Flânerie, pacager, liberté, baguenauder, circonstance, enthousiasme,
prisonnier, errance, prairie, libellule, céleste, nuage, délire, rencontre,
bohème, paria, alouette, gironde, évanescent, agripper.
Pour les Plumes d'Asphodèle.
***
En ce temps-là, j’étais un peu bohème, et je chantais le soir dans un pub sombre de Little Italy, à l’angle de Mulbery et de Hester Street. Le cabaret s’appelait l’Alouette bleue.
J’avais la hanche gironde, et mes seins blancs, moulés dans des robes
évanescentes à la Jean Harlow, transformaient la gent masculine en pauvres loups
de Tex Avery, les yeux exophtalmés et la langue pendante. C’était du délire
dans la salle quand j’attaquais une pole-dance lascive autour du pied de micro,
tout en chantant « C’est si bon ».
J’apparaissais dans un nuage de fumée rose, et je baguenaudais sur des
rythmes suaves de blues et de smoothy-jazz, cependant que les mâles du premier
rang s’agrippaient à leur verre de old bourbon comme à des bouées de sauvetage.
C’est à ce moment précis de mes incertaines errances américaines que je
fis la rencontre du « Gentleman des plaines ». Nos flâneries
noctambules nous avaient amenés sur la même rive de l’Hudson, à contempler les mêmes eaux noires, un soir de mai.
Lui, chien de prairie, prisonnier d’un passé nébuleux, ivre de route 66,
de country music et de grands espaces, jaunis par la chaleur et le sel, où
William Cody faisait pacager ses mythiques troupeaux de cornes.
Moi, libellule de comptoir, aux yeux de poupée agrandis par le rimmel
fondu et les cernes des nuits sans sommeil. Deux parias de la vie. Nous nous payâmes un
road movie en liberté digne de la MGM dans un remake de Kerouac. Il m’offrit avec
enthousiasme un aller simple pour une love story céleste et unique, plaquant
sur ma bouche un baiser de circonstance, mi-Bogart, mi-Brando. Je fondis comme
un ice-cream hollywoodien.
Je ne l’ai jamais revu…Certains disent l’avoir aperçu un jour sur un
trottoir de Brooklyn. D'autres affirment qu'il tiendrait un blog. Mais rien n'est certain.
Peut-être se reconnaîtra-t-il dans ces lignes...
Peut-être se reconnaîtra-t-il dans ces lignes...
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311 mots
311 mots
Quelle magie que d'imaginer la Céleste baguenauder pendant les nuits hollywoodiennes quand la lune tourne sur elle-même, le ciel pique d'une tête, le jazz nous prend la tête et que c'est beau et beau de vivre à fond la caisse sans penser à rien et cela me rappelle la génération beatnik.Quel bonheur que de s'embarquer dans la vie de bohème, sur les routes, c'était le stop, dormir dans les champs et on chantait sur la route qui allait à toute vitesse qui ne s'arrêtait jamais; Quelle sacrée vie de bohème!
RépondreSupprimerJe suis partie baguenauder tout un weekend, et je sans que j'ai manqué à mes lecteurs ça fait plaisir...
SupprimerLa génération beatnik, c'est vrai, c'est un peu ça...Un mélange de folle insouciance et de liberté, sur fond de fumées pas toujours licites...
Quant au stop, il y a une belle chanson de Maxime Le Forestier qui s'appelle l'auto-stop, c'est tout à fait ça.
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La loose!!!
RépondreSupprimerJe me suis régalée à la lecture de ton texte, le cadre, l'ambiance, on entend tinter les verres, on a du mal à se déplacer dans le brouillard des fumées de cigarette (ça se passe avant qu'on s'occupe de notre santé)...
Et là je vois que personne n'a encore laissé de commentaires! Preums! Ouah, va falloir assurer...
Euh, euh, ben non! Juste, merci, pour ce beau texte et la très jolie photo de Lune!
Double loose! Pas dégainé assez vite...
SupprimerDifficile de dégainer avant Bizak, c'est vrai...Je suis contente que tu te sois régalée, MissA
SupprimerJ'ai pris un soin tout particulier à décrire l'ambiance souhaitée. Et les mots imposés m'ont donné beaucoup de plaisir. C'est comme s'ils avaient été faits pour mon texte...
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Je vois bien de quel personnage tu parles, même si le nom change d'une contrée à l'autre ou d'un océan à l'autre...^^
RépondreSupprimerIdem pour la pimprenelle en collants roses, comme un air magique sous un clair de lune m'a-t-on dit. Ils sont faits pour se connaitre même si ça fait des étincelles parfois ;)
Joli récit bien tourné, ça m'a plu ♥
Merci captain.
SupprimerMes personnanges sont un peu mystérieux, chacun voit midi à sa porte... ;-)
Ils appartiennent à un passé un peu nostalgique...
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Mais ma parole, tu fais l'apologie d'un vie dépravée :-D
RépondreSupprimerL'Hudson est hyper pollué, tu n'as pas envie de transposer l'histoire au bord d'un ruisseau de montagne, ou pourquoi pas sur la rive d'un oued afin de brouiller les pistes...
Il y a des faux-anonymats qui ne trompent pas, enfin, jdissa comme ça...
Ti bacio
@ Blutch : Boah attends, qu'est-ce que je viens faire là, moi ?
SupprimerMoi qui suis plutôt rando montagne, je ne me reconnais pas trop dans ces paysages, doit y avoir maldonne !
@ Jdissa
SupprimerCiel! voudrais-tu dire que ton style est sujet à contre-façon? ? ? ? ?
Une vie dépravée ? Une si belle histoire d'amour ...
SupprimerBon d'accord, le whiskey coule à flots, mais ce n'est pas à l'époque de la prohibition...
Baci caro
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@Jdissa
Supprimerje crois que notre ami Blutchy est d'humeur taquine et badine...
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Un mec un peu Boggy, qui t'a fait voir 36 chandelles ? Nooooon je ne vois pas .
RépondreSupprimerUn type un peu dans le genre du Commissaire Chauguise, peut-être? la marlboro au coin de la lippe et le galurin sur l'oeil...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Chauguise ne bombarde que des cibiches de mec ! des Boyards papier maïs Verstehen ?
SupprimerMarlboro, pas une cigarette de mec ? Merdre alors, et le cowboy ? ;-) celui-là n'a pas vraiment l'air d'une fillette...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
... Un nouvelle facette que l'on découvre de toi, ... avec les mots d'Asphodèle.... au milieu "d'un nuage de fumée rose"... Célestine,"un peu bohème" ...chantant, comme tu aimes... puis en "road movie".... merci de nous offrir cette balade dans des endroits peut-être pas très fréquentables... ....encore que... c'est bien plaisant tout ça.... merci pour tes mots... j'ai apprécié, cet avant... !
RépondreSupprimerDen
Eh oui, difficile de démêler la part de réalité et la part de romance...C'est cela la magie de l'écriture. Et cela fonctionne, apparemment, il faut savoir utiliser le réel pour inventer des histoires, c'est un conseil que m'a donné le grand Hubert Ben Kemoun quand il est venu dans ma classe.
SupprimerUn grand moment d'expérience d'écrivain...
j'ai eu ma période bohème, c'est vrai...C'est l'apanage de ceux qui ont déjà une longue vie derrière eux...
Bisous Den
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Si les rumeurs sont exactes, la fréquentation des blogs tenus par des mâles chavirés risquent de devenir dangereuse !
RépondreSupprimerJe crois que l'on est bien équipées pour leur résister, non ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Belle découverte de ce texte d'un blog qui m'était jusqu'alors inconnu. Merci les plumes d'Aspho. Jolie balade d'une Bonnie et d'un Clyde en Amérique.
RépondreSupprimerBienvenue sur mon totem, Anne de L.
Supprimerj'espère te revoir aussi souvent que tu le voudras...sans attendre les Plumes !
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Une ambiance de roman noir, avec femme fatale à la dérive, jazz, road movie à la Kerouac, western à la Ford,Hawks ou Huston! il ne manquait plus que Boggie et Brando! Tiens, mais les voilà! Bravo!
RépondreSupprimerJolie synthèse, Claudialucia. Il est vrai que j'ai retranscrit fidèlement une ambiance américaine qui plaira à mon gentleman des plaines.
SupprimerIl lui manquera le cinéma italien, discrètement évoqué pourtant dans le nom du quartier de new-York, Little Italy.
Bises célestes
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Quel vagabondage tu nous offres ! J'adore cette bohème dépravée moi, elle nous parle d'un temps que...les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître ! Et j'ai ma petite idée sur ce Cody qui tiendrait un blog !!! :) Si, si je vois très bien, vous avez la nostalgie "heureuse" (toi surtout) et beaucoup de références communes sur l'outre-atlantique ! Une balade-ballade dépaysante qui sent le folk et le bourbon ! Bises ma céleste amie !
RépondreSupprimerJe savais que tu le reconnaîtrais...Mais n'avais-tu pas fait quelques extras comme serveuse au Blue Lark, à une époque ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
j'imaginais Greta Garbo, Jean Harlow, et combien d'autres... belles et fatales pour la gente masculine si fragile en somme...mais bien réveillés les bougres quand elles apparaissaient dans leur collimateur ! :D Je reprendrais bien un verre en rêvassant à cette belle époque !
RépondreSupprimerA la tienne, marieJo !
SupprimerOui, c'était le triomphe des femmes fatales, elles apparaissaient devant le rideau de velours dans leur fourreau noir, et comme dit la chanson, les mâles n'en croyaient pas leurs yeux...
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Vertigineuse scène... Pour peu, on s'y croirait... Et si le gentleman des plaines était en fait un pirate rouge qui aurait garé sa goélette sur les bords de l'Hudson, hein hein...?
RépondreSupprimerOu un homme qui a oublié qu'il a été aventurier et qui passe son temps à se dire qu'il n'a pas le temps ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un Road momie qui tient en haleine! Une vidéo de là pole dance?:D
RépondreSupprimerBisous
Hélas, les vidéos n'existaient pas à cette époque, ma luciole...Il y avait heureusement le génie d'un Hemingway ou d'un Tennessee pour retranscrire fidèlement les ambiances de l'époque...
SupprimerAujourd'hui, les petites blogueuses écrivassières s'y essaient avec moins de talent bien sûr, mais autant de bonheur.
Bisous Emilie
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Road MOVIE, bien sûr! Je n'aurais pas osé !
RépondreSupprimerTu voulais probablement dire, et dans un premier temps : "Un Road mummy" et pourquoi pas...
SupprimerBleck
Un road mummy ? J'en ai fait tant et plus, chaque fois que j'amenais mes enfants à l'école, au judo, à la danse ou au tennis...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Joli bestiaire qui rend hommage aux USA de la grande époque...je ne sais pas si la pole dance existait déjà ! Une belle rencontre entre tes 2 personnages... :D
RépondreSupprimerBisous.
Tu trouveras ICI tous les renseignements sur la pole dance, et notamment sa date d'apparition qui est surprenante...
SupprimerMerci pour tes mots élogieux sur mon texte.
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Je découvre ce blog grâce "aux plumes". J'aime ce texte qui permet à mon imagination de vagabonder !
RépondreSupprimerBienvenue sur mon totem, Lydia.
Supprimerj'ai hâte de lire ta participation aux vagabondages d'Asphodèle...
Bises célestes
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Yeah !
RépondreSupprimerTu franchis l'obstacle avec élégance.
Une vraie jument alezane !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Enfin un road-movie dans lequel les voitures et les cartes de crédit ne tombent pas en rade !
RépondreSupprimer... de Brest !
Tonnerre ! (de Brest) c'est pourtant vrai !
SupprimerC'était quand même mieux avant, comme disent les nostalgiques...
Bises mon oncle ^^
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Joli délire, Célestine ou le regret d'une vie passée. Joli, joli, je ris
RépondreSupprimerNon aucun regret...la nostalgie n'est pas mon fort, j'aime trop le présent.
SupprimerMais je suis heureuse de t'avoir fait rire ...
c'est quand même le but dans ce genre d'exercice. ;-)
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O libellule de comptoir ...comme tu es belle et comme on a envie de se faire passer pour William Cody pour faire un bout de route 66 avec toi ;-)
RépondreSupprimerBisesss Célestine ;-)
Merci ma douce amie^^
SupprimerC'est un plaisir de découvrir tous ces commentaires variés et agréables de retour d'un long weekend...
William Cody dit Buffalo Bill... un sacré personnage, mais secondaire dans ma petite histoire ^^
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Déjà une chouette ambiance avec les chansons de Miss Vaughan ! Et enfin l'un des deux intéressés parle. C'est mythique. Tellement entendu de chansons qui évoquent cette histoire ! J'imagine d'ailleurs que chacun de votre côté, le gentleman et toi, vous en chanter quelques unes. ( Smiley portant une chapeau de cow-boy ). Bises.
RépondreSupprimerJ'ai un faible pour Sarah Vaughan et toutes les grandes chanteuses "crooneuses" des années 50... Tu as raison, le gentleman et moi, on aime bien se chanter des trucs de cette époque-là ^^
SupprimerJ'adore ton smiley, Patrick.
Kisses
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Pfff, çà sent le tabac froid et l'alcool par ici. Route 66, le baiser brûlant (mais en pleine nature), çà me parle ou en tout cas, m'évoque ...... ! En revanche je l'ai peut être rencontré "ton mec à toi" sur le parvis du Chinese Theater dans Hollywood Boulevard
RépondreSupprimerEtais-tu en Amérique en même temps que moi, alors ?
SupprimerÇa ne m'étonne pas que tu l'aies vu à Hollywood, c'est un cinéphile averti.
Bisous et à très bientôt ^^
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Un Joli texte qui laisse notre imagination vagabonder et qui a réussi à m'emporter :)
RépondreSupprimerBienvenue sur mon totem, chère Lectrice
SupprimerRavie d'emporter ton imagination sur les rives de la mienne (qui sont sans fin...)
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J'admire la façon dont tu as inséré les mots dans cette scène digne des plus grands films américains...ce n'est pas trop mon univers, mais qu'est-ce que c'est bien fait !
RépondreSupprimerBon, reste juste à retrouver le mec...
Qui sait ? peut-être existe-t-il quelque part un blog qui s'appelle "Le gentleman des plaines"... ? ;-)
Qui sait ? Oui sans doute...le blog existe, il ne porte pas forcément ce nom, mais il existe.
SupprimerJe regrette juste qu'il ne passe pas par ici, car c'est un clin d'oeil que je lui dédie...
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Peut-être est-il passé. Peut-être n'a-t-il pas osé. Peut-être que les mots qu'il aime tant lui ont un peu manqué. Peut-être est-il de nouveau au Colorado. Oui ce doit être ça.
SupprimerBises et ATTB.
Peut-être...en tous cas, si tu le vois, tu lui diras que je suis heureuse qu'il ait aimé mon petit texte. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Haaa tu vois j'avais deviné juste (smiley gros clin d'oeil qui pleure...de rire !) ! Je suis aussi contente de te savoir en forme ! :D
SupprimerP.S. : chuuuutttttt ! Voui... j'ai fait des extras au Blue Lark dans ma folle jeunesse mais ma famille ne le sait toujours pas ! :)
Ouh, mince ! j'ai trahi un secret d'état...Heureusement que ta famille ne passe pas dans le coin... ^^
SupprimerPour la devinette, tu as plus assuré que Soène qui ne voit vraiment pas... pauvre Soso...
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J'imagine bien un duo de filles au Blue Lark, oui j'imagine bien, je les vois déjà, Flower and Eye. Je les managerais volontiers... ATTBTTDs...
SupprimerEt je suis sûre qu'en outre, tu les ménagerais, avec toute ta délicatesse... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Hi hi !!! Alors Edualc, tu sais comment on appelle les "managers" de ce genre de filles ??? Warf ! Heureusement que nous te connaissons ! Je suis morte de rire avec les ATTSBTT qui s'emmêlent les crayons ! Célestine, le gentleman va nous faire un malaise vagal si ça continue ! :D Gros bisous les amis ! ^^
SupprimerRhôô mais non voyons, un gentleman ne mange pas de ce pain là !
SupprimerEt puis faut bien rire un peu dans ce monde de tristes...
Gros bisous à tous les deux.
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On se croirait à la fois dans un dessin animé de Tex Avery et dans un film hollywoodien des années 50
RépondreSupprimerTout à fait ! C'était bien mon idée, de mêler le burlesque des cartoons et le mélo des comédies sentimentales hollywoodiennes ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais t'es où ma copine ? Ça ne te ressemble pas d'abandonner ton blog ainsi ! :( Rassure-moi... Je te fais de gros bisous !♥
RépondreSupprimerAh, ma douce amie, j'étais en weekend à l'autre bout de la France, j'ai vu des choses merveilleuses, mais très occupée, pas un instant pour bloguer...
Supprimerje me rattrape, heureusement, ce soir et j'ai du boulot !...
Merci de t'être inquiétée ^^
Gros kiss céleste
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Je préfère ça ! Te savoir à l'autre bout de la France ! Lequel de bout ? Warf ! :)
Supprimert'as pas vu mes photos sur FB ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il vous arrive toujours des aventures extraordinaires...j'aurais aimé être le gentleman des plaines, mais je crains que la place ne soit rudement convoitée...
RépondreSupprimer~L~
En tous cas, celle-là est déjà prise, en effet...
SupprimerVous êtes déjà un gentilhomme florentin, quoi de mieux ? ;-)
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J'adore l'ambiance à la Roger Rabbit (je ne connais bien, c'est mon cousin)
RépondreSupprimerJe t'imagine bien dans un cartoon, Kangourou Agile ! C'est tout à fait judicieux.
SupprimerTu es donc un "Toon"
Je comprends tout...Je dirais même plus, je comprends toon. Hé hé !
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Damned je suis joué !
Supprimer"un baiser de circonstance, mi-Bogart, mi-Brando"
RépondreSupprimerDis donc on ne se refuse rien ;-)
J'ai adoré ton texte, une ambiance feutrée, jazzy à la Roger Rabbit.
Une très belle plume Blue-Célestine
Bonne Semaine
Un baiser Boggart-Brandon rahhhhhh :D.... euhhhhh moi je veux bien un baiser façon Gene Kelly et danser sous la pluie... beaucoup de pluie !
Pas exigeante la fille, mais on a le droit de rêver non ??? ;-)
Oh oui, on a le droit de rêver, Cristina ! C'est même recommandé par l'OPS (mon organisation personnelle de la santé)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
D'abord, toutes mes confuses, Célestine, j'ai cru que tu avais manqué le rendez-vous... Quelle drôle d'idée !
RépondreSupprimerUne drôle d'histoire. Et je n'arrive pas à reconnaître le Mec !!!
Jean-Charles aurait pu l'écrire ce billet !
Gros bisous
Rhôô ! Tu n'as pas reconnu mon petit clin d'oeil à un de nos amis communs ?
SupprimerPourtant il y avait plein d'indices géographiques musicaux et cinématographiques...
Bon bien sûr c'est une histoire légèrement...romancée, comme tu t'en doutes !
C'est pas parce que je parle à la première personne qu'il faut croire tout ce que je dis...
En revanche, si tu m'expliquais en quoi Jean-Charles aurait pu écrire ce billet ? ;-)
Bisous ma Soène
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PS : Je constate que tu as réussi sans problème à entrer ton pseudo et ton URL...
SupprimerJ'en suis ravie ! :-)
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Bonjour Célestine.
RépondreSupprimerIl ne manque plus que quelques bagarres et coups de pétards pour ressusciter Lemmy Caution.
Bonjour, pierre.
SupprimerCe cher Eddy Constantine...une des idoles de mon père, ce héros au sourire si doux...J'ai mis longtemps à comprendre que la phrase qu'il déclamait quand j'étais petite ne sortait pas d'un western de série B, ou d'un polar hollywoodien, mais d'une oeuvre de Victor Hugo...
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
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Il doit s'agir du gentleman des célestes plaines... Joli programme ! Bises Célestine. brigitte
RépondreSupprimerBien sûr ! cela va de soi, me concernant...
SupprimerBises Brigitte
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Bah non, je ne suis pas allée sur FB ce week-end (pas le temps), mais je vais faire un saut pour toi ! :) En plus Mindounet m'a interdit de FB jusqu'à samedi ! Lol ! je te dirai pourquoi... J'y vais voir ! ...de ce pas !^^
RépondreSupprimerRhôô ! tu me raconteras cette mystérieuse interdiction ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je m'souviens. J'étais accoudé tous les soirs au bar de ce vieux pub. Je venais pour vous, pour vous voir danser. Votre parfum venait effleurer mes narines. Je rêvais de vous prendre dans mes bras.
RépondreSupprimerPuis un jour vous avez disparu mais j'ai continué à venir au bar. Un verre de old bourbon à la main....Je continuais de rêver...
Joli souvenir, Daniel...
SupprimerMaintenant que tu le dis, oui, je me souviens de ce beau jeune homme un peu timide et distant, qui se cachait derrière son verre de whiskey pour m'observer...
Sa petite mèche rebelle qui lui revenait sur le front et ses longues mains de pianiste...
Oui...je me souviens...
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Je ferais bien un poème de ces moments à jamais perdus, à tous ces bonheurs entrevus car on n'a pas su faire le premier pas.
SupprimerIl en existe déjà un...il s'appelle les Passantes, d'Antoine Pol
SupprimerMais je ne doute pas que je le tien sera aussi beau et aussi brûlant...
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J'ai fait quelque chose sur ça mais en prose, avec les plumes d'Aspho:http://www.bi-zakarium.blogspot.com/2015/04/ce-regard-qui-me-suit.html
SupprimerOui, je me souviens de ce très beau texte. Tu faisais allusion à la chanson de Brassens d'ailleurs.
Supprimer^^
.
RépondreSupprimerJ'ai laissé un commentaire mais je ne l'ai sans doute pas envoyé. :oops:
RépondreSupprimerPas grave l'erreur est réparée.
Je en sais pas pourquoi Soene pense que j'aurais pu écrire ce billet, il eut été plus "chaud" et sûrement moins bien écrit.
En tout cas belle divagation rockienne sur la route 66 (En soutien à Trump pu Clinton ?).
Bises dame de là.
Ne me parle pas des élections américaines...Moi ce que j'aime c'est l'Amérique mythique.
SupprimerPlus chaud, oui sans doute...mais pourquoi moins bien écrit ?
Bisous m'sieur
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Lol..Élections tu en as ras la casquette ? :D
SupprimerC'est vrai que si je devais aller aux USA ce serait plus pour descendre la route 66 que pour aller à Neuve-Yourk mais c'est réglé je n'irai jamais et puis la route 66 n'est plus en bon état partout depuis qu'elle est doublée par une highway.
Le canard trompette me donne la nausée, pour tout te dire...
SupprimerTu as sans doute raison, mieux vaut laisser les fantasmes intacts...
mais quand même, New York... moi qui pensais que tu allais me chanter la chanson... ;-)
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Non pas ça mais sûrement ça :
Supprimer"Quand tu es sortie de l'école
Tu m'as lancé tes petits yeux doux
Et regardé pas n'importe où
Et regardé pas n'importe où
Ah! petite Ah! petite
Je t'apprendrai le verbe "aimer"
Qui se décline doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme le jour qui va baissant
Comme le jour qui va baissant"
Toi, marlou ?
SupprimerMoi toute rouge ^^
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"Je t'apporte ce soir mon enfant de longtemps,
SupprimerCelui que je me suis fait, tout seul,
Qui me ressemble, qui te ressemble,
Qui sort de ton ventre,
De ton ventre qui est dans ma tête
Tu es la soeur, la fille, la compagne et
La poule de ce Dieu tout brûlant qui éclaire nos nuits
Depuis que nous faisons nos nuits
Je t'aime, je t'aime
Il me semble qu'on m'a tiré de toi
Et qu'on t'a sortie de moi..."
Quand tu parles je m'enchante
Quand je chante je te parle
Nous venons d'ailleurs, tous les deux.
Belle lettre... quel texte splendide!
SupprimerCe Ferré, quand même, quel poète... ^^
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"Ces bas qui tiennent haut perchés
SupprimerComme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir Jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus ..."
Le plus beau slow du monde...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Et puis...
SupprimerComme on va en province
Quand on aura fait la vie
Nous irons à la soixantaine
Dans la maison que j'aime
En Provence
Mon amour, mon amour
Nous aurons fait l'amour et puis
D'autres garçons bien avant les vieux jours
Et les vieilles nuits
Si tu es sage
Tu auras des images
Je t'aime
Toi qui ne seras jamais
Une grande personne
Ne me quitte jamais
Je t'aime ...'
Trop beau... Je craque ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Petit texte magique que l'on adorerait voir en Comic, ah ça! Et malgré tout, malgré la gouaille qui veut se distancier... on sent le chagrin d'amour, non?
RépondreSupprimerUn chagrin d'amour nous poursuit toujours un peu dans le fond de nos rêves...
SupprimerC'est comme une tâche de peau qui se révèle au soleil des souvenirs et s'estompe dans la brume de l'inconscient.
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Joli texte plein ........de nostalgie et de vague à l'ame.Alors ,il a un blog ou pas......
RépondreSupprimerBienvenue sur mon totem, François.
SupprimerOui, il tient un blog, ce texte est un clin d'oeil à un de mes amis blogueurs.
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Ta vie et ton coeur sont décidément compliqués à dénouer... et à comprendre... :-)
RépondreSupprimerEst-ce vraiment obligatoire ? ;-)
SupprimerDénouer, comprendre...élucider, déflorer, éventer...et au final perdre le charme du mystère...
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Mystère... mystère...
RépondreSupprimerL'ambiance est fun, in tantinet délire, mais j'aime.
J'ai beaucoup souri à sa lecture... country musique, route 66, Tex Avery... Pfff, tant de choses que j'aime.
Mais je ne t'ai jamais vu chanter, Bizes.
Jamais vue, certes, mais peut être entendue ?
SupprimerSinon, tu peux aller ICI...
Si j'avais su, je vous aurais parlé , rien qu'un instant !
RépondreSupprimerMais tu me parles, maintenant... ;-)
SupprimerC'est pas chouette, l'instant présent ?
Et pouis, yé n'ai pas sanzé...
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