Connaissez-vous ces nouveaux jeux de société
qui font fureur dans les grandes villes, appelés « escape room » ?
Il s'agit de trouver, en un temps donné, la sortie d'un endroit où vous êtes enfermé.
Chaque membre de l'équipe fait fonctionner son cerveau et ses compétences
particulières pour trouver les solutions des énigmes qui permettent d'avancer.
Amusant, mais un peu angoissant aussi.
La vie ressemble à
cela, parfois.
Oui, parfois, tu es
coincé, tu t’affoles dans une pièce froide, aux parois lisses, pleine d'objets mystérieux résolument hermétiques.
Tu étouffes, tu
paniques, tu manques d’air.
Ça fait des lustres
que tu tournes à la recherche d’un indice.
Et puis, soudain, tu
trouves la clé. Avec l'aide d'un de tes amis. Elle était là sous ton nez, mais
tu ne la voyais pas, occupé que tu étais à errer en toi-même, comme un
astéroïde dérouté de son orbite. La difficulté t'abat. Ta propre faiblesse t'aveugle. Ou celle que
tu t’es imaginée en baissant les bras. En perdant confiance en toi.
Tu ouvres fébrilement
la porte, et tu accèdes au niveau suivant de ta connaissance. C’est comme un
grand souffle d’air frais qui s’engouffre.
Tu sais que ce n’est
pas le dernier niveau. Il y aura encore bien des renoncements, des reculs, des
hésitations. Des moments de doute et de panique. D’autres clés à trouver.
Mais pour l’instant,
tu respires. Profondément. Comme si plus rien n’existait que ce bonheur qui
vibre au fond de toi. Et de toutes les choses que tu contemples.
Je viens de trouver
une clé. Un rouage précieux qui me manquait pour comprendre un de mes
fonctionnements. Une libération de centaines de petits blocages, et l’énergie
qui s’épanche au dehors telles des gouttes d’eau rebondissant dans un bassin.
Tout à coup le
souffle qui passe sur ma peau comme un sourire ressemble au clair de lune de Debussy. Une
cascade de bulles légères.
J'avais un voile sur la voix. On me parlait déjà de nodules sur les cordes vocales. De chirurgie. Alors que c'était juste une porte fermée. Tant de choses m'ont laissée « sans voix » depuis deux ans...Tant de choses à avaler difficilement.
Les deux dernières
années de ma vie défilent et certains événements prennent sens. Tu sais, ces
événements qui te malaxent, te brassent, te ballottent en coquille de noix,
t’en mettent plein la tête, plein le dos, plein les dents, plein les
oreilles...et t’obligent à réajuster tes réponses et tes stratégies de
contournement. Les épreuves. Tout le monde en a. Des coups durs, des maladies, des décès. Quand les épreuves te permettent d’aller
plus haut, c’est formidable.
Quand tu t'aperçois que finalement, tu es quelqu'un de bien.
Quand tu t'aperçois que finalement, tu es quelqu'un de bien.
D'où tu sais ...encore KO j apprécié ton billet avec lequel je suis d accord... et j ai sourri car je suis aussi atteinte d'aphonie aujourd'hui :)je t embrasse affectueusement jak
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi, chère Jak.
SupprimerLe soleil finit toujours par re-briller, et de façon encore plus lumineuse.
je t'embrasse
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C'est peut être ca, retrouver sa liberté : couper les liens qui vous entravaient...
RépondreSupprimerBravo ! Vous avez bien de la chance.
La chance est peut-être d'avoir la faculté de se servir de ses épreuves pour grandir. Mais je pense que tout le monde l'a au fond de soi. mais parfois, elle est enfoui sous des pelletés de gravats, de culpabilisations et de faux schémas imposés. Déblayer tout ça, fait un bien fou !
SupprimerJe vous rajoute à mon totem, même si j'ai l'impression que je vous connais déjà...
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Merci de nous partager ton "illumination", Célestine !
RépondreSupprimerOn en est tout ragaillardis ! :-)
Ton billet tombe vraiment "à pic" pour moi...regarde d'ailleurs ce que je publiais, pas plus tard qu'hier :-) :
http://grandsreves1234.blogspot.fr/2016/02/guy-corneau-la-guerison.html
Bises ensoleillées...
Illumination est un bien grand mot, qui risque de me desservir, étant donné son sens un peu ...disons connoté. Mais il est vrai que comme dit Christian Bobin,
Supprimeril nous faut un peu d'obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et de sombre.
En ce sens, tout progrès est comme une lumière.
Le texte de Guy Corneau est extraordinaire. merci pour le lien.
Bisous enluminés
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Célestine, je te jure que je ne te prends pas pour une "illuminée"...:-)))
SupprimerJe faisais juste référence à la photo...
et au fait, que tout s'était soudainement "éclairé" pour toi...
La maladie est un thème très actuel pour moi et la façon d'en "sortir" aussi...c'est pourquoi j'ai publié quelques articles sur le sujet...
Très bonne journée à toi !
J'avais oublié les smileys...je plaisantais bien sûr ^^
SupprimerJe sais bien que tu ne me prends pas pour une illuminée, quand même...
Mais certains mots sont toujours un peu tangents : illumination, révélation, miracle. Il faut es utiliser avec Parcimoni et Abonessian.
Je comprends ce que tu as voulu dire. Et si la maladie fait partie de ton actualité, je suis de tout coeur avec toi et je te renouvelle ma sympathie et mon amitié.
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Je ne connais pas ce jeu, mais j'imagine très bien. Un genre de Ford Boyard version société.
RépondreSupprimerC'est génial de trouver une clef... Et oui, ce sont souvent les amis qui aident.
Mais pour quelqu'un qui est "sans voix", tu te débrouilles plutôt bien ici... J'aimerais bien être aussi aphone que toi. :)
J'aime beaucoup la citation de Bobin aussi. Parfaite pour mon blog.
Oui, les lumières de l'ombre s'harmonisent bien avec la phrase de Bobin...
SupprimerQuand je disais que j'étais sans voix, c'était au sens propre. Une sorte de somatisation dont j'ai le secret...Une façon sans doute que mon corps a trouvée pour dire stop.
J'ai appris à écouter ces signaux...
Bisous chère Pastelle. merci de ta très longue fidélité. Je me sens pleine de gratitude. pour tous les gens qui me suivent depuis si longtemps dans mon cheminement intérieur, sans jamais se plaindre ou me juger.
Alors merci
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En regardant en arrière, on se dit parfois : quel gâchis, que de temps perdu ! Non, ce n'était pas du temps perdu, c'était le chemin que nous devions suivre pour arriver à ce que nous sommes aujourd'hui.
RépondreSupprimerJe suis contente que tu te sentes mieux maintenant, Célestine.
Je t'embrasse fort.
C'est tout à fait exact. Et on a beau se dire que l'on va gagner du temps en brûlant les étapes, les choses doivent se faire dans l'ordre, et l'on ne peut pas éviter de suivre son chemin. Dans la vie, il n'y a pas de raccourci... Oui, je me sens beaucoup mieux, je te remercie.
SupprimerBises très sincères.
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Ne doute jamais de rien, et surtout pas de toi ... Ciaoooo ];-D
RépondreSupprimerBon ça, le doute, c'est quelque chose qui me constitue...Mais ce qui est bien, c'est de le positiver, en me disant qu'il m'amène à réfléchir et à accéder à quelques certitudes fondamentales...
SupprimerEt déjà ça, c'est un progrès.
Ciao caro
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J'en suis intimement persuadée que tu es quelqu'un de bien... et je suis heureuse que tu aies trouvé un clef
RépondreSupprimerC'est encore difficile de le dire pour moi, sans paraître prétentieuse ou tournée vers l'ego.Mais je parviens enfin à le dire. Et ça fait un bien fou.
SupprimerBisous Brizou
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Je rencontre toujours Célestine ici ou là dans mes pérégrinations sur d'autres blogs. Je viens la lire de temps à autre et je trouve tout simplement que son esprit est formidable pour faire face aux aléas de la vie. Elle a la vie chevillée au corps et pourtant elle paraît si fragile ......
RépondreSupprimerJe te vois aussi souvent, Lauriza. Je sais que tes lunettes roses correspondent à ma façon de regarder l'existence. Je devrais aller te lire plus souvent.
SupprimerL'essentiel étant de s'affirmer dans ses fondamentaux et de ne pas prêter attention à ceux qui nous en empêchent...Nul ne nous oblige à demeurer sur les sentiers néfastes battus par d'autres qui s'y plaisent... comme dit un ami à moi.
Bises lumineuses
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ce que tu dis des "escape rooms" m'angoisse rien que d'y penser alors tant mieux si tu as trouvé une sortie!
RépondreSupprimeret oui, merci grand-mère, je le pensais encore hier, et aujourd'hui (et sans doute avant-hier aussi ;-))
Oui, à quelque chose malheur est bon, disaient nos grand-mères, qui avaient quand même beaucoup de sagesse...
SupprimerSi tu es claustro, il vaut mieux ne pas tenter l'expérience de l'escape room.
Sinon, entre copains, c'est un bon moment de rigolade, je te le conseille.
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C'est con qu'il t'ait fallu tout ce cheminement pour prendre enfin conscience que tu es quelqu'un de bien. Tu étais la seule à en douter !! ;)
RépondreSupprimerFais gaffe quand même, une clé ça se perd si facilement...
Eh oui, malheureusement, il faut expérimenter les choses par soi-même, et le chemin est très long. Mais cela fait très plaisir quand même de l'entendre dire.
SupprimerPour la clé, je vais essayer de la garder précieusement, et de la ressortir à chaque fois que je me remettrai à douter.
Bises joyeuses
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Les jeux de société c'est pas trop mon truc, mais la vie est un jeu aussi, dès fois tu gagnes dès fois tu perds ... Pour ton cas, de ce que je connais de toi, ton écriture, ta façon de t'exprimer et de penser, je valide que tu es quelqu'un de bien, qui peut dire le contraire ? C'est bien que tu aies choisi Enzo-Enzo, je l'ai vue sur scène à un concert gratuit (fête du travail) , je l'avais trouvé juste extraordinaire !
RépondreSupprimerJ'ai toujours adoré cette chanson. Et je crois pourvoir m'autoriser, aujourd'hui, à prendre ses paroles pour moi.
SupprimerPlus de renseignements sur les "escape rooms" ?(qui ne sont quand même pas tout à fait des jeux de société genre monopoly) clique ICI .
Quant à ta question : "qui peut dire le contraire?" je pense qu'il me faudrait un livre entier pour l'expliquer... ;-)
Bisous Daddy
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Étant donné que je n'allume pas la TV je ne connais pas... Le principe me semble parfait pour ceux et celles qui ne savent rien de la vie. Un apprentissage pour les débutants, quoi...
RépondreSupprimerPour les autres, ceux et celles qui baroudent sur les chemins de l'existence, la vie n'a rien à envier à ce genre de "show"...
Pour le cheminement personnel, j'en conviens : "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", mais viendra un moment où il faudra "jeter l'éponge" par trop de lassitude ou d'usure...
Alors jouons à nous faire peur : la sortie se trouve où ?...
Non, les "escape games" ne sont qu'un divertissement de qualité, pas besoin de tv pour les connaître, il faut juste habiter dans une grande ville, et téléphoner pour réserver. Et on passe un bon moment entre amis. (sauf si on est claustrophobe et qu'on n'aime pas les énigmes)
SupprimerLa comparaison avec la vie n'était peut être pas tout à fait bien choisie...
Mais je crois que chacun est capable de faire son chemin, sans penser tout de suite à la sortie...
La phrase de Nietzsche, c'est déjà bien de l'énoncer : cela prouve que tu progresses ^^
Bisous étoilés
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Joli texte et magnifique chanteuse. J'aime son grain de voix, sa douceur et la délicatesse des paroles. Dommage de ne plus l'entendre, heureusement que vous êtes là....
RépondreSupprimerEntièrement d'accord. Belle et talentueuse, une étoile filante qui a déserté notre ciel.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme cette citation de Kiekegard vient à point nommé de ton texte, bien écrit et clair : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile ; c’est le difficile qui est le chemin ».
RépondreSupprimerPour être un peu clair, c’est l’angoisse qui étreint notre cœur pour ne pas se tromper du chemin à prendre et le bon, car c’est le « choix » du chemin à prendre qui est difficile, mais pas le chemin en lui-même, une fois choisi. L’angoisse comme le disait Kiekegard, ne le ressent réellement que l’être libre. Elle n’est ressentie que lorsqu’on est confronté à une infinité de possibilités et qu’il faut faire un choix. D’où le fardeau de la responsabilité de l’être libre pour faire un choix, mais en même temps on n’est jamais sûr de son bon choix. Pour dire finalement la Céleste, que seuls les êtres libres ont le choix dans la vie, et en leur âme et conscience, sinon ce n’est que du suivisme comme les moutons de Panurges qui malheureusement, leur sort souvent est scellé.
Et pour terminer avec ces quelques mots d‘Isabelle Eberhardt, en ce jour de son anniversaire (née le 17 fevrier 1877) : « Ne jamais chercher en un autre, mais se trouver en soi-même… »
Décider d'être heureux malgré les injonctions de toutes parts, parfois contradictoires, qui nous disent comment il faut s'y prendre, ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire, et qui nous balancent des modèles tous prêts et stéréotypés, voilà le vrai choix.
SupprimerDe toutes les citations, je crois que c'est celle d'Isabelle que je préfère.
Merci pour tes mots, cher Bizak
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Il y'en a une d'Henry James que j'aime aussi bien:
Supprimer"Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée."
Ou « cesse de rêver ta vie pour vivre tes rêves » qui étaient les derniers mots de mon cher beau-frère...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Magnifiques et belles paroles!
SupprimerElles ne sont pas de lui, mais il les aimait bien.
SupprimerEt c'est une bonne maxime.
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Une fois la maxime faite, elle appartient à ceux qui savent s'en servir!Et ton beau-frère devait être un bon vivant.
SupprimerOui un bon vivant...
SupprimerComme disait Philippe Bouvard, les bons vivants font de mauvais morts...
Il avait de l'humour, ce garçon...
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tu écris:
RépondreSupprimer"Il a suffi d’une phrase, quelques simples mots qui sont venus percuter ma conscience pour libérer l’espace. Et en ouvrir un nouveau, sous mes yeux ébahis. Tout s'est mis en place."
C'est là un "tilt" bienfaisant, une prise de conscience qui permet de voir un peu plus clair
Mais cela ne suffit pas, Céleste
il faut maintenant AGIR en conséquence pour que s'opère un véritable changement
C'est ce que je te souhaite...
Je t'embrasse
J'ai bien l'intention d'agir, Coum, et une de mes premières actions, sera de parvenir à dire ce que je pense clairement et le front haut, même aux gens que j'aime, en n'ayant plus peur qu'ils ne m'aiment plus. Un gros boulot pour moi, mais ça y est, je suis prête.
SupprimerLe petit "tilt" a été en réalité un grand choc : voir écrit, noir sur blanc, que j'ai le droit d'être comme je suis, crois moi; ça a l'air anodin et évident, mais ça ne l'est pas du tout.
Alors je sais bien que "ça ne suffit pas" mais pour moi, c'est déjà énorme.
Bisous
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Disons que si tu as fait tout ce parcours pour arriver à l'évidence que tu es quelqu'un de bien, il te suffisait de demander et je t'aurais confirmé que oui. Tu aurais fait l'économie de ce billet et tu aurais pu le remplacer par une grande étude sur le sexe des anges...:-)
RépondreSupprimerDepuis quelques temps, j'ai la furieuse certitude que j'ai plus (+) besoin de prairies zen que de chambres d'évasions...
J'ai plus trop envie de chercher des clefs, faire sauter la porte me parait plus rapide, direct et définitif.
Dis-moi, c'est quand l'entre-acte...
Ti bacio Cara
Le plus difficile est de se persuader soi-même, comme tu le sais.
SupprimerTu as de la chance si tu peux faire sauter les portes..moi je cherche encore les clés; c'est plus long. Mais moins violent.
L'entr'acte ? je ne sais pas trop ce que tu veux dire...
Baci
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"le plus difficile...." Tu as eu l'argument massue, plus rien à contre-dire...
SupprimerMais tu pourrais quand même faire ce billet sur le sexe des anges....
Pour le solde, c'est en courriel.
Ti bacio preziosa amica
J'ai compris...et je peux juste te dire qu'après la pluie vient le beau temps...
SupprimerTi bacio forte
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Comment pouviez-vous douter que vous êtes quelqu'un de bien ?
RépondreSupprimerLe doute est quelque chose de particulièrement difficile à comprendre. Parce que cela ne s'appuie sur rien de concret ni de rationnel. Quand on a l'impression de n'entrer dans aucun "moule" prédéfini, dans aucun modèle, au bout d'un moment on se met à douter de soi-même.
SupprimerParvenir à se définir comme quelqu'un de bien, c'est tout l'enjeu et ce n'est pas si évident.
Ça secoue, en fait.
Bisous, ravie de vous revoir par ici
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Tu devrais écouter A rebourd de Mylène Farmer...ton texte m'y renvoie.
RépondreSupprimerFigure-toi que j'ai fait ce genre de jeu le mois dernier, ben ça ne m'a pas plu du tout, j'aime le calme et je ne suis pas technique pour 2 sous, ni énigmes techniques ou logiques...
Du coup j'ai pas trouvé beaucoup de clés, comme dans la vraie vie...
J'ai écouté la chanson, c'est vrai que je comprends pourquoi mon billet t'y a fait penser...
Supprimerje n'ai eu que de bons échos du jeu "escape game"
Tu es le premier qui me dise que tu n's pas aimé...Moi, j'aime beaucoup les énigmes, mais je crais que ma claustrophobie ne me mette un peu mal à l'aise !
Bisous Mind
A rebours de tout,
Du bon sens, s'en fout
Je rêvais d'enfreindre et mettre en terre
Ignorer, tout foutre en l'air
Pour gagner les cimes
Tout simplement vivre
Oh mon verrou qui semblait lâcher
Je crains qu'il ne me manque la clé
Et d'un tour de clé
Comme un sourd muet
Nul besoin de barreaux, de croix
On s'enferme tout seul parfois
Mais l'amour, je sais
A portée, t'aimer
Aidez-moi à retrouver les clés
Il faudra bien m'apaiser, enfin..
Mylène Farmer
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Les épreuves....On les craint, elles surgissent sans crier gare, elles nous font mal. Et pourtant elles peuvent être salutaires et constituées des déclencheurs. Elles sont des puissants transformateurs d'évolution à condition de les accepter, de savoir se remettre en cause. Elle sont comme le vent qui ouvre les portes de la connaissance.
RépondreSupprimerDe toutes façons on ne peut pas y échapper...Alors autant essayer d'en tirer des leçons profitables pour l'avenir.
SupprimerBelle soirée Daniel
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Se remettre constamment en question est essentiel pour se construire et grandir. Mais en ce qui te concerne, je te rassure tout de suite: la seule chose qui ne fait aucun doute, c'est que tu es quelqu'un de bien. Naaan, ne me remercie pas, tout le plaisir est pour moi... :-)
RépondreSupprimerY a pas à dire, ça fait du bien à lire...
SupprimerCe qui est amusant, en fait, c'est que tout le monde ne met pas la même chose derrière l'expression "quelqu'un de bien"...
Mais ça ne fait rien, quand certaines personnes me le disent, ça me fait super plaisir.
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Dans la vie j'ai plutôt appris à donner, plutôt que recevoir ...
RépondreSupprimerCe matin j'ai échangé un proverbe chinois avec quelques personnes qui me sont proches et l'une d'entre elles m'a dit que j'étais "un petit oiseau du bonheur" ... Ouahhh les larmes me sont montées aux yeux .... Juste avant d'aller au travail ;) merci la vie !
Tout ça pour te dire chère Celestine qu'il faut que tu gardes au fond de toi, cette force qui t'aidera à te dire que tu es quelqu'un de bien ;)
Beijinhos ;)
je crois qu'on fonctionne tous de la même façon, même ceux qui prétendent le contraire...
SupprimerOn aime les mots positifs qui nous sont adressés sincèrement, les compliments, les petites attentions. On aime être reconnus par les autres.
je ne doute pas que tu sois un petit oiseau de bonheur, car chaque fois que ton nom apparaît dans mes mails, je sais qu'il y aura quelque chose de gentil à lire...
Beijinhos, belle amie
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Quelqu'un de bien ? En as-tu jamais douté ma Célestine ?
RépondreSupprimerJe vais t'étonner, mais oui. Plein de fois. Peut-être parce que je n'arrive pas à être "comme tout le monde" parce que j'ai des réactions souvent atypiques, qui peuvent sembler bizarre, parce que j'ai l'impression très souvent d'être une extra-terrestre, trop ceci, pas assez cela...
SupprimerEt que la plus belle chose que l'on pouvait me dire, c'est que j'ai raison d'être comme je suis...
Alors voilà, je doute parfois de moi. Il paraît que c'est une preuve de sensibilité.
Merci Myo de me rassurer.
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Je comprends, chère délicieuse amie, que vous doutiez de vous. Cela correspond bien à votre belle sensibilité. Mais ne doutez plus : vous êtes une belle personne. Et vos lecteurs ne doivent pas se priver de vous le dire: vous apportez à ce lieu le vent de fraîcheur et d'optimisme dont le monde manque cruellement.
RépondreSupprimer~L~
Il m'en faudra encore beaucoup, des caps comme celui-là, pour que je parvienne à ne plus douter. Mais je progresse...
SupprimerLentement, vers une sorte de sérénité...
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Bonjour Célestine.
RépondreSupprimerPas besoin de jeu de société pour éprouver le malaise du labyrinthe. J'ai le vague sentiment qu'on sort de l'un pour entrer dans un autre. Certes, cela peut faire grandir mais on finit par avoir la tête dans le plafond, ou plutôt non, dans les nuages ou dans la lune, c'est plus...C'est mieux...
Le malaise du labyrinthe : oui, c'est bien dit.
SupprimerEn c'est tout à fait ça. la vie est un dédale compliqué par les relations humaines et les personnalités de chacun. On essaie de vivre avec, on ne sais pas vivre sans.
Dans les nuages, dans la lune, dans les rêves...on fuit ? ou on puise l'énergie de continuer, d'aller de l'avant, de supporter les épreuves ?
Mieux ? Moins bien ? Qui peut dire que sa stratégie est meilleur qu'une autre ?
Le labyrinthe, ce sont surtout les questions sans réponses auxquelles nous sommes condamnés dès notre naissance et jusqu'à notre dernier souffle.
Bisous
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Bon au vu du nombre de fautes que je laisse partout, en ce moment, je pense que la gastro n'a pas entamé que mon estomac... ça existe, la gastro du cerveau ? :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une gastro du cerveau, c'est comme une dysenterie cérébrale:
SupprimerUne chiée d'idées mais tout de ma merde.
Tu n'es donc pas concernée...
Baci Ragazza
Tu me rassures ! parce que là, je prends peur...
SupprimerTout d'un coup ça descend un peu trop dans des profondeurs disons...balkanyques...
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Une bien belle personne ma chère Célestine, ... quelqu'un de bien... à n'en pas douter ! qui a su et pu trouver sa voie..... son chemin... Merci d'être qui tu es ! bisou d'un soir tout'étoilé.
RépondreSupprimerDoux week-end comme tu aimeras.
Den
Toujours ta douceur dans chacun de tes mots...c'est très agréable, vraiment, et sous un ciel tout étoilé, en plus...
SupprimerBisous ma douce amie
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Tu vois Céleste, la personne qui, sur ta photo, est face à l'immensité, c'est Chinou, il y a quelques mois, sur Sainte Victoire. Là, et après, le partage fut immense, les mains tendues , chaleureuses, les échanges profonds, la sincérité de mise. Bref, la certitude d'exister pleinement et de faire une cure de "joie de vivre". Toi aussi as droit à tout çà et c'est sur cette voie que tu retrouveras ta voix.
RépondreSupprimerCette photo me parle beaucoup, c'est pourquoi je l'ai choisie.
SupprimerJ'aime progresser vers le haut, j'aime me retrouver tout en haut, regarder, contempler le monde, dans l'air pur de la montagne...
J'aime ça, au propre comme au figuré...
J'ai traversé de sombres forêts de désespoir...ça fait du bien d'arriver au sommet et de respirer !
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Il nous faut parfois "tout simplement" (heuuuuh :) ) considérer les choses sous un autre angle. Pas notre cheminement habituel, mais un autre. On voit alors des éclairages qu'on ne pouvait déceler. C'est comme le travail des équipes d'avocats pour des procès qui en revoient un autre: si on a le temps et l'esprit nettoyé de ses encombrants, un regard neuf, les contradictions ou mensonges de témoignages leur sautent aux yeux et on se demande comment on avait laissé passer ça.
RépondreSupprimerJe suis heureuse pour toi qu'un déclic ait traversé ton mode de vie pour lui allumer l'abat-jour adéquat :)
Baci sorellita... e... avantiiiiiiiiii!
Tu fais partie de celles qui m'aident à trouver mon chemin, je ne te le cache pas. Une vraie grande soeur, positive, et proche de ma sensibilité.
SupprimerÇa fait vraiment du bien de lire tes billets qui sonnent toujours juste, et bien des fois,un de tes billets est venu corroborer ce que je ressentais confusément et l'éclaire, comme tu dis, fd'un abat-jour nouveau.
Sois-en remerciée pour cela, ma fidèle.
je n'oublie pas ce que je te dois
Baci e ti voglio bene
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quel travail important sur toi tu as fait! pour en arriver à cet compréhension là! ça me touche bcp, bises
SupprimerUn travail souvent épuisant, car lutter contre soi-même prend beaucoup d'énergie, mais lâcher prise aussi en demande énormément. Cependant, je crois que c'est gratifiant, j'en suis même persuadée.
SupprimerBises chère Sylvie
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Heureuse de te lire dans de si bonnes dispositions!
RépondreSupprimerT'as pas un truc pour quand un abruti a ajouté une meule de foin dans la pièce?
Un cacafougna, comme les appelle Edmée?
SupprimerFaut avouer que le plus difficile, dans la vie, c'est la force d'inertie des abrutis. Et ils sont légion...
Heureuse de te voir.
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Oups, je me suis trompée dans le lien du billet d'Edmée..
SupprimerC'est plutôt ICI.
pardon à miss Piggy !
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Tu ne t'es pas trompée La Céleste, c'est peut être une cacafougnète déguisée!
SupprimerNon, c'est un lien que j'avais préparé pour répondre à Walrus sur le billet suivant !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah Miss Piggy! Son œil langoureux, sa gifle cinglante, un modèle!
SupprimerTout à fait...comme on n'en fait plus.
SupprimerEt elle a la cuisse rose !
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Incroyable ce texte, j'aurais pu l'écrire (avec moins de talent). C'est hallucinant !
RépondreSupprimerSincèrement ? j'en suis très heureuse alors, s'il trouve un écho en vous.
SupprimerEt je vous remercie.
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Oui, sincèrement.
SupprimerFormidable.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je suis contre le voile sur la voix. Voilà.
RépondreSupprimerHé hé ! bien vu !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Moi, j'ai dû paumer le trousseau , mais ça va quand même ! EN REVANCHE, je connais toujours la route pour venir ici ;)
RépondreSupprimerHeureuse de te voir, LN.
SupprimerEn vacances ?
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