A toi, mon amie, ma soeur, qui te bagarres comme tant d'autres soeurs de courage, contre la vilaine bête. Ce nénuphar tout hérissé de piquants qui se niche sans permission dans le chaud et le doux des femmes. La bestiole est quasiment partie, la queue entre les pinces. La rémission, ça s'appelle. Allez, je pense à toi très fort. Tu vas gagner. J'écris à nos rires. A Elie Kakou. A tant d'autres choses qui te font sourire. Parce que le rire, c'est la vie. C'est toi qui l'as dit. Faut rigoler !
***
Avec tout ça, essayez donc d'être détendue, avant, pendant et après cette douce torture moderne qui porte le joli nom de mammographie. De mammo, seins et graphie, écrire. Ecrire les seins, c'est ça ? Je vais vous dire, docteur, en écriture de seins, vous avez des lacunes. Aucune style. C'est plat et froid. Et les illustrations en noir et blanc rattrapent à peine la pauvreté du texte...
Je connais des poètes, depuis la nuit des temps, qui ont écrit des choses bien plus sublimes...
« Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle, qui paissent au milieu des lis... » (1)
N'est-ce pas ravissant, docteur ? J'espère que vous allez être touché par la grâce de cette image, tout à l'heure...Bon je dis ça pour donner le change, parce que là, mes deux faons se les gèlent dans cette cabine où je dois attendre torse nu que vous veniez me chercher... et j'ai l'angoisse qui monte. Pauvres petites colombes serrées l'une contre l'autre, tremblotant comme des framboises au gel, qu'avez-vous fait pour mériter ça...je récapitule dans mon cerveau embrumé toutes les bonnes raisons que j'ai de ne pas m'en faire...mais aucune ne tient. Parce que la peur est là, comme un moucheron, à m'agacer les yeux. J'essaie de respirer.
« Oui, ma Lou, tu es ma Lou à moi, ma chose vivante que j'aime infiniment, mon bijou précieux, ma petite perle ronde comme ton derrière, comme tes deux petits seins infiniment jolis et si joliment fleuris de deux roses sans épines. »(2)
Ça y est, on vient me chercher, on m'embarque sur ce vaisseau métallique moche à faire peur, hérissé de bras et de cadrans. Et là, au mépris de la littérature, on me fait poser mon faon gauche, ma rose sans épine entre deux plaques froides, et on serre, on serre, et là, mes loupiots, je suis à l'épouvante maximum ! Et si le mécanisme s'enrayait ? On imagine déjà avec un haut-le-coeur irrationnel le petit faon éclater comme une grenade mûre et le sang mêlé de bouts de chair informes gicler sur les murs immaculés...Et c'est là, alors que l'on est à bout de souffle, en apnée, tétanisée, que l'on entend le fameux : « Ne respirez plus ! » Euh... J'aimerais bien un peu d'oxygène quand même... Non? pas possible ?
« Ses beaux seins effarés, au tic tac de son coeur,
Tremblaient et palpitaient, comme deux tourterelles
Surprises dans le nid, qui font un grand bruit d'ailes
Entre les doigts de l'oiseleur. » (3)
Le tic-tac de la machine, respirez, ne respirez plus. Deux clichés par tourterelle, ça fait beaucoup... des tourterelles qui ressemblent, il faut bien le dire, davantage à des crêpes, des pancakes, ou des galettes de mil qu'à des oiseaux palpitants. Mais il arrête quand même avant le stade du 45 tours microsillon. De quoi je me plains... J'ai les larmes aux paupières, mais je serre les miches. Les poings. Les dents. Enfin tout ce que je peux serrer pour ne pas montrer que j'aimerais être n'importe où ailleurs que là.
« Détendez-vous, c'est bientôt fini ! » Il en a de bonnes, ce toubib...
« Une femme au coeur pâle / Met la nuit dans ses habits. / L'amour a découvert la nuit / Sur ses seins impalpables. » (4)
Impalpables ? Ce n'est pas son avis, apparemment, il profite du retour dans la cabine pour vérifier de visu, de tâtu et de palpu qu'aucune concrétion, aucun caillou, oeuf ou petite olive ne se sont nichés dans mes nichons, et que rien n'a échappé à sa sagacité de fin limier sénologue. J'avoue que le contact de ces belles mains professionnelles, même totalement dépourvu d'affect et d'érotisation, et au vu de ce que viennent d'endurer mes deux pancakes, c'est comme un délice après la capitale de la douleur...
« Que des noeuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins radieux
Comme des yeux » (5)
Encore cinq interminables minutes d'affres de frousse absolue et terrifiante, peuplée de « et si...? » . Et puis vous entrez, tel le deus de la machina, pour me dire que tout va bien. Alors, sûr que j'ai les yeux radieux comme mes seins, docteur. Je dois même ressembler au Ravi de la crèche tellement la bonne nouvelle me rend bée. Béate. Coite. Moite. Je vous ai maudit tout à l'heure, et maintenant je me rhabille de joie, et je vous serre les mains de mercis. L'allégresse me gonfle le coeur et mes seins soudain légers comme deux balles d'hélium qui ont repris leur forme globulaire semblent me soulever du sol. Allez, à dans longtemps...
Je ne m'enfuis pas docteur, je vole !
(1) Cantique des Cantiques VII, 7-8
(2) Guillaume Apollinaire, Lettre à Lou
(3) Théophile Gauthier, Poésies
(4) Paul Eluard, Capitale de la Douleur
(5) Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
Sinon, pour ceux qui aiment le gore, j'avais écrit, il y a longtemps, les mille et un bonheurs d'être une femme...
tu décris parfaitement ce genre de torture!
RépondreSupprimerMerci Adrienne !J'ai essayé de la décrire avec humour quand même.
SupprimerLe pire reste quand même le résultat du truc. Quand il n'est pas bon et que la vie bascule...
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerMoi aussi je déteste ces examens. L'impression que mes seins aplatis vont rester comme deux gants de toilette.
Je déteste surtout quand après les clichés on vient me revoir pour dire qu'on ne voit pas grand chose (seins trop denses) et qu'il faut faire une échographie illico.
Mais bon, jusqu'à présent ça va, je touche du bois à côté de mon clavier.
Bisous,
Mo
Ah oui, l'échographie en plus, c'est la cerise sur le chapeau.
SupprimerEt un peu trop pour nos pauv' nerfs...
Avec toi, bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Ce serait sympa d'avoir tes textes dans le petit boudoir radiologique, afin de dérider nos contractions cérébrales anti-douleurs... Lorsque je subis cet examen, je me félicite d'avoir la poitrine abondante (même si plus de masse à écraser), plaignant dans mon fort (enfin pas si fort) intérieur les poitrines enfantines.
RépondreSupprimerLa dernière fois, le radiologue qui a commenté, humainement, les clichés avait un petit air de Jean-Luc Reichmann. Je lui en ai fait part, il en fut hilare et flatté.
Mon était humain, en ce sens qu'il ne m'a pas laissée mariner trop longtemps : il a toute suite dit « tout va bien »
SupprimerC'est pourquoi j'étais si contente...
Il est vrai que peut-être on pourrait imaginer un autre système moins douloureux pour examiner les seins des femmes...C'est pénible d'être obligé de toujours souffrir, même pour la « bonne cause ».
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Je ne connais pas ce genre d’examen... et pour cause.
RépondreSupprimerUne raison de plus d'être heureux de ne pas être une femme.
J'y retrouve bien l'ambiance décrite par mon aimée.
Et pourtant tu m'as fait sourire.
Bises compatissantes.
Je suis contente de t'avoir fait sourire. C'était la mission que j'avais, pour mon amie à qui je dédie le billet.
SupprimerElle n'a jamais perdu son sens de l'humour, et je crois que pour elle c'est important, ça l'a aidée à se battre.
TU es un homme compréhensif des femmes, c'est une grande qualité.
Bises, poète
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A la lecture de ce message, j'ai pensé à toutes ces choses moches qui ponctuent la vie d'une femme. Douloureuses, si peu accompagnées...
RépondreSupprimerJe pense aussi à ma cousine bien aimée, dévorée par une saloperie de crabe...
Bref, plus de désagréments que de caresses.
Je ne sais pas si on peut compter en « plus de » ou en « moins de »...
SupprimerLa vie d'une femme est juste...compliquée mais je crois qu'on n'y peut pas grand chose...c'est notre physiologie...
Bisous et prends grand soin de toi. ♥︎
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Etre un femme...pas simple. Mais être un homme devant un médecin? Pas simple non plus j'imagine. Mais tu décris bien les affres de la fameuse visite. Et quand en plus le médecin qui suit est un type froid et peu concerné, cela rajoute au côté douloureux de la chose.
RépondreSupprimerBises alpines.
Heureusement le docteur dont je parle était sympa, malgré les apparences. lol !
SupprimerPour les hommes, je ne suis pas sûre. Je ne juge pas. J'ai écrit mon billet « gore » un jour de colère, où j'avais eu l'impression d'être un paquet de viande...Il me semble que c'est juste un peu moins compliqué pourun homme. mais je peux me tromper...
Bisous ma belle alpine
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Pour moi, ce sera mi-mars... Et je ressens les choses tout comme tu les as décrites, Célestine.
RépondreSupprimerUne petite anecdote : la dernière fois que j'ai passé une mammographie, il y a un peu plus de deux ans, le médecin qui est venu avec les radios et qui a vérifié qu'en effet tout allait bien, était le parfait sosie de Philippe, le pharmacien de la série "Scènes de ménage". Tu vois qui c'est ? Eh bien, quand je l'ai vu entrer, j'ai cru à un canular ! Je me suis dit : mais ! ce n'est pas possible ! Evidemment que ce n'était pas un canular, c'était bel et bien le médecin radiologue, mais cela m'a fait un drôle d'effet. Je vais peut-être le revoir mi mars. Il était un très bel homme. :-)
Bonne soirée, Célestine. A bientôt, je m'absente encore quelques jours, direction la Bretagne ! Gros bisous.
Je te souhaite de belles vacances dans ta belle Bretagne.
SupprimerJ'ai adoré ta petite anecdote très drôle. C'est vrai, il est très charmant ce Philippe.
Bon courage pour ton examen de mi-mars.
Je t'embrasse fort
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Quel supplice, il est vrai, pour ces pauvres faons
RépondreSupprimerPourtant tu les avais conduits là à dessein
Mais au sortir des mains de ce ‘mes deux seins’
Quel plaisir de les sentir à nouveau bien ronds
Ta joie au demeurant fut palpable
Le sort encore une fois apparut
Ma foi, avec eux, fort aimable
Souffrir, certes, puisqu’il fallut
Observer, caler, triturer ces bijoux,
Eux qui d’ordinaire font des jaloux,
Mais, grâce au ciel, finalement relaxés
Bons pour être doucement caressés
Bises admiratives de ton humour sur le sujet
Un joli poème !
SupprimerMerci Petrus de mettre des mots charmants sur un moment pas très agréable...
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Après, y'a des questions à se poser. Et pas seulement pour les faons : http://www.jaddo.fr/
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr du lien, cherchez le billet " Et mes fesses, elles sont roses mes fesses ?" , du 19 juin 2016. Les sceptiques, voyez la liste de références à la fin du billet.
...'fin moi, ça m'interpelle !...
Ce billet est intéressant (bien que dix fois trop long (et donc décourageant à lire pour la plupart des gens))
SupprimerAprès c'est toujours pareil : privilégions le juste milieu...toujours le juste milieu.
Je fais au feeling...entre le ni trop ni trop peu...entre le tout le temps et le jamais...
Ce qui est certain, c'est que je me soigne en préservant ma santé, et ma santé passe par mon moral.
Alors méditation, joie, sérénité, voyage intérieur, un peu de sport et manger bio, et de temps en temps, (mais pas trop souvent)un petit examen pour vérifier que tout fonctionne bien...
Et mes fesses sont bien roses ! ;-)
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C'est bien ça, ça me rappelle parfaitement ma seule mammographie (je suis pour l'égalité des sexes). Je n'ai pas pu la raconter parce qu'à l'époque je n'avais pas de blog. Dommage, j'avais pas l'air malin chez le sénologue au milieu de quelques dames me lançant des regards suspicieux. J'en ai malgré tout retrouvé une trace six ans plus tard :
RépondreSupprimerhttp://instants-01.skynetblogs.be/archive/2007/09/24/methode-de-classement.html
Rhôô je me souvenais l'avoir déjà lu, ce billet, qui racontait une affection peu ordinaire.
SupprimerC'est vraiment aimer les femmes que de pousser l'amour jusqu'à vouloir endurer une mammographie...
Ce que t'es chou !
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C'est joliment dit et avec humour ce moment si glaçant... le glaçant de l'appareil, de la pièce, du bout de chaise où l'on s'assoit du bout de la fesse durant d'interminables minutes en regardant les murs, la machine, nos genoux... bisous ma belle
RépondreSupprimerMieux vaut le prendre avec humour...
SupprimerSurtout si l'on n'est pas certain que cet examen soit vraiment la panacée...
On vit dans un monde d'incertitude...Ça ne favorise pas tellement la sérénité.
Le bonheur est pourtant un excellent anti cancer. Alors oui, je préfère en rire avant d'être peut-être obligée d'en pleurer...
Bizou ma Brizou
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super bien raconté, Célestine!
RépondreSupprimeret très "réaliste"... je veux dire que j'ai ressenti cette impression des seins aplatis et qu'on serre un peu plus pour les aplatir davantage!
Et en même temps ces poésies qui parlent de faons...;-) c'est drôle!
Merci pour ce sourire et bisous à toi
Merci Coum.
SupprimerJe suis heureuse que tu aies saisi mon désir de sourire et de faire sourire.
Quant aux « faons »l n'y a qu'un texte qui en parle et c'est la citation du Cantique des Cantiques. C'est bien dans l'esprit bucolique de ce texte, d'ailleurs...Personnellement mon préféré est celui d'Apollinaire. La lettre à Lou.Magnifique et sensuelle.
Bisous de nuit
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Tout à fait excellent, et tout à fait ça. Mais je n'ai même pas souri, car je suis en retard pour la mienne, et je stresse déjà. Argh quelle torture ce truc ! De A à Z, avant, pendant et après... Le seul bon moment, c'est effectivement quand on vient nous dire que tout va bien. Heureuse pour toi !
RépondreSupprimerOui, une torture, parce qu'on a beau dire, mais c'est quand même pas normal d'avoir mal comme ça pour un examen médical...
SupprimerD'autant que des sons de cloches dissidents nous poussent à réfléchir au bien fondé de multiplier trop souvent cet examen... (voir l'article intéressant cité par Candide un peu plus haut)
Du coup, comme je lui ai répondu, vive le juste milieu.
Merci ma belle Sophie♥︎
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Tu as l’art de raconter les moments déplaisants avec cet humour inimitable qu’on aurait presqu envie d’y aller le coeur joyeux ��. Allez je prends rendez vous !
RépondreSupprimerC'était surtout une façon d'exorciser ma peur.
SupprimerQuand on a une amie, une belle-soeur qui se bat contre cette saleté, on n'est pas très rassurée...
Alors on se donne du courage comme on peut.
Allez, je t'en donne aussi, sister
Big kisses for you
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Bonjour Célestine,
Supprimerc'est normal d'avoir peur, on est tous et toutes touché(e)s par cette saloperie, par aimées interposées. Dans ma famille, la plupart des femmes ont eu cette maladie. Inutile de te dire qu'aux mammos de contrôle, je n'échappe pas!
Ma tante avait 37 ans, elle en a 86 aujourd'hui, tout va bien madame la marquise. Maman avait 50 ans, ce n'est pas de ça qu'elle est partie.
Juste pour te dire de garder courage, espoir.
Merci pour le texte, les extraits si bien choisis et les illustrations...
Merci pour ton témoignage, Ambre.
SupprimerJe garde courage et espoir.
ET sens de l'humour aussi, car mon amie qui souffre de ça en ce moment veut qu'on continue à rire, elle a horreur des gens qui s'éplorent sur son sort...
J'ai écrit ce billet en pensant fort à elle.
Bisous
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Aïe! Je me demande ce que je déteste le plus, du cône glacé entre les cuisses et du gaufrier mammaire... Merci pour le rire en coin, et mes pensées pour celle que j'aime et qui se bat contre les métastases.
RépondreSupprimer((as-tu lu "le crabe sur la banquette arrière" d'Elisabeth Gille? Un bijou d'humour et de panache))
Bisous émus rieurs
Non je ne connais pas ce livre, merci de m'en signaler l'existence.
Supprimerj'adore tes images pâtissières: le cône glacé, le gaufrier...
je vois que nous sommes sur la même ligne une fois de plus.
Bisous joyeux et émus
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Excellentissime ! Pour un peu, je te nommerais ma soeur de lait !
RépondreSupprimerTon billet me rappelle, en plus poétique, le sketch désopilant de Michèle Bernier, "La mammographie". J'y pense à chaque fois que je me rends à cet examen, pour me détendre un peu, alors que je garderai toute ma vie en tête l'horreur de celui pratiqué à Saint-Germain-en-Laye par un c... de praticien au nom rendu célèbre par son comédien de frère qui en son temps a fait rire la France entière (moi, il ne me fait pas rire tant que ça et encore moins depuis cet examen pratiqué par son frère mais auquel je l'associe immanquablement)...
Vraiment, un grand bravo pour cette page !
L'importance de l'approche psychologique n'est plus à démontrer dans ce genre de relation médecin/patient.
SupprimerIl y a quelques années, je me suis retrouvée dans la position du paquet de viande qu'on laisse refroidir sur sa table, les pieds dans les étriers et mon intimité offerte à tous vents.
J'étais en « consultation publique » avec le « meilleur gynéco de la ville » une espèce de gourou pervers qui prenait du plaisir à humilier ses patientes. Un gros C... donc
C'est en rentrant de cette consultation innommable, où j'ai servi de cobaye aux internes sans que l'on m'ait prévenue, que j'ai écrit le billet que je cite en fin de ce billet-ci.
Une sorte de cri de rage.
Merci eMmA pour ton témoignage
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Tu embellis cet examen si pénible que je viens de passer ainsi que l'échographie qui va avec !!! J'ai eu tout bon !!! Une pensée pour celles qui en ressortent avec une mauvaise nouvelle...
RépondreSupprimerJe me réjouis pour toi. Cette épée de Damoclès est lourde à supporter parfois. Ça fait du bien de s'alléger de son poids de temps en temps.
SupprimerTendres pensées
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Avec talent, vous nous faites partager cette chose difficile que toutes les femmes, apparemment connaissent, et je m'incline devant les douleurs que vous devez endurer.
RépondreSupprimerMis à part un de vos lecteurs qui a dû en faire la douloureuse expérience, nous sommes, nous les hommes, impuissants depuis toujours à soulager les vôtres. Et j'en suis bien marri, moi qui ai vécu à une époque où les femmes enfantaient dans la souffrance. Je salue votre courage, vous dis, mesdames, toute mon admiration.
~L~
Votre délicatesse me fait du bien. Et je me réjouis que sur ce billet, les hommes viennent s'exprimer librement et ne se sente pas exclus du débat.
SupprimerMerci beaucoup pour ces mots, cher Lorenzaccio.
Vous me mettez en mémoire un film très ancien avec Jean Gabin, qui est repassé récemment sur Netflix, et que j'ai eu plaisir à revoir: Le Cas du Docteur Laurent, qui relate les débuts de l'accouchement « sans douleurs » et les freins que l'académie de médecine opposaient à cette technique qui allait à l'encontre de la tradition, elle-même appuyée sur le commandement « tu enfanteras dans la douleur »
Un long chemin toujours à faire...
la domination masculine s'est quand même beaucoup installée dans la violence de tout ce qui touche au sexe des femmes.
Bien à vous
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J'aurais dit comme Monsieur Lorenzaccio, mais moins bien.
SupprimerSalut, Celle.
Salut mon petit Bof
SupprimerJ'ai failli ne pas voir ton petit commentaire qui est si mignon...
Je suis d'accord, il est fort, monsieur Lorenzaccio, en disage de belles choses...
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pas son frère, mais son fils...
RépondreSupprimerOui je vois de qui tu veux parler...je suis allée sur son blog, et ça ne m'a pas donné envie d'en savoir plus sur le personnage...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quelle torture ! Ouille ouille, ouille, si on devait faire subir la même chose à nos .......s ];-D
RépondreSupprimerMais qui t'a donc cité le cantique des cantiques ? ];-D
Rimes en ouille...rimes en ouille...
SupprimerLe cantique ? Je le connais depuis des années ! ;-)
Mais un certain Rodolphe me l'a remis en mémoire récemment... ;-)
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Effectivement, c'est loin d'être agréable, mais bon... je dois dire que je ne crains jamais cet examen, qui réduit mes faons à l'état de pancakes...
RépondreSupprimerTous mes voeux pour ton amie ici évoquée, que le vilain crabe se recroqueville et se déssèche, et oublie ce qu'il était venu faire à jamais!
Baci sorellita
Tu as de la chance de ne pas le craindre...
SupprimerMoi j'avoue que c'est un supplice que j'ai décidé de ne subir que tous les cinq ou six ans, ça suffit bien...
Merci pour tes voeux, je lui transmettrai tes ondes positives qui s'ajouteront aux miennes...
Baci bella ragazza
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C'est ça, cette salope d'angoisse qui étreint alors que deux heures auparavant tout allait très bien, mais c'est l'heure du contrôle "et si"...
RépondreSupprimerTu décris parfaitement "l'appareillage" !
Sinon, les seins... j'adore les fesses.
Bleck
Chacun son truc... :-)
SupprimerSinon, pour le reste oui, je suis sûre que tu connais ça avec la femme de ta vie... cette putain d'angoisse...
Qui fait que quand on sort de là rassuré, on va illico se jeter sur les plaisirs de la vie, avec une espèce de goinfrerie !
Perso, j'ai repris deux fois des moules.
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Célestine, combieen tu l´as bien décrit! C´est triste et rigolo en même temps. Ce sentiment ont des femmes à travers du monde! Il faut glisser ce texte aux medecins, peut-être.... ;-). Merci pour ce partage. Belle journée. ZaZa
RépondreSupprimerMerci pour ton passage ici, Zaza. Bienvenue sur mon totem.
SupprimerJe t'ai aperçue chez notre ami Bizak.
Belle journée
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Mon totem que tu trouveras ici.
SupprimerMerci Céleste, je suis ravie de me trouver sur ton totem :-)), c´est comme même originale, je l´ai vu nul part!! Et merci que tu as fait traduire mon billet, ça fait plaisir! Belle soirée. ZaZa
SupprimerC'est l'ordinateur qui a fait le travail de traduction...;-)
SupprimerMerci pour ton enthousiasme.
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ah, dire que pour tant de femmes ça tient en 3 mots et s'appelle "examen de routine", qu'il faut caser entre les courses et la danse de Mimi ! Crois tu qu'un de tes lecteurs serait assez hardi pour raconter ses problèmes de prostate d'une façon aussi lyrique ?
RépondreSupprimerOui, je suis sûre qu'il y a parmi mes lecteurs des hommes pleins d'humour capable de ce recul-là.
SupprimerD'ailleurs je lance le défi... ;-)
Bisous chère emma
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Epreuve annuelle et maudite et en même temps bénie, je croise les doigts. J'ai eu peur pour toi en lisant ton billet, mes yeux sautaient de ligne en ligne et je me disais "oh non pas la fée Célestine"
RépondreSupprimerTout ce que nous devons endurer quand même : enfanter (pas toujours le plus beau jour d'une vie), le sang des femmes, les multiples contrôles pénibles.... Mais quand on a le bonheur que tout se passe bien et pourtant pour moi à chaque fois les montagnes russes d'angoisse.
Beau week-end la fée, ravie qu'il sera chaud pour toi
As-tu une raison objective de te prendre des rayons annuellement ?
Supprimerparce qu'il me semble que c'est beaucoup trop ...
Merci pour ta sollicitude, ça me touche que tu aies eu peur pour moi.
Je ne suis pas sûre que j'en aurais parlé de cette façon i j'avais appris une mauvaise nouvelle...
J'aimerais assez ne pas avoir l'impression de jouer à la roulette russe ou à la roue de la (mauvaise ou bonne ?
) fortune chaque fois que j'y vais...
Alors pour moi, c'est tous les cinq ans, et advienne que pourra.
Bisous printaniers ma mis
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Ça soulage tellement plus que n'avoir dieu que pour ses saints...
RépondreSupprimerOuais, je sais...
Mais je suis heureux pour toutes celles qui apprennent "tout va bien" en sortant de la bécane à écraser les roberts...
Je suis allé une fois dans une boîte qui fabrique ces appareils et une question me vient : Est-ce que les plaques qui t'écrasent les seins sont tiédies ?
Parce que plaques d'alu froides sur des seins chauds, ça doit faire salement désagréable.
Plus que des mains chaudes.
Et pas un mot sur mon sublime jeu de mots spécial dédicace ?
SupprimerTsss...
Alors pour les plaques tiédies, tu parles...c'est froid que ça en peut plus. Ça réveillerait un mort ce contact avec le métal !
Oui je préfère des mains chaudes, y'a pas photo.
Bises
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Bien sûr que j'ai vu ton superbe jeu de mots !
SupprimerEt évidemment je n'ai rien dit.
Je suis un mufle !
Rho !
Supprimermais non voyons
je plaisantais
…/\_¸_/\
..(=•_•=)
…ღ.*.ღ.•*
Pfiou... vachement content, moi, qu'il n'existe pas de trucs pareils pour les mecs... Me faire laminer les noix tous les deux ans, très peu pour moi... :-))))
RépondreSupprimerMdr !
SupprimerTa compassion pour la gent féminine me bouleverse :-)))))
¸¸.•*¨*• ☆
Oouuuhhh... Attention à la prostate o;)))
SupprimerEt pourtant on peut imaginer sans peine mille façons plus agréables, d'effleurer, de toucher, deux sentir, de caresser ces deux petits oiseaux bien trop souvent en cages....
RépondreSupprimerCela ne fait aucun doute monsieur l'oiseleur :-)
SupprimerL'imagination ne manque pas, heureusement.
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Il me parait évident que le brave homme doit en rêver encore. Avoir vu ces deux petits oiseaux en cage doit laisser un souvenir inoubliable...J'imagine..bien sûr
SupprimerVous imaginez ? Ça ne vous est donc jamais arrivé ? ;-)
Supprimer
RépondreSupprimerPlein d'humour pour décrire ce moment plus que désagréable!
Mon sens de l'humour ne m'a jamais vraiment quittée, même s'il a eu une éclipse avec la mort de mon père et ses prolongements inattendus dans ma vie.
SupprimerMerci d'avoir aimé
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Me revoilà ma chère Célestine, tu vois hier c'était mon retour, aujourd'hui je suis en visite et tu es la première.
RépondreSupprimerOui, par tous les saints, nos seins nous font parfois des misères et quand il faut aller les montrer pour se les faire triturer par des machines qui ne prennent pas de gants pour vous les presser, on sait, comme tu le dis, qu'il faudra tout serrer, de la tête aux pieds, jusqu'à ne plus respirer pendant quelques secondes pour ne pas sentir le supplice. Tout les 2 ans mes petits faons se font voir et jusqu'à présent, on me dit : "allez vous faire voir, il n'y a rien à voir " Mon p'tit coeur est en joie, et mon esprit libéré (pourvu que cela dure) .....
Quel bonheur en effet de te revoir, chère dame aux Lunettes Roses
SupprimerHeureuse de voir que tu partages mon point de vue concernant ces affreux moules à gaufres mammaires...
J'espère que l'on trouvera vite une méthode d'investigation moins invasive...
Je te souhaite le meilleur pour ton retour dans la blogosphère, et je suis très touchée que tu aies commencé par moi...
Bisous célestes
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"Bon ben moi, ça ira comme ça pour aujourd'hui !" I.A. Trophobe.
RépondreSupprimerNous sommes effectivement en phase iconographique et thématique ! Ce récit d'expérience médicale vaut celui de l'oncle Camille sur le dernier Défi ! Mais il est poétiquement très supérieur ! ;-)
Je soigne deux phobies : ma iatrophobie en écrivant mon billet cathartique, et ma coulrophobie chaque fois que je vois ton avatar. Et ça marche !
SupprimerMerci m'n oncle !
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Oui, j'ai toujours entendu dire que c'était désagréable et douloureux mais voilà, le résultat est positif.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, tu as fait un très bel article, inspiré à défaut de ne pouvoir respirer pendant l'examen !! :D
On ne t'a pas menti, ce n'est pas une partie de plaisir !
SupprimerQuant au résultat, il est plutôt négatif, dans le parler des médecins, il vaut toujours mieux être négatif que positif... c'est vrai que c'est bizarre, cette inversion des valeurs...
j'espère ne pas avoir traumatisé les hommes qui passent par là...
Bisous Mindounet
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J'y ai eu droit en décembre. Clichés puis re-clichés (sueurs froides) puis échographie (liquéfaction en cours) pour finalement me dire que "maman, je n'ai rien aux dents...heu...aux seins!" J'aurai mieux vécu l'examen si la radiologue ne m'avait pas lancé moult pique sur mes "gros nichons". Est-ce de ma faute à moi si elle a deux oeufs au plat? Bref. Ah puis dans tous ces merveilleux petits extraits j'ai fondu à celui du Cantique des Cantiques. C'est tellement beau cette image. Merci.
RépondreSupprimerBisou, contente que tu passes au travers ;)
Et moi, très contente que tu passes ici, chère Désirée...
SupprimerNan, elle a vraiment dit « gros nichons » ? Y a des baffes qui se perdent quand même...
Oui, les petits faons dé-li-ci-eux, quelle belle image n'est-ce pas...
Merci pour tes mots, chère poétesse
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Comme tu m'as fait sourire ! :)
RépondreSupprimerC'était génial de vivre ça à travers tes mots. Moi c'est toujours un supplice pour moi, j'ai de gros seins et on ne voit rien à travers, je me demande à quel point c'est utile de me faire cet examen... j'ai toujours droit à l'échographie après, c'est pénible.
Alors merci pour ce chouette article, illustré magnifiquement.
Bises
Angela
Merci pour tes mots, chère Angela. Je suis étonnée de tous ces témoignages spontanés de lectrices qui partagent les mêmes angoisses et les mêmes douleurs.
SupprimerUne sorte de groupe de parole...
Bisous ma belle
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Ah bin tiens, tu vois? "on ne voit rien à travers cette "masse"" Non mais on dirait pas que j'ai les roberts de Lolo! J'avais lu un papier de Winckler (je crois) il y a déjà des mois sur la maltraitance des soignants et là on est pile-poil dedans. Mais que cette maltraitance vienne d'une femme et dans le cadre du dépistage du cancer du sein c'est "raide"...
SupprimerOui c'est raide ! je me suis sentie plus d'une fois humiliée dans mon intégrité de femme ronde.
SupprimerDe la part d'une femme, c'est vraiment affreux, on attendrait plus d'empathie.
Bises
Angela
Il faudrait quand même que j'y aille aussi .................. Hum.
RépondreSupprimerTant qu'on ne parle pas de cytoponction ... Puis de biopsie... Et que tu es là, toute biesse, et que tu dois partir à Paris le lendemain, pour la première fois depuis longtemps... Mais c'est pour la bonne cause. Il vaut mieux le faire régulièrement. Note, je comprends qu'on reporte à demain, mais de demain en demain... Et puis, parfois, le diagnostic n'est pas bon, mais parfois aussi, on a une bonne sénologue, elle vous rassure, vous laisse un sein plus opéré (mais plus beau que l'autre, vrai de vrai), et c'est vrai que les hommes aussi peuvent l'avoir, ce cancer de la glande mammaire...
J'en ai même connu un qui a dû aller chercher son traitement hormonothérapeutique à l'hôpital même, car il n'était remboursable que pour les femmes ménopausées. Or, ça coûte la peau des fesses (il faut bien un peu changer d'anatomie).
Mais chapeau pour ton texte... Ce n'était pas gagné !
C'est vrai que ce n'était pas gagné d'arriver à écrire sur ce sujet...
SupprimerJ'ai craint un instant que ça ne fasse fuir mes lecteurs...
je vois que tu as un passif avec la sénologie.
Bon courage chère Pivoine
je t'embrasse
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C est si fréquent. J'ai eu beaucoup de chance et paradoxalement moins d'ennuis qu' avec mon dos... mais bon, c'est vrai que j'y pense quand même parfois .
SupprimerA l'époque J'ai été très bien entourée.
C'est le plus important pour guérir, je pense...💜
SupprimerBises sororales
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La dernière fois pur moi fut la pire... Je subis ce genre d'examen depuis 8 ans , j'en avais trente 34 la première fois : forts antécédents familiaux. La dernière fois fut la pire lorsque le doux médecin m'asséna un "vous êtes ménopausée ?" ... Goujat . Il y a encore quatre ans , on me faisait dans "êtes vous enceinte? ". J'ai pris un sacré coup de vieux ce jour là en plus d'un examen désagréable. J'en suis sortie non pas soulagée mais abattue.
RépondreSupprimerMénopausée à 42 ans...il a besoin de lunettes le gars !
SupprimerBon la psychologie n'est pas leur fort, à ces médecins...
Mais nous on sait notre valeur, ma bulle !
Mais je compatis quand même.
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En tant qu'homme, je ne peux dire que les seins ne m'inspirent pas. Déjà très très jeune, j'étais fasciné...
RépondreSupprimerMais une mammographie ! J'ai mal, rien que d'y penser. Pourtant, pour le moment, seul moyen de dépistage précoce d'une maladie aux conséquences définitives.
L'attente dans une cabine, l'angoisse qui sein si nu n'a rien de poétique.
Les deux petits faons jumeaux d'une gazelle se prénomment-ils peut-être avanie et framboise, qui sont, comme disait un Robert à Lapointe de l'humour, les mamelles du destin.
Quant à terminer par une touche musicale ?
Ah oui, il y a cette "ode à mes seins" d'Alison Wheeler =>
https://www.youtube.com/watch?v=MozLAnPHZEQ
Mais je ne peux passer à côté de cette référence humoristique qui m'a fait mourir de rire en son temps, et encore. => https://www.youtube.com/watch?v=8b4d48Y0ehw
L'angoisse qui « sein si nu » alors là, tu me scotches !
SupprimerVraiment. Sans flagornerie. Tu as mis longtemps à le trouver celui-là ?
Et Lapointe de l'humour... Purée je ne sais pas ce qui t'a mis en forme comme cela ce soir...Peut-être mon billet ...
Quant aux deux liens, j'ai adoré, la reprise de la vie en rose, et l'humour de Benny Hill, indétrônable...
Super, Didier
Merci pour tout
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L'explication de "ma trouvaille" risque de lui faire perdre un peu de son charme. Sans flagornerie, en prenant mes notes, en écrivant "l'angoisse qui s'insinue", le jeu de mots m'a sauté aux yeux. Non, je n'ai pas mis longtemps à le trouver, d'ailleurs, je ne le cherchais pas !
SupprimerPurée, ton billet ? Un jour plus tôt, je n'ai rien su écrire... Probablement une inspiration Céleste...
Elle n'a pas perdu de son charme. Parce qu'elle vient de toi...Tu n'es pas allé la dénicher sur le net...
SupprimerInspiration céleste...je suis heureuse d'en profiter, en tout cas. ;-)
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Désolé ! je ne triche pas pour écrire mes commentaires, les références musicales, avant de les trouver sur le net, sont bien présentes dans ma tête ! Une inspiration pure jus. D'ailleurs, si tu voyais mon brouillon, tu comprendrais instantanément.
SupprimerEt moi aussi, je suis heureux de t'en faire profiter. Ainsi que d'autres lecteurs.
Pourquoi désolé ? Ravi au contraire, non ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bien sûr, ravi. Mais "désolé" comme une antiphrase, ou plutôt un antimot ! Ça existe cette figure ? Ça existe ce mot ?
SupprimerSache que l'on ne se demande pas si les mots existent, dans cet espace !
SupprimerOn invente tous les mots qu'on veut.
Ainsi l'ai-je décidé dans ma grande mansuétude. :-)
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Ah oui!!! C'est une bonne décision. Ainsi, on peut estirgouiller un mot qui drandouille sans pour cela être complétement bradassé ou jobastre.
SupprimerOh ouiiii ! et c'est mon ami Bof qui va être bradassé de voir tous ces mots-là !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ce soir, sur ma page FB, le poème de Baudelaire accompagné d'une vidéo de la lune hier soir. elle sortait de sa cachette, un gros gros gros nuage noir et elle a illuminé le ciel si tourmenté à cette heure de la nuit. En voici un extrait : "Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
RépondreSupprimerAinsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins..."
Tu sais que j'ai frémi tout le long de la lecture de ton billet ?
J'ai dans un coin de la maison, sur le secrétaire pour dire vrai, la feuille envoyée par la sécu pour que j'aille faire la mammographie ! Je flippe à chaque fois, j'ai mal à chaque fois, et j'appréhende à chaque fois. Du coup...je ne vais pas y aller ! Pas tout de suite en tous les cas ! je me laisse le temps de la réflexion. J'en ai marre de ma faire triturer les tourterelles qui ne sont plus si légères que ça ! Non non, ne dis rien, je sais ce qu'il faudrait faire et je sais que j'irai sûrement mais quand ? quand j'en aurai envie, quand j'aurai oublié les images que tes mots ont réveillées ! Non non, ce n'est pas de ta faute, j'aurais eu le même comportement si je n'avais rien lu !
Comme tu le vois ce soir, je réponds avant qu'on ne me pose de questions !
Bisous.
J'aime ces lignes de Baudelaire sensuelles et poétiques à la fois.
SupprimerJe suis bien désolée de t'avoir fait frémir, comme tu t'en doutes...
C'est que je n'aime pas que mes lecteurs (et donc mes lectrices, éprouvent un quelconque malaise à me lire...
Bon tu raconteras si tu te décides ? Tu nous diras comment ça s'est passé?
Je t'embrasse chère Mariejo
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C'est magnifique, ponctué qui plus est d'art et de morceaux de poésie bien choisis ! Je ne savais pas qu'on avait les résultats juste après l'examen.
RépondreSupprimerEn tout cas, la peur du cancer du sein nous poursuit toutes tant il nous entoure. D'un côté, il est en progression. D'un autre, il se soigne de mieux en mieux...
Oui heureusement que l'on a les résultats immédiatement !
SupprimerJ'en déduis que tu es jeune et que tu n'as pas encore eu l'occasion d'expérimenter ce délice...
Ce qui est certain, c'est que c'est quand même moins douloureux que la maladie que cela combat...et rien que pour cela, ça vaut le coup de souffrir dix minutes.
Bisous chère tomate
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J'ai serré les dents en te lisant, je partage aussi l'angoisse du Goût lors des scanners de contrôle.
RépondreSupprimerSans doute ai-je voulu exorciser cette angoisse par l'écriture.
SupprimerJe connais aussi, par de nombreux proches, celle des visites de contrôle pour ceux qui sont en rémission.
De tout coeur avec toi. Et lui.
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Chère Céleste, je t´admire....répondre à tous ces commentaires....il n´y a pas beaucoup de gens qui le font!! Belle journée. ZaZa
RépondreSupprimerC'est la règle de ce blog, j'essaie de n'oublier personne.
SupprimerMerci Zaza !
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Voilà une dizaine d'années, sur le blog, j'avais posté en guise de légende d'un dessin (encres bleues) :
RépondreSupprimer« Ses seins. Paysage aussi. Océan de ses seins.
On y lit même d'où la Terre tient sa rondeur.»
Et j'avais reçu cet émouvant poème dont son auteure m'avait autorisé la publication :
« Je me laisse aller à vous dire...
à vous
peinture bleue si jolie
et à vous
mots de poète
qui courez en dessous :
Ce que je voudrais avoir
encore
la rondeur de mes deux terres.
Celles
d'avant le scalpel.»
(signé Mo)
Rien, juste ça fend le cœur...
Supprimer@Yves
SupprimerOui c'est très émouvant ce partage, cher Yves.
Parce que le plus terrible est de perdre ces symboles, ces seins bols de la féminité.
C'est une mutilation qui fend le coeur, oui, le Goût...
Bisous émus.
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Ah, Célestine, s'il y a un sujet que je connais, c'est bien celui-là...
RépondreSupprimerJ'ai le malheur d'avoir des seins difficiles à examiner , plus des antécédents familiaux...du coup, je "subis" ce genre de torture depuis 15 ans maintenant ...avec, presque toujours, échographie en plus... et même biopsie, récemment.
Tout ça, pour conclure que...je n'ai rien !
Rrrrr....peut plus la voir, moi, cette machine à faire des crêpes !
Tu as bien résumé en employant le mot "froid"...c'est froid, c'est glacial...
et (en tout cas pour moi) , c'est vraiment douloureux...
M'enfin, est-ce qu'on se fait écraser, tous les deux ans, le petit orteil (partie sensible, aussi...;-), juste pour vérifier qu'il n'a "rien" ???
Feraient mieux, tous ces médecins, au lieu d'inventer ce genre de "machine à torture", de revoir la composition des médicaments "mal-seins" qu'ils nous prescrivent...(je pense à la pilule...qui semblerait-il, n'est pas étrangère à la recrudescence de cette foutue maladie qui fait des ravages...)
Tant qu'à faire de la prévention, remontons aux vraies causes...
Les médicaments « mal-seins » bien vu !
SupprimerLes vraies causes, par contre semblent multiples...pilule, mais aussi tabac, alimentation, hérédité, hormones...
On est peu de choses...
Merci pour ce témoignage, la Licorne.
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Coucou Célestine, j'ai bien aimé ton billet que tu as écrit avec plein d'humour.
RépondreSupprimerDe ce côté là, nous les femmes ne sommes pas trop gâtées par ces examens douloureux même très douloureux. Mais il faut le faire. J'y suis allée en octobre dernier. Je trouve que les radiologues ne sont pas toujours délicats.
Bisous Célestine et beau week-end ♥
C'est comme un fil rouge qui relie toutes les femmes...
SupprimerC'est très émouvant.
Merci Denise ♥
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Et non, je n'ai pas souri.... un rictus sans doute a du soulever un seul coin de lèvre....
RépondreSupprimerD'ailleurs il me fut impossible de lire jusqu'au bout.
Ce fut plutôt un souvenir qui rejaillit avec ce pincement au creux de l'estomac.
Ce jour là ma compagne de vie revint de l'examen et s'écroula en larmes :
- J'ai un cancer au sein gauche !
Le début d'un an de galère....
♥
SupprimerOuf ! Tout va bien ! Je tremblais pour toi. C'est fou comme on peut se faire des peurs. La même chose pour moi lorsque je vais chercher les résultats de mes analyses parce que plus on vieillit, plus on a tout un tas de trucs à surveiller. Moi j'essaie de soigner mes maux par la pensée. Tous les jours je demande à ma prostate de réduire son volume.....Et pour l'instant, je touche du bois( et non pas ma prostate) et ça marche !! Le pouvoir de la pensée !
RépondreSupprimerMerci de t'inquiéter pour moi, Daniel, c'est adorable.
SupprimerC'est vrai, on peut parler à ses cellules, à ses organes...j'en suis persuadée.
Mais c'est un peu irrationnel...et en tout cas très intime. je n'en parle pas trop dans mon entourage.
Je t'embrasse
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Que faudrait-il ajouter à tout ce qui s'est dit ici, pour marquer la désolation de voir la bête s'installer par effraction au sein du Sein ? Je n'ai pas grand chose à dire que rimer à ma guise :
RépondreSupprimerJoyaux élancés comme des lotus roses
Ils répandent leur nectar miellé
Dans le nid chaud l'ange rassasié
Prend goût à la gorge déployée
Qu’on s’y nourrisse qu’on s’y blottisse
On est toujours extasié devant la vue
De ces belles rondeurs veloutées
Merci Célestine, de parler de ce sujet tellement difficile et surtout de rendre hommage à toutes ces mères, amies, sœurs et toutes les femmes que le sort n’a déjà pas épargnées avec l’ingratitude de quelques tordus.
Bises chère amie
Il manquait à mon petit florilège tes rimes inimitables, cher poète.
SupprimerParler de ces objets-là, en étant juste, en étant raffiné et sensible, ce n'est pas donné à tout le monde !
Oui c'est un sujet difficile pour les femmes, heureusement beaucoup d'hommes les soutiennent et les comprennent. C'est une grande chance.
N'est-ce pas le plus important ?
Bises cher poète des sables.
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Quel beau texte !
RépondreSupprimerEt puis tu décris si bien cette attente, cette épée Damoclès que toutes les femmes connaissent un jour !
Brrrr J'en ai la chair de poule
Bisous Blue et bon dimanche !
Je crois que c'est un sujet qui parle à chacune en effet...
SupprimerEt je suis heureuse que tu aies aimé mon texte.
Bisous bleus
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Chère fée,
RépondreSupprimerJ'avais écrit un texte sur ma première mammo. Je le mets ici à tout hasard.
http://lespetitscahiersdemilie.com/2015/05/05/une-journee-extraordinaire/
C'est clair que ce n'est pas une partie de plaisir...
Bisous chère fée
Ah, ben le lien ne fonctionne pas. Peu importe
SupprimerBisous
Si si, le lien fonctionne très bien !
SupprimerEt je suis allée lire ton texte qui est l'exact ressenti du mien.
Angoisse, puis légèreté à l'annonce du résultat...
Bisous de fée, ma luciole
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Moment de détresse que chaque mammo, cet examen plein de barbarie, cette machine conçue par des hommes... pour les femmes !!! J'exècre ces instants d'autant que tout près de moi, de salles bébêtes à pinces font leur sale boulot ! Contente pour toi céleste Célestine, des bises de lumière. brigitte
RépondreSupprimerJe prends tes bises de lumière ma Plume.
SupprimerC'est un moment d'angoisse à passer, et en plus dans la douleur: double peine !
Il reste l'amitié et la solidarité des femmes devant le crabe aux pinces de mort.
Bisous ma belle
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Quelle femme un jour n'a pas ressenti ce que tu écris ?.... cette angoisse pour ce "crabe aux pinces de mort" qui entrerait dans notre intimité.
RépondreSupprimerCe temps à attendre, gelée, pétrifiée dans ce cagibi trop étroit, dans une indifférence réfrigérée... et si.... et si...
Pourtant j'ai souri à la lecture si bien détaillée de ces moments douloureux, suspendus....
Merci pour tes mots si justes, Célestine, pleins d'humour, et pourtant....
Moi c'est pour le printemps, j'attends le courrier....
double lecture. C'est rassurant. Enfin, j'espère.
Bisous.
Den
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerTon si beau commentaire était dans les spams, je viens de le repêcher.
SupprimerQuelle main maléfique décide du sort des commentaires, personne ne le sait...
Je croise les doigts pour toi chère Den.
Oui j'ai essayé de transcender ma peur par l'humour.
Mais il est vrai que mon billet ne peut faire rire celles et ceux qui sont passés par là.
Je t'embrasse fort
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Tout un : havre de paix et caresses dansantes
RépondreSupprimerce sont, en fait, deux faux jumeaux de chair vibrante
Entre eux vient, humblement, nicher la vérité
(d'un secret... d'un élan... d'une nécessité...)
Qu'il fait bon en cueillir le parfum de mystère
quand l'âme erre où balancent la femme et la mère
...Pour ajouter une note de douceur à l'examen ;)
C'est très beau merci beaucoup Tiniak
SupprimerJ'aime ta poésie caressante
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