Photo Céleste |
Je suis poussière d'étoile. Faite de la même matière que tout ce qui m'entoure. Je sens en permanence couler en moi les énergies cosmiques, je sais, je viens du soleil, et je repartirai vers lui, comme le Petit Prince, d'une piqûre de serpent ou d'autre chose. Je m'en fiche.
Je n'ai plus peur de mourir.
Mardi soir, un fin croissant de lune faisait avec le mât d'un bateau comme un clin d'oeil de point qui a quitté son i pour s'envoler...Il semblait sourire de sa bonne blague.
J'étais là, traversée du vent doux de la mer, la peau un peu tremblante devant cette magie toujours neuve et pourtant éternelle. Seule devant l'implacable beauté qu'il nous est donné de voir et que certains oublient, à s'aveugler dans leurs querelles.
J'ai pensé à toi, toi mon ami, à ton émotion, toi qui a pris dans tes mains la coupe emplie de cendres et l'a versée, là-bas, regardant s'envoler dans l'air du temps ce qui avait été ton fils. Un être humain de chair et d'ombre, de joie et de peine, devenu ce nuage fugace...je suis entrée en télépathie avec toi, ton émotion m'est devenue présente.Tu l'as peut-être senti.
J'ai pensé à toi, mon cher beau-frère, « toi qui aimais marcher un pied devant l'autre grimper escalader te promener sur des arêtes fines comme des doigts » ...c'est ce que j'écrivais de toi le jour où tu es parti... Dimanche prochain, je ne pourrai pas regarder ton nuage de poudre se répandre au sommet de ta montagne, comme tu le désirais, parce que je retourne voir mon père qui n'en finit pas de s'accrocher à ce monde si beau, lui qui m'a transmis cet amour-là, je comprends qu'il ne soit pas pressé.
C'est décidé. Je veux que le feu me rende à la poussière. Que mon nuage à moi soit répandu sur cette grève somptueuse. Et que chaque grain de moi épouse un grain de sable. Exactement là. Sous le soleil et sous la lune.
Et ensuite, vous irez vous taper un bon plateau d'huîtres fraîches en buvant du Picpoul.
Mais rien ne presse, hein...
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Tu as une façon bien à toi de me faire laver mes lunettes par l'intérieur...
RépondreSupprimerDimanche était un jour magnifique d'émotions et si terrible pourtant. Mes "Pas Communes" qui ne pouvaient être là physiquement étaient pourtant présentes de toute leur énergie et de tout leur amour. J'ai été porté par vous.
Ti bacio Carrissima et je suis de tout coeur avec toi et ton père.
j'aime bien ta litote pour dire que tes lunettes sont humides...
Supprimerc'est beau ce que tu dis et ça me donne le frisson.
Merci du fond du coeur
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Pour dire quelque chose il eut fallu que mes larmes cessent de couler.
SupprimerDu Picoul de Pinet et des huîtres de Bouzigues ? Je me souviens pas que t'habitais par chez moi...
RépondreSupprimerUn bel hommage que tu rends par tes mots à la vie...
Je n'ai rien à ajouter de peur de gâcher ton émotion...
Mais oui, c'était là. Je suis donc passé à côté de chez toi sans le savoir...Si ça se trouve tu m'as croisée sur le front de mer. N'étais-tu pas cet homme qui prenait des photos solitaire devant ce spectacle à couper le souffle ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
D'après l'angle de la photo tu serais sur l'étang de Thau du côté de Bouzigues. je crois reconnaitre Mèze (l'endroit où je fus élevé) et Agde en dernier plan avec les tables à huitres sur l'étang... Cet étang où ma sœur s'est aussi mêlée à la tramontane et à l'étang qu'elle adorait...
SupprimerQuand je vais là-bas je suis souvent sur les berges à prendre des photos, mais je ne fus pas l'homme que tu as croisé... parce que je ne projette pas d'y aller bientôt.
Et bien moi j'aimerais finir en grain de sable, pour m'unir à l'un de vos grain de poussière!
RépondreSupprimerEn ce qui concerne votre père, je vous supporte, j'ai l'impression d'un peu le connaître, c'est qu'il doit ressembler au mien: un amoureux fou de la Vie.
Très malade il avait dit: n'écourtez pas ma vie dans l'espoir d'abréger mes souffrances, je veux vivre jusqu'au bout, je ne veux rien manquer.
Il me manque vraiment beaucoup et en même temps il me pousse à vivre, chaque jour.
Grand-Langue
J'aime beaucoup votre dernière phrase, cher Grand-langue.
SupprimerOui, la mort, une fois qu'on l'a pleinement acceptée, nous pousse à aimer la vie d'autant plus.
Et oui, mon père aime la vie. Et s'il râle sur son lit d'hôpital, ce n'est pas à cause de la douleur ou de sa fin proche qu'il a dû accepter. C'est parce que la bouffe n'est pas terrible ! (et encore il pèse ses mots, eu égard aux infirmières qui n'en peuvent mais, et qui sont si mignonnes)
Bien à vous
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je pense comme toi...
RépondreSupprimerbises, Célestine
je n'en doute pas une seule minute, chère amie.
SupprimerIl est des affinités qui ne trompent pas, et je pense souvent comme toi, sur pas mal de sujets ^^
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Ta photo est superbe. Il en émane douceur et sérénité… tout comme ton billet.
RépondreSupprimerUn tel compliment, de la part d'un qui manie l'appareil photo comme personne...c'est du petit lait matinal.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je n'ai pas pu voir ni accompagner le nuage de poudre qu'était mon père, il y a de cela si longtemps,car il ne voulait que personne ne le suive. J'ai respecté ses volontés mais c'est très douloureux :(
RépondreSupprimerDe ce jour, il me reste l'image d'un matin d'hiver très brumeux et très triste où j'ai suivi sa dépouille s'éloigner jusqu'à l'horizon...
Peut-on arriver à faire son deuil quand on ne peut pas se recueillir sur le lieu de la dispersion ?
Superbe billet Célestine, il m'a touché en plein coeur.
Je comprends que tu aies eu du mal à le laisser partir seul.
SupprimerJe suis déchirée moi aussi entre deux feux, je penserai fort à mon petit beau-frère mais je préfère être auprès de mon père tant que je peux.
Le deuil se fera quand même, les chers disparus restent dans nos coeur.
Ta dernière phrase me touche beaucoup, chère Ange.
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Comme toi, je souhaite le retour à la poussière. Comme ma belle-mère, je souhaite que mes grains de poussière attendent les grains de poussière de l'homme que j'aime et qu'on nous mélange une dernière fois et pour l'éternité.
RépondreSupprimerC'est magnifique et très émouvant ce que tu dis.
SupprimerMais comment faire quand l'un veut la montagne et l'autre la mer ?
Et puis, j'ai aimé plusieurs hommes, je ne veux pas faire de jaloux ;-)
Kisses sister
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@ Céleste
SupprimerEmbrasse les tous Dieu reconnaîtra le sien...
Pour répondre à Un Ange qui passe.
Les cendres de mon fils sont dispersées dans un lac, tous les lacs sont désormais son tombeau et un lieu de recueillement. Celles de ma femme le sont dans une forêt,et c'est pareil.
La dispersion des cendres est un acte symbolique fort pour ceux qui restent. L'âme du défunt quitte le corps deux jours après la mort.
Le corps devient alors désincarné et ne représente plus rien de la personnalité du défunt.
L'âme reste un temps près de ceux qui l'ont aimée, un peu comme une maîtresse d'école qui reste après la classe pour mettre un peu d'ordre, faire en sorte que tout soit bien ordonné avant de fermer la porte. Les funérailles font partie de ce rituel de départ. C'est le moment du dernier adieu, d'âme à âme, et la présence physique est facultative pour qui sait se "connecter".
Pour séduisante que puisse être l'idée de garder près de soi une âme chérie, c'est aussi ne pas la laisser terminer cette incarnation et pouvoir repartir vers une autre vie.
Une autre vie qui est souvent une continuation dans le cadre de la famille.
Bises et Baci
@ Blutch: Que Dieu veille sur ses créatures,et ton fils, lui seul reconnaîtra les siens. Amitié et accolade Blutch
Supprimer@Celeste: Toutes mes amitiés
Tes pensées étoilées se joindront aux siennes et à celles du cosmos...C'est une grandiose symphonie que le cosmos, non ? Bises célestes Célestine, à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerLa plus belle symphonie qui soit, c'est certain...
SupprimerMerci chère Plume, je suis « aux anges » ce matin
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Que de beauté pour dire le départ d'êtres chers.
RépondreSupprimerComme toi, Célestine, j'ai choisi de redevenir poussière. Toute ma famille est au courant. Le plus tard possible, hein !
Et si possible me mêler aux vagues de Ouessant d'où je pourrais contempler le ciel étoilé.
Le plus tard possible hein.
Tiens cet été au stage de biodanza, une jeune fille très "éveillée", que je connais un peu et que j'apprécie beaucoup, m'a accueillie le deuxième matin en me qualifiant de "Pure Etoile"... Oh ben dis donc, ça m'a fait vraiment plaisir !
Bises Madame la Fée !
Comme je comprends le plaisir que tu as dû éprouver.
Supprimermais c'est mérité. J'ai vu tes yeux magnifique, la poussière d'étoile y scintille c'est un vrai petit bonheur.
Je t'embrasse célestement
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Tes mots me donnent envie de m'incliner, doucement, discrètement, légèrement, Presque muet mais riche de ton amitié et d'un grand respect pour celles et ceux que tu as aimés. A bientôt.
RépondreSupprimerAttention au lumbago quand même...
Supprimer-Rhôô mademoiselle Célestine !
-Mais non je plaisante pour cacher mon trouble, et tu le sais n'est-ce pas.
A très très bientôt, tu veux dire, mon fatal Picard :-)
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Quelle émotion...
RépondreSupprimerTu ne peux imaginer celle qui m'a étreinte en contemplant ce prodigieux spectacle.
SupprimerJe n'ai pu qu'y apporter ma rime, pour paraphraser le grand W.Whitman.
Bisous
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Être de savoir, avoir été que poussière, domine le gré des vents en un partage équitable. Où sa liberté de penser n'a jamais rencontré du chemin que des obstacles qui n'ont que surdité pour tout. Où l'Autre et m'aime, oui c'est tant mieux, vous plante ses désaccords dans l'étui pour retendre la corde du piano à quatre mains et jouer juste. Où le con fit ténor n'a pas plus de voix au sondage qu'une corde de jauge à la proue d'un passage à gué. Où du fou de Bassan et des élingues au mât on ne sait plus que la musique du sel en partance.
RépondreSupprimerPoussière mais n'est-ce pas ce panache qui sort du cul de la roulotte après que le chien ait aboyé devant ? Merveilleuse pépite semée du luminaire, qu'inca ne séparera pas de l'altitude par la conquête d'un con qui s'adore.
Reste, demeure, poursuit, je suis de cette semence divine, qui ne baise à tout va que pour embrasser au-dessus de la ceinture - et + si au-dessous c'est Lascaux dans le texte- seins tillants comme toute bonne balise.
Délicieux tes à-peu-prêts à me faire rougir de joie, jouir de roi, monsieur le poète qui peint avec ses mots.
Supprimerbelle journée de Callas à Lascaux :-)
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Si la tristesse et la douleur ne venaient pas ponctuer nos longs cheminements dans la vie, nous ignorerions le bonheur et nous ne lèverions jamais notre tête au ciel, voir les étoiles frétiller.J'aime savoir que nous ne sommes que des poussières d'étoiles. Mes belles amitiés la Céleste.
RépondreSupprimerCertains grains de poussière scintillent plus que d'autres, je crois, et ils sont comme une lumière dans les moments d'obscurité.
SupprimerTes mots de poète souvent très inspirés soufflent un air pur dans les bronches asphyxiées, et c'est un bonheur sans cesse nouveau de les faire miens pour qu'ils se mélangent en moi. C'est comme un paysage intérieur qui s'anime
je t'embrasse prince du désert lointain et des confins du cosmos
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Heureux que mes mots t'inspirent,la Céleste! le vent, la tempête, ne seront que brises légères quand nous les acceptons et qui après leurs passages, viennent des éclaircies pénétrer nos cœurs.
SupprimerJe t'embrasse aussi Céleste
SupprimerChère, très chère Céleste,
RépondreSupprimerPourquoi, pourquoi ce jour songer à cette dispersion
Bien sur, tu te dis non pressée de nous laisser orphelins
Bien sur, la mort d'un proche nous rappelle le destin
Mais , Céleste, de mille étoiles d'amour laisse nous encore la bénédiction
Nous avons tant à faire de nos propres mains
Pour semer partout des graines d'espoir et d'amitié
Pour stopper le chemin de haine que même des femmes ont emprunté
Reste, reste parmi nous à oeuvrer pour nos lendemains
Bises reconnaissantes
Comme le petit nuage de brume qui monte de la vallée le matin dans mes chères montagnes. Ton petit nuage s'élèvera léger comme la farfalla, puis retombera, mais ne retombera pas dans l'oubli. ];-D
RépondreSupprimerAh ben c'est gai, aujourd'hui ! Encore une qui veut nous laisser avec les braises du monde et le coeur déshabité ! ;-)
RépondreSupprimerhttp://adrienne.skynetblogs.be/archive/2016/09/08/g-comme-grand-nettoyage.html
Ce sont effet les étoiles qui, au début des temps, ont généré les éléments chimiques lourds qui - certains diront par hasard, d'autres diront par nécessité - finiront par créer la vie. Puissante et lumineuse rencontre donc de l'astrophysique, de la métaphysique et de la poésie: savoir que des poussières d'étoiles nous ont donné le jour et qu'un jour nous redeviendrons poussières d'étoiles... (tentative de réconfort pour tes jours moins solaires...)
RépondreSupprimerFinalement, c'est bien vrai que la mort est un stimulus de vie implacable. Nous apprenons très tôt dans notre vie qu'elle aura une fin, ce qui ne nous empêche de vivre comme si c'était pour toujours. Et puis à mi-course on se pose des questions, tant de nos connaissances sont déjà "parties"... ça fiche un peu les jetons. Et puis, selon les natures bien entendu, chaque arrachement, chaque départ, nous ajoute quelque chose: l'amour de la vie, le souvenir de l'amour de la vie de ces personnes parties, l'idée qu'ils sont de plus en plus nombreux au comité d'accueil qui nous attend sans hâte aucune, et le goût amoureux de chaque minute de ces merveilleuses journées...
RépondreSupprimerC'est bon de pleurer "nos morts", de pleurer parce qu'ils ne diront plus notre nom alors que nous dirons le leur, ils ne nous téléphoneront plus, ne nous agaceront plus, ne nous embrasseront plus. Comme un livre dont l'histoire est finie. Mais... ça ne finit pas vraiment.
On le sent. On les aime encore!
Baci sorellita!
C'est beau ce que tu écris, Célestine...
RépondreSupprimerJe n'ai pas de proche qui se soit fait incinérer, mais l'idée de pouvoir se disperser dans le vent en mille petits grains de poussière est une idée assez tentante...et si poétique.
Ceci dit, comme je ne me sens pas poussière...je ne finirai pas en poussière... ;-)
Pour moi, l'important reste et restera ce qu'il y a "dans" le corps, le mystère de l'identité, et pas le corps lui-même...le corps, je le vois comme un vêtement, très utile, très agréable (enfin, tant qu'il est en état), et vraiment indispensable...mais comme un vêtement quand même.
Quand je partirai, je me dis que je laisserai ce vêtement ici, sur terre, et que je m'envolerai sans lui.
Alors ce qu'il deviendra m'importe assez peu.
Bises à ton papa.
...je me relis...et je vois que j'ai écrit "un vêtement très agréable", en fait, je voulais dire "très précieux"...
SupprimerRien ne presse, rien ne presse...
RépondreSupprimerSi tu veux que j'en sois, faudrait quand même voir à y mettre un coup, sinon, c'est toi qui devras venir à ma dispersion (laquelle a déjà débuté, j'ai toujours été un peu dissipé), mais ici, c'est moules, frites et Chimay dorée.
je veux être dispersée dans Paris, discrètement, dans Paris.
RépondreSupprimerMais rien ne presse ni pour toi, ni pour moi..
Pour une fois qu'il y a quelque chose de sensé dans la Bible (chouette roman d'aventures par ailleurs) pourquoi faut il qu'on le jette aux oubliettes au profit d'âneries sur une paradis illusoire alors qu'il pourrait être ici bas ?
RépondreSupprimerHier soir, quelqu'un m'a dit "prendre soin de son âme". Je me suis demandé "mais qu'est-ce que prendre soin de son âme?" (et puis, qu'est-ce que l'âme?) J'ai pensé qu'écrire de la poésie, c'était prendre soin de son âme, je ne sais pas pourquoi, et puis, de la prose poétique aussi, et puis, un texte qui fait frissonner, parce qu'il entre en résonance... Cela ne laisse pas indifférente. Du tout.
RépondreSupprimerA VOUS TOUS MES CHERS ET PRECIEUX LECTEURS et AMIS
RépondreSupprimerMon papa s'en est allé tranquillement au matin de cette nuit prémonitoire où quelque chose d'étrange m'a
poussée à écrire ce billet.
Il n'a pas souffert.
Merci pour tous vos mots.
Je reviendrai bientôt
Je vous embrasse du fond de mon cœur
Celestine
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J'avais aussi comme un pressentiment...
Supprimerquand j'ai vu que tu ne répondais pas aux derniers messages.
Je pense très fort à toi.
Bises chaleureuses.
Une prémonition née du grand mystère du lien entre les êtres proches, un effet de ta profonde sensibilité...
SupprimerJe t'envoie mes plus affectueuses pensées.
j'ai écrit trop vite mon commentaire, hier... quoi que, il était sincère. Je n'avait pas lu ton dernier message. Aujourd'hui, je serai avec toi et les tiens par la pensée et le cœur. Reviens quand tu le pourra, quand ce sera moins douloureux, prends tout ton temps. Amicalement...
SupprimerLe nénuphar a éclos...
SupprimerRequiescat in pace.
Mon commentaire précédent était juste mal venu.
L'an dernier au printemps, nous avons accompagné ma petite ex-belle-fille partie trop tôt pour ne plus voir ce monde trop dur pour elle. Elle adorait nager, par tous les temps sur cette plage d'Erquy où ces cendres se sont mêlées à la mer. J'y ai ramassé un petit galet et je pense à elle en regardant les vagues. Moi aussi j'aimerais être "dispersée" et que l'on fasse la fête!!!
RépondreSupprimerDe tout cœur avec toi !!!!!
RépondreSupprimerAucun mot ne peut consoler mais je pense à toi très très fort ❤️
RépondreSupprimerTrès chère Célestine, mon cœur, mes pensées, ma tendresse vont vers toi dans ces moments de grande douleur et malgré ton chagrin tu continues de nous transmettre ta force,ta sagesse, ton amour de la vie, ta belle humanité .nque les anges te protègent
RépondreSupprimerMoi je n'ai pas encore choisi: le feu ou la terre, être consumé ou être mangé par les vers !!Par contre je souhaite que l'on mette de la musique" Les quatre saisons de Vivaldi". Bon y a pas le feu !! On verra ça plus tard mais il fat y penser.
RépondreSupprimerTon texte est très émouvant.
Daniel nous en sommes au même point pour le choix mais nous avons les mêmes goûts pour la musique. Vivaldi et ses quatre saisons à écouter en boucle me transporte.
SupprimerToute mon amitié et ma sympathie pour toi Céleste, en ce moment très douloureux de la perte de ton cher papa.
RépondreSupprimerQuand on sait que c’était la fin du voyage, la fin de vie d’une personne, la mort est toujours douce. C’était un autre voyage qui l’attendait.
Supprimercomme tu sais,je n'ai pas plus de mots maintenant...seulement ceux-ci:
RépondreSupprimersuperbe photo,moi qui aime mes montagnes,je les délaisserai presque!
ton soleil couchant sur la mer m'a "troublé" maintenant je sais pourquoi.
une pensée m'a traversé l'esprit comme une poussière d'étoile(filante).
je sais,il est facile de dire "après"ce qu'on a pensé "avant"mais c'est réellement le cas.je décrypte:en plus de la sérénité ou de la quiétude qui se dégage de cette photo,j'y vois les quatre éléments:
l'eau de la mer-calme
la terre du rivage à atteindre
le feu du soleil couchant
l'air par l'absence de vent
et le"cinquième élément" en photographe.
ce qui m'a "troublé",c'est ce bateau qui s'éloigne tranquillement comme un être cher qui s'en va...
je l'agrémenterai de cette chanson que je viens de découvrir:
https://www.youtube.com/watch?v=KNdPpIiWhWA
superbe voix!
avant de prendre les taxis pour les galaxies et mon tapis volant...j'emmène au creux de mon ombre des poussière de toi
le vent les portera... noir désir
sans drame sans larme
pauvres et dérisoires armes
parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'a l'intérieur
puisque ta maison
aujourd'hui c’est l’horizon...JJG
https://www.youtube.com/watch?v=bDXntu73gNo
c'est la version"live" que j'aime tant elle y est sublimée par le solo de guitare .
qui lui donne sa force;qui nous donne plus de force!!!
je suis avec toi en pensées célestes^^^
ps:non non je ne pleure pas!
Notre hôtesse, dame Célestine,
RépondreSupprimerSans souffrance, il est parti...
Tu avais pu lui écrire cette lettre qui te tenait tant à coeur et qui l'avait ému, il t'avait répondu et vous aviez échangé de ces choses graves et profondes qu'on dit dans ces moments, de ces choses d'équilibre et de paix qui n'appartiennent qu'à vous et dont tu te souviendra longtemps.
Tout n'est-il pas bien ?
Bien sûr, et même quand on s'y attend, toute perte est douloureuse. Oserais-je dire cependant que je ressens de la paix dans ce départ ?
Mes pensées les plus humaines vont vers toi, ta famille et tous ceux qui l'aiment...
Qu'il repose en paix. Que tu te relèves et marches droit à nouveau!
RépondreSupprimerC'est un grand et bon monsieur qui a fini une étape de sa route. Il y a posé 5 jalons qui, pour en connaître un, semblent tout de même de bonne facture si les autres te ressemblent...
RépondreSupprimerPuisque c'est inéluctable et que c'est la logique des choses, il est arrivé au bout de son âge et il a pu partir paisiblement.
L'essentiel de ce qu'il est (son âme) repartira pour un nouveau tour de piste, près de toi ou non, il illuminera de sa présence d'autres personnes.
Je suis en pensée et profondément solidaire de ta peine.
Ti bacio Cara
De tout coeur avec toi Célestine dans ce moment si douloureux...
RépondreSupprimerOn ne peut que t'accompagner par l'esprit .... Ton papa est simplement parti pour un grand voyage que nous ferons tous un jour ou l'autre quand le ciel en décidera. Mais comme nous aimons beaucoup la vie, nous demandons : le plus tard possible. Pensées d'amicale affection.
RépondreSupprimerCe qui m'apaise c'est de lire que ton papa s'en est allé paisiblement et sans souffrir. C'est un grand soulagement, qui te fera du bien dans les moments où tu auras le plus mal. Douces pensées
RépondreSupprimerUn bisou du coin du cœur ^^
RépondreSupprimerUne bien triste nouvelle. Que dire, rien n'est comparable à la perte d'un être cher. Mon soutien ne peut passer malheureusement que par ces quelques mots loin de l'épreuve que tu traverses. Alors que te dire de plus que mes pensées vont vers toi et ta famille.
RépondreSupprimerLe grand Sachem a retrouvé la terre de ses ancêtres.
RépondreSupprimerQu'il repose en paix et que son âme bienveillante continue de garder sa tribu.
à lire absolument le traité d'athéologie d'Onfray. Bizzz du dimanche
RépondreSupprimerIl est des circonstances dans lesquelles je ne sais que dire sauf à manifester ma présence. Celle-ci en est une. Un magnifique, un bel au revoir.
RépondreSupprimerQuelques bisous chaleureux.
Coïncidence ? sans avoir encore vu ton message et son contenu, j'ai cet aprèm.
RépondreSupprimermis de coté une photo que j'utiliserai prochainement sur mon blog, qui exprimera aussi mon choix d'être incinéré une fois ma mort venue ...
beaucoup d'émotions hein la belle! être mêlée aux grains de sable je sens que ça me donne des idées....douce soirée Céleste
RépondreSupprimerMes pensées les plus douces t'accompagnent, ma chère Célestine.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très très fort.
Pour toi, ce poème de Charles Péguy que j'aime beaucoup :
« Le fil n'est pas coupé.
La mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien. »
Reçois d'affectueuses bises de l'oncle Joe qui ne sait que se taire dans ces moments-là.
RépondreSupprimerA défaut de présence, mes pensées sont à tes côtés...
RépondreSupprimerIncroyable prémonition !
RépondreSupprimerJe pense bien fort à toi sans ce moment si douloureux et je t'embrasse !
Semblable à une feuille tombant de l'arbre
RépondreSupprimerUn homme quitte le monde
Le chant des oiseaux demeure.
Je t'embrasse, chère Célestine
Avec ma plus profonde sympathie - et au plus près de ta peine et de votre peine à tous. De tout coeur...
RépondreSupprimerAmicales pensées à toi que je ne connais que par internet interposés. Tes mots emplis de sagesse sont pour moi un véritable baume.
RépondreSupprimerJe ne peux que compatir, je suis totalement désarmée devant le chagrin.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Je reviens ce soir Célestine, et je découvre tes mots.... que rajouter...... je te comprends, oh ! combien !maman n'est pas bien du tout... aux urgences... que rajouter... je te serre fort dans mes bras, si on pouvait atténuer le chagrin, la tristesse de ceux que l'on aime... quel désarroi !
RépondreSupprimerje t'embrasse et compatis, tu le sais....
Den
Je découvre ton blog dont nous avons eu l'occasion de parler aujourd'hui.
RépondreSupprimerA l'occasion du discours que tu as fait pour ton père, j'ai pu m'apercevoir de ton talent d'écriture.
Je ne te connaissais pas ce talent.
Corinne
Quelle triste nouvelle j'apprends là.
RépondreSupprimerImaginer ces beaux yeux pleins de larmes voilà qui me chagrine tellement, chère delicieuse .
De tout cœur je vous soutiens dans cette épreuve.
~L~
- Dis maman, c'est vrai qu'après la mort on redevient poussière ?
RépondreSupprimer- Oui mon chéri c'est vrai.
- Alors il y a un mort sous mon lit !
....Et je marche à tes côtés, Célestine d'un "walk" à l'unisson de toi.... sur la route d'or et de lumière qui s'enroule vers là-haut !
RépondreSupprimerLa rose-thé légèrement cachée a pleuré cette nuit des larmes de papa parti trop tôt... elle sourit pour-tant à présent rassurée par les rayons de sOleil qui la réchauffe.
A bientôt si grande d'Âme de coeur, sur nos chemins croisés.... avec toute mon amitié, je t'en brasse en coeur'.
Den
Quelques pensées douces en ces jours d'après.
RépondreSupprimerDouces pensées en ces moments difficiles ♥♥
RépondreSupprimerCourage.
RépondreSupprimerMme Chapeau
RépondreSupprimerTendres pensées pour toi, Célestine.
J'ai relu ce si beau texte ma douce amie dans la peine et il résonne différemment...mais il est toujours aussi beau. Ton papa aurait été fier de le lire. Je pense à toi et je t'embrasse pour te consoler du mieux que je puisse mais quelqu'un a dit "on ne peut pas partager ce que nos amis traversent, même les plus proches, on peut juste les accompagner pour leur donner un peu de lumière"...Alors j'essaie de t'apporter un peu de lumière dans ces jours sombres...♥
RépondreSupprimer"J'suis Qu'un Grain De Poussière
RépondreSupprimerUn grain de poussière
Qui colle à tes bottines
Qui bloque la machine
Qui fait d'une ville un désert
Un grain de poussière
Un fils de la terre et du vent..."
Bonjour Célestine.
Bleck