Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise, mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé , dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront :
« Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.»
Charles Baudelaire
Pour les Jeudis-Poésie d'Asphodèle, j'ai choisi ce poème en prose subversif, cette Fleur du Mal qui semblera politiquement incorrecte aux esprits chagrins.
Un bel hymne à l'ivresse de vivre, pourtant...
¸¸.•*¨*• ☆
Joliiii (en même temps c'est Baudelaire, hein !) !
RépondreSupprimerC'est curieux, j'ai comme la vague impression que ça me rappelle quelqu'un. Quelqu'un qui s'époumone et s'évertue à dire quelque chose de furieusement semblable. Ici...
;o))
S'époumoner, oui c'est sans doute le mot...
SupprimerJusqu'à en perdre haleine, à en avoir le souffle coupé.
¸¸.•*¨*• ☆
Et que je l'aime chanté par Reggiani ! Pourtant peu de poèmes chantés (hormis Aragon par Ferrat) trouvent grâce à mes yeux ! Hé bien ma Céleste, tchin tchin, allons réveiller les étoiles ! :) Bisous pétillants ^-^ et je suis ra*vie que tu participes !:)
RépondreSupprimerTchin, ma belle copine de récré sous les étoiles.
SupprimerRavie qu'il te plaise et que tu ne m'en veuilles pas de t'avoir posé mon lien si tard...
Mais je ne maîtrise pas trop mon emploi du temps par rapport à ma mère, je ne te fais pas un dessin, tu connais l
Bisous cosmiques
¸¸.•*¨*• ☆
"À une passante"
RépondreSupprimerCe n'est plus seulement de l'ivresse mais de l'éblouissement, de la stupéfaction, de la surexcitation, une envie folle d'interpeller le monde entier "Écoutez cette poésie belle à couper le souffle"
Merci d'avoir choisi Baudelaire pour illustrer la passion de la vie et ses vertiges.
Merci de m'apostropher de la sorte. j'aime l'idée d'être une passante...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une passante baudelairienne, vous l'avez compris, chez qui l'on perçoit "Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, la douceur qui fascine et le plaisir qui tue."
SupprimerAh Baudelaire et ses formules lapidaires...Ça me va ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est si bon, de temps en temps, de s'y glisser dans "l'ivresse" juste ce qu'il faut pour avoir le vertige et oublier le moment présent !
RépondreSupprimerGros bisous d'O.
Moi je dirais plutôt de goûter le moment présent avec ivresse !
SupprimerBisous ma So
¸¸.•*¨*• ☆
... ou de folie, aussi
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce texte est politiquement incorrect, en tout cas, il est tout à fait poétiquement correct !
Bises, Célestine
El lisant le commentaire de mon cher ami Alain X, je me suis aperçu que le site de poésie sur lequel je l'ai copié-collé lui avait donné une "forme" poétique, alors que Baudelaire l'avait écrit comme un texte en prose sans retours à la ligne. ouh pinaise ! la faute de goût !
SupprimerLe voilà maintenant tout à fait prosodiquement correct ^^
Pour t'enivrer de folie, je te fais entièrement confiance, chère turbulente !
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour ce billet auquel je lève …mon verre de champagne- c est la mon moindre défaut :)-
RépondreSupprimerS’enivrer, absorber par tous nos pores les choses de la vie, les goûter et rester cependant
Indulgent, la bienveillance que l’on aime tant lorsque elle est appliquée à nous même.
:):):):)
bises
L'alliance parfaite du petit grain de folie, et de la sagesse qui permet d'apaiser son rapport au monde.
SupprimerBises jak
¸¸.•*¨*• ☆
Plus incorrect que ça ?
RépondreSupprimer« Ci-gît qui, pour avoir trop aimé les gaupes,
descendit jeune encore au royaume des taupes. »
Du même, celui qui prétendait " Je pas pour maîtresse quelque lionne illustre"
Des citations de Baudelaire que tu as écornées d'un mot ou deux, mais je te pardonne: tu devais être un peu ivre...ou alors troublé par quelque gaupe...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il est finalement très doux, le texte, même s'il parle d'ivresse. Il demande que sous l'étreinte du temps nous nous déployions au contraire, nous nous enivrions de ce qui nous saoule, même si ça doit être de vertu - et en connaissons-nous ce ces ivrognesses de chapelets et pudibonderie!
RépondreSupprimerUn conseil d'ami, rien de moins! :)
Ah les accros aux bigoteries...oui, nous en connaissons.
SupprimerJe préfère pour ma part d'autres sortes d'ivresses...
Et le conseil de l'ami Charles me va comme un gant ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
On peut aussi pratiquer l'ivresse ou la presque ivresse pour fixer le temps, avant de monter sur scène un petit verre d'alcool mieux encore juste avant une belle patrasse, mieux encore pendant une magnifique patrasse deux flûtes de Champagne et l'instant est plus subtil encore plus abandonné. Enfin, ce que j'en dis...
RépondreSupprimerBleck
C'est quoi, une patrasse ?
SupprimerEst-ce un mot de par chez toi ? En Niçois ça désigne une personne mal fagotée...
Enfin, même sans comprendre le mot, je saisis quand même bien le sens profond de ce que tu veux dire...
(Je te connais un peu)
Une bise ?
¸¸.•*¨*• ☆
C’est le poème le plus vertueux, le plus beau, le plus magique, le plus tendre, le plus sublime. Vous ne me croyez pas ? enivrez-vous et vous verrez les étoiles qui soupirent d’aises dans le ciel bleu. Je ne sais comment Céleste, tu as été aspiré( inspiré !) cette nuit par ce poème le plus illustre, fait pas Dieu Baudelaire l’alchimiste. En me levant ce matin, je le reçois comme un cadeau, ce poème le plus adulé, le plus lu, le plus chanté : il est celui qui m’enivre sans vin, celui qui m’élève au ciel sans ailes. Tout est là : c’est l’unique question, il faut toujours être ivre de vivre.
RépondreSupprimerMerci Céleste d’avoir remué mes fibres lyriques.
Bisous enthousiastes.
Ivre d'étoiles....peut-être...
SupprimerEh bien Bizak, je crois que tu as dû toi aussi goûter à quelque enivrant nectar pour écrire un commentaire aussi expansif et luxuriant !
SupprimerHeureuse d'avoir remué tes fibres lyriques mon ami ;-)
Bises très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
@HSCB
SupprimerMais à qui s'adresse ce commentaire ?
¸¸.•*¨*• ☆
Alors sur ce coup, je marque mon accord, j'approuve, persiste et signe. Qu'est-ce que tu bois pour moi? Un p'tit Côte du Rhône, je suppose ?
RépondreSupprimerJe te laisse le choix entre un Saint Joseph ou un Chateauneuf du Pape... très grands crus !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Saint-Joseph.
SupprimerBleck
Hé hé Bleck, nous avons les mêmes valeurs...
SupprimerC'est mon vin préféré, mais chut !
(Tu me fais d'autant plus plaisir que par chez toi, il y en a quelques uns de fabuleux...)
¸¸.•*¨*• ☆
J'adore ce texte que je ne connaissais pas ! C'est très beau :) Bisous de Sandrion
RépondreSupprimerBienvenue sur mon totem, Sandrion!
SupprimerEt merci pour Charles !
¸¸.•*¨*• ☆
S'enivrer oui
RépondreSupprimerDe beauté, de poséie, de danse, de musique, de couleurs, d'amitié, de rires, de fruits, de la montagne, de la mer, de la campagne, de la forêt, de sourires.....et plus encore... Il y a tant d'occasion de s'enivrer... Et tant ne savent pas...
Bises Madame la Fée
Quelle belle liste, Suzame !
SupprimerJe m'inscris en juste pour cette conception de l'ivresse.
¸¸.•*¨*• ☆
L'ivresse, bien sûr, transcendée par Baudelaire. L'ivresse de lire, l'ivresse de marcher, l'ivresse d'écouter, l'ivresse de voir. Au second degré. Bises et slainte! ATTB.
RépondreSupprimerHey you...bien sûr que c'est au second degré...mais une fois de temps en temps, sentir ma tête tourner au fond d'un pub au son de la musique des low-whistle, sentir cette sourde chaleur m'envahir les veines et le coeur...
SupprimerBon j'arrête ! Sláinte ! et attb
¸¸.•*¨*• ☆
Hey you you! En même temps s'il n'y a que deux degrés on risque pas trop de s'enivrer. Kisses to you you you!
SupprimerMais tu es déjà gai, on dirait ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un verre ça va pas ? Trois verres ah ah ah !
RépondreSupprimerEt donne au travailleur, l'honnête verre où rit un peu d'oubli divin. (Paulo)
J'ai trouvé au fond d'un verre
Les anges, la vierge. et même Saint Pierre.
Mais jamais au grand jamais je n'y ai vu... Lucifer (Andiamo)
Paulo Verlaine pour commenter Charlot Baudelaire...
SupprimerBeau ! Bien vu !
Mais ta citation n'est pas mal non plus !
Poil au nez.
¸¸.•*¨*• ☆
Ben tiens !
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=NLFdiCHatOo
Hips ! 8o))))
Il est premier degré, ce Nougaro...tssss.... :-P
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il est magnifique ce poème, et quel hymne à la vie!!! bisesssssssss ensoleillées
RépondreSupprimerOui il est beau ce poème.
Supprimeril parle de l'ivresse des sommets, de l'ivresse de l'amour...
¸¸.•*¨*• ☆
Il faut reste vivant! Je trinque à la vie !!
RépondreSupprimerJe trinque avec toi, Daniel !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si beau poème, et aujourd'hui, nous avons tant besoin de le lire, de nous imprégner de la beauté des mots, de leurs pensées, leurs libertés, de les dire et les vivre...
RépondreSupprimerQuelle ivresse magnifique!
Ah oui, leur liberté surtout...
SupprimerC'est pourquoi je parlais de "politiquement incorrect"
Je n'imagine pas que l'on puisse venir dire dans les médias actuels "enivrez-vous, de vin ou d'autre chose..."
Baudelaire serait sans doute épouvanté de constater qu'il passerait aujourd'hui pas les mêmes fourches caudines qu'il y a deux cents ans...
¸¸.•*¨*• ☆
s'enivrer de beauté, ça ne fait de mal à personne, au contraire :-)
RépondreSupprimerAh non, c'est le moins que l'on puisse dire...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais oui, c'est subversif, dans un monde où on nous serine que seul le Triste est beau et que tout ce qui est Heureux est futile...
RépondreSupprimerEnivrons-nous!
C'est finement observé, chère Baladine.
SupprimerJe dirais même que c'est le "Sérieux" qui prend le pas sur le léger...les gens se prennent terriblement trop au sérieux...
La fantaisie est très mal vue...
Oui, enivrons-nous de l'air que nous respirons, de musique et de mille autres choses belles et inutiles.
¸¸.•*¨*• ☆
Très beau poème! Merci Célestine!
RépondreSupprimerExcellente journée à vous!
La journée fut excellente: je me suis enivrée de beaux paysages, et de l'air frais de l'altitude...
SupprimerUn vrai bol de joie enivrante.
¸¸.•*¨*• ☆
Tchin ! :)
RépondreSupprimer(J'essaie de battre le record du commentaire le plus court, ça va te changer ! ;) )
Cool !
Supprimer"À une passante"
RépondreSupprimerCe n'est plus seulement de l'ivresse mais de l'éblouissement, de la stupéfaction, de la surexcitation, une envie folle d'interpeller le monde entier "Écoutez cette poésie belle à couper le souffle"
Merci d'avoir choisi Baudelaire pour illustrer la passion de la vie et ses vertiges.
Bis repetita placent ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un très beau texte, célèbre parmi d'autres.
RépondreSupprimerTexte tiré d'un recueil sur le spleen… recueil sous forme d'une prose poétique, invention de Baudelaire à laquelle il tenait beaucoup.
Donc pourquoi l'avoir « haché » sous forme de faux vers ? puisqu'il y a délibérément aucune versification, de par la volonté de l'auteur ?
Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? ( Baudelaire en 1861 - à propos de ce recueil)
Bon ok, je pinaille sans doute. mais ta présentation ne permet pas de donner au texte la fluidité que donne Reggiani, dans un vieil enregistrement de l'INA.
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cela dit, je ne perçois pas bien où est politiquement incorrect…
l'ivresse dont il parle ce n'est quand même pas un "vers" ça va, trois "vers" bonjour les dégâts !
;-)
bises vertueuses aux marches de mon palais !
Pinailler, toi ? Meuhh non!
SupprimerMEnfin, pour préciser un peu, "ma" présentation n'est que celle d'un site de poésie sur lequel j'ai copié-collé le texte sans réfléchir, en fainéante (j'avais la flemme de l'écrire et pourtant je le connais presque par coeur) ...( si tu m'crois pas, hé, t'ar ta gueule à la récré...)
C'était compter sans ta légendaire perspicacité sagace qui n'a d'égale que ta culture tridimensionnée...
Bref, j'ai remis le texte dans sa présentation idéale, avant que tu ne chopes le spleen ;-)
Sinon, ben voui, bien sûr que ça parle de l'ivresse au deuxième degré...Mais je m'adressais aux maniaques du CSA qui nous obligent à rajouter "à consommer avec modération" chaque fois que l'on évoque de près ou de loin le champ sémantique de l'alcool...
Bises pas vertueuses du tout mais pas virtuelles non plus mon cher Babar ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Crois-moi, chère Célestine, je n'ai qu'un vernis de culture… et en ce domaine, je suis tout à fait conforme à l'adage, moins j'en ai, comme la confiture, plus je l'étale…
SupprimerC'est juste que j'aime bien Baudelaire, et que pour des raisons sentimentales que je ne développerai pas ici, (Ah ! Les amours de ce temps-là…), j'ai eu dans ma jeunesse une certaine appétence pour "le spleen de Paris"…
Quant aux bises finales… je les prends volontiers à pleine bouche !
;-)
Oui je me suis laissé dire plusieurs fois que tes amours (faut-il qu'il t'en souvienne...) avait connu de Paris et le ciel et l'ivresse...
SupprimerMoi aussi, j'adore Baudelaire pour des raisons un peu similaires.
¸¸.•*¨*• ☆
Reggiani...
RépondreSupprimerje veux bien m'enivrer... si tu me payes un verre !
https://www.youtube.com/watch?v=QlaTpkTgAsY
Jolie la chanson !
SupprimerMais la dernière phrase...bof...
¸¸.•*¨*• ☆
Reggiani... Moustaki ?
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=zE1ExQfCsng
Quelle fougue ce Serge !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Trinquons avec Charles ! Pour moi rosé de Provence
RépondreSupprimerBlague à part c'est très beau ce qu'il dit "s'enivrer de poésie" :-)
Bisessss
Rosé de Provence excellent choix (oups, ce billet devient une chronique oenologique...)
SupprimerBlague à part, oui...
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Tu sais quoi ? Avant de voir qu'il était signé, je pensais que ce texte était de ta composition ! Pour le rythme, les mots, l'enthousiasme...
RépondreSupprimerMais puisqu'il ne l'est pas je prends du recul et vais avoir l'outrecuidance de donner un avis sensiblement différent de quelques commentaires précédant celui-ci.
Déjà, le "il faut" en introduction a tendance à me refiler grave de l'urticaire. Désolé, je supporte mal les injonctions, quelles qu'elles soient. Surtout quand il est question d'ivresse, état dans lequel on n'est plus tout à fait en état de conscience. Or je préfère la conscience, la grande conscience… pour vivre et ressentir pleinement. S'enivrer pour « ne pas être les esclaves martyrisés du temps », me fait irrésistiblement penser à une fuite. Celle de la conscience du temps qui passe, précisément, et que je veux vivre, humer, palper, goûter, sentir et ressentir. L'inverse de l'ivresse en quelque sorte… et pourtant mon objectif est le même : vivre !
Merci de m'avoir incité à cette… prise de conscience :)
Bises sobres mais néanmoins chaleureuses
Ta position n'est pas du tout outrecuidante, Pierre. Tu connais mon goût irrépressible pour la liberté d'expression de chacun...
SupprimerTes arguments se comprennent parfaitement, même si je trouve que tu joues un peu sur les mots.
La seule chose qui m'interpelle, c'est que, si tu t'adresses tout à fait librement à Charles Baudelaire, tu laisses à penser que tu n'aurais pas fait la même chose si ce texte avait été de moi...Et pourtant, c'est cela qui me ferait plaisir...que tu t'autorises à être toi-même sans crainte de me froisser. Certes, j'ai pu te donner par le passé l'impression qu'effectivement j'étais parfois froissée. Mais c'est ma façon d'être moi-même que d'exprimer ce que je ressens.
Bref, ton commentaire me permet aussi une prise de conscience : j'ai envie que mes lecteurs prennent le risque de ne pas me ménager... (tu noteras que je n'ai pas écrit "il faut que mes lecteurs...)
Dernière chose: ce qui m'enivre, dans ton commentaire, c'est l'idée que tu aies pu penser un instant que j'écrive comme Baudelaire. Là je rougis, mais ce n'est pas de l'urticaire...
Bises réjouies
¸¸.•*¨*• ☆
C'est parce que je connais ton goût pour la liberté d'expression que je me suis permis de donner mon avis et, dans un même commentaire, à la fois te comparer à Baudelaire (sur la forme) et marquer ma différence de perception (sur le fond). Oui, bien sûr, la différence se joue dans la subtilité, mais ne sont-ce pas les nuances et les précisions qui peuvent faire la différence ? Les mots sont importants pour véhiculer des idées et celle de "l'ivresse", dans ma représentation de l'humanité, ne saurait être que positive. Voilà pourquoi j'ai voulu apporter ma petite touche :)
SupprimerQuant à la crainte de froisser, elle fait partie de mon ADN !
Et cette simple énonciation me porte à la réflexion…
"celle de "l'ivresse", dans ma représentation de l'humanité, ne saurait être que positive."
SupprimerCrois-tu qu'il en aille différemment pour moi ? ;-)
La phrase que tu cites me fait apparaitre un double sens insoupçonné. Certes, nous sommes bien sûr d'accord pour le sens que tu reprends, mais je voulais surtout dire (me suis-je mal exprimé ?) que l'ivresse ne présente pas que des aspects positifs, comme on le sait. C'est sur ce point que j'ai voulu mettre en avant ma préférence pour la pleine conscience :)
SupprimerBon, j'ai l'impression de m'enfoncer, là...
Oui tu t'enfonces lamentablement...
Supprimermais non, j'rigole ! je comprends mieux maintenant ce que tu as voulu dire ...
Disons que ma définition de l'ivresse se rapproche vraiment de la pleine conscience: je suis tellement pleinement consciente de ce qu'est le trésor de la vie que cela me fait tourner la tête...J'ai ressenti cela plusieurs fois dans les paysages de montagne, mais tu me diras que l'afflux d'oxygène au cerveau en est peut-être responsable.
Toujours est-il que j'adore cette sensation de léger vertige existentiel qui donne du piquant à la pleine conscience...
Je ne parlais évidemment pas de me mettre minable en buvant plus que de raison, tu t'en doutes...
Mais le fait que Baudelaire abusait de l'absinthe peut évidemment prêter à confusion. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Ah oui, la notion de "léger vertige existentiel" ça me parle ! Et vois-tu, personnellement cette expression me sied davantage. Parce qu'un vertige est involontaire : il nous saisit. Au contraire de l'ivresse qui est une plongée volontaire dans un paradis (??) artificiel (oui, je sais, je chipote, mais pour moi ça fait la différence).
SupprimerMerci de ta patience à me répondre ;)
Tu ne veux pas oublier cinq minutes le côté "conduite en état d'ivresse" et considérer que ce mot a aussi un sens figuré très poétique et presque métaphysique ?
SupprimerL'ivresse des sommets, l'ivresse des profondeurs, et ...l'ivresse de l'amour peuvent nous saisir aussi, tout en étant sobre comme des chameaux.
Mais j'arrête, c'est toi qui vas perdre patience...Il est vrai que je ne lâche pas facilement le morceau ! Une vraie chèvre sauvage des montagnes... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Rien ne nous oblige à être à 100% d'accord, ma chère Célestine ;)
SupprimerSi le monsieur n'avait pas commencé en disant « il faut être ivre », je n'aurais sans doute pas eu cette réticence à sentir l'obligation de cette recherche de perpétuelle ivresse. Ivresse métaphorique, certes (quoique l'allusion au vin…), mais que je perçois comme une injonction à se réfugier dans une fuite de la réalité. Ce que n'est assurément pas - et là nous sommes d'accord - le cas de l'ivresse des sommets, des profondeurs ou de l'amour.
Mais je m'arrête là pour ménager la chèvre sauvage ;)
Ce qui est amusant, c'est que mon précédent billet commençait par le célèbre "il faut tenter de vivre"
Supprimerde Valéry...et que tu ne l'as pas relevé.
Je crois que je vais en faire un billet de ce "il faut"... :-) Il me plaît bien que nous ne soyons pas d'accord à 100%, si nous l'étions, cela ne serait pas naturel...et nous nous ennuierions.
Bisous sauvages
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« Il faut tenter de vivre » ne m'a pas fait réagir, contrairement à « Il faut toujours être ivre ». C'est tout à fait vrai, et finement observé. D'où vient cette différence ?
SupprimerSi je n'ai pas été heurté par la première injonction c'est peut-être parce qu'elle laissait une échappatoire ("tenter de") et parlait de "vivre". Avec une lettre de moins, "ivre" n'a pas la même vitalité, pas la même ampleur. Quant au "toujours" il est un peu trop directif à mon goût. Plus finement, la première formulation avait une tonalité particulière par rapport à ce que tu viens de traverser…
Et puis, comme tu l'as remarqué dans ta première réponse, il m'est sans doute plus facile de commenter Baudelaire (qui s'en fout) que Célestine (pour qui c'est l'inverse). En outre la citation de Paul Valéry était courte ; le reste était de toi et, ce jour là, commençait par une adresse au lecteur demandant explicitement de la bienveillance à ton égard (il aurait été malvenu que je me laissasse aller à des remarques superfétatoires…). Le second texte n'a de toi que le choix que tu en as fait (ce qui est déjà beaucoup !).
Ces tentatives d'explications ne me viennent évidemment qu'après coup. Elles montrent qu'il peut se jouer pas mal de choses au travers des mots, dans des éléments apparemment anodins, des subtilités à peine perceptibles. Tu pensais que je jouais avec les mots, mais je crois que ce sont eux qui jouent avec nos sensibilités, finalement :)
En tout cas, comme tu le soulignes, les légères discordances sont potentiellement riches d'enseignements… si on veut bien leur accorder de l'importance.
Bises attentives
Je tiens à t'exprimer ma joie pour ce débat dont le fond comme la forme m'ont touchée.
SupprimerOui les mots jouent avec nous, leurs subtilités se gaussent de nous mais quel plaisir de parvenir à leur faire dire à peu près ce que l'on veut...
Alors merci tout simplement ^^
Bises nocturnes
¸¸.•*¨*• ☆
M'enivrer de beauté, jamais je ne m'en lasserai !
RépondreSupprimerBisous, Célestine.
Pour tout te dire, moi non plus !
SupprimerBisous ma belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
s'enivrer de toutes les belles choses de la vie! oui,bien sur.Mais dit donc Célestine,Charles Baudelaire n'aurait-il pas opéré un "retour vers le futur",et se serait inspiré de tes "billets" pour écrire son poème?
RépondreSupprimer"Aimer est le grand point,qu'importe la maitresse, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse" Alfred de Musset
C'est là que Musset a un peu tout faux, parce qu'à mon avis, le flacon a une grande importance...et du coup, la maîtresse (ou l'amant) aussi... ;-)
SupprimerMais ce n'est que mon avis.
Modestement, je rajouterai que c'est sans doute mon coup de coeur pour Baudelaire que j'ai eu en classe de première en lisant les Fleurs du Mal qui a inspiré ma façon de voir l'existence. Et donc mes billets.
¸¸.•*¨*• ☆
tu as raison...en amour... le flacon ,la maitresse ou l'amant ont toute leur importance!
SupprimerAh ben oui, carrément... hihi ! nan mais il est fou ce Musset...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
De nouveau au pays de l'Oeil de Perdrix, je me pose une question existentielle majeure:
RépondreSupprimerPeut-on s'enivrer avec de l'eau ferrucheroneuse?
Je fais court car je suis dans ma bagnole à pomper sur la Wi-Fi du voisin, et ça caille sévère....
Je rentre cuver mon excès de Quézac... Hips
Ti bacio
C'est où le pays de l'œil de perdrix ?
RépondreSupprimerNon parce que c'est pas pour dire mais tu voyages trop je sais jamais où tu en es de tes peregrinations( sauf quand tu fais une halte chez moi mais ça reste assez rare) Tu me diras que tout ce qui est rare est cher...
Bref, je sais que tu n'es porté que sur la dive bouteille d'eau, et d'ailleurs la prochaine fois tu auras droit à de la Quézac et pis c'est tout.
Mais là je parlais d'ivresse existentielle.
Baci per te
¸¸.•*¨*• ☆
L'Oeil de Perdrix est un vin neuchâtelois. C'est un Pinot noir vinifié en blan et c'est excellent.
RépondreSupprimerJe t'en ferai goûter à l'occasion, sauf si tu as le culot de m'offrir de la flotte lors de nos trop rares rencontres :-)
Pour l'ivresse existentielle, c'était inutile de préciser mais j'adore aller là où l'on ne m'attend pas :-P
Molto baci
Sans blague? Toi tu serais celui qui passe à côté des fanfares et qui chante en sourdine un petit air frondeur ?
SupprimerJ'y crois pas !
¸¸.•*¨*• ☆
En sourdine? C'est quoi une sourdine?
SupprimerBaci Cara
Quoi ? tu ne connais pas le Pluriel ?
Supprimer^^
Coucou Célestine juste pour te dire d'aller taper bout de vie dans Google (blog de Frank Bruno) et comme ça tu sauras ce que j'ai fait pendant mes vacances de la Toussaint ;)
RépondreSupprimerBeijinhos <3
Ah woueee ! Mais c'est génial cette aventure ! Et on te voit sur les photos?
SupprimerQuelle ivresse !
Beijinhos petite marie
¸¸.•*¨*• ☆
Oui casquette et tee-shirt orange ;)
SupprimerBeijinho mon étoile filante <3
Tu es magnifique !
SupprimerJe suis enchantée de mettre un visage sur tes mots, petite marie
¸¸.•*¨*• ☆
Un verre de vin désinhibe et peut amener à l'ivresse corporelle. Sans avoir le gosier en pente, bon nombre d'artistes ont eu recours à l'alcool pour avoir l'inspiration. Sagan, Gainsbourg, Toulouse Lautrec etc ..... Puis il y a des gens qui boivent avec grande modération et dont les écrits jaillissent comme l'eau de la claire fontaine n'est ce pas Célestine? Prosit
RépondreSupprimerEntièrement d'accord chere Chinou
SupprimerNul besoin de recourir à des paradis artificiels qui détruisent le corps et l'âme.
Mais goûter avec bonheur aux plaisirs de la vie donne une belle inspiration pour écrire ou peindre.... N'est-ce pas ?
Belle journée tu me manques
¸¸.•*¨*• ☆
@ Chinou et Céleste
SupprimerPour les trois artistes cités leur gosier a rapidement perdu l'équilibre... :-)
Bises et baci
Il y en a bien d'autres...Philippe Leotard, Renaud, Ami Winehouse, sans parler de ceux qui ont sombré dans des addictions encore plus ...stupéfiantes.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Votre ivresse est la nôtre, chère Célestine.
RépondreSupprimerCe "léger vertige existentiel" comme vous le dites si bien à Pierre, vous nous le faites ressentir de charmante manière.
Bonne journée, délicieuse.
~L~
Je me réjouis de contribuer à votre douceur de vivre, cher Lorenzaccio
SupprimerBelle journée à vous
¸¸.•*¨*• ☆
Joli, ça me plait bien la prose poétique. Il savait de quoi il parlait en plus cet homme là.
RépondreSupprimerBisous.
Oui je crois que de ce côté-là, il était assez au fait !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il faut être toujours prêt à ouvrir ses bras
RépondreSupprimerAu bonheur qu'aujourd'hui met dans nos draps
Oublier un instant la dure réalité de nos infirmités
Notre tendance à éteindre la moindre étincelle de clarté
S'enivrer du parfum d'une fleur , de la joie d'un enfant
S'extasier de la beauté d'un sourire , de l'amoureux rêvant
La poésie étudiant nos tiraillements entre vertu et folie
Voilà ce qui plus que le vin, l'alcool ou la drogue me fait envie
L'eau de source féconde oui, l'ivresse d'un excès de tristesse non !
Très bel hymne à la seule ivresse que je chante dans ces pages Petrus...
SupprimerMerci
¸¸.•*¨*• ☆
Baudelaire était un spécialiste, tu ne pouvais mieux choisir.
RépondreSupprimerMerci Heure Bleue.
SupprimerIl a malheureusement sombre dans un excès qui ne lui apportait plus ce délicieux frisson de la tête qui tourne, mais tous les emmerdements de l'alcoolisme. Et ça c'est moins bien.
Bises
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Baudelaire met sur un même pied d'égalité le vin, la poésie et la vertu. Il devait être sacrément " bourré ". J'ai compris depuis longtemps que le vin me faisant dormir, je devais arrêter la bouteille ( je rigole car je bois très peu) pour apprécier d'un esprit clair les belles et bonne choses de la vie. L'eau est excellente pour garder toutes ses facultés afin de s'enivrer des battements de son cœur. Bises très oxygénées.
RépondreSupprimerTu prêches une convaincue : te souviens-tu de mon billet sur l'eau ?J'avais adoré ton commentaire.
SupprimerCela ne m'empêche pas d'aimer le vin, mais quand j'en ai bu deux doigts, ça me suffit pour trouver la vie belle...
Je te rassure, mon billet n'est pas une invitation à la beuverie.
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Vivre, avant tout vivre. Qu'importe les silences, les mensonges, les faux semblants. Qu'importe les épreuves, le blessures, les trahisons. Qu'importe les douleurs lancinantes, les hésitations, les mauvais choix. Qu'importe les reproches, les difficultés. Vivre, par dessus tout vivre. Ne rien regretter au dernier souffle!
RépondreSupprimerBises d'ivresse!
« Manifeste pour la vie par dessus tout », par Letienne !
SupprimerEn vente dans toutes les bonnes librairies.
Bises solidaires
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Faut bien un haïku pour honorer l'ivresse céleste:
RépondreSupprimerGrisé de poèmes
Que du bonheur dans ma vie
Telle est l'ivresse
Une nuit d'étoiles
SupprimerEst entrée dans ma maison
Le vent de l'ivresse
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En joignant les deux haïkus, j'ai trouvé que ça pouvait coller, et ce qui importe, c'est ...l'ivresse:
SupprimerGrisé de poèmes, une nuit d'étoiles
Que du bonheur dans ma vie est entrée dans ma maison
Telle est (l'ivresse) est le vent de l'ivresse.
Génial !
SupprimerÇa s'emboîte comme un légo. ;-)
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Ça s'emboîte comme un légo ! ce qui me réjouit, d'autant plus que tu as une belle inspiration de muse, de t'offrir un autre haïku:
SupprimerSi les mots me noient
Ma muse donne au vent
Son propre accord
Un accord de guitare, bien sûr...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La muse donne sa propre harmonie de notes, d'air, de mots
SupprimerVeux-tu aussi des gouttes de rosée et des pétales de lilas ?
SupprimerC'est bon de se noyer dans des gouttes de rosée et de pétales de lilas, je m'en sortirais enrober de fragrance sublime et enivrante.
SupprimerPardon Bizak, je n'avais pas vu ta réponse et pourtant elle était comme à ton habitude très poétique.
SupprimerBisous célestement enivrés
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimerben tiens , j'suis complètement d'accord pour un p'tit coup à boire , un p'tit coup de canif , ou même un p'tit coup de foudre , oui je sais que des p'tits coups car je suis modéré !
RépondreSupprimerL'avantage, c'est que tu n'as aussi que des petits coups de blues...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ce que tu appelles l'ivresse, je l'appelle le frisson.
RépondreSupprimerCelui que j'éprouve quand je saute à l'élastique, par exemple...Rien à voir avec une beuverie !
Entièrement d'accord avec toi.
SupprimerLe frisson, oui, j'aime beaucoup aussi...
Vertige, frisson, ivresse...tout ce qui fait battre le coeur plus fort.
Bises célestes
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Bonjour Célestine, j'ai toujours passionnément aimé ce poème en prose de Baudelaire (je l'ai lu à un examen) - ainsi que "Les phares" et bien d'autres, mieux connus grâce à Léo Ferré qui l'avait chanté. Je pensais ainsi à vingt ans o:))) Dans un registre plus noir, pour un examen écrit de littérature, à l'unif, j'avais choisi "le vin de l'assassin" (pour quelqu'un qui ne raffole pas de l'alcool, c'est curieux non ?)
RépondreSupprimerOui c'est amusant...
SupprimerMais l'être humain n'est pas à une contradiction près...
Les Phares ! Quel merveilleux poème..
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Je ne connaissais pas cet extrait, mais je suis tout à fait d'accord avec lui. Bon week-end Célestine.
RépondreSupprimerCe texte est un des « petits poèmes en prose » dont tu trouveras la liste ICI
SupprimerBon dimanche Petit Belge
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Dieu que c'est beau.... Et tellement vrai. Enivrons nous de tout pour oublier le temps qui passe comme l'éclair. Peux-tu imaginer qu'il y a chez mes parents plusieurs centaines d'éditions des Fleurs du Mal (mon papa en était fou) et je n'en ai pour ainsi dire lu aucun poème.... Shame on me....
RépondreSupprimerJe rêverais de visiter cette collection...
SupprimerHeureusement pour toi il n'est pas trop tard pour oser ouvrir ces Fleurs du Mal si célèbres...
Kisses sister
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Il a pensé à tout notre cher Charles...............sauf à l'essentiel. Il a oublié le principal............
RépondreSupprimerEt quel est ce principal ? nous sommes suspendus à votre plume...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
pas du tout chagniné par cette lecture, bien au contraire !
RépondreSupprimerJe ne vous sais pas l'esprit chagrin en effet, les bestioles !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
L'enivrement, l'enthousiasme... merci Célestine d'avoir illustré ton billet avec les mots de Baudelaire.. Quoi qu'il en soit, "c'est beau la vie".... "merci la vie", c'est ce que me disait hier maman (bientôt 95 ans dans un mois... et elle avait toute sa tête !)
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Den
Ma chère Den, comme ces mots me font plaisir...
SupprimerUne belle leçon de vie qu'elle nous donne là, cette chère maman de 95 printemps.
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Et bien voilà un bel écrit qui fait du bien. Et tant pis pour les esprits chagrins et trop sérieux. L'ivresse a du bon.
RépondreSupprimerQuelle joie de te voir passer par ici, Dédé.
SupprimerBienvenue sur mon totem.
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RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce texte de Baudelaire.
A chacun, chacune, ses ivresses, dans le juste dosage pour ne pas sombrer dans la dépendance, le pathologique, l' "invivable"...
Bises étoilées.
Une juste mesure et parfois quelques moments d'égarement, en somme...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆