Ah mes chers lecteurs ... Quelles expériences
ébouriffantes la vie nous offre parfois ! Je ne pensais pas que j’aurais un
jour la chance de faire partie d’un jury populaire dans une Cour d’Assises...
Me voilà prise dans un tourbillon. Des
journées longues, fatigantes, passionnantes, et une foule de mots qui dansent
devant mes yeux. Procédure, experts, témoignages, dossier, procureur,
instruction, avocats, accusé, partie civile...au bout de trois jours d’audience
j’ai déjà la tête comme un gros char...
Un énorme
service d’ordre, car le premier cas est celui d’un tueur dangereux et
récidiviste. Le verdict a été difficile à établir, plus de trois heures de
délibérations.
Serai-je
tirée au sort, demain, pour le deuxième procès ?
Bref, je
vous délaisse un peu, mais je vous raconterai tout ( enfin, presque tout ce que
j’aurai le droit de raconter ) dès mon retour de ce drôle de voyage dans les
rouages de notre république. Une leçon de vie et d'humanité que je goûte tant
que je peux, de tous mes pores et mes neurones. En pleine conscience d'assister
à quelque chose de rare.
Voilà un truc qui doit sacrément remuer. Très impatient de te lire, pour ce que tu pourras en raconter ...
RépondreSupprimerRavie de te voir, Hopla !
SupprimerOui ça remue...me voilà en week-end avec une tonne de mails et de commentaires à rattraper...
Une façon pour moi d'évacuer ce que j'ai vu et entendu tout au long du procès...
Bonjour, Célestine.
RépondreSupprimerCe doit être passionnant mais émouvant et éprouvant. Et la dimension collective rassurante maos parfoos difficile a gérer.Faites au mieux et soyez ce que vous êtes.
Voilà une injonction qui e fait plaisir à lire : être ce que je suis, oui, je ne crois pas pouvoir être autrement...
SupprimerMerci cher ami.
¸¸.•*¨*• ☆
Une expérience intéressante à coup sûr ! Profite...
RépondreSupprimerJe comprends que certains soient épouvantés ou simplement inquiets à l'idée de vivre une telle expérience. Moi j'aime trop la vie dans sa richesse et sa diversité pour faire la fine bouche devant le hasard.
SupprimerLe tirage au sort est admirablement juste.
Et les citoyens d'un pays se sentent ainsi partie prenante dans la vie de la Nation.
C'est quelque chose de formidable.
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Une chance, dis-tu ? C'est aussi ce que je pense lorsque, chaque année, le conseil municipal tire au sort sur la liste électorale de la commune trois noms susceptibles d'être convoqués en cour d'assises…
RépondreSupprimerUne expérience humaine certainement riche et forte, qui propulse au coeur des réalités et confronte, je suppose, doutes et certitudes.
Oui une chance, je persiste et signe.
SupprimerUne plongée au coeur de l'humain dans ce qu'il a de plus vil (le crime), et en même temps de plus admirable (la justice)
J'ai beaucoup de choses à dire, mais elles sortiront petit à petit...
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Ah chère Célestine. Moi qui ne suis pas passible de tes yeux bleus, je récuse ce tirage au sort ! Qu’on m’extraie et qu’on me défère, qu’on me traîne au parquet ! Car je m’ennuie de te lire
RépondreSupprimerJe reviens bientôt, cher magicien des mots.
SupprimerMerci de ce clin d'oeil humoristique.
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"Je ne pensais pas que j’aurais un jour la chance de faire partie d’un jury populaire dans une Cour d’Assises..."
RépondreSupprimerC'est une chance aujourd'hui -encore qu'il faille attendre la salle de délibération-.
Je t'assure qu'à l'époque où le massicot était encore une option, ce n'était pas une chance.
Après les avoir entendus, tu regardes tes petits camarades de délibération avec un certain effroi en te disant que tu n'aimerais pas leur voler une orange...
Cela dit, c'est effectivement une expérience plus qu'intéressante et passionnante.
Heureusement le massicot, comme tu dis, a disparu des tribunaux, car outre son ignominie, il n'a jamais dissuadé quiconque de commettre ses forfaits...
SupprimerEt puis la réclusion à perpète n'est pas la mort, mais elle lui ressemble...Que vaut une vie sans futur ?
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L’exemplarité de la peine de mort a toujours été un leurre, ça n’a jamais empêché que la récidive…
SupprimerEt il serait bon que la population des justiciables soit renseignée sur le rôle réel de la justice dans un pays civilisé.
Qu’elle ne soit pas utilisée par les politiques pour servir leurs intérêts électoraux en tirant sur les ficelles les moins reluisantes de l’âme humaine.
Qu’on enseigne enfin que la justice est là pour dire la loi et mettre la société à l’abri des agissements de ceux qui y contreviennent.
Qu’elle n’est pas là pour assouvir la vengeance des victimes.
Absolument d'accord.
SupprimerBises
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oui, c'est énorme comme expérience, ça m'a fait passer une semaine "hors du temps" et dans une sorte de drame simenonien... mais tu seras très limitée dans ce que tu auras le droit de raconter ;-)
RépondreSupprimerEn l'occurrence, c'est même trois semaines, durée de la session d'assises.
SupprimerJ'aurai le droit de raconter tout ce qui s'est passé dans la salle d'audience, puisque c'est public.
Ça fait déjà pas mal de choses ...
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c'est vrai...
Supprimerj'ai tenu un journal de bord (fallait que j'écrive ;-)) mais je n'en ai quasiment pas parlé sur le blog, je n'ai pas osé
mais je peux absolument recommander l'expérience, même si elle va au fond du fond de toi-même ;-)
J'ai pris des notes, oui, pendant le procès, tellement c'était intense.
SupprimerC'est dommage que tu n'aies pas osé en parler.
Moi j'ai vu que l'avocat parlait du procès sur FB je me suis dit que ça devait être légal, donc... :-)
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...Certainement une expérience unique, qui interroge et brandille !
RépondreSupprimerbon courage Célestine "en pleine conscience" !
bisou.
Den
C'est joli, brandiller ! Je reste une adepte de tes mots poétiques, malgré ma présence en dents de scie...
SupprimerMerci chère Den
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Merci Célestine... une expérience, plus simplement, remuante....
Supprimerbonne journée à toi.
Bisou.
Den
Mélangée (hasard du calendrier) avec le remue-méninges des élections, et tout ce que l'on entend d'affreux en ce moment, et qui n'aide pas à la sérénité des choix...
SupprimerBelle journée quand même.
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Cette expérience civile et humaine laissera des traces indélébiles dans ton coeur et ta conscience.
RépondreSupprimerPrends ton temps, nous t'attendrons...
Je t'embrasse,
eMmA
Je profite de la pause de ce long week-end pour revenir un peu par ici.
SupprimerMon blog me manque, comme un ami que j'ai envie de retrouver de temps en temps.
Bisous eMmA
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Pas de remake de douze hommes en colère en perspective donc, puisque tu es une femme.
RépondreSupprimerComment ça, les femmes sont des hommes comme les autres ? :o)
Je rêve du jour où on ne sera plus obligé de se poser des questions sur le mot "homme".
SupprimerCette ambiguité vieille de plusieurs millénaires commence à me courir sur le haricot.. ;-)
Comment ça, je me répète ? ;-)
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Ouah ça doit être une sacrée expérience !
RépondreSupprimerFabuleuse !
SupprimerEt le mot est faible.
Mais tu sais bien que j'exagère toujours un peu... ;-)
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Etre en contact avec la réalité des délits est une expérience difficile, ébouriffante comme tu le dis et très remuante. Il faut savoir se préserver tout en donnant la place à l'autre et à sa part d'humanité. C'est quelque chose que je connais bien...Bisous ma douce Célestine.
RépondreSupprimerD'autant que là, il ne s'agit pas de délits, mais bien de crimes.
SupprimerEt c'est ce qui fait toute la différence...
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Dure épreuve, surtout au moment de la décision J'ai connu par mon mari qui a été juré, les moments d’inquiétudes que ce devoir civique crée
RépondreSupprimerBon courage chère amie, je sais que ta lucidité te sera d'un grand recours.
Affectueusement
La vie est une succession de choix, et certains sont très difficiles à faire.
SupprimerDoutes, inquiétude de mal juger, peur, certitudes, intime conviction...
Dans une période pas très sereine politiquement de surcroit, pas facile à gérer émotionnellement...
Bises de même
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Le bonjour Dame Céleste. Drôle de remue-ménage dans les étagères de la conscience. Le bon courage. Il en faut, dans un tel contexte.Je ne sais plus si j'ai déjà posté le bidule ci-après, mais il colle, je pense, à l'expérience. Poème :
RépondreSupprimerLe Bien et le Mal
Je voulais tout être à la fois
Juge et hors-la-loi
Dieu tout puissant et Maître sans foi
Je voulais tout être à la fois
L'oiseau prenant son envol
Le misérable qu'on épaule
Je voulais tout être à la fois
Gladiateur dans l'arène
Lion qu'on entraîne
Justice qu'on bafoue
La vengeance du fou
Je voulais tout être à la fois
L'éclat du diamant
La fosse du serpent
La lumière qui se déplace
Le miroir qui casse
Je voulais tout être à la fois
Note d'un rêve mélancolique
Pilier apocalyptique
Songe et mensonge
D'un conte de fées qu'on prolonge
Je voulais tout être à la fois
Contour de l'infini
Astre démuni
A défaut de pouvoir être tout à la fois, je me contente d'être moi.
SupprimerUn être humain avec ses forces et ses faiblesses.
En toute humilité.
Merci pour ce beau poème, Rod.
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Ouille. En son temps, j'ai été convoquée à la police pour être inscrite sur la liste... Je croyais (enfin c'est une façon de parler) que c'était une plaisanterie. Mais je n'ai jamais été appelée. Des amis m'enviaient, moi, je trouvais ça une responsabilité écrasante, (même si à l'époque cela aurait été sans doute plus passionnant que le métier que je faisais à temps plein).
RépondreSupprimerEffectivement, heureusement que la peine de mort n'est plus de mise (prions pour que Marine ne passe pas et que son damné parti ne revienne sur sa décision d'essayer de la remettre à l'ordre du jour).
Oui, sans doute que tu ne pourras rien raconter (surtout par écrit et surtout par le net). Cela vaut mieux je pense.
Si si, je pourrai donner des impressions, des ressentis, relater l'ambiance, tout ce qui est déjà dans les journaux, car le débat est public. Seule la délibération est secrète et inviolable.
SupprimerLa responsabilité est lourde, c'est vrai.
Mais, relativisons, pas plus que de mettre au monde un enfant, ou de choisir par son vote un type de société.
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Oui, c'est curieux, les impressions. Personnellement, mettre au monde un enfant m'a d'abord paru être un grand bonheur (un des plus beaux jours de ma vie)... Et puis, j'ai vécu au jour le jour. La responsabilité de juger quelqu'un me paraît énorme (un collègue m'avait dit à l'époque que du coup, j'aurais fait une bonne jurée!) mais évidemment, je suppose que quand les preuves sont là, c'est différent et puis, on n'est pas tout seul (je crois que dans mon inconscient, la peur est d'envoyer un innocent en tôle). Et évidemment, le type de société, bien sûr. Finalement, tout ou beaucoup est une responsabilité.
SupprimerOui, l'éco-responsabilité pèse beaucoup sur nos épaules...Chacun de nous doit en être conscient.
SupprimerNous allons à l'effondrement, mais tout le monde s'en fout...
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Tu as la tête de l'emploi, fais gaffe qu'elle n'aille pas rouler dans la sciure! On appelait la guillotinez : "la bascule à Charlot" en référence à Charles-Henri Sanson qui raccourcit le bon Roye Louis.
RépondreSupprimerOn disait également "éternuer dans l'sac" ];-D
Merci pour ces précisions historiques, cher Andiamo.
SupprimerMais en quoi ai-je "la tête de l'emploi" ? A moins que ce ne soit que pour faire un bon mot ? ;-)
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Quelle expérience !
RépondreSupprimerProfite, nourris toi et reviens nous raconter !
Douces pensées :)
j'ai vécu la première semaine comme dans une sorte de bulle, complètement coupée de l'extérieur.
SupprimerC'est pour cela que je parlais de pleine conscience, au sens méditationnel.
Parce que l'on est immergé dans un présent tellement prenant, que l'on oublie tout, passé et avenir, problèmes et joies personnels.
Pensées douces à toi aussi.
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Un moment rare, une expérience sûrement difficile, où, là, rien n'est un jeu. J'ai été juré aussi. Beaucoup moins lourd, c'était pour le Festival ciné-jeunes 2013. Bises et bon courage Angel B. ATTB.
RépondreSupprimerC'est assez rare, en effet, dans mon entourage il n'y a pas beaucoup de gens avec qui je puisse partager de l'intérieur cette expérience.
SupprimerTon jury à toi était éminemment sympathique !
Kisses
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Ca doit être vraiment perturbant de "toucher du doigt" ce genre de fait "divers"... De comprendre que oui, il s'agit de gens réels. D'un assassin réel. Gloups...
RépondreSupprimerOui, perturbant, et très interpelant au plus profond :
SupprimerComment un être humain peut-il en arriver à multiplier les meurtres ?
Quels mécanismes humains, sociétaux, psychiques peuvent faire basculer dans cette horreur ?
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Curieux moment de vie, à coup sûr...
RépondreSupprimerBleck
Mais tellement enrichissant au final... ;-)
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Tes sentiments/impressions/réactions m'intéressent évidemment ayant gravité dans ce milieu judiciaire dans une vie antérieure et assisté à des audiences d'Assisses, entres autres. (pas comme juré...).
RépondreSupprimerJe parle de tes impressions globales, puisque tu seras muette sur le délibéré.
Ne fait pas comme Thierry Allègre condamné à 2 mois de tôle pour violation du secret du délibéré !!...
...avec sursis, non ?...
Supprimer...'fin moi, Jdissa...
@Alain X
SupprimerBien sûr que je serai muette sur le délibéré.
C'est la loi républicaine, et je la respecte, comme tu le sais, avec ferveur.
Mais mes impressions, oui, bien sûr, j'ai envie de les exprimer...
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@Jdissa
SupprimerOui, deux ans avec sursis, un procès qui s'est soldé par un recours en appel, puis en cassation, puis devant la cour européenne des droits de l'homme.
Je ne sais pas où ça en est depuis deux ans...C'est un combat perdu car anti-constitutionnel.
Constitutionnellement, un juré, contrairement à un citoyen lambda dans une consultation électorale, n'a pas le droit de voter blanc.
On a donc eu raison de le condamner.
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Je ne suis pas sûre que j'aimerais être à ta place... bisous
RépondreSupprimerToi seule pourrait le dire.
SupprimerSortir de sa zone de confort fait toujours un peu peur.
On est plongé dans quelque chose d'entièrement nouveau...Mais au final, tu trouverais peut-être ça formidable.
Bizou Brizou
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Une chance ? Peut-être.
RépondreSupprimerUne putain de responsabilité. Sûrement.
Comme je le dis plus haut, il faut relativiser : Si la responsabilité est énorme, parce qu'elle nous autorise à influer sur la vie d'un être humain, alors élever un enfant est une responsabilité aussi écrasante, et certaines personnes (nous en rencontrons beaucoup dans notre métier) n'en ont pas vraiment conscience ...Dans le box des accusés, on retrouve quand même beaucoup de gens qui ont eu une enfance de m...
SupprimerMême si ce n'est pas systématique, ça donne à réfléchir sur l'importance capitale de l'éducation...
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Ça, je ne doute pas que tu va remuer de la misère et de la souffrance, chez les plaignants victimes comme chez les accusés.
SupprimerJ'espère ne pas avoir à être jurée un jour. Très égoïstement, pour me protéger de cette souffrance et de cette misère.
Mais je comprends que ce rôle puisse passionner. Et si ça doit m'arriver, je ne me défilerai pas.
Je n'en doute pas une seule seconde.
SupprimerTu n'es pas du genre à te défiler...
Bisous bon weekend
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RépondreSupprimerTu n'as pas fini d'être brassée !
Pendant et après...
Bises d'air frais dont tu auras bien besoin.
Nicmo
En guise d'air frais, j'ai droit ce matin à une bonne douche du ciel, mais la nature frétille ! la pluie se faiait plus que nécessaire...
SupprimerCela me permet de revenir avec plaisir sur les blogs.
Peut-être pour évacuer ce "brassage" inévitable...
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Une riche expérience....Et humaine.....Faut pas se tromper...Quelle responsabilité.
RépondreSupprimerIntime conviction en son âme et conscience...
SupprimerTout est là.
Je dirais qu'il faut "essayer" de ne pas se tromper.
C'est déjà énorme.
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Je crois en fait je suis sûre que je n'aimerais pas du tout vivre une telle expérience ! Pourvu que je ne sois jamais être tirée au sort !
RépondreSupprimerC'est le premier réflexe... Après une fois que l'on est dans l'ambiance, on est presque déçu de ne pas être tiré...
SupprimerQui peut savoir comment tu réagirais ?
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J'ai beaucoup pensé à toi; tu devais être à ton affaire. Je te vois tout à faît avant , pendant , après , alors que je ne peux pas t'imaginer en avocate. Secret professionnel , bien sûr, mais j'espère que tu nous raconteras l'attitude des autres jurés et ton ressenti par rapport à la confrontation de vos idées. Bises non coupables.
RépondreSupprimerNon ça je n'aurai pas le droit de le raconter.
SupprimerMais pourquoi ne m'imagines-tu pas en avocate ?
Défendrais-je si mal mes idées ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Heureux de constater que tu n'as pas disparu de la circulation!
RépondreSupprimerêtre confronté à la noirceur du monde!La voir,l'entendre,en débattre... quelle expérience!
Heureusement que tu n'es pas comme un voisin,dans mon enfance!Mon père en parlait ainsi:"il ne faudrait pas qu'il soit juré d'assise ,sans quoi il ferait couper la tète à tout le monde"!
Non, moi, je ne coupe la tête de personne...
SupprimerDans la vraie vie, j'essaie toujours de comprendre avant de juger à l'emporte-pièce (si j'ose dire, en l'espèce)
D'ailleurs j'ai du mal à émettre un jugement.
Tout au plus me contenté-je souvent d'exprimer mes opinions et mes ressentis.
Mais, non, je n'ai pas disparu de la circulation... ;-)
Et j'avais même hâte de revenir te le dire.
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Bonjour Célestine, merci pour ton témoignage et ton ressenti. Cela doit être très prenant et doit remuer le coeur. C'est une magnifique expérience que tu n'es pas prête d'oublier. Merci chère amie pour tes mots et je te souhaite une belle continuation dans ce domaine.
RépondreSupprimerMes bisous ♥
Oui je vais essayer de graver cette expérience avec des mots.
SupprimerPour ne pas oublier.
merci douce Denise
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J'attends donc de connaitre les sentiments qui t'auront agitée.
RépondreSupprimerJ'espère que ce n'est pas Dupond-Moretti l'avocat de la défense. Tu sais qu'on conseille aux jurés de ne pas le regarder?
Bises expectatives
Ah maître Dupond-Moretti ! grand talent. Moi je ne cesserais de le regarder, au contraire ...
SupprimerLes sentiments qui m'agitent ce soir n'ont rien à voir avec le procès, néanmoins...
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Personnellement, je n'aimerais pas être tirée au sort
RépondreSupprimerPourtant c'est quelque chose qui apporte beaucoup.
SupprimerTu es peut-être encore trop jeune ?
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Il y a déjà pas mal d'années, et d'ailleurs je l'avais un peu oublié mais ton billet me l'a remémoré, j'avais été tirée au sort moi aussi comme juré. Je me suis rendue au Palais de justice du Puy-en-Velay. Là, on nous a tout d'abord expliqué comment cela allait se passer, et puis on nous a emmenés dans l'enceinte de la maison d'arrêt pour nous mettre dans l'ambiance sans doute. Moment un peu angoissant je dois le dire. Et puis nous sommes retournés au tribunal. Je n'en menais pas large, tout cela m'angoissait pas mal. Et d'ailleurs, au moment je me dirigeais vers les autres jurés qui avaient déjà été appelés, un juge a dit : "récusée !". Je n'ai jamais su pourquoi, évidemment, je ne devais pas avoir la tête de l'emploi (trop gentille... :-)), mais je dois dire que cela m'arrangeait... Le tribunal jugeait le meurtre d'un paysan par son commis, le commis étant l'amant de sa femme. Je suis restée sur place la première journée pour assister au déroulement du procès et voir comment tout cela se passait. Mais le procès devait durer trois jours, et je devais rentrer chez moi, le travail m'attendait. Ce fut néanmoins une expérience intéressante même si je n'en ai vu qu'une partie. Tu nous raconteras la suite, Célestine, cela m'intéresse fortement. :-)
RépondreSupprimerGros bisous.
Merci beaucoup pour ton témoignage détaillé, Françoise.
SupprimerJe suis assez surprise de la diversité des réactions, certains n'aimeraient vraiment pas, d'autres aimeraient vraiment beaucoup.
On le voit à la vitesse avec laquelle ils vont s'asseoir à leur siège à côté du président.
Ceux qui ralentissent souhaitent être récusés...
Oui je vous raconterai, avec plaisir...
¸¸.•*¨*• ☆
C'est une expérience qui me tente! J'ai hâte de te lire... bisous
RépondreSupprimerJe parlerai même sans la présence de mon avocat, promis...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'avoue que je n'ai jamais eu cette chance. Et pourtant, j'aurais aimé cela.
RépondreSupprimerPrenez garde de ne pas vous laisser trop impressionner. Certains procès laissent des traces.
Et je n'aimerais pas que vous ne soyez plus tout à fait vous.
~L~
C'est gentil, je crois que j'ai appris à me protéger de mes émotions, rassurez-vous.
SupprimerMais j'avoue que c'est quand même impressionnant.
¸¸.•*¨*• ☆
Mon frère l'a fait. Il a été éprouvé par cette expérience et n'en a jamais parlé après.
RépondreSupprimerJe ne souhaite pas vivre cela.
Oui je comprends que par solidarité fraternelle, tu n'aies pas envie d'éprouver la même chose que ton frère.
SupprimerMais chaque être humain réagit différemment, non ?
Tu serais peut-être toute étonnée de tes réactions...
Bisous ma suzame
¯\_(ツ)_/¯
J'ai pu vivre cette expérience, mais en plus réduit.
RépondreSupprimerEn Suisse, le tribunal correctionnel fonctionne avec des jurés. 3 en plus des juges.
C'était aussi de petites affaires d'ordre matériel, dont une au moins en récidive.
J'étais dans une situation de juré assez particulière, puisque j'avais aussi fait de la prison comme objecteur de conscience. Je savais donc dans quoi j'allais envoyer ces délinquants, pour l'avoir vécu de l'intérieur...
Je ne suis pas sûr que ce soit une situation courante...
Je n'ai pas non plus le droit de lever le secret du délibéré, même si c'était il y a plus de 20 piges. Je te laisse imaginer vers quoi j'inclinais et qui fut appliqué.
Baci Cara
Tu vas être étonné (ou pas) mais je me suis mise à penser à toi, d'un coup, c'est bizarre, non ?
SupprimerEt hop, ton commentaire apparaît juste à ce moment-là...
Tu crois qu'il y a eu télépathie ?
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En quoi je devrais être étonné?
Supprimera) Que tu penses à moi.
b) Que j'écrive un commentaire.
c) Qu'il t'arrive à ce moment là.
Tiens, je vais jouer le Jésuite:
Penses-tu que je crois en la télépathie?
Ti bacio forte
Oui je pense que tu y crois, et d'ailleurs moi aussi j'aime y croire, bien que certains ne parleront prosaïquement que de coïncidences.
SupprimerC'est beaucoup plus poétique, et ça ne mange pas de pain.
Baci
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Bien sûr que ce sont des coïncidences dues au hasard... dans l'acceptation du terme défini par Einstein :-)
SupprimerBaci
:-)
Supprimer"Je veux que vous écoutiez ce qui sera présenté dans cette salle d'audience avec une attention totale. Pendant que vous écouterez, il vous sera peut-être utile de vous asseoir dans une posture qui incarne la dignité et la présence, et de rester en contact avec la sensation de votre souffle qui entre et qui sort. Soyez conscients de la tendance de votre esprit à tirer des conclusions avant que tous les témoignages ne soient présentés et les plaidoiries finales prononcées. Essayez au mieux de suspendre en permanence votre jugement et d'être simplement témoins de tout ce qui se présente dans la salle d'audience moment après moment. Si vous constatez que votre esprit est trop distrait, vous pouvez toujours le ramener à votre souffle et à ce que vous entendez, encore et encore, si nécessaire. Ce n'est que lorsque tous les témoignages auront été présentés que vous pourrez délibérer ensemble en tant que jury et aboutir à une décision. Mais pas avant." Jon Kabat Zinn, L'éveil des sens, p.389.
RépondreSupprimerBelles pensées à toi, qui es en train d'accomplir une noble tâche, Célestine. Noble et pas évidente du tout.
Oui c'est à peu de choses près ce que le président nous a dit avant le début du procès.
SupprimerLa dignité et la présence...
Et la conscience que la justice fondée sur un jury populaire est un trésor précieux.
Il y a tellement de pays où les tribunaux rendent un simulacre de justice...
Souhaitons de ne plus jamais connaître ça.
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RépondreSupprimer$$$_____$$$$$$$$$$$$$$$_$$$_______$$$_$$$$$$$$$$
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Oh c'est joli !
SupprimerIl y a bien besoin d'amour dans ce monde de brutes...
Dommage que ce soit anonyme.
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Le Goût a eu "la chance" d'être "invité" deux fois, la deuxième fois, il a décliné, il partait à l'étranger. La première fois, il a assisté à tous les procès, choisi à chaque fois par la défense et par l'accusation, il lui arrivé de rentrer très tard, c'est une sacré responsabilité.
RépondreSupprimerInvité est évidemment à mettre entre guillemets, puisqu'il s'agit d'un tirage au sort.
SupprimerOui c'est une grande responsabilité, qui demande de la disponibilité.
Et il est vrai qu'il ne faut pas être pressé le soir, on n'interrompt pas la procédure et la continuité des débats.
Donc il m'est arrivé de sortir à 20h30.
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Comme beaucoup, je ne sais pas trop si j'aimerais. C'est vrai que toute expérience est bonne à prendre. Mais j'aurais un peu peur que mon âme et ma conscience soient mauvaises juges.
RépondreSupprimerEn tous cas, je suis impatient de lire ton ressenti de cette expérience.
Bises.
C'est étonnant le nombre de questions que l'on se pose à l'occasion d'une expérience comme celle-là.
SupprimerC'est sans doute ce qui s'appelle "se faire brasser"...
Oui j'essaierai d'être au plus près de mes ressentis.
Bises cher Patrick
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerCe doit être stressant, non?
Tu n'as pas trop peur?
Bon dimanche,
bises,
Mo
Peur non...plutôt ...le trac, comme avant un passage sur une scène.
SupprimerC'est un rôle, un rôle de citoyen à jouer...
Bises mo
¸¸.•*¨*• ☆
Entre les élections et le Tribunal, ça en fait des émotions.
RépondreSupprimerJ'espère que tu peux te reposer un peu.
Bises
Angela
Oui ne t'inquiète pas, je me repose...
SupprimerBisous du soir
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai été juré.
RépondreSupprimerC'était à la fois terrible et fascinant.
Je ne regrette pas d'avoir vécu ça une fois dans ma vie.
C'est difficile , surtout quand on est, comme toi, dans l'écoute et le non-jugement.
Mais la conscience du bien et du mal n'est-elle pas un gardefou nécessaire ?
J'avoue que les notions de bien et de mal sont sous-jacentes à tous les débats.
SupprimerNe pas juger, oui, quand il s'agit d'amis...mais là c'est beaucoup plus compliqué : l'intime conviction confrontée à la loi...un gros brassage cérébral...
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Mon Dieu voilà un truc qui me stresserait énormément... mais y assister pourquoi pas.
RépondreSupprimerHâte de connaitre tes impressions.
Bises Blue :)
Le stress était palpable dans la salle...Certains sont tétanisés à l'idée d'être appelés.
SupprimerMais l'expérience vaut vraiment le coup.
Bises ma belle
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Eh bien...voilà une expérience que je ne connais pas...
RépondreSupprimeret que j'ai hâte de t'entendre décrire.
Pour ma part, je crois que j'aimerais écouter...mais pas trancher.
On a droit au joker ??? ;-)
Bonne question ! Eh bien non. Aucun joker possible. Le vote des jurés n'étant pas un vote politique, le vote blanc n'est pas permis. On n'a droit qu'à "oui" ou "non" en réponse aux questions posées par le président avant le délibéré.
SupprimerLe verdict est donc la réponse aux questions.
Certaines questions sont plus faciles que d'autres...
¸¸.•*¨*• ☆
Levez la main droite et dites "Je, le juré... la jurée... la juré"...
RépondreSupprimerBon courage !
OMG!! J'espère que cela ne m'arrivera jamais!!!
RépondreSupprimerBon courage chère fée