Le fracas et la rumeur se sont éloignés soudain.
Que les agitations des effrénés du bocal me semblent insignifiantes, vues d'ici ! Comme ils ont l'air ridicules dans leur acharnement à amasser la puissance et la gloire, ces chevaliers des « on » et leurs toutes petites épées en allumettes tressées...
Ici le bruissement des jours donne un son soyeux à l'oreille. Ça me parle, cette douceur de vivre, ça me murmure, ça m'enroule dans une tiède insouciance.
Chaque jour ordinaire contient sa part d'extraordinaire. Comme l'amande d'un noyau. Sous la croûte de l'habituel couve le feu de l'inédit, prêt à surgir quand on est en pleine présence.
La mer clapote doucement comme pour elle seule, mer secrète de Supervielle encore mal ébrouée de l'hiver, aux bateaux engourdis qui font rutiler leurs chromes dans le port.
Sur la grève vide, les galets chuintent sous les semelles de corde de vieilles espadrilles que j'ai ressorties pour la circonstance.
Les vieux jouent à la belote au bar des Amis, et quand ils ont fini, ils font une pétanque. J'aime les regarder jouer, mesurer leurs gestes. Rien ne cloche dans l'harmonie de leur pantomime.
Leurs peaux cramées par les ans rient de toutes leurs rides. Ils ont l'oeil qui étincelle. Le ballet des mouettes leur répond.
Je me gorge de jus d'abricot. D'un peu de vin soleil et beaucoup d'air marin. De socca à la farine de pois chiche. Une petite voix me dit : « Vis ta mine ! »
Quand j' arpente les ruelles, l'eau qui chante aux fontaines m'emplit de joie tranquille. Tout semble si simple. La vie est là, comme dit Verlaine. Un Verlaine sans le vent mauvais... Je réalise simplement combien j'ai pu perdre de temps quand je croyais en avoir à revendre...
Je suis dans un tableau qui écoute battre mon coeur. Plus beau que le plus grand des musées. Ça vous parle ?
¸¸.•*¨*• ☆
Musique : Joshua Hyslop, The Flood.
Confucius ne dit pas autre chose en disant que l'on a deux vies, la deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on n'en a qu'une.
RépondreSupprimerTu es belle dans ta deuxième vie, et elle te va bien...
Ti bacio
La phrase de Confucius a été reprise par un auteur de livres à la mode...
SupprimerComme quoi les bonnes idées sont éternelles^^
Grazie mile caro etvb
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Oui comme le dit Blutchy, "tu es belle" Célestine, tout simplement, avec cette manière bien à toi de déambuler aussi joliment dans la vie que l'on a grandement envie de te suivre dans ces instants extraordinairement simples, les plus beaux qui soient, que tu retiens... où tu te loves dans la douceur qui se déroule, le regard grand ouvert, pleine de cet appétit que l'on aime de toi pour les êtres et les choses qui ont une âme... merci à toi belle d'Âme !
RépondreSupprimerun beau dimanche comme tu l'aimeras.
Bisou.
Den
Je suis une déambuleuse née, une contemplatrice des petites choses toutes simples qui me fournissent de l'énergie pour affronter n'importe quel souci.
SupprimerEt comme de tutélaires grands frère et soeur, Blutchy et toi, vous me montrez le chemin.
J'y sème les roses avec bonheur.
Merci Den
¸¸.•*¨*• ☆
Rien ne sert de se triturer l'esprit pour saisir la douceur de la vie. Elle se trouve simplement là à notre porte pour peu qu'on la laisse entrer. Elle campe dans les visages de nos vieux, dans les jeux des enfants et dans le décor de dame nature qui s'offre à nous à chaque instant. Tu déambules et tu souris et on te suit avec plaisir dans tes pérégrinations. Bises et beau dimanche tout en joie.
RépondreSupprimerCe fut un beau dimanche plein de petites joies, de terrasse de café en promenade parmi les merveilles qu'offre la région à tous coins de rues. ET la montagne en prime.
SupprimerTu aimerais.
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Waohhh ! Blutch et Den ont fait fort, et je ne sais que dire de plus ! En même temps ce sont Blutch et Den, hein !...
RépondreSupprimerQuelques frémissements me semblaient annoncer ce retour de, je ne sais comment dire tellement c'est ténu, personnel, intime. Disons le retour en harmonie avec les petits riens palpitants de la vie. Je ne parviens pas à exprimer ce que je ressens là, c'est comme un goût de douceur, oui, une douce et chaude vibration qui fait résonner et s'ouvrir la poitrine, qui emplit la bouche de je ne sais quel impalpable bien-être...
Ca pose, et c'est bien...
P.S. : Didon, le père Hyslop (enfin "le père", c'est une façon de parler, il doit plutôt avoir l'âge de nos moufflets respectifs !). Le père Hyslop, disais-je, ce serait-y pas plutôt Joshua son prénom ?
Moi je joue "Let it go". Jdissa, Jdirien...
Bon dieu, mais c'est bien sûr ! Ta Miss Funambulles nous suggérait déjà ce retour au calme, se mirant doucement dans l'eau d'un torrent de printemps (pour autant que ce soit possible, mais tout est possible dans un monde onirique), avec une nuée de papillons voletant alentours !
SupprimerAh, les papillons !
;o)
Tu as trouvé le mot : ça emplit.
SupprimerC'est peut-être un mélange de tellement de choses que c'est en effet indéfinissable.
Une force que j'ai puisée naturellement dans les épreuves et aussi dans les vaines attaques de ceux qui ne m'aiment pas...Comme une sorte de cape d'intouchabilité.
En fait de torrent, c'est plutôt un calme plan d'eau de jardin zen.
Quant à Jonathan-Joshua j'avais quand même la première syllabe !
Bises de papillon
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Mouaif, à propose de Joshua, c'est spécieux ta réponse ! L'aurais-tu appelé Jennifer que tu m'aurais répondu que tu avais quand même la première lettre ?
SupprimerTsssss !
:o))
J'avais aussi la consonance biblique, je te ferai dire.
SupprimerEt puis si j'ai envie de me tromper à minuit...est-ce spécieux, ou simplement explicable ?
¸¸.•*¨*• ☆
La vie est belle parfois et se laisser porter par des coins de paradis comme il y en a tant remet la douceur de vivre à l'honneur.
RépondreSupprimerEt tu as une si belle écriture qui rend les choses plus simples, plus vraies.
Profite.
Merci de tout coeur, Choupi...Et en matière de coins de paradis, j'ai l'impression que je n'ai rien à t'apprendre et que tu as trouvé le tien...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
alors c'est le "journal d'une femme heureuse" qui se rend compte que "les jours ordinaires" sont extraordinaires :-)
RépondreSupprimerTout à fait, madame Adrienne.
SupprimerTon billet m'a inspiré cette phrase et je t'en remercie vraiment.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est ça qui manque à mon pays : un petit port tranquille au soleil où se promène une belle grande fille aux yeux de ciel...
RépondreSupprimerBen oui, on n'est jamais contents !
jamais content... mais toujours galant ☺☺☺
SupprimerToujours galant, mais plus trop vert...
SupprimerQuel charmant dialogue vous m'offrez tous les deux, de retour de ma journée musardeuse...
SupprimerQuel bonheur en fait, d'être votre amie à tous deux.
Merci douce jak.
Merci boss.
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LIMPIDE ! Et ça me parle, toi qui sait si bien jongler avec les mots. Bizzz Céleste
RépondreSupprimerA observer certaines personnes fonctionner (d'ailleurs fonctionnent-elles tant que ça ?) dans la négativité et la fureur, je n'échangerais ma place contre aucune autre...
SupprimerEncore un maire local qui s'est fait pincer à la frontière suisse avec 20.000 euros non déclarés dans sa poche.
Faut-il n'avoir rien compris à la vie pour se mettre dans ce genre de situation ?
La vie est limpide, et l'or est dans nos mains sans tricher: il suffit d'ouvrir les yeux (avec des lunettes de soleil ) ;-)
Bisous mes bestioles...
¸¸.•*¨*• ☆
"Les vieux jouent à la belote au bar des Amis" J'ai copié collé ta phrase, je joue à la belote fréquemment, on te garde une place ? ];-D
RépondreSupprimerAh c'est toi que j'ai vu ce matin avec tes amis ? Tu avais l'air en forme, Andiamounet. Tu avais le vingt, le quatorze et l'as ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et... Une Dame de cœur ? ];-D
SupprimerÇa bas de soie...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ooooohhh ouiiii ça me parle !
RépondreSupprimerLa vie est là simple et tranquille ...
MERCI pour ce doux et caressant réveil Blue-Célestine
Bon dimanche
Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme...
Supprimerj'aime ce poème depuis toujours.
Merci chère Cristina, heureuse de te caresser de mes mots.
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai quand même l'impression que le temps "perdu" ne l'est pas invariablement. Certes il y a des gens qui "passent le temps" et le perdent honteusement, à vivre dans un état de survivance monotone, un jour après l'autre. Ce n'est pas ton cas, ce n'est pas le mien ni celui de tant d'autres. Car nous entrecoupons de temps vécu à plein volume, parfois trop plein même, et il nous faut alterner, mettre la machinerie au repos, lui dire de rester sur l'option superficialité, ou je m'amuse, ou j'y penserai demain comme Ma'am Sca'lett... C'est alors du temps de récupération. Et puis hop, on repart, les batteries pleines de ... mais que tout ça est beau!
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Quand je parlais de temps perdu, je ne parlais de toutes les choses merveilleuses que la vie m'a donné de vivre...mon métier, mes enfants, ma vie amoureuse, aucun regret.
SupprimerJe ne parlais pas non plus de toutes ces joies "superficielles" dont tu parles si bien, des longues après midi de farniente ou des plaisirs un peu artificiels que j'ai quand même toujours goûtés avec bonheur.
je parlais de ces moments (certes rares) où j'ai perdu de vue l'essentiel de la vie, à me lamenter ou me mettre en colère contre des moulins à vent.
Et surtout, de toutes ces suppositions, ces tyrannies mentales que l'on s'impose avant de comprendre qu'à chaque jour suffit sa peine et que les choses finissent toujours par s'arranger...
Baci sorellita, nous sommes de la même essence de bois.
¸¸.•*¨*• ☆
"Et moi, je suis l'abricot. L'abricot du jus qui conclut l'histoire, l'abricot de ses cheveux, l'abricot de la douceur de sa peau et de sa couleur qui s'ambre un peu plus chaque jour. Je l'ai vue arriver...ou plutôt j'ai d'abord entendu le crissement feutré des espadrilles. Puis je l'ai vue. Grande rousse au soleil. Elle avait caché ses yeux pour le défier du regard, ce soleil, ou alors peut-être pour qu'il ne les confonde pas avec le bleu de la mer, ou celui du ciel selon qu'ils savent changer de ton selon ses humeurs. Elle portait un jean qui n'en finissait pas de descendre sur ses longues jambes. Un pull noir qui lui collait à la peau sans vraiment l'habiller... tant ce corps était présent et vivant à l'intérieur. Elle semblait dire aux éléments : "J'ai besoin de vous, de votre force, de vos odeurs, de l'humidité de l'eau, de la chaleur du soleil, du sable sous les pieds nus, de la rondeur des galets. J'ai été moins bien et vous m'avez aidée. Ce n'est pas fini, j'ai encore besoin de vous pour un demain peut-être difficile et pour goûter pleinement le bonheur d'aujourd'hui. J'ai besoin de vous à chaque instant et c'est pour ça que je vous chante chaque jour au travers de mes mots. Alors elle porta le verre à ses lèvres et je disparus en elle en un instant. Elle m'avait absorbé comme elle assimilait les autres éléments qui l'entouraient. Je sentait vite en elle cette chaleur douce du soleil qui l'habitait, cette humidité exquise de la mer qui lui donnait aussi ce petit goût salé, et mille autre sensations, du vent, du sable, des pins, du cliquetis de la brise dans les pays de bateaux. J'étais en elle. J'étais elle. Tu dois bien le comprendre toi, lectrice, toi lecteur, qui en lisant ces mots sur ces billets voudrait à chaque fois vivre cette aventure, t'infuser doucement dans son être.
RépondreSupprimerMais il faut que tu saches que ce n'est pas facile. Il te faudra être choisi, comme le modeste abricot que je suis, qu'elle te prenne dans les mains, qu'elle te porte sa bouche, et que tu disparaisses en elle. Et c'est au moment où tu sentiras tout cela que, seulement, tu feras partie de son monde."
Très joli texte sensuel comme sait l'être un fruit mûr et sucré ;-)
SupprimerMerci beaucoup cher abricot.
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La vie est si simple, pourquoi avons-nous besoin de nous raconter tant d'histoires trop souvent tordues ? Ton texte est une fois encore un bouquet d'étoiles, merci céleste Célestine, des bises dominicales. brigitte
RépondreSupprimerC'est sans doute la maladie la plus répandue au monde: se raconter des histoires tordues, se faire des films, se faire peur, le train-fantôme dans la tête, se monter le bourrichon...
SupprimerAlors que tout peut être si simple quand on arrête de lutter contre ce que l'on ne peut pas changer.
L'acceptation, c'est un des secrets du bonheur, mais tu sais cela déjà, chère Plume, à fréquenter tant de grands écrivains et artistes...
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Bien sur que cela me parle.
RépondreSupprimerLa vie si simple que l’on se demande pourquoi on la complique!
Pour moi rien n’est plus agréable que de contempler une fourmi qui traverse le chemin
B♥nne journée Célestine
Contempler une fourmi, une plante, un fil d'araignée...
SupprimerJ'ai dû en affronter des moqueries et des quolibets, avant d'assumer...
Je me souviens d'un billet que j'avais écrit il y a cinq ans, où je m'extasiais devant une joubarbe "sempervivum"
Que dis-je, je versais des larmes d'émotion...
depuis j'ai compris que cette façon de voir la vie me protège des cons. Et ça, c'est une merveille inestimable, tu en conviendras. ;-)
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par la barbe de Jupiter, encore un point commun entre nous !.
SupprimerCette succulente qui résiste au froid par chez nous, me ravie à chaque floraison. J'aime la grâce délicate de ses pétales en étoile
bisous
Mon billet http://celestinetroussecotte.blogspot.fr/2012/10/petit-matin-froid.html pour aller voir la mienne...
Supprimer♥︎
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Ca me parle, toi qui nous parles si bien.
RépondreSupprimerCa me chante même, en lisant à haute voix tes belles allitérations, bercée par l'accompagnement musical d'Hyslop.
Tiens, je vais me boire un jus d'abricot, de celui dont on garde le goût un long moment sur la langue. Ce sera comme un soleil dominical.
Bon dimanche à toi, à tous.
eMmA
Le jus d'abricot, c'est comme si le soleil s'était laissé attraper pour être mis en bouteille.
SupprimerJ'espère que tu l'as apprécié.
Bisous eMmA
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Oh oui ça me parle ! Tellement que je m'y vois presque…
RépondreSupprimer« La mer clapote doucement comme pour elle seule », et toi tu la contemples, cueillant ce petit miracle ordinaire que tu t'es donné la chance de vivre.
Bises en connivence
Il y a des mots importants dans ce que tu dis. Se donner la chance...envisagé ainsi, il y aurait comme une volonté de bonheur, ce qui n'est pas pour me déplaire. Voir le bon coté des choses, la face cachée, la mer secrète, c'est effectivement une chance que l'on se donne d'assister à de petits miracles offerts par la vie.
SupprimerEt ce ne sont pas forcément les gens les plus aisés matériellement qui savent cueillir cette chance. Peut-être parce qu'elle est gratuite ? ;-)
Je te reçois cinq sur cinq, en tous cas.
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La futilité des choses. Son doux ronron. Puis l’essentiel qui sonne à notre porte, éclaire la terrasse d’un café de son soleil tendre. Et tout reprend sa place. J’aime l’atmosphère de ton billet. J’entends bien le chuintement des galets, le clapot de l’eau sur la coque des bateaux.
RépondreSupprimerJe l’entends parce que je l’aime aussi. J’envie ton soleil et ton jus d‘abricot…
Bises maritimes.
J'aime que tu entendes ce que j'écris. J'aime que l'on voie, que l'on goûte... que tous les sens de mes lecteurs soient en éveil.
SupprimerTu me combles.
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Ca me parle mais ça ne me dit pas où c'est !
RépondreSupprimerOn dirait le Sud ? Le temps dure longtemps ?
Moi je suis plus jus d'ananas et démarrage au quart de tour à partir de certaines formules (du pape, du papet ou de la papesse) : le vent mauvais de Verlaine ne s'appellerait-il pas Rimbaud ?
- Rimbaud un vent ? Mais de quoi se mêle-t-elle, la critique littéraire krapovienne ?
Bon dimanche, Céleste nièce !:
Ta formule, ce ne serait pas le Châteauneuf du Pape ?
SupprimerRimbaud un coup de foudre plutôt qu'un coup de vent...
Jus de nana ? tu ne m'étonnes pas.
Quant au sud, oui, l'extrême extrême sud-est...
Tout en bas à gauche pour toi.
Bises cher tonton Joe
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"Je réalise simplement combien j'ai pu perdre de temps quand je croyais en avoir à revendre..."
RépondreSupprimerTu n'as rien perdu du tout car c'est exactement le temps qu'il t'a été nécessaire pour le comprendre.
Dans le genre, Einstein avait dit:
"Je n'ai pas raté 10'000 fois la même expérience, j'ai appris 10'000 façons qui ne fonctionnent pas."
Si les Humains naissaient avec la sagesse déjà incrustée en eux, à quoi leur vie leur serait-elle utile?
Apprendre à vivre est le travail de toute une vie et souvent de plusieurs....
Ti bacio Sorellita
Tu m'impressionnes par ta sagesse.
SupprimerComme je l'ai répondu à Edmée un peu plus haut, je n'ai quand même pas l'impression d'avoir perdu trop de temps.
mais il est vrai que le domaine où j'en ai le plus perdu m'a fait éprouver de nombreuses expériences avant que je comprennes qu'il ne sert à rien de s'en faire pour certaines personnes négatives qui ne verront jamais l'intérêt de regarder les nuages et la mer.
Baci
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Bien sûr, je donnerais le Prado et les Uffizi, l'Ermitage et le MOMA, et bien d'autres pour une orangeade, là, juste un peu à l'ombre, à regarder la mer ou à écouter la fontaine. Mais avec qui? Bises Miss W?. et ATTB.
RépondreSupprimerTout ça contre une orangeade ...
SupprimerEt pourquoi pas avec une fan de ciné ?
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard...
attb from angel B
¸¸.•*¨*• ☆
Nos mots semblent se répondre, comme un dialogue impromptu... Laisser parler les sens pour se relier au monde et jouir de la vie. Je plussoie. Plusieurs fois.
RépondreSupprimer♥
Je n'en doute pas, chère Baladine.
SupprimerLa synchronicité n'est pas un vain mot. Et je plussoie de même.
♥¸¸.•*¨*• ☆
Si ça me parle ? Tu parles ! Ces trouvailles du langage aux sens comme des saveurs, que tu as disposées en mézés dans des coupelles
RépondreSupprimerCes mots sonores qui fusent et vibrent dans la lumière, la joie qu’on sent couler dans ses veines et clapoter (je cite) au poignet
Hé, elle demande si ça me parle ! (on entend un chœur de rires du côté des joueurs de pétanque, qui sont aussi des acteurs de ce théâtre en plein air où nous sommes)
Mais je me tais, car tu t’avances et vas parler. Je suis venu t’écouter, Célestine
Et moi qui t'ai fait attendre toute la journée...Mais j'avais tellement besoin de me retrouver une nouvelle fois dans l'ambiance de mon billet...
SupprimerEncore une fois, tu m'apprends un mot (je ne connaissais pas les mézés)
Encore une fois je suis sous le charme (le chêne et le hêtre) de tes mots qui viennent faire un écho aux miens comme des grelots dans l'air du soir...
Les joueurs de pétanque ne te diront pas le contraire.
¸¸.•*¨*• ☆
Je vais de ce pas dans ma maison donner de l'air à mon joli livre "L'enfant de la haute mer" de Jules Supervieille. Ouvrir la porte vitrée, tendre la main vers là où il doit être, le feuilleter, puis refermer la porte qui grince. Descendre les escaliers de bois et revenir ici. Au chaud.
RépondreSupprimerQuand nul ne la regarde
SupprimerLa mer n’est plus la mer,
Elle est ce que nous sommes
Lorsque nul ne nous voit.
Elle a d’autres poissons,
D’autres vagues aussi.
C’est la mer pour la mer
Et pour ceux qui en rêvent
Comme je fais ici.
Au chaud, à lire dans l'heure douce entre chien et loup, un poème de Supervielle pendant que la soupe cuit.
¸¸.•*¨*• ☆
Bien entendu, chère Céleste que cela me parle
RépondreSupprimerCette idée d’un retour aux sources ; retour à toutes les sources ordinaires de la vie ;
son lieu de naissance , ou à défaut celui de son enfance, de séjour familial pour les vacances ;
ce retour à l’insouciance , loin des bruits discordants d’un monde médiatique en folie ;
le retour à des plaisirs simples : prendre le temps de laisser son esprit au repos, loin des soucis du quotidien ; prendre le temps d’humer la vie pour en apprécier chaque instant.
Pour toi c’est le jus d’abricot qui ravive le plaisir des jeunes années, telle la madeleine de Proust.
Pour moi ce fut assez récemment un citron pressé chaud.
Avec ce citron pressé chaud me revenait à l’esprit ce séjour hivernal à La Clusaz, au chalet hôtel Pollet Villard…….
Maman m’avait offert ce jour là un model réduit miniature de locomotive ancienne ; et, dans l’après midi , après une bonne journée passée à jouer au soleil avec la neige, maman nous offrait à l’intérieur une boisson chaude ; ce fut un citron pressé chaud avec son nécessaire de sucre pour compenser l’acidité……
La locomotive miniature est le seul jouet que j’ai conservé intact et qui figure en bonne place dans ma vitrine, au salon .
Tout comme je l’ai conservée cette fameuse locomotive , j’ai le souvenir récurrent de cette merveilleuse journée à La Clusaz, et de ce citron pressé chaud.
Alors, tout récemment, cet hiver, au cours d’un de mes déplacements auprès de ma mère, nous sommes allés tous deux au salon de thé et j’ai commandé un citron pressé chaud ; maman m’a suivi
et nous nous sommes remémoré ces vacances à La Clusaz……
Voilà des plaisirs simples qui nous ramènent à l’essentiel : nous sommes là dans un espace du temps ; il suffit de vivre chaque instant le coeur ouvert à toutes les merveilles que l’existence met sur notre chemin pour atteindre la sérénité gage de bonheur….
Bises sereines
Le citron de Petrus remplacera-t-il la madeleine de Proust ?
SupprimerBelle évocation d'un plaisir simple, en tous cas.
Merci
¸¸.•*¨*• ☆
Le bonsoir Dame Céleste. J'aime aussi, tout comme tous, à déambuler dans le réel dans le bagage de l'irréel. C'est tellement... Océanique que je n'y résiste pas :
RépondreSupprimerBord de mer
Quand le ciel est au beau
Que la mer est au tendre
Filant droit sur l’eau
Par-delà les brisants
La bordée fait entendre
L’écho des voix riantes
L’aube chatouille mille couleurs
La faune l’accompagne de mille cris
Une ligne d’horizon ouvrant une suivante
Dans les cœurs éblouis
C’est le temps des moissons réjouissantes
De la vie simple
De la vie sans accro
Juste si une vaguelette bouge le bateau
A qui la brise fait semblant de faire peur
Le nuage tricote si haut
Blanc et doux comme du coton
Il éloigne l’air insalubre du danger
De retour à quai
Attablé au bistrot des naufragés
Le trait tiré, l’air radieux
L’équipage salive la clémence des cieux
Embarquement immédiat vers le rêve...
SupprimerVive la vie malgré les oiseaux noirs de mauvais augure qui rôdent autour du mât de misère comme des vautours.
Ton bagage de l'irréel a de bien jolies poignées.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est mes îles à moi, d'elles à il, Bréhat (mon île!), Ouessant, Rouzic, Bonnot, Aux moines, etc. Je file, à l'occasion, au fil de l'eau. Et elle me file bien!
SupprimerRien que les noms me font rêver... Ouessant surtout...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le temps perdu ne se rattrape jamais, mais rien ne sert d'avoir des regrets ce qui est fait est fait, alors vivons dès à présent ici et maintenant
RépondreSupprimerJe ne regrette rien, missfujii. Je réalise le prix de la vie, c'est tout... ;-)
SupprimerGros bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Tu découvres que le temps t'appartient désormais parce que tu en as un peu plus pour te sentir vivre et écouter palpiter tous tes sens. Le temps que tu as derrière toi n'était qu'une série de pas vers la maturité qui te réjouit aujourd'hui.
RépondreSupprimerBises de jouvence.
Je ne peux résumer toute ma vie à une série de pas...mais je comprends l'idée que tu exprimes...
SupprimerBises de même ma douce amie
¸¸.•*¨*• ☆
Je préfère que ces chevaliers des"on" n'aient que des épées en allumettes tressées,plutôt que des rapières de taille!(je n'ai pas pu résister).
RépondreSupprimerEt comment que ça me parle,je vois dans ton billet comme une sorte de re-naissance!je connais cette sensation...Tout a l'air nouveau,agréable,simplement beau,et le reste insignifiant.
Être en état d'apesanteur dans sa tête,sans être "stupéfié"...Évoluer dans une bulle...
Réaliser qu'il n'est point utile de se mettre à la recherche du temps perdu...Qui,d'ailleurs ne l'est pas!C'est une fausse impression,c'est simplement le temps nécessaire à une sorte de gestation avant une deuxième naissance...A mettre à profit,en
re-découvrant le soyeux de la vie.Bon programme!
Rapières de taille, muahaha ! Excellent.
SupprimerPour le reste, entièrement d'accord avec ta fine analyse, cher Didier.
Mon besoin de m'extraire du monde agité des médias, ce que tu appelles "évoluer dans une bulle", est impérieux à certains moments...
Merci pour ta lecture enthousiaste ...
Bises tardives
¸¸.•*¨*• ☆
Quel beau texte ! la simplicité comme art de vivre, ça me va.
RépondreSupprimer" Quand la carpe saute, la rivière est en émoi "
Proverbe comanche.
:)
Tres joli ce proverbe Comanche, kangourou,
SupprimerMerci pour ce rayon de soleil, comme un poisson qui saute dans une rivière...
¸¸.•*¨*• ☆
Comment puis-je écrire encore quelques mots après tant d'autres si pleins de sensations que je ressens aussi ?
RépondreSupprimerBien-être, couleurs orangées douces et chatoyantes... Simplicité. Je me suis sentie bien en lisant tes mots.
Je me suis souvenu de ce poème de Baudelaire "Vie antérieure" qui, il y a presque cinquante ans, m'avait émue, impressionnée, c'est ça impressionnée, il me parlait un peu pompeusement certes, mais je ressentais bien :
"les couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs..."
Bon les esclaves, les portiques, les houles puissantes étaient un peu prétentieux, il n'empêche que j'aimais l'idée des couleurs, des odeurs, de la volupté...
Sommes-nous tous à la recherche d'un paradis perdu ? Il est là pourtant si l'on ralentit et qu'on regarde bien. Dans une sorte de course frénétique, nous ne le voyons pas. Pas facile de s'arrêter et de regarder avec attention les petits riens.
Merci pour ces instants de douceur.
Bonne journée naissante.
Baudelaire m'a fait le même effet, quand j'ai découvert les fleurs du mal, à l'adolescence...
SupprimerDes textes forts, splendides, pleins de ces correspondances que je ressens à chaque instant de ma vie, et ce depuis toujours.
Oui le " paradis" est en nous, comme d'ailleurs l'enfer que certains se font avec leur mental déboussolé, leurs peurs et leurs égos....
Belle fin de journée, douce Francoise.
Ça me parle, tout ce que tu écris.
¸¸.•*¨*• ☆
bien sûr que ça me parle ! je m'en délecte , humm la socca , la mer , le soleil , et la meilleure vitamine c'est l'amour !
RépondreSupprimerTu es un sage, Daddy !
SupprimerJe plussoie
¸¸.•*¨*• ☆
Le plus grand des musées n'est - au mieux - qu'un aimable débarras ou on entasserait les trucs qui nous ont émus ailleurs ; on y va les dimanches de pluie pour s'étonner du luisant des parquets et de la constance des souvenirs et de la force de l'oubli.
RépondreSupprimerEt on se surprend à s'arrêter devant le portrait du chevalier des "On" (très jolie, celle là).
bref, en moins de mots : oui, ça me parle.
Merci cher dodo, il est vrai qu'il y a, chez ces chevaliers-là, une bizarre recrudescence de la syllabe "on"...
SupprimerC'en est troublant.
J'aime beaucoup ce que tu dis de ton musée personnel...
¸¸.•*¨*• ☆
OH QUE OUI QUE OUI!!!!!!laissons les à leurs costumes ....de clown triste, ahah
RépondreSupprimerIls rêvent d'une seule chose: présider le conseil des sinistres...c'est dire s'ils n'ont rien compris à la vie...
SupprimerLe petit prince aurait bien â faire avec tous ces businessmen...
Bisous
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Oh que oui ... !
RépondreSupprimerDélicieux ton jus d'abricot, sur la nappe fleurie et cette nouvelle bannière aux couleurs délicieuses au miroir de l'eau, la belle contemplative des choses vraies ( les simples à de la vie, à savourer, partager ...
Merci pour ce moment, je vais me servir un verre de jus de banane coco ananas tiens ;)
Oh tu sais quoi, hier j'ai fait de la socca ;) oui j'adore ça, une amie niçoise m'a appris ...
J'ai laissé la pâte attendre un peu avec son eau, sa farine de pois chiche, de l'huile d'olive, j'ai salé ajouté des herbe aromatiques ... et savouré ce pain de ce jour, simple et nourrissant, qu'on partage avec les doigts et qu'on tend à qui voudra ... dans une cuisine ouverte pour toi :)
Bisous en nectar de fleurs de printemps ...
à bienmots chère amie fée.
Banane coco ananas dis donc tu es une gourmande !
SupprimerJe rêve de partager une socca avec toi, Veronica.
Avec un petit verre de rosé bien frais, sur une terrasse au soleil.
Tu me dis quand tu descends à Nice ?
Bisous de fee
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Oui, je te dirai, avec plaisir !
SupprimerMais c'est pas encore ... Un jour, sûr !
Ce sera un plaisir je n'en doute pas
SupprimerBelle journée
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PS : Ta belle aux pieds joints au miroir de l'eau, contemplative mais aussi pensive, rêveuse, pudique, peut-être triste, parfois, dans sa bulle, entourée de ses amis qui l'aiment et la veillent, papillons blanc de nuit ... Quand la grâce visite, que le cœur se dit et se délivre ...
RépondreSupprimerJe rosis ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ca me parle tellement, que je viens de faire un bond, je me retrouve à Tel Aviv, au bord de l'eau, un café à la main et les pieds dans l'eau.
RépondreSupprimerJe ne te connais pas encore très bien, mais je te sens bien comme quelqu'un qui sait profiter des petits plaisirs de la vie.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Flottant dans ton paradis terrestre, ta présence jaillissante et éclatante insuffle un volcan de magie à ta vie. Les choses communes et anodines, la simple porte qui claque, le regard d’un passant qui sourit, les feuilles qui tourbillonnent dans le vide, l’ombre d’un arbre qui t’abrite, te semblent les plus beaux cadeaux que l’on puisse jamais rêver. Tu as traversé tellement de tourment ces derniers mois, que tu sembles renaître plus lucide, plus assoiffée en la vie, plus vivante que jamais. Oui Céleste tu es dans un tableau qui écoute battre ton cœur. Et ce tableau, tu en la cheville ouvrière. Merci de ton souffle généreux qui effleure mes ailes vibrantes. Mes bises fleuries
RépondreSupprimerQue puis-je rajouter ? C'est si beau et si bien exprimé, on dirait un tissu de coton soufflant de la poussière d'or sur tous les endroits de mon billet.
SupprimerC'est beau comme la caresse du ciel sur le sommet enneigé des montagnes au moment où j'écris ces mots.
Bises pleines d'énergie
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Bon, il faut bien que jeunesse se passe, aussi...
RépondreSupprimerQuel beau billet, Célestine. J'ai été bercé par ton décor!
Bisous chère fée
Bien sûr, et quelque part je n'en ai pas fini avec ma jeunesse...j'ai encore des fougues et des emportements de volcan, je te rassure ( ou pas d'ailleurs)
SupprimerMais la sérénité d'accepter les choses et de se débarrasser des toxiques, ca c'est une preuve de maturité que je revendique et que j'apprécie. Quand je parlais du temps perdu, c'est celui que nous passons, jeunes, à nous miner pour des gens qui n'en valent pas la peine.
Bisous ma luciole
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Je n'ai jamais pensé à tout cela mais maintenant, grâce à toi, cela me murmure à l'oreille. Nous avons fait une promenade dans les dunes aujourd'hui et c'était calme, tu ne peux pas imaginer. A peine quelques promeneurs solitaires...
RépondreSupprimerC'était bien aussi même sans jus d'abricot. ;-)
Bonne semaine à toi,
bises
Ah...les dunes. Un de mes endroits fantasmatiques les plus forts...
SupprimerPourquoi? Ça, je ne saurais le dire...
Je suis heureuse que mes mots te murmurent à l'oreille, Mo
Belle soirée de douceur après cette balade
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Qu'il est bon d'apprécier la vie, les beaux moments et les recevoir comme un cadeau :-)
RépondreSupprimerTon jus d'abricot me fait vraiment envie.
Je voulais passer hier soir chez toi mais après ma promenade à Nyon, j'étais fatiguée...
J'aime ton billet léger qui fleure bon et c'est si bon de voir les petites et belles choses que la vie nous offre.
Douce fin de journée Célestine et mes bisous ensoleillés ♥
Tu as bien fait d'aller te reposer après ta promenade.
SupprimerMon billet ne s'envole pas si on ne vient pas le voir le jour-même
...même s'il a la légèreté d'un oiseau...
Bisous ensoleillés aussi.
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Le temps n'est jamais perdu. Et ce que nous sommes aujourd'hui, c'est par ce que nous avons vécu, ressenti, espéré, c'est un aboutissement.
RépondreSupprimerIl est bon d'avoir un lieu ressourceur, loin du bruit et des paroles inutiles et toxiques. Il est bon aussi de savourer les petites joies toutes simples, les petits bonheurs. Merci pour ce joli partage, Célestine. Belle fin de journée. Bisous.
Ah ma Françoise, je crois que j'ai cru te répondre, tout à l'heure, mais c'était l'autre Françoise qui me parlait de Baudelaire.
SupprimerIl me faut être plus vigilante à l'avenir, et repérer ta frimousse pourtant très reconnaissable.
Pardonne-moi donc cette confusion.
Bisous belle âmie
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Il me semble que nous n'avons pourtant pas la même prose, Célestine. ;-)
SupprimerMais tu es toute pardonnée. Bisous à toi aussi, ma belle.
Dans vos blogs respectifs, oui, mais sur ce commentaire, honnêtement cela aurait pu être toi.
SupprimerJ'ai retrouvé ta douceur...
Bisous
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Je suis l'autre Françoise et je me suis promenée chez vous deux. Chacune de nous trois a sa personnalité, c'est ce qui fait le charme du monde : les différences.
SupprimerBonne soirée à vous deux.
Je suis heureuse de vous croiser.
Bises amicales.
Tout pareil, Françoise. :-)
SupprimerBeau dimanche à vous deux, et à tous.
Comme si j'y étais ! Mais j'habite en banlieue, loin de la mer, là où on se bouscule un peu. Mais je ferme les yeux et j'entends le cri des mouettes. Heureusement que mon imagination fonctionne bien !!
RépondreSupprimerJe ne doute absolument pas de ton imagination et de ton pouvoir de te transporter mentalement, Daniel.
SupprimerC'est une sorte d'exercice de sophro que je t'ai fait faire si je comprends bien...
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"...combien j'ai pu perdre de temps quand je croyais en avoir à revendre..." Comme c'est vrai! L'essence même du carpe diem. Une grande leçon de vie en un minimum de mots, Célestine!
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas mieux, ce soir, Dad.
SupprimerMerci d'avoir fait le trajet jusqu'ici.
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Ah quelle délicieuse promenade dans votre villégiature, douce amie !
RépondreSupprimerVous nous enchantez avec trois fois rien. La magie opère à fond.
~L~
C'est simplement la vie qui nous enchante avec trois fois rien, cher ami.
SupprimerJe ne suis que le prolongement de sa baguette magique.
Ce soir encore c'est la lune qui me ravit.
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Vis ta mine et vis ta vie :D
RépondreSupprimerOui ça me parle, et ça m'évoque la Corse, va savoir pourquoi !
Bises!
Tu n'es pas très loin en tous cas...c'est un peu la même ambiance, c'est vrai.
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On dirait le Sud...
RépondreSupprimerBleck
Il y a du linge étendu sur la terrasse et c'est joli... ;-)
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Moi aussi elle me parle cette vie simple au soleil, gorgée de vitamines !
RépondreSupprimerD'autant plus que je crois bien connaitre ces plages de galets, cette mer qui clapote et ces petites ruelles que tu arpentes et dans lesquelles on peut se régaler de socca toute chaude ! Longtemps que je n'y suis pas allée mais j'en garde le souvenir dans ma tête et dans mon cœur :)
C'est un endroit où même à ses moments furieux, Neptune ne se prend jamais trop au sérieux...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'y étais, vé, dans ce paradis, je fermais les yeux et je glougloutais mieux qu'une fontaine...
RépondreSupprimerMerci pour cette séance de sophrologie gratuite.
Bises
Angela
Tu as raison, c'est un peu sophrologique cette manière d'intérioriser les ressentis et de se concentrer sur les choses simples du présent immédiat...
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Rien de plus distrayant et reposant que la contemplation des joueurs de pétanque !
RépondreSupprimerun truc qui te lave le cerveau sans te foutre les boules !
;-)
Activité hyper sérieuse des retraités du côté de « ma mer à moi » l'été !
mais sans jus d'abricot… ni aucun autre… j'ai une sainte détestation des jus de fruits !…
File moi un bon verre de vin ou une bonne bière fraîche à fermentation haute !
;-)
Et tu m'apporteras du bonheur…
S'il n'y a que ça pour ton bonheur, ce n'est vraiment pas compliqué...
SupprimerJe t'enverrai une caisse de Saint-Jo ou de Coteau du layon (fabuleux)
Le jus d'abricot, outre que j'aimais bien ma photo, c'est juste que je suis en charge de ma mère en ce moment, alors conduire avec un verre dans le nez (même du bon) ça ne le fait pas trop...
;-)
Si ça me parle ? Ça résonne, ça vibre, ça m'enchante !!! Merveilleux cette douceur de vivre dont tu parles si délicatement, si joliment
RépondreSupprimerMerci douce miss.
SupprimerL'art de vivre est une richesse de chaque instant
Bisous
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Oui, ça me parle. Déjà rien que le grand verre de jus d'abricot... Je crois revoir le petit port (pas loin de Carqueiranne) où nous avions mangé nos sandwiches avec les amis, il y a un an et quelque. On avait voulu faire une grande promenade du littoral - mais les bois venaient d'être traités pour cause de chenilles processionnaires. je ne connaissais pas cela, mon amie Danielle, oui, qui a vécu en Algérie.
RépondreSupprimerOn a beau ne pas être en Provence, le printemps a bien du charme ici aussi...
Jolie équinoxe de printemps à toi, Célestine !
Chère pivoine
SupprimerJe pourrais faire un billet rien que pour évoquer ces charmantes petites bestioles qui envahissent la forêt ici...
Joli printemps à toi ma belle
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Bien sûr que ça me parle, ça m'enchante même que tu nous fasses partager ces moments paisibles et simples comme un paradis oublié.Entre couleurs et saveurs, on se laisse dériver sur ce moment de vraie vie.
RépondreSupprimerBises printanières accompagnées du premier chant du coucou.
Ravie que mon petit texte ait fait vibrer ta fibre poétique et printanière Balaline.
SupprimerUn moment de vraie vie, oui. C'est important.
Je t'embrasse
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Oh oui. Cela me parle. Et cela m'enivre et me donne le vertige. Tes écrits sont si jolis..
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