« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu »
Jean d'Ormesson.
Ah ! La douceur de porter sur les choses un regard neuf !
De les découvrir par soi-même... D’éprouver ce sentiment fabuleux de totale surprise, d’être cueillie, chipée, émerveillée par l’inattendu…Ça m' écarquille les yeux de félicité, ça me fait du bien tout là-bas, en dedans, ça me titille les ventricules...
Tiens, par exemple, cela devient bien difficile de nos jours, de ménager de vraies surprises aux amis. Prononcez un ou deux mots-clés par inadvertance, et bim ! voilà la personne que vous auriez aimé épater qui s'arme de sa loupe de Sherlock en quête d'informations sur la toile qui vont tuer tous vos effets d'inattendu.
Déflorant le mystère et faisant tomber la jubilation que vous auriez eue à être son guide.
Quelle époque épique, que celle qui rend les gens pressés, impatients et intolérants à toute frustration. Nous voilà pris dans les rêts du « tout, tout de suite » qui nous névrose et nous angoisse, et dans notre développement on shunte les étapes, c'est fâcheux !
Je crois au besoin vital de projection et de mystère.
J'aime mon jardin secret, cette part que l’on garde de soi, qui provoque l’étonnement de l’autre. Surprendre, même après des années, quel joli défi ! Entendre cette si belle phrase : « Tu m'étonneras toujours ! »
Oui. Etonnez-moi, Benoît !
Car tout dire de soi, c’est perdre de sa densité, devenir transparent, attendu, prévisible et le désir n’y résiste pas.
Le désir, cette force qui nous tient debout vers le soleil, est une fleur précieuse et délicate, une étincelle fragile. Vouloir le combler dans l'immédiat, c’est un peu comme si on la noyait d’un coup sous des trombes d’eau. Un déferlement de plaisir trop rapide, vite oublié, blasant et néfaste au final qui ratatine le désir.
L’attente du plaisir est un plaisir, disait ma grand mère.
Ce qui est bon, c’est de rêver à partir de rien : une seule photo, pas très nette, un mot trouvé dans un livre, un coin de peau dévoilé entre les cheveux et le col de la chemise, une silhouette…Attendre comme on attendait quand j'étais enfant. Avec aucun moyen de devancer les choses. Tout le contraire du tour operator qui ne laisse au hasard que la portion congrue…
J'aime les mise-en-bouche qui font saliver, mais sans trop révéler, les dentelles qui suggèrent plutôt que montrer…
Voilà aussi pourquoi je préfère les lieux secrets nichés dans l'oubli, aux grands-messes touristiques vues et revues jusqu'à la nausée.
Voilà pourquoi je préfère décidément le Val des Nymphes au Taj Mahal.
Je peux comprendre que certains préfèrent se rassurer, tout programmer pour ne pas avoir de surprise, ni bonne ni surtout mauvaise...
Mais peut-on jamais vraiment tout prévoir, dans le road-trip de la vie ?
Une chapelle étonnée et cyclopéenne, nichée loin de tout |
Ah ! La douceur de porter sur les choses un regard neuf !
De les découvrir par soi-même... D’éprouver ce sentiment fabuleux de totale surprise, d’être cueillie, chipée, émerveillée par l’inattendu…Ça m' écarquille les yeux de félicité, ça me fait du bien tout là-bas, en dedans, ça me titille les ventricules...
Tiens, par exemple, cela devient bien difficile de nos jours, de ménager de vraies surprises aux amis. Prononcez un ou deux mots-clés par inadvertance, et bim ! voilà la personne que vous auriez aimé épater qui s'arme de sa loupe de Sherlock en quête d'informations sur la toile qui vont tuer tous vos effets d'inattendu.
Déflorant le mystère et faisant tomber la jubilation que vous auriez eue à être son guide.
Quelle époque épique, que celle qui rend les gens pressés, impatients et intolérants à toute frustration. Nous voilà pris dans les rêts du « tout, tout de suite » qui nous névrose et nous angoisse, et dans notre développement on shunte les étapes, c'est fâcheux !
Je crois au besoin vital de projection et de mystère.
J'aime mon jardin secret, cette part que l’on garde de soi, qui provoque l’étonnement de l’autre. Surprendre, même après des années, quel joli défi ! Entendre cette si belle phrase : « Tu m'étonneras toujours ! »
Oui. Etonnez-moi, Benoît !
Car tout dire de soi, c’est perdre de sa densité, devenir transparent, attendu, prévisible et le désir n’y résiste pas.
Le désir, cette force qui nous tient debout vers le soleil, est une fleur précieuse et délicate, une étincelle fragile. Vouloir le combler dans l'immédiat, c’est un peu comme si on la noyait d’un coup sous des trombes d’eau. Un déferlement de plaisir trop rapide, vite oublié, blasant et néfaste au final qui ratatine le désir.
L’attente du plaisir est un plaisir, disait ma grand mère.
Ce qui est bon, c’est de rêver à partir de rien : une seule photo, pas très nette, un mot trouvé dans un livre, un coin de peau dévoilé entre les cheveux et le col de la chemise, une silhouette…Attendre comme on attendait quand j'étais enfant. Avec aucun moyen de devancer les choses. Tout le contraire du tour operator qui ne laisse au hasard que la portion congrue…
J'aime les mise-en-bouche qui font saliver, mais sans trop révéler, les dentelles qui suggèrent plutôt que montrer…
Voilà aussi pourquoi je préfère les lieux secrets nichés dans l'oubli, aux grands-messes touristiques vues et revues jusqu'à la nausée.
Voilà pourquoi je préfère décidément le Val des Nymphes au Taj Mahal.
Je peux comprendre que certains préfèrent se rassurer, tout programmer pour ne pas avoir de surprise, ni bonne ni surtout mauvaise...
Mais peut-on jamais vraiment tout prévoir, dans le road-trip de la vie ?
¸¸.•*¨*• ☆
Vivre sa vie comme une mélodie dont on est l'interprète, où les notes sont autant d'instants de bonheurs petits et grands, inventés, découverts par surprise ou après avoir longuement fouillé, vivre en décideuse plutôt qu'en automate, guidée par des désirs multiples, infinis... ouverte à l'imprévu!
RépondreSupprimerC'est tout un art de vivre que tu nous décris là joliment, j'y adhère toute entière, tu penses bien!
Bisous d'échappée libre
Un art de vivre dans un monde où les gens confondent souvent instant présent et immédiateté...
SupprimerOr gôuter l'instant présent ce n'est pas forcément vouloir tout, tout de suite.
Mais goûter la délicieuse attente, et ne pas, comme disent les jeunes, se spoiler en allant voir immédiatement la solution sur internet...
Echappée libre, échappée belle, le nez au vent, ça me va !
¸¸.•*¨*• ☆
Elle est très belle, cette chapelle romane... Dans ce site qui a l'air sauvage. Moi qui adore le roman, son dépouillement... Fait pour le "mystique".
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi faire découvrir (plaisir d'ancienne guide... ) faire trouver "le truc", "l'endroit" vaguement secret, mystérieux et plein de mémoire ensemble. De quoi rêver.
Difficile dans nos villes d'encore trouver des endroits vierges de rêves.
mais enfin, du rêve, on peut toujours en recréer.
En imaginant, par exemple.
Tiens, serais-je la première à commenter ?
Presque la première, mais est-ce important ? ;-) l'essentiel est de participer comme disait l'autre...
SupprimerJe partage avec toi ce goût des petits lieux confidentiels, sans trop de battage médiatique.
Et de par chez moi, il y en a plein...
Pas loin gratuit, du plaisir plein les mirettes...
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine. Elle est très belle cette petite chapelle. Loin de tout, comme tu dis, nichée dans son mystère. Quel bonheur cela doit être de la découvrir au détour d'une clairière.
RépondreSupprimerPour avoir le goût de l'inattendu, il faut rester ouvert d'esprit et de coeur, être curieux, s'enthousiasmer des petites choses. Mais pour cela, il faut se donner le temps de vivre et non pas courir partout. J'ai couru partout pendant un moment et maintenant j'ai décidé de ralentir. Ce matin, dans un petit groupe que je fréquente depuis quelques séances, j'étais étonnée que mes petits camarades ne s'extasient de rien. J'ai parlé des mésanges qui venaient me rendre visite, du lever de soleil sur les montagnes, du souffle du vent dans les branches de sapin et des yeux rieurs de l'être aimé. Et j'avais l'impression... d'être une extraterrestre. Mince alors!!
Bises alpines.
Je crois que c'est surtout un état d'esprit, qui n'a rien à voir avec les fait de « courir »
Supprimermême au plus fort de mes journées de dingue, au bord du burn-out, je n'ai jamais arrêté de m'extasier, sur un oiseau, une fleur ou une étoile...
C'est une chose précieuse que d'être curieux et de s'enthousiasmer.
Mon propos du jour étant davantage sur le fait de savoir aussi différer un plaisir afin d'en savourer l'attente...
Mais sans doute je te rejoins dans le sens ou pour savoir faire cela, il faut être un peu extraterrestre à notre époque où tout va vite...
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Je me glisse avec enthousiasme dans ces délicieux moments de découverte qui semblent n'appartenir qu'à nous, juste un moment, presque en dehors du temps; s'émerveiller encore et partager!il nous reste heureusement de très beaux coins sympas, loin des chemins balisés et encore libres de visite !
RépondreSupprimerCette chapelle est magnifique, si accueillante.
Certes elle est belle, et mérite le détour. Je serais heureuse de te la faire découvrir. D'autant que le cadre et le chemin pour s'y rendre sont eux aussi très beaux... Ce que je déplore, c'est qu'il soit trop facile de taper n'importe quel nom dans un moteur de recherche, et d'ainsi se priver du plaisir de la découverte « de visu »...
SupprimerQuand je sais qu'un ami veut me faire découvrir un lieu, je me garde de céder à la curiosité, et je lui fais confiance, les yeux fermés...
Bisous chère poétesse
¸¸.•*¨*• ☆
Étonnante cette chapelle ! Elle a dû être en mauvaise santé dans sa jeunesse. C'est sans doute pour ça qu'il lui a fallu des renforts et des arcs-boutants qui seraient sûrement inutiles à une chapelle en bonne santé ! ;-)
RépondreSupprimerSinon, tu devines aisément que je signe ce billet.
Dans les musées, je déteste les guides et les machins qu'on se colle à l'oreille avec une voix de « Monsieur/Madame je sais tout » et qui vous déclame avec emphase et voie de pontife, sur chaque œuvre, le pourquoi du comment de quoi t'es-que, Vociférant qu'il faut absolument regarder, là, en haut à droite, et puis en bas à gauche, et puis si vous approchez vous pourrez distinguer ce petit poil de pinceau délicatement incrusté dans le jaune ocre tirant sur le vert et le bleu est aussi le marron…. Quoi ? Imbéciles visiteurs ? vous n'aviez pas remarqué tout cela ?
Et il faut continuer la visite au pas de charge…
Moi j'aime bien rester un quart d'heure devant une toile… surtout celle si évocatrice, devant laquelle tout le monde passe sans s'arrêter. Je m'arrête avec ma bécane à roulettes, c'est confortable. C'est marrant, il y a toujours deux ou trois personnes qui viennent s'arrêter à côté de moi et je dis mon petit rituel : « avouez que c'est remarquable ! ? » Et bien entendu on me répond oui, oui, on ne va quand même pas contrarier un handicapé qui en plus n'a pas l'air d'aller très bien dans sa tête… oui, bon, je déforme ma bouche et je marmonne dans mes dents quand je dis ça… bah oui ! Faut pas avoir quelques compensations rigolotes ! Non ?
je sais pas pourquoi mais ma compagne dit : — « franchement, tu exagères ! » On dirait qu'elle ne me connaît pas !
Tu as raison, c'est très étonnant d'observer les gens dans les musées... certains ne regardent rien, parce qu'ils veulent tout voir. Comme s'ils voulaient amortir le prix de leur billet.
SupprimerAlors qu'il m'est arrivé de tomber en arrêt devant un tableau et d'y rester en contemplation pendant de longues minutes...peut-être même un quart d'heure, c'est vrai.
Ce qui est certain, c'est que je n'aime pas les visites virtuelles avant de faire la vraie visite.
C'est un peu comme voir la bande annonce d'un film juste avant de voir le film...
Pour la chapelle, je ne sais pas si elle est en mauvaise santé, mais en tout cas, elle est vraiment sympathique et tu l'adorerais. Un coin de verdure difficile d'accès, un petit étang aux sortilèges...Bref, un endroit plein de magie.
¸¸.•*¨*• ☆
il faut que j'ai vraiment confiance en quelqu'un pour me laisser mener dans des endroits inhabituels! je suis plutôt du genre stressée et j'ai besoin de mes sécurités
RépondreSupprimerMaintenant, je suis aussi du type solitaire et j'aime bien qu'on me fiche la paix dans un musée: je veux voir les choses à MA façon, et avec le temps qu'il faut (càd longuement... je n'ai jamais fini de regarder un tableau qui me parle..
merci pour ce billet si bien écrit!!
Elle est étonnante, ta première phrase... Il est évident que je ne suivrais pas n'importe qui dans un endroit que je ne connais pas...Je parle de faire découvrir des lieux à des amis, un peu comme lorsque tu m'as emmenée au Musée Folon, tu vois...
SupprimerJe n'aurais pas eu l'idée d'aller voir le Musée Folon sur internet juste avant la visite avec toi...tu comprends ?
Quand je sais qu'un(e) ami(e) se fait une joie de me faire découvrir quelque chose, j'ai envie de lui laisser cette joie.
Et moi-même, quand je fais découvrir, j'apprécie que la personne ne fasse confiance.
Merci pour ton appréciation, Coum. C'est gentil.
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eh bien, je vous donne ici de quoi rêver
SupprimerPas d'info stricte, juste se laisser emporter par une ambiance de peintre/poète
Pour tous ceux qui n'auront pas l'occasion de venir à 40min de Bruxelles, se plonger dans cet univers si particulier
j'ai oublié de mettre le lien: le voici
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=BjhSMOjPL10&t=133s
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai regardé ta video, Coum.
SupprimerParce que là, j'ai eu la surprise de l'inattendu avec toi, et je peux donc me rappeler ce souvenir très émouvant.
Merci ♥︎
J'aime moi aussi garder de la place pour l'inattendu, l'imprévu. J'aime ne pas connaître tout de l'autre, j'aime sa part de mystère. J'aime m'émerveiller, m'extasier devant des petits riens, petits riens pour l'autre mais qui ne le sont pas pour moi. Je n'aime pas la foule, je suis une solitaire (un peu sauvage). J'aime ton billet. :-)
RépondreSupprimerCette petite chapelle me plaît bien car on dirait qu'elle ouvre ses bras, elle n'est pas renfermée sur elle-même, elle est accueillante.
Bonne soirée, Célestine. Bisous.
Un jour, j'ai écrit un billet sur le mystère...j'avais cité une phrase de Cioran
Supprimer« La connaissance détache un être de l’autre et annule les grains de mystère présents dans chaque existence…»
Elle n'avait pas fait l'unanimité, et pourtant...
Je continue à la penser très vraie...
J'aime beaucoup tout ce que tu dis dans ton commentaire. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
voilà, voyager sans carte, sans GPS (et sans smartphone, évidemment) mais alors il faut tout de même veiller à avoir de quoi payer l'essence en plus, vu que dans ce cas-là, entre le point A et le point B, la ligne n'est pas droite du tout :-)
RépondreSupprimerOui mais quand on aime on ne compte pas... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La vie n'est qu'une suite d'inattendus.
RépondreSupprimerChaque seconde, chaque minute, chaque heure... présente sa part d'inattendu.
C'est ce qui fait le sel de la vie : se laisser surprendre émerveillé par ce qui m'arrive.
Donc si c'est cela qu'un ami veut vous offrir : la surprise intacte de la découverte au moment voulu ,
alors il va de soi que 'recevoir ce cadeau là ' implique que l'on ne recherche pas à l'avance de la documentation quelle qu' elle soit.
A partir de là , avoir le goût de l'inattendu peut se décliner de mille manières.
Je ne serai jamais adepte du voyage organisé . Mon premier voyage d'adulte je l'ai vécu avec un copain de lycée et mon frère aîné au Royaume Uni . Nous n'avions d'autre but précis qu'au passage faire halte près d'un pub proche de Londres .....
L'aventure fut délicieuse avec chaque jour son lot d'inattendus.
Le second fut vers la Grèce avec un copain et sa soeur . Mon désir personnel c'était d'aller en Grèce, pas en Yougoslavie. Diverses raisons ont motivé que notre voyage s'effectue en voiture en traversant Italie, Yougoslavie avant d'atteindre la Grèce.
Si j'avais suivi l'idée du copain nous aurions vécu complètement l'inattendu et peut être ne serions nous jamais allés en Grèce séjournant essentiellement entre Italie et Yougoslavie.
Il suffit déjà de renoncer à prendre l'autoroute et l'inattendu surgit au beau milieu de n'importe où.
Quand on part pour une durée limitée à l'autre bout de la France l'autoroute peut s'imposer sur au moins une partie . Mais quel bonheur de vivre l'inattendu au détour d'une route peu fréquentée.
Tout au long de ma vie professionnelle j'ai cultive le goût de l'inattendu à partir du moment où je m'étais assuré de pouvoir être à l'heure au rendez vous fixé.
Voilà, chacun a sa manière de vivre l'inattendu. Mais il y a certes certaines personnes qui redoutent l'inattendu et font tout pour l'éviter.
C'est probablement une erreur puisque l'inattendu surgit par définition ou on ne l'attend pas.
Mais aussi, être ouvert à l'inattendu ne signifie pas nécessairement avoir une réaction immédiate et conforme à nos désirs secrets . L'inattendu peut surprendre....
Voilà j'ai bien aimé que ton billet du jour me permette d'exprimer cela
Bises
Je suis heureuse que tu te sois longuement exprimé sur un sujet qui te tient à coeur, et qui me tient à coeur également...
SupprimerC'est la richesse des échanges ici.
J'aime beaucoup ton premier paragraphe. Il prouve que tu as très bien compris ce que je voulais dire dans ce billet. Et ce n'est pas gagné, puisque, comme tu le sais sûrement, Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre.
Quant à l'autoroute, cela n'empêche pas l'imprévu...
Regarde la la chanson...
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Quel texte délicat pour parler de l'attente du plaisir et de inattendu... En tout cas, toi, tu m'étonneras toujours!
RépondreSupprimerBises,
Mo
Ravie ! c'est mon but...et c'est difficile d'étonner ...sauf à garder un peu de son mystère justement.
SupprimerBises belle jardinière
¸¸.•*¨*• ☆
Très beau texte Célestine.
RépondreSupprimerPour ma part je préfère préparer un peu mes évasions. L'inattendu arrive toujours. Pour cela il suffit de cheminer les yeux et l'âme grand ouverts.
Bien sûr ! mais je suis certaine que tu te gardes un peu de suspense et que tu ne vas pas éplucher tous les sites internet qui parlent de ta destination...
SupprimerBisous belle d'âme
¸¸.•*¨*• ☆
Comme tu as raison!! Donc, motus et bouche cousue sur ce que je te montrerai le jour où tu viendras dans mon bout de Bretagne cet été... bisous et belles découvertes
RépondreSupprimerDe toutes façons, même si tu me disais, je n'irais pas regarder à l'avance un guide touristique...
SupprimerMerci ma douce Brizou. Je compte bien répondre à ton invitation.
¸¸.•*¨*• ☆
blaser est le verbe clef
RépondreSupprimerun mot qui vaut mille images
une explication en face qui vaut deux cent j'ai de la chance chez Google
comme ça que j'ai su te cherchant que tu es sans nous l'avoir jamais dit une espèce minérale composée de sulfate naturel de strontium de formule SrSO4 avec des traces de Ba et de Ca... pfff évaporite... petit papillon va...
chauve qui peut !
le Louvre qui se visite en quelques jours c'est bien mieux aussi avec ses vrais planchers qui craquent
mais t'inquiète quoi que l'on fasse la complexité de la vie fait que l'inattendu arrivera tjrs
tu parles de cartes hi hi justement et comme j'ai une profusion d'infusions non de textes cachés
dans ma petite besace je te le mets ici
mais attention, c'est de l'âge de Benoît-Pierre hein :
Carte d’identité
Un peu cartomancienne quand même
On part en week-end. Avec une carte à peu près à jour, pas trop déchirée autour des points sensibles, et Valérie. Quel bonheur d’avoir sa petite femme comme copilote. Ça, ça vaut tous les navigateurs GPS du monde. Elle dispose de beaucoup plus d’options, aussi…
La valse savante des lunettes, de lecture et de soleil, de la coéquipière se joue enfin. La carte se constelle d'adorables petits trous aux pliures. Mais bon… on ne va tout de même pas mettre un frein à notre jolie moyenne pour faire un point ensemble, même si on se parle encore… Non, non, on va gagner. J’avance, moi ! On fait toujours équipe. On va trouver…
Comment ça, « je crois qu’on n’est pas du tout dans la bonne direction » ? Holà, Valérie, là, tu n’assures plus, toi. Il est vrai que, avec un sens de l’orientation assez peu développé, les femmes ont beaucoup de mal pour déchiffrer une carte. Et pour repérer correctement les panneaux. Quant à leur vision dans l’espace routier, je n’en parle même pas. Alors… que je n’en parle pas ? Bon… Oui mais quand même, être confinées dans une caverne pendant des millions d’années a bien dû déposer quelques traces. Oui dis-je, Valérie, je l’ai lu dans un livre, hier…
Elle me jette un regard noir. Et là, je sais que nous sommes envahis. Pas comme avec David Vincent car elle ne lève même pas son petit doigt. Purée, elle a réussi à replier calmement sa carte écartelée, en une seule fois, pratiquement d’une main, et sans se tromper. Les aliens sont déjà parmi nous.
:)
ceci dit, quelle jolie chapelle !
Me revoilà enfin après cette interruption momentanée de la bloguerie.
SupprimerEt je tombe sur cette pépite que tu gardais donc dans ta petite besace.
J'ai beaucoup aimé ce road trip avec une super copilote qui plie les cartes d'une seule main...)
Et (entre parenthèses) je comprends son regard noir... Une caverne.... pffff....
Merci pour ce comm fleuve, cher cavalier
¸¸.•*¨*• ☆
Sans doute pour ça que je n'aime pas trop les blogs de voyages où ceux qui présentent entièrement une ville. Juste une photo pour donner envie, ça va... Mais on ne sait jamais, si un jour j'y allais, je ne voudrais pas que le sujet soit totalement défloré. Même plus envie de voir certains sites que j'ai été "obligée" de regarder, comme le Taj Mahal, pour ne citer qu'un exemple récent.
RépondreSupprimerSans doute pour ça que je n'aime le nu qu'en clair obscur ou caché...
Sans doute pour ça que je préfère les pudiques et les secrets, ceux qui ne disent pas tout...
Et sinon elle est bien jolie, ta chapelle. Tu aurais pu la mettre en décor du personnage esseulé de ta bannière. :)
J'adore tout ce que tu dis Pastelle.
SupprimerPlus aucune envie d'aller voir quelque chose dont j'ai été « spoilée »
Mettre en décor ma chapelle...j'y pense...mais je ne sais pas faire... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
« Spoilée »... ou spoliée ?
Supprimer;)
lol ! Ça m'apprendra à parler comme les djeuns !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
De l'anglais to spoil qui signifie gâcher...
SupprimerLa hantise des dévoreurs de séries sur netflix ou ailleurs !
:)
Tout à fait...
SupprimerMais je pense que le mot français spolier (c'est à dire priver quelqu'un de quelque chose) ça marche aussi, donc... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as raison, Célestine. C'est comme un cadeau enveloppé dans un papier-cadeau qu'on ouvre progressivement que la vue doit probablement se goûter et se découvrir alors qu'elle nous est de plus en plus offerte, pornographiquement.
RépondreSupprimerC'est vrai, le plaisir d'effeuiller, feuille après feuille, se perd un peu ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour , tiens, voici un petit cadeau-surprise caché derrière mon pseudo ... moi je le trouve tout beau, comme ce texte et cette chapelle en photo ...
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce cadeau chère Annick.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Sans y avoir pensé tu as aussi parlé du goût du très attendu : ces petites économies que nous faisions pour arriver à mettre assez de côté pour acheter un objet convoité. Il y avait autant de bonheur dans l'attente que dans, plus tard,la possession de ce bien qui nous avait surtout coûté... du temps. Je suis comme toi. Je trouve que le tout tout de suite est un coïtus interruptus :D
RépondreSupprimerC'est vrai, tu as raison. C'est sans doute parce que je fais une différence, certes subtile, entre « inattendu » et « imprévu »...
SupprimerQuelque chose peut être prévu (par exemple tiens cet après-midi, je t'emmène visiter un château)
et inattendu, dans le sens où je ne sais pas du tout à quelle sorte de château je m'attends...
j'adore l'image de ta dernière phrase... J'aime ton humour, comme tu le sais.
Baci sorellita,
¸¸.•*¨*• ☆
Ton billet m'a fait un peu dériver vers une réflexion.
RépondreSupprimerJ'ai longtemps eu tendance, en recommandant un lieu que j'ai beaucoup apprécié (une lecture, un film, un restau), à m'exprimer de façon pas forcément trop détaillée, mais plutôt dithyrambique quant aux émotions que j'ai ressenties.
Je lutte toujours contre ce côté excessif, car j'ai constaté la plupart du temps un vrai décalage entre ce que j'ai vécu dans tel ou tel lieu et la perception de la personne à qui j'ai conseillé d'y faire un tour.
Donc oui, suggérer, afin de ne pas s'attendre à un sentiment déjà préfabriqué...
Tiens au fait, je conseille un voyage que quasi personne n'ose : le Pakistan. C'est juste... et... !!
C’est amusant, parce qu’on m’a souvent reproché la même chose : quand je revenais d’une expédition quelque part d’une visite, très souvent j’avais les yeux pleins d’étoiles et Il me semblait que les gens qui étaient avec moi et qui avaient partagé la même chose avaient un ressenti différent. Donc je comprends très bien ce que tu veux dire par ce décalage que tu as vécu, et que je vis encore souvent moi-même, me demandant si la personne à qui je conseille ce lieu sera aussi emballée que moi.
SupprimerBisous chère eMmA
¸¸.•*¨*• ☆
"Ce qui me frustre, moi, c'est que l'on me donne trop de détails sur l’hôtel, les monuments, les lieux que je me fais une joie de visiter, de contempler. L’attente du plaisir est un plaisir, disait ma grand mère, dans l’incertitude des rencontres ou des itinéraires, un plaisir si subtil, impondérable...
RépondreSupprimerCe qui est bon, c’est de rêver à partir de rien : une seule photo, pas très nette, un mot trouvé dans un livre, un coin de peau dévoilé entre les cheveux et le col de la chemise, une silhouette…Attendre comme on attendait quand j'étais enfant. Avec aucun moyen de devancer les choses. Tout le contraire du tour operator qui ne laisse au hasard que la portion congrue…"Mais c'est ça!!! Exactement ça!!!
Pardon si je prends cet extrait de ton texte au pied de la lettre, mais franchement, merci!!!
Bisous chère fée
Ce que j'aime, c'est qu'il y ait de l'inattendu dans le prévu...
SupprimerC'est en prendre plein les yeux.
merci de ton enthousiasme, ma luciole.
Ça m'émeut.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est sans doute pour cela que l'on écrit aussi. Comment ? Entre le moment où j'ai écrit ma première phrase et celui, au bout de l'heure, où j'ai posé mon stylo, j'ai écrit tout ça et fait rire ou ému x personnes ? C'est moi qui ai fait tout ça, sans savoir où j'allais ? Si je m'y attendais !
RépondreSupprimerAprès cette belle balade que tu nous offres, il y a des poires et des raisins qui t'attendent, où tu sais, auxquels tu ne t'attends peut-être pas ! ;-)
Tu as raison, l'écriture est une aventure inattendue...
Supprimerje dirais même, impromptue, mon oncle !
Je vais remplir mon devoir hebdomadaire, incessamment.
Et aller honorer cette mystérieuse invitation... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
A la lecture ce billet invite et évoque
RépondreSupprimerentre autres choses
Une certaine dilatation du temps
Un tissage patient
Le plaisir de l'attente
Et même l'éloge de la lenteur...
Le temps est élastique...
SupprimerCertes, à être catapultés vers la mort,
autant que ce soit
comme des bouchons de champagne,
dans un pétillant éclat de rire.
La vie est une grosse blague,
dont la chute,
certes,
manque sérieusement de légèreté,
on n'y peut rien...
On ne peut que se demander
pourquoi tout semble aller toujours plus vite...
¸¸.•*¨*• ☆
Dieu ! que c'est étonnant madame ce que vous dites.
RépondreSupprimerFigurez-vous qu'un jour, un autrefois que je ne saurais bien préciser, sauf que c'était un dimanche, je montais à la Garde-Adhemar. Je ne connais que très peu la région mais depuis longtemps ce village aperçu au loin en passant à toute vitesse sur l'autoroute voisine m'attirait.
Je décidais de m'y rendre. J'avais alors il faut le dire une amie qui habitait pas très loin de là.
Je visitais le village. Je m'y plus. J'y restai un long moment à explorer à l'aventure chaque recoin.
L'après midi était bien avancé lorsque je décidais de rentrer. Mais je ne parvenais pas à rompre le charme. Je musardais en chemin et j'aperçus cet étrange nom de "Val des nymphes". Je fus conquis. L'endroit était comme envoûtant qui portait en son histoire plusieurs états bien différents. Les dieux, quels qui soient, semblaient s'y plaire et le soir me surprit dans mes réflexions.
Je ne parvenais point à partir. Je m'endormis assis dans ma voiture. L'aube fraîche m'y réveilla. Ma nuit avait été pleine de rêves étonnant où des muses aux cheveux noirs dansaient en la mémoire.
Je partis à regret. L'endroit est resté gravé dans ma mémoire comme un des ces endroits magiques où l'on rêve de revenir longtemps avant de la pouvoir.
Vous me l'avez rappelé et c'est un beau cadeau. Je vous en remercie.
Ravie d'avoir ravivé un beau souvenir, monsieur le passant qui passe.
SupprimerEn effet c'est un très beau lieu, qui mérite de conserver son mystère. Si on a envie de le découvrir, surtout, ne pas aller chercher sur internet.
Se laisser plutôt guider par les mots de votre commentaire.
Et prendre simplement une couverture pour les nuits fraîches.
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Tu as tout dit sur tes ressentis (que je partage) raison pour laquelle je ne m'attarderai que sur le bonheur d'aimer et de découvrir la nature, d'écarquiller les yeux, d'ouvrir l'armoire à émotions , contrairement à pastelle .peut m'importe que les sites soient réputés et touristiques puisque je les visite avec MON coeur , MES yeux. Et cette chapelle qui est là pour illustrer tes propos me remet en mémoire celle devant laquelle nous nous étions arrêtées ensemble. Bises du soir
RépondreSupprimerC'est joli, ça, l'armoire à émotions...
Supprimerj'espère pouvoir t'emmener un jour au Val des nymphes.
Avec ton coeur et tes yeux, ma Chinou.
Bisous du soir
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Mince alors, je n'avais pas prévu d'atterrir sur ton blog ! d'ailleurs, je n'ai jamais vraiment prévu quoi que ce soit, dans ma vie.
RépondreSupprimerPas de plans de carrière, pas de plans d'épargne-logement. Des plans sur les comètes, des plans de château en Espagne, des plants dans mon jardin...
J'adore prendre mon temps. C'est peut-être pour cela que je suis le papa d'ados, à pas tout à fait l'âge d'être grand-père ! J'ai toujours aimé prendre le temps qu'il faut. Pour fabriquer mes meubles,des objets presque inutiles, pour le plaisir, pour rénover et construire ma maison. Prendre le temps de réfléchir à tes nombreux billets, prendre le temps d'écrire.
Je suis un cerveau lent !
Je ne saurai faire l'éloge de la lenteur, de l'ennui et de la paresse, vu que je suis parfois un peu "speed" et d'autres l'ont fait mieux que moi...
L’excès d'une chose engendre son contraire.
J'adore préparer ma route des vacances uniquement avec mes cartes routières, en évitant soigneusement les autoroutes, comme un road-trip(de Caen) à moto. du coup, je constate que je suis passé pas très loin de ce lieu que tu cites...
Pas de voix "féminine robotisée" pour me téléguider où je ne veux pas. Juste ma voie géo-dépaysée.
Provoquer l'étonnement de l'autre ? tu ne vas pas me croire, je vais même t'étonner, mais en commentant, en écrivant chez toi, je me suis étonné moi-même...
Par ton entremise, j'ai découvert des textes,des auteur(e)s,des lieux, de la poésie, la tienne aussi et puis un peu plus de moi. Et je n'en reviens toujours pas !
Un road trip de Caen...Muahaha !
SupprimerJ'aime aussi beaucoup ta voie géo-dépaysée.
Ce que je constate, c'est que mes lecteurs ont une inspiration de fous sur ce billet !
Et que je suis sous le charme.
j'aime la façon dont tu parles de toi, en tout simplicité.
Merci Didier pour ces tranches de confidences (et de confitures)
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J'aime regarder en film, en photos, un lieu, une ville où je sais que je n'irai pas. C'est comme lire la biographie d'un personnage que je ne rencontrerai jamais.
RépondreSupprimerIl fut un temps où je ne préparais rien, pas le moindre dépliant sur les curiosités locales et à force de m'entendre dire
"Ah, tu as été à Pétaouschnock.... Alors tu as forcément été voir le prototype du Schmilblick, confectionné par Pierre Dac lui-même."
"Heu...... ben non, je ne savais pas qu'il était là-bas...
Tristesse et désolation totale.
Alors maintenant, je tente la voie médiane, un peu de doc, un peu de GPS et le plus de temps possible...
Et surtout dans ce cocktail, l'ingrédient principal, celui qui fait toute la différence:
La qualité du/des accompagnant(e)s.
Ti bacio
La voie médiane est évidemment celle que je suis.
SupprimerJe parlais plutôt de ceux qui vont « éplucher » les sites internet alors que quelqu'un l'a fait pour eux.
Tu vois, je connais (de nom) un certain château quelque part dans ton pays d'origine, que j'attends toujours fébrilement de visiter.
Je ne l'ai pas encore mis dans « les lieux, les villes où je sais que je n'irai pas. »
Alors je me garde la surprise, et ne vais pas voir sur google. parce que je fais confiance à l'ami.
C'était là tout le sujet de mon billet, amis il est vrai que j'ai un peu digressé après. Et quand on dit grèce, on s'éloigne de la Suisse. Forcément.
Ti bacio forte
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Dans l'inattendu, la poésie prend son envol ! Les mots alors dessinent des rêves accrochés aux étoiles qui nous font dire que la vie est juste belle.
RépondreSupprimerOh oui, cher poète, la vie est juste magnifique !
SupprimerEt je réalise (mais tu le sais déjà) combien la poésie m'aide de plus en plus à traverser les épreuves difficiles.
Viens, me dit la Muse
Chante-moi un chant qu'aucun poète ne m'a encore chanté,
Chante-moi l'universel.
Au cœur de cette vaste terre
Au fond même des grossièretés et des scories
sûrement enseveli dans son cœur,
germe le grain de la perfection.
W.Whitman, Feuilles d'herbe
Je comprends tout à fait ce que tu dis dans ce billet : il n'y a rien de plus désagréable que de prévoir d'emmener un(e) ami(e) quelque part, et de s'apercevoir qu'elle (il) est allé(e) voir sur internet avant.
RépondreSupprimerC'est un peu comme se faire voler la surprise.
Moi aussi, je suis comme Blutchy, j'aime savoir que je ne suis pas passée à côté de quelque chose d'important quand je prépare moi-même le voyage. Dans le cas contraire, je fais confiance à la personne qui m'emmène.
Encore faut-il choisir ses amis soigneusement...
Bises
Angela
Ah oui, choisir ses amis, à moins que ce soit eux qui ne nous choisissent ? Ou les deux en parfaite harmonie ?
SupprimerEn tous cas, oui, je parlais de confiance, et de se laisser guider pour avoir l'inattendu...
Merci pour ton message ma belle
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Il avait un joli nom mon guide, Célestine...
RépondreSupprimerAh comme j'aimerais me laisser emporter dans vos découvertes ! Ce Val des Nymphes mystérieuses chante à l'oreille.
On a envie de s'y laisser surprendre par le murmure des ombres furtives et bienfaisantes de la nuit ...
Merci pour vos évocations délicieuses.
~L~
Ah cette mythique chanson de Nathalie...elle en a fait rêver des générations.
SupprimerVous avez bien décrit ce lieu extraordinaire.
j'aurais aimé le faire visiter à tous les amoureux de mystères ésotériques...
Une vraie Brocéliande à deux pas de chez moi...
Merci Lorenzaccio
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Bonjour Célestine, quel endroit merveilleux, cette chapelle est vraiment très belle dans son écrin de verdure près d'un étang. La découvrir doit être magique et un instant le temps s'arrête.
RépondreSupprimerLa citation est si vraie. Ton texte est merveilleux et je suis aussi de celles ou ceux qui apprécient l'inattendu. Le bonheur n'en est que plus fort.
Je te souhaite un bon week-end.
Je t'embrasse ♥
Ton blog est un véritable enchantement d'imprévus, car tu puises dans la nature cette soif de surprises.
SupprimerC'est pourquoi j'aime me laisser étonner par les rêves d'Eugénie...
Merci du coeur, chère Denise ♥
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Justement cela ne sert à rien de prévoir. Le destin est imprévisible. On a beau tout programmer, tout imaginer, tout border...Il y aura toujours le petit grain de sable inattendu qui viendra faire grincer le bel ordonnancement de la roue de la vie. Grain de sable qui peut devenir grain de folie....J'aime !
RépondreSupprimerJ'aime ton côté oiseau sur la branche, ou galet au fil de l'eau...
SupprimerMerci Daniel.
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L’inattendu, l’imprévu, quoi de plus miraculeux pour démantibuler la monotonie
RépondreSupprimerDémantibuler la monotonie, que c'est bien dit ma jak !
SupprimerUn petit rayon de joie dans une trouée de nuages
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Ah! Les vertus de l’inattendu!
RépondreSupprimerOù le dénicher dans ce monde où nous courons plus vite que notre ombre, où nous sommes accrochés à l'immédiat, à ce qui ne peut attendre et à notre égo qui ne se contente plus de ne pas savoir, de ne pas connaitre... qui a soif d'être blasé.
Pourtant l’inattendu fait un tel bien. Découvrir est un tel bonheur et être bluffé un autre tout aussi salvateur.
Quand je pense au bonheur pur d'un coucher de soleil, celui qui n'est jamais comme un autre... Je vois en te lisant que je ne suis pas si hasbeen que cela.
Bises en partage.
Has been, les poètes qui regardent avec le coeur, avec les cils, avec le ventre ?
SupprimerAh non !
D'une modernité intemporelle merveilleuse au contraire...
Et d'une absolue nécessité dans ce monde qui court surtout à côté de ses pompes...
Bisous poète
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Célestine !
RépondreSupprimerTu ne peux pas savoir à quel point ton texte me RASSURE !
Hourra ! Je ne suis pas donc le seul, sur cette planète un peu bizarre, à aimer cultiver un peu de mystère, un fond de jardin secret (bien secret, celui-là), à aimer me hasarder sur des sentiers qu'on déconseille, etc. En même temps, rien qu'en disant cela, je me suis déjà un peu trop dévoilé (sourire) !
Je trouve qu'on vit dans une époque folle. Que j'aime, mais folle. Si justement il y a une chose que je trouve un peu dommage, c'est ce "tout, tout de suite", et c'est ce "google" trop à portée de main qui fait que l'on ne peut même plus quelquefois avoir ne serait-ce que des conversations un peu surréalistes, un peu étonnantes, un peu intrigantes... Non, comme tu dis, bim ! Il y a toujours un doigt réactif près à balayer l'écran aussitôt qu'une zone d'ombre apparaît dans la discussion. Bon, c'est comme ça, hein. On ne peut pas fabriquer le monde à sa façon.
Il y a aurait tant à dire, à partir de ton texte, on pourrait en discuter la nuit entière, et même plus qu'une nuit entière.
Bon dimanche, bises.
Fabrice
« On ne peut pas fabriquer le monde à sa façon. »
SupprimerEn es-tu bien sûr ? Etonnante cette phrase dans la bouche d'un poète...
Moi je fabrique le monde à ma façon, avec des mots, je mets en relief certains coins du tableau, accentue une ligne, rajoute de la lumière...
Je te taquine, parce que je sais que tu le fais, naturellement.
C'es justement parce que le monde est fou et même absurde que sa beauté nous apparaît encore plus fort.
Bisous, bon dimanche, cher ami
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Tu crois que c'est parce que je le fais naturellement, que je ne m'en rends pas compte ? "On ne peut pas fabriquer le monde à sa façon"... En fait, oui et non. Bien sûr que je fabrique le monde un peu à ma façon (et ça donne lieu à des choses parfois très sympathiques ou bizarres lol). Seulement, chacun fait un peu ça aussi, on ne peut pas prendre tout l'espace pour soi. Poète ou pas, ça ne m'empêche pas de tomber de haut et de me faire très mal, et dans ces cas-là, je suis face à un monde qui n'est pas du tout à ma façon.
SupprimerComme je te comprends...Mais c'est juste parce que tu es un hypersensible...
SupprimerUn peu comme moi avec ma peau de fée.
Oui, tomber de haut, ça fait toujours super mal...
Mais ça veut dire qu'on a été haut, et ça, ce n'est pas donné à tout le monde... :-)
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"Tomber de haut... ça veut dire qu'on a été en haut"
SupprimerJe ne peux qu'être d'accord.
Mais on peut discuter sans fin, alors. Parce que du coup, je me demande ce qui fait le plus mal ? Est-ce le fait d'avoir été en haut, ou bien le fait de devoir le dire au passé ? Ou les deux...
En même temps, il faut aussi se retrouver en bas de temps en temps, pour avoir de quoi monter. C'est excitant, l'ascension. Bien plus que de contempler la vue d'en haut en redoutant l'instant de la chute "avalanchesque".
Ce qui est certain, c'est que ta vie,, comme la mienne, n'est pas une morne plaine.Mais une succession de creux et de bosses...
SupprimerAssez d'accord pour l'ascension, c'est vrai, c'est excitant.
Ce qui fait le plus mal ? je crois que c'est de se dire qu'un jour, on tombera de haut pour la dernière fois... :-)
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Et une chanson, qui illustre bien ton besoin d'être surprise, cueillie par l'inattendue, et je t'imagine bien l'interpréter :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=BqwE64FveGk
Eh oui, j'aime Françoise Hardy.
SupprimerEt cette chanson est drôle...
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Eh bien, on a un point commun ! Quand je dis autour de moi que j'aime Françoise Hardy, on ouvre des yeux comme si je venais de dire une grossièreté, ou alors j'ai droit au "t'es un peu jeune pour aimer ce genre de musique". Et alors, je peux à la fois aimer Brassens, Françoise Hardy, Nirvana et Autoheart, peu importe l'âge que j'ai... non ?
SupprimerAlors là, je te rejoins cinq sur cinq !
SupprimerPersonnellement j'aime autant Brassens que Porcupine Tree ou Marcio Faraco
Eclectique je suis !
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ma Céleste, je n'ai hélas pas le temps de parcourir tous les commentaires de ce billet qui sont certainement passionnants comme d'habitude mais j(avais hâte de te dire combien j''étais en accord "osmoséen" avec toi sur ce sujet du mystère, de "la dentelle" qui cache un peu le genou mais pas trop. J'aime l'inattendu, l'imprévu, la surprise non déflorée par cette hâte que certains mettent à vouloir tout savoir de tout avant d'y être allés, cette manie de "googliser", comme pour se rassurer peut-être... Je ne t'oublie pas et ce billet me rappelle si besoin était, à quel point nos âmes sont si proches... Je t'embrasse♥
RépondreSupprimerAh je sais ma belle brune.
SupprimerL'amitié vraie est là, dans cette certitude que l'autre ne nous oublie pas...
Même si la vie le secoue dans des tempêtes ...
Je t'embrasse en caresse d'âme
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La chapelle est romane. Elle a donc de voutes en plein cintre qui sont très lourdes. Des contreforts sont donc indispensables pour les transferts de poussée sur les murs, dus à la voute.
RépondreSupprimerLe gothique avait partiellement résolu ce problème en élançant la voute, en pointe, vers le haut.
La chapelle romane est destinée à l'introspection et l'architecture gothique est une ouverture au céleste.
Alain X doit avoir raison quant à la santé de la chapelle (ou la stabilité du terrain) car on voit des faux-aplombs sur les murs latéraux.
Les contreforts ont-ils été mis trop tardivement?
Baci
Tout ce que je sais, c'est que j'aimerai t'y emmener, avec ton matos de géobiologiste, pour que tu me fasses écouter l'âme des Nymphes à travers le coeur des pierres. J'aime bien « l'ouverture au céleste »
SupprimerPour le reste, ce sont des questions un peu trop techniques, je te laisse en discuter avec Alain.
Baci caro mio
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Conserver en soi tapi, le goût de l'inattendu, du mystère... les aimer demande une ouverture d'esprit, de coeur.
RépondreSupprimerQui aime le hasard aiguise la curiosité, l'émerveillement.
Ton billet est magnifique Célestine et dit beaucoup de toi, et là, je me reconnais aussi.
Attendre avec plaisir la découverte, les coulisses, voilà un des sels goûtus de la vie.
Je n'aime pas tout montrer, et de moins en moins, plutôt l'ombre à la lumière tant élogieuse, qui prend son temps..
De plus en plus solitaire, je n'apprécie pas trop les mouvements de foule et préfère découvrir par moi-même les choses. Avec pourtant un certain allant pour l'aventure, pour l'exploration, pour la révélation qui étonne. Une jolie broderie !
Merci Célestine pour ce beau texte gentiment partagé.
Magnifique chapelle !
bisou, bisou.
Den
Je sais que j'ai extrêmement apprécié le lieu que tu me fis découvrir il y a quelque temps déjà...
SupprimerJamais je ne serais allée voir sur internet de quoi il s'agissait.
La surprise fut totale, et reste imprégnée dans mon souvenir. Le billet que j'ai écrit le 9 février parle de cet émerveillement. Et j'ai essayé de ne pas trop mettre de photos dans mon article, pour ne pas déflorer la surprise.
Je suis heureuse de te voir, den. Vrai, tes billets me manquent.
Bisous célestes
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Oui Célestine cet émerveillement transparaissait vraiment dans ton billet hautement apprécié..un très beau souvenir pour moi aussi tout en élégance et finesse.
SupprimerMes écrits, mes mots, peinent à l'arrière de mes pas.. mais trottinent en tête, rêvent et flânent plus haut sur les lignes raturées... je les attends... au creux de cet hiver qui repart de plus belle, et je m'engourdis là dans le froid de la gorge du ciel...
je t'en brasse tout'étoilée.
Den
Merco douce d'âme.
SupprimerPrends ton temps, l'inspiration reviendra...
L'essentiel est que tu ailles bien.
Bisous
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Ça te titille les ventricules... Je ne savais pas que tu appelais ça comme ça ! ];-D
RépondreSupprimerBen oui quoi...les ventricules du coeur.
SupprimerÇa me fait battre le coeur, si tu veux... :-)
Tu pensais à quoi ?
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C'est tellement vrai, l'inattendu est tellement surprenant et beau parfois !
RépondreSupprimerIl y a 3 semaines j'ai mangé dans un restaurant nature gourmande. Le concept est que tu ne sais pas ce que tu vas manger. Tu dis juste ce que tu n'aimes pas et c'est la surprise qui arrive dans ton assiette.
Conclusion :
Je me suis régalée !
Je t'embrasse Blue-Célestine
Douce soirée ! :)
Je ne connaissais pas du tout ce concept de restaurant.
SupprimerJe crois que j'aimerais beaucoup me laisser surprendre de cette façon...
Dans la série, il y a aussi les restaurants dans le noir.
Il paraît que c'est une expérience unique !
Blue bisous
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Je souscris tout à fait à ta beauté de l'inattendu. Attention, lire avant les résumés des films, les préfaces, les quatrièmes de couverture des livres pourrait gâcher le plaisir. :)
RépondreSupprimerBises.
Tu fais bien d'en parler !
SupprimerJ'avais une copine qui lisait systématiquement la fin des romans pour savoir si ça finissait bien...N'importe quoi, vraiment !
Les quatrièmes de couverture sont parfois trop explicites c'est vrai...
Merci d'être revenu Patrick.
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L'inattendu peut avoir un certain charme et en même temps un peu d'inquiétude et c'est ça qui nous attire. C'est pour ça la vie est si belle. Douce pensée. ZaZa
RépondreSupprimerDouces pensées à toi, chère Zaza.
SupprimerOui, la vie est décidément très belle
Bisous
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Déjà dans Paris, je pars le nez au vent.
RépondreSupprimerQuel bonheur de partir dans Paris le nez au vent.
SupprimerJ'adore, moi aussi...
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quelle superbe photo Célestine, c'est vrai qu'à trop vouloir contrôler on se coupe de la vitalité, si importante
RépondreSupprimerdepuis cet hiver je ne contrôle rien quasiment et je vois que c'est l'effet surprise qui s'installe à la place du contrôle et j'en suis toute contente finalement
C'est vraiment intéressant ce que tu dis. On parlait justement un ami et moi, de cette difficulté de perdre le contrôle qui fait que certaines personnes n'arrivent pas à lâcher prise et à accepter les surprises...
Supprimerje suis heureuse pour toi.
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Ah, parce qu'il faut prévoir... ah ok. Non, mais je me félicite d'avoir lu ton billet parce que jusqu'à maintenant j'ai toujours tout fait à l'arrache, tout alors je serais irresponsable... peut être !
RépondreSupprimerCélestine allez dis-moi tu penses sincèrement que "les gens" prévoie leur vie... comment qui vont faire, avec qui y vont se marier, quand y auront des mômes leur sexe la couleur de leurs cheveux l'école où qui z'iront, les maladies qui vont attraper, leur lieu de vacances et leur avancement professionnel, les conditions de leur enterrement, ce qui laisseront à leurs petits enfants et tout et tout et tout... tu penses que les gens épluchent leurs prévisions, vraiment ? Mais alors, mais alors si "ils" prévoient si "ils" passent tout ce temps cette énergie j'ai comme l'impression qu'ils se trompent vachement souvent, quand tu entends les gens se plaindre alors qu'ils ont ÉTUDIÉ leur avenir, mais ça doit être terrible... non, je me demande si "ils" ne sont pas irresponsables !
(j'aime vachement ta bannière, on a du te l'écrire 27 fois au minimum mais comme je suis un tout petit peu crevé je n'ai absolument pas lu les com's j'ai bien ta "petite" nana suspendue dans le rien)
Bleck
J'adore tout ce que tu dis, Bleck !
Supprimerben non il faut pas prévoir...C'est nous qu'on a raison.
Merci pour ma bannière.
Ma petite nana est suspendue dans le rien parce qu'elle est un peu entre deux eaux...
Voilà.
Vivement le printemps...
Bise
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Idem... comme ils disaient dans un très beau film. Suggérer plutôt que tout dire, apprivoiser les personnes ou les lieux dans le silence ému de la découverte... Ta photo est somptueuse, je connais un petit endroit caché dans la Drôme où règne une énergie particulière, le Prieuré de Praveyrac. Où donc peut se situer ce Val des Nymphes ?Bises céleste Célestine, à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerC'est amusant, parce que le val des Nymphes est aussi dans la Drôme...
SupprimerEn revanche, je ne trouve nulle trace de ce prieuré sur google (histoire de savoir où il se situe)
Pourrais-tu m'en dire plus ?
Bisous ma Plume
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Le plaisir est déjà dans l'attente du plaisir!
RépondreSupprimerTa grand-mère était une sage personne...
Nous vivons dans un monde de l'immédiateté du moi je et les jeunes sont désabusés.
Il leur faut de nouvelles sensations...
gros bisours
Merci pour ton passage, cathy.
SupprimerTu as raison.
Bisous
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