Sous-titre :
À tous ceux qui ont senti un jour la morsure
du « rien ne dure »
« J'ai sur la peau le reste d'un rêve qui refuse l'oubli... » *
De longs filaments
Diaphanes et scintillants tels des filaires
pêchés dans la rivière
Etoilaient le chemin.
Oh bien sûr, il y eut
Des cahots
Des cailloux
Des cabosses...
Et pourtant l'herbe faisait aussi un velours doux
sous leurs corps si beaux.
C'était comme respirer ensemble un parfum rare.
Le voyage palpitait sous les roues.
C'était toujours neuf.
C'était bon.
Cela sentait la giroflée et le jasmin.
Elle avait sa façon à elle d'ouvrir le flacon des nuits et des jours.
Pas toutes les nuits.
Pas tous les jours.
Il leur fallait en garder
pour ne pas succomber à l'habitude.
Pour ne pas casser le cristal fragile
De l'éblouissement.
N'est-ce pas pas comme cela
Que l'on préserve
La fraîcheur des choses
et le sel des instants ?
Il disait qu'elle mettait la barre haute,
Il disait haute, oui,
Elle avait plutôt l'impression d'être
mouette égarée que vieux loup de mer.
Elle avait dû le faire marrer
Avec ses candeurs enfantines
Elle n'était pas si haute,
finalement,
cette barre.
Elle s'est échouée dans le goudron,
Amoco Cadiz éventrée déposée sur le bas-côté
avec les mille précautions d'usage.
Elle s'est sentie paquetage
de marin.
Filet troué.
Un goéland qui gît
sans force
un peu sonné
aile engluée.
Un vent glacé souffle dans ses doigts engourdis
Pourtant
Elle a sur la peau le reste d'un rêve qui refuse l'oubli...
¸¸.•*¨*• ☆
* Phrase trouvée sur le net.
Musique: Kevin Kern, Remembering the light.
Au creux de mon insomnie
RépondreSupprimerSur la vague haute de mes grises pensées
Je viens m'amarrer à tes écrits
Je lis
Je lis ces mots très beaux
Qui racontent une rupture
Je lis ces mots qui racontent une histoire où qui racontent ton histoire...
Je ne te connais pas assez...
De mon ouest à ton sud je confie à la nuit un souffle d'amitié rien que pour toi.
Joli commentaire, Suzame, au creux de la nuit.
SupprimerJ'espère que tes vagues ne sont pas toutes grises.
Flotter entre deux eaux, deux perceptions deux mystères...C'est la liberté de l'écriture et sa limite aussi.
Un monde, une onde qu'M dit sensuelle...
Merci pour ce très beau souffle d'amitié, une valeur sûre.
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Le prix du rêve... Tel un chien en peine, je l'ai attaché à un arbre en pleine forêt ; puis je m'en suis allé sans me retourner.
RépondreSupprimerje ne retiens jamais l'herbe douce, pour l'apprécier grandement à la fois suivante. Je retiens les cahots et la pierre dure, pour profiter de l'herbe quand je la croise... Faire le contraire, c'est s'échouer sévèrement sur les écueils de la réalité...
C'est ainsi que je fonctionne, au grand dam du commun des mortels. Finalement, ne suis-je pas un grand optimiste pour me satisfaire du peu d'herbe ?...
Bises nocturnes
Oui tu es un grand optimiste. Et je me réjouis que tu l'écrives. Tu choisis mine de rien, la vie, quand même.
SupprimerSans se retourner est sans doute une phrase très importante pour toi.
Primordiale, qui prouve que le chemin que tu prends, malgré tout, te convient et te fait grandir.
J'ai choisi quant à moi de payer le prix du rêve. Peut-être que cela me convient-il aussi ?
Bises diurnes
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Un goéland, c'est fort, ça sait se battre, secouer les ailes et repartir vers de nouveaux horizons. Il faut tout de même se méfier de cet oiseau qu'une seule risée peut inciter à l'infidélité.
RépondreSupprimerLa méfiance ne fait pas partie de ma nature. Je me jette dans la confiance à corps perdu, à corps perdu.
Supprimerparfois ça brûle ou ça pique.
Mais je ne sais pas mener autrement ma route.
Infidélité ? Ou fidélité à soi-même, n'est-ce pas le plus important ?
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Infidélité ou fidélité à soi même... Il est des façons de présenter les questions qui sont des solutions...
SupprimerTu es le roi de la rhétorique, cher Aldor...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Larmes... et un jour, elles menacent de cesser de sécher. Pardon.
RépondreSupprimerJe t'embrasse, je bringuebale, je dodeline mais ces verbes, plutôt un peu drôles, ne conviennent guère. Ton texte est magnifique, incrustée brûlure, rude morsure.
C'est joli, dodeliner. Bringuebaler, fasseyer...
SupprimerJolis verbes pour larmes qui sèchent à l'étendage, au grand vent des lessives du temps.
Ecrire me manquait comme une absinthe.
Kisses my friend. And attb
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Rien n'a changé et certains naufrages passent inaperçus. Certains dans l'océan, d'autres dans le sable
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=-PAMXw-lF4k
C'est vrai, je n'ai pas entendu parler de ce naufrage.
SupprimerIl faut dire que j'ai un peu laissé tomber les infos ces derniers temps...
Impressionnant, ce navire qui se disloque !
Quant aux histoires humaines, elles se terminent souvent comme des marées noires, avec un sombre goût de mazout. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Furieusement mélancolique, tristement beau; "ils ne vieilliront pas ensemble"...
RépondreSupprimer(((Aurait-il été un rien veule?)))
Bise qui "croit qu'être heureux vaut la peine" https://youtu.be/o_Fl4XG0kBg
Merci pour cette chanson de Zazie, tu es un ange, elle exprime la subtilité de ce que l'on peut ressentir quand on cherche à ne pas se laisser submerger et à continuer. Etre heureux vaut la peine, oui.
SupprimerVeule ? Non sûrement pas. Différent, sans doute, et avide d'autres choses qu'elle. Mais ils s'en sortiront, chacun de son côté.
Bisous ma belle
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L'incompréhension devant la fin de ce qui semblait éternel. L'était, mais uniquement parce que les souvenirs, eux, durent ce que l'on décide qu'ils durent. Et sont ceux qu'on a choisis. La douceur de l'herbe ou cette barre si haut placée qu'il fallait l'élan d'un rire de joie pour l'atteindre...
RépondreSupprimerTriste mais... réaliste. La réalité s'affronte les yeux dans les yeux...
Baci sorellita <3
Il fallait l'élan d'un rire de joie pour l'atteindre, très juste...refuser les conventions, inventer l'air et l'eau...Inventer l'or et la myrrhe. Même pour une minute, c'est du bonheur en barre.
SupprimerLes souvenirs restent. Les yeux lavés, plus clairs que jamais...
Qui n'a jamais vécu cela ?
Baci sorella ♥︎
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J'aime beaucoup la dernière phrase, le rêve qui refuse l'oubli.
RépondreSupprimerTu me rends humble: c'est la seule phrase qui n'est pas de moi. Muahaha ! (voir note de fin de page) Je l'ai picorée à son auteur car je l'ai trouvée si belle...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu transcendes l'éphémère, bel exercice. ];-D
RépondreSupprimerJe transcende aussi l'effet mer...celle que j'ai vu danser le long de ton golfe clair... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est fou l'effet des peaux.
RépondreSupprimerRien à voir avec "l'effet de peau".
Quoique... En y réfléchissant, comme dit le miroir...
Eh oui...l'effet de peau...Surtout quand on a une peau de fée...la peau mérite bien qu'on s'y arrête, ce n'est pas toi qui me diras le contraire.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Dans ce cas je préfèrerai toujours la morsure au tatouage.
RépondreSupprimerBleck
Tu as raison, ô combien !
SupprimerMerci ô grand Bleck, pour cette sagesse.
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Pourquoi une incorrigible optimiste écrit-elle comme un clown triste ?
RépondreSupprimerDe jolis mots anciens, plus haut... !
Que tout aille mieux pour toi, Célestine
Gros bisous
Être une incorrigible optimiste ne signifie pas baigner constamment dans le bonheur.
SupprimerLes gens autour de moi vivent des hauts et des bas, ça me touche aussi.
Je suis une être humaine comme disait mon regretté Elie Kakou.
Mais là où je retrouve mon optimisme, c'est quand je te dis: « Ça va aller, t'inquiète »
Bisous ma So
PS de quels jolis mots anciens parles-tu ?
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Quel bonheur de vous retrouver là où vous excellez: dans l'expression de ces fragilités de l'existence, de ces fils tendus, de ces subtilités qui font le sel de la vie. Parfois le sel tombe sur une brûlure: cela avive la douleur...mais la soigne aussi.
SupprimerDe tout coeur, chère précieuse. Que n'ai-je vingt ans de moins !
~L~
Des fils tendus, oui, qui se cassent parfois...
SupprimerEt cette douleur avivée, oui, aussi, je vois que vous parlez d'expérience, cher Lorenzaccio.
Bien à vous
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Malheureusement tout me va dans ce texte. Malheureusement je m'y reconnais. Je suis de ceux qui ne peuvent oublier, qui se souviennent. Et cette image de l'oiseau aux ailes engluées dans le mazout, c'est quelque chose que je peux dire avoir ressenti, tout comme cette morsure dont tu parles.
RépondreSupprimerMais sinon ... heureusement, tu as écrit ce beau texte fait de filaments scintillants et d'étincelles.
Bises.
Tu as sûrement ressenti aussi des moments dans la vie où écrire te devient une sorte de survie.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, que tes mots sont beaux, ils me touchent. Le chemin que nous empruntons et parfois parsemé de pétales de roses mais il y a aussi les épines.
RépondreSupprimerBisous et heureuse de ton retour ♥
J'aime ta métaphore florale, mais pouvais-je en attendre une autre de ta part, douce rêveuse aux jardins fleuris...
SupprimerMerci d'aimer mes mots
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C'est quoi cette dernière phrase, un tatouage ? :o)
RépondreSupprimer(Ben oui, on ne se refait pas...)
Oui bien sûr.
SupprimerJe ne te dirai pas qu'il représente un épisode de la prise de la Smala d'Abd-El-Kader par les troupes du Duc d'Aumale en mille huit cent quarante-trois, mais oui, c'est un tatouage.
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Fan du Sar Rabindranath Duval ?
SupprimerUne fan absolue, comme tu le sais, boss adoré.
SupprimerPierre Dac est un de mes pères putatifs.
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Tu pourrais trouver pire comme ascendance ;-)
SupprimerC'est ce que je me dis aussi ...
SupprimerJe ne sais pas si mon commentaire va passer mais je tente ! Tu me connais on se ressemble, on se jette à l'eau et on dit "même pas froid" ou 'même pas peur" ! Ton texte est magnifique même si la mélodie est un peu triste ; c'est que l'on commence à le connaitre ce "rien ne dure" ...surtout ceux qui restent fidèles à eux-mêmes!
RépondreSupprimerPour eux c'est encore et toujours plus difficile. Mais tu as aussi l'âme des goélands épris de grands espaces et de liberté, on ne met pas en cage un tel oiseau quand on a la chance d' en approcher un...Je t'envoie toutes les étoiles filantes que j'ai vues hier soir pour réchauffer tes ailes et je t'embrasse très très fort❤😘❤
Oh mais que vois-je ? Les émoticones seraient enfin acceptées par blogger ?
SupprimerTu vois qu'il s'améliore, mon hébergeur maudit...😊
Oui c'est vrai j'ai l'âme des goélands mais parfois je suis une pauvre toute petite mouette...
merci d'avoir bravé les éléments pour venir jusqu'ici ma douce amie que j'aime.❤
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Amoco était-il l'amant de la belle Espagnole?
RépondreSupprimerEn le demandant à Luis, il m'a juste répondu "Aïe! aïe! aïe!"
Comment faut-il le prendre?
Mettre la barre très haut est juste (si j'ose le dire) une question de Prestige....
Ti bacio Cara e TVB
Une question de presse-tige ? Comme tu y vas.
SupprimerC'est vrai qu'envisagé sous cet angle, ça peut faire mal, aïe aïe aïe...
Ti bacio anche 'io
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Bonsoir, Célestine!
RépondreSupprimerC'est original de faire une poésie sur un désastre écologique majeur!
Mais de ta part, rien ne m'étonne.
C'est bien de garder ce souvenir.
Bises,
Mo
J'ai un peu honte mais je trouve que l'image de la marée noire évoque bien ce moment terrible de la rupture où l'on se retrouve dans une sorte de brouillard noir au goût amer.
SupprimerBisous belle jardinière, je reviens dans ton jardin dès que possible.
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Très poétique, ce texte me transporte.
RépondreSupprimerOui rien ne dure, c'est ce qui rend l'instant unique et précieux.
Bises Blue-Célestine <3
Ravie de te transporter, Cristina.
SupprimerOn a beau s'y attendre, les moments uniques et précieux partent toujours trop vite...
Gros becs
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Outre la phrase que tu cites, celle-ci m'est évocatrice : « C'était comme respirer ensemble un parfum rare. »
RépondreSupprimerQuoi de plus beau en effet, cher Pierre, que ces moments rares et précieux où le courant passe ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La vie est une grande aventure. On ne sait où elle nous mène. Mais qu'il est bon de prendre des chemins de travers !! de vivre intensément des moments de complicité....Rencontres, séparations, rien n'est jamais acquis...Tout est éphémère mais ces instants nous transforment forcément.
RépondreSupprimerJ'aime toujours tes paroles de sagesse Daniel.
SupprimerOui la vie est une aventure.
Je mesure chaque jour la portée de cette phrase.
Belle journée !
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Emue aux larmes retenues, le coeur palpite. Cela me dit tant !
RépondreSupprimerComme ces sanglots sortis du fond de mon être lors d'une séance de "sophrologie". Tout ce chagrin retenu et qui se déverse comme une chute d'eau. Prendre, alors, conscience de cette inconnue que je suis à moi-même.
Intéressante ta dernière phrase Lou. Il est vrai que se connaître soi-même est un long chemin.
SupprimerQuant au chagrin je suis de ceux qui pensent qu'il vaut mieux ne pas le retenir, et le laisser s'exprimer.
C'est étonnant quand même, les émotions.
Cette chose qui nous relie tous de par le monde...
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J'ai lu ton poème, Célestine, et... j'ai juste envie de te prendre dans mes bras, de te dire "t'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie...". La douleur des ruptures, on a beau savoir que la vie nous offre ses rondes, ses éternels recommencements, la douleur des ruptures, ça fait tellement mal, dans le cœur et dans le corps. Sur le moment. Une véritable marée noire. Oui. Un désastre dans notre écologie intérieure. Un désastre qu'il faut bien vivre, si l'on veut aller vers la prochaine histoire et être prête à la vivre avec intensité et joie. Je t'embrasse bien fort et te souhaite une douce journée... D.
RépondreSupprimerTu transcendes la métaphore de la marée noire : c'est vrai, chaque rupture, chaque deuil, chaque renoncement est une catastrophe écologique intérieure. Un bouleversement du climat, une remise en cause de l'équilibre fragile.
SupprimerMerci pour ta douce sollicitude Dad.
L'amitié, c'est la grande chaîne de solidarité qui nettoie les plages après le naufrage...
Bisous reconnaissants
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Douce musique qui se souvient elle aussi, Célestine, de la lumière vive sur le chemin constellé emprunté de façon audacieuse, et son brin de noce-t-algie en ce jourd'hui vieilli ....j'ai lu, relu et ressenti tes mots tes maux - la douleur, celle éprouvée, qui finit par se soigner, même s'il s'agit d'un grand chambardement, la blessure se referme toujours, cicatrise, crois-moi et permet avec le temps, un nouveau rayonnement !
RépondreSupprimerbisou à toi.
Den
J'aime t'entendre parler, Den. A travers tes mots, j'entends ta voix, celle que je connais, charmante, douce et empreinte de ta poésie qui fait du bien.
SupprimerAlors merci pour ces mots-là, qui font rayonner l'espoir.
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D'où l'importance de vivre pleinement les moments merveilleux qui nous sont offerts. Oui, la rupture peut être dure, mais ne jamais oublier les jours heureux passés avec la personne aimée, pour pouvoir ensuite en sourire, en rire. :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort, ma belle.
Encore et toujours des deuils, des renoncements, des tournages de pages...
SupprimerConsoler ceux qui y passent, chacun son tour, autour de soi...
Et se dire que la vie est là, belle et qui nous attend.
Moi aussi je t'embrasse ma douce amie
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Retrouver la sérénité. Ramasser les morceaux de soi qui sont éparpillés après la rupture. On était ensemble. On redevient seul mais avec un coeur brisé en mille morceaux. Alors reconstruire. Recoller les morceaux du petit coeur et faire de la place au temps qui se pose lentement comme un pansement sur la plaie béante.
RépondreSupprimerJ'ai toujours eu du mal quand j'entendais des amis qui me disaient de tourner la page, de penser à autre chose. J'avais besoin de panser. Ce qui fait de nous des êtres de chair et de feu. Dans le bonheur mais aussi dans la souffrance. Des êtres entiers.
Dans le creux de ma nuit, je t'envoie des pansements. Les rigolos. Ceux en forme de tout et de rien qu'on met sur les plaies des enfants. Il n'y a pas de raison que nous les adultes ne puissions pas panser nos plaies avec des fleurs ou des nounours. Bises alpines.
Merci Dédé, pour ces chaudoudoux du fond de la nuit. Ils font du bien à quiconque éprouve un chagrin.
SupprimerRecoller les morceaux du petit coeur...
Tu écris toujours aussi bien les choses, chère amie alpine.
Bisous émus
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C'est triste mais réussi. Le pétrole face à l'océan, quelle horreur !
RépondreSupprimerC'est vrai l'image est forte. Mais les sentiments humains ressemble souvent à ce genre de cataclysme, non ?
SupprimerBisous Mind
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c'est triste et beau à la fois.... La plume est plus que poétique. Je n'aime quand même pas les ruptures qui portent à écrire sublimement.
RépondreSupprimerSublimement tu es très gentille.
SupprimerDu fond du coeur sans doute. Dans rupture il y a rompre et quelque chose qui se casse ca fait toujours mal.
Mais cela fait partie de la règle du jeu des relations humaines. Rien ne dure. Tout n'est qu'impermanence...
L'accepter aide à avancer. Libre et debout
Gros bisous Mel
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Me revoilà après des vacances bien appréciées. Et j'apprécie aussi de revenir te voir. J'espère quand même que ton texte n'est qu'un beau poème, sans autobiographie. Moi vouloir toi pas triste. Ugh !
RépondreSupprimerContente de te revoir Kangourou.
SupprimerJ'espère que tes vacances furent joyeuses et enrichissantes au sens figuré, bien sûr...
Moi pas triste, allez.
Bises
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tout simplement superbe !
RépondreSupprimerQuels flatteurs, mes bestioles !
Supprimermais je prends le compliment, venant de vous.
gros bisous étoilés
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C'est l'histoire d'une fille qui s'appelle Erika ?
RépondreSupprimerOk, je sors !
Oh non, mon oncle, ne sors pas, ton humour et ta prise de distance me sont très précieux.
SupprimerAllez haut les coeurs ! Je vais bien, tous va bien.
Bisous sincères
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Honteux et confus, il jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus....
RépondreSupprimerMais que vient donc faire le corbeau dans cette histoire ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si j'avais ton talent,j'aurai peut-être pu écrire le même poème.Ça me parle tellement...
RépondreSupprimerLes écrits enfantés par une rupture sont à mon sens les plus beaux.
En déposant ses mots sur du papier,quelquefois agrémenté d'une larme qui décolore l'encre,on dépose dans un écrin un "bijou" précieux sous le couvercle des souvenirs.
"elle s'est échouée dans le goudron
Amoco cadiz éventrée déposée sur le coté"
Il a coulé à pic dans l'eau glacée
d'un voyage oh combien risqué
Le naufrage du "p'tite annick" était annoncé.
Dans tous les cas,plus courte est la chanson d'adieu,plus vite on est parti.
Cette chanson résonne toujours en moi,enfin après avoir lu ta très belle poésie.
https://www.youtube.com/watch?v=NM3xga6Tn1I
Encore une de Sardou que je ne connaissais pas.
SupprimerC'est fou tout ce qu'il a enregistré dans sa carrière...
Ton chagrin d'amour s'appelait Annick, alors ?
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux, comme disait Serge.
Gros bisous célestes, cher Didier
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Chère Célestine,
RépondreSupprimerA la saison des amours, les mouettes ne rosissent point, elles ont les joues chocolat.
Il en reste à marée basse une tache parotique, ronde comme la pleine lune, brune comme le grain de beauté d’une crêpe au sucre. J’y déposerais bien un baiser, s’il était de miel.
Ah ces mots que tu brodes et tricotes si bien, comme il manquaient à cette grève caillouteuse...
SupprimerMerci de m'apprendre le mot parotique.
Et comme c'est vrai que les crêpes ont des grains de beauté !
Merci Bricabrac pour ce délice poétique.
Bises scintillantes comme des Néréides
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Très beau texte, les ruptures laissent des blessures qui même si elles s'atténuent restent comme des petites cicatrices sur le cœur... Ton texte me fait venir les larmes aux yeux.
RépondreSupprimerConnais-tu la chanson d'Etienne Daho: la peau dure, une chanson qui m'émeut aussi.
belle journée et merci de nous emmener au pays des mots...
Merci pour cette très belle chanson d'Etienne Daho et ses rimes en "ure"
SupprimerLes cicatrices font partie de la vie, pour se souvenir que l'on a été vivant.
Belle nuit Maryline
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Est-ce toi, est-ce une autre qui parle de rupture si douloureusement. Ton texte est beau qui parle de passion et de fin... Je ne sais ni qu'en dire ni qu'en penser. J'ai cru, à une certaine époque, que mes yeux se délaveraient à force de larmes et puis, un beau jour, une épaule est venue où poser mes chagrins et mes rires et elle est toujours là et mes yeux sont restés bleus. Bizoux de ta Brizou
RépondreSupprimerTu dis de très belles choses pour quelqu'un qui ne savait que dire ni penser...
SupprimerOui de très belles choses, qui me touchent beaucoup, ma belle aux yeux bleus. ;-)
Gros bizou ma Brizou
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Quel beau texte qui me prend à la gorge.... Quel talent pour dire ces choses si difficiles sans tomber dans le pathos, le cliché. Célestine tu es une artiste pour traduire les sentiments
RépondreSupprimerMa chère petite miss, ce sont des paroles comme les tiennes, et celles de tous les amis qui sont venus, qui me donnent envie de continuer à écrire.
SupprimerMerci du fond du coeur
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Dire l'indicible, écrire l'ineffable bonheur d'avoir aimé et être aimé... un jour.
RépondreSupprimerDes souvenirs pour toujours, même au-delà de l'au-delà.
Merci Célestine pour ton talent.
L'indicible, l'ineffable, le subtil...
Supprimertu annonces déjà mon prochain billet;
Merci de ta fidélité, chère eMmA
¸¸.•*¨*• ☆
J'avoue que la tristesse de ce texte (qui de mon point de vue et surtout à mon goût est une grande qualité) me laisse une amertume au fond de la gorge... Je le trouve magnifique, mais je ne sais pas comment me positionner...Je n'ai pas d'avis...Peut être une vie bien rangée...
RépondreSupprimerBisous chère fee
Si tu n'as jamais connu les affres de la rupture alors, heureuse es-tu...
SupprimerLe bonheur est-il forcément trop bien rangé ?
Le mien est sans doute ailleurs, dans les mots, les découvertes, le passionnant chemin...
Mais j'ai eu ma phase bien rangée sans rien qui dépasse...
La vie est une pâte malléable...
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne sais plus, Célestine, si j'ai déjà commenté ce texte, si joli et si nostalgique...
RépondreSupprimerOui, mais bis repetita placent
SupprimerTu disais:
« Infidélité ou fidélité à soi même... Il est des façons de présenter les questions qui sont des solutions...»
Et je te répondis que tu étais le roi de la rhétorique.
Bises
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Revenant...
RépondreSupprimerPetit goéland... une fois ébroué le mazout, souviens-toi de Kirk Maynard le Goéland, qui prit son vol malgré son aile brisée, et de Jonathan, bien sûr !
Jonathan...
Je te souhaite les plus beaux vols, les plus beaux piqués, les plus beaux looping ..
L'envol !
:o))
...et comme une âne que je suis, j'oublie le lien vers la musique, tsssss !...
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=nW3SSOT8iYc
:o)
Jolie chanson...mais en ce moment j'évite d'écouter ce genre de musique...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'espérais que tu aurais vu les lignes au-dessus...
SupprimerOui, bien sûr que j'ai vu les lignes au-dessus.
SupprimerJe te remercie de m'aider à m'envoler, mais pour l'instant, je reste au bord de la falaise...
J'attends que le vent sèche mes plumes. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Pensant qu'aujourd'hui ça va mieux pour toi, je me permets d'écrire ceci : j'envie ta morsure, ensorceleuse ;) Célestine... malgré la douleur, ce n'est pas pire qu'une mort sure... à méditer :)
RépondreSupprimerContinue de partager tes émotions, cela me fait grand bien... merci !
Bon dimanche. Bisous.
C'est joli ce que tu dis Julie, et j'en suis très touchée...
SupprimerMerci du fond du coeur. Cette morsure-là est cicatrisée désormais...
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Bien :)
Supprimertrès beau poème avec des formules très justes et très inventives
RépondreSupprimerj'adore
besos
tilk