Sous mes pas se trouvaient sans doute toutes les raisons d'arriver près de cette fontaine. Un besoin de rassembler mes pensées comme des miettes égarées sur une nappe que l'on recueille dans le creux de la main avec l'idée d'en nourrir les oiseaux. Une envie de me retrouver seule et en paix.
Je suis restée longtemps immobile. L'eau clapotait dans le silence du village.
J'ai laissé mon esprit devenir une terre battue des vents, une pâte informe de glaise que le temps modèle, une grève calme, un corridor plein de courants d'air. J'ai laissé passer les sentiments, les sensations, sans chercher ni à les retenir ni à les repousser, même cette chienne d'angoisse qui vous oppresse parfois sans raison, comme un col trop serré. J'ai accueilli l'inquiétude, la lucidité, le découragement, la frayeur, la lassitude, la perplexité, la colère, l'impuissance, le dégoût, le dépit, la résignation, l'incrédulité, le manque, la compassion...
J'ai pensé à la vie, à l'amour, à la mort. Chaque pensée faisait naître une émotion.
Plus je regardais ces gouttes d'eau dévaler du vieil arrosoir en zinc, et plus il me semblait que tout mon être suivait le même chemin, rebondissant de façon aléatoire sur la surface glacée du bassin. Et en même temps, j'étais cet arrosoir laissant couler le fil de l'eau.
J'ai laissé, je crois, des milliers de choses me traverser. Même les plus noires. Des plus intimes aux plus universelles.
Nous nous empêchons trop souvent d'éprouver nos émotions, il me semble. Alors que nous sommes des êtres d'émotion. Et si cette auto-censure émotionnelle était néfaste, au final ? Je ne sais pas...
En tous cas cette expérience, assez inédite, m'a comme lavée, et fait un bien fou. Un peu comme si j'avais plongé nue dans la fontaine, avec moins que rien de costume*.
*
-Célestine, n'aurais-tu point abusé de la dive bouteille sur la colline des fées ?
-Tu as le droit de le penser. Je raconte simplement mon expérience un peu...mystique.
-Oh alors...si tu es Miss Tic...
*Un petit clin d'oeil à Georges, mais ai-je besoin de préciser ...
Tu as bien résumé ce qui se passe dans les moments clefs de la Vie, et ça résonne en moi de curieuse façon.
RépondreSupprimerJe ne suis pas encore aussi rouillé que le viel arrosoir pour laisser ainsi couler toutes les émotions qui se bousculent. Aussi, j'appréhende un peu mon prochain passage dans la maison qui le vit partir.
Ti bacio forte Carrissima
Oui je comprends, et je te prends la main comme je n'ai pas osé le faire quand tu m'as raconté, au coeur de la nuit...
SupprimerParfois la pudeur des sentiments nous fait faire des choses stupides.
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Voilà !
RépondreSupprimerTu as touché du doigt mon expression favorite "devenir comme l'eau"...
Éprouver des émotions est humain mais jamais sans contrôle...
Devenir l'eau, n'est pas qu'un jeu de l'esprit...
Ravis de te recroiser dans la lumière.
Je pensais justement à toi en écrivant ce billet, toi qui m'apprends des tas de choses dont je n'avais même pas la notion avant de te connaître...
SupprimerMerci pour tes mots lumineux
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Inutile de me remercier... Les mots que j'emploie à ton encontre ne sont pas de moi, je ne suis qu'un fil conducteur ; ils passent au travers de moi pour t'atteindre (tout comme les autres mots qui traversent toutes ces lectrices et lecteurs pour te parvenir)...
SupprimerC'est une entité qui t'envoie des milliers de messages au travers de ces étranges humains pour toucher ton âme...
Médites cela sans crainte...
Ce que tu dis est-il réversible ? Je veux dire suis-je aussi un vecteur et est-ce que les mots passent au travers de moi pour t'atteindre ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bien joué... La réponse st "oui, très chère" ! Et quel vecteur !!!...
SupprimerSourire.
Tu vas me faire rougir...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
observer l'eau qui coule a toujours beaucoup inspiré les philosophes :-)
RépondreSupprimercontente de te savoir sur cette bonne voie et que ça t'"a fait un bien fou"!
Oui les philosophes, les écrivains, les poètes, les peintres...tous ceux qui ont les yeux ouverts sur le monde.
SupprimerJ'aime beaucoup ton commentaire, Adrienne
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T'es passée à deux doigts de l'illumination, là !
RépondreSupprimerFais voir le lobe de tes oreilles ?
Oui, et sans substances illicites, c'est quand même fort ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très joli texte.
RépondreSupprimerJ'adore tous les bruits de l'eau.
Laisser s'exprimer ses émotions, une vaste question. C'est là qu'on voudrait être artiste, pour de bon. Mais oui, s'exprimer je crois que c'est bon.
Bisous.
Toi qui tutoient les anges de la littératures que sont les grandes britanniques célébrissimes qui hantent ta Pile à Lire, tu n'imagines pas combien ton compliment me touche. C'est qu'à ne fréquenter que du beau linge, on devient exigent en "jolis textes"...Enfin, c'est ce que je suppose...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel joli texte... Tu t'es transformée en Ondine dans sa rivière d"émotions, rivière qui brasse, lave, remue, emporte, caresse, secoue, nimbe de paix... Oui il faut tout laisser monter et couler hors de nous!
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Tu me rappelles un bien beau souvenir de théâtre, Ondine de Giraudoux, que j'ai lu quand j'avais quinze ans...
SupprimerA part ça, oui, j'ai vraiment ressenti une grande paix à lâcher prise et à laisser passer mes émotions.
Finalement, je suis assez Miss Tic !
baci bella
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C'est une expérience de Meditation profonde comme il arrive lors des longs voyages intérieurs, une sorte de cure detox spirituelle pour utiliser un terme à la mode. C'est tellement régénérant!
RépondreSupprimerJe viens de repêcher ton commentaire dans les spams...Sans doute, blogger a pensé que "cure detox" était une publicité...
SupprimerLes moteurs de recherche sont impitoyables !
Mais jamais je ne jetterais de moi-même un commentaire, même après une gaffe.
C'est d'autant plus contrariant qu'il n'y avait absolument pas de gaffe dans ton commentaire.
Bisous belle rousse.
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Miss Tic a écrit dans les années 80, sur le mur en bas de chez ma mère "Tes faims de moi sont difficiles".
RépondreSupprimerAvant qu'elle ne se mette à faire de la publicité pour un loueur de camionnettes à la journée, elle était une chouette poétesse de la rue.
Quant à savoir quand passer de la raison à la sensation ou de l'ethos au pathos, et lequel doit primer et dans quelles circonstancesalors là, ma grande...
J'aimais beaucoup Miss Tic à cette époque-là...
Supprimerje ne savais pas qu'elle avait si mal tourné, mais si vous vous y mettez à deux avec Alain X pour me le dire...
Tu crois que je devrais davantage me tenir au courant de l'actualité ?
Sinon, à part ça, j'adore qu'on m'appelle ma grande ...hihi !
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Tu dis si bien ton ressenti... et de si belle manière. Il y aura d'autres visites au vieil arrosoir, sans doute, mais l'eau coulera toujours pour laver les peines que tu laissera couler. Bises ma si belle
RépondreSupprimerJe laisse encore couler mon émotion cet après-midi en lisant tous ces commentaires si bienveillants, dont le tien ma Brizou.
SupprimerOh comme vous m'avez manqué durant tous ces jours où je n'avais même plus le téléphone...
Bisous mon amie
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Non il ne fallait pas préciser belles châsses, tu as un lectorat d'élite (de rouge)
RépondreSupprimerSais tu que les fontaines publiques subsistaient enbcore dans Paris (XIII è) jusque dans les années 50 !
Un peu dans les nuages ? Laissse toi porter...
A Châtillon, celui de Giono dans les Âmes Fortes, il y a encore une cinquantaine de fontaines publiques. (On l'appelait le village aux cent fontaines)
SupprimerL'eau qui y coule vient tout droit de la montagne.
Les nuages...euh tu veux dire les trucs anglais qui flottent dans le ciel ? ^^
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Tu as de beaux restes
RépondreSupprimerJe prends ça comme un compliment...^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
De l'art pudique d'évoquer la palette des sentiments et ressentis sans se dévoiler pour autant...
RépondreSupprimerD'en faire l'inventaire diversifié, cela permet de ne s'arrêter nulle part....
Bel exercice de style !
La fuite de l'arrosoir en quelque sorte ! ....
Mais que vient faire Miss Tic (hormis un jeu de mot) dans cette histoire ?
Cette femme rebelle qui s'est engluée dans le paraitre capitaliste et l'installation dans la bonne bourgeoisie sagement assise dans le conformisme neorévolutionnaire ....
Ça ne te ressemble pas....
Quelque chose m'échappe, comme l'eau entre les orteils.
Miss Tic, comme je le disais au Goût, un peu plus haut, je ne savais pas qu'elle avait pris un virage à 180 degrés... C'était un personnage de ma jeunesse que j'aimais beaucoup.
SupprimerSi je me connecte à l'émotion que me procure ton comm, j'ai comme un sanglot qui m'étreint...
Un peu comme quand on parle de la gauche...
Mais bref, oui, sans doute, j'ai l'art de fuir et de ne m'arrêter nulle part.
Je détaillerai plus tard, sans doute...D'autres émotions négatives m'attendent dans l'avenir proche. C'est la vie.
Je me raccroche à une de tes phrases: "ça ne me ressemble pas" Tu as tellement raison; et ça me fait tellement plaisir que tu le dises...mais alors pourquoi doutes-tu de moi ?
Le petit dialogue de fin n'est là que pour m'empêcher de m'envoler dans des sphères inatteignables...Avec un jeu de mots un peu tout pourri, je te l'accorde.
Kisses
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"Ouais mais bon" comme disent les djeun's.
SupprimerMiss Tic a fait ce qu'elle pouvait.
Verleaine baffait sa meuf, talochait ses lardons et révolvérisait son amant.
A part ça, ce n'est pas mon ami, ce que j'aime chez lui n'a rien à voir avec ce qu'il fait.
Ce qui me branche, ce sont ses poèmes.
Pareil pour Miss Tic, Freud ou Steve Jobs.
Chez ce dernier, c'est l'i-Phone qui me plaît, pas le sale con qu'il était.
Plus cador du marketing qu'il était réellement que gourou du XXème siècle que ses aficionados comme le voient ses thuriféraire.
C'est vrai tu as raison...
SupprimerIl y a loin de la coupe aux lèvres, et nos héros ont sans doute tous plus ou moins une face sombre dans leur vie privée...
A moins qu'être écharpé par les médias, ce ne soit le passage obligé de la gloire, qui sait ? ;-)
Bises célestes
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mais alors pourquoi doutes-tu de moi ?
SupprimerMais où vas-tu pêcher ce genre d'idée ? Ca frise le.... péché !! :-))
La "fuite de l'arrosoir" n'était pas une allusion à ce que tu nommes "l'art de fuir".... d'autant que tu explores la palette de ton émotionnel....
C'est que la photo met en lumière que l'arrosoir ne remplit pas son objet. Destiné à abreuver la terre, il est troué au mauvais endroit.... et donc "rejette" l'eau à la fontaine elle-même. Ce qui n'est pas "sa destinée". Son rôle est de porter ailleurs l'eau nourricière.
De quoi faire naitre des sentiments mélangés dignes d'attention à soi-même....
Comment ne pas s'y projeter ?
Perso j'y ai vu l'illustration de mes propres errances, lorsque je manque mon but...
Ensuite que tu restes générale et pudique sur le contenu plus précis de ta palette émotionnelle, ça c'est un choix parfaitement respectable....
Ma première phrase est un compliment, pas un doute....
SupprimerOù je vais pêcher ce genre d'idée ?
Sans doute dans une hypersensibilité toujours un peu exacerbée...
mais tu sais que je tente de me soigner de cela...
Nous avons tous nos errances, et la mienne est parfois involontaire...
Merci Alain, pour ce regain d'explications dont je te sais gré.
je t'embrasse
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SupprimerSi tu es sage (ou pas sage ) ça dépend !…) je t’indiquerai le baume thériaque permettant d’accéder aux jouissances anti-blancides apaisant les hyper-sensibles….
:-))
Tu fournis un dico avec ?
SupprimerParce que thériaque passe encore, mais anti-blancide...
;-)
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Tiens c'est bizarre, mon commentaire a disparu encore une fois! aurais-je à nouveau fait une gaffe?
RépondreSupprimerJ'ai réparé la bévue googlienne (voir plus haut)
SupprimerBisous
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t'es pas un p'tit peu bouddhiste ;-)
RépondreSupprimerUn petit peu, sans doute.
SupprimerMême si je ne crois pas à Bouddha.
Mais la philosophie est sympa.
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Oui parfois, nous avons besoin d’un retrait momentané de notre environnement, comme si on se retirait de la vie. Une envie de marquer une pause, une forme d’introspection, et de ne plus respirer, de plus agir, de ne plus voir, de ne plus penser, de ne plus chercher, mais laisser le monde tourner, sans nous, sans nos ailes. Nous devenons une simple herbe, une tige se balançant au gré du vent, n’ayant plus besoin de rien, que de la sensation suprême que la vie est belle. Et soudain, nous reprenons le chemin jusqu’au bout, jusqu’à la limite de notre souffle.
RépondreSupprimert'es pas un p'tit peu bouddhiste ;-)
Supprimerhihi...
j'aime ce que tu dis, en tous cas. Et je suis heureuse de retrouver mes lecteurs après cette interruption momentanée de l'image et du son.
Bises contentes
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Bouddhiste moi! oui cela m'arrive des fois, c'est comme faire de la prose sans le savoir! Quand je prends mon chemin pour une destination quelconque, il m'arrive de changer subitement de route sans comprendre pourquoi. Est-ce du à un joli paysage aperçu qui me pousse à me dévier légèrement de mon chemin ?est-ce un animal? une pensée? J'aime à supposer que c'était un de mes anges de la route qui me fait dévier de mon chemin pour mon bien plus que pour mon mal. En tout cas ce n'était pas un démon, sinon j'aurais perdu mon chemin. Oui peut être, c'est cela être bouddhiste, laisser un peu faire les choses sans contrainte. C'est comme cela que je vois la vie, ange Céleste.
SupprimerBises ravies
C'est en tous les cas une philosophie très « orientale » et ça me plaît.
Supprimerj'aime considérer la vie comme une route dont on peu dévier parfois...
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Qui sait ? Peut être, c'est grâce justement au fait de dévier de nos routes, qu'on ait la chance de sortir de nos sentiers battus et de faire des fabuleuses rencontres comme toucher des étoiles.
SupprimerVivent les chemins de traverse, alors... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime tes posts de sagesse indienne.
RépondreSupprimer"L'homme n'est pas fait pour corriger la nature, mais pour en être le fidèle gardien." Proverbe indien.
Tu as respecté l'eau, et l'eau a été généreuse pour toi en t'offrant sa fraîcheur et son bruit.
Je dois être un peu indienne aussi, alors...
Supprimer^^
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On ne peut pas savoir, t'as enlevé ton sari pour poser pour le bandeau du blog :-)
SupprimerConnaissant Kangourou Agile, je crois qu'il s'agirait plutôt d'un costume de squaw ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tout à fait.
SupprimerUn proverbe Apache, pour préciser !
Ce que j'aime dans ton billet, c'est que tu écris la nécessité d’affronter tous les ressentis, y compris les négatifs.. les regarder en face, les interroger.
RépondreSupprimerBien mieux que de les fuir, c'est la seule façon de les apprivoiser...
Tu as raison, Coum, cela fait sans doute partie de ce que la vie m'a appris de plus important.
SupprimerGarder en soi la petite fille, mais se comporter en grande personne. Un défi de tous les instants...
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Bonjour Célestine, une période particulière dans notre vie ou il faut prendre du recul par rapport à nos émotions ...tu trouveras le temps d'aller au mieux, c'est certain , c'est en cours !
RépondreSupprimerBonjour Jerry, mon cher musicien !
SupprimerC'est gentil de m'encourager sur mon chemin de vie.
Bisous
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A toi l'arrosoir, à moi les fontaines et peu importe l'ivresse puisque l'eau nous lavera. Les émotions ?......on ne se change pas ma pôv'Dame. Merci d'avoir "commencé" ton retour parmi nous en me rendant visite car vois tu, mon dernier croquis n'est que le pâle reflet de ce qui me faisait vibrer. Je t'offre l'émotion ressentie devant ce pointu et t'embrasse.
RépondreSupprimerWouaou j'ai hâte que tu me racontes tout ça, ma grande soeur ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Belle expérience de méditation de pleine conscience...
RépondreSupprimerJ'en aurai fait comme Monsieur Jourdain de la prose ?... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
De l'eau au vin! J'aime ce texte!!! Bon au fond, tu sais ce que j'en pense, je pense des émotions cachées! Perso c'est impossible!
RépondreSupprimerBon, mais sinon, Faut faire gaffe aux tiques! Ok, je sors...:D
Oh tu crois pour les tiques ? ^^
SupprimerPour les émotions je te suis cent pour cent.
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Oh Miss Tic, c'est une belle histoire d'eau... c'est bon de se laver "ainsi", d'accueillir ce qui monte de nos mers intérieures et de le laisser se diluer dans l'air du temps... Ton étoile brille de mille feux nouveaux céleste Célestine, lumineuse journée. brigitte
RépondreSupprimerChère plume, merci de tes mots toujours doux et bienveillants.
Supprimerbelle journée à toi.
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Laisser couler, ne pas retenir, avoir cette capacité à s'abandonner de temps en temps....ça fait du bien....On se dégage , on se régénère.....Et on repart de plus belle !
RépondreSupprimerUne capacité que j'ai apprise...j'en étais bien incapable il y a seulement dix ans...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'allais dire que, en faisant miroiter toutes ces facettes émotionnelles sans s'appesantir sur aucune, ton texte me laisse sur ma faim. Mais non : en fait il m'a ouvert l'appétit !
RépondreSupprimerTu mets le doigt sur une des choses les plus importantes pour moi : l'expression.
SupprimerLa façon dont on s'exprime peut tout changer...
( s'ouvrir l'appétit, c'est quand même mieux que de rester sur sa faim) :-)
J'espère avoir de quoi nourrir tes interrogations ...
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Je voulais dire que les prochains billets auront sans doute au menu quelques unes de ces facettes émotionnelles dont tu es friand...
SupprimerTu as bien compris que c'est dans un sens positif que j'ai parlé d'ouvrir l'appétit :)
SupprimerLe menu que tu annonces me met déjà l'eau à la bouche !
En espérant que rien de grave ne surviendra d'ici là...
Supprimerje suis toujours sur le fil en ce moment, tu sais pourquoi...
^^
Quand même... Se comparer à un viel arrosoir en zinc... Ce n'est guère gratifiant pour l'estime de soi !!;)
RépondreSupprimerEnfin, ce qui compte c'est le résultat ! Et dans ce constat pragmatique j'observe que te voilà toute prop'!
La Métanoïa cèlestinienne de l'été 2016???
Mieux vaut une méta qu'une para, en tous cas... Muahaha !
SupprimerBises
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Je n'ai pas le sens de la poésie, je pense que se rincer la tête avec un arrosoir fait du bien au cerveau.
RépondreSupprimerAu sens propre tu veux dire ? :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est une boutade, je ne sais pas résister.
SupprimerSe rincer...au sens "propre" ...c'était aussi une boutade, chère heure-bleue...
SupprimerJe suis badine, moi aussi, et résiste difficilement à un jeu de mots (même nul ou approximatif)
mais le roi des calembours reste Le Goût...
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Laisser le temps couler et n'en rien retenir que l'instant envolé flottant sur nos soupirs...
RépondreSupprimerExtrêmement bien résumé.
SupprimerMerci Monesille
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C'est une très jolie façon de voir la méditation.... Cela m'inspire, moi qui ne sais pas comment m'y prendre pour laisser venir les émotions.
RépondreSupprimerC'est une façon qui n'est devenue naturelle, depuis que j'ai apprivoisé ces moments de solitude dont je n'ai plus peur.
SupprimerCela vient alors beaucoup plus facilement.
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Voilà enfin en vacances depuis 17h30 ce soir ... Tout comme toi Celestine je m'en vais voir méditer tout là-haut dans la vallée de la Maurienne ... Lâcher prise ... Être en connexion totale avec "DAME NATURE" ;)
RépondreSupprimerBisous et à bientôt
Je te souhaite les plus belles, douces et heureuses vacances qui soient.
SupprimerTu as raison, le lâcher prise, c'est merveilleux quand on le fait dans la nature.
beijinhos
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tout ce qu'on aime chez toi est aussi dans ce billet. Ressenti un peu semblable lors de mes pérégrinations dans le Morvan. Nous repartons dès lundi vers les P.O. avec ou sans connexion internet. Bizzz, on ne t'oublie pas
RépondreSupprimerMerci les Caphys, je vous souhaite à vous aussi un très bon séjour dans les Pyrenées.
SupprimerGros bisous mes bestioles.
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Le temps arrête sa course, un instant, si minuscule soit-il... sur ici et maintenant,... à l'écoute de tout, il pose son attention éveillée et fluide, le plus amplement possible, prend conscience de ce qui se passe intérieurement , et hors de soi... notre corps, notre souffle, les sensations, les ressentis si bien exprimés par toi Célestine, les sons alentours, les odeurs, les émotions, les pensées qui vont et viennent...tout y est.... la pleine conscience se recentre, un beau brin d'humanité s'exprime sur la page ... et la vie devient immense et vaste... merci pour tes mots qui permettent le lâcher-prise purificateur que l'on ne retient pas ni repousse.... le nettoyage intégral avec l'eau de la fontaine qui continue de clapoter dans nos oreilles attentives !
RépondreSupprimermerci pour ton texte si bien écrit sur une terre redevenue calme.
Bonne soirée à toi.
Je t'embrasse.
Den
Oh Den...qu'est-ce qu'ils m'ont manqué tes commentaires pleins de vivacité et de subtilité.
Supprimerje suis si heureuse quand tu décortiques chacun de mes mots avec des mines gourmandes comme quand on ouvre un bonbon fondant en en défaisant avec précaution le papier aux couleurs chatoyantes..
Alors merci à toi de donner à chacun de mes textes ce relief inimitable et inestimable.
Gros bisous très chère amie
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Merci chère Célestine pour ta sollicitude à mon égard.
SupprimerGros bisous rendus.
Den
C'est de la pure sincérité, den. Rien de plus.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est effectivement un arrosoir qui invite à s'épancher. Mais il ne faut pas trop (le pencher) car sinon on a les doigts de pieds trempés ! ;-)
RépondreSupprimerAh mon oncle ! La force de ta démonstration cartésienne et krapovienne me laisse baba, comme dit la femme russe de condition modeste.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Cette censure est plus que néfaste, elle empoisonne notre âme et notre énergie vitale
RépondreSupprimerC'est vrai. Heureusement lorsque l'on en a conscience les choses s'arrangent d'elles-mêmes ! Et quel bonheur de laisser s'épancher son coeur et de suivre ses penchants naturels...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
L'émotion peut être partout et doit s'exprimer. L'Art (les arts) nous le permet.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles lignes Célestine.
C'est un plaisir, Eva, que d'être lue et commentée par des amateurs d'art...
SupprimerBisous ma belle
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