Oeuvre de Cathleen Rehfeld |
Je l'aime, cette maison. Elle regorge de souvenirs.
Les murs sont des éponges. Si vous les pressez, il en sort un jus sucré de cris joyeux, de lait grenadine, de bobos qu'on soigne avec une « poupée et de la pommade de bisous » ...Bon, de quelques vomis aussi, rien n'est parfait...
La maison est un havre, un port d'attache. J'aime quand les enfants devenus grands z'et autonomes débarquent, quand ça va et quand ça vient, j'aime ce délicieux courant d'air vif de la jeunesse... Les petits déjeuners sur la terrasse, caressés de soleil doux. La cafetière pleine, les ploufs dès le matin dans la piscine, quelques affaires qui traînent un peu partout. J'aime quand on peut faire la Tour de Pise avec les bols.
J'aime quand ça palpite, une maison. Quand ça n'est pas trop rangé.
J'aime les longues discussions quand le soir a cette tiédeur qui incite à la confidence. J'aime respirer l'été en famille.Le chèvrefeuille. Et le vin qui tourne la tête.
-Maman, on dort ici ce soir avec Sarah.
-Elle ne préfère pas que vous alliez chez elle ?
-Oh non, c'est beaucoup mieux ici...
-Ah bon, pourquoi ?
-Je sais pas, c'est mieux, c'est tout.
Je biche. Même si ça fait un peu « ami Ricoré » c't'histoire...
***
Découvrez la palette joyeuse de Cathleen Rehfeld ICI
Trop délicieux, ce billet... même pas besoin de fermer les yeux pour s'y croire...
RépondreSupprimerVrai, ça fait pas trop ami Ricoré, l'ami des petits jets de nez ?
SupprimerHihi ! tant mieux alors...
C'est un billet d'été, manque que les odeurs...
Bisous
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Ta maison est une ruche, on t'appellera la reine des abeilles.
RépondreSupprimerBaci
Bzzzz !
SupprimerQuoi, la reine des abeilles ? Cette espèce de grosse gélatine pleine d'oeufs qui reste sans bouger dans le noir pendant des semaines, avec des petites abeilles qui lui agitent le cul devant la tête pour lui faire de l'air ? Euh...Je pourrais pas plutôt être une petite ouvrière qui s'en va à l'usine à Créteil ?
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, mais là tu dépoétises tout... Dans mon fantasme, la reine des abeilles est (forcément) très belle et soucieuse du bien-être de ses mioches. Elle est Pénélope, la Fée, le grillon du foyer et tout ce qui s'ensuit.
SupprimerEt tu ramènes tout ça à une masse gélatineuse... Snif
Baci comunque
ben alors mon Blutchy, t'as plus d'humour ???
SupprimerEt tu n'as même pas vu mon clin d'oeil à Ferrat...
Tsss...il va falloir que je te reprennes en main, sinon à ce rythme, tu vas voter socialiste en 2017 ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Tu sais que j'aime prendre le contre-pied de ce qu'on attend de moi....
SupprimerIl est vrai que j'aurais pu te dire que c'est bien à cause son aspect que je t'ai fait ce commentaire... :-D
Je sais aussi que même avec tes lunettes de soleil, tu ne joues pas les starlettes ;-)
Ti bacio il marmocchia
Oui tu aurais pu me dire que j'ai l'aspect d'une grosse gélatine amorphe.
Supprimermais je crois que si ça se trouve, ça aurait réussi à me faire un peu de peine...mouarf !
Non je ne joue pas les starlettes.
Déjà que tu me traites de morveuse... re-mouarf
baci ♥︎♥︎♥︎
Tu fais une erreur de traduction (ou Reverso déconne)
SupprimerIl marmocchia, c'est la môme.
Quant à ton allusion à Ferrat, elle a subit le même sort que mon allusion à Brassens...
Bacioni
Je sens que tu m'en veux personnellement sur ce coup-là...
Supprimerje n'ai plus bien de moyen de me rattraper, à cette heure...
Je n'avais absolument pas vu, le grillon du foyer, obnubilée que j'étais par cette grosse reine boudinée. ;-)
Bon tu m'aimes plus, allez dis-le ? :-P
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Si je te disais oui, un coin de toi serait capable d'y croire...
SupprimerAlors marque ce commentaire d'une pierre blanche, car je ne vais pas faire de l'humour, ni noir, ni à deux balles.
Devrais-je te décevoir... si je t'en veux personnellement, ce n'est pas en négatif.
Mais puisque je te dis qu'il faut voir cette reine en version fantasmée....
Vas, je ne te hais point.
Baci
Post Scriptum:
Chasse le naturel....
J'ai eu un petit accès de « mars en cancer » mais là , d'un coup ça va mieux...
SupprimerJe vais pouvoir aller passer une bonne nuit.
Promis, je vais imaginer la reine des Abeilles comme ça ^^
Baci caro
Tu vois que tu es très bien en Mayalestine...
SupprimerBacioni
Eh oui, tu as raison...comme souvent !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui Celeste, heureusement souvent et pas toujours ! sinon, on prendrait une autre retraite.
SupprimerJe serais très dépité, mon ami, que la pertinence ou non de mes propos puisse influer défavorablement sur la qualité de ta retraite.
SupprimerDis moi s'il te conviendrait mieux que je puisse avoir moins souvent raison... :-)
Accolade et baci à la patronne
De toute façon tu as souvent raison à juste titre. C'est tout ce que je voulais dire et je dois reconnaitre ta grande érudition sur beaucoup de sujets . Accolade ami
SupprimerVous êtes trop mignons ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"trop mignons"... On va devoir faire des efforts pour être un peu plus vachards alors :-D
SupprimerMoi je trouve que c'est joli, mignons!
Supprimer@Blutchy
SupprimerAvec tout le respect que je te dois, je pense que tu te fourres le doigt dans l'oeil droit jusqu'à l'omoplate gauche si tu penses que je te crois capable d'être vachard...
¸¸.•*¨*• ☆
@Bizak
SupprimerOui, j'aime bien vos joutes verbales (et non vos verges tribales)
^^
Je mettrais volontiers cap au havre et tu t'endoutes bien un peu. Kisses et ATTB.
RépondreSupprimerMon havre n'a pas de docks, pas de marins qui rotent vers les étoiles (mais il y a de la bière au frais et la patronne du rade est accueillante).
SupprimerEt tu y es bien sûr le bienvenu.
Kisses and attb too
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Délicieuse image de maison qui vit, de maison qui rit, de maison qui parfois pleure, de maison qui chante....j'aime aussi cette pile de bols prête à dégringoler ....mais qui passera les âges.
RépondreSupprimerDamoiselle Celestine, vous avez du talent.
Il y a longtemps que je ne suis pas monté dans le ciel, dans mon char à voiles tiré par des oies. Il faut que je revienne survoler tout ça.
HSCB
Hey...cela fait très longtemps en effet que je ne vous avez pas vu errer dans mon ciel de traîne...
SupprimerCe cher Hercule Savinien...
Toujours aussi flatteur avec les damoiselles, je vois.
Allez voir les autres bols de mon artiste coup de coeur. Vous allez aimer.
Bises roxaniennes
¸¸.•*¨*• ☆
C’est drôle, comme tu me fais rappeler mon petit poème d’enfance, il ne me quitte jamais, tellement il est beau : « La fenêtre de la maison paternelle » de Alphonse de Lamartine. Il est un peu triste, mais d’une « belle tristesse » qui me fait languir mon cœur. Je vais citer deux strophes, le reste est trop triste :
RépondreSupprimer« Autour du toit qui nous vit naître
Un pampre étalait ses rameaux,
Ses grains dorés, vers la fenêtre,
Attiraient les petits oiseaux.
Ma mère, étendant sa main blanche,
Rapprochait les grappes de miel,
Et ses enfants suçaient la branche,
Qu'ils rendaient aux oiseaux du ciel… »
Oui, la maison paternelle est un havre, un endroit d’insouciance, un lieu où s’étalent nos rêves, un lieu de tous les possibles. J’aime y revenir, revoir mon petit coin de lit, mon petit havre de paix.
Merci Céleste de titiller de temps à autre nos mémoires qui nous rappeler nos légèretés de jeunesse un peu bistournées mais toujours élégantes.
Je ne connais pas ce texte de Lamartine, mais tu fais bien de ne pas me citer les passages tristes. J'ai une certaine mélancolie ces temps-ci, due sans doute à mon père qui ne va pas bien, le moindre souvenir d'enfance me fait monter des larmes...
SupprimerLes deux strophes que tu as choisies sont joyeuses et toutes empreintes de nature et de tendresse.
merci pour ce beau commentaire, Bizak
¸¸.•*¨*• ☆
Bref, tu aimes les maisons où l'on vit...
RépondreSupprimerMoi aussi !
Ah oui, je déteste les maisons-musées où rien ne bouge...
SupprimerEn revanche, je n'aime pas la saleté, c'est ma limite au désordre... dès que ça devient sale, je suis obligée de ranger un minimum...
Bises Boss
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Tiens, ça me rappelle que lorsque nous étions plus jeunes (je veux dire moins vieux) quand l'appart devenait vraiment trop bordélique, on invitait des copains pour être obligés de ranger un peu :o)
SupprimerTrès juste ! j'ai souvent pratiqué le coup de rangement invitatoire...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merci beaucoup Celestine!
RépondreSupprimerCathleen
You're welcome dear Cathleen!
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah... Encore une référence existentielle inconnue... Dans mes rêves un tel havre est apaisant... La réalité est très différente.
RépondreSupprimerProfites donc de cette chance qui semble commune à tant...
(Je souris quand même, parce que quelque part, des gens peuvent être heureux d'un rien tellement doux)
Pourtant, il me semble que c'est la base de la philosophie zen japonaise...
SupprimerSe satisfaire de petits riens, en harmonie avec la nature.
En tous cas, c'est ainsi que je la conçois.
J'essaie de goûter chaque instant de la vie à la manière d'un haïku.
Tout en ayant conscience que c'est beaucoup plus difficile dans un deux pièces à Créteil...je mesure la grande chance sur la vie m'a accordée en me donnant tant de sources de joie. Je ne manque pas de la remercier chaque matin au saut du lit et aujourd'hui c'est toi qui m'en donnes l'occasion.
Belle journée Gilles
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Je pense aux films de Sautet, c'est toujours parfait avant la fêlure et toi tu as besoin d'un été joyeux pour supporter le reste.
SupprimerJe pensais moi aussi aux films de Sautet.
SupprimerEt ta compréhension de ma situation m'émeut beaucoup, Heure-Bleue. Merci
¸¸.•*¨*• ☆
Ah le zen... C'est bien au-delà de se satisfaire de petits rien... Le zen est dénuement. Le zen est endurance... Je pense que tu parles du zen occidental ; celui qui étonne les Japonais. Le zen japonais serait irrémédiablement refusé en Occident tellement il est contraignant...
SupprimerPrendre du bonheur avant d'affronter l'orage n'est pas zen du tout... sourire.
Mais bon je vais pas m'étaler sur le sujet du zen.
Le truc c'est que tu te sentes bien dans le lieu où tu te trouves.
Je ne savais pas qu'il y avait deux zen...on ne nous dit pas tout. ;-)
SupprimerEt je ne comprends pas tout à cette histoire de dénuement et d'endurance.
Le dénuement, c'est ce qu'on appelle la simplification, non ?
l'endurance, je la pratique chaque fois que je cours, mais je sens bien que ce n'est pas de cela qu'il s'agit...^^
Il est difficile d'entrer dans une autre culture sans un minimum d'information...
Bises perplexes
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Toi,
SupprimerJe vais tenter de répondre à ta question qu'est-ce que le zen selon mon observation et mes discussions avec ma femme, et mes quelques lectures d'auteurs japonais.
Le zen dont je parle est celui qui est associé à la culture japonaise.
Être zen, c'est par exemple, accepter les insultes sans y attacher aucune attention, c'est accepter d'endurer le froid ou la faim sans une plainte, c'est accepter de faire des tâches, que la plupart jugerait humiliante, sans se plaindre et sans attendre une amélioration de sa condition...
Le zen dont on nous bassine en Occident est très différent... On y prône le calme, l'attention et la fusion du moment dans une quiétude confondante...
Il n'y a pas deux zen ; il y a des plagiats tellement édulcorés que c'en est plus rien, si ce n'est que phonétique homophone.
Alors, je ne me pose pas en spécialiste, mais je suis effondré de voir des pales copies dénaturées dont on clame l'authenticité...
J'espère avoir répondu un tant soit peu à ta perplexité...
Je te remercie de tes explications très intéressantes.
Supprimermais quand même, les jardins japonais, avec les dessins au râteau sur le sable, les fleurs, le calme, et les fontaines, c'est bien une expression du zen ? ;-)
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Mais alors... Job était le premier (presque) occidental à être zen !
SupprimerOUi très chère. Les jardins zen l'étaient.
SupprimerA l'époque, ils représentaient la nature japonaise et le repos dans un monde en pleine guerres successives.
Ces jardins étaient les havres de paix des commanditaires (noblesse, guerriers, etc) pour permettre à ces derniers de s'isoler d'un monde à l'envers qui n'était que maladie, tueries, fracas des armes.
Le guerrier devait endurer tout cela sans broncher, sans se plaindre, déjà mort en servant son seigneur.
Le zen (issu du bouddhisme) avait des fondations prises au confucianisme. En vrac, donc, l'on y apprends la notion filiale (la hiérarchie homme-femme, père-fils, maître-serviteur) le désintérêt des choses de ce monde (le matérialisme, le luxe), le stoïcisme face à la mort, les épreuves, etc...
Bref...
Dans le Japon contemporain, les moines zen reste une originalité, une curiosité dont on ne veut pas. Être zen est un long chemin tellement difficile qu'il faut être "hors marge" de la société.
Nos sociétés sont immensément loin du "zen" et nos modes de vie identiquement... Notre alimentation, notre mode vestimentaire, nos produits électroniques, etc... Tout cela est "non zen".
Sourire.
Mon jardin zen occidental est « un havre de paix dans un monde en guerre », en quelque sorte c'est ce que je voulais expliquer ...
SupprimerMerci de m'apprendre plein de choses sur le Japon, c'est intéressant.
Il y a juste cette histoire de hiérarchie homme-femme qui me donne des gerçures...
Je pense que le monde ira mieux quand une moitié de l'humanité cessera d'écraser l'autre.
Mais ce n'est que mon avis de (faible) femme... ;-)
Bises cher ami
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@Blutchy
SupprimerPauvre Job... ^^
"Faible femme", arrête de me faire rire Célestine !
SupprimerC'était effectivement pour rire... ;-)
SupprimerMais si tu veux j'arrête et je deviens triste, hahaha !
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La grande arnaque sociétale est de faire croire que ce sont les hommes qui écrasent les femmes, alors que c'est la Phynance qui écrase tout le monde, avec juste un peu plus de sadisme pour les femmes.
SupprimerLe tourneur de l'atelier 3 n'en a rien à faire de l'emballeuse du poste d'expédition 8...
Par contre, le patron, ça l'intéresse d'expliquer à l'emballeuse qu'il ne peut pas l'augmenter à cause du salaire pharaonique du tourneur de l'atelier 3.
Voilà comment on transforme la lutte des classes en génocide sexiste.
Tant qu'on en restera à cette dualité homme-femme, la Phynance et l'Ubu de sévices se pourlècheront les mains en se gavant (j'espère jusqu'à en crever...) du pognon volé aux sans grades .
En 1914 et en 1939, c'était la même logique pognon contre populo, seul le mode de sélection était différent.
Ti bacio Cara
Sans doute ce que tu dis est sûrement vrai de nos jours, où les dominants ne cessent de monter les gens les uns contre les autres...mais la domination des femmes par les hommes date de bien avant l'invention du fraisage tournage...je dirais même qu'elle date de la préhistoire.
SupprimerPersonne ne me "fait croire" que les hommes écrasent les femmes, j'ai des yeux pour lire et des oreilles pour entendre...et je n'ai pas la berlue, hélas.
Ti bacio anche
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Lol... des gerçures ?...
SupprimerLes samouraïs que l'on magnifie au travers des romans et des films ne sont que fantasmes... La réalité était plus glauque. Ces samouraïs ne considéraient pas les femmes comme égales à l'homme... Elles n'étaient qu'objets... Mais bon, les sociétés patriarcales ne manquaient pas à l'époque, quel que soit l'endroit...
kiss
Là je suis bien d'accord avec toi...Samouraïs, chevaliers, cow-boys, super-héros...que des "gros bras" pas romantiques pour deux sous...
SupprimerPar contre, pourquoi mettre ta dernière phrase à l'imparfait... :-) hélas, c'est encore bien le cas un peu partout...
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Où l'on se rejoint, c'est que la Phynance est, très majoritairement, dirigée par des hommes, et les femmes qui accèdent aux postes clefs agissent comme des mecs...
SupprimerQuant à la Préhistoire, il faut peut-être lâcher les images d'Epinal.
Selon certains anthropologues, il semblerait que Néandertal ait été beaucoup plus évolué que l'image de la brute épaisse que l'on véhicule encore. Des images qui, d'ailleurs, ne reposent sur aucune étude sérieuse.
C'est le clergé catho qui a diabolisé les femmes et les ont asservies. Jusqu'à la fin du servage, hommes et femmes étaient des possessions du seigneur local. Le mari et le père n'avaient aucun pouvoir de décision sur la femme et la fille.
Seigneur et clergé pour l'Histoire, politocards et Phynanciers maintenant, on reste dans le domaine du pouvoir, même si des sans grades se croient encouragés à imiter les "grands" de ce monde.
Si tu regardes la société traditionnelle italienne, les machos jouent les matamores à l'extérieur, mais la famille est foncièrement matriarcale. C'est la Mamma qui décide et personne ne la conteste.
Pour insupportable que soit le machisme ordinaire, il a une racine profonde qui est ancrée dans le pouvoir. Pouvoir religieux, temporel ou économique ça ne change pas notablement la problématique.
Ti bacio
je crois que la domination des femmes par les hommes s'est installée quasiment partout, mis à part quelques rares exceptions où ce sont les femmes qui dominent : mais pourquoi toujours une domination ?
SupprimerPourquoi ne pas, une bonne fois, reconnaître qu'on est complémentaire et que l'on ne peut se passer les uns des autres si on veut faire perdurer l'espace.
Là où je te rejoins, c'est sur une terrasse avec un petit verre de rosé bien frais et une guitare, et en mêlant nos voix à l'unisson.
Mille baci caro
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Pour faire perdurer l'espace, faudrait pourtant réduire l'espèce : nous sommes de plus en plus envahissants !
SupprimerOui, je sais, c'est facile de profiter d'une faute de frappe. Mais dis-moi, t'as de beaux grands doigts, toi, pour taper a au lieu de è ?
Comment ça, j'en veux cinq sur la tronche ?
Ciel, je n'avais pas vu ce « clavsus » comme disent nos amis de la Belle Province....
SupprimerUne « faute » de frappe: non pas taper, pas taper ! j'ai pas fait exprès, m'sieur...Assez de violence ici bas.Si je dois te mettre quelque chose sur la tronche, ce sera plutôt un gros bisous sur ta barbe.
Mais sans doute n'est-ce pas innocent ce qui s'est passé dans le tréfonds de mon cerveau quand j'ai tapé espace au lieu d'espèce...
J'avais déjà un peu les prémices de mon besoin d'air... ^^
Bises mon boss adoré ( chut ne le dis à personne !) ;-)
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Merveilleuse écriture ma chère Célestine, pour dire la Vie, l'Amour... c'est simple en définitive, comme un bon jour... avec un coeur grand ouvert, une maison accueillante, parfois aux quatre vents, mais un lieu convivial où l'on aime se retrouver, se ressourcer, se laisser câliner.... hein ! . une oasis, un abri, un asile protecteur, un refuge, que dis-je une péninsule. une presqu'île... un nid.... un havre, quoi ! comme tu le décris si bien...
RépondreSupprimerMerci à toi de continuer à ouvrir tes bras...., et pour la chaleur qui se dégage à l'encre de tes mots.
Merci pour ce bel échange partagé avec Blutchy, et la découverte des oeuvres de Cathleen Rehfeld Meyers. Superbe !
Bisou.
Den
Quel riche commentaire, plein de ces synonymes qui font la beauté de notre langue !
SupprimerOui, il y en a des mots pour désigner ce cocon, ce gîte, cette tanière qu'est la famille, plus que la maison. Même si l'on a déménagé des dizaines de fois, cette ressource d'amour reste vivante et vibrante, à condition bien sûr d'avoir été arrose correctement.
merci pour tous tes enthousiasmes qui me donnent envie de continuer à ouvrir mes bras et mon coeur.
¸¸.•*¨*• ☆
La maison effectivement n'étant que le réceptacle bien choisi pour la famille que l'on a construit avec "cette ressource d' amour qui demeure vivante et vibrante"... et que tu continues d'arroser d'une fort belle manière....
SupprimerMerci à toi.
Bonne fin d'après-midi Célestine.
Bisou.
Den
Mon enfance a été bercée de ces maisons bienveillantes qui servent de port d'attache.
SupprimerCelle de mes parents, dont j'ai parlé ICI , mais celles aussi que l'on trouvait dans les livres , la maison qui s'envole, de Claude Roy, la maison de la la Marette , le feuilleton tiré du roman de Janine Boissard, "l'esprit de Famille"...la maison qui brille, de Tistou les Pouces Verts, et puis, plus tard, la Maison du Bonheur de Francis Lalanne et enfin Ah tu verras, la chanson fabuleuse de Claude Nougaro...
Bisous chère Den...et bon voyage dans mes liens...
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Merci Célestine d'être ce magnifique trait d'union entre nous.... merci pour ce beau voyage dans tes liens... merci pour tes mots et ceux de tes commentateurs... je me suis régalée à vous lire.... tous et toutes ! vraiment merci.
SupprimerDouce journée à vous enrubannés de joie et de sérénité.
Den
Un trait d'union, quelle jolie définition que j'accepte volontiers.
SupprimerDans les moments de doute sur moi même, je saurai m'en souvenir.
Merci d'être toi, Den, tu me fais beaucoup de bien ce matin.
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En effet ton texte colle parfaitement à la pub Ricorée. Dès les premiers mots je suis dans l'ambiance de ce que tu vis, de ce que j'avais la chance de vivre lorsque le patriarche était encore de ce monde et que je tente de perpétuer et de transmettre. Eléments déterminants : l'accueil, l'ouverture d'esprit, un brin d'insouciance, de "lâcher prise" et savoir partager, ne pas être psycho rigide, à cheval sur l'ordre, les horaires, le bruit.. . Hélas les temps changent et les enfants s'éparpillent aux quatre coins de monde; il devient de plus en plus difficile de les réunir tous ensemble dans cette maison qui se transforme trop brièvement en hotel/restaurant/ colonie de vacances. Je vais devoir attendre Noël pour que la maison, comme le dit si justement Blutchy, se transforme en ruche.
RépondreSupprimerJe n'en suis pas encore là...l'étape suivante , les petits-enfants, les chic-ouf comme les appellent mes amis qui en ont, ce sera pour dans quelque temps...
SupprimerEn attendant, je crois que le "home sweet home" est surtout dans le coeur de chacun, cette envie de partager des choses et des moments, tous mes enfants la ressentent, et pour moi, c'est le plus important.
je suis d'accord avec tous tes "éléments déterminants" : je dirais même que je trouve la liste très complète ! en un mot, savoir garder la souplesse d'esprit même en avançant dans la vie...
Bisous reine de la ruche !
¸¸.•*¨*• ☆
J'accepte cette couronne d'apicultrice avec un plaisir non dissimulé mais, le grade de princesse conviendrait mieux à ma modestie. Bien sur, "Princesse de la ruche " ne veut plus rien dire, quoique....
SupprimerBzzzzzz bises couronnées
MDR ! Prinfeffe de la rufe...Ton prénom ne ferait pas Fimone, par havard ? (Private joke)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
...et j'oubliais : " what is the date today" ?
Supprimer^^
J'aime beaucoup ! Il n' m'a manqué que mes djeunes cet été pour pouvoir collé à ta pub Ricoré!!!!
RépondreSupprimerOui mais quel bonheur de les savoir heureux et épanouis, hein, Manou... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
https://youtu.be/klPZIGQcrHA
RépondreSupprimerBelles châsses j'ai mis un lien, c'est tout ];-D
Je ne répondrai qu'une chose: lui aussi... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C't'histoire, j'la biche aussi !!! Doux moment à savourer avec le cœur, sans modération !!! Bises céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerReçu cinq sur cinq ! je te comprends, toi qui as une "super" ruche !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme j'aime ta maison qui me rappelle ce que fut la mienne il y a plus de dix ans... L'âme d'une maison ne tient pas toujours à la présence de tous les membres d'une famille mais aussi à l'absence de ceux qui en sont partis à jamais...hélas ... Bises mélancoliques ma céleste amie ;)
RépondreSupprimeroh ma chère Miss Aspho, quel bonheur de te voir, et quelle tristesse que mon billet évoque pour toi une telle mélancolie...
SupprimerC'est drôle, je parlais de toi hier à notre cher ami commun, et je lui disais justement que tu me manquais...Hasard ou synchronicité ? ;-)
merci de ton petit grain de sel
je t'embrasse fort
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Si on peut faire la tour de Pise avec les bols, c'est qu'"on dirait le Sud !"
RépondreSupprimerOu alors que "c'est un peu l'Italie chez la mère à Titi" !
Deux chansons que j'adore
Supprimeron les chantera peut-être ensemble un jour ?
¸¸.•*¨*• ☆
c'est la maison du bonheur dit donc! et quelle stabilité ! moi qui a déménagé au moins une trentaine de fois dans ma vie dont une bonne dizaine avec mes enfants cela m'impressionne!
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup bourlingué avant de "faire mon nid" mais ensuite, j'y suis restée... je pars souvent du port, mais j'y reviens toujours...
SupprimerEt je ne te parlerai pas des millions de kilomètres que j'ai faits dans mes voyages intérieurs...moi qui suis une amoureuse des étoiles...
¸¸.•*¨*• ☆
Que c'est doux...J'en reprendrai bien une tasse de ce café /chicorée!
RépondreSupprimerBisous
Hé hé ! on attendra demain quand "le soleil vient de se lever"...♫♬
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ta tribu a l'air sympatoche !
RépondreSupprimerOui je confirme ! Une bande de gentils sauvageons qui débarquent de temps en temps et m'emportent dans un tourbillon ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Chacun de nous sans doute à son Petit Liré qu'il aime à rejoindre
RépondreSupprimerd'autant qu'on a du s'éloigner parfois vers un Mont Palatin, pas toujours choisi ...
Jolie évocation de nos lieux-racines.
Je pense à ceux qui n'en ont pas, ou plus.... aux exilés, migrants, déplacés, déracinés, SDF, ....
Que sont nos coeurs devenus
de tant les rejeter
bon ok, je suis hors-sujet....
C'est pour dire de mesurer nos chances d'être riches d'un chez-soi.
Enfin je tente de mesurer la mienne lorsque la tentation de dire à "tous ces gens" d'aller voir ailleurs cherche à me déshumaniser...
Oui c'est vrai, je mesure continuellement ma chance, tu sais Alain.
SupprimerMa chance de vivre libre, d'avoir l'essentiel, de pouvoir courir, réfléchir, danser dessiner, jouer de la musique....je vais arrêter la liste.
Comme je le disais dans un commentaire je ne sais plus à qui, je suis sûre que l'humanité n'a pas déserté le coeur des hommes individuellement. Mais nous ne parvenons plus à contrôler les phénomènes sociétaux, qui dépassent tout le monde, y compris les prétendus "décideurs"...
J'oeuvre chaque jour à arroser le jardin de mon humanité, de mon amour, à me connecter à mon intérieur pour aller vers les autres, mais que c'est difficile de passer continuellement pour une douce rêveuse ! je suis réaliste par obligation, et utopiste par nécessité.
As-tu vu la vidéo d'Isabelle Padovani ? Je me permets de te la proposer au cas où tu ne l'aurais pas vue. Elle fait du bien.
ICI
Kisses
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Et puis je voulais rajouter: non, tu n'es pas hors-sujet. L'humanité, ce n'est jamais hors-sujet.
Supprimer♥︎
J'aime comme tu décris ta maison-cocon avec les images de bonheur idéal. Je ne le vis pas tout à fait comme ça. Dès qu'il y a trop de va et vient, je suis un peu trop "bourlinguée". Du temps de l'enfance, c'était un peu comme ça, après en grandissant, j'ai moins su gérer la carte postale. Le maître mot l'été chez nous, c'est le travail, les récoltes, et le reste hélas passe après. On n'a pas eu bien le temps des douceurs de l'été.... Finalement c'est plutôt l'hiver où l'on apprécie de se pelotonner dans la maison.
RépondreSupprimerTu exprimes très bien ta différence, Mel. Je suppose que dans le monde agricole, l'été n'est évidemment pas synonyme de farniente. Mais l'essentiel est que la maison reste un phare, un havre où le cocon familial se reconstitue, même si c'est en hiver, c'est pareil.
SupprimerLe bonheur n'est idéal que parce que je le décris comme cela, mettant volontairement de côté les choses négatives pour me concentrer sur la chance d'être ensemble et en bonne santé.
En réalité, je n'aime pas trop cette idée de bonheur "idéal".
Le bonheur est concret, il est la somme de centaines de petites choses qui, mises bout à bout, nous donne l'impression que l'on est heureux.
Je suis sûre que tu comprends ce que je veux dire. Pour moi, le bonheur n'est pas une carte postale. Je vis ces rencontres familiales dans la joie, mais je suis aussi contente quand tout le monde s'en va, et que chacun part vers le bonheur qu'il est en train de construire.
Ponctuellement, dans l'instant, je goûte chaque minute agréable comme un cadeau.
mais comme dit Heure Bleue, je me prépare sans doute inconsciemment à traverser des épreuves.
Je te remercie du fond du coeur, Mel, d'avoir passé la barrière des commentaires, avec une opinion très intéressante qui m'a permis de préciser ma pensée.
Gros bisous ma belle
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Ah, comme ce billet me parle. J'avais d'ailleurs baptisé ma maison le moulin comme toi tu la qualifies de havre.
RépondreSupprimerAlors, ma maison est devenue un moulin.
Un moulin à vents: ils entrent et sortent comme des courants d'air. "Je ne fais que passer", "Je passe en vitesse".
Un moulin à cafés: Ca c'est surtout quand Maïté débarque. Et encore plus avec son Jidé. Il a vécu trois mois avec nous et c'était sa "charge" de préparer les cafés à la fin du repas. Et quand il est là, il reprend spontanément son costume de barista et nous prépare les ristretto bien serrés.
Un moulin à paroles: puisqu'on se voit moins, il y a tant de choses à se raconter. Et quand ils sont repartis, je me rends compte que j'ai oublié la moitié de ce que je voulais leur dire ou leur demander.
Un moulin qui me donne des ailes, un moulin rouge amour, où les allées et venues de mes petits meuniers font que mon coeur que mon coeur bat trop vite, que mon coeur que mon coeur bat trop fort....
PS: j'adore les créations de Mme Cathleen.
Je suis heureuse que tu aies flashé toi aussi sur ces créations.
SupprimerLes couleurs me font du bien à l'âme, elle maîtrise la peinture à l'huile à la perfection: parvenir à rendre les transparences, c'est plus facile à l'aquarelle d'habitude !
Que j'aime ta métaphore moulinière !
C'est vrai que ça en fait du monde qui va et qui vient...Et attends: on n'est pas encore dans la catégorie "petits-enfants"...
Tu auras compris que le staff est au complet puisque numéro 3 a (apparemment) trouvé chaussure à son pied. ça me fait trois filles et trois garçons, du coup...
Petite meunière de mon cour, ton commentaire est aussi joli que mon billet.
merci du fond du coeur.
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un havre... au Havre! plusieurs chansons me viennent à l'esprit,un peu mélancoliques:la maison ou j'ai grandi:F Hardy. la maison tranquille: G béart
RépondreSupprimerune maison tranquille
dans un jardin
prés des bruits de la ville
et pourtant loin...
mais je retiens celle de pierre Perret:
quand le soleil se pointe à l'horizon
tes griffes sont rentrées et tu ronronnes dans mon cou
des petits mots chauffés à blanc comme ta robe
des petits mots tabous des petits mots qu'on écrit pas sur une invitation
quand le soleil entre dans ma maisooooooooon
à méditer: Les maisons ne nous appartiennent pas,c'est nous qui leur appartenons. ces"objets animés" ont donc une âme qui s'attache à la notre,et nous force d'aimer!
Tu me touches-coules avec cette chanson de Pierre Perret qui me rentre dans la peau...
Supprimerj'ai donné à Den (un peu plus haut) quelques unes que j'adore: "ah tu verras" de Nougaro et "la maison du Bonheur" de Francis Lalanne...
Je vais réécouter Guy Béart et Françoise Hardy.
Merci pour ce très beau commentaire, xoulec.
Bises
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je n'est pas trouvé d'interprétation de guy béart(sur you tube),seulement les paroles,mais ô combien belle.
SupprimerMoi non plus je n'ai pas trouvé...même sur Deezer ou Spotify, c'est rare...
Supprimermais les paroles sont sublimes.
merci
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ne reste plus qu'a arpenter les vide-greniers pour dégoter un vieux 45 tours!la chanson de lalanne que je préfère c'est la bande originale du film "le passage" :pense à moi comme je t'aime.magnifique chanson magnifiquement interprétée.
SupprimerAllez le premier de nous deux qui trouvera aura une tapette ^^
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Vous avez vraiment le don de l'écriture...
RépondreSupprimerVous savez suggérer toujours joliment des ambiances, des atmosphères, de petits détails,
Comme le dit l'Homme, votre premier commentateur, ça se déguste même sans fermer les yeux.
Et chez vous, toujours cette profondeur qui se révèle bien au-delà de la surface des choses...
Merci délicieuse
~L~
Eh bien je ne pensais pas susciter de tels dithyrambes avec mon petit billet d'été...
SupprimerMerci beaucoup cher ami.
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Et encore, je n'ai pas parlé de votre bannière...parce que là, je n'ai plus de mots...
Supprimer~L~
Cela tombe bien : mes funambulles sont silencieuses et contemplatives...
SupprimerElles aiment la musique du sable et de l'eau, et la couleur du vent.
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Ma maison est comme la tienne
RépondreSupprimerLa maison familiale, la maison bohème
Le lieu où les enfants se sentent libres de venir
Le lieu plein d’espaces où l’on peut se tenir
Chez nous tout s’égare mais rien ne se perd
Chaque pièce a son mystère
Les remaniements révélèrent bien des traces
D’un passé ancien dont on ne voit qu’une face
Paraît même qu’un ancêtre joua au laboureur
Gardez-vous, disait-il, de vendre l'héritage
Vous feriez là un drôle de carnage
Gardez, gardez plutôt la maison du bonheur
Faut dire que Madame a pour désir de ne rien jeter
Même les plus anciennes nippes il faut tout garder
Alors souvent doit-on longtemps farfouiller
Avant de pouvoir l’objet utile retrouver
Mais la maison possède une âme et une cave voûtée
Tout témoigne ici d’un riche passé
Sous l’ancien revêtement surgit un vieux potager
Où les braises réunies maintenaient au chaud près du foyer
Le met qui attend le retour, ou le simple potage
Dans la partie de bâtiment au corps principal rattaché
Au premier, au dessus du linteau une gravure ébauchée
Symbolise l’amour d’un marinier pour une belle
Tous ces murs de tuf fruits du lent travail de l’eau
Respirent de la vie de nombreux occupants
Même si l’on ne peut remonter à la vie d’antan
Chacun ici apprécie de la vie ce cadeau
Bises
Elle a l'air drôlement bien, cette maison, cher Petrus.
SupprimerMerci pour ce beau poème très inspiré par des faits réels... ;-)
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Qu'il est doux ce billet...Il me parle, surtout en ce moment.
RépondreSupprimerBelle journée fée céleste :)
C'est mon côté Anny Duperey dans "une famille formidable"...
SupprimerCe sentiment subtil et apaisant que ce que j'ai créé m'ancre profondément dans le réel...
moi qui ai tendance à flotter à dix centimètres du sol.
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plein de petits détails adorables, ce billet!
RépondreSupprimeron sent le bonheur (et on voudrait l'adresse ou le film qu'on en a tourné ;-))
Ce sont les petits détails qui donnent, comme les éléments d'une mosaïque, une impression de bonheur...
SupprimerL'adresse? quelque part dans la galaxie, sur un petit point bleu pâle qu'on appelle la Terre... ;-)
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Moi aussi, j'aime les maisons qui vivent, pas les aseptisées où l'on cache la vie et toutes ses fleurs de saisons ... J'ai les bols qui penchent et qui cassent parfois :) alors on dépareille, on recommence le tournis de la vie. J'aime les maisons qui sentent ... qui sentent bon l'hume hein et pas le froid frileux de ceux qui n'osent pas ou qui font comme on dit ... J'aime les maisons qui sentent les vacances même quand on ne part pas mais qu'on l'a dans le cœur.
RépondreSupprimerEnfin, j'aime les fées du logis, celles qui sont toujours là pour vous ouvrir leur cœur et leur porte en souriant ...
J'aime les maisons qui sentent les vacances même quand on ne part pas mais qu'on l'a dans le cœur.
SupprimerJ'aime beaucoup cette phrase Véronica.
Et les bons dépareillés, je trouve ça charmant...
Je suis super heureuse de te voir revenue.
gros bisous célestes
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Les boLs dépareillés bien sûr...
Supprimer^^
ça sent la bonne adresse chez toi , je vais aller voir ça sur tripadvisor ;-)
RépondreSupprimerJe ne crois pas y être répertoriée... mais sait-on jamais ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La vie est belle et douce chez toi, en vers et contre tout
RépondreSupprimerJe crois qu'elle est belle parce que je la regarde belle à travers mes yeux...
SupprimerMerci ma douce amie. Je t'attendais. Parce que tu reviens toujours... ;-)
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J'aime beaucoup les maisons Ricoré. La tienne a l'air vraiment chouette !
RépondreSupprimerElle l'est...
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