée à tes mots, soulignée par le son de cet instrument que l'on étreint si intimement, comme pour mieux exprimer son sentiment. Jacques Higelin, une sorte de "fou chantant", plein d'énergie, comme un extra céleste, lui aussi tombé du ciel...
Ce que j'aime, c'est quand tu dis que tu es « sans mots » En général, tu écris à la suite des phrases bien jolies. Ce que je sais, c'est qu'Higelin était un grand artiste, un peu fou, en effet, mais avec un immense talent d'écriture. Extra céleste, c'est juste magnifique comme jeu de mots.
Pour toi, j'ai choisi ce texte : Sur le parvis de Notre-Dame de Paris Une unijambiste Jette ses béquilles Et disparait en un éclair
Cathédrale St John divine de New-York Une colombe rose De confusion se pose Sur un funambule en exil
Izia Le vois-tu L'homme oiseau Te saluer d'en haut
Au cent vingtième étage d'un building de Manhattan Le saxo de John Handelsman S'envole de la cage Dorée d'un ascenceur en panne
Izia Le vois-tu L'homme oiseau Te saluer d'en haut
A toi qui porte sur tes épaules nues La grâce en équilibre Sur la corde sensible Du grand chapiteau de la rue
En fait, je connais très peu Jacques Higelin. Et pourtant, tous ces jours, où j'ai pris le temps d'écouter ses chansons, y compris celle que tu as déposée sur ce billet, je les trouve très belles. Malgré son départ, il n'est peut-être pas trop tard pour que j'apprenne à le découvrir... Bisous, Célestine.
Je crois qu'il n'est jamais trop tard pour faire des découvertes.... Et découvrir ce grand poète te donnera beaucoup de plaisir je crois. Bisous ma belle ¸¸.•*¨*• ☆
Merci beaucoup pour ton enthousiasme, Luciole 83 ! Et bienvenue sur mon totem. Missfujii est merveilleuse de m'avoir envoyé tant de lecteurs... Bisous émus aussi ¸¸.•*¨*• ☆
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille. Merci par avance pour tout ce que vous écrirez. Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
Coucou dame sensible. Le grand Jacques doit être très touché par tes mots si doux, si magiques, lui qui dort maintenant dans son château d'étoiles éternel. Il est venu un temps sur terre, pour nous enchanter, et puis il repart, c'était éphémère, mais c'était beau.
RépondreSupprimerBises alpines émues.
P.S. Ah! ce magnifique violoncelle!
J'ai aimé ce texte, et en transformer la lettre tout en en gardant l'esprit.
SupprimerC'est un exercice que je faisais faire à mes élèves et ils aimaient beaucoup ça.
Merci Dédé pour ton passage fidèle.
Gros bisous d'une frangine céleste
¸¸.•*¨*• ☆
Tiens, chopé pour toi, parce qu'elle y dit tout ce que j'aurais voulu dire, en bien mieux, parce que c'est léger, et profond à la fois: "Jacques Higelin à l'Olympia dans les années 90. Dans mes souvenirs, plus âgé que sur cette vidéo que je montre. Il chante « Tombé du ciel », comme ici. La chanson parle de la pesanteur mais tout le reste, l'air, l'orchestration, l'allure frêle d'Higelin, son agilité ahurissante, ça parle d'apesanteur. Il a inventé une danse pour aller avec cette chanson. Il danse les bras écartés, fait des cabrioles comme dans ces danses folkloriques où les gens se mettent en rond. Sauf qu'il est tout seul à tourner sur lui-même, en chantant. En titubant. On penserait sans cesse qu'il va tomber, car il va jusqu'au point de déséquilibre, il se met en danger pour nous prouver que ce serait pas si grave de tomber, ce serait même peut-être l'amour, il se met en danger pour prouver que le danger, on n'en meurt pas. Et sans doute qu'il y connait quelque chose. Il est tombé souvent, la chanson le dit « Comment peut-on tomber plus mal ?! ». Il joue l'imbécile amoureux et nous dit qu'il faut être fier de cette imbécillité. Il nous donne envie d'oser sa danse pourtant impossible à reproduire. Il parle de terre promise. Ça vaut le coup d'être idéaliste, c'est ça qu'on se dit tous. « Tombé à terre pour la fille qu'on aime. Se relever indemne et retomber amoureux ». Et l'amour encore et encore. Ça aussi ce sont ses mots. Je n'ai pas oublié tes leçons, Jacques Higelin". Sophie Fontanel
RépondreSupprimerIl y a eu de beaux hommages ici ou là.
SupprimerLa passion donne toujours une belle plume.
Camille en donne un bel exemple :
«Mon grand Jacques. Jacquot le fou, le dingue, le poète, le pénible, le baladin, l’infatigable, le merdeux, le rêveur. Imparfait, caractériel, insaisissable, touchant. Chiant pour beaucoup de gens. C’est chiant les gens qui décollent trop souvent, ça donne des crampes à la nuque de ceux qui les suivent des yeux sans pouvoir décoller avec eux. Moi il me faisait rire. Et chanter et pleurer et danser. De bonheur. Souvent. Les nombreuses, très nombreuses fois que je l’ai vu en concert. Les grands moments, mon cœur battant, mon petit cœur balbutiant de toute jeune fille, l’amour que j’avais pour ce pantin échevelé et perché. Putain.
Qu’est-ce que j’ai pu l’aimer…»
Bisous
Hé oui, ils filent les uns après les autres (et elles font pareils, les lâcheuses, pas mieux que les bonhommes sur ce coup là !), nous laissent nous débrouiller sans eux, avec juste un petit bagage de mots, de notes et de rêve pour nos lester l'âme. Et le pire, c'est que ça marche !
RépondreSupprimerd'avoir admiré leur feu d'artifice, combien d'entre nous ont eut envie de risquer une petite étincelle, qui n'auraient jamais osé sans eux ?
à nous de jouer...
A nous de jouer, oui, suivre les traces de ces feux géants pour allumer nos lumignons...
SupprimerJe me dis souvent, moi qui suis si sensible à la belle écriture, que chaque écrivain qui s'en va c'est une étoile qui s'éteint...
¸¸.•*¨*• ☆
oui, les étoiles s'éteignent mais on perçoit leur lumière encore longtemps longtemps après ;
Supprimerdonc pas d'inquiétude pour nos lumignons, on arrivera toujours à les allumer (combien de temps illumignoneront-ils, ça, nous l'ignorons :)
C'est mignon « illumignonner »
SupprimerTu es mûr pour le défi « inventer des mots » de la Licorne...
¸¸.•*¨*• ☆
Et bien voilà, je pleure sur cette musique comme le violoncelle sanglote sur les mots d'Amour du poète qui me bouleversent si profondément, "son château de sable"... tes mots Célestine... et j'ai repris mon sourire sur "la joie de vivre".... et son duo avec Isabelle Adjani.... "je ne peux plus dire je t'aime..." et Izia, "Paris-New-York ", "tombé du ciel" avec Jeanne Cherhal.....etc, etc..
RépondreSupprimerMerci à toi.
Quelle émotion !
Je t'embrasse.
Den
Oui c'est tout un art de faire pleurer sans tomber dans le mélo.
SupprimerOn est loin des Roses Blanches et de leur sirop mièvre.
Ici c'est plutôt l'univers de Prévert et de paul Grimaud, une ambiance fantastique et féerique, mêlée de philosophie très humaine sur le sens de la vie.
« je ne peux plus dire je t'aime » n'est pas très gai, mais qu'est-ce qu'elle est belle aussi !
Je t'embrasse en bouquet matinal, Chère Den.
Prends soin de toi
¸¸.•*¨*• ☆
A force de tomber du ciel, il fallait bien que ça arrive.
RépondreSupprimerDepuis le temps qu'il tombait du ciel, fallait bien qu'il y remonte un jour...
RépondreSupprimer@Heure-Bleue et Le Goût
SupprimerJe ne sais pas si vous vous concertez pour poser le même commentaire pile à la même heure...
mais ce qui est certain, c'est que dans la négative, votre osmose parfaite force le respect.
Quel beau couple, ai-je envie de m'écrier ! ;-)
Bises sincèrement admiratives.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est ça le mimétisme conjugal, on finit par déteindre... ;-)
SupprimerBen oui, c'est impressionnant ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il fallait bien une magicienne aux yeux bleu pour illustrer avec autant de grâce cette belle chanson du regrette chanteur que j'aimais bien aussi....
RépondreSupprimerUne magicienne , une Fee, une Étoile ..
Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère ....
Mais je continuerai à dire je t'aime aux enchanteurs Céleste et Jacques
« Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère »
SupprimerComme c'est joliment dit, Petrus.
J'essaie de rester une magicienne, parce que je ne conçois la vie que comme cela.
Ras le bol du principe de réalité qui écrase les êtres et et les réduit. De toutes façons pour ce que ça change de regarder la réalité en face...on en prend plein la tête et on n'est pas plus heureux.
Alors je continuerai à puiser ma poésie à la source des choses.
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup ce chanteur et ses textes poétiques, parfois à la Prévert... Comme quoi les princesses, les châteaux et l'amour traversent les temps et qu'il y a toujours des poètes et des chanteurs pour nous faire rêver...Tu fais parti de ceux là, tu sais tremper ta plume dans l'encre des rêves.... Merci pour ce joli texte...
RépondreSupprimerBisous et douce journée!
Hier ta réponse à mon commentaire était destinée à une autre personne... mystère!
J'ai rectifié mon erreur d'avant-hier, chère Maryline.
SupprimerUn oubli plutôt...
« Tremper ma plume dans l'encre des rêves » c(est joliment dit.
Je trouve mes lecteurs exceptionnels !
Je t'embrasse tu es toi aussi une enchanteresse, une conteuse de fables.
¸¸.•*¨*• ☆
Le chanteur jeune et déjanté aurait plutôt ma préférence. En particulier l'album « Champagne ».
RépondreSupprimerMais c'est sans doute lié à mes amours débordantes, quoique déjà maritales, où l'on s'autorisait les désirs extrêmes...
lorsque « la folie nous accompagne et ne nous a jamais trahi »
https://www.youtube.com/watch?v=XBywrx58NGI
Cela dit ton texte émet de belles harmoniques avec la chanson que tu as choisie.
Oui Champagne reste un monument, sans doute son chef d'oeuvre.
SupprimerC'est quand même étonnant que dans cette petite chanson de fin de vie, une sorte de bercement languide pour les vieux enfants que nous sommes devenus, il débouche la même bouteille de champagne en fin de texte.
j'ai trouvé ce clin d'oeil en forme de fil rouge vraiment intéressant.
Comme s'il se réunifiait, en reliant ses lignes apaisées à sa folie déjantée de jeunesse par la présence de ce liquide à la pétillance éphémère et éternelle à la fois.
¸¸.•*¨*• ☆
Superbe !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout cette chanson.
J'adore l'histoire que tu en as tiré, en "brodant à petits points" comme tu dis, c'est magnifique
bises
Angela
Envoûtante est le mot.
SupprimerJ'ai été saisie par la concomitance entre la musique et les paroles.
Et les mots ont coulé tous seuls de ma plume ...
Bises ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
Ce que j'aimerais que les mots coulent tous seuls de ma plume, comme toi !
SupprimerBises
Angela
Si tu en as envie, ce n'est qu'une question d'entraînement quotidien...
SupprimerJe dois écrire environ quatre heures par jour en moyenne...
♥
Joli conte pour un chanteur et poète:
RépondreSupprimer"Du haut du château de sable
Bâti par trois enfants aux cheveux d'or
L'enchanteur et la magicienne
Sablent le champagne à la gloire
De l'éphémère"
Tout est dit dans ces quelques vers...
SupprimerMoi qui ai vécu des moments de sépulture très difficiles la semaine dernière, je trouve que la vie a d'autant plus de goût qu'elle est suspendue à ce fil d'araignée éphémère...
Bisous chère Marie
¸¸.•*¨*• ☆
Voilà une semaine, accoudés au comptoir de l'Olympia d'Arcachon où on ne buvait rien, mon copain Jean-Louis celui avec lequel nous allons au spectacle depuis pas mal de temps applaudir des vieux comme des jeunes, des célèbres comme des presque pas célèbres, du théâtre de boulevard comme du bleus bien crade. Jean-Louis donc, me donne un coup de coude "eh çui-là alors..."
RépondreSupprimerÇui-là c'était jacques Higlin, un portrait en noir et blanc, un très grand et magnifique portrait de l'époque du début des années 90, il y a un siècle il y a une éternité. Un portrait magnifique.
Le lendemain midi Jean-Louis m'appelle une seule phrase "t'as vu... Higelin... ? ..." c'est comme ça que j'ai appris la mort de l'Artiste et ça me fait chier.
Bleck
Oui, ça fait toujours bougrement chier de voir partir un ami.
SupprimerEt il était de ceux-là. L'éternel pote, celui qui enjolive les soirées par sa fantaisie et sa gouaille, un peu lunaire, un peu fou...
De ceux qui finissent par faire partie des meubles tellement ils nous sont familiers, au point que l'on en oublie que le temps passe aussi pour eux...
L'Olympia d'Arcachon...ça fait rêver...c'est beau comme un poisson d'avril. ;-)
Une bise
¸¸.•*¨*• ☆
J'avais décroché du Higelin dernière manière mais tu me donnes vraiment l'envie de le réécouter dans sa globalité !
RépondreSupprimerC'est vrai : qu'est-ce qu'ils ont tous à préférer aller retrouver ce vieux fou chantant de Charles Trénet ? ;-)
Ben tiens, t'imagines un peu la java qu'ils doivent faire du côté des nuages, tout autant qu'ils sont maintenant.
SupprimerCe sont ceux qui sont encore restés ici qui doivent commencer à se sentir seuls...
@Joe
SupprimerJe suis contente de te donner envie de le réécouter. C'est souvent quand quelqu'un part que l'on s'aperçoit qu'on le connaissait mal.
Sur la boîte à chanson, les partoches défilent...c'est dingue.
Aimons nous vivants, c'est mieux non ?
¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy
SupprimerTu me rappelles cette belle chanson de Renaud, mon bistrot préféré.
C'est là que je veux aller quand je serai KO...
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M’accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
C’est un bistrot tranquille où il m’arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux trois verres en parlant de peinture
D’amour, de chansonnettes et de littérature
Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
Tirant sur sa bouffarde, l’ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et Léo l’anarchiste
Je revis, avec eux une célèbre affiche
Trenet vient nous chanter une Folle Complainte
Cependant que Verlaine et Rimbaud, à l’absinthe
Se ruinent doucement en évoquant Villon
Qui rôde près du bar et des mauvais garçons
L’ami René Fallet me parle de ses touches
Qui me font frissonner quand il pêche à la mouche
Et du vin et des femmes et surtout des copains
Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin
Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
Écoutant les histoires d’un Coluche hilarant
Je m’assois avec eux pour quelques libations
Entouré de Desproges et Reiser et Tonton
Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard
Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
Audiard et puis Pagnol s’allument au Pernod
Je lève mon verre à Robert Doisneau
Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise
Et nous chante l’amour qu’il appelle la baise
Dewaere est là aussi dans un coin, et il trinque
Avec Bernard Dimey, avec Bobby Lapointe
Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut
Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
Nous parlons de suicide Maurice Ronet arrive
La mort est quelquefois tout un art de vivre
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
Je l’avoue, désolé, manque de femmes un peu
Mais les amis, les potes qui le hantent toujours
Savent aussi bien qu’elles ce que c’est que l’amour
Ils sont bien plus vivants dans ma mémoire au moins
Que la majorité de mes contemporains
Si demain la faucheuse vient me prendre la main
Pourvu qu’elle me conduise au bistrot des copains
baci caro
¸¸.•*¨*• ☆
C'est dommage que Renaud fait le voyage en plusieurs fois, il a déjà envoyé ses neurones en reconnaissance...
SupprimerMourir du bulbe avant que ce soit du Foie, c'est dramatique. Pathétique, mais presque aurait dit Coluche.
Il est terrible le bruit du verre de pastis qui s'écrase, vide, sur le zinc...
Ce qui n'enlève rien à la qualité du bonhomme, avant: Avant le poison à Pasqua...
Si le Bistrot des copains n'a pas beaucoup de femmes, c'est qu'elles ont la vie mieux chevillée au corps...
Brassens 60 piges. Brel, Dimey, Debronckardt 49 ans. Fallet, Audiard n'ont pas tutoyés longtemps la soixantaine. Couche, Reiser, Desproges, Bobby Lapointe se sont écrasés dans la quarantaine. Boris leur avait faussé compagnie avant d'y entrer...
Trenet a su se faire oublier de la Camarde, mais elle avait accroché Léo l'anar le 14 juillet de ses 74 ans,
S'ils avaient attendu les femmes, ils seraient ressuscités de soif.
Jeanne s'était bien faite prié, Fontaine tient encore le cap, Juliette Gréco aligne 91 carats, Colette Renard en a collectionné 86 et Colette 81, sans même parler de Benoïte qui s'était aussi beaucoup faite prier et Poupette...
Donc si le bistrot des copains manque de femmes, c'est qu'elles ont plus de savoir vivre que ces messieurs...
Ti bacio Cara mia.
Quelle revue ! Tu as passé du temps pour trouver toutes ces dates de décès, ou tu savais tout par coeur ?
SupprimerJ'aime beaucoup ta dernière phrase, elle est délicieuse.
baci anche
¸¸.•*¨*• ☆
J'avais juste un doute avec Juliette et Colette ;-)
SupprimerBaci
Bravo en tout cas,
Supprimermais comme c'est troublant de voir tous ces décès prématurés chez les artistes...
Ca doit être pour ça que j'ai renoncé à chanter sur scène :-)
SupprimerEt pourtant ton alter ego, le beau Serge, a quand même vécu jusqu'à 82 ans...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆✮✯✰
C'est vrai, on peut aussi penser à Hugues Aufray 88 ans et Greame Allwright (91 ans) toujours sur scène....
SupprimerHugues Aufray, ça, ce sera une perte énorme pour moi...Il a bercé ma vie.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour cette découverte... Et ton texte en harmonie.
RépondreSupprimerBises Madame la Fée !
Mandragore et poudre d'étoile
SupprimerAbracada...Bim !
Abracada...Boum !
Mon coeur bat le tambour pour toi.
¸¸.•*¨*• ¸¸.•*¨*• ☆
Je ne connaissais pas cette chanson. Tu as ciselé là une bien jolie dentelle de mots pour l'accompagner...
RépondreSupprimerEt la photo est très belle.
Sur un blog ami, j'ai écrit ( à propos de Charlebois)
SupprimerC'est un chanteur exceptionnel, avec des textes d'une beauté à couper le souffle.
Mais malheureusement, comme tous les grands poètes, écrivains, artistes, on ne connaît toujours que trois ou quatre succès, qu'on nous ressort toujours les mêmes...
Mais peut-on réduire Brassens au Gorille, Gainsbourg à la javanaise et Higelin à Champagne ?
Un texte exceptionnel d'Higelin ? Celui-là :
Il n'y a pas de nom sur cette croix rouillée
Plantée dans le fourreau du ventre de la terre,
Au fond d'un cimetière abandonné
Qui est né, qui est mort, qui dort sous cette croix ?
Quel sort l'a condamné sans regret ni remords
Au secret de l'anonymat ?
Depuis combien d'années personne n'est venu
Rendre un dernier salut, fleurir d'une pensée
Celui ou celle qui n'est plus ?
Dans le désert de la solitude d'où jamais personne ne revient
Réclamer à l'ingratitude la maigre part du respect qu'on lui doit,
Rien qu'une prière pour le repos de son âme.
La vie, l'amour, la mort sont filles du néant
Que le vent de l'histoire balaie d'un courant d'air
Dans les couloirs de l'infini
Dans le désert de la solitude d'où jamais nul ne revient
Témoigner de l'ingratitude qui l'a abandonné au seuil du tombeau
Sans une prière pour le repos de son âme.
Bisous doux
¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerC'est un texte délicieux et magique qui va très bien en hommage au "grand Jacques"!
Bisous,
Mo
Ravie qu'il te plaise. Je l'ai trouvé brillant comme un diamant dans mon imaginaire.
SupprimerBisous ma belle jardinière
¸¸.•*¨*• ☆
Des mots
RépondreSupprimerJ’aurais aimé,
Ma chérie bien-aimée,
Te faire construire
Un Taj Mahal
J’aurais aimé,
Ma chérie bien-aimée,
T’offrir des jardins Agdal
Ou un Buckingham Palace
Ou encore une tente dans les étoiles
Ou un château à Dallas
Mais, tu sais,
Ma chérie bien-aimée,
Je n’ai ni or ni argent
Je n’ai que ce Français
Qui vole mes pensées
A l’oubli
Et en fait des vers
Bien jolis
Oui, chérie,
Je n’ai ni or ni argent
Je n’ai que des mots,
Des mots qu’aucun argent
Ne peut acheter!
Des mots que seule toi
Peux entendre de moi,
Des mots qui feront de toi
Une reine gâtée.
Toute la France entrerait en danse
-Et même en transe!-
Si jamais je disais ces mots
A toi, à haute voix!
Des mots qui valent de l’or
Et même plus!
Des mots que je te dirai encore et encore
Ne fût-ce
Que pour ces années éphémères!
Des mots tout ronds
Qui te rappelleront
L’Odyssée de l’Amour
Depuis toujours
Je te parlerai de ces rois
Qui ont subitement tout quitté
Dans leurs châteaux
Pour aller vivre dans les prairies
Avec leurs amours chéris.
Je te parlerai d’Alexandre et Roxane
Je te parlerai d’Abla et Antar,
De ces paysans et paysannes
Dont l’amour était art,
Et que les jeunes du désert
Chantent à la flûte sur la route
Des caravanes!
Je te parlerai de tes bijoux
Je te parlerai de tes cheveux
Je te parlerai de ton parfum préféré
Je te parlerai de ton peigne
Et de ton chapelet
Je te parlerai de tout
Ce qui te plaît
Je te parlerai de ton sac à main
Et de ton prie-Dieu.
Je te parlerai des lueurs de bonheur
Dans tes yeux
Je te parlerai de ton sourire
Je te parlerai de ton soupir
Je te parlerai de ton enfance
Que je ne connais pas
Je te parlerai de tes rêves
Que tu n’oublies pas.
Je te parlerai de tes larmes
Que je ne vois pas
Je te parlerai de tes mains
Qui ne me touchent pas
Je te parlerai du bébé
Dont tu rêves encore et encore.
Je ferai parler de toi
Tous les chanteurs
Et tous les rois
Je rendrai toutes les femmes
Jalouses de toi!
Je te dirai des mots encore et encore
Avant de te dire:
Maintenant, chérie,
Dors, je t’aime!
Joli poème, marocain.
SupprimerBienvenue sur mon totem.
J'ai vu que ce texte d'amour fou s'était promené dans la galaxie pour se poser sur différents blogs...
Comme un bel hommage itinérant, en somme... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Argh mon message a été effacé !
RépondreSupprimerJe disais que je ne connais que "Tombé du ciel" et que je ne suis jamais allée plus loin dans la découverte de l'artiste.
Et depuis le décès, je l'ai entendu ou vu dans des interviews.
Je trouve le personnage attachant et plus encore le père, fou d'amour et d'admiration pour ses enfants. Aussi, j'ai été profondément touchée..
C'est un bel hommage ici :)
Oui comme je le disais plus haut, c'est souvent à la mort de quelqu'un que les gens découvrent qui il était...
SupprimerOn ne peut pas connaître tout le monde à fond.
Mais j'ai toujours essayé de me faire ma propre idée sur un chanteur, et d'aller plus loin que les trois ou quatre « tubes » incessamment diffusés par les médias.
J'ai ainsi découvert des pépites chez Vassiliu, par exemple, qui a écrit bien autre chose que « qui c'est celui-là ? »
Cadeau :
Ne soyez pas si cruels avec les anges
N'attendez pas qu'ils appellent
Ça les dérange
Une main sur les épaules
Vous sentez bien qu'ils vous frôlent
Mais vous n'osez c'est étrange
Parler aux anges
Une main sur les épaules
Vous sentez bien qu'ils vous frôlent
Mais vous n'osez c'est étrange
Parler aux anges
Et toi tu sembles bien lasse
De mes discours
Mais si une autre main t'enlace
Mon amour
Je la roulerai dans la fange
Et j'attendrai que mon ange
S'il se trouve sur mon parcours
Accours
Je la roulerai dans la fange
Et j'attendrai que mon ange
S'il se trouve sur mon parcours
Accours
J'ai du jouer mon âme au diable
Pour toujours
Parfois mon autre m'accable
Et je savoure
De le jeter de ma table
Mais aussitôt il revient
Et il pose alors sa main
Aimable
De le jeter de ma table
Mais aussitôt il revient
Et il pose alors sa main
Aimable
Mais quoi faire ou ne pas faire
Pour vivre libre
Je n'ai pas voulu prier
Pour qu'on me délivre
Mais quand on nous a tout pris
Liberté n'a pas de prix
Z'ont bon dos les rimes en ange
Mais je me venge
Mais quand on nous a tout pris
Liberté n'a pas de prix
Z'ont bon dos les rimes en ange
On s’en arrange
Bisous ma Cloudy
¸¸.•*¨*• ☆
Je pense que la réciproque est vraie.
SupprimerA la mort de quelqu'un on s'aperçoit qu'on le connaissait mieux (ou plus) qu'on ne le supposait...
;-)
Oui, c'est possible, dans certains cas... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine, merci pour ton tendre billet afin de rendre hommage à Jacques Higelin, ce chanteur compositeur aux mots que j'aime et surtout pour le père qu'il était avec ses trois enfants. Merci pour cette superbe chanson avec la partition du violoncelle qui me donne des frissons.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ♥
Je crois qu'il rend hommage indirectement à ses enfants dans ce poème.
SupprimerTrois enfants aux cheveux d'or...
C'était un grand monsieur, Denise, et je suis triste de son départ.
Mais longtemps longtemps longtemps après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues...
Bisous émus♥
Très belle photo, bien choisie. C'est tout le poète, discret , plein d'élégance. Très beau titre sur une musique qui "déchire le cœur", extrait d'un album magique. Son dernier.
RépondreSupprimerQuel beau voyage il nous a offert avec ses mots...
Bises et larmes mêlées.
J'aime cette photo c'est vrai. Un visage qui s'est féminisé en vieillissant.
SupprimerSon dernier album, c'est vrai, est magique.
merci cher Etienne pour ton commentaire pudique.
Pour toi j'ai choisi : Duo d'anges heureux, un texte sur la difficulté d'aimer
Je t'allume
Tu m'éteins
Je te fume
Tu m'étreins
Tu me plais
Je te plains
Tu me plains
Je te plume
Tu me cherches
Je te trouve
Tu craques, tu te consumes
Je te consomme
Je te baise
Tu me niques
Tu me plaque
J'assume
On prend nos distances
Un mur de silence
Nous renvoie dos à dos
Chacun dans son égo
Je t’agace je te lasse
Je te fâche je te gâche
Tu me quittes je te quitte
On se quitte on est quittes
Bye !
Je te saoule
Tu me broies
Je te bride
Tu me braques
Je te brasse
Tu te coules dans le moule de mes bras
Je te griffe tu te froisses
Je t'enlace tu me gifles
Je te frappe je te bats
Je t’écœure, tu pleures
Avant ce plaqué, avant ce coulé
J'aimais mieux avant
Que l'avant se change en après
Pourquoi les amants
Après s'être tant aimés avant
Oublient juste après
Tout le bien qu'ils se sont faits
Avant que l'amour nous quitte à jamais
Effaçant d'un trait regrets et remords
Avant qu'épuisés nos corps ne se séparent
Lassés des bagarres nus aveugles et sourds
Devant ton regards embué de larmes
Et tes lèvres closes, je dépose les armes
Célébrons la trêve, la fin des combats
L'amour et le rêve, le chemin, la voie
Par où tu reviens vers moi
Vers toi
A toi
A moi
A toi et moi
Très touché. Merci.
SupprimerBises comme un soleil.
J'ai trouvé qu'il t'allait bien...
SupprimerJ'avais bien aimé l'acteur Higelin, ici avec ma belle compatriote....
RépondreSupprimerhttps://www.dailymotion.com/video/xamsyx
Baci
Ah...la belle Demoiselle d'Avignon, Marthe Keller.
SupprimerSéquence nostalgie.
Si je te dis que je n'ai pas vu le film, tu me tapes ?
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
Tu peux toujours le voir sur le Net:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=KJbF7qpADs4
Voilà, maintenant tu n'as plus d'excuses...:-D
Molto Baci
Non en effet, plus aucune excuse... :-)
SupprimerMerci pour le lien
Je vais trouver un moment pour réparer cette affreuse lacune, tel un trou dans un filet de pêche...
¸¸.•*¨*• ☆
Je connaissais / connais mal l'œuvre d'Higelin (père - parce que je connais un peu mieux les chansons d'Arthur et Izia). Mais quel bon choix, que ce "château de sable" (qui m'était jusqu'ici inconnu). Et je comprends que la partition de violoncelle te...déchire. Un bien bel hommage, et bien belle idée qu'ils ont eue aux impromptus.
RépondreSupprimerC'est toute une génération de chanteurs/chanteuses français qui est en train de s'éteindre. Enfin, façon de parler, car les empreintes qu'ils ont laissées nous rappelleront à jamais qu'ils auront compté.
Bises à toi.
Fabrice
Je te renvoie à la chanson de Renaud que j'ai publiée dans un commentaire un peu plus haut.
SupprimerLes frangines y sont un peu absentes...mais c'est une belle bande de copains qui ont passé l'arme à gauche.
Heureusement, la poésie, elle, reste bien vivante...
Bises cher Fabrice
¸¸.•*¨*• ☆
Un grand monsieur qui s'en va, hélas c'est la condition humaine mon article en hommage à Higelin paraîtra demain
RépondreSupprimerJ'irai le lire avec bonheur, Miss.
Supprimerj'ai lu depuis quelques jours de très belles choses sur ce grand monsieur.
Comme disait Brassens, « les morts sont tous de braves types »... ;-)
Bisous célestes
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Je connais mal Higelin, disons ce qu'il est devenu après les années 70 (mon frère avait amené un disque de lui -et de Brigitte Fontaine je crois, à la maison), et j'ai toujours beaucoup de mal à commenter les décès de vedettes de la chanson... Ou du cinéma. Je l'avais effectivement bien aimé (mais peut-être davantage Marthe Keller, mais ça fait longtemps) dans "Elle court elle court la banlieue" - je sais juste que Nicole de Buron avait parfois eu maille à partir avec lui. Elle racontait quelques anecdotes dans un livre de souvenirs sur le cinéma. Mais c'était évidemment surtout un chanteur, et un très bon - grand chanteur et tu lui rends très bien justice...
RépondreSupprimerJe ne sais pas parler des chanteurs que je n'aime pas, ça c'est certain...
SupprimerMais c'est important de marquer la disparition de quelqu'un qu'on aimait.
Quand je pense que je n'ai pas vu ce film, ça manque à ma culture...
Bisous ma Pivoine
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J'ai trouvé pour vous ce beau texte peu connu de ce chanteur auquel vous rendez hommage de si jolie façon.
RépondreSupprimerOui c'était un poète, et j'apprécie tellement les poètes, tout comme vous chère délicieuse.
Je ne sais pas mettre les textes en italique, mais la citation commence là :
Tu es la beauté qui s'ignore
Oubliée dans la nuit des temps
Au fond de son île au trésor
Et qui attend le conquérant
Qui te délivrera du sort
Où t'ont jetés les impuissants.
Tu es la beauté qu'on agresse
Quand elle se montre au grand jour
En abandonnant ses richesses aux déshérités de l'amour
Sans jamais attendre en retour le semblant d'une caresse.
Tu es la beauté insoumise
Rebelle comme un cri d'enfant
Qui brandit sa rage de vivre
Face à la masse des morts vivants
Sous la violence de leurs bêtises.
Tu es la beauté flamboyante
Qui rougit le ciel au matin comme le sang
Sur la chemise du bourreau ou de l'assassin.
Tu es la beauté que j'adore
Car elle m'a appris à aimer
Et à comprendre la laideur
Qui est le miroir où je peux contempler
Ma vérité.
Bien à vous
~L~
C'est vrai, c'était un grand artiste. J'aimais bien son anti conformisme, sa générosité sans retenue. Il n'était pas dans le moule du showbiz. Adieu l'artiste !
RépondreSupprimerUn sacré rebelle, oui
SupprimerOn n'est pas des chiens
On a vingt ans et le soleil
C'est pour nous faire la joue vermeille
Un hors- d'oeuvre en pétales de roses
La neige c'est pour faire joujou
Entre deux whisky c'est pour nous
On n'est pas des chiens!
On ne traverse pas entre les clous
Comme les mémères et leur toutou
On est très anticonformiste
On aime le risque, on aime le twist
On ne fera rien comme maman
Jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans
On n'est pas des moutons!
...
Bisous Daniel
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La voix de l'Enchanteur continuera à nous enchanter, une magicienne veille... Merci céleste Célestine pour ces bulles de bonheur. Bises. brigitte
RépondreSupprimerMerci ma Plume
SupprimerElle est si touchante
qu’autour d’elle tout chante
l’amour de la vie
Si belle et si charmante
qu’autour d’elle tout s’enchante
Voilà ce que le grand Jacques aurait pu écrire de toi...
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Superbe juste superbe ...une étoile partie trop tôt
RépondreSupprimerMerci beaucoup d’avoir poussé ma porte.
SupprimerBienvenue sur mon totem, Dhelicat.
Belle journée à toi
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Bonjour,
RépondreSupprimermerci pour ce merveilleux partage qui représente bien Jacques Higelin, un artite que j'aime bien, son départ me touche plus que celui du tolier que j'aimais bien aussi, mais ce n'est pas le même univers, celui de Jacques est plus proche de mon ressenti poétique, de la vie.
Bonne fin de semaine
@mitié
Johnny c'était plutôt la voix, Higelin plutôt les textes.
SupprimerMerci d'être passé par là, je suppose par l'intermédiaire de missfujii
Amitié
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Et bienvenue sur mon totem, bien sûr, où avais-je la tête...
Supprimer¸¸.•*¨*• ✮
J'ai lu beaucoup d'hommages à Higelin. Et beaucoup sont très très bien. Comme le tien, mais le tien me semble comme une évidence car ton écriture a comme ses chansons ce mélange de fantaisie et de gravité.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Higelin et surtout pour son euphorie comme dans Tombé du ciel ou Sur la grande roue par exemple. Je pense qu'il est le seul dans la chanson à avoir fait ça.
Bises Celestine.
C'est vrai je n'ai pas pris une chanson très représentative de son euphorie, mais j'avais envie de douceur...
SupprimerJ'aime beaucoup ce que tu dis de mon écriture Patrick.
Merci du coeur
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Une chanson qui m'émeut chaque fois que je l'entends. Un grand merci aussi pour ce récit si touchant. Cela coule en flots d'or aux pieds de ce château où s'est endormi ce si merveilleux enchanteur. Merci pour cet hommage si émouvant. Nell
RépondreSupprimerBienvenue, Nell
SupprimerC'est gentil d'être venue faire un tour auprès du château...
Reviens quand tu voudras
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Merci Célestine pour ce billet très touchant en forme de clin d’œil hommage à Jacques Higelin .
RépondreSupprimerTout est dit, cher Jerry.
SupprimerSourire et émotion.
Bises
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Ce soir, comme les autres soirs, depuis sa disparition, je suis sans mots ! Je ne connaissais pas assez ses chansons, son univers. Je tente de combler mes lacunes.
RépondreSupprimerJe présumais que tu écrirais un billet et je me demandais ce que je pourrais écrire si j'étais, si je savais... Ben rien, je ne sais pas faire.
Tu as le talent de faire vibrer la corde sensible en trouvant le bon accord entre la magie, la féerie, la poésie et l'émotion. Ou alors, c'est la délicate combinaison de cette chanson, mêlée à tes mots, soulignée par le son de cet instrument que l'on étreint si intimement, comme pour mieux exprimer son sentiment.
Jacques Higelin, une sorte de "fou chantant", plein d'énergie, comme un extra céleste, lui aussi tombé du ciel...
Ce que j'aime, c'est quand tu dis que tu es « sans mots »
SupprimerEn général, tu écris à la suite des phrases bien jolies.
Ce que je sais, c'est qu'Higelin était un grand artiste, un peu fou, en effet, mais avec un immense talent d'écriture.
Extra céleste, c'est juste magnifique comme jeu de mots.
Pour toi, j'ai choisi ce texte :
Sur le parvis de Notre-Dame de Paris
Une unijambiste
Jette ses béquilles
Et disparait en un éclair
Cathédrale St John divine de New-York
Une colombe rose
De confusion se pose
Sur un funambule en exil
Izia
Le vois-tu
L'homme oiseau
Te saluer d'en haut
Au cent vingtième étage d'un building de Manhattan
Le saxo de John Handelsman
S'envole de la cage
Dorée d'un ascenceur en panne
Izia
Le vois-tu
L'homme oiseau
Te saluer d'en haut
A toi qui porte sur tes épaules nues
La grâce en équilibre
Sur la corde sensible
Du grand chapiteau de la rue
Salut !
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Merci ! je m'aperçois que je ne connais qu'une petite dizaine de chansons, parmi toutes celles qu'il a écrit.
SupprimerA toi qui porte sur tes épaules nues
La grâce en équilibre
Sur la corde sensible
Du grand chapiteau de la rue
Salut !
C'est juste beau.
j'ai bien choisi alors ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai suivi le lien de Miss Fuji . Un superbe hommage dédié à Jacques Higelin un chanteur que j'apprécie énormément tout en poésie et rêveries .
RépondreSupprimerBienvenue Gisèle.
SupprimerJe t'ajoute à mon totem.
Poésie et rêverie, le monde en a tellement besoin.
bises célestes
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En fait, je connais très peu Jacques Higelin. Et pourtant, tous ces jours, où j'ai pris le temps d'écouter ses chansons, y compris celle que tu as déposée sur ce billet, je les trouve très belles. Malgré son départ, il n'est peut-être pas trop tard pour que j'apprenne à le découvrir...
RépondreSupprimerBisous, Célestine.
Je crois qu'il n'est jamais trop tard pour faire des découvertes....
SupprimerEt découvrir ce grand poète te donnera beaucoup de plaisir je crois.
Bisous ma belle
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Mais que c'est beau ! mais beau !!! Je ne connaissais pas cette chanson : alors un grand merci !
RépondreSupprimerUn vrai régal de te lire...
Bisous émus
Merci beaucoup pour ton enthousiasme, Luciole 83 !
SupprimerEt bienvenue sur mon totem.
Missfujii est merveilleuse de m'avoir envoyé tant de lecteurs...
Bisous émus aussi
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