Ah...les mots désuets, obsolètes...ceux de Molière ou de Balzac... Au train où l'on va, ils ne seront bientôt plus compris par personne.
C'est un peu triste, je trouve. L'écume du temps et de la facilité les recouvre peu à peu d'un voile d'oubli. J'ai une tendresse particulière pour ces mots-là, et leur bizarre poésie. Un vieux mot, c'est un peu comme une vieille personne. Il ne faudrait pas les mettre au placard sous prétexte qu'ils ne sont plus dans le coup. Ils ont tant de choses à nous évoquer...
Et au volant, vous savez, cet endroit où l'on oublie tout sens de la civilité, ils font merveille, je vous assure. Essayez donc, la prochaine fois que l'on vous brûle une priorité, de traiter le quidam de butor, de faquin, de bélître, de paltoquet ou même de pignouf. Ça défoule avec panache.
***
Petit texte en mode désuet.
C’est le
printemps.
Dès potron-minet, l’air primesautier est tout chargé d’effluves et
de piaillements émoustillants. Dans la TSF, Ella Fitzgerald envoûte de sa voix de velours mon cabinet de toilette. Je m’adonne comme à l’accoutumée à
mes ablutions, contemplant avec béatitude dans le miroir ma callipyge et
gouleyante personne, quand à brûle-pourpoint, le speaker interrompt brutalement, comme un gougnafier, mon programme classique. Au beau milieu d’une mesure à quatre temps.
Saperlipopette !
Quelle galéjade ce paltoquet va-t-il inventer pour justifier cette
rodomontade ? Je subodore quelque fâcheuse péripétie, comme un assassinat, un attentat à Sarajevo ou, pis
encore, une grève-surprise.
Je tends
l’oreille subrepticement pour ouïr ce que ce pleutre chafouin va claironner,
avec moult circonvolutions oratoires. Mais, ô déconvenue ! Ce ne sont que
calembredaines habituelles, brigandages et coups de Jarnac, de la part des
foutriquets hâbleurs ou pusillanimes qui se disputent le pouvoir.
En fait d’assassinat, l’un d’eux s’est fait pincer le bec par un canard, qui le fustige de manœuvres douteuses. Rien de mirifique dans l’escarcelle de ce diseur de mauvaises aventures, rien qui justifie l’interruption du programme par un malappris.
En fait d’assassinat, l’un d’eux s’est fait pincer le bec par un canard, qui le fustige de manœuvres douteuses. Rien de mirifique dans l’escarcelle de ce diseur de mauvaises aventures, rien qui justifie l’interruption du programme par un malappris.
Je
tourne le bouton de la TSF pour lui fermer le clapet.
Et je vais, drapée dans
ma nudité outragée, lancer le 33 tours d'Ella Fitzgerald sur la platine du
tourne-disque. Un oiseau se pose sur le bout de mon doigt et le jazz m’envahit
à nouveau. C’est le printemps.
¸¸.•*¨*• ☆
ablutions, brûle-pourpoint, calembredaines, callipyge, chafouin,
escarcelle, fustiger, galéjade, gougnafier, gouleyant,
mirifique, moult, paltoquet, potron-minet, pleutre, primesautier,
pusillanime, rodomontades, subrepticement, subodorer
Musique Ella Fitzgerald. In a sentimental mood
Musique Ella Fitzgerald. In a sentimental mood
Je suis juste passé voir ce qu'en pense Madame Chapeau.
RépondreSupprimerBon, je vais me payer un petit "I'll never fall in love again"
https://youtu.be/dxfMIAZw1RY
MDR !
SupprimerTu fais vraiment partie du KGB, ou bien ? ... ;-)
Enfin, bon, Madame Chapeau ne vient plus me voir, mais elle a sans doute ses raisons...
Et je ne lui en veux pas. je la regrette simplement.
Bon, donc tu will never fall in love again ? Dommage... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, je suis un amateur de Poutine ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Poutine_(plat) )
SupprimerEt pour le reste, t'as bien écouté la fin de la chanson ?
"And this is why until tomorrow, I'll never fall in love again"
T'as toutes tes chances :o)
Aaaah , until tout moro ! ça change tout !
Supprimer... enfin, si on peut appeler ça une chance :-)
SupprimerC'est toujours une chance de fall in love... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est le printemps ! Primesautons sur toutes les consignes d'écriture qui bougent ! ;-)
RépondreSupprimerSi je n'avais pas tout ce boulot musical en retard, qu'est-ce que j'aimerais jouer avec vous !
Eh oui, je sais...c'est difficile d'être partout...
SupprimerVivement que tu prennes ta retraite, mon oncle. :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis sûre que vous aimerez ce site "de derrière les fagots": http://www.mots-surannes.fr/ amis vous le connaissez certainement...
Qui se cache derrière ce délicieux pseudo phonétique ?
SupprimerMerci en tous cas pour l'indication de ce site que je ne connaissois point.
¸¸.•*¨*• ☆
...Désuet, désuet, ça dépend pour qui ! tiens tu retrouveras sur mon billet à venir demain matin ton tien, mon tien, "gouleyant"... amusant.... "un cidre gaillard, moqueur, suave, gouleyant, le cidre de la complainte et de la cantilène, le cidre - pas bu - des vivants, et des morts qui s'esquivent des enclos paroissiaux afin de venir licher dans les caves et les secrets celliers".
RépondreSupprimerCharles le Quintrec - le château d'amour.
Bisou amusé.
Den
Nous sommes connectées aussi, Den.
SupprimerJ'ai hâte de le découvrir.
Demain.
Bisous espiègles
¸¸.•*¨*• ☆
Ah, la TSF !
RépondreSupprimerDélicieusement désuète, la scène...
mais les programmes n'ont pas changé, on dirait ! ;-)
Merci de ta participation, Célestine...
Sur Filigrane, le texte paraîtra demain...
Tu sais, en ces temps-là (ceux de la TSF), pour publier,
on y passait la nuit... :-)
Eh non, les programmes n'ont hélas pas changé d'un iota depuis les grands scandales politiques de la troisième république...
SupprimerEssaie de dormir, quand même, ne pédale pas toute la nuit...
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Célestine, ne vous tracassez pas, je ne boude pas et j'aime toujours venir vous lire...
RépondreSupprimerBravo pour votre texte.
Passez une bonne soirée.
Mme Chapeau.
Aaaahhh ! Madame Chapeau !!!!
SupprimerComme ça me fait plaisir de vous voir !!!!
Mais je plaisantais, n'est-ce pas, quand je disais que vous boudiez.
En revanche j'étais sincère quand je disais au Boss que vous me manquiez.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah oui, Célestine, je confirme, nous sommes connectées toutes les deux, et ce n'est pas la première fois que cela se produit. De chez ma mère, j'ai également rapporté un poste de TSF, il ne marche plus, mais il est magnifique.
RépondreSupprimerC'est réjouissant, je trouve, de sortir les vieux mots du placard. :-)
Belle fin de dimanche. Gros bisous.
C'est réjouissant et surtout très utile.
SupprimerJe suis sidérée de plus en plus par la pauvreté de langage, tout le temps, partout.
La richesse du langage est une liberté absolue de pouvoir s'exprimer.
Pourquoi en est-on arrivés là ?
Bisous belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine, en fait, j'ai toujours aimé ces mots désuets car je me souviens, qu'enfant, mes parents en utilisaient pour rire :-) et plaisanter.
RépondreSupprimerMerci pour Ella Fitzgerald que j'aime beaucoup.
Bisous ♥
Moi je les utilise tout le temps pour plaisanter.
SupprimerC'est quand les enfants étaient petits, que j'ai pris l'habitude de traiter les conducteurs indélicats de marauds, de pleutres ou de faquins.
Un jour, mon fils aîné, qui devait avoir huit ans, a baissé la vitre et a crié : "paltoquet !" à un type qui nous a doublés en ville...
On était tous morts de rire.
¸¸.•*¨*• ☆
Bel exercice. Mais j'aurais carrément mentionné le poste à galène, tant qu'à faire dans le désuet ;)
RépondreSupprimerNombre de ces mots ne sont point étrangers à mon oreille, utilisés sans parcimonie par ma chère fille. Elle se plaît à les maintenir d'usage courant dans une fantaisie de bon aloi qui me ravit. Il est vrai qu'il demeure un plaisir certain à discourir en puisant dans la richesse du vocabulaire de naguère...
le poste à galène...c'est tout much !
SupprimerQue fais-tu du juste milieu ? ;-)
merci de venir goûter mes petits délires sémantico-lexicaux bien qu'ils ne soient pas du tout sérieux.
Quelque part, ça me rassure beaucoup. :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Imagines-tu vraiment que je seul le sérieux m'intéresse et me fasse vibrer ?
SupprimerEn tout cas, sans savoir ce qui a pu t'inquiéter, j'aime te savoir rassurée :)
Bises amusées
Tu veux que je te parle sincèrement ?
SupprimerOui, j'ai vraiment cru que les billevesées étaient devenues trop futiles pour toi...
;-)
Bien sûr que je préfère que tu me parles sincèrement, voire franchement ;)
SupprimerIl n'est pas question de billevesées ni de futilités, pour que je commente, mais de résonance, de syntonisation, d'accordance. Voilà : faut que ça vibre à la même fréquence ;)
Tout à fait. C'est une règle absolue chez moi: je ne commente que si je vibre. Il se trouve que j'avais la nette impression que tes préoccupations actuelles et mes centres d'intérêt multiples ne pouvaient pas résonner à la même fréquence... ;-) J'avais tort, j'en suis heureuse.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Voilà que je ploie le genoux devant tant de science linguistique...
RépondreSupprimerIl me sied de dire en toute simplicité que je suis "à la ramasse" ; alors au temps pour moi et reprenons donc du début. Je n'y entends "que chi" à toute ces salamalecs ; mais je sais bien quand on se moque ou point...
Et là le texte est admirable, comme d'accoutumée.
Bref, je ne sais quoi dire.
PS : Mme Chapeau me manque aussi... lol !
Pour quelqu'un qui ne sait que dire, tu as quand même écrit six lignes...
SupprimerMerci pour l'admirable. Je n'ai fait que me rappeler mes cours de littérature et integrer quelques mots dans un texte...
j'aurais pu l'écrire en mode "à la ramasse"
C’est le printemps.
Ce matin, ça sent bon et les oiseaux chantent. Sur mon mp3, branché sur enceinte bluetooth, y a une vieille chanteuse qui braille dans ma salle de bains.Je suis en train de me mater les fesses dans la glace en me lavant quand Laurent Ruquier arrête ma chanson d'un coup, ce blaireau....
Bises nocturnes
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis d'accord avec le charme des mots "désuets", mais aussi français... Je me demande s'il n'y en a pas que j'utiliserais, à l'occasion. Quoique traiter quelqu'un de "paltoquet", ce serait assez amusant.
RépondreSupprimerL'air de rien, dans la bibliothèque verte, il y avait une série de trois volumes, "Une rapière pour Béatrice", "Béatrice au grand galop" et "Béatrice à l'abordage" (cela se passait sous Louis XIII et racontait les aventures et mésaventures d'une jeune provinciale éduquée comme un garçon manqué, puis envoyée à Paris pour y apprendre les bonnes manières). C'était génial et une de mes sagas préférées, bourrées de mots de cette époque. Forcément !
Et puis, il y a tant de références qu'il faudrait connaître. Tu évoquais "Le prénom" chez moi. C'est jouissif. Mais il faut un minimum de références pour en profiter pleinement. De même, aujourd'hui, je suis allée exceptionnellement au théâtre et j'ai eu de la chance... Deux grandes comédiennes belges jouaient dans "Les reines de pique". Au milieu, une des tirades que je préfère, et que je me répétais souvent (quand j'étais amoureuse", l'aveu de Phèdre.
Oh la langue française ! Ce trésor infini............................
J'aime ton plaidoyer, Pivoine.
SupprimerC'est vrai, la langue française est un trésor infini, et je suis heureuse de la comprendre de l'intérieur...
Objet infortuné des vengeances célestes,
Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes.
Ah...l'aveu que j'avais appris par coeur moi aussi, en première ou en terminale...
¸¸.•*¨*• ☆
Quand le jazz est là, c'est toujours le printemps... alors qu'au fond d'une bonne vieille cave l'hiver un blues sonne merveilleusement bien.
RépondreSupprimerBleck
Une bonne vieille cave...de Bordeaux ? Certainement.
SupprimerLe blues d'une bouteille de Medoc, mmmmhhh....
¸¸.•*¨*• ☆
Ah... en Bordelais les flacons sont entreposés dans un chai, si la cave est choisie c'est par un bobo habitant les Chartrons et la cave en question sera électrifiée on est loin de la descente et de la désuétude, en effet la terre Bordelaise à ceci de particulier : l'eau effleure le sol, quelques dizaines de centimètres à la bêche et un étang se forme. De plus et à titre très personnel je choisirais une bonne bière tirée au fût pour une soirée blues et pense que deux ou trois verres de Pessac-Léognan méritent le silence.
SupprimerBleck
Tu es en train de dire que le Bordelais est une éponge ?
SupprimerMais oh comme je suis d'accord : un silence quasi-mystique ...
Pessac-Leognan, rien que le mot me fait rêver... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Je dois être un vieux barbon car j'ai tout saisi illico.
RépondreSupprimerJ'ai pensé un instant que l'interruption de programme de la TSF était destinée aux dernières nouvelles de Londres et de la traditionnelle et quotidienne ritournelle satirique de Pierre Dac...
https://www.youtube.com/watch?v=_bwgUf4xy5A
Ti bacio mia Cara
SupprimerExcellent programme s'il en est...
SupprimerCe bon vieux Rabindranath Duval, grand résistant de la première heure ...
Meuh non, tu n'es pas un vieux barbon. Un vénérable barbu, plutôt. ;-)
Et si vous étiez trois, tu sais ce qu'on dit...
Un barbu, c'est un barbu, trois barbu, c'est des barbouzes ...
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Et 4 barbus, c'est une carrière dans la chanson.
Supprimerhttp://www.dailymotion.com/video/xrvlp4_les-quatre-barbus-chansons-anarchistes_webcam
Ti bacio
Tiens, un autre aspect des 4 barbus:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=9Bvij4TVdEY
https://www.youtube.com/watch?v=cWkx-FeB4ho
Ah ...les quatre barbus, moins connus que les frères Jacques, mais tout aussi délicieux...
SupprimerLes chansons paillardes sont quand même un aspect de la culture qui a un peu disparu, c'est dommage.
¸¸.•*¨*• ☆
Grands Dieux c'est vrai qu'il faut réhabiliter les chansons paillardes.
SupprimerHeureusement que les Carabins perpétuent cette culture...
Tous derrière la Petite Huguette chère à l'académicien Jean Dutourd...
https://www.youtube.com/watch?v=FtqyWBLddHw
Ti bcio
Et Melanie, la bonne au curé...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il serait temps que j'aille dormir mais je fais un petit tour chez toi pour me détendre et sourire. Figure-toi que je suis une adepte du mot pignouf et gougniafier aussi. Je les utilise régulièrement pour qualifier mes supérieurs. 😁 Pleutres leur irait bien aussi. Je crois que je peux aller dormir sur mes deux oreilles maintenant. Bises alpines.
RépondreSupprimerPalsembleu ! Vous fîtes bien, chère dame.
SupprimerLes supérieurs sont souvent des foutriquets, ne leur en déplaise.
C'est même à ça qu'on les reconnaît, comme dirait l'autre.
¸¸.•*¨*• ☆
Aïe, tu dis désuet, obsolète, vieillot....... tu me fais prendre conscience de mon âge bien avancé parce que ces mots, dans l'ensemble, ont bercé mon éducation. Bises surannées mais pas vieillottes.
RépondreSupprimerLes mots devraient être éternels, mais ils subissent l'outrage du temps, hélas, et certains sont vraiment datés c'est dommage...
SupprimerToi tu te bonifie comme le vin.
Et j'ai hâte de te voir ♥︎
¸¸.•*¨*• ☆
Je trouve ce texte très chouette.
RépondreSupprimerCela me fait penser à ma Grand-Mère qui ne disait jamais, à ça non jamais, de gros mots. Mais quand l'énervement était là, elle jetait dans l'air un "Flûte" bien affuté qui faisait son effet. Après cela on filait droit.
Bises Madame La Fée !
C'est vrai, ce texte est bat'...
SupprimerBleck
Je dirais même plus, ton expression, c'est formid ! c'est sensass ! c'est épatant ! c'est extra ! c'est chouette...C'est du BSA extrapiste comme disaient Gabin et mon dabe à moi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le bonjour Dame Céleste. J'ai des problèmes d'ordi, d'où mon retard à l'allumage. Le printemps approche et tu le célèbres de fort belle manière. Voici la mienne que je t'offre comme autant de bourgeons :
RépondreSupprimerDanse la vie
Affronte la pluie
Glisse dans les draps
Lit douillet
Lit bouillant
Bras aux corps une étoile diffuse sa lumière
Ses doigts promènent l’ivresse et son ardeur
Une onde submerge l’horizon
Caresse le front
Laisse des messages
Sur les épaules
Sur le dos
Sur tout le corps
Danse la vie
Danse le rêve
Regard suspendu à l’éternel
Pour en extraire le miel
Caliente, amigo !
SupprimerMessages...massages, une lettre de différence
mais un massage n'est-il pas le plus beaux des messages ?
Merci pour ces vers qui m'enchantent à chaque fois.
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis comme toi, j'ai du chagrin pour ces mots qui passent de l'autre côté de la mode et ne reviennent que si rappelés par des palabrophiles comme nous. Je les glisse aussi dans mes romans, profitant de la vieille tante ou grand mère un peu démodée qui continue de s'y sentir bien, elle, avec ces expressions passées et imagées. Oh mot, suspens ton vol...
RépondreSupprimerMerci pour cette petite missive du lundi :)
Une missive...un pli...un "pneumatique"...un télégramme...
SupprimerEt aujourd'hui des emails, des courriels, des sms, des tchats, des snapchats, des skypings, des pokes.
L'essentiel n'est-il pas ce léger tremblement que l'on a à recevoir un signe d'autrui ?
baci sorella mia
¸¸.•*¨*• ☆
Dis donc, tu es "in", toi ("in" est le comble du "up to date" parfaitement démodé) : moi je me suis arrêté à Snapchat (jamais utilisé, pourtant), mais je n'avais jamais entendu parler des deux dernier !
SupprimerTon vocabulaire s'étend donc du désuet au… (je connais pas le mot actuel pour dire "au top"). Riche palette de possibilités !
On dirait plutôt aujourd'hui : tu es "swag" ou "stylée"...
SupprimerToute un art de se maintenir up-to-date...
¸¸.•*¨*• ☆
Désuet, oh combien de fois suis-je désuète ! J'aime les mots et les savoure. Et ton billet l'est... savoureux.
RépondreSupprimerLa TSF en bakélite marron, avec les petites ondes, les moyennes et les grandes ondes. Avec des voix venues de l'autre côté de la terre.
Tiens, il me faudrait apprendre la liste des jurons du Capitaine Haddock, qui ne sont pas piqués des hannetons ! Scrogneugneu !
Oui, oui, "ILS" te conseillent le "lacher prise", ben parfois plein les bras du lâcher prise, à un point qu'on lâche un bon juron que des oreilles chastes et féminines ne s'autorisaient pas à entendre... dans le temps. :)
Ah les insultes du capitaine Haddock, j'avoue m'en servir souvent, notamment en politique où les ectoplasmes et les troglodytes à poil mou pullulent...
SupprimerIl est vrai que les gros mots servent à défouler. J'ai toujours appris aux enfants que l'essentiel n'était pas de ne pas en dire du tout, mais de bien faire attention à qui on les dit. Ils aimaient bien ce concept de la non-interdiction.
On s'était même amusés à chercher dans le dictionnaire des mots "ressemblant" à des gros mots, tels concupiscent, converger, condor, presbye, pédoncule, intuber, nyctalope etc...
Un jeu très amusant et en même temps un enrichissement de vocabulaire. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Diandre, c'est diablement bien écrit
RépondreSupprimerN'est-il pas ? ces billevesées ne sont pas des coquecigrues, nonobstant leur ressemblance avec des néologismes...;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En sous titre : "La Ronde des jurons"
RépondreSupprimer-Quand les Gaulois
De bon aloi
Du franc parler suivaient la loi !!
Vertuchou et ventre saint gris cornegidouille et dépendeur d'andouilles.
Allons Mesdames traitez l'automobiliste peu courtois de "petit sexe mou" ... Effet garanti.
Ma suprême injure pour ceux-ci, ci-dessus : petit cul ! et dans ma tête c'est très très très explicite ! ;)
SupprimerUn jour, pour avoir klaxonner un (mâle) automobiliste, arrêté plein centre du village, sans appel de frein, sans cligno à droite, en pleine côte. Ce "cher" mâle descend de sa charrette, mécontent, très mécontent se dirige vers ma porte près à l'ouvrir. Ma vitre baissée, je l'interpelle : allez va-y fou moi sur la gueule ! Marche arrière du quidam, le jour s'étant fait dans ses neurones. La queue basse, il s'en retourna dans son habitacle à roues... Bon ceci dit, je ne sais pas ce que je serais devenue si...
@Andiamo
SupprimerJ'imagine bien l'effet garanti sur tous ceux dont la voiture n'est qu'un prolongement phallique.
D'ailleurs il paraîtrait que la taille de la voiture soit inversement proportionnelle à la longueur de l'engin.
De là tu me répondras que tu roules en mini, certainement...
¸¸.•*¨*• ☆
@Lou
SupprimerLa vie est une prise de risque permanente...
Et ton cerveau reptilien, celui de la survie, t'a dicté le bon réflexe.
Les anthropopithèques reculent quand on parle leur langage.
Car ils sont souvent doublés de gros lâches misogynes: ils ne vont tout de même pas se mettre dans les emmerdes pour une gonzesse ? ;-)
Bref, en l'occurrence, le traiter de foutriquet n'aurait pas eu plus d'effet qu'un emplâtre sur une jambe de bois ... Quoique... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine : Ecoute Céleste amie, tu es montée dans mon automobile, une Clio ! ça n'est pas une limousine loin de là ! Mais as tu remarqué comme mon véhicule était doux, silencieux, sans brusqueries d'aucune sorte, et diablement efficace ! ];-D
SupprimerJe me souviens d'une petite voiture, en tous cas... mais moi les marques... j'ai abandonné l'idée de les reconnaître...
SupprimerDoux, silencieux, sans brusquerie... certes.
À part le gonflement de tes chevilles :-)
Meus non! J'rigole! Je sais que tu es la modestie incarnée... :-D
¸¸.•*¨*• ☆
Andy n'a pas de limousine? Le pauvre...
SupprimerSi, mais dans sa tête...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ Bof
SupprimerSi et il la fait paître sur le champ de Mars
Meuhhhh !
Supprimer;-)
Moi qui m’exprime souvent avec les mots désuets et qui même parfois n’ont plus droit au chapitre, je me sens ringard devant la multiplication des néologismes zemmouriens, onfrayens, houellebequiens, coelloiens. Je côtoie, bien souvent Balzac, Victor Hugo, Daudet, Stendhal, dans mes lectures, et je ne m’en plains pas et même que je m’en réjouis. Je suis saturé par tout ce que nous déferlent à longueur de journée nos chaines de télé avec des informations en boucle, des jeux d’outre-mer, où la langue de Voltaire laisse place non seulement au français de nos présents écrivains mais le plus déroutant c’est l’intrusion tous azimuts de la langue de Shakespeare que je respecte mais que je trouve trop envahissante. Alors si ce n’est que les mots désuets !!! Y’a que toi Céleste la polyglotte qui trouve ton compte, avec en plus le délice qu’on a de te lire, avec des mots désuets, étranges, argotique et j’en passe. Bises mallarméennes si j’ose dire.
RépondreSupprimerEn parlant de nos présents écrivains , je voulais dire les mots populaires de la génération actuelle, comme je te kiffe, ou autres du même genre
SupprimerLa langue française est faite de milliers d'occurrences, et j'aime aussi les mots d'argot, les mots des jeunes n'étant qu'un de ces langages codés qu'ils abandonnent des que les adultes s'en emparent, par un processus facilement compréhensible: les jeunes ont envie de communiquer sans que les adultes les comprennent.
SupprimerLes jeunes désertent facebook au profit d'instagram ou snapshot et ce simplement parce qu'ils ont envie d'être tranquilles... dans les années soixante, les yéyés avaient leur code, et puis les hippies en soixante-dix, et puis les rappeurs, les hipsters, bref, il est sain que les générations nouvelles essaient de trouver leur style et de se démarquer.
Mais tu as raison, ce qu'il faut, c'est être polyglotte, protéiforme, et pratiquer les exercices de style permet de se sentir à l'aise dans n'importe quel registre de langue. En vertu du grand principe "qui peut le plus peut le moins" il est toujours facile de comprendre la langue actuelle quand on connaît Victor hugo, Molière et tous les grands auteurs que tu cites, mais le contraire n'est hélas pas vrai: l'essentiel devreit être d'enrichir toujours lus son vocabulaire, car, comme on le sait, plus on possède de mots et de nuances pour s'exprimer, et moins on a recours à la violence...
Bises militantes du langage
¸¸.•*¨*• ☆
devrait être d'enrichir toujours plus
Supprimeret si je me relisais ? ;-)
C'est plus erreur d'imprimerie, dirais-je!
SupprimerTu es indulgent, cher Bizak... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le joli texte, et la jolie lecture, réconfortants comme une tasse de cacao moelleux, tout fumant! Des mots ronds à l'œil comme en bouche, et qui sonnent exquisément à l'oreille :-))
RépondreSupprimerMmmhh...ce cacao moelleux tout fumant me taquine les papilles admirablement !
SupprimerS'il était l'heure sonnante et trébuchante, je m'en jetterais un derrière la cravate. :-))
Mais là, il est plutôt l'heure de l'apéro.
¸¸.•*¨*• ☆
c'est la 1ère fois que tu mets un animal sur ton bandeau? j'aime bien , bises
RépondreSupprimerNon, telle Alice j'ai eu ma période "lapin blanc" mais un chat, oui, c'est le seul et unique ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les mots m'enchantent et les tiens me ravissent! ☺☺
RépondreSupprimerQuel bonheur !
SupprimerJe suis contente chère Cathy.
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste bonjour,
RépondreSupprimerPermets moi de te narrer quelque histoire de mon cru :
Comme j’ai l’habitude de me lever potron-minet, je m’étais subrepticement éclipsé ce matin là de mon domicile ; au préalable je m’étais empressé de faire mes ablutions, car mon caractère primesautier m’avait incité à entreprendre une promenade dans le parc qui jouxte notre immeuble……
Dans les escaliers je croisais le voisin du dessus, dont je remarquais comme à moult occasions la mine de chafouin, son allure de censeur prêt à fustiger tous les importuns sur son passage .
Dépassant allègrement ce personnage dans ma joyeuse descente des marches , et ce en dépit d’une prudente salutation que je lui adressais , je l’entendis persiffler dans mon dos , m’envoyant du bout des lèvres un « petit paltoquet, va ! »
Sortant de notre résidence du Pré Fleuri je me dirigeais hardiment vers l’entrée du parc….
Dès les premières enjambées je fus saisi par les effluves printanières que le vent léger portait , tel un navire chargé d’épices orientales …….
Le parc tire sa renommée légendaire de ses parterres fleuris d’essences de toutes sortes et je m’enivrais au passage en reconnaissant qui le mimosa, la violette, la coumarine…..
C’est alors qu’au détour d’une allée je tombais nez à nez avec une charmante jeune femme à la chevelure rousse et abondante qui fut aussi surprise que moi de cette rencontre inopinée .
Pour ma part j’eus carrément l’impression de croiser une fée, tellement le bleu délicat de ses yeux magnifiques et son sourire d’ange m’avaient impressionné.
Nous poursuivîmes chacun notre marche mais , à maintes reprises, je ne pus m’empêcher, d’un geste discret de la tête, de suivre du regard cette demoiselle au charme discret mais naturellement envoutant, femme véritable callipyge……
C’est alors qu’à brûle-pourpoint un malotru osa troubler l’image divine qui demeurait en mes pensées en m’abordant pour me conter des calembredaines au sujet de son chat
qu’il suivait en ce parc jusqu’à sa soudaine disparition……
En fait je compris par la suite qu’il n’en voulait qu’à mon escarcelle que je tenais accrochée à la taille ; je réagis vivement , mais le pleutre n’osa poursuivre ses rodomontades et s’en fut courant à perdre haleine .
C’est alors que je m’esclaffais en pensant à ce gougnafier et ses galéjades : s’il avait subodoré qu’au lieu de mirifiques pièces d’or mon escarcelle ne contenait en tout et pour tout qu’une poignée de graines que j’apportais au responsable du parc, il aurait été encore plus marri de sa pusillanime tentative…..
Mais cette attaque avortée ne put m’empêcher de demeurer dans le souvenir de la gouleyante et mystérieuse jeune femme rousse…..
Bises improvisées
Pierre
Quelle jolie histoire, Petrus. Tu aurais pu participer à l'atelier tellement les mots sont judicieusement placé.
SupprimerTu as un vrai talent de conteur, et honnêtement, sans vouloir faire ma prof, ton texte gagne à être en prose.
Bravo, de tout coeur.
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, c'est beau.
SupprimerEt oui, tu aurais pu participer, Petrus.
il n'est d'ailleurs jamais trop tard... :-)
Comme tu as évoqué des insultes entre conducteurs de phaétons atrabilaires, je te narre une anecdote arrivée à une des mes amies. Agacée par une queue de poisson faite même pas un 1er avril, elle entreprend de morigéner le fâcheux en lui lançant un grand classique : "Et mon c.. c'est du poulet?". Réponse souriante de l'individu : "J'en prendrais bien une petite aile".
RépondreSupprimerBises,
Mo
C'est mignon...Tant que cela reste dans les limites de la badinerie !
SupprimerIl est vrai que certains gougnafiers n'auraient pas eu ce trait d'esprit coquin...
Bises amusées
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J'apprends, je me délecte! Qu'est ce que j'apprends ici, rien de tout ça est dans le Larousse! Pourtant, je vis ici depuis des lustres ! Merciiiiiii !!!!!!!
RépondreSupprimerMais que dis-tu ? Aurais-tu vérifié que ces mots ne sont plus dans le dictionnaire...Que c'est affligeant.
SupprimerMais alors, heureusement il reste L'Obsolète , "le dictionnaire des mots obsolètes", une sorte de Musée Grévin des mots...
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Ah, céleste Célestine, tu signes là un exercice de GRAND style, BRAVO !!! Bises du presque printemps. brigitte
RépondreSupprimerMerci ma chère Plume. Le printemps ? Aujourd'hui c'est l'hiver qui proteste sous forme d'un vent glacé : ne m'enterrez pas trop vite !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
^^la forme mais le fond,chère Celestine, mais le fond lui ne change guère ! Doit-on le déplorer, certes ! Et les paltoquets de continuer leurs escobarderies et autres prévarications !)
RépondreSupprimerComme tu as raison...et ce depuis que le monde est monde...
SupprimerMais un jour, peut-être tous ces jobastres seront renvoyés cul par-dessus tête vers leurs pénates...
On peut rêver...
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Cette belle callipyge, et en même temps si sagace, brillante, ne cumule-t-elle pas toutes les grâces ?
RépondreSupprimerMerci chère précieuse.
~L~
C'est l'avantage de la fiction...on peut idéaliser... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah les mots !
RépondreSupprimerLeur-s pouvoirs, rythme, poésie, sens, jeunisme, désuétude.
J'aime tellement la langue française, et la manière dont tu es les mets en farandole :)
Un charmant texte :)
Merci Cloudy. Une farandole de mots...c'est vraiment une belle image.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai tout compris ! je dois être vieux.
RépondreSupprimerO rage o désespoir, o vieillesse ennemie ! :)
Un vieux kangourou, toi ? Allons bon...
SupprimerTu me sembles bien alerte, pourtant...
:-)
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Merveilleux, rafraîchissant, primesautier, un peu comme je t'imagine....
RépondreSupprimerOh petite Miss, j'essaie de l'être...le plus souvent possible.
SupprimerIl faudrait demander à mes amis ce qu'ils en pensent... C'est difficile d'être juge et partie ;-)
Un jour, tu jugeras par toi même j'en suis certaine.
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Bigre!Je subodore une certaine jubilation que tu as eu à écrire ce billet.Avec des mots délicieusement désuets,tu relates les pérégrinations ou l'infortune d'un gredin,doublé d'un écornifleur(dans une peau de vache...)
RépondreSupprimerÉcouter Ella Fitzgérald...Ella,elle l'a...je ne sais quoi...que d'autres n'ont pas...
Heu,je me trompe.C'est cette chanteuse poupée de cire,poupée de son,que je ne pouvais écouter sur le vieux poste à transistor "radiola",(j'étais trop petit)calé sur les grandes ondes sur radio luxembourg,ou bien sur Paris inter.
C'était l'époque de l'ORTF,et quand il y avait une tempête,il n'y avait plus d'électricité.Comme ce soir,ou j'ai dû bidouiler une installation de fortune pour commenter.
Tu écris,tu écris
Sur papier d'harmonie
Des mots à des mots à
A parfumer mon ouïe... Isabelle Mayereau
https://www.youtube.com/watch?v=dSsGHXDKwZA
Tu subodores drôlement bien, Didier.
SupprimerJe jubile toujours en tricotant les mots pour en faire des textes.
Merci d'avoir bidouillé pour pouvoir m'écrire ton commentaire sur papier d'harmonie.
très belle chanson
bises émues
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Chère Célestine, j’aime ce que tu dis ici et là des mots désuets et inventés, de la langue et des langages, et j’aime avec ravissement te lire pour les exercices pratiques. Autant et plus que j’aime Le Songe d’une nuit d’été, qui alterne la langue de la cour et celle des amoureux, celles des elfes et des artisans, tout comme j’aime les songes des nuits d’été. J’aime te lire car l’écriture est intime, en même temps qu’elle est une armoire à déguisements.
RépondreSupprimerMais je m’en voudrais d’être une davernude (c’est-à-dire, selon la définition du Baleinié, Dictionnaire des tracas : personne qui vous embrasse comme du bon pain et dont vous êtes incapable de vous souvenir du nom)
Je ne risque pas d'oublier ton nom, qui est à la fois original et inoubliable, en fait.
SupprimerA la vérité, j'aime beaucoup ce que tu dis de mon écriture, cela me donne une belle couleur de framboise bien mûre, j'aime aussi le songe d'une nuit d'été, de tous les étés, et de tous les songes, mais ce qui m'épantèle et me ravit ici aujourd'hui c'est de découvrir ce dictionnaire que je ne connaissais pas et que je vais m'empresser de me procurer pour l'ajouter à ma collection de chaudoudoux.
Cela dit, oui, des davernudes j'en ai rencontré, c'est troublant.
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Davernude, à ne pas confondre avec chougrida : personne dont vous vous souvenez du nom, vous le claironnez, mais c'est pas le bon. Mais je te laisse la joie de découvrir seule comment on appelle un bout de salade resté coincé entre les dents, ou, pire, une « personne qui vous parle de trop près, vous colle en marchant, boit dans votre verre et goûte dans votre assiette ». Absent du dictionnaire, car c’est le contraire d’un tracas : cadeau dont on sait enfin pour qui c’est
SupprimerMerci de ce cadeau jubilatoire et miraculeux, précieux comme la vie qui arrive chaque matin avec son crédit de quatre-vingt-quatre mille secondes renouvelables et gratuites.
SupprimerQuelle banque peut en dire autant ?
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Ce ne sont pas des calembredaines lorsque tu dis qu’un vieux mot, c'est un peu comme une vieille personne. Il ne faudrait pas les mettre au placard sous prétexte qu'ils ne sont plus dans le coup.
RépondreSupprimerMerci à toi Féelestine de faire vivre encore ces mots anciens, au charme suranné,
Les vieilles personnes ont toujours eu beaucoup à m'apprendre. A l'âge de quinze ans, je passais du temps avec ma grand mère qui en avait quatre vingts, et j'adorais l'écouter parler.
SupprimerUne société qui ne respecte pas les anciens est une société en décadence...
E quand je vois ton dynamisme, je me dis que certains jeunes mous du genou feraient bien de venir prendre des leçons chez toi ;-)
Bises
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Bon, il va falloir que je passe un peu de temps dans le dico, moi :D :D :D
RépondreSupprimerHi hi ! j'aime tes commentaires à épisodes !
SupprimerJ'aime ta fée-lumière rêvant au bord de l'eau comme une ode au printemps qui roucoule tout bas!
RépondreSupprimerQuant aux "vieilles personnes " qui ont tout mon respect,j'adore les écouter parler, surtout en patois Querçynois (le seul que je connais),des mots qui chantent et qui vont se perdre peu à peu.(pas assez chic tout ça !)
Les patois régionaux sont un peu de cette vie d'antan qui s'écoule et va disparaître, telle la rivière qui devient souterraine soudain...mais il arrive que les rivières souterraines rejaillissent là où on ne les attend pas.
SupprimerBisous de la fée-lumière. Merci pour elle ;-)
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Grâce à toi, j'ai remonté le temps. Pas besoin de machine! Des mots tombent en désuétude , d'autres naissent( pas toujours très beau d'ailleurs)....C'est la vie !
RépondreSupprimerIl suffit pour ça d'un peu d'imagination, comme dit ce vieux Charles...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ventrebleu! Comme me seyent bien ces mots désuets que tu distilles si bien. Bises attbiennes.
RépondreSupprimerTu m'en vois ravie, cher ami...
SupprimerKisses and attb
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Je trouve que ce texte à des faux airs de Raymond Devos :-)
RépondreSupprimer(Et je confirme, avec ma voiture, je me transforme en pitbull : le premier qui y touche, je le bouffe ! - suis pire qu'un mec au volant :-D)
C'est un super compliment Sabine. Raymond Devos...wouaou !
SupprimerMerci du fond du coeur.
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Joli comme tout ! ça coule de source, actuel car jamais démodé (ou alors je suis encore plus fichtrement moyennâgeux que je ne l'espère...! et décidément, rien ne vaut un bon bec de canard pour marquer les paltoquets et les cuistres.
RépondreSupprimerEt pour le reste, vive Ella !
Merci cher Dodo.
SupprimerJ'aime que tu apprécies ma prose, toi dont les mots sonnent toujours si juste !
Ella ? Elle l'a !
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mais putain t'as bien raison d'éteindre la radio , du moins les nouvelles ! Et écouter Ella , la magnifique voix, quel pied !
RépondreSupprimerje vais de ce pas sur Deezer la déguster et vive le printemps !
Il est vrai que les nouvelles sont toujours indigestes ou déprimantes...
SupprimerTu as raison, rien ne vaut un bon standard de jazz les yeux fermés...
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C'est fou, je viens de réaliser que j'avais un mari désuet. Il invective des pignoufs et fustige les importuns qui matent sa callipyge dès potron-minet. Ah je l'adore ce galant-là.
RépondreSupprimerEt tu es une adorable callipyge, Myo. je confirme !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ça veut dire qu'elle a de belles fesses?
SupprimerGrand-Langue
Oui ça veut dire ça, exactement, cher ami...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est adorable, c'est dans ses mots désuets que la langue française a le plus de charme. Avec ZB, pendant longtemps, notre jeu du dimanche soir était de piocher trois ou quatre mots et de les placer, trés sérieusement, au cours de la semaine dans le cadre de notre travail. Subséquemment, plait-il?, fichtre!, valétudinaire, pisse-froid ont fait nos délices.(mais aussi suscité quelque consternation chez nos collègues). Cela dit, je procède tous les matins à mes ablutions. J'ignorais que ce mot était tombé en désuétude. Une radieuse après-midi!
RépondreSupprimerL'après midi fut radieuse, une mer d'huile, un soleil doux.
SupprimerEt découvrir ton commentaire fait partie des petits plaisirs du soir.
Les pisse-froid ce n'est évidemment et subséquemment pas ça qui manque en ce moment..
Belle nuit
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J'adore ! ☺
RépondreSupprimerMoi aussi je trouve un charme fou à ces mots délicieusement désuets. Et tu m'en apprends de nouveaux là (j'espère les retenir). Un texte savoureux !