Ce soir, dans la voiture qui me ramenait chez moi, l'orage déclinant dessinait encore quelques ruisseaux
hésitants sur le pare-brise, déchirant la vitre en mille fragments à la lueur
des phares. C'était beau.
Je me suis sentie apaisée. Donner du beau, c'est ma mission, mon plaisir, mon bonheur. Toucher la beauté, la saisir, la partager dans ce monde trop insensible.
Oublier que la mort d'un proche est un arrachement de tripes, une incompréhensible et inacceptable interruption involontaire de tendresse, une bouillie infecte que l'on nous oblige à boire comme une ciguë, et qui nous laisse carreau sur le carreau, volcan éteint, braises noyées sous la giclée glacée d'un paquet d'eau sale, bêtes haletant sur le flanc, giflés, griffés, scarifiés. Il n'y a pas de mots assez forts, assez moches.
Oublier que la mort d'un proche est un arrachement de tripes, une incompréhensible et inacceptable interruption involontaire de tendresse, une bouillie infecte que l'on nous oblige à boire comme une ciguë, et qui nous laisse carreau sur le carreau, volcan éteint, braises noyées sous la giclée glacée d'un paquet d'eau sale, bêtes haletant sur le flanc, giflés, griffés, scarifiés. Il n'y a pas de mots assez forts, assez moches.
J'attendais un signe de toi, papa, et j'ai vu dans cette constellation de gouttes comme le signe que j'avais assez pleuré. Que tu m'« autorisais » à reprendre le fil de ma vie. A revenir doucement vers ma joie après ces quinze jours ébahissants de tristesse et d'épuisement.
Vrai ?
Alors, à ton avis, je peux à nouveau parler d'oiseaux, de jardins sauvages, du sable qui coule entre les doigts, de l'odeur poivrée de la menthe et du fenouil, de la splendeur d'une sonate qui s'élève dans le matin, et des mille bonheurs qui étoilent mon existence et dont tu m'as donné le sel ?
Je peux à nouveau faire des jeux de mots foireux et des calembours à la petite semaine ?
reprendre ma baguette de fée et repartir à l'assaut des ténèbres pour dispenser ma lumière ?
Si tu savais comme c'est important pour moi...
Alors, à ton avis, je peux à nouveau parler d'oiseaux, de jardins sauvages, du sable qui coule entre les doigts, de l'odeur poivrée de la menthe et du fenouil, de la splendeur d'une sonate qui s'élève dans le matin, et des mille bonheurs qui étoilent mon existence et dont tu m'as donné le sel ?
Je peux à nouveau faire des jeux de mots foireux et des calembours à la petite semaine ?
reprendre ma baguette de fée et repartir à l'assaut des ténèbres pour dispenser ma lumière ?
Si tu savais comme c'est important pour moi...
J'offre à mes chers lecteurs ces deux portraits de toi, que j'aime particulièrement. Entre autres, il faut qu'ils sachent que tu adorais le cinoche des années 50, tout comme Eddy Mitchell dans sa dernière séance.
C'est sans doute pour cela que tu es passé au cours de ta vie de la Fureur de Vivre à L'Homme Tranquille.
C'est sans doute pour cela que tu es passé au cours de ta vie de la Fureur de Vivre à L'Homme Tranquille.
¸¸.•*¨*• ☆
De la Fureur de Vivre... |
...A l'Homme Tranquille |
Oui, la vie continue. Tu le dis si bien...
RépondreSupprimerIl est toujours là, sous une autre forme ; avec toi.
Oui, tu continues à vivre et perpétrer sa mémoire.
Oui, le rire, le sourire, l'empathie, le délire ; tout est en toi : tu es vivante !
Alors honore la vie, cette vie, de lui, de toi, de tes enfants...
Chante et danse la vie.
(Sinon je viens t'en coller une ; non mais !)
Bonne nuit.
;-)
Cher fidèle du creux de la nuit, que ferais-je pour que tu ne m'en "colles pas une"...
SupprimerTout est en moi, yapluka, comme on dit...
je la ressens cette force tranquille dont il m'a animée depuis le premier souffle.
Merci Gilles
¸¸.•*¨*• ☆
Y'apas à dire, kakushiken, y sait parler aux dames !
Supprimer;oDD
Mdr, il a surtout de l'humour je crois ^^
Supprimerenfin, j'espère... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Deux films références, et voilà que ton papa me semble bien proche. Je le savais déjà, comme je sais que la pluie sur le pare-brise redonne vie aux arpèges et aux traits d'esprit, aux complicités, au babil des enfants et aux plumes qui volent, aux chemins, aux effluves, et aux amicales accolades qui se concluent par ATTB, Miss W.
RépondreSupprimerPourquoi crois-tu que j'aie débarqué, un beau matin, éblouie, sur ton blog de cinéphile fou de cinoche ?Tout ce que j'ai lu alors m'a rappelé les séances avec mon père, parce qu'une connivence nous liait à ces géants, John Wayne, Bogart, Gary Cooper, Cary Grant, Anthony Quine et bien d'autres (la liste est longue mais tu la connais mieux que moi)
SupprimerKiss you from your angel baby
¸¸.•*¨*• ☆
Qu'est ce qu'elle était belle, Maureen O'Hara dans "L'homme tranquille"...
RépondreSupprimerAucun rapport mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit.
Parle nous d'oiseaux et de fleurs.
Ce ne sont pas mes origines irlandaises, même si ce n'est d'un petit quart, qui te diront le contraire.
SupprimerJe pense même que tu aurais aimé mes éphélides dans ma jeunesse...
Pour les oiseaux et les fleurs, pas de souci.
Bises cher Goût
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour chère Céleste,
RépondreSupprimerNous le connaissons maintenant ce sourire, le sourire de ce Père,
celui qu'il conserva jusque sur son linceul.....
Cette évocation, ce matin m'en évoque une autre, celle de BREL pour son père; je la partage avec toi
Mon père disait
C'est l'vent du nord
Qui fait craquer les digues
A Scheveningen
À Scheveningen, petit
Tellement fort
Qu'on ne sait plus qui navigue
La mer du nord
Ou bien les digues
C'est le vent du nord
Qui transperce les yeux
Des hommes du nord
Jeunes ou vieux
Pour faire chanter
Des carillons de bleus
Venus du nord
Au fond de leurs yeux
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qui fait tourner la tête
Autour de Bruges
Autour de bruges, petit
C'est le vent du nord
Qu'a raboté la terre
Autour des tours
Des tours de Bruges
Et qui fait qu'nos filles
Ont l'regard tranquille
Des vieilles villes
Des vieilles villes
Qui fait qu'nos belles
Ont le cheveu fragile
De nos dentelles
De nos dentelles
Mon père disait
C'est le vent du nord
Qu'a fait craquer la terre
Entre Zeebruges
Entre Zeebruges, petit
C'est le vent du Nord
Qu'a fait craquer la terre
Entre Zeebruges et l'Angleterre
Et Londres n'est plus
Comme avant le déluge
Le poing de Bruges
Narguant la mer
Londres n'est plus
Que le faubourg de Bruges
Perdu en mer
Perdu en mer
Mais mon père disait
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Et sans colère
C'est le vent du nord
Qui portera en terre
Mon corps sans âme
Face à la mer
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-lames
Ou d'une baleine
C'est le vent du nord
Qui me fera capitaine
D'un brise-larmes
Pour ceux que j'aime
Capitaine d'un brise-larmes...c'est tout à fait vrai. Et c'est tellement beau, merci pour ce poème, il n'y a que Brel pour écrire des choses aussi magnifiques.
SupprimerJe veux bien briser les larmes, oui, et respirer le vent du large et de la vie.
A pleins poumons. En souvenir de mon père.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est beau... C'est Brel et du meilleur...
SupprimerOui, c'est magnifique...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tes mots me manquaient…
RépondreSupprimerToi seule sais ceux que tu peux partager et dans quelle tonalité, mais je crois que "ce qui est important pour toi" passe avant tout. Parce que c'est ton équilibre et que personne ne peut le trouver mieux que toi.
« Donner du beau, c'est ma mission, mon plaisir, mon bonheur » Alors fonce ! ;-)
Je te sens forte, malgré l'épreuve. Et je suis heureux de te "revoir" ici.
Bises scintillantes.
La force, je ne pensais pas en avoir autant, je me suis rendu compte à quel point j'en ai dans les moments difficiles. Sans doute est-ce lui qui me l'a transmise depuis toujours.
SupprimerMerci pour tes mots si beaux et apaisants.
Heureuse de "revenir"
bises sereines
¸¸.•*¨*• ☆
Tu me fais un super cadeau en partageant ces deux photos. Dis donc ton père il était 'achement bel homme! :-)
RépondreSupprimerDe la seconde émanent une telle bonté, une telle douceur.... Comme il doit te manquer, et comme tu dois être "remplie" d'avoir eu un tel père..
Bel homme, ah oui, il l'a été toute sa vie.
SupprimerEt le meilleur des homes, et je ne dis pas ça parce que c'était mon père, mais juste parce que c'était vrai. Il était bon. Tu as raison.
Merci de prendre ça comme un cadeau.
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine pour tes mots revigorants en ce dimanche matin.... toute la de pluie qui est tombée de tes yeux a inondé, parsemé d'étoiles ton pare-brise de gouttes qui dynamisent...enfin, tu reviens à la vie, et c'est si bien... tu n'oublies rien, évidemment... la vie est là comme tu sais l'honorer, la rendre jolie, accueillante, et nous tes âmi(e)s sur la toile nous te remercions.... à nouveau d'être là.... tu chanteras, du danseras, comme tu sais... !... autant présente pour chacun, chacune d'entre nous, si VIVANTE.... j'aime les photos de ton papa... une belle personne azur-aimant.
RépondreSupprimerJe t'en brasse en une ribambelle fleurie, que pour toi.
Den
toute la pluie...
Supprimerexcuses.
Chanter, danser la vie, n'être qu'amour et joie, je vais essayer, en l'honneur de lui, cela me remplit de courage et de bonheur.
SupprimerUn dimanche matin plein de gratitude et de paix.
je te souhaite à toit aussi de retrouver ce chemin-là. Et les âmis sont là pour ça.
Bises ensoleillées
¸¸.•*¨*• ☆
homme tranquille mais fin jardinier tout de même :-)
RépondreSupprimerbises, Célestine, je comprends tout à fait ce que tu traverses, j'y suis passée il y a huit ans, c'est-à-dire hier ;-)
Bien vu Adrienne, tu as remarqué les gants. ce petit escalier montait au jardin, il aimait s'y asseoir à l'ombre de la tonnelle.
SupprimerSon jardin était sa joie; il parlait à ses tomates et à ses haricots...
¸¸.•*¨*• ☆
Bien qu'ils aient largement le temps, tous les papas du monde aimeraient lire un tel message de leur fille, je pense.
RépondreSupprimerMais au fait, photo du haut, pourquoi y a t il inscrit " hi hi " sur le bout de profil en bas à droite? Hein?
Oh mon Bof c'est gentil, ce que tu dis.
Supprimerpour le "hi hi!" c'est ma soeur qui m'a envoyé ma photo et elle met toujours ça sur ses photos. c'est comme sa signature...Mais dis donc tu as de bons yeux !
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, c'est l'habitude d'observer les puys pour y repérer les Parisiens...
SupprimerAndiamo n'a qu'à bien se tenir... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
A moins qu'il ne me soudoyât?
SupprimerPutain, tu parles d'une conjugaison, ce truc, toi.
Cependant, je suis confiant sur la correc: rien de surligné...
La bise, Celle...
Je vais à la soupe, maintenant, il est presque temps, hein?
Où j'apprends, en quelques lignes, que tu es un homme vénal que l'on peut soudoyer, que tu es soucieux de la syntaxe et de la conjugaison, et que tu manges la soupe à 14 heures du mat.
SupprimerUn rien excentrique, peut-être, mon Bof ? hihi !
💜
Ah mais pas du tout!
SupprimerBouh ! c'était pour rigoler ! :-P
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il y aura toujours un avant et un après. Tu ne redeviendras plus jamais celle que tu as été, mais seras une autre, aux sentiments enrichis, affinés et épurés par les choses de la vie: meilleure.
RépondreSupprimerTu es remarquablement dans le vrai. je me sens différente. C'est comme si j'avais grandi encore (mince, je ne vais plus passer sous les portes...) Meilleure ? Ce n'est pas à moi de le dire. Mais encore plus amoureuse de la vie, ça oui.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
oulah! cadeau précieux ma céleste! j'en ai des gouttes de rosée aux cils et puis ça me ramène 4 ans en arrière pour mon père....je m'étais terrée comme un animal car j'avais trop mal, ma mère puis mon père très vite
RépondreSupprimeril te dirait oui....et nous aussi, je t'embrasse très fort
Chacun réagit différemment.
SupprimerC'est vrai que je ne sais pas trop me terrer, mais je comprends très bien qu'on puisse le faire.
Je suis émue que mon billet te rappelle ton père.
je suis émue de ton amitié
Merci
¸¸.•*¨*• ☆
Sa gueule de planches je lui ai tant en commun que j'entend le bruit du prjecteur couvrir celui des vents non porteurs qu'une vie merde se croit bonne de diffuser en boucle. Seulement volà on n'est pas de ce transit là ma Môme. On a l'emotion du cheval entre les cuisses de tous les gars l'ô !
RépondreSupprimerLe cinoche de nos quartiers c'est la vie refaite avec une autre inspiration menant à peindre la vie. Plus fidele à toutes les odeurs des poeles à mazout. Aller Celeste t'es du maime sang. Avales la musique du présent remateurisé. Vas-y label Gosse comme un devoir d'amour que tu te dois a lui comme a nous. J't'embrasse jusqu'au fond de la gorge.
Pfffiou toujours un ouragan de mots sous ta plume, un vent d'oyats qui échevèle les dunes et fait mousser les vagues en ourlets blancs d'écume.
SupprimerOui, j'y vais, j'y cours à mon devoir d'amour. Même pas mal,juste un plaisir de propager comme des graines la bonne nouvelle de la beauté du monde. En souvenir de mon héros.
¸¸.•*¨*• ☆
Comme loup ragant quand je néo logise c'est que j'pense à Fernande...alors imagines c'que tu perdrais à t'aller au Carmel t'faire une frangine du repli sur soi-même.
SupprimerLui, y t'veut pas en exil. Y te veut comme il a vécu, droite dans les yeux de la soupe, sans cracher d'dents !
Et merde tu m'frais pas ce coup tordu là Céleste !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ben non, aucun coup tordu. ;-)
SupprimerLe carmel très peu pour moi. J'espère que tu ne fais pas de contresens sur mes paroles.
J'aime trop la vie pour m'en extraire.
¸¸.•*¨*• ☆
Jolie fin.
RépondreSupprimerBleck
la fin de mon billet , ou celle de mon père, parti comme un héros au sourire si doux ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Non je ne me permets pas de qualifier la fin de ton père, non. Ce petit commentaire n'était qu'un témoignage de ma lecture et j'en ai particulièrement apprécié les derniers mots.
SupprimerBleck
Je te taquinais un peu, cher Bleck, par ma réponse, mais ce n'était pas complètement faux non plus, car je peux dire quand même qu'il a eu une belle fin de vie, et qu'il est parti apaisé et confiant. Merci pour tes mots. je t'embrasse
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je suis convaincu que ce signe que tu attendais de lui, ton papa te l'avait fait bien avant sa mort. Tout père aimant rêve que son départ n'aille pas briser la sérénité de ses enfants, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerTu as raison, il me l'a dit il y a un mois, à demi-mots, mais j'ai compris que tout ce qu'il voulait c'était que la vie continue.
SupprimerEt question "père aimant" je suis sûre que tu es une pointure. <3
¸¸.•*¨*• ☆
Non seulement tu peux reprendre tes conversations avec les oiseaux, les étoiles et les fleurs, reprendre tes calembours et ton humour, tes sorties avec les copains mais tu DOIS le faire pour toi et pour lui. l'Homme qui a fait couler tout cela dans tes veines serait trop déçu si tu devenais différente ; nous aussi. Bises enjouées.
RépondreSupprimerAh ma Chinou, tu me donnes des ailes avec ton message.
SupprimerQuel doux devoir de continuer à être moi-même et de ne pas sombrer.
Quel doux devoir de perpétuer sa mémoire par l'humour et l'optimisme
Merci du fond du coeur.
Le blanc-seing de mes amis, c'est un permis de revivre.
¸¸.•*¨*• ☆
Continuer d'être toi, c'est bien entendu ce qu'il a semé en toi... Les larmes coulent, lavent et sèchent. Le manque est accepté, continue de faire mal, mais ce qui rejaillit, c'est la pétulance et le plaisir des choses dont il t'a nantie. Et hop, en avant. Il y aura les jours gris qui feront saigner encore mais que vivent les jours en couleur! Baci!
RépondreSupprimerEt hop ! c'est drôle, il disait souvent ça.
SupprimerEt hop ! ça va aller, on rebondit, ça ira mieux demain...et toutes ces choses qui forgent la positivité.
Chantonner, ne pas s'écouter.
j'aime bien l'image des jours en couleurs.
Baci arcobaleno sorellita
¸¸.•*¨*• ☆
Tu vois : dimanche à 11h15 il y a déjà dix-sept commentaire !... A la sortie du tunnel, on t'attendait...
RépondreSupprimerJe suis content de savoir que ce bout de route pluvieux a pu t'apaiser...
Si de plus chez toi comme chez moi il fait ce beau soleil frais de septembre, ce que je te souhaite, alors l'environnement t'accueille à renaître, te nourrir d'air ensoleillé, ouvrir tes bras, et ton cœur !...
Reprendre ta place dans le monde de l'amour, de l'optimisme et du partage... Et je crois que pour ton optimiste papa, l'autorisation que tu en attendais coulait de source. Je me demande même si ça n'était pas tellement évident que l'attente de cette autorisation ne lui a pas semblé incongrue !... ;o))
Faut-il attendre les signes, je ne sais ? Il me semble qu'ils viendront d'eux-même, s'imposant doucement comme d'aveuglantes évidences, et peut-être pas où et quand on les attends. Mais je ne suis pas inquiet : tes antennes sont immenses !...
Tu fais ici un premier pas hors de la tempête. Sans doute rencontreras-tu sur le chemin du retour quelques cailloux et embûches, peut-être même quelques tempêtouillettes ? Mais debout, tu avances !
Et comme on le voit ici, les copains sont là...
Oui les copains sont là, avec une fidélité et une ponctualité merveilleuse.
SupprimerEt ils me disent tous des choses formidables, originales et personnelles. j'avoue qu'aujourd'hui tu fais fort, c'est le soleil de septembre qui t'inspire ?
En tous cas, je te remercie. Et je suis prête pour les tempêtouillettes. Et même les tempêtes. Mon père me donne la force, il est en moi à jamais.
Bisous reconnaissants
¸¸.•*¨*• ☆
Jdissa a dit...
SupprimerL'inspiration ? Peut-être des jours à venir au soleil d'octobre au bord du Rhône, ou en montagne pour ma traditionnelle semaine d'automne entre mélèzes flamboyants et cimes saupoudrées de neige ?
Va savoir !... :o))
Dois-je comprendre que ta mission aux Kerguelen est terminée ?
SupprimerOu en pause ?
En tous cas, ce sont de belles régions que tu te proposes d'arpenter...
¸¸.•*¨*• ☆
Améé, les Kerguelen c'est pas tout le temps ! J'y vais, je reviens, le temps d'une mission. Y aller c'est bien, mais faut pas oublier les z'alumettes pasque la première épicerie c'est pas la porte à côté !
SupprimerMais j'y suis un peu frustré de mélèzes, alors parfois, souvent, tout le temps je reviens en Oisans, avec une certaine tendresse pour l'automne.... Demande à Pierre ce qu'il en pense. D'ailleurs, tien, ça c'est une idée pour l'automne prochain: on organise un safari photo avec lui et tous les gratouilloux et souffleux d'tuyaux qui viennent ici, et on fait une méga Teuf à décorner les bouquetins ! Tope-là, cochon qui s'en dédit !
Mézaussi, shhht, il y a cette course à Lyon, que je ne raterais pour rien au monde ! Mais là tu peux pô comprendre, c'est un truc de mec !... :o))
Si ça se trouve les filles c'est tellement bête que ça c'est pas courir...
Supprimernanmé keskifopa entendre !
Eh ben tu serais bien surpris.
je dis ça, je dis rien...
¸¸.•*¨*• ☆
Aaââaah, bien imité, j'ai failli tomber dans le panneau ! T'es douée, tu devrais faire du théâtre ! :oDD
SupprimerOuais, bin attend que j't'attrape !
En attendant, c'était bien la peine que je te parle d'automne en Oisans et de projets fabuleux, t'as rien vu, tssss !
;o)))
Fais trop froid dans ces pays...faudrait que je sois sûre qu'il y ait une cheminée...
SupprimerPour le reste, je ne préfère même pas relever tellement c'est bas. je risquerais de me faire un lumbago. :-P
¸¸.•*¨*• ☆
Bouh...je suis entamée quand même ! deux fautes énormes en deux commentaires...
Supprimer« Ça sait pas courir »
« Fait trop froid »
tsss...
¸¸.•*¨*• ☆
Mais ma chère, j'aime tellement les feux d'bois que je ne vais que dans des endroits où il i l y a des cheminées, tsss ! 8oPP
SupprimerEt une peau d'ours en pur synthétique devant ?...
SupprimerMoi pas aimer synthétique et moi aimer les nounours, alors je t'invite à t'étendre doucement sur un tapis en pure laine à longs poilpoils, ça t'Iraty ?
SupprimerBien entendu, de retour de rando, je prépare un bon gros chocolat bien mousseux avec des biscuits à faire damner un saint, et je masse langoureusement les petons mignons de ma partenaire pour lui faire oublier la fatigue ! :o))
Iraty ? Tu es basque ?
SupprimerPas mal le programme...tu vas sûrement avoir des candidates !
¸¸.•*¨*• ☆
Ben non,ch'uis de Ménilmuche ! Enfin c'était il y a longtemps, au siècle dernier !
SupprimerHey, t's vu comme y sais y faire avec les nanas le Jdissa !
En même temps, faudrait pas non plus qu'elles me collent trop aux basques, hein ! ;o))
Mouahaha
SupprimerTu sais que t'es drôle toi?
Mais attention, si elles te prennent au mot, tu risques de rester tout seul... :-P
¸¸.•*¨*• ☆
Ah bon ? Faut que je fasse attention alors, ce serait dommage ?!
SupprimerMeuhnon, c'était juste pour faire un bon mot, tu sais bien que je suis un indécrottable gentil, moi !
Rhââââh, toujours cet éternel problème des infimes et subtils équilibres dans les relations, ni trop, ni tropeu !
Pas simple ça, surtout quand on est né sous le signe de l'hippopotame ! 8oDD
Puisque mon avis est sollicité, l'Oisans c'est froid, certes, mais surtout au dessus de 3000 m et en hiver. Par contre, quand les mélèzes se couvrent d'or c'est en automne et beaucoup plus bas que 3000 m. Et pour peu qu'il fasse soleil (ce qui arrive souvent) la chaleur du paysage est tout à fait accueillante :)
SupprimerEt je suis sûr qu'on y trouve des cheminées tout à fait propices aux alléchantes propositions de Jdissa !
Aaah, qu'est-ce que je disais !
SupprimerMerci Pierre, pour ton aide !
Ce serait presque alléchant, présenté comme ça ... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En lisant ton texte magnifique, la Céleste, j’imaginais que tu avais accompagné ton papa jusqu’aux portes du paradis, en lui disant : Papa ! tu sais maintenant qu’on doit se quitter ici, que maman est loin derrière et aussi mes enfants, et moi et mes amis, tous mes amis. En écrivant ces mots, je vois que tu as pu transformer ta douleur en apaisement, en sachant que c’est la vie qui est comme cela et rien de plus. Oui, ton papa voudrait que tu sortes tes ailes de papillon pour gambader encore et encore. C’est en cela que la mort n’avait pas gagné. C’est en cela que la vie t’attend. La mort est juste un croc-en-jambe dans un moment d’inattention de la vie ; Elle revient toujours au galop. Merci Célestine pour tes mots si humains, si pleins de tendresse, si pleins de vie. Bises émues
RépondreSupprimerC'est la vie qui revient au galop, excuse-moi la Céleste
SupprimerLa mort est juste un croc-en-jambe dans un moment d’inattention de la vie
SupprimerToi qui cites toujours les grands auteurs, permets moi de te citer aujourd'hui. Cette phrase est magnifique. Digne d'un poète ou d'un de ces écrivains que tu aimes tant.
Ah ces mots, ces assemblages de lettres superbes qui évoquent tant de choses. Comme ils me sont précieux.
Oui, la vie revient au galop comme un cheval sauvage sur une plage de Camargue. En pleine beauté et en toute liberté.
La mort est juste un croc-en-jambe dans un moment d’inattention de la vie...
Il était beau ton père et il t'accompagnera tout au long de ta vie.
RépondreSupprimerMes morts sont à côté de moi, ils n'ont pas disparu puisque je pense à eux.
Ta voix est celle d'une sagesse apaisée, elle fait du bien, Heure Bleue.
SupprimerMerci
¸¸.•*¨*• ☆
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerIl est passé comme une comète, semant derrière lui, une jolie étoile.
RépondreSupprimerLa trace de son passage restera longtemps, scintillante dans mon ciel.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
mes sincères condoléances pour votre papa Daniel de Béjaia
RépondreSupprimerMerci Daniel, je suis très touchée.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Evidemment que vous pouvez à nouveau vivre comme avant...
RépondreSupprimerQuel père voudrait le contraire?
Mme Chapeau.
C'est bien que vous me le confirmiez, Madame Chapeau. ^^
SupprimerVotre avis m'est important, comme ceux de tous mes autres amis, virtuels ou in real life...
Bien à vous
Va doucement Célestine.
RépondreSupprimerSavoure à petites gorgées.
Ton papa jeune ressemble assez au mien au même âge, question d'époque, sans doute.
Je savoure, oh oui, la vie m'est de plus en plus précieuse.
Supprimerj'ai beaucoup pensé à toi durant ces quinze jours.
je sais que tu es restée éloignée de ton blog plus longtemps que moi. Question d'attachement à l'écriture sans doute.Mais il est vrai que chacun réagit à sa façon, comme je l'ai déjà dit. Moi j'ai besoin de vite revenir dans la vie.
Ton père aussi avait la coiffure à la "Chaussettes noires" ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Bisous ma belle, prends soin de toi.
¸¸.•*¨*• ☆
Voilà notre Célestine repartit pour la vie ! Tu le verras partout et peut-être plus qu'avant puisqu'il est maintenant complètement entré dans ton cœur pour y dormir pour son plus grand bonheur. Il se réveillera souvent au début pour te guider, te rassurer et puis l'apaisement venant tu lui montreras avec fierté ce qu'il a fait de toi car il n'est pas loin, il te voit et lui sera fier de voir qu'il continue de vivre auprès de toi. Jusqu'au bout il faut vivre ...... Je t'embrasse tendrement.
RépondreSupprimerTa dernière phrase me rappelle le poème de Valéry.
SupprimerLe vent se lève, il faut tenter de vivre.
Oui, je me souviendrai de tes sages conseils, Lauriza. Si joliment exprimés...Merci
¸¸.•*¨*• ☆
Mon coeur a failli s'arrêter de battre dans le temps où vous n'étiez plus là. Comme s'il ne battait plus de vous savoir si affligée. Mais vous voilà et un grand vent de fraîcheur me parcourt, délicieuse.
RépondreSupprimerRestez telle que vous êtes.
~L~
Ah non, ne me faites pas cela, cher ami! Assez d'émotions et de chagrin...
SupprimerPrenez soin de vous ^^
¸¸.•*¨*• ☆
La vie reprend toujours le dessus. Malgré la souffrance, il nous faut continuer à vivre. Le va et vient est éternel entre la terre et le ciel. Il y a ceux qui montent et ceux qui descendent. Entre les deux, il y a ceux qui vivent.
RépondreSupprimerLes deux portait que tu diffuses sont superbes. c'était un bel homme !
Le plus beau papa du monde, bien sûr.
SupprimerMais je ne peux pas encore regarder les photos longtemps. Sinon, l'émotion me submerge.
Merci de ta fidélité, cher Daniel.
¸¸.•*¨*• ☆
Pas assez intime pour te serrer dans mes bras , pourtant c'est ce que j'ai envie de faire pour te réconforter Céleste ... Va de l'avant !
RépondreSupprimerTu sais, serrer quelqu'un dans ses bras ne devrait pas dépendre du degré d'intimité.
SupprimerC'est sur ce principe que fonctionnent les "free hugs" venus d'outre atlantique...
Un simple geste réconfortant qui signifie tu es humain, je suis humain, on s'est reconnus.
Alors prends moi dans tes bras sans te poser de questions, Daddy.
Et compte sur moi pour aller de l'avant, je ne suis pas de ceux qui se laissent abattre.
Big hug
¸¸.•*¨*• ☆
les chansons sur la pluie et les larmes sont nombreuses,petit échantillonnage:
RépondreSupprimer"rain and tears" Demis Roussos(zut ! c'est pas "français")!
il pleut sur mes lunettes je n'y vois plus très bien
je dois avoir l'air bête je ne sens plus ta main
il pleut sur mes lunettes tu parle d'un temps de chien
il pleut sur mes lunettes ou bien j'ai du chagrin... Jacques Martin.
il pleut sur le jardin sur le rivage
et si j'ai de l'eau dans les yeux
c'est qu'il me pleut sur le visage...Anne Vanderlove(ballade en novembre)
https://www.youtube.com/watch?v=YJCrxJ0wpWo
par delà les monts par delà les mers homme tranquille
par delà l'amour au delà des guerres homme tranquille
tu cherche ton nom ta terre ta maison
tu cherche ta vie à travers la vie homme tranquille
tu cherche la voie une image de toi homme tranquille
poursuis ton destin trouve ton chemin
va...ne t'arrêtes pas et tu trouveras...ou planter ton arbre Pierre bachelet (chanson du générique d'un feuilleton télévisé 1979 :pour tout l'or du transvaal)je n'étais qu'un enfant à cet époque épique j'ai toujours aimé ces paroles!
https://www.youtube.com/watch?v=ktFcsscmEA8
je comprend que ces photos te tiennent à cœur! elles me rappellent aussi...
heureux de te voir revenir!
Quoi, une chanson en anglais, juste pour me faire mentir quand je dis que tu es le spécialiste de la chanson française de qualité ... :-P
SupprimerAh...Anne Vanderlove...une vraie chanteuse ! (private joke)
J'aime beaucoup la ballade en novembre.
Quant au feuilleton, je ne l'ai pas regardé, pourtant j'aurais pu. Je me souviens quand même de la chanson.
Chouette florilège, cher Xoulec
¸¸.•*¨*• ☆
je "sentais" qu'il ne fallait pas !bon dieu pas d'anglais! c'est pour cela que je n'ai pas mis les paroles,je ne suis pas "spécialiste" de la chanson d'outre manche ou alors sur un autre blog! dans une autre vie.
SupprimerMais je rigolais...et j'aime beaucoup la chanson anglaise de qualité, aussi. Supertramp, Dire Straits, Stones, Deep Purple etc...
SupprimerToute une époque hein...
¸¸.•*¨*• ☆
tu as raison,dire straits, joe cocker ...et d’autres (je ne suis pas spécialiste).je me suis autorisé a l'anglais après avoir vu ton commentaire qui parle de "free hug"(c'est pas moi qui ai commencé m'dam)
Supprimercat stevens,simon and garfunkel... je commence à me spécialisé!
Supprimeroups "spécialiser"
SupprimerBob Dylan, Joan Baez, Lionel Ritchie, Pink Floyd...
Supprimer...je me laisse emporter... très beau billet,un bel hommage à ton père;les commentaires aussi lui rendent hommage (à leurs façon).
SupprimerMerci. Mais cela m'a fait du bien de parler musique...
SupprimerNe t'inquiète pas tu n'es pas le seul à faire des digressions sur ce blog ^^
la lumière revient déjà et le film est terminé...E Mitchell. pour reprendre la licorne,ce qui compte c'est la vie et rien d'autre... ce qui devrait être la vie d'un être humain.
Supprimertout est résumé là.
La vie...et l'amour !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
l'amour fait partie de la vie ,l'amour est la vie.sans vie pas d'amour,sans amour pas de vie!
SupprimerCertains semblent l'oublier, hélas...
Supprimerceux-là manquent de "sel de la vie" ou plus joliment,ceux-là manquent de celest "in"(encore du british)...bises vespérales
SupprimerDeux magnifiques photos qui résument toute une vie...
RépondreSupprimerEt un magnifique visage...
Il est beau ton papa.
De l'extérieur et de l'intérieur aussi, ça se voit.
Au final, ce qui compte, c'est la vie, la Vie...
Rien d'autre...
d'en avoir vécu une bien pleine,
d'avoir tracé son chemin le mieux possible,
d'avoir goûté aux joies, aux peines,
à l'amour, à l'amitié, à la beauté...
à la fureur et à la tranquillité...
à tout.
La mort ne gagne que si l'on n'a pas vécu.
Il n'y a que la vie.
Alors vivons !
Et cultivons notre jardin ! ;-)
(mon papa à moi -90 ans cette année- est un excellent jardinier)
Bises.
Rien à rajouter, c'est tellement tout !
Supprimerje retiens la phrase
La mort ne gagne que si l'on n'a pas vécu.
Ce pourrait être une citation de grand auteur.
Merci la Licorne.
Profite de ton papa. Ces derniers moments de la vie sont uniques pour eux.
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
:-)
SupprimerC'est que j'ai de bonnes références
Tu prêches une convaincue ^^
SupprimerJ'ai toujours admiré ta façon de te projeter vers la vie.
RépondreSupprimerComme un vaillant petit soldat.
Un soldat très pacifique alors... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je ne sais pas si on te l'a déjà fait, mais je reste figé sur la chanson de Linda Lemay, avec plus d'un point commun...
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=zrXsHDO2DOE
A part ça, excuse moi de ne pas être plus présent, je suis de nouveau dans la maison de mon fils, à remettre en état, réparer, nettoyer; et ce n'est pas très folichon... Une semaine difficile.
Cette fin de semaine, nous avons eu du renfort avec le cycliste des 130 ans et sa douce Canadienne.
Demain,retour au bercail pour se laver la tête d'émotions fortes.
Ti bacio forte Céleste
C'est malin...j'ai les yeux mouillés avec Lynda L...
SupprimerT'excuse pas. On choisit pas.
je saurai attendre.
mille baci per te
¸¸.•*¨*• ☆
Mon Blutch,
SupprimerParce qu'on est chez notre céleste amie, c'est vers elle que se dirige notre compassion, bien sûr.
Mais sachant ce que tu traverses depuis quelques temps, je tiens à t'envoyer des tombereaux de pensées amicales et de compassion. Parce que j'imagine, enfin j'essaye, tout ce que peut avoir de pudique la notion de "...pas très folichon...".
Bon, je me sens un peu gauche là, mais je t'embrasse de toute la force de mon humanité !
@ Jdissa quand dit des fois
SupprimerMerci l'ami, ça fait plus de bien qu'un pied au cul.... Et je suis sûr que papa Céleste, du haut de son nuage, ne renierait pas cet aphorisme.
Je t'embrasse itou tant je sais que la force de ton humanité n'est pas une formule creuse.
Baci à la patronne
Bon, ben on va rester dans l'ambiance et verser des tombereaux de larmes. J'aurais dû être pleureuse professionnelle, je ne sais faire que ça.
SupprimerOh la la ! mais non, faut arrêter là...déjà que la pluie d'automne crachote ce matin... ;-)
SupprimerNos chers disparus n'auraient pas voulu être noyés sous des flots de larmes.
Et pis d'abord je préfère rigoler à l'idée que les deux barbus s'embrassent. Paraît que ça fait velcro...
Allez hop comme disait mon papa ! ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
@ Ambre
SupprimerJe sais que je dois te répondre, ça va venir.
D'accord pour une larmichette, ça lave les yeux et ça leur donne de la profondeur, mais point trop n'en faut car ils pourraient s'y noyer :-)
Gros bisous chère Amie.
@ Céleste
De par mon expérience avec SF, je peux te dire que le coup du velcro est une joke :-)
De tous mes disparus, mon fils est le seul qui me pose des inquiétudes sur la façon dont il a traversé le miroir. J'ai demandé de l'aide aux moines tibétains pour qu'il soit accompagné vers la bonne sortie. Dès que je pourrai le savoir, tout sera beaucoup plus léger.
Ti bacio forte cara Amica.
Je le souhaite de tout coeur.
SupprimerEt je tourne toute mon énergie vers cet espoir de légèreté.
Tvb
mille baci di cuore
¸¸.•*¨*• ☆
Blutch et iamo, puisqu'ici c'est ton nom.
SupprimerOh non, tu ne DOIS pas me répondre, que jamais il n'y ait ce genre de choses entre nous ;-)
Je n'ai aucune idée de ce que tu traverses, comment pourrait-on avoir la moindre idée de ce qu'est une telle souffrance? C'est une ignominie, parce que ce n'est pas dans "l'ordre des choses". Comme Célestine j'espère que très vite tu pourras savoir. Je t'embrasse en français.
Célestine, je t'embrasse aussi. Je sais pour être passée par "ce genre de période", qu'il y a des moments plus supportables que d'autres, mais je sais aussi que tu es une belle personne, fille d'une belle personne, et que tu donnes la priorité à la Vie. Cela me rassure.
SupprimerTmstvb
@ Ambre
SupprimerOui, bon, "devoir" n'était pas le verbe le plus adéquat :-)
@ Céleste, Ambre et tant d'autres
J'apprécie à sa juste mesure tout votre soutien.
Le plus difficile à encaisser, c'est toute la souffrance qu'il a eue avant et dont je ne pouvais le préserver. Alors maintenant, j'attends de savoir s'il a pu terminer cette incarnation et pouvoir espérer que sa prochaine vie lui soit plus douce.
Je vous embrasse
@Ambre
SupprimerOui, tu as raison, perdre un père est difficile, mais perdre un fils, cela n'a pas de nom.
Et ce n'est pas dans l'ordre des choses.
Notre ami traverse une phase difficile, et toute notre énergie s'unit pour l'aider d'âme à âme.
Je t'embrasse, merci pour tes mots très positifs à mon égard, je suis touchée.
¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy
SupprimerTu peux compter sur nous.
Nous attendons avec toi mais je peux te dire que j'ai l'intuition que son âme est enfin apaisée.
Ce n'est qu'un ressenti. Peut-être je me trompe. Mais en général, un ami m'a dit u'il fallait que je fasse confiance à mes intuitions...
Ti bacio
¸¸.•*¨*• ☆
Mais qui donc a pu te dire une pareille chose :-)
SupprimerTi bacio anch'io
Je me le demande...un ami qui me veut du bien sans doute...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
un amico che ti voglio bene, non vedo ;-)
Supprimerti abbraccio
^^
Supprimer@Blutch: Si j'étais italien je t'aurais répondu: e perché non si vede? Accolade cher ami et bise à la taulière
SupprimerChi lo sa ?
SupprimerAccolade en retour mon Ami et baci à la Fée Lestine
Mamma mia ! Sei molto divertente, ! :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La vie continue, continue de répandre la lumière par tes écrits ! Ton père doit te sourire de là haut, comme sur la photo. :)
RépondreSupprimerJe n'oublierai jamais son sourire.
SupprimerEt il me manque beaucoup, déjà...
merci Kea.
¸¸.•*¨*• ☆
On aperçoit beaucoup de douceur sur le visage de ton papa. Je pense qu'il avait beaucoup d'humour également :)
RépondreSupprimerJe ne trouve pas les mots, mais je suis heureuse que tu reprennes goût à la vie. Je te laisse ce petit texte dont je ne suis pas l'auteur car je n'ai pas ce talent, mais il exprime ce que j'avais envie de t'écrire. Ne doute jamais de sa présence à tes côtés, il continuera de veiller sur toi comme il l'a toujours fait... Je t'embrasse bien fort Célestine.
Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe je n’y suis pas, je n’y dors pas…
Je suis le vent qui souffle dans les arbres
Je suis le scintillement du diamant sur la neige
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr
Je suis la douce pluie d’automne quand tu t’éveilles dans le calme du matin
Je suis l’envol de ces oiseaux silencieux Qui tournoient dans le ciel.
Alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas, je ne suis pas mort !
Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement parce que je suis hors de ta vue ?
La mort tu sais, ce n’est rien du tout.
Je suis juste passé de l’autre côté.
Je suis moi et tu es toi. Quelque soit ce que nous étions l’un pour l’autre avant, Nous le resterons toujours.
Pour parler de moi, utilise le prénom avec lequel tu m’as toujours appelé. Parle de moi simplement comme tu l’as toujours fait.
Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues qu’ensemble nous apprécions tant.
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et avec moi.
Laisse mon prénom être le chant réconfortant qu’il a toujours été. Prononce-le avec simplicité et naturel, Sans aucune marque de regret.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu.
Qu’est-ce que la mort sinon un passage ?
Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie, pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras,
Tout ira bien.
Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin, Je suis là, juste de l’autre coté..
Anonyme
Merci pour ce magnifique poème. En cherchant sur le net, j'ai trouvé qu'il avait été écrit par une certaine Mary Elisabeth Frye (1905-2004)
SupprimerC'est vrai qu'il dit bien le sursaut que nous devons avoir en hommage à nos êtres chers.
Cela n'empêche pas d'éprouver le manque...
je t'embrasse cher Ange, en gerbe d'étincelles
¸¸.•*¨*• ☆
Je reviens de t'avoir lue sur les Impromptus littéraires et suis si contente de te lire et de mieux te connaitre... Dans toutes ces facettes de tes écrits ��... De l'émotion pure à ??? Je ne trouve pas les mots...
RépondreSupprimerOui je suis multiple, chère Pivoine...
SupprimerEt l'écriture me permet d'explorer toutes ces facettes et de les exprimer.
De l'émotion pure à l'humour débridé, peut-être ? (si tu as lu mon dernier texte)
;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, je l'ai lu, bien sûr, truculent peut-être ? En tout cas, il valait le détour car la consigne n'était pas facile...
Supprimerégrillard, canaille, épicé, coquin, osé, croustillant, fripon, gaillard, leste, libertin, grivois, salé ?
SupprimerLes synonymes ne manquent pas...
Un côté de moi que je ne renie pas, mon côté "Célestoche"
Mais tu as raison, la consigne n'est jamais facile quand il s'agit de placer des mots hétéroclites dans un texte.
Si tu aimes mes délires, tu peux cliquer sur l'onglet "plumes de l'été" Tu y trouveras des grappes de consignes avec des mots improbables à placer...
Bises rougissantes de confusion
¸¸.•*¨*• ☆
Quel bel homme ! Pas de plus bel hommage que de continuer à vivre ! Je t'embrasse
RépondreSupprimerUn homme admirable ! (mais je ne suis pas objective)
SupprimerMoi aussi, je t'embrasse
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"Ne cherche plus longtemps de fontaine,
RépondreSupprimerToi qui as besoin d'eau,
Ne cherche plus: aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau."
Voilà sans doute ce que l'on pourrait chanter à Ambre...Toi, chère Céleste, tu exprimes clairement par ton billet ta personnalité, toute fidèle à ton Père.
La vie ne s'arrête pas là , avec lui tu le proclames ; oui il est très beau ce poème de Mary Elisabeth Frye
Proclamons ensemble notre optimisme, notre espérance face à l'avenir.
Bisous
Je ne suis pas une pleureuse en continu, mais une hyper-émotive. Un parfum, un bruit, un paysage peuvent déclencher un souvenir et je sens monter les larmes comme une vague.
SupprimerL'instant d'après, la vague est descendue.
En ce moment, je ne sors jamais sans un paquet de mouchoirs...
merci Petrus
¸¸.•*¨*• ☆
Quel beau sourire ! Tu te dois céleste Célestine de continuer à être qui tu es pour le faire sourire encore et toujours de l'autre côté du miroir... Bises. brigitte
RépondreSupprimerMon père était une bonne nature. Il souriait souvent et je crois qu'il m'a légué cette faculté !
SupprimerAussi je n'aurai pas de mal à célébrer sa mémoire de cette façon, chère Plume.
¸¸.•*¨*• ☆
MAG
RépondreSupprimerdeux photos intimistes avec deux belles références cinématographiques. L'ancienne s'inscrit bien dans l'époque de la fureur de vivre. Il avait un côté très combatif, qui s'est adouci avec la vie.
Tu retrouves le sel de la vie, mais la colère contre cette perte n'est pas éteinte. La paix se profile...
Ce n'est pas une colère. Plutôt une sidération un peu amère en forme de pourquoi...quand on y pense vraiment fort...
SupprimerMerci pour le sel de ton avis, mag. :-)
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
La mort fait partie de la vie Celestine ... Voilà le pourquoi je pense ...
RépondreSupprimerQuel bel homme et bien sûr cette page de ta vie qui se tourne est une "blessure" qui ne se pansera qu'avec le temps ... On oublie jamais on vit avec je pense ... Mais la vie continue et tu verras que bientôt tu t'étonneras de sourire de certains souvenirs ;)
Gros bisous pleins de réconfort sincère <3
Je prends tes bisous avec plaisir, Petite Marie.
SupprimerJe sais que le temps adoucit toutes les peines, surtout celles qui sont "dans l'ordre des choses" comme on dit...
Je t'embrasse de mille beijinhos
¸¸.•*¨*• ☆
Ton commentaire , sur mon blog aujourd'hui, m'a troublée. Mon petit bonhomme est reparti avec sa maman, j'ai pris enfin le temps de venir voir de quoi il retournait.
RépondreSupprimerPardon, pardon. Quel chagrin quand j'ai lu tes trois derniers billets. Des mots si tendres, si pudiques que j'an ai eu les yeux pleins de larmes.
J'ai eu le coeur serré en découvrant le sourire de ton père, si rempli de tendresse pour celui ou celle qui le photographiait. Une petite pause entre deux tailles de haies, de rosiers ? Un bon souvenir qui ne manquera pas d'entretenir une plaie qui aura du mal à se refermer. Le temps passe, certains souvenirs font sourire, rire. D'autres et quelquefois les mêmes font pleurer.Il y a très très longtemps que j'ai perdu mes parents, ils m'ont manqué terriblement. Puis le temps s'est écoulé, les distractions ne manquent pas dans un jeune couple quand on est jeunes parents...Il a bien fallu tendre le regard vers l'horizon ! Le décès de ma soeur (mon aînée de 8 ans, la seconde d'une fratrie de 9) m'a écrabouillée, m'a déstabilisée. Ma deuxième maman s'en est allée. Je ne peux l'évoquer que les yeux mouillés, c'est fou ! Comme je regrette de ne pas lui avoir dit combien elle était importante pour moi ! Mais elle le savait, je le crois bien. Tu as entouré ton papa de toute ton affection, il en a été conscient, j'en suis sûre. Tes mots m'ont bouleversée, ton père aimerait te savoir heureuse malgré tout, même sans lui. Retrouve ton sourire, continue à écrire pour nous les jolis mots qui nous enchantent. Je t'embrasse très très fort.
Oh, Marijo, comme ton texte est émouvant, et comme il fait perler à mes yeux ces larmes si souvent faciles en ce moment.
SupprimerNous avons tous nos blessures, nos failles laissées béantes par la disparition d'un être cher.
Nous sommes appelées (surtout nous les femmes) à nous retrouver un jour seules face à notre grand âge. La grande faucheuse ne cesse de nous arracher les gens que l'on aime.
Et nous devons quand même sourire, et "tendre vers l'horizon" comme tu dis si joliment.
Parce que c'est la vie et qu'il n'y a qu'à l'accepter.
Je t'embrasse de tout mon coeur.
merci pour tes mots
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour ces deux magnifiques portraits de ton Papa, Célestine. Je suis sûre qu'il n'aimerait pas te voir pleurer, et que son seul bonheur serait de te voir sourire et rire à nouveau. Fais lui ce plaisir. D'ailleurs ce signe est bien là pour te le dire. Alors souris ma belle ! Et continue à croquer la vie à pleines dents ! Je t'embrasse très fort, ma douce.
RépondreSupprimerMerci Françoise.
SupprimerJe vais m'employer à sourire autant que je pourrai, chaque fois que l'occasion se présentera à ma nature joyeuse.
je t'embrasse fort
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L'ITT (interruption involontaire de tendresse)!!! Qui vient combattre avec moi ce fléau qui assombrit nos vies? A l'instar des militants-extrémistes anti-IVG, nous pourrions déambuler, vitupérer au nez de... de qui déjà?
RépondreSupprimerDe gros baisers tout chamboulés par ces portraits qui disent le chemin d'une vie singulière et précieuse.
Au nez de ...celle qui se moque que l'on sème des fleurs dans les trous de son nez..
Supprimercelle qui est toujours la plus forte, la grande égalisatrice...
Un combat perdu d'avance...Autant l'accepter.
Chaque fois que je regarde ces photos, mon coeur se soulève de gratitude pour cet homme qui restera à jamais le premier homme de ma vie...
Tendresses, MissA
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Entre la fougue et l'action puis la détente, la contemplation, il y a une vie. Je le sens satisfait de sa vie, fier de sa fille aussi. Ne semble-t-il pas comblé? Rassuré? Paisible? Heureux? Il aura eu la chance connaître la plénitude.
RépondreSupprimerC'est ce que me dit votre père sur sa photo et le fait de vous connaitre confirme ce que même un aveugle resentirait.
Vivez Célestine, souriez s'il vouis plaît, votre père ne demande rien d'autre.
Quand j'ai revu la photo de mon père jeune, je suis (re) tombée amoureuse de lui, comme une petite fille peut l'être. j'ai réalisé que mon père avait été un bouillant et fringant jeune homme.
Supprimermais c'est sa photo de vieux jardinier paisible qui me bouleverse le plus.
Oui, il était tout cela à la fois, et il s'est endormi avec ma lettre dans les mains, rassuré. Heureux.
Je crois, oui, qu'il était fier de moi.
Merci mon ami
¸¸.•*¨*• ☆
C'est très optimiste et beau ce que tu dis là, vraiment.
RépondreSupprimerLes 2 photos sont belles aussi, le temps qui passe...
Bisous.
Merci je sais que tu es sincère, Mindounet.
SupprimerL'optimisme est le plus beau cadeau que j'aie reçu à la naissance.
J'ai envie de le choyer comme un bijou précieux.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Comme ton Papa est beau et tes mots juste bouleversants... merci de recommencer à nous enchanter avec eux qui décrivent la beauté qui nous entoure. Ton Papa continuera d'y jeter un œil par-dessus ton épaule. Bisous tout plein
RépondreSupprimerje le sens déjà, sans tous mes gestes quotidiens.
Supprimerles paroles de mes amis me font comme un manteau, un mantra qui m'aide à passer ce cap difficile.
Chaque mot résonne dans mon âme comme une goutte d'eau dans une grotte : avec la pureté du diamant.
merci Brizou
¸¸.•*¨*• ☆
Ta dernière phrase sur ton père est un raccourci saisissant et parlant de l'évolution humaine.
RépondreSupprimerIl faut une vie entière pour passer d'une fureur à la pacification.
Le monde risque de perdre la furieuse puissance des pacifiés…
Ton père donne à voir l'exemple des chemins possibles.
c'est pour cela qu'il ne cessera plus de te murmurer à l'oreille…
Tes paroles AlainX sont comme du pain béni, on ne voudrait en perdre aucune miette.
SupprimerOui Bizak me l'ôte de la bouche, tes paroles sont de l'or, cher Alain.
SupprimerMon père n'a cessé de se pacifier tout au long de sa vie. Je l'avais sous les yeux, l'exemple, et il m'apparaît maintenant dans toute sa transparente beauté.
Je suivrai son chemin, et cette paix, je la ressens désormais comme une évidence.
Merci Alain.
¸¸.•*¨*• ☆
En relisant ton texte si sublime, si pénétrant, j'ai l'impression de n'avoir fait que l'effleurer à la première lecture. Je suis saisi en le relisant de la magnificence de tes mots, tu sais parler (j’allais dire à Dieu!) aux âmes, aux anges. Je ne sais comment tu déniches ces mots, toi qui parle « d'indicibles », les émotions. Ils viennent du fin fond de toi, je les ai bus, je les ai admirés, je les ai aimés. Comme si tu renaissais d'un terrible et long silence des mots, imposé par ta douleur, de la douleur de la perte d'un père, de ton cher papa, l'unique, on n'en a qu'un ! Je ne te jette pas des fleurs, c'est toi la fleur et, l'exquise! Je dis ce que je ressens en mon for intérieur, tu pourrais dire que je dithyrambe, mais moi, je me suis désaltéré de tes mots. Sinon comment tu as pu faire jaillir ces mots: "Ce soir, dans la voiture qui me ramenait chez moi, l'orage déclinant dessinait encore quelques ruisseaux hésitants sur le pare-brise, déchirant la vitre en mille fragments.." Oui les gouttelettes de pluie deviennent Ruisseau, pour une âme broyée et un cœur blessé; Oui une gouttelette peut être comme un versement infini d'eaux qui déborde une plaine inondée.
RépondreSupprimerJe te salue la taulière, ce soir tu m’as appris comment il faut dire les mots quand ils sont hésitants, refusant de sortir ; il faut faire parler la pluie ; Merci
Oui je crois que je vais quand même dire que tu dithyrambes...
SupprimerParce que là, je ne sais réellement plus que dire tellement c'est beau ce que tu écris.
Je ferai encore parler la pluie, le vent et les mille petites choses qui font fourmiller la vie.
Les larmes sont des gouttes d'eau qu'il faut savoir recueillir du bout de la langue pour mieux goûter le sel de la vie.
Merci à toi, cher poète
¸¸.•*¨*• ☆
Quand je laisse mon coeur parler, il peut se tromper, mais il ne ment jamais.
SupprimerJ'en suis persuadée, cher ami !
Supprimer^^
Supprimerje te dépose ce joli poème que j'ai découvert il y a peu...
RépondreSupprimerIl restera de toi
ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée.
Ce que tu as donné
En d'autres fleurira.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre les bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils,
Ce que tu as souffert
En d'autres revivra.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.
Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton coeur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé
En d'autres germera.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.
ta lettre est belle.
J'aime le tendre sourire qu'affiche ton père sur la seconde photo.
Je t'embrasse.
C'est un merveilleux cadeau, et un sublime poème, ElLinda.
SupprimerIl est plein de soleil et me réchauffe le coeur en ces jours en demi-teintes où les larmes ne sont jamais loin de la paupière.
Je t'en remercie chaleureusement
Et je t'embrasse en bouquet de pervenches
¸¸.•*¨*• ☆
Après le départ de mon père je trouvais un peu de consolation, avant de fermer les volets de ma chambre, contemplant l'étoile qui y brillait. Je "savais" qu'il veillait ainsi sur moi. Mon père apprenait à l'enfant que j'étais à observer les étoiles.
RépondreSupprimerMerci LOU pour ce témoignage étoilé.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les deux portraits sont superbes. Deux photos comme un raccourci saisissant d'une vie. Qui racontent tant de choses... Très émouvant.
RépondreSupprimerVenant de toi, Pastelle, quel bonheur, cet avis !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Célestine, je suis heureuse pour toi de constater que la perte de ton si cher père n'a pas entrainé celle de la magie de tes mots, ce qu'il n'aurait, j'en suis bien persuadée d'après ce que tu nous montres et dit de lui, jamais souhaité. Le chagrin ne connait pas la linéarité, rires et larmes vivent mêlés, la beauté reste émouvante quand on y est si sensible, au-delà de toute peine. Un cœur ouvert reste fertile, si malmené qu'il soit. Tu en es la preuve, Semeuse.
RépondreSupprimerDe la fureur de vivre à l'homme tranquille, une belle trajectoire, et deux films que j'aime. Que la nuit te soit douce !
Bienvenue sur mon totem, Florence. Et grand merci pour ce commentaire tardif mais magnifique.
SupprimerUn cœur ouvert reste fertile, si malmené qu'il soit
Très belle phrase.
¸¸.•*¨*• ☆