11 avril 2018

Le château de sable





Quoi ? T'es parti, toi aussi ? 
Mince alors !
Toi, le rêveur, le poète, l'enchanteur un peu perché qui me faisait rêver.
Mais qu'est-ce que vous avez tous à casser votre fichue pipe ? La vie, décidément, c'est rien qu'un château de sable...
Allez, écoute. Et champagne !








Au pays des aurores australes, au bord d’un lac, poussait un grand château tout droit. Ses tourelles et ses donjons avaient la couleur fauve du sable des contrées lointaines.
 Une magicienne menait au vent son équipage de chevaux palominos dans un poudroiement de poussière d'ocre, portée par le tourbillon salé de l’air marin, et caressant de ses doigts son violoncelle. En un geste suave, comme le lui avait appris la vieille Belindra. La sorcière aux cheveux bleus.
 Elle arriva au pied du château, où trois blondinets dormaient sur le pont-levis, bercés par les paroles d’un homme au visage d’ange. C’était un conteur de fables, un de ces enchanteurs qui font rêver les enfants d’envols superbes, de météorites et de lumière d’or à travers les nuages.
 Les sons du violoncelle envoûtèrent l’enchanteur. D’un seul coup d’archet magique, qui frappe d’un amour gigantesque le cœur de ceux qui le croisent, il fut subjugué par l’ardente beauté sauvage de la magicienne, un don que ses marraines fées avaient versée en élixir dans son berceau de nacre et de pin.
 Elle le prit par le bout du cœur.
 Ils firent de ce jour-là un rêve velouté, une cathédrale d’amour, sous les constellations étonnées. Et allongés au bord du monde, nus sous la lune, l’âme envoûtée, ils unirent leurs souffles et leurs teints d’albâtre. Deux petites coupes de champagne en cristal éclairaient la nuit de leurs bulles dorées.
 Mais au matin, la magicienne disparut, évanouie dans la brume ensoleillée.
  L’enchanteur avait encore sur sa langue le goût divin de l’éphémère.



*



Aux Impromptus, il fallait rendre hommage au grand Jacques, à travers une de ses chansons.
 J'ai choisi le merveilleux « Château de Sable » avec cette partition de violoncelle qui me déchire.




95 commentaires:

  1. Coucou dame sensible. Le grand Jacques doit être très touché par tes mots si doux, si magiques, lui qui dort maintenant dans son château d'étoiles éternel. Il est venu un temps sur terre, pour nous enchanter, et puis il repart, c'était éphémère, mais c'était beau.
    Bises alpines émues.
    P.S. Ah! ce magnifique violoncelle!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai aimé ce texte, et en transformer la lettre tout en en gardant l'esprit.
      C'est un exercice que je faisais faire à mes élèves et ils aimaient beaucoup ça.
      Merci Dédé pour ton passage fidèle.
      Gros bisous d'une frangine céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Tiens, chopé pour toi, parce qu'elle y dit tout ce que j'aurais voulu dire, en bien mieux, parce que c'est léger, et profond à la fois: "Jacques Higelin à l'Olympia dans les années 90. Dans mes souvenirs, plus âgé que sur cette vidéo que je montre. Il chante « Tombé du ciel », comme ici. La chanson parle de la pesanteur mais tout le reste, l'air, l'orchestration, l'allure frêle d'Higelin, son agilité ahurissante, ça parle d'apesanteur. Il a inventé une danse pour aller avec cette chanson. Il danse les bras écartés, fait des cabrioles comme dans ces danses folkloriques où les gens se mettent en rond. Sauf qu'il est tout seul à tourner sur lui-même, en chantant. En titubant. On penserait sans cesse qu'il va tomber, car il va jusqu'au point de déséquilibre, il se met en danger pour nous prouver que ce serait pas si grave de tomber, ce serait même peut-être l'amour, il se met en danger pour prouver que le danger, on n'en meurt pas. Et sans doute qu'il y connait quelque chose. Il est tombé souvent, la chanson le dit « Comment peut-on tomber plus mal ?! ». Il joue l'imbécile amoureux et nous dit qu'il faut être fier de cette imbécillité. Il nous donne envie d'oser sa danse pourtant impossible à reproduire. Il parle de terre promise. Ça vaut le coup d'être idéaliste, c'est ça qu'on se dit tous. « Tombé à terre pour la fille qu'on aime. Se relever indemne et retomber amoureux ». Et l'amour encore et encore. Ça aussi ce sont ses mots. Je n'ai pas oublié tes leçons, Jacques Higelin". Sophie Fontanel

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a eu de beaux hommages ici ou là.
      La passion donne toujours une belle plume.
      Camille en donne un bel exemple :
      «Mon grand Jacques. Jacquot le fou, le dingue, le poète, le pénible, le baladin, l’infatigable, le merdeux, le rêveur. Imparfait, caractériel, insaisissable, touchant. Chiant pour beaucoup de gens. C’est chiant les gens qui décollent trop souvent, ça donne des crampes à la nuque de ceux qui les suivent des yeux sans pouvoir décoller avec eux. Moi il me faisait rire. Et chanter et pleurer et danser. De bonheur. Souvent. Les nombreuses, très nombreuses fois que je l’ai vu en concert. Les grands moments, mon cœur battant, mon petit cœur balbutiant de toute jeune fille, l’amour que j’avais pour ce pantin échevelé et perché. Putain.
      Qu’est-ce que j’ai pu l’aimer…»
      Bisous

      Supprimer
  3. Hé oui, ils filent les uns après les autres (et elles font pareils, les lâcheuses, pas mieux que les bonhommes sur ce coup là !), nous laissent nous débrouiller sans eux, avec juste un petit bagage de mots, de notes et de rêve pour nos lester l'âme. Et le pire, c'est que ça marche !
    d'avoir admiré leur feu d'artifice, combien d'entre nous ont eut envie de risquer une petite étincelle, qui n'auraient jamais osé sans eux ?
    à nous de jouer...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A nous de jouer, oui, suivre les traces de ces feux géants pour allumer nos lumignons...
      Je me dis souvent, moi qui suis si sensible à la belle écriture, que chaque écrivain qui s'en va c'est une étoile qui s'éteint...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. oui, les étoiles s'éteignent mais on perçoit leur lumière encore longtemps longtemps après ;
      donc pas d'inquiétude pour nos lumignons, on arrivera toujours à les allumer (combien de temps illumignoneront-ils, ça, nous l'ignorons :)

      Supprimer
    3. C'est mignon « illumignonner »
      Tu es mûr pour le défi « inventer des mots » de la Licorne...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Et bien voilà, je pleure sur cette musique comme le violoncelle sanglote sur les mots d'Amour du poète qui me bouleversent si profondément, "son château de sable"... tes mots Célestine... et j'ai repris mon sourire sur "la joie de vivre".... et son duo avec Isabelle Adjani.... "je ne peux plus dire je t'aime..." et Izia, "Paris-New-York ", "tombé du ciel" avec Jeanne Cherhal.....etc, etc..
    Merci à toi.
    Quelle émotion !

    Je t'embrasse.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est tout un art de faire pleurer sans tomber dans le mélo.
      On est loin des Roses Blanches et de leur sirop mièvre.
      Ici c'est plutôt l'univers de Prévert et de paul Grimaud, une ambiance fantastique et féerique, mêlée de philosophie très humaine sur le sens de la vie.
      « je ne peux plus dire je t'aime » n'est pas très gai, mais qu'est-ce qu'elle est belle aussi !
      Je t'embrasse en bouquet matinal, Chère Den.
      Prends soin de toi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. A force de tomber du ciel, il fallait bien que ça arrive.

    RépondreSupprimer
  6. Depuis le temps qu'il tombait du ciel, fallait bien qu'il y remonte un jour...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Heure-Bleue et Le Goût
      Je ne sais pas si vous vous concertez pour poser le même commentaire pile à la même heure...
      mais ce qui est certain, c'est que dans la négative, votre osmose parfaite force le respect.
      Quel beau couple, ai-je envie de m'écrier ! ;-)
      Bises sincèrement admiratives.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est ça le mimétisme conjugal, on finit par déteindre... ;-)

      Supprimer
    3. Ben oui, c'est impressionnant ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Il fallait bien une magicienne aux yeux bleu pour illustrer avec autant de grâce cette belle chanson du regrette chanteur que j'aimais bien aussi....
    Une magicienne , une Fee, une Étoile ..
    Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère ....
    Mais je continuerai à dire je t'aime aux enchanteurs Céleste et Jacques

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. « Pour faire sortir ce château du sable sur la plage de l'éphémère »
      Comme c'est joliment dit, Petrus.
      J'essaie de rester une magicienne, parce que je ne conçois la vie que comme cela.
      Ras le bol du principe de réalité qui écrase les êtres et et les réduit. De toutes façons pour ce que ça change de regarder la réalité en face...on en prend plein la tête et on n'est pas plus heureux.
      Alors je continuerai à puiser ma poésie à la source des choses.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. J'aime beaucoup ce chanteur et ses textes poétiques, parfois à la Prévert... Comme quoi les princesses, les châteaux et l'amour traversent les temps et qu'il y a toujours des poètes et des chanteurs pour nous faire rêver...Tu fais parti de ceux là, tu sais tremper ta plume dans l'encre des rêves.... Merci pour ce joli texte...
    Bisous et douce journée!
    Hier ta réponse à mon commentaire était destinée à une autre personne... mystère!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai rectifié mon erreur d'avant-hier, chère Maryline.
      Un oubli plutôt...
      « Tremper ma plume dans l'encre des rêves » c(est joliment dit.
      Je trouve mes lecteurs exceptionnels !
      Je t'embrasse tu es toi aussi une enchanteresse, une conteuse de fables.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Le chanteur jeune et déjanté aurait plutôt ma préférence. En particulier l'album « Champagne ».
    Mais c'est sans doute lié à mes amours débordantes, quoique déjà maritales, où l'on s'autorisait les désirs extrêmes...
    lorsque « la folie nous accompagne et ne nous a jamais trahi »
    https://www.youtube.com/watch?v=XBywrx58NGI

    Cela dit ton texte émet de belles harmoniques avec la chanson que tu as choisie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui Champagne reste un monument, sans doute son chef d'oeuvre.
      C'est quand même étonnant que dans cette petite chanson de fin de vie, une sorte de bercement languide pour les vieux enfants que nous sommes devenus, il débouche la même bouteille de champagne en fin de texte.
      j'ai trouvé ce clin d'oeil en forme de fil rouge vraiment intéressant.
      Comme s'il se réunifiait, en reliant ses lignes apaisées à sa folie déjantée de jeunesse par la présence de ce liquide à la pétillance éphémère et éternelle à la fois.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Superbe !
    Je ne connaissais pas du tout cette chanson.
    J'adore l'histoire que tu en as tiré, en "brodant à petits points" comme tu dis, c'est magnifique
    bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Envoûtante est le mot.
      J'ai été saisie par la concomitance entre la musique et les paroles.
      Et les mots ont coulé tous seuls de ma plume ...
      Bises ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ce que j'aimerais que les mots coulent tous seuls de ma plume, comme toi !
      Bises
      Angela

      Supprimer
    3. Si tu en as envie, ce n'est qu'une question d'entraînement quotidien...
      Je dois écrire environ quatre heures par jour en moyenne...

      Supprimer
  11. Joli conte pour un chanteur et poète:
    "Du haut du château de sable
    Bâti par trois enfants aux cheveux d'or
    L'enchanteur et la magicienne


    Sablent le champagne à la gloire
    De l'éphémère"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout est dit dans ces quelques vers...
      Moi qui ai vécu des moments de sépulture très difficiles la semaine dernière, je trouve que la vie a d'autant plus de goût qu'elle est suspendue à ce fil d'araignée éphémère...
      Bisous chère Marie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Voilà une semaine, accoudés au comptoir de l'Olympia d'Arcachon où on ne buvait rien, mon copain Jean-Louis celui avec lequel nous allons au spectacle depuis pas mal de temps applaudir des vieux comme des jeunes, des célèbres comme des presque pas célèbres, du théâtre de boulevard comme du bleus bien crade. Jean-Louis donc, me donne un coup de coude "eh çui-là alors..."
    Çui-là c'était jacques Higlin, un portrait en noir et blanc, un très grand et magnifique portrait de l'époque du début des années 90, il y a un siècle il y a une éternité. Un portrait magnifique.
    Le lendemain midi Jean-Louis m'appelle une seule phrase "t'as vu... Higelin... ? ..." c'est comme ça que j'ai appris la mort de l'Artiste et ça me fait chier.

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, ça fait toujours bougrement chier de voir partir un ami.
      Et il était de ceux-là. L'éternel pote, celui qui enjolive les soirées par sa fantaisie et sa gouaille, un peu lunaire, un peu fou...
      De ceux qui finissent par faire partie des meubles tellement ils nous sont familiers, au point que l'on en oublie que le temps passe aussi pour eux...
      L'Olympia d'Arcachon...ça fait rêver...c'est beau comme un poisson d'avril. ;-)
      Une bise
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. J'avais décroché du Higelin dernière manière mais tu me donnes vraiment l'envie de le réécouter dans sa globalité !

    C'est vrai : qu'est-ce qu'ils ont tous à préférer aller retrouver ce vieux fou chantant de Charles Trénet ? ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben tiens, t'imagines un peu la java qu'ils doivent faire du côté des nuages, tout autant qu'ils sont maintenant.
      Ce sont ceux qui sont encore restés ici qui doivent commencer à se sentir seuls...

      Supprimer
    2. @Joe
      Je suis contente de te donner envie de le réécouter. C'est souvent quand quelqu'un part que l'on s'aperçoit qu'on le connaissait mal.
      Sur la boîte à chanson, les partoches défilent...c'est dingue.
      Aimons nous vivants, c'est mieux non ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @Blutchy
      Tu me rappelles cette belle chanson de Renaud, mon bistrot préféré.
      C'est là que je veux aller quand je serai KO...



      Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
      M’accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
      C’est un bistrot tranquille où il m’arrive de boire
      En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
      Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime
      Près de quelques artistes amoureux de la rime
      Je vide deux trois verres en parlant de peinture
      D’amour, de chansonnettes et de littérature
      Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
      Tirant sur sa bouffarde, l’ami Georges Brassens
      Il y a Brel aussi et Léo l’anarchiste
      Je revis, avec eux une célèbre affiche
      Trenet vient nous chanter une Folle Complainte
      Cependant que Verlaine et Rimbaud, à l’absinthe
      Se ruinent doucement en évoquant Villon
      Qui rôde près du bar et des mauvais garçons
      L’ami René Fallet me parle de ses touches
      Qui me font frissonner quand il pêche à la mouche
      Et du vin et des femmes et surtout des copains
      Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin
      Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
      Écoutant les histoires d’un Coluche hilarant
      Je m’assois avec eux pour quelques libations
      Entouré de Desproges et Reiser et Tonton
      Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard
      Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
      Audiard et puis Pagnol s’allument au Pernod
      Je lève mon verre à Robert Doisneau
      Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise
      Et nous chante l’amour qu’il appelle la baise
      Dewaere est là aussi dans un coin, et il trinque
      Avec Bernard Dimey, avec Bobby Lapointe
      Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut
      Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
      Nous parlons de suicide Maurice Ronet arrive
      La mort est quelquefois tout un art de vivre
      Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
      Je l’avoue, désolé, manque de femmes un peu
      Mais les amis, les potes qui le hantent toujours
      Savent aussi bien qu’elles ce que c’est que l’amour
      Ils sont bien plus vivants dans ma mémoire au moins
      Que la majorité de mes contemporains
      Si demain la faucheuse vient me prendre la main
      Pourvu qu’elle me conduise au bistrot des copains


      baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆


      Supprimer
    4. C'est dommage que Renaud fait le voyage en plusieurs fois, il a déjà envoyé ses neurones en reconnaissance...
      Mourir du bulbe avant que ce soit du Foie, c'est dramatique. Pathétique, mais presque aurait dit Coluche.
      Il est terrible le bruit du verre de pastis qui s'écrase, vide, sur le zinc...
      Ce qui n'enlève rien à la qualité du bonhomme, avant: Avant le poison à Pasqua...

      Si le Bistrot des copains n'a pas beaucoup de femmes, c'est qu'elles ont la vie mieux chevillée au corps...
      Brassens 60 piges. Brel, Dimey, Debronckardt 49 ans. Fallet, Audiard n'ont pas tutoyés longtemps la soixantaine. Couche, Reiser, Desproges, Bobby Lapointe se sont écrasés dans la quarantaine. Boris leur avait faussé compagnie avant d'y entrer...
      Trenet a su se faire oublier de la Camarde, mais elle avait accroché Léo l'anar le 14 juillet de ses 74 ans,

      S'ils avaient attendu les femmes, ils seraient ressuscités de soif.
      Jeanne s'était bien faite prié, Fontaine tient encore le cap, Juliette Gréco aligne 91 carats, Colette Renard en a collectionné 86 et Colette 81, sans même parler de Benoïte qui s'était aussi beaucoup faite prier et Poupette...

      Donc si le bistrot des copains manque de femmes, c'est qu'elles ont plus de savoir vivre que ces messieurs...

      Ti bacio Cara mia.

      Supprimer
    5. Quelle revue ! Tu as passé du temps pour trouver toutes ces dates de décès, ou tu savais tout par coeur ?
      J'aime beaucoup ta dernière phrase, elle est délicieuse.
      baci anche
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. J'avais juste un doute avec Juliette et Colette ;-)
      Baci

      Supprimer
    7. Bravo en tout cas,
      mais comme c'est troublant de voir tous ces décès prématurés chez les artistes...

      Supprimer
    8. Ca doit être pour ça que j'ai renoncé à chanter sur scène :-)

      Supprimer
    9. Et pourtant ton alter ego, le beau Serge, a quand même vécu jusqu'à 82 ans...
      ¸¸.•*¨*• ☆✮✯✰

      Supprimer
    10. C'est vrai, on peut aussi penser à Hugues Aufray 88 ans et Greame Allwright (91 ans) toujours sur scène....

      Supprimer
    11. Hugues Aufray, ça, ce sera une perte énorme pour moi...Il a bercé ma vie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Merci pour cette découverte... Et ton texte en harmonie.

    Bises Madame la Fée !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mandragore et poudre d'étoile
      Abracada...Bim !
      Abracada...Boum !
      Mon coeur bat le tambour pour toi.
      ¸¸.•*¨*• ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Je ne connaissais pas cette chanson. Tu as ciselé là une bien jolie dentelle de mots pour l'accompagner...
    Et la photo est très belle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sur un blog ami, j'ai écrit ( à propos de Charlebois)
      C'est un chanteur exceptionnel, avec des textes d'une beauté à couper le souffle.
      Mais malheureusement, comme tous les grands poètes, écrivains, artistes, on ne connaît toujours que trois ou quatre succès, qu'on nous ressort toujours les mêmes...
      Mais peut-on réduire Brassens au Gorille, Gainsbourg à la javanaise et Higelin à Champagne ?


      Un texte exceptionnel d'Higelin ? Celui-là :

      Il n'y a pas de nom sur cette croix rouillée
      Plantée dans le fourreau du ventre de la terre,
      Au fond d'un cimetière abandonné

      Qui est né, qui est mort, qui dort sous cette croix ?
      Quel sort l'a condamné sans regret ni remords
      Au secret de l'anonymat ?

      Depuis combien d'années personne n'est venu
      Rendre un dernier salut, fleurir d'une pensée
      Celui ou celle qui n'est plus ?

      Dans le désert de la solitude d'où jamais personne ne revient
      Réclamer à l'ingratitude la maigre part du respect qu'on lui doit,
      Rien qu'une prière pour le repos de son âme.

      La vie, l'amour, la mort sont filles du néant
      Que le vent de l'histoire balaie d'un courant d'air
      Dans les couloirs de l'infini



      Dans le désert de la solitude d'où jamais nul ne revient
      Témoigner de l'ingratitude qui l'a abandonné au seuil du tombeau
      Sans une prière pour le repos de son âme.

      Bisous doux
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Bonsoir Célestine,

    C'est un texte délicieux et magique qui va très bien en hommage au "grand Jacques"!
    Bisous,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ravie qu'il te plaise. Je l'ai trouvé brillant comme un diamant dans mon imaginaire.
      Bisous ma belle jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Des mots

    J’aurais aimé,
    Ma chérie bien-aimée,
    Te faire construire
    Un Taj Mahal
    J’aurais aimé,
    Ma chérie bien-aimée,
    T’offrir des jardins Agdal
    Ou un Buckingham Palace
    Ou encore une tente dans les étoiles
    Ou un château à Dallas
    Mais, tu sais,
    Ma chérie bien-aimée,
    Je n’ai ni or ni argent
    Je n’ai que ce Français
    Qui vole mes pensées
    A l’oubli
    Et en fait des vers
    Bien jolis
    Oui, chérie,
    Je n’ai ni or ni argent
    Je n’ai que des mots,
    Des mots qu’aucun argent
    Ne peut acheter!
    Des mots que seule toi
    Peux entendre de moi,
    Des mots qui feront de toi
    Une reine gâtée.
    Toute la France entrerait en danse
    -Et même en transe!-
    Si jamais je disais ces mots
    A toi, à haute voix!
    Des mots qui valent de l’or
    Et même plus!
    Des mots que je te dirai encore et encore
    Ne fût-ce
    Que pour ces années éphémères!
    Des mots tout ronds
    Qui te rappelleront
    L’Odyssée de l’Amour
    Depuis toujours
    Je te parlerai de ces rois
    Qui ont subitement tout quitté
    Dans leurs châteaux
    Pour aller vivre dans les prairies
    Avec leurs amours chéris.
    Je te parlerai d’Alexandre et Roxane
    Je te parlerai d’Abla et Antar,
    De ces paysans et paysannes
    Dont l’amour était art,
    Et que les jeunes du désert
    Chantent à la flûte sur la route
    Des caravanes!
    Je te parlerai de tes bijoux
    Je te parlerai de tes cheveux
    Je te parlerai de ton parfum préféré
    Je te parlerai de ton peigne
    Et de ton chapelet
    Je te parlerai de tout
    Ce qui te plaît
    Je te parlerai de ton sac à main
    Et de ton prie-Dieu.
    Je te parlerai des lueurs de bonheur
    Dans tes yeux
    Je te parlerai de ton sourire
    Je te parlerai de ton soupir
    Je te parlerai de ton enfance
    Que je ne connais pas
    Je te parlerai de tes rêves
    Que tu n’oublies pas.
    Je te parlerai de tes larmes
    Que je ne vois pas
    Je te parlerai de tes mains
    Qui ne me touchent pas
    Je te parlerai du bébé
    Dont tu rêves encore et encore.
    Je ferai parler de toi
    Tous les chanteurs
    Et tous les rois
    Je rendrai toutes les femmes
    Jalouses de toi!
    Je te dirai des mots encore et encore
    Avant de te dire:
    Maintenant, chérie,
    Dors, je t’aime!


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joli poème, marocain.
      Bienvenue sur mon totem.
      J'ai vu que ce texte d'amour fou s'était promené dans la galaxie pour se poser sur différents blogs...
      Comme un bel hommage itinérant, en somme... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. Argh mon message a été effacé !
    Je disais que je ne connais que "Tombé du ciel" et que je ne suis jamais allée plus loin dans la découverte de l'artiste.
    Et depuis le décès, je l'ai entendu ou vu dans des interviews.
    Je trouve le personnage attachant et plus encore le père, fou d'amour et d'admiration pour ses enfants. Aussi, j'ai été profondément touchée..
    C'est un bel hommage ici :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui comme je le disais plus haut, c'est souvent à la mort de quelqu'un que les gens découvrent qui il était...
      On ne peut pas connaître tout le monde à fond.
      Mais j'ai toujours essayé de me faire ma propre idée sur un chanteur, et d'aller plus loin que les trois ou quatre « tubes » incessamment diffusés par les médias.
      J'ai ainsi découvert des pépites chez Vassiliu, par exemple, qui a écrit bien autre chose que « qui c'est celui-là ? »


      Cadeau :

      Ne soyez pas si cruels avec les anges
      N'attendez pas qu'ils appellent
      Ça les dérange
      Une main sur les épaules
      Vous sentez bien qu'ils vous frôlent
      Mais vous n'osez c'est étrange
      Parler aux anges
      Une main sur les épaules
      Vous sentez bien qu'ils vous frôlent
      Mais vous n'osez c'est étrange
      Parler aux anges

      Et toi tu sembles bien lasse
      De mes discours
      Mais si une autre main t'enlace
      Mon amour
      Je la roulerai dans la fange
      Et j'attendrai que mon ange


      S'il se trouve sur mon parcours
      Accours
      Je la roulerai dans la fange
      Et j'attendrai que mon ange
      S'il se trouve sur mon parcours
      Accours

      J'ai du jouer mon âme au diable
      Pour toujours
      Parfois mon autre m'accable
      Et je savoure
      De le jeter de ma table
      Mais aussitôt il revient
      Et il pose alors sa main
      Aimable
      De le jeter de ma table
      Mais aussitôt il revient
      Et il pose alors sa main
      Aimable

      Mais quoi faire ou ne pas faire
      Pour vivre libre
      Je n'ai pas voulu prier
      Pour qu'on me délivre
      Mais quand on nous a tout pris
      Liberté n'a pas de prix
      Z'ont bon dos les rimes en ange
      Mais je me venge
      Mais quand on nous a tout pris
      Liberté n'a pas de prix
      Z'ont bon dos les rimes en ange
      On s’en arrange


      Bisous ma Cloudy
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je pense que la réciproque est vraie.
      A la mort de quelqu'un on s'aperçoit qu'on le connaissait mieux (ou plus) qu'on ne le supposait...
      ;-)

      Supprimer
    3. Oui, c'est possible, dans certains cas... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Bonsoir Célestine, merci pour ton tendre billet afin de rendre hommage à Jacques Higelin, ce chanteur compositeur aux mots que j'aime et surtout pour le père qu'il était avec ses trois enfants. Merci pour cette superbe chanson avec la partition du violoncelle qui me donne des frissons.
    Je t'embrasse ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois qu'il rend hommage indirectement à ses enfants dans ce poème.
      Trois enfants aux cheveux d'or...
      C'était un grand monsieur, Denise, et je suis triste de son départ.
      Mais longtemps longtemps longtemps après que les poètes ont disparu
      Leurs chansons courent encore dans les rues...
      Bisous émus♥

      Supprimer
  20. Très belle photo, bien choisie. C'est tout le poète, discret , plein d'élégance. Très beau titre sur une musique qui "déchire le cœur", extrait d'un album magique. Son dernier.
    Quel beau voyage il nous a offert avec ses mots...
    Bises et larmes mêlées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime cette photo c'est vrai. Un visage qui s'est féminisé en vieillissant.
      Son dernier album, c'est vrai, est magique.
      merci cher Etienne pour ton commentaire pudique.

      Pour toi j'ai choisi : Duo d'anges heureux, un texte sur la difficulté d'aimer


      Je t'allume
      Tu m'éteins
      Je te fume
      Tu m'étreins
      Tu me plais
      Je te plains
      Tu me plains
      Je te plume
      Tu me cherches
      Je te trouve
      Tu craques, tu te consumes
      Je te consomme
      Je te baise
      Tu me niques
      Tu me plaque
      J'assume

      On prend nos distances
      Un mur de silence
      Nous renvoie dos à dos


      Chacun dans son égo

      Je t’agace je te lasse
      Je te fâche je te gâche
      Tu me quittes je te quitte
      On se quitte on est quittes
      Bye !

      Je te saoule
      Tu me broies
      Je te bride
      Tu me braques
      Je te brasse
      Tu te coules dans le moule de mes bras
      Je te griffe tu te froisses
      Je t'enlace tu me gifles
      Je te frappe je te bats
      Je t’écœure, tu pleures

      Avant ce plaqué, avant ce coulé
      J'aimais mieux avant
      Que l'avant se change en après

      Pourquoi les amants
      Après s'être tant aimés avant
      Oublient juste après
      Tout le bien qu'ils se sont faits

      Avant que l'amour nous quitte à jamais
      Effaçant d'un trait regrets et remords
      Avant qu'épuisés nos corps ne se séparent
      Lassés des bagarres nus aveugles et sourds
      Devant ton regards embué de larmes
      Et tes lèvres closes, je dépose les armes

      Célébrons la trêve, la fin des combats
      L'amour et le rêve, le chemin, la voie
      Par où tu reviens vers moi
      Vers toi
      A toi
      A moi
      A toi et moi

      Supprimer
    2. Très touché. Merci.
      Bises comme un soleil.

      Supprimer
    3. J'ai trouvé qu'il t'allait bien...

      Supprimer
  21. J'avais bien aimé l'acteur Higelin, ici avec ma belle compatriote....
    https://www.dailymotion.com/video/xamsyx

    Baci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah...la belle Demoiselle d'Avignon, Marthe Keller.
      Séquence nostalgie.
      Si je te dis que je n'ai pas vu le film, tu me tapes ?
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Tu peux toujours le voir sur le Net:
      https://www.youtube.com/watch?v=KJbF7qpADs4
      Voilà, maintenant tu n'as plus d'excuses...:-D
      Molto Baci

      Supprimer
    3. Non en effet, plus aucune excuse... :-)
      Merci pour le lien
      Je vais trouver un moment pour réparer cette affreuse lacune, tel un trou dans un filet de pêche...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Je connaissais / connais mal l'œuvre d'Higelin (père - parce que je connais un peu mieux les chansons d'Arthur et Izia). Mais quel bon choix, que ce "château de sable" (qui m'était jusqu'ici inconnu). Et je comprends que la partition de violoncelle te...déchire. Un bien bel hommage, et bien belle idée qu'ils ont eue aux impromptus.
    C'est toute une génération de chanteurs/chanteuses français qui est en train de s'éteindre. Enfin, façon de parler, car les empreintes qu'ils ont laissées nous rappelleront à jamais qu'ils auront compté.
    Bises à toi.
    Fabrice

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te renvoie à la chanson de Renaud que j'ai publiée dans un commentaire un peu plus haut.
      Les frangines y sont un peu absentes...mais c'est une belle bande de copains qui ont passé l'arme à gauche.
      Heureusement, la poésie, elle, reste bien vivante...
      Bises cher Fabrice
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Un grand monsieur qui s'en va, hélas c'est la condition humaine mon article en hommage à Higelin paraîtra demain

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'irai le lire avec bonheur, Miss.
      j'ai lu depuis quelques jours de très belles choses sur ce grand monsieur.
      Comme disait Brassens, « les morts sont tous de braves types »... ;-)
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. Je connais mal Higelin, disons ce qu'il est devenu après les années 70 (mon frère avait amené un disque de lui -et de Brigitte Fontaine je crois, à la maison), et j'ai toujours beaucoup de mal à commenter les décès de vedettes de la chanson... Ou du cinéma. Je l'avais effectivement bien aimé (mais peut-être davantage Marthe Keller, mais ça fait longtemps) dans "Elle court elle court la banlieue" - je sais juste que Nicole de Buron avait parfois eu maille à partir avec lui. Elle racontait quelques anecdotes dans un livre de souvenirs sur le cinéma. Mais c'était évidemment surtout un chanteur, et un très bon - grand chanteur et tu lui rends très bien justice...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne sais pas parler des chanteurs que je n'aime pas, ça c'est certain...
      Mais c'est important de marquer la disparition de quelqu'un qu'on aimait.
      Quand je pense que je n'ai pas vu ce film, ça manque à ma culture...
      Bisous ma Pivoine
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. J'ai trouvé pour vous ce beau texte peu connu de ce chanteur auquel vous rendez hommage de si jolie façon.
    Oui c'était un poète, et j'apprécie tellement les poètes, tout comme vous chère délicieuse.
    Je ne sais pas mettre les textes en italique, mais la citation commence là :

    Tu es la beauté qui s'ignore
    Oubliée dans la nuit des temps
    Au fond de son île au trésor
    Et qui attend le conquérant
    Qui te délivrera du sort
    Où t'ont jetés les impuissants.

    Tu es la beauté qu'on agresse
    Quand elle se montre au grand jour
    En abandonnant ses richesses aux déshérités de l'amour
    Sans jamais attendre en retour le semblant d'une caresse.

    Tu es la beauté insoumise
    Rebelle comme un cri d'enfant
    Qui brandit sa rage de vivre
    Face à la masse des morts vivants
    Sous la violence de leurs bêtises.

    Tu es la beauté flamboyante
    Qui rougit le ciel au matin comme le sang
    Sur la chemise du bourreau ou de l'assassin.

    Tu es la beauté que j'adore
    Car elle m'a appris à aimer
    Et à comprendre la laideur
    Qui est le miroir où je peux contempler
    Ma vérité.

    Bien à vous
    ~L~

    RépondreSupprimer
  26. C'est vrai, c'était un grand artiste. J'aimais bien son anti conformisme, sa générosité sans retenue. Il n'était pas dans le moule du showbiz. Adieu l'artiste !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un sacré rebelle, oui

      On n'est pas des chiens

      On a vingt ans et le soleil
      C'est pour nous faire la joue vermeille
      Un hors- d'oeuvre en pétales de roses
      La neige c'est pour faire joujou
      Entre deux whisky c'est pour nous
      On n'est pas des chiens!

      On ne traverse pas entre les clous
      Comme les mémères et leur toutou
      On est très anticonformiste
      On aime le risque, on aime le twist
      On ne fera rien comme maman
      Jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans
      On n'est pas des moutons!


      ...
      Bisous Daniel
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. La voix de l'Enchanteur continuera à nous enchanter, une magicienne veille... Merci céleste Célestine pour ces bulles de bonheur. Bises. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma Plume


      Elle est si touchante
      qu’autour d’elle tout chante
      l’amour de la vie
      Si belle et si charmante
      qu’autour d’elle tout s’enchante


      Voilà ce que le grand Jacques aurait pu écrire de toi...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Superbe juste superbe ...une étoile partie trop tôt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup d’avoir poussé ma porte.
      Bienvenue sur mon totem, Dhelicat.
      Belle journée à toi
      ¸¸.•*¨*• ✮✯✰☆

      Supprimer
  29. Bonjour,
    merci pour ce merveilleux partage qui représente bien Jacques Higelin, un artite que j'aime bien, son départ me touche plus que celui du tolier que j'aimais bien aussi, mais ce n'est pas le même univers, celui de Jacques est plus proche de mon ressenti poétique, de la vie.
    Bonne fin de semaine
    @mitié

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Johnny c'était plutôt la voix, Higelin plutôt les textes.
      Merci d'être passé par là, je suppose par l'intermédiaire de missfujii
      Amitié
      ¸¸.•*¨*• ✮✯✰☆

      Supprimer
    2. Et bienvenue sur mon totem, bien sûr, où avais-je la tête...
      ¸¸.•*¨*• ✮

      Supprimer
  30. J'ai lu beaucoup d'hommages à Higelin. Et beaucoup sont très très bien. Comme le tien, mais le tien me semble comme une évidence car ton écriture a comme ses chansons ce mélange de fantaisie et de gravité.
    J'aime beaucoup Higelin et surtout pour son euphorie comme dans Tombé du ciel ou Sur la grande roue par exemple. Je pense qu'il est le seul dans la chanson à avoir fait ça.
    Bises Celestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai je n'ai pas pris une chanson très représentative de son euphorie, mais j'avais envie de douceur...
      J'aime beaucoup ce que tu dis de mon écriture Patrick.
      Merci du coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Une chanson qui m'émeut chaque fois que je l'entends. Un grand merci aussi pour ce récit si touchant. Cela coule en flots d'or aux pieds de ce château où s'est endormi ce si merveilleux enchanteur. Merci pour cet hommage si émouvant. Nell

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue, Nell
      C'est gentil d'être venue faire un tour auprès du château...
      Reviens quand tu voudras
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. Merci Célestine pour ce billet très touchant en forme de clin d’œil hommage à Jacques Higelin .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout est dit, cher Jerry.
      Sourire et émotion.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Ce soir, comme les autres soirs, depuis sa disparition, je suis sans mots ! Je ne connaissais pas assez ses chansons, son univers. Je tente de combler mes lacunes.
    Je présumais que tu écrirais un billet et je me demandais ce que je pourrais écrire si j'étais, si je savais... Ben rien, je ne sais pas faire.
    Tu as le talent de faire vibrer la corde sensible en trouvant le bon accord entre la magie, la féerie, la poésie et l'émotion. Ou alors, c'est la délicate combinaison de cette chanson, mêlée à tes mots, soulignée par le son de cet instrument que l'on étreint si intimement, comme pour mieux exprimer son sentiment.
    Jacques Higelin, une sorte de "fou chantant", plein d'énergie, comme un extra céleste, lui aussi tombé du ciel...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce que j'aime, c'est quand tu dis que tu es « sans mots »
      En général, tu écris à la suite des phrases bien jolies.
      Ce que je sais, c'est qu'Higelin était un grand artiste, un peu fou, en effet, mais avec un immense talent d'écriture.
      Extra céleste, c'est juste magnifique comme jeu de mots.

      Pour toi, j'ai choisi ce texte :

      Sur le parvis de Notre-Dame de Paris
      Une unijambiste
      Jette ses béquilles
      Et disparait en un éclair

      Cathédrale St John divine de New-York
      Une colombe rose
      De confusion se pose
      Sur un funambule en exil

      Izia
      Le vois-tu
      L'homme oiseau
      Te saluer d'en haut

      Au cent vingtième étage d'un building de Manhattan
      Le saxo de John Handelsman
      S'envole de la cage
      Dorée d'un ascenceur en panne



      Izia
      Le vois-tu
      L'homme oiseau
      Te saluer d'en haut

      A toi qui porte sur tes épaules nues
      La grâce en équilibre
      Sur la corde sensible
      Du grand chapiteau de la rue

      Salut !



      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Merci ! je m'aperçois que je ne connais qu'une petite dizaine de chansons, parmi toutes celles qu'il a écrit.


      A toi qui porte sur tes épaules nues
      La grâce en équilibre
      Sur la corde sensible
      Du grand chapiteau de la rue

      Salut !

      C'est juste beau.

      Supprimer
    3. j'ai bien choisi alors ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. J'ai suivi le lien de Miss Fuji . Un superbe hommage dédié à Jacques Higelin un chanteur que j'apprécie énormément tout en poésie et rêveries .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue Gisèle.
      Je t'ajoute à mon totem.
      Poésie et rêverie, le monde en a tellement besoin.
      bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  35. En fait, je connais très peu Jacques Higelin. Et pourtant, tous ces jours, où j'ai pris le temps d'écouter ses chansons, y compris celle que tu as déposée sur ce billet, je les trouve très belles. Malgré son départ, il n'est peut-être pas trop tard pour que j'apprenne à le découvrir...
    Bisous, Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois qu'il n'est jamais trop tard pour faire des découvertes....
      Et découvrir ce grand poète te donnera beaucoup de plaisir je crois.
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Mais que c'est beau ! mais beau !!! Je ne connaissais pas cette chanson : alors un grand merci !
    Un vrai régal de te lire...
    Bisous émus

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour ton enthousiasme, Luciole 83 !
      Et bienvenue sur mon totem.
      Missfujii est merveilleuse de m'avoir envoyé tant de lecteurs...
      Bisous émus aussi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.