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Au cours préparatoire, on apprend à déchiffrer. Décortiquer ces signes cabalistiques que sont les lettres et les mots. On comprend la combinatoire, cette science qui agence entre eux les sons consonnes et voyelles. Les sons qu'on sonne avec la langue, avec les dents...
B, A, BA...Balbutiement de ce qui sera la quête de toute vie... Pour vous rappeler combien c'est difficile, pour un enfant de six ans, essayez donc de lire rapidement et aisément ce texte à l'envers.
Ensuite, aux cours élémentaires et moyens on apprend théoriquement à lire de façon aisée et coulante. On apprend que la lecture, c'est comprendre ce qui est écrit. Donner du sens.
La dernière étape, la plus longue aussi, étant de comprendre aussi ce qui n'est pas écrit. Lire entre les lignes. Accéder à l'implicite, rude tâche pour l'apprenti lecteur. L'apprenti citoyen, l'apprenti électeur, l'apprentie femme, l'apprenti homme.
Apprentissage qui dure toute l'existence. Décoder le non-dit, le non-écrit. Accéder au subtil message des signes en déjouant les pièges de la précipitation, de l'approximation ou de l'inconscience aveugle.
Mobiliser ses connaissances, son expérience et tous ses sens pour appréhender celui de la vie. Voir le vent même quand il ne souffle pas.
J'ai tellement aimé apprendre à lire, délicieuse et ambivalente expression évoquant à la fois l'élève et le maître...
Observer les signaux. Interpréter les augures, émietter le marc de café du destin entre ses doigts. Compter les hirondelles.
Et penser que personne n'a l'explication formelle de ce qui nous arrive, à part nous-mêmes.
Décoder la vie, cette fascinante forêt de symboles. Avancer à pas de louve. Sans machette, avec juste son coeur en bandoulière. Connaître son langage, le murmure des sources, les énigmes de la nature et les leçons que nous dispensent à chaque minute les battements sourds d'un coeur invisible mais si présent.
Quel que soit le nom qu'on lui donne.
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Musique: Charlotte Gainsbourg. L'un part et l'autre reste.
Musique: Charlotte Gainsbourg. L'un part et l'autre reste.
Les "l" n'ont pas réussi à se mettre la tête à l'envers, quels coquins cela ... (oui, bon, je triche, j'ai l'habitude de lire à l'envers, au gré de mes errances dans les rangs, tu t'en doutes).
RépondreSupprimerJ'ai le beau rôle : l'angoisse de faire passer le B.A. BA, c'est la collègue qui l'a. Moi, je me régale à transmettre le plaisir de lire, pour apprendre ou se distraire. Le plaisir d'anticiper une suite au récit (et même qu'il n'y a pas qu'une seule réponse, c'est magique).
Offrir des moments où on lit juste pour le plaisir le livre qui nous fait envie (même moi je lis avec eux - apprentissage par mimétisme -).
Et espérer qu'un jour, ils deviennent à leur tour des dévoreurs de livres, libres de se cultiver, d'aller chercher les informations qu'ils veulent pour comprendre le monde ; et de prendre un immense plaisir en s'évadant ailleurs.
La lecture plaisir est évidemment très importante dans la motivation à la lecture.
SupprimerC'est un travail que je n'aurais pas imaginé concevoir autrement qu'avec cette fièvre que je sens poindre chez toi, chère petite collègue.
Je parle aussi ici d'une lecture plus complexe, celle des événements. Toujours comprendre ce qui se cache derrière un mot, une attitude, un événement, c'est une attitude de lecteur.
A développer donc, le plus possible, avec nos chères têtes blondes.
Bisous ma belle
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Post scriptum : tu as attiré mon attention sur un défaut de transcription. les L, ces petits coquins, se sont bien mis à l'envers.
Supprimermerci pour cette remarque aiguisée. Moi aussi, j'ai tant l'habitude de lire à l'envers que ça ne m'avait pas gênée.
Bisous
Et tu peux corriger ma "magnifique" erreur d'orthographe, des plus grossières : "ceux-là" auraient été bien mieux quand même. Je suis infichue de me relire quand je laisse un commentaire ...
SupprimerC'est pas grave, chère Sabine.
SupprimerCe que tu disais était si intéressant que je n'ai pas regardé les fautes d'orthographe...
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Au début était le non dit qui en dit long et l'écriture spéculaire chère à Leonard De Vinci puis un flash back vers le silence explicite d'un regard et enfin, de retour à l'expression écrite dont on aurait tord de se priver, le message subliminal, la métaphore merveilleuse,l'allégorie sublime, l'apologue subtil, le plaisir du secret au yeux de tous mais lisible par un unique destinataire.L'autre codex: l'ultra perception
RépondreSupprimerGénialement bien résumé, msieur !
Supprimerultra perception des choses, et message privé subliminal.
De l'implicite fameux...où l'on aime exceller.
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Coucou dame Célestine. Tout comme toi j'ai adoré apprendre à lire et à écrire. Me perdre ensuite pendant des heures dans des récits de toutes sortes. Mais il y a des choses que je j'ai jamais réussi à déchiffrer dans ma vie et ce n'est pas fauted'avoir essayé. On n'a pas toujours le bon dictionnaire pour tout comprendre. Alors on tâtonne. On essaie. On y arrive ou non. C'est ce qui fait le mystère de cette vie et lui donne du piquant. Si on comprenait tout tout de suite...serait-ce bien? Au contraire. Chercher toujours à découvrir le sens caché nous rend vivant. Bisous alpins et passe une belle fin de semaine.
RépondreSupprimerPeut-être que la sagesse est de se dire que l'on ne sait jamais...comme Gabin dans sa chanson.
SupprimerS'approcher de la compréhension, en se disant qu'on ne saura jamais tous les mystères.
Mais essayer de tirer les enseignements en décodant les signes, oui, c'est passionnant.
Et notamment les signaux que nous envoie notre corps quand il dit « stop »
Bises sages chère Dédé.
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J'ai encore du boulot : j'en suis resté à la littérature technique où il n'y a rien à lire entre les lignes :o)
RépondreSupprimerEntre la notice de montage et la recherche du temps perdu, je suis sûre qu'il y a un juste milieu... ;-)
SupprimerMais dis moi, essayer de comprendre une femme, ça ne t'a pas aidé à saisir l'implicite ? ;-)
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Comprendre une femme !?! À l'impossible nul n'est tenu, n'est-ce pas...
SupprimerMais si par "femme" tu entendais plus spécifiquement mon épouse, là, c'est différent, depuis septante-cinq ans que je la pratique, je sais mieux qu'elle ce qu'elle pense, ça aide :-)
Oui je pensais à ton admirable épouse qui est bien une femme, si mes souvenir sont bons... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est très intéressant ce que tu expliques, et l'exemple que tu mets à l'envers est très explicite !
RépondreSupprimerC'est tellement évident !
Merci beaucoup denous avoir offert cette vision des choses !
Bises Blue-Célestine :-)
Oui, à part quelques instits qui ont l'habitude de lire à l'envers (quand l'enfant est placé en face de soi, son livre nous apparaît à l'envers) pour la plupart on se surprend à ânonner comme des débutants...
SupprimerOn peut faire l'expérience avec une ordonnance de toubib très mal écrite ou un texte en allemand...
Tant que les codes ne sont pas intégrés, on bute sur le déchiffrage et on perd de vue le sens général de la phrase.
Bisous chère Cristina
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Mambo 3 rentre en CP dans qq jours... En tant que maman, l'apprentissage de la lecture à qq chose de magique...J'ai appris à lire à deux de mes Mambos, un peu pressés...Et on sent les portes d'un monde fracassées violemment par une curiosité, une vraie faim!!!
RépondreSupprimerBisous chère fée
Bien comprendre que l'on apprend à lire toute sa vie, en étant de plus en plus fin et précis dans sa compréhension, voilà l'enjeu de l'apprentissage.
SupprimerJ'aime bien ta métaphore des portes...la curiosité et la faim d'apprendre sont d'excellents moteurs.
Bises ma luciole, bon courage pour cette importante rentrée.
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Apprendre à lire, c'est apprendre à vivre, lire c'est aussi fuir la réalité, lire, c'est aussi un déchirement lorsqu'on retarde le moment de le finir.
RépondreSupprimerC'est valable pour la vie.
Quand je parle de lire au sens symbolique, je ne pense pas tout à fait à la lecture-évasion procurée par les romans par exemple. Mais plutôt de l'acte de lire lui-même, c'est à dire voir des signes, quels qu'ils soient, et leur donner du sens. Déchiffrer, interpréter les événements, et en déduire son expérience.
SupprimerMais je ne sais pas si j'ai été bien claire. Quand on parle au niveau symbolique, on devient vite fumeux...
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J'y suis arrivé aisément.
RépondreSupprimerMoins rapidement que je ne pensais, mais ça s'est arrangé avec le zoom...
Mais j'ai eu la chance d'aller à l'école à une époque où on "apprenait à apprendre" dès la maternelle.
Bon, chez mes fous du bon dieu, je ne te dis pas...
J'ai suivi les études de mon fils et je me suis aperçu avec stupeur qu'il était allé à l'école à une époque où on les "tenait par la main" jusqu'en seconde et à partir de là, hop ! Lâchés dans le grand bain !
Ils étaient censés savoir apprendre seuls alors qu'ils étaient "monitorés" depuis la maternelle.
Déjà qu'à l'époque où je suis entré à la fac, tu étais obligé d'arriver deux heures avant l'ouverture à la rentrée U, sinon tu tendais l'oreille dans le couloir et qua passées les vacances de Noël, tu pouvais suivre quasiment couché sur les gradins de l'amphi...
Je me demande maintenant comment ça se passe...
Le texte choisi n'est pas assez mystérieux pour un littéraire comme toi. Dès la première ligne, évidemment, le reste te revient...
SupprimerCela met en évidence aussi le fait que lorsque l'il lit, l'enfant utilise et mobilise en permanence ses connaissances. C'est pourquoi la facilité de lecture est exponentielle. Plus on lit, mieux on lit.
A la fac, de nos jours ? Je crois que c'est de plus en plus bordélique, si j'ose cette délicate litote...
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Pouf pouf ! Un deux trois.
RépondreSupprimerje recommence :
Apprendre à lire, c'est apprendre à vivre, lire c'est aussi fuir la réalité.
Lire un livre, c'est aussi un déchirement lorsqu'on retarde le moment de le finir.
C'est valable pour la vie.
Lol ! j'avais rectifié, chère Heure bleue...
SupprimerPouf, pouf : on voit la grande admiratrice de Desproges... ;-)
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Bonjour Célestine
RépondreSupprimerQuant à moi, j'ai lu assez facilement à l'envers. Lorsque j'étais gamine, j'aimais écrire à l'envers, écrire de droite à gauche, et ensuite je mettais ma feuille en face d'un miroir et je pouvais voir le texte écrit à l'endroit, c'était amusant.
Ton billet me fait penser à ce que me disait mon fils une fois qu'il était à la maison. Son fils aîné d'ailleurs a la même particularité, ils sont tous deux synesthètes. Je ne savais pas ce que c'était avant qu'il en parle, et il n'en avait d'ailleurs jamais parlé jusqu'à présent parce qu'il pensait que tout le monde voyait les lettres en couleurs. J'en ferai un billet prochainement, je trouve cela très intéressant, et puis il s'agit de mon fils et de mon petit-fils, alors... :-)
Gros bisous, ma belle.
Je connais bien la synesthésie, elle fait partie de ma carte mentale.
SupprimerMon cerveau travaillant constamment de manière multi-directionnelle, j'ai mis du temps à comprendre qu'il n'était pas commun d'associer comme je le fais des sons et des couleurs, des odeurs et des bruits, et de voir certains mots d'une certaine couleur, ou des chiffres là où personne n'en voit. Et puis j'ai découvert les voyelles d'Apo et les correspondances de Baudelaire. Et ç'a été un éblouissement.
Même chose, chère et douce amie.
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J'en viens à me poser une question existentielle si profonde qu'elle devient insondable:
RépondreSupprimerDevrait-on ne délivrer une carte d'électeur qu'après un examen de lecture implicite et subliminale?
J'ai beaucoup plus (+) de facilité à lire un discours politique à l'envers de ce que son auteur veut nous faire croire que ce petit texte posé là, cul par dessus tête.
Dans l'art de remonter les puzzles politiques, j'ai eu une professeure fantastique: Dominique Lorenz.
Cette journaliste a mis à jour toutes les magouilles nucléaires de la France en se basant uniquement sur les communiqués officiels et des articles (signés) parus dans la grande presse.
Qui sait, par exemple, que l'usine d'enrichissement de l'Uranium de l'Iran est..... Au Tricastin!
Ou que Jean-Paul Kauffmann a été retenu en otage au Liban une année de plus à la demande de..... Jacques Chirac!
Molto baci Carrissima e TVB
Oui je savais que tu étais plus sensible aux arguments politiques de D.Lorenz qu'à ceux poétiques de Baudelaire...
SupprimerGrâce à toi, je sais lire beaucoup mieux entre les lignes qu'avant, pour tout ce qui concerne les malversations de cette chère classe dite « des politocards »...
J'espère que tu vas bien depuis si longtemps que je ne t'ai vu... ;-)
Baci caro mio
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C'est vrai qu'il va falloir d'urgence trouver un bon prétexte pour se voir....
SupprimerTi abbraccio forte
Oui ça commence à faire !
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C'est amusant car je disais la même chose à mes étudiants, du temps de ma jeunesse laborieuse...
RépondreSupprimerJe leur parlais de lecture implicite, exactement comme vous. Je ne voyais pas de différence fondamentale entre l'étude d'une œuvre et la " vraie vie".
J'aime lire entre vos lignes.
~L~
J'aurais aimé assister à un de vos cours, cher Lorenzaccio. J'aurais aimé être une de vos étudiantes.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ton billet me ramène à un très lointain souvenir d’enfance. Nous étions tout un groupe de cousins cousines en vacances, attablés et occupés à dessiner. Quand tout à coup, mes deux cousines, qui avaient un an de plus que moi, se sont mises à écrire. A tracer des lettres et à se passer les feuilles avec des signes d’entendement. (Que pouvaient-elles bien écrire ? Elles avaient six ans et venaient de terminer leur première année scolaire. BAR ? PAPA ? MAMMA ?) Tout à coup j’ai ressenti une vague énorme d’impuissance et de frustration : elles détenaient les clefs d’un code qui m’était fermé. Je me suis sentie exclue d’un univers que je désirais avec une force inouïe (je ressens aujourd’hui encore l’intensité de ce sentiment). Et j’ai furieusement, intensément eu envie d’apprendre à écrire.
RépondreSupprimerQuant aux codes qu'il nous faut décoder, faute d'être largués, je dois dire que les codes sociaux me donnent toujours du fil à retordre (sans doute parce que j'ai dû évoluer dans des milieux très différents de mon milieu d'origine). J'ai souvent l'impression, encore à présent, de devoir apprendre des langues étrangères (mais sans grammaire et dico fournis d'office). Oh la la!
PS : une bannière turquoise ? quelle fraîcheur adaptée à ces journées estivales! Buona serata e sogni d'oro!
Grazie per sogno d'oro...
SupprimerOui, j'avais envie de turquoise tout à coup.
Chouette ton souvenir d'enfance...je me souviens de mes émerveillements en découvrant la lecture.
Baci bella ragazza
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G bcp de mal à lir a l'or ékrir tu penses !!
RépondreSupprimerLa maîtresse a de jolis souvenirs de ces années d'enseignement ];-D
De très jolis souvenirs...
SupprimerApparement tes maîtres de l'époque ne t'ont pas trop bien appris à écrire... mouarf !
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Comme je n'ai pas eu trop de mal à lire à l'envers (c'était pas fluide, mais pas compliqué non plus), je me suis penchée sur la chanson. Du coup, je n'ai plus eu le même regard. Surtout sur le dernier paragraphe...
RépondreSupprimerBises à ma noctambule préférée
Elle est belle, cette chanson...
SupprimerTriste mais belle, et pleine d'espoir quand même.
Bisous belle blonde
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Lire à l'envers,c'est un peu comme parler le verlan:il faut avoir l'habitude.
RépondreSupprimerLire...Pas seulement des livres ...Non pas, dans les lignes de la main,mais dans les yeux,le regard, dans un mot prononcé,une phrase,dans son intonation,dans la façon de formuler,agrémenté ou pas d'un sourire en coin,d'une expression du visage ou autre,le choix d'une chanson pour agrémenter un billet ou un commentaire a son importance...
Le moment d'intervenir dans une conversation ainsi que le choix des mots,ceux que l'on ne dit pas,ceux que l'on utilise ,à dessein...
Bref ce que l'on appelle le langage corporel.Tout en subtilités,en nuances en...en indicible,si bien qu'il faut une sorte de sixième sens pour décoder.
Cette lecture-là,est très difficile,comme tu le dis très justement,c'est une vie d'apprentissage. J'aime cette lecture,lire les petits détails qui trompent,qui trahissent une personnalité,une image.Quelquefois un détail vestimentaire,une paire de chaussure,un lacet mal noué,un mensonge délibéré ou par omission sont très parlant? Ne dit-on pas que l'on peut lire en quelqu'un comme dans un livre ouvert!
Les hommes et femmes politiques ou certains patrons d'entreprise ont bien compris l'enjeu de la gestuelle dans leur"communication"...Ils la travaillent dans un but précis...
Que dire aussi du langage de la séduction qui électrise de l’intérieur ...
J'ai l’impression que j'ai toujours fait attention à tous ces petits "signes",mais la lecture en est plus ou moins limpide selon la maturité.
Ainsi,il y a longtemps,pour la naissance de mon deuxième enfant,ces mots échangés à la maternité avec le "mari" de la voisine de chambre m'ont parlé au delà de leur signification:
"j"espère qu'elle va vite se remettre,on a beaucoup de travail en retard à l'agence".
Il y avait quelque chose de malsain dans cette phrase ,dans cet endroit et dans ces circonstances.Le regard et les cinq ou six mots échangés avec la jeune maman m'ont confirmé l'impression que j'avais...Je me suis fait un devoir et un plaisir de "rétablir" un certain équilibre ,à ma façon...
Et comme dit La Baladine, Bises à ma noctambule préférée
Ah que j'ai adoré ce commentaire, cette longue liste de toutes les façons de lire les comportements, le langage gestuel, non-verbal, et tous ces petits détails qui disent davantage sur la personnalité de quelqu'un que les mots.
SupprimerOui j'aime beaucoup ton traitement du sujet, Didier.
Pour la partie musicale, pour une fois c'est moi qui te donnerai ma référence
Bisous noctambules
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Ton billet m'a beaucoup plu,m'a beaucoup inspiré aussi.Dans la lecture des non-dits,des signes,quelquefois l'imagination s'emballe et je dois dire qu'il m'arrive de me tromper lamentablement.Je ne compte plus les nombreuses fois où je me refuse à lire entre les lignes,juste survoler les mots.
SupprimerParfois,je m'en sort par une"pirouette",parfois pas...
Je te remercie de ta référence musicale,qui me "trouble".(non,j'rigole)
Je suis devant un mur blanc
Devant ce mur blanc de chaux
de tes yeux azur-indigo
Alors fait moi un signe...
Bises troublées et nocturnes
L'été est une saison terrible pour bloguer...Il y a mille choses à faire chaque jour, et j'arrive trop souvent après la bataille...Mais je me rattraperai à l'automne, quand les soirées frileuses me rapatrieront près de l'ordi.
SupprimerEn tous cas j'aime ces petits signes de la main que l'on se fait par-delà les montagnes et les mers. Internet est un outil formidable pour cela...
Bises tardives
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Moi je trouve que Xoulec a raison.
SupprimerTu as de beaux yeux troublants, céleste azur indigo.
Il a de quoi être troublé !
Ca alors !!!
SupprimerGabin qui vient bloguer incognito.
On va devoir t'appeler Michèle ?
Ça serait pas la première fois qu'un admirateur me dirait "t'as de beaux yeux tu sais"
SupprimerMais je ne sais pas qui est gemini, même si j'ai ma petite idée...
Ce blog est le rendez-vous des amateurs de mystère.
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Oh ! que j'aime le thème de ton billet découvert tôt ce matin, Célestine... et si joliment exprimé, tout en finesse et subtilités.... la lecture, ce décryptage des lettres, entreposées-là sur le feuillet, dans ce qui paraît être le hasard.... puis les unes attachées, reliées aux autres pour le petit enfant qui apprend la lecture qui donne sens au mot, à la phrase, et quelle aventure dans ce paysage nébuleux, "dans cette forêt de symboles" qui tout à coup resplendit et illumine la page et la révèle...pour le petit enfant qui apprend à comprendre ce qui est écrit... et plus tard, comme tu le dis si bien... : ce qui n'est pas écrit, c'est alors le décodage entre les lignes... l'indicible en référence à Xoulec dont j'aime le commentaire... et toi Célestine : c'est "observer,interpréter,émietter".... lire dans cet enchevêtrement parfois, au plus profond de soi, c'est l'apprentissage éternellement recommencé de la vie dans l'invisibilité des choses... qui permet le lien avec tout un chacun, dans nos différences métissées..
RépondreSupprimerMerci beaucoup....
douce journée à toi.
Bisou.
Den
Très touché que mon/mes commentaires puissent plaire!Moi qui doute de leurs pertinences et de mes capacités à écrire.
SupprimerOn ne peut cesser de douter, il est même sans doute nécessaire de douter, mais le doute ne doit pas être un obstacle; en d'autres termes, tu devrais te lancer. Ça n'engage que moi, mais il me semble qu'à trop attendre, on y perd tous...
Supprimer@den
SupprimerDepuis toujours j'aime le sens que tu donnes aux mots. J'en ai repéré quelques uns que tu affectionnes particulièrement: le mât thym, sincère aimant, encoeur et encore, je t'en brasse...
J'aime vraiment ta poésie dan laquelle je vois beaucoup de symboles aussi.
Tendres pensées.
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@Xoulec
SupprimerLe doute, je connais tellement ça...je te comprends à cent pour cent.
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@ Célestine : il est vrai que j'adore la lecture, et ce depuis toujours.... l'écriture, le sens donné, trouvé aux mots, leur symbolique également, une autre manière de tricoter, détricoter, nouer, dénouer la pensée et l' orienter vers un autre chemin...comme écrit si bien bizak, des mots "valises",.... m'ont probablement permis de me mouvoir, avec bonheur, dans un monde virtuel qui me plaisait plus que tout , loin du brouhaha ambiant, et repoussait plus loin les souffrances fortement ressenties du monde ; ... chez moi les livres et les encyclopédies ouverts sur la table de la salle à manger ou du salon, ceux de la "vraie vie" m'ont en permanence accompagnée .... et ainsi je continue encoeur' à apprendre et tenter de comprendre, décrypter l'existence, ouvrir son livre !
SupprimerMerci Célestine pour ces belles pages qui donnent chaud à l'âme et à nos corps qui se rident avec le temps, le tant, le trop, corps qui ne parlent pas toujours, embarbouillés par nos maux autant que la craie embarbouille la vitre de nos vie !
un doux dimanche à toi, à essayer de trouver la parole qui rassérène.
Bisou.
Den
Comme c'est bellement dit... et quand on a attrapé les lettres, les notes, et les chiffres, cherché la petite bête et les symboles, mélangé les parfums, les couleurs et les sons, juste quand on commençait à comprendre un peu, voila déjà qu'il faut refermer le livre...
RépondreSupprimerRefermer le livre ? Déjà ? Le plus tard possible, alors, chère emma.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je lis assez facilement à l'envers, mais moins vite, hein! Je ne vais pas faire mon "dikke nek" (gros cou). Comme toi j'ai adoré apprendre à lire et dès que j'ai su je suis partie en avant, lisant tout à la maison (pas les traités de médecine ou de géographie, non...). Même ce qui n'était pas de mon âge, ça ne faisait rien puisque je ne comprenais pas ce qui n'était pas de mon âge.
RépondreSupprimerJe sais que toi aussi tu as dû suivre les lettres à la trace, les mots à l'odeur, les livres au toucher...
Et on apprend, aussi, à lire les gens, même à l'envers. Je suis championne du langage corporel, sans être née championne mais intuitive, observatrice, et maintenant je peux presque me fier à ce que je vois même sans écouter...
Baci sorellita!
Je crois en effet que dans une autre vie on a été soeurs.
SupprimerEt que les livres ont été mes amis dès le début de ma vie, c'est à dire vers trois quatre ans, âge auquel je me plongeais déjà dedans même sans savoir lire..
Quant au langage corporel, c'est vrai qu'il n'a guère de secrets pour moi...
Baci sorella mia !
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Attraper les mots dans le filet à papillons de nos jours d'instruction, grâce à nos guides à l'école ou à la maison.
RépondreSupprimerCe que j'ai le plus aimé transmettre à mon fils, c'est la joie de la lecture. J'ai eu beaucoup de chance, il a été demandeur très tôt et a appris sans la moindre difficulté et avec une grande gourmandise (notamment grâce à "Des frites et des lettres" !)
Je ne connaissais pas ce nouveau jeu (des frites et des lettres) ;-)
SupprimerJolie l'image du filet à papillon, qui me touche.
Ton fils a de belles découvertes devant lui, grâce à la lecture.
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Apprendre ce "décodage" ne se fait probablement pas à la même vitesse pour tous. Je me souviens qu'assez tôt, m'ennuyant à écouter d'autres élèves ânonner lentement leur lecture à voix haute, je laissais mes yeux courir sur le papier et passer au texte suivant, tournant les pages au rythme de ma propre lecture.
RépondreSupprimerPour ce qui est de lire entre les lignes…il importe tout de même de rester vigilant par rapport à notre propre capacité à donner du sens : certains ont l'imagination fertile et croient lire ce qui n'a peut-être jamais été dans les pensées de l'auteur !
Mais ton dernier paragraphe indique bien comment éviter cet éventuel écueil :)
Je ne doute pas que tu aies été un lecteur précoce, quand je vois avec quelle facilité tu manies la langue française.
SupprimerPour autant, je ne comprends pas ta méfiance vis-à-vis de la lecture « entre les lignes ».
Chaque signe donne lieu à une interprétation qui est forcément personnelle.
C'est un peu comme la lecture d'une oeuvre musicale ou picturale.
Je ne sache pas que cela apporte quelque chose que de vouloir que chacun voie la même chose dans sa lecture.
Que l'auteur l'ait ou non voulu, ses écrits ne lui appartiennent plus une fois qu'il les a écrits.
L'essentiel n'est-il pas d'affiner sa perception des choses en multipliant les expériences ?
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Mon commentaire a manqué de précision : je parlais de l'écriture en général, pas de celle des romans. Effectivement, dans le second cas, chacun peut interpréter de façon personnelle et donner sens à sa guise. Je dirais même que c'est tout l'intérêt de la démarche. Mais je pensais plutôt à des écrits "ordinaires" censés exprimer une réalité, comme des articles, des textes divers, voire des posts de blog ou des commentaires ;)
SupprimerCela dit tu as raison : le sens donné aux écrits, et à toute forme d'expression, n'appartiennent plus à l'auteur dès qu'il les divulgue…
Affiner sa perception, je suis tout à fait d'accord.
Je ne parlais pas d'écriture de romans non plus, mais bien de la même chose que toi. D'ailleurs où as-tu vu que je parlais de romans ?
SupprimerJe songeais plutôt en priorité à l'écriture telle que nous la pratiquons sur les blogs...
Mais alors, on est donc d'accord ,en fait ? ;-)
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Où ai-je vu que tu parlais de romans ? Mais entre les lignes, ventrebleu, entre les lignes !
SupprimerAutrement dit : j'ai interprété ;)
Nous sommes donc d'accord sur la liberté d'interprétation. Plus subtilement je voulais parler de ceux qui veulent absolument trouver à lire entre les lignes. Dans le genre « on me la fait pas, à moi, je sais très bien que l'auteur cherche à embobiner ses lecteurs et je ne me fais pas avoir ! »
On est d'accord ?
Ventrebleu...mais c'est bien sûr ! Prise à mon propre piège.
Supprimermême si, je te l'assure, je ne parlais pas que de romans.
La lecture que je préfère, c'est encore celles des comportements humains...
Bises
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"Ensuite, aux cours élémentaires et moyens on apprend théoriquement à lire de façon aisée et coulante. On apprend que la lecture, c'est comprendre ce qui est écrit. Donner du sens."
RépondreSupprimerLe CP n'est pas que l'apprentissage du code...
Dés le premier mot, on y met du sens.
Lire sans comprendre n'est pas lire...
Bien sûr ma Cathy, qu'on met du sens au CP.
SupprimerJe schématisais: c'est quand même au CP que l'on aborde chaque son séparément et de façon systématique.
C'est quand même au CP que l'on apprend vraiment à former les lettres et les mots (même si certains élèves ont commencé dès la maternelle)
Mais certaines personnes pensent qu'un enfant qui sort du CP « sait » lire, alors que nous savons toi comme moi qu'il lui faudra encore de longues années pour accéder à la compréhension fine.
Je suis admirative des maîtres et maîtresses de CP, et loin de moi la pensée qu'ils ne mettent pas de «sens» dans leurs apprentissages.
Bisous
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En train de préparer mon dernier fils à son entrer dans le grand saut, je comprends bien l'expression "forêt de symboles"
RépondreSupprimerPas facile facile, la lecture ! Mais c'est malin un mouflet. Ça apprend vite. Il a tellement envie d'apprendre, en plus, pour lire comme les grands.
Enfin je dis tout ça pour me rassurer parce que on nous dit tellement que le CP est important.
Tu vas te régaler à le voir progresser et à lui faire faire sa lecture quotidienne.
SupprimerC'est une jolie étape dans l'éducation d'un enfant.
Détends-toi, les maîtresses gèrent bien !
Bises confiantes
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J'espère que le fils de Kangourou Agile aura une maîtresse comme toi, Célestine.
RépondreSupprimerDonner envie de lire tu as toujours fait ça si bien...
Et moi j'aime lire tes articles.
bises
Angela
C'est tout gentil, ma belle.
SupprimerMes lecteurs sont fabuleux...
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Très beau texte. J'aime beaucoup ton "apprendre à lire", toi qui a été des deux côtés. Et tout ça me fait repenser à des heures passées à lire. Quand j'étais plus jeune, mon attention n'était alors pas du tout la même. Oui, je pouvais lire des heures. Maintenant combien ? Une demi-heure, moins peut-être sans m'arrêter ? La faute à qui ? Aux images je crois. Aujourd'hui le bonheur de lire n'est pas le même pour moi mais cela reste un bonheur.
RépondreSupprimerBises.
C'est vrai, le verbe apprendre est fabuleux...
SupprimerDes esprits grincheux ont voulu le remplacer par "enseigner" du côté des maîtres, mais c'était réducteur. Car cela omet le fait que lorsque le maître enseigne, il apprend aussi de son élève. C'est un échange très interactif, l'éducation...
Les images ont envahi les modes de culture, mais le livre reste. A nous de le faire vivre...
Bises cher patrick.
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Je peux le remercier cet instituteur qui m'a appris à lire dans un temps fort fort lointain... Je ne me rappelle plus vraiment comment il s'y est pris mais dès que j'ai su lire, les livres ont fait partie de ma vie. Maman venait me déloger du grenier où je m'isolais pour lire en paix alors que mes frères et sœurs jouaient au jardin. Alors je descendais, mon livre sous le bras et je lisais... dehors ;-)Depuis j'ai lu chaque jour de ma vie... Étant maman, voir mes enfants progresser dans la lecture était un grand plaisir pour moi... Beau métier que celui d'apprendre les enfants à lire!
RépondreSupprimerBeau dimanche!
Tu as eu un peu la même enfance que moi, c'était une chance de n'avoir que peu de moyens de se distraire...
SupprimerOn se jetait sur les livres de la bibliothèque rose et verte.
Et Rouge et Or Dauphine, plus tard...
Oui, beau métier que d'apprendre à lire...
Bisous belle créatrice
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerJe me souviens du premier livre que j'ai lu. Emprunté à la bibliothèque de l'école primaire. Il était découpé en forme d'écureuil et avait bien 10 pages en gros caractères. Je ne me souviens pas du contenu mais très bien du sentiment de révélation que j'ai éprouvé en réalisant que les exercices de B.A. de l'école permettaient de comprendre le sens des mots écrits. Je n'avais pas encore fait le lien. Je devais avoir 5 ans.
Bises et bon dimanche,
Mo
Joli témoignage, Mo. Il faut dire que le lien au sens ne se faisait pas très tôt à l'époque.
SupprimerDe nos jours on essaie de ne pas rester trop dans la technique pure comme le dit cathy un peu plus haut.
Merci de ton passage ma chère jardinière
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Bonjour Célestine, j'aime ton billet et mes souvenirs de lecture reviennent. En rentrant de l'école, je faisais mes devoirs et ensuite je me plongeais dans les beaux livres que mon père et mon oncle m'offraient. Des livres reliés, c'était magique. J'ai le souvenir de Croc blanc, En avant, le monde merveilleux des fourmis puis le magnifique album de Bécassine :-) et tant d'autres. Cela fait bien longtemps. J'aimais aussi les compositions à l'école mais pas du tout l'arithmétique que l'on disait à l'époque, le calcul.
RépondreSupprimerTout cela a bien évolué et j'aurais tant aimé avoir eu une maîtresse comme toi qui donnait envie d'apprendre.
Bisous pour une douce fin de dimanche ♥
Ah chère Denise, je suis certaine que tu as eu quand même quelques maîtres qui t'ont donné le goût d'apprendre...Sinon tu ne serais pas celle que tu es devenue...
SupprimerDouce soirée à toi aussi, Denise la rêveuse
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerIl est vrai que dans la vie tout n'est que symboles.
Et , comme nous disait cet enseignant, chacun en a son interprétation personnelle..
C'est ce qui fait ce qu'on appellera 'le poids des mots. Parce que , suivant son vécu anterieur, chacun. donnera un sens particulier à ces symboles que sont les mots.
Exemple : telle personne pense dire quelque chose d'affectueux par des expressions comme 't'es con' 't'es bête parfois tu sais , t'es bête.
Telle autre personne qui reçoit ces mêmes expressions comme adressées à elle , en l'absence de son direct, de prononciation avec l'intonation voulue, va le prendre pour du mépris et non pour une quelconque manifestation d'affection sincère et positive.
Alors lire entre les lignes, oui , mais à condition d'utiliser le même code, les mêmes expressions codées du langage, les mêmes symboles.
C'est la à mon sens toute la difficulté des rapports entre les pauvres êtres humains que nous sommes......
Ah oui, dans le midi, "t'es con" ça peut être un mot de tendresse ou d'affection...
SupprimerIl faut avoir les codes...
Je ne peux que répéter une fois de plus la phrase de bernard Werber
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
Difficulté des rapports humains, tu disais ?...
Bises philosophes
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Ah bon, la carabinière d'Offenbach que je suis voulait commenter en reprenant ladite phrase de BW et qui est affichée sur le mur qui me fait face dans mon bureau. J'y pense chaque jour que Dieu fait :-).
SupprimerBisous ma Célestine.
Cela a dû certainement arriver ;-) mais je n'ai guère de souvenir de mon apprentissage de la lecture.... à part une histoire de la pipe de papa... et en cherchant des livres anciens sur le net je trouve : « le père prend sa pipe après le repas »… tout un apprentissage aussi sans doute de ce que peuvent faire les adultes entre eux…...
RépondreSupprimerhttp://nozenfantscheris.com/wp-content/uploads/2013/02/P1010027.jpg
En revanche, je me souviens bien de mes démêlés avec l'arithmétique !… Sans doute avais-je du mal à compter le nombre de pipes…
Probablement que j'ai appris à lire sans trop de difficultés. Dans mon enfant solitaire j'ai dévoré des livres.. Il en fut de même sur mon lit de grabataire au cours de cette même enfance. J'en lisais pas loin d'un par jour. Je m'aperçois à présent que cela m'a donné une certaine richesse de vocabulaire. Sans que je ne m'en rende compte vraiment.
C'est en écrivant des articles pour une revue que la "rédac chef" me retournait ma copie en soulignant tous les mots qu'elle estimait que le lectorat ne comprendrait pas…
en constatant cela, la pipe me tombait du bec !
tout un apprentissage aussi sans doute de ce que peuvent faire les adultes entre eux…...
SupprimerMort de rire !
Tu m'as rappelé une anecdote de la vie de ma fille. Elle était au CP et devait former des phrases avec ses étiquettes. Elle a écrit « le samedi, maman aime papa »
les collègues m'ont taquinée avec cette phrase pendant des mois...
Quant à la pipe de papa, c'est vrai que c'était une autre époque...celle de la méthode Boscher.
Pour ta richesse de vocabulaire, j'ai lu tes livres, Alain, et je sais que tu possèdes une belle palette de mots...
Je suis heureuse que tu sois venu en poser quelques uns ici...j'avais peur que mon sujet soit un peu "intellochiant"... 😉
je t'embrasse
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Problème de génération, moi, c'était la pipe à pépé :-)
SupprimerBaci
Hihi ! tu es drôle ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Fastoche à la cantoche de lire vite ton poème : il suffit de retourner l'écran !
RépondreSupprimerVé, un revenant...la culotte courte pleine de terre et la frimousse mâchurée de caramel...
SupprimerMais c'est de la triche ton truc.
Retourner l'écran... je t'en ficherais, moi... 😜
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(mais ça me fait quand même achement plaisir de te voir)
Comme toujours, tu nous parles avec beaucoup d'intelligence - tu me fais réfléchir à un sujet apparemment si banal mais je le perçois déjà différemment. Antoine vient de finir le CP et je l'accompagne donc tous les jours dans cet apprentissage, dans sa frustration parfois quand il lit bien mais ne comprend pas le sens.... C'est tellement juste cet apprentissage de lecture à multiples niveaux - tu as des années lumières d'avance sur moi pour lire entre les lignes, percevoir les symboles, les non-dits - ton talent relève presque de la magie, du don.....
RépondreSupprimerJ'ai juste quinze ans de plus que toi...
SupprimerLa magie du temps qui passe, et qui fait que l'expérience transforme peu à peu le plomb en or...
Mais tu as en toi cette magie, Miss, et ta faculté d'émerveillement est la même que la mienne : jamais blasée, toujours avide, tu iras loin. Je le sens. Je le sais. Un jour, les élèves dépassent les maîtres, c'est la règle de l'humilité dans ce travail: en tirer une joie profonde.
Je t'embrasse fort, miss
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... Et puis une fois qu'on croit savoir lire entre les lignes, il faut le désapprendre pour apprendre à lire vraiment ce qui est écrit, juste ce qui est écrit et qui diffère de ce que notre lecture avisée avait cru lire d'un premier coup d'oeil. Et, quand à force d'efforts, on est arrivé à réapprendre cette fraîcheur, le balancier revient dans l'autre sens, et tout, à nouveau, est à rebalayer du regard. Et ça n'en finit jamais et c'est ça qui est tellement drôle !
RépondreSupprimerJe n'avais jamais envisagé les choses comme cela, mais tu as le don de jeter des éclairages complètement nouveaux, par la finesse et la justesse de tes réflexions.
SupprimerEt pour cela je te remercie, cher Aldor.
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lire ce qui est écrit ou l'interpréter?
RépondreSupprimerJ'ai tellement aimé apprendre à lire à mes CP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lire le texte à l'envers ne m'a posé aucun problème : avantage de l'enseignante hihi :) :)
J'aime bien que tu sois revenue sur ce vieux billet...
SupprimerMerci Cathy ! belle soirée
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