Je n’ai
pas renoncé
A mon
rêve plus grand que la mer impétueuse
Manteau flou d'émeraude
Plus fatale et plus belle à l'envol des pétrels
Elan
fougueux ouragan sombre
Un soir
Je le verrai
Il
viendra m’emporter
Dans ce
cargo flambant où le charbon rougit
J’aurai
ma robe fine
En vert
velours satin embué de nuage
Par les
embruns récifs escales phares étranges
Fous
oiseaux larges ailes
Voiles
blanches et roussies
Et l’alcool
fulminant sur les aigreurs des ports
Chevelure
criant toute arrosée d’étoiles
Flammèches
de Saint Jean
échappées
d'un brasier
rose et orange aurore
au matin renaissant
au matin renaissant
Un jour,
un jour
Rutilant
dans l’air frais
et le soleil d'hiver
les
falaises
de Clare
éclairant l'horizon de leur barre dorée
éclairant l'horizon de leur barre dorée
On
s’assoira sur les moutons
On nagera
dans les bruyères
On boira
la couleur des ciels
On tricotera nos orteils
Dans les ruisseaux de mousse froide
On tricotera nos orteils
Dans les ruisseaux de mousse froide
On
chantera jusqu’aux confins
Sur les
landes
assommées de vent
Il glanera
Il fauchera
Moissonnera
mes éphélides
Je lui dirai l'amour,
dans un verre de stout
Il me dira l'amour
Il me dira l'amour
En regardant ma main
On le fera sur les falaises
Là où le vent rend fou
pâles et nus dans la brume
Un jour, un jour, tu sais
Je n’ai
pas renoncé
A mon
rêve d’Erin
Je n’ai
pas renoncé
A mon
rêve
Alors vas-y, mais vas-y un jour de fête, un jour où les majorettes en claquettes te feront une aubade de leurs pieds, les bras ballants mais leur jupe et leurs cheveux tressautant au rythme de leur pas, d'une pib uilleann, d'un violon et d'un tambourin...
RépondreSupprimerAh souvenir souvenir hantait je ne sais plus qui, mais ce n'était pas en gaélique.
Kiss
Un souvenir tellement présent dans mon coeur que j'en retiens la moindre goutte, le moindre souffle, comme si cela s'était passé hier...
SupprimerUne petite musique qui a imprégné mon âme pour toujours.
¸¸.•*¨*• ☆
Le commentaire est livré en kit.
RépondreSupprimerA mettre où bon te semblera: S et C
Quoi que chanter amputé de sa première lettre sied parfaitement à ce pays de mystère;-)
J'allais le dire...quelque chose de cette journée me hante.
SupprimerBaci e buona giornata
¸¸.•*¨*• ☆
Tricoter les orteils ça oui c'est très poétique surtout sur une falaise mais faut pas être au bord sinon ... ;-)
RépondreSupprimerEn même temps c'était pas sur la falaise, t'as mal lu Daddy, c'était dans les ruisseaux, pour sentir l'eau fraîche couler entre mes arpions après une longue marche... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très beau ton poème ma Céleste, une ode à Erin l'impétueuse (un peu comme toi d'ailleurs) ! On s'y croirait sur cette lande, vertige au bord de la falaise et ivresse des parfums de mousse... J'adore ! Bisous :)
RépondreSupprimerMerci grande prêtresse de la poésie!
SupprimerTu connais mon penchant pour la verte Erin...
Impétueuse, moi ? Oui sans doute, allez, j'assume !
Belle journée, je termine ici et ensuite je vais lire les copains.
Bisous étoilés de bruyère
¸¸.•*¨*• ☆
P.S. et conseil : les cargos c'est beau en littérature mais essaie d'y aller autrement ! Hi hi !
RépondreSupprimerOui, c'est certain ! J'ai regardé sur easyjet, pas de cargo de nuit à disposition, Axel Bauer peut aller se rhabiller...
Supprimer^^
Les pieds d'Erin, ça donne pas un pas lourd ?
RépondreSupprimerJe préfèrerais des palourdes, à y réfléchir...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le premier pub irlandais où j'ai mis les pieds se trouvait à Toulouse, le dernier à La Rochelle, mais nous en avons ici également autour des bâtiments de l'Europe. Je crains fort par contre de ne jamais voir l'Irlande. Ne fais pas la même impasse que moi!
RépondreSupprimerJ'étais mardi soir dans un pub, c'est sans doute cette conjugaison de musique celtique et de bière rousse qui m'a réactivé l'inspiration gaëlique.
SupprimerJe ne ferai pas l'impasse, promis cher Boss.
Et je te raconterai tout
¸¸.•*¨*• ☆
L'Irlande est une île superbe et en la visitant j'ai compris pourquoi on pouvait tomber en amour pour elle. Les falaises, les moutons, les landes, et ses espaces à perte de vue, sauvages, où galopent des chevaux impétueux au milieu de la tourbe. Il faut lire plusieurs fois ton poème pour s'en imprégné.
RépondreSupprimerImprégner est un mot bien choisi, j'ai un ami qui ne comprends pas cet amour-là ! Pour lui, l'Irlande n'est qu'une grosse éponge mouillée perdue sur la mer...
SupprimerIl n'y retournerait pour un empire.
Moi je suis comme toi. Elle me fait rêver.
¸¸.•*¨*• ☆
Erin go Bragh...
RépondreSupprimerOn ne peut s'empêcher d'y songer, en effet...
SupprimerC'est une partie de son histoire qui l'a faite ce qu'elle est.
¸¸.•*¨*• ☆
A la vie à l'amour
RépondreSupprimersi tu re nonce
c'est qu'tu voeux chasteté
Diable
à moins qu'au bord de la falaise
un parterre d'orties
tape du pied
et que ta robe entende la raison du désir le plus fort
m'aime un bouquet de renonce cul à l'arrivée
ne te sauverait des bleus qui font plus mal que mâles...
Je prie, sabots joints et cornes de brume en alarme pour que le pince charmant se magne un brin....ô Célestine !
Je ne renonce pas, je ne ferai pas demi-tour, ayant mon avenir devant moi, et ne voulant pas l'avoir dans le dos...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh ! fille d’Erin, que ton chant est si beau quand il parle aux oiseaux, aux ruisseaux, aux montagnes. Tel Ulysse, tu voudrais rejoindre la patrie de tes ancêtres, qui n’a jamais quitté ton cœur. Quelle splendeur dans tes mots ailés qui parcourent le ciel d’Irlande. L’Irlande et sa musique mélodieuse qu’égrènent les cornemuses et les flûtes celtiques.
RépondreSupprimerTon poème est lui-même magique, il ravive les âmes des poètes et me rappelle mes montagnes qui, unies à la mer, me content les fabuleuses histoires que chantaient jadis nos mères.
Bises lyriques et ravies
Un rêve bercé par les mots du grand poète irlandais
SupprimerViens, enfant des hommes, viens!
Vers le lac et vers la lande
En tenant la main d'une fée,
car il y a plus de larmes au monde que tu ne peux le comprendre.
William B. Yeats
Merci Bizak pour tes mots ravis.
¸¸.•*¨*• ☆
Il l'avait accompagnée jusqu'à l'embarcadère, où l'attendait le "Karaboudjan", ce cargo mixte, suintant la rouille de tous ses rivets, empestant le mazout et l'alcool de contrebande.
RépondreSupprimerJe te rejoindrai à Cork lui avait t- il dit, sa clope de Boyard papier maïs coincée au coin de sa bouche.
Elle sanglée dans un ciré noir, ses cheveux collés par la pluie, avait simplement levé les yeux, hoché la tête en guise d'acquiescement, déjà elle savait que c'était un adieu, les hommes ne vous rejoignent jamais à Cork, ou ailleurs...
Ah ? quelle déconvenue !
SupprimerAllait-elle finir son voyage dans les bras du capitaine Haddock ou pire, de Rastapopulos ?
¸¸.•*¨*• ☆
Tryphon qui est toujours à l'Ouest, est sur les rangs lui aussi ];-D
SupprimerCette chère vieille branche de Tournesol...
SupprimerComme Erin rime bien avec Celestine/ magique évocation/ à traduire et à faire chanter par The Waterboys comme du W.B.Yeats/ j'ai foulé, seul, les falaises de Moher et le Burren/ c'était il y a douze ans et j'allais déjà un peu mal, juste un peu/ c'est mieux d'aller un peu mal là-bas/ enfin pas trop mal quand même/ toi, en balade dans l'Ouest irlandais/ qui accepterait que je n'y sois pas? Irish kisses et To Very Very Soon.
RépondreSupprimerLes slashes qui ponctuent tes phrases ressemblent à ces murets de pierres sèches qui ponctuent les landes, on y voit sautiller les moutons noirs et danser les nuages...
SupprimerYeats...tu me gâtes. Vraiment. Je vais aller écouter les garçons de l'eau. Juste pour voir ce qu'ils ont dans les nageoires et (peut-être) m'en mettre plein les ouïes.
C'est mieux d'aller un peu mal là-bas ? Bon alors je vais cultiver mon vieux fond de spleen existentiel (pléonasme)
Kiss... To (bon sang mais c'est bien sûr) vvs...
¸¸.•*¨*• ☆
Erin ?
RépondreSupprimerMais ché par ché mi cha !!
Te conno l' pas' d'Calais tizot ??
A Erin
toutes ché' fill' ont un bio coup' d' rein !
Ché bio l'poésie hein m'fille' !
Et nous aussi in n'in a d'chez falaiz' !!
Y a d'eul craie pou' ché' tableaux noirs d'in t'écol' !!
Po b'soin d'aller d' l'aut côté ché tous ces zétraingés !
Reste ichi asteur !
Not' "Bière des Deux Caps" ché bien meilleur qu'eul bibine d'chez Zirlaindés !
;-)
Rhoo j'adore, j'ai l'impression d'entendre Dany Boon (désolée c'est le seul que je connaisse qui pratique en direct chez Drucker ta langue fleurie...
SupprimerEncore une invitation au voyage chez les ch'tis ?
Je te préviens, je vais finir par débarquer mieux qu'en 44 !
Tu me ferais la totale ? La bière, la lande et les falaises ?
Je rapplique puisque Calais existe, alors... Non parce que sur les pancartes, y a écrit "pas de calais"...on peut hésiter...
¸¸.•*¨*• ☆
Alain X : Min grin pèr' y dévallo l'matin à l' foche, vec' sin briquet sur sin dos ! L'machineur on l'chonnait à l'viande pour que l'cabine y dévallo douchmin, pas comm' l'marchindise !
SupprimerUn' bistoulle vec' tin jus fieux ?
j'veux ben pou la bistoulle, mais faut voir qu'tin jus soit po du berlo !
Supprimery a d'eul chicorée Leroux eu' din au moins ?
;-)
Wouaou ! un vrai dialogue ...
SupprimerJ'ai pas tout compris du berlo et de la bistoulle, mais j'ai saisi l'idée générale...
¸¸.•*¨*• ☆
Alain X : l'aurait pu descindre vec' sin fusil rapport aux têtes d'moniots !!
SupprimerCélestine : Alain X s'est caufé vec l'carbi y va comprindre. Arvète l'ka qui s'cauffe
« Arvète l'ka qui s'cauffe » ça veut dire quoi ça ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ne jamais renoncer à ses rêves les plus fous. Le tien est si beau, sensuel, romantique qu'il serait dommage de le laisser sur la grève. Il y a même, peut-être, un Patrick qui te fera danser jusqu'aux lueurs de l'aube. Là où la tourbe se changera en foyer incandescent en mettant de belles lumières sur la robe verte de cette terre d'Erin.
RépondreSupprimerBises
Avis aux Patrick alors, cher Marie-jo. ;-)
SupprimerMais peu importe son prénom, pourvu qu'il y ait l'ivresse du grand large sur les falaises de Moher.
Jolie et très poétique, ton évocation.
Bisous enflammés
¸¸.•*¨*• ☆
Quel magnifique poème. Tu n'avais pas besoin de mettre la photo de la jeune fille, j'y suis là-bas en te lisant, moi qui n'y suis jamais allé, sur une falaise face à la mer, dans le souffle d'un vent humide qui ramène au visage les espoirs que l'on a pu avoir ...
RépondreSupprimerP.S. J'ai essayé une grille de mots fléchés hier soir. Je n'ai pu répondre qu'à ça : l'Irlande du poète en quatre lettres. Bises.
Tu me fais sourire avec ta grille de mots fléchés...
SupprimerJe vais me reconvertir en pourvoyeuse de définitions alors. Déjà que j'ai appris le mot "asynartète" à Emilie...
Mais j'y pense: un Patrick qui n'est jamais allé en Irlande, c'est possible, ça ?;-)
Bises humides d'embruns
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime ton alchimie poétique, ta poésie à l'esprit de Celte.
RépondreSupprimerEt tu me rappelles que je dois mettre en ligne la prestation d'Emmanuel Lemare aux apéros poétiques de Redon. Le uilean pipe et la poésie de Yeats, quand même, c'est quelque chose !
Oui un univers qui me parle profondément.
SupprimerC'est moins joyeux que du Queneau, mais on peut pas être gai tout l'temps, hein, m'n oncle ?
¸¸.•*¨*• ☆
Rassure toi, poétesse, les rêves interlopes finissent toujours par se réaliser surtout si tu remplaces le stout par un Irish coffee.
RépondreSupprimerAh tu crois que c'est l'Irish Coffe qui fait tout le boulot ? Pourquoi pas, au fond...
SupprimerEn tous cas, je vais m'efforcer de croire à ta prophétie, elle me va bien.
¸¸.•*¨*• ☆
Houla, ça vole trop haut pour moi, je suis hermétique à la poésie...enfin celle-là parce que ton lapin en prose est de la poésie et celle là me parle...
RépondreSupprimerBisous.
Sans blague...hermétique à la poésie, toi qui voues un culte aux soeurs Brontë...
SupprimerMoi qui croyais te faire rêver avec mes landes et mes falaises battues de vent... :-)
Boah, c'est pas grave, tu vas te replonger dans Kate Perry, elle te fera vite oublier mes rimes indigestes hihi !
¸¸.•*¨*• ☆
Que se passe t' il ces derniers temps , je ne vois que des sites avec des poèmes et poésies , c' est une folie douce .... Les français redécouvriraient ils les mots de notre belle langue ?
RépondreSupprimerEn tout cas bravo c' est très beau .
Gros bisous marseillais sous le soleil et la fraîcheur , quand même ha ha ha .
Renée (mamiekéké).
Si seulement tu disais vrai, Renée...malheureusement, je crois que les blogs sont un épi-phénomène, mais alors épi épi, très très épi...Et que la règle générale serait plutôt un abrutissement des masses, une dérive et un appauvrissement de la syntaxe et du vocabulaire...
SupprimerQue veux-tu, il est sans doute plus "facile" d'écouter Hanouna que de lire Hugo...
Bisous la marseillaise
¸¸.•*¨*• ☆
Bon, après mes petites élucubrations de ch'ti !
RépondreSupprimerc'est un bien joli poème empreint de nostalgie espérante, comme si le plaisir de l'attente devait être plus fort que la satisfaction.
« Le meilleur et quand on monte l'escalier » disait je ne sais plus qui…
tu transcendes largement cette expression triviale…
et la musique choisie ajoute au plaisir de lecture. Il manque juste l'interprétation par une voix…
Si tu aimes, je te conseille d'aller explorer leur univers.
SupprimerJ'aime beaucoup ce qu'ils font, et ils chantent aussi.
C'est un ami qui me les a fait découvrir, une vraie pépite.
Tiens celle-là , par exemple, où la chanteuse a une voix magnifique à laquelle j'aimerais que la mienne ressemble... Y a du boulot.
Merci Alain pour tes mots gentils.
¸¸.•*¨*• ☆
Quand je disais « une voix »… je parlais d'une artiste/comédienne qui interpréterait ton texte !
SupprimerOh quel bonheur ce serait, Alain...
SupprimerMon texte joué par Christiana Reali ou Anny Duperey.. Le rêve !
¸¸.•*¨*• ☆
Que c'est romantique ! Pas une femme ne m'a jamais écrit un poème comme ça !Pourtant j'aurais bien aimé !!
RépondreSupprimerComment ? tu n'as pas imaginé qu'il avait été écrit pour toi ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un bien joli poème, Célestine, comme tu sais si bien les écrire. :-)
RépondreSupprimerBelle fin de journée. Bisous.
Ravie que mes vers te plaisent.
SupprimerJe t'embrasse ma belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
Je comprends bien maintenant tes bisous gaéliques dans mon blog! Erin, tu nous auras fait rêver ! Un bien joli poème et que j'aime ce tricotage des orteils dans les ruisseaux de mousse froide.
RépondreSupprimerCe passage-là est bien, c'est vrai. Il rafraîchit ^^
SupprimerMerci Claudia
¸¸.•*¨*• ☆
Vous avez une façon inimitable de faire chanter les mots les uns avec les autres.
RépondreSupprimerEt c'est toujours un régal de vous lire.
Je sais, je me répète.
Le jour qui se lève aussi se répète.
~L~
Vous avez raison, les Anciens disaient bis repetita placent
SupprimerVos répétitions sont comme des mantras qui m'enrobent de votre bienveillance indéfectible.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est beau comme un rêve que l'on touche du bout des doigts.
RépondreSupprimerJ'aime cette fragile envie dont tu parles si bien.
avant de partir, je vais le relire une fois encore pour cette nuit.
Bises gaéliques.
Tu me vois confuse de savoir que mon texte va bercer tes rêves.
Supprimermerci létienne
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine pour tes jolis mots, quel plaisir de les lire et je me voyais déjà dans les landes.
RépondreSupprimerBisous
Le pouvoir évocateur des mots est assez étonnant, si l'on y réflechit bien.
SupprimerPourquoi des assemblages de lettres prennent-ils des couleurs, des odeurs et même des sons ?
Et surtout, pourquoi provoquent-ils des sentiments ?
c'est assez mystérieux, non ?
¸¸.•*¨*• ☆
Magnifique appel au voyage! On dirait que tu à envie de voler vers tes racines!
RépondreSupprimerBisous chère fée
Oui cette fièvre m'a reprise à l'occasion d'une soirée dans un pub mardi soir...
SupprimerLa musique de là-bas me prend les tripes à chaque fois...
¸¸.•*¨*• ☆
As envie, bien sur...
RépondreSupprimerAh toi aussi tu te bats contre l'écriture automatique des smartphones ?
SupprimerLà, c'était bénin, mais c'est vrai que parfois c'est comique...on a intérêt à se relire !
Bisous ma luciole
¸¸.•*¨*• ☆
En plissant le nez, j'ai l'impression de sentir la mer et j'ai les cheveux dans le vent en lisant ce très beau poème. Merci dame Célestine.
RépondreSupprimerAttention à ne pas t'enrhumer , chère Dédé !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ton poème m'a "transporté" la-bas:l’Irlande!que je ne connais qu'au travers du souvenir d'un film d’Yves Boisset:un taxi mauve.L’Irlande qui me plaisait à cet époque,était l'actrice Jill Ireland ...pas la peine de développer!De ta "ballade irlandaise",de Bourvil à Renaud,
RépondreSupprimersans oublier Nougaro.
Occitane, tu as mis dans mon âme
Une ballade irlandaise
Féminine comme une colline
Une mer vert Véronèse
https://www.youtube.com/watch?v=SPtKRsKuhfc
Si je te disais que je ne connaissais absolument pas cette chanson de Nougaro ?
SupprimerJe l'ai écoutée plusieurs fois pour m'imprégner de sa puissante poésie.
Très très belle, vraiment ! Je te remercie pour cette découverte.
¸¸.•*¨*• ☆
je ne suis pas "spécialiste "pour rien! j'aime bien"tricoter les orteils" !Faut-il être chatouilleux?
SupprimerQuoi ? Tu n'as jamais tricoté tes orteils avec ceux d'une belle demoiselle ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
ah! pour faire des chaussettes aux pieds d'Erin!je ne connaissais pas cette expression!
SupprimerHé hé tout à fait !
Supprimer^^
Je n'ai pas de mots
RépondreSupprimerPour te dire combien c'est beau
Je n'ai pas de mots
Pour dire les frissons sur ma peau
Je n'ai pas de mots
Sinon bravo !
Les mots que tu as trouvés, bien que tu n'en aies pas, me plaisent bien, Suzame !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai aimé jusqu'au bruit du vent sur ton poème... J'en ai les joues rougies, les chevilles griffées par la bruyère, ça me laissera un souvenir à effleurer, tiens...
RépondreSupprimerJamais vu l'Irlande, que pourtant je voulais beaucoup voir. Mais j'ai découvert l'Ecosse avec l'homme de ma vie, et le crachin y avait une fraicheur giflante certainement cousine de celle d'Erin.
Baci sorellita!
Ecosse, Irlande oui tu as raison, elles sont cousines et la première m'attire autant que la seconde...
SupprimerEffleurer les souvenirs quand ils viennent nous caresser l'âme, belle idée.
Pour l'instant mon souvenir est toujours un rêve...
Baci per te
¸¸.•*¨*• ☆
Sur une falaise, c'est casse gueule !!
RépondreSupprimerBleck
Ouep, mais c'est excitant...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ne jamais renoncer à ses rêves les plus fous, ce devrait être la devise de chacun et chacune !!! Doux week end Célestine, bises. brigitte
RépondreSupprimerJolie formule, chère Plume!
SupprimerEn tous cas, depuis toujours les rêves et leur réalisation m'aident à vivre...
Bisous bon week-end sous la pluie apparemment...
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as tous les talents ma belle!!
RépondreSupprimerJe ne sais pas faire les torsades au tricot,
Supprimerni nager sous l'eau
ni danser le fandango !
mais j'apprécie quand même tes gentils mots !
Bizou ma Brizounette
¸¸.•*¨*• ☆
Comme j'ai rêvé sur ces blanches falaises
RépondreSupprimerles yeux bordés de mauve
et nos mots sur l'écume
C'était avant
avant le grand voyage
qui sépare les amants
Je suis ravie d'avoir découvert toute la poésie de ce blog;je reviendrai bientôt, souvent.
Une chose me trouble, Balaline : êtes vous nouvelle ici, ou est-ce la Baladine qui a fait une faute de frappe ?
SupprimerDans l'attente d'une réponse, merci pour ces mots.
¸¸.•*¨*• ☆
Après enquête j'ai trouvé votre blog .
SupprimerAlors merci de votre passage et bienvenue sur mon totem , Balaline
¸¸.•*¨*• ☆
Je n'ai pas l'Erin assez solide pour la poésie. ;-)
RépondreSupprimerMuahaha...tu fait déjà de la poésie avec ton commentaire, Heure Bleue...
SupprimerLa poésie ne demande rien qu'à être lue ou dite comme on regarde un coucher de soleil. Sans se poser de questions...
¸¸.•*¨*• ☆
L'Eire est jolie sous tes mots enchantés devenus musique celtique en cliquant au hasard sur la minuscule flèche avant ton ode à la beauté. Céleste, la belle déesse indépendante, persévère et devient ici m'aime la verte Erin à la cambrure féline...
RépondreSupprimerJ'ai aimé la biche aux pieds aériens qui enivre, ta balade vers tes origines.
Le rêve continue son vagabondage et tu t'élances tel l'ouragan danse sur les récifs et les phares, et tu deviens l'oiseau ailé qui dévoile la virginité du lieu re-naissant, du bout de l'horizon, du bout de ses falaises, du bout de ses nuages, se délectant de toutes les splendeurs des premiers matins du monde.
Merci Célestine pour ta poésie qui s'envole jusqu'à cette contrée magique !
Den
Tu as bien fait de laisser le hasard te guider vers la minuscule flèche...
SupprimerIl fut un temps où l'on me reprochait de mettre de la musique sur mon blog. Maintenant, chacun a le choix de l'écouter ou pas, et s'il le fait c'est un exploit car je n'indique rien...
Mes mots t'en inspirent de bien jolis, Den, la poésie se partage et en même temps elle s'enfle comme une voile dans des mouvements toujours nouveaux et imprévisibles. C'est ce que j'aime dans cette magnifique diversité...
Je t'embrasse ma douce amie des mots.
¸¸.•*¨*• ☆
Justement (pour faire suite au commentaire de Den), je revenais te dire mon coup de coeur absolu pour la musique choisie pour accompagner ta rêveuse poésie, si pleine du désir de l'Irlande... Que j'aime le désir!
RépondreSupprimerEn attendant ça fait deux matins que cette mélodie embellit mes petits déjeuners... ♥♥♥
Dois-je en déduire que Balaline (voir plus haut) et toi êtes deux personnes différentes ?...
SupprimerEn tous cas je suis ravie d'embellir tes petits déjeuners.
Bisous du soir
¸¸.•*¨*• ☆
La Baladine balade et danse les mots autant qu'elle peut mais n'est pas poétesse... Ce que semble être Balaline(je l'ai trouvée sur elkablog)...
SupprimerNormal que tu nous aimantes toutes les deux... Toi, les mots, tu les chantes!
Bises pluvieuses, venteuses, bises de novembre
Merci d'avoir diligenté l'enquête pour moi, chère Baladine.
SupprimerLa seule chose qui ne collait pas c'est que sur un clavier, le L est aux antipodes du D et donc difficile de faire une coquille de cette sorte...
Merci merci merci
¸¸.•*¨*• ☆
Ah mais tu écris des poèmes aussi, tu sais tout faire ma parole!
RépondreSupprimerII est trop beau je l'ai envoyé à ma fille qui adore l'Irlande
Bises d'Angela
Comme je le disais à Brizou, un peu plus haut,
SupprimerJe ne sais pas faire les torsades au tricot,
ni nager sous l'eau
ni danser le fandango !
Alors de là à savoir tout faire, il n'y a que les yeux indulgents d'une amie pour le penser...
Bisous Angela, bonjour chez toi
¸¸.•*¨*• ☆
Quel magnifique rêve Célestine! Puis la musique, j'adore!
RépondreSupprimerBelle soirée chère amie!
Belle soirée à toi chère mari
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quelle incorrigible rêveuse tu es, Célestine, pas besoin de cargo, tu voyages dans ta tête et ton chevalier est plus que parfait, bien mieux qu'en vrai.
RépondreSupprimerJe plaisante mais je veux te redire que j'aime beaucoup ce que tu écris.
Bon dimanche et gros bisous
Oui je crois que les rêves sont puissants pour mieux nous faire accepter la réalité.
SupprimerMerci d'avoir aimé mon rêve irlandais.
Je t'embrasse ma Soène
¸¸.•*¨*• ☆
@ Cel: j'ai failli envoyer un lien vers "Innisfree Ceoil", mais je laisse ce souvenir à not' Blutch et à toi et, pour rebondir sur "Crested hens" je t'envoie celui-ci. Si "The Killdares" est un groupe texan, le deuxième morceau, le "Glasgow reel" est authentiquement irlandais...
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=wPVz7DBC-ho
Beau rebond sur crested hens.
SupprimerMerci pour les liens.
Cependant, je préfère la version de Solas...elle se marie mieux avec ma falaise...et un certain rêve enfui que j'essaie de rattraper au lasso. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Au lasso ? Comme tu y vas, toi ! Tu m'inquiètes un peu, là ! ;o))
SupprimerEn tous cas, si quelqu'un veut m'en tenir la partie de guitare, je suis prêt à me lancer dans quelques longues heures de travail du low whistle pour le jouer car j'en rêve ! Ca semble pas compliqué quand on entend Davy Spillane, mais ce malheureux bout de tuyau avec six trous ne se laisse pas apprivoiser facilement quand il est "low" et qu'on a des petites paluches. Et la technique du renard ici ne vaut rien, faut poser la patte dessus, jour après jour...
Davy Spillane, "May morning dew" : https://www.youtube.com/watch?v=hA8zjXpvAVw
Mon rêve est un cheval fou qui ne se laisse pas attraper facilement...surtout quand la musique prend toute la place !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
...un autre petit joyau vert : Morrison's Jig, hmmmm !
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=3EXomYzFPDc
Oui ça c'est beau.
SupprimerTrès très beau ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne désespère pas tout-à-fait de le jouer un jour avec des copains à moi que j'ai...
SupprimerRien de bon dans le désespoir...aussi je dis que oui, tu y arriveras.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Y arriver ça m'inquiète pas, suffit de le travailler un peu et je suis bien avancé. C'est plutôt les gratteux qui font défaut, y sont tous surboukés, les pôv' !
RépondreSupprimerEh, t'as pas dit si t'aimais "May morning dew". Suis sûr que tu aimes... Non ?
Davy Spillane, j'adore !
SupprimerMoi je suis pas surbookée, mais je n'arrive pas à trouver les accords. Tu ne les aurais pas, par hasard ?
¸¸.•*¨*• ☆
Vais essayer de te trouver ça...
SupprimerEn fait c'est pô si simple, faudrait deux flûtes et deux grattes !
SupprimerJe travaille le thème comme en 3:25
Ca m'a tout l'air d'être en Em avec, en vrac, des Em, D, C, G, et une 'tite pincée de Bm. Crois-tu pouvoir faire avec ça, je pense que tes fines oreilles devraient pouvoir ? Sinon faut que je te les mette dans l'ordre, mais plus tard.
Bon courage, fais pas saigner les doigts quand même ! ;o))
Ouais, ben j't'en passerai encore, des accords, tssss ! :o/
SupprimerOups ! j'avais pô vu !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
...et puis, aussi grandiose que ton rêve, aussi profond que ta mélancolie : https://www.youtube.com/watch?v=dXJ3k5YXlSs
RépondreSupprimerA déguster à petites gorgées...
:o)))
Ça non plus !
Supprimerpffffiouu ! trop beau !
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine
RépondreSupprimerque ton texte est beau
comme en écho
en ses mots magiques
en erin, en clare
y retrouver l'Irlande, l'eire
ou en château de Dun Aengus
ou sur une des iles d'aran, sur inishmore
aux falaises trop noires
ou en bretagne, celte
qu'importe
merci pour ceci
à lire et à relire
http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2006/07/07/2250086.html
bisous cavaliers, Farfallina blu jolie, tardifs, mais cavaliers
:)
Je suis contente que mon poème t'ait plu, cher Cavalier des landes ventées...
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