Pages

26 février 2016

Le gentleman des plaines


Afficher l'image d'origine




Flânerie, pacager, liberté, baguenauder, circonstance, enthousiasme, prisonnier, errance, prairie, libellule, céleste, nuage, délire, rencontre, bohème, paria, alouette, gironde, évanescent, agripper.



Pour les Plumes d'Asphodèle.


Ambiance musique.


***





En ce temps-là, j’étais un peu bohème, et je chantais le soir dans un pub sombre de  Little Italy, à l’angle de Mulbery et de Hester Street. Le cabaret s’appelait l’Alouette bleue.
J’avais la hanche gironde, et mes seins blancs, moulés dans des robes évanescentes à la Jean Harlow, transformaient la gent masculine en pauvres loups de Tex Avery, les yeux exophtalmés et la langue pendante. C’était du délire dans la salle quand j’attaquais une pole-dance lascive autour du pied de micro, tout en chantant « C’est si bon ».

J’apparaissais dans un nuage de fumée rose, et je baguenaudais sur des rythmes suaves de blues et de smoothy-jazz, cependant que les mâles du premier rang s’agrippaient à leur verre de old bourbon comme à des bouées de sauvetage. 
C’est à ce moment précis de mes incertaines errances américaines que je fis la rencontre du « Gentleman des plaines ». Nos flâneries noctambules nous avaient amenés sur la même rive de l’Hudson, à contempler les mêmes eaux noires, un soir de mai.

Lui, chien de prairie, prisonnier d’un passé nébuleux, ivre de route 66, de country music et de grands espaces, jaunis par la chaleur et le sel, où William Cody faisait pacager ses mythiques troupeaux de cornes.

Moi, libellule de comptoir, aux yeux de poupée agrandis par le rimmel fondu et les cernes des nuits sans sommeil. Deux parias de la vie. Nous nous payâmes un road movie en liberté digne de la MGM dans un remake de Kerouac. Il m’offrit avec enthousiasme un aller simple pour une love story céleste et unique, plaquant sur ma bouche un baiser de circonstance, mi-Bogart, mi-Brando. Je fondis comme un ice-cream hollywoodien.

Je ne l’ai jamais revu…Certains disent l’avoir aperçu un jour sur un trottoir de Brooklyn. D'autres affirment  qu'il tiendrait un blog. Mais rien n'est certain.
Peut-être se reconnaîtra-t-il dans ces lignes...

¸¸.•*¨*• ☆

311 mots


114 commentaires:

  1. Quelle magie que d'imaginer la Céleste baguenauder pendant les nuits hollywoodiennes quand la lune tourne sur elle-même, le ciel pique d'une tête, le jazz nous prend la tête et que c'est beau et beau de vivre à fond la caisse sans penser à rien et cela me rappelle la génération beatnik.Quel bonheur que de s'embarquer dans la vie de bohème, sur les routes, c'était le stop, dormir dans les champs et on chantait sur la route qui allait à toute vitesse qui ne s'arrêtait jamais; Quelle sacrée vie de bohème!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis partie baguenauder tout un weekend, et je sans que j'ai manqué à mes lecteurs ça fait plaisir...
      La génération beatnik, c'est vrai, c'est un peu ça...Un mélange de folle insouciance et de liberté, sur fond de fumées pas toujours licites...
      Quant au stop, il y a une belle chanson de Maxime Le Forestier qui s'appelle l'auto-stop, c'est tout à fait ça.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. La loose!!!
    Je me suis régalée à la lecture de ton texte, le cadre, l'ambiance, on entend tinter les verres, on a du mal à se déplacer dans le brouillard des fumées de cigarette (ça se passe avant qu'on s'occupe de notre santé)...
    Et là je vois que personne n'a encore laissé de commentaires! Preums! Ouah, va falloir assurer...
    Euh, euh, ben non! Juste, merci, pour ce beau texte et la très jolie photo de Lune!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Double loose! Pas dégainé assez vite...

      Supprimer
    2. Difficile de dégainer avant Bizak, c'est vrai...Je suis contente que tu te sois régalée, MissA
      J'ai pris un soin tout particulier à décrire l'ambiance souhaitée. Et les mots imposés m'ont donné beaucoup de plaisir. C'est comme s'ils avaient été faits pour mon texte...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Je vois bien de quel personnage tu parles, même si le nom change d'une contrée à l'autre ou d'un océan à l'autre...^^
    Idem pour la pimprenelle en collants roses, comme un air magique sous un clair de lune m'a-t-on dit. Ils sont faits pour se connaitre même si ça fait des étincelles parfois ;)
    Joli récit bien tourné, ça m'a plu ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci captain.
      Mes personnanges sont un peu mystérieux, chacun voit midi à sa porte... ;-)
      Ils appartiennent à un passé un peu nostalgique...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Mais ma parole, tu fais l'apologie d'un vie dépravée :-D
    L'Hudson est hyper pollué, tu n'as pas envie de transposer l'histoire au bord d'un ruisseau de montagne, ou pourquoi pas sur la rive d'un oued afin de brouiller les pistes...

    Il y a des faux-anonymats qui ne trompent pas, enfin, jdissa comme ça...

    Ti bacio

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Blutch : Boah attends, qu'est-ce que je viens faire là, moi ?
      Moi qui suis plutôt rando montagne, je ne me reconnais pas trop dans ces paysages, doit y avoir maldonne !

      Supprimer
    2. @ Jdissa
      Ciel! voudrais-tu dire que ton style est sujet à contre-façon? ? ? ? ?

      Supprimer
    3. Une vie dépravée ? Une si belle histoire d'amour ...
      Bon d'accord, le whiskey coule à flots, mais ce n'est pas à l'époque de la prohibition...
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. @Jdissa
      je crois que notre ami Blutchy est d'humeur taquine et badine...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Un mec un peu Boggy, qui t'a fait voir 36 chandelles ? Nooooon je ne vois pas .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un type un peu dans le genre du Commissaire Chauguise, peut-être? la marlboro au coin de la lippe et le galurin sur l'oeil...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Chauguise ne bombarde que des cibiches de mec ! des Boyards papier maïs Verstehen ?

      Supprimer
    3. Marlboro, pas une cigarette de mec ? Merdre alors, et le cowboy ? ;-) celui-là n'a pas vraiment l'air d'une fillette...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. ... Un nouvelle facette que l'on découvre de toi, ... avec les mots d'Asphodèle.... au milieu "d'un nuage de fumée rose"... Célestine,"un peu bohème" ...chantant, comme tu aimes... puis en "road movie".... merci de nous offrir cette balade dans des endroits peut-être pas très fréquentables... ....encore que... c'est bien plaisant tout ça.... merci pour tes mots... j'ai apprécié, cet avant... !
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, difficile de démêler la part de réalité et la part de romance...C'est cela la magie de l'écriture. Et cela fonctionne, apparemment, il faut savoir utiliser le réel pour inventer des histoires, c'est un conseil que m'a donné le grand Hubert Ben Kemoun quand il est venu dans ma classe.
      Un grand moment d'expérience d'écrivain...
      j'ai eu ma période bohème, c'est vrai...C'est l'apanage de ceux qui ont déjà une longue vie derrière eux...
      Bisous Den
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Si les rumeurs sont exactes, la fréquentation des blogs tenus par des mâles chavirés risquent de devenir dangereuse !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois que l'on est bien équipées pour leur résister, non ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Belle découverte de ce texte d'un blog qui m'était jusqu'alors inconnu. Merci les plumes d'Aspho. Jolie balade d'une Bonnie et d'un Clyde en Amérique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue sur mon totem, Anne de L.
      j'espère te revoir aussi souvent que tu le voudras...sans attendre les Plumes !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Une ambiance de roman noir, avec femme fatale à la dérive, jazz, road movie à la Kerouac, western à la Ford,Hawks ou Huston! il ne manquait plus que Boggie et Brando! Tiens, mais les voilà! Bravo!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jolie synthèse, Claudialucia. Il est vrai que j'ai retranscrit fidèlement une ambiance américaine qui plaira à mon gentleman des plaines.
      Il lui manquera le cinéma italien, discrètement évoqué pourtant dans le nom du quartier de new-York, Little Italy.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Quel vagabondage tu nous offres ! J'adore cette bohème dépravée moi, elle nous parle d'un temps que...les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître ! Et j'ai ma petite idée sur ce Cody qui tiendrait un blog !!! :) Si, si je vois très bien, vous avez la nostalgie "heureuse" (toi surtout) et beaucoup de références communes sur l'outre-atlantique ! Une balade-ballade dépaysante qui sent le folk et le bourbon ! Bises ma céleste amie !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je savais que tu le reconnaîtrais...Mais n'avais-tu pas fait quelques extras comme serveuse au Blue Lark, à une époque ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. j'imaginais Greta Garbo, Jean Harlow, et combien d'autres... belles et fatales pour la gente masculine si fragile en somme...mais bien réveillés les bougres quand elles apparaissaient dans leur collimateur ! :D Je reprendrais bien un verre en rêvassant à cette belle époque !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A la tienne, marieJo !
      Oui, c'était le triomphe des femmes fatales, elles apparaissaient devant le rideau de velours dans leur fourreau noir, et comme dit la chanson, les mâles n'en croyaient pas leurs yeux...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Vertigineuse scène... Pour peu, on s'y croirait... Et si le gentleman des plaines était en fait un pirate rouge qui aurait garé sa goélette sur les bords de l'Hudson, hein hein...?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ou un homme qui a oublié qu'il a été aventurier et qui passe son temps à se dire qu'il n'a pas le temps ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Un Road momie qui tient en haleine! Une vidéo de là pole dance?:D
    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hélas, les vidéos n'existaient pas à cette époque, ma luciole...Il y avait heureusement le génie d'un Hemingway ou d'un Tennessee pour retranscrire fidèlement les ambiances de l'époque...
      Aujourd'hui, les petites blogueuses écrivassières s'y essaient avec moins de talent bien sûr, mais autant de bonheur.
      Bisous Emilie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Road MOVIE, bien sûr! Je n'aurais pas osé !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu voulais probablement dire, et dans un premier temps : "Un Road mummy" et pourquoi pas...

      Bleck

      Supprimer
    2. Un road mummy ? J'en ai fait tant et plus, chaque fois que j'amenais mes enfants à l'école, au judo, à la danse ou au tennis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Joli bestiaire qui rend hommage aux USA de la grande époque...je ne sais pas si la pole dance existait déjà ! Une belle rencontre entre tes 2 personnages... :D
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu trouveras ICI tous les renseignements sur la pole dance, et notamment sa date d'apparition qui est surprenante...
      Merci pour tes mots élogieux sur mon texte.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Je découvre ce blog grâce "aux plumes". J'aime ce texte qui permet à mon imagination de vagabonder !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue sur mon totem, Lydia.
      j'ai hâte de lire ta participation aux vagabondages d'Asphodèle...
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Yeah !
    Tu franchis l'obstacle avec élégance.

    RépondreSupprimer
  18. Enfin un road-movie dans lequel les voitures et les cartes de crédit ne tombent pas en rade !

    ... de Brest !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tonnerre ! (de Brest) c'est pourtant vrai !
      C'était quand même mieux avant, comme disent les nostalgiques...
      Bises mon oncle ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Joli délire, Célestine ou le regret d'une vie passée. Joli, joli, je ris

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non aucun regret...la nostalgie n'est pas mon fort, j'aime trop le présent.
      Mais je suis heureuse de t'avoir fait rire ...
      c'est quand même le but dans ce genre d'exercice. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. O libellule de comptoir ...comme tu es belle et comme on a envie de se faire passer pour William Cody pour faire un bout de route 66 avec toi ;-)
    Bisesss Célestine ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma douce amie^^
      C'est un plaisir de découvrir tous ces commentaires variés et agréables de retour d'un long weekend...
      William Cody dit Buffalo Bill... un sacré personnage, mais secondaire dans ma petite histoire ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Déjà une chouette ambiance avec les chansons de Miss Vaughan ! Et enfin l'un des deux intéressés parle. C'est mythique. Tellement entendu de chansons qui évoquent cette histoire ! J'imagine d'ailleurs que chacun de votre côté, le gentleman et toi, vous en chanter quelques unes. ( Smiley portant une chapeau de cow-boy ). Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai un faible pour Sarah Vaughan et toutes les grandes chanteuses "crooneuses" des années 50... Tu as raison, le gentleman et moi, on aime bien se chanter des trucs de cette époque-là ^^
      J'adore ton smiley, Patrick.
      Kisses
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Pfff, çà sent le tabac froid et l'alcool par ici. Route 66, le baiser brûlant (mais en pleine nature), çà me parle ou en tout cas, m'évoque ...... ! En revanche je l'ai peut être rencontré "ton mec à toi" sur le parvis du Chinese Theater dans Hollywood Boulevard

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etais-tu en Amérique en même temps que moi, alors ?
      Ça ne m'étonne pas que tu l'aies vu à Hollywood, c'est un cinéphile averti.
      Bisous et à très bientôt ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Un Joli texte qui laisse notre imagination vagabonder et qui a réussi à m'emporter :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue sur mon totem, chère Lectrice
      Ravie d'emporter ton imagination sur les rives de la mienne (qui sont sans fin...)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. J'admire la façon dont tu as inséré les mots dans cette scène digne des plus grands films américains...ce n'est pas trop mon univers, mais qu'est-ce que c'est bien fait !
    Bon, reste juste à retrouver le mec...
    Qui sait ? peut-être existe-t-il quelque part un blog qui s'appelle "Le gentleman des plaines"... ? ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui sait ? Oui sans doute...le blog existe, il ne porte pas forcément ce nom, mais il existe.
      Je regrette juste qu'il ne passe pas par ici, car c'est un clin d'oeil que je lui dédie...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Peut-être est-il passé. Peut-être n'a-t-il pas osé. Peut-être que les mots qu'il aime tant lui ont un peu manqué. Peut-être est-il de nouveau au Colorado. Oui ce doit être ça.
      Bises et ATTB.

      Supprimer
    3. Peut-être...en tous cas, si tu le vois, tu lui diras que je suis heureuse qu'il ait aimé mon petit texte. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Haaa tu vois j'avais deviné juste (smiley gros clin d'oeil qui pleure...de rire !) ! Je suis aussi contente de te savoir en forme ! :D
      P.S. : chuuuutttttt ! Voui... j'ai fait des extras au Blue Lark dans ma folle jeunesse mais ma famille ne le sait toujours pas ! :)

      Supprimer
    5. Ouh, mince ! j'ai trahi un secret d'état...Heureusement que ta famille ne passe pas dans le coin... ^^
      Pour la devinette, tu as plus assuré que Soène qui ne voit vraiment pas... pauvre Soso...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. J'imagine bien un duo de filles au Blue Lark, oui j'imagine bien, je les vois déjà, Flower and Eye. Je les managerais volontiers... ATTBTTDs...

      Supprimer
    7. Et je suis sûre qu'en outre, tu les ménagerais, avec toute ta délicatesse... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    8. Hi hi !!! Alors Edualc, tu sais comment on appelle les "managers" de ce genre de filles ??? Warf ! Heureusement que nous te connaissons ! Je suis morte de rire avec les ATTSBTT qui s'emmêlent les crayons ! Célestine, le gentleman va nous faire un malaise vagal si ça continue ! :D Gros bisous les amis ! ^^

      Supprimer
    9. Rhôô mais non voyons, un gentleman ne mange pas de ce pain là !
      Et puis faut bien rire un peu dans ce monde de tristes...
      Gros bisous à tous les deux.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. On se croirait à la fois dans un dessin animé de Tex Avery et dans un film hollywoodien des années 50

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait ! C'était bien mon idée, de mêler le burlesque des cartoons et le mélo des comédies sentimentales hollywoodiennes ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. Mais t'es où ma copine ? Ça ne te ressemble pas d'abandonner ton blog ainsi ! :( Rassure-moi... Je te fais de gros bisous !♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, ma douce amie, j'étais en weekend à l'autre bout de la France, j'ai vu des choses merveilleuses, mais très occupée, pas un instant pour bloguer...
      je me rattrape, heureusement, ce soir et j'ai du boulot !...
      Merci de t'être inquiétée ^^
      Gros kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je préfère ça ! Te savoir à l'autre bout de la France ! Lequel de bout ? Warf ! :)

      Supprimer
    3. t'as pas vu mes photos sur FB ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Il vous arrive toujours des aventures extraordinaires...j'aurais aimé être le gentleman des plaines, mais je crains que la place ne soit rudement convoitée...
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En tous cas, celle-là est déjà prise, en effet...
      Vous êtes déjà un gentilhomme florentin, quoi de mieux ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. J'adore l'ambiance à la Roger Rabbit (je ne connais bien, c'est mon cousin)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je t'imagine bien dans un cartoon, Kangourou Agile ! C'est tout à fait judicieux.
      Tu es donc un "Toon"
      Je comprends tout...Je dirais même plus, je comprends toon. Hé hé !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Damned je suis joué !

      Supprimer
  29. "un baiser de circonstance, mi-Bogart, mi-Brando"

    Dis donc on ne se refuse rien ;-)
    J'ai adoré ton texte, une ambiance feutrée, jazzy à la Roger Rabbit.
    Une très belle plume Blue-Célestine

    Bonne Semaine

    Un baiser Boggart-Brandon rahhhhhh :D.... euhhhhh moi je veux bien un baiser façon Gene Kelly et danser sous la pluie... beaucoup de pluie !

    Pas exigeante la fille, mais on a le droit de rêver non ??? ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh oui, on a le droit de rêver, Cristina ! C'est même recommandé par l'OPS (mon organisation personnelle de la santé)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. D'abord, toutes mes confuses, Célestine, j'ai cru que tu avais manqué le rendez-vous... Quelle drôle d'idée !
    Une drôle d'histoire. Et je n'arrive pas à reconnaître le Mec !!!
    Jean-Charles aurait pu l'écrire ce billet !
    Gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rhôô ! Tu n'as pas reconnu mon petit clin d'oeil à un de nos amis communs ?
      Pourtant il y avait plein d'indices géographiques musicaux et cinématographiques...
      Bon bien sûr c'est une histoire légèrement...romancée, comme tu t'en doutes !
      C'est pas parce que je parle à la première personne qu'il faut croire tout ce que je dis...
      En revanche, si tu m'expliquais en quoi Jean-Charles aurait pu écrire ce billet ? ;-)
      Bisous ma Soène
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. PS : Je constate que tu as réussi sans problème à entrer ton pseudo et ton URL...
      J'en suis ravie ! :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Bonjour Célestine.
    Il ne manque plus que quelques bagarres et coups de pétards pour ressusciter Lemmy Caution.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour, pierre.
      Ce cher Eddy Constantine...une des idoles de mon père, ce héros au sourire si doux...J'ai mis longtemps à comprendre que la phrase qu'il déclamait quand j'étais petite ne sortait pas d'un western de série B, ou d'un polar hollywoodien, mais d'une oeuvre de Victor Hugo...

      Tout à coup, au moment où le housard baissé
      Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
      Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
      Et vise au front mon père en criant: « Caramba! »
      Le coup passa si près que le chapeau tomba
      Et que le cheval fit un écart en arrière.
      « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. Il doit s'agir du gentleman des célestes plaines... Joli programme ! Bises Célestine. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr ! cela va de soi, me concernant...
      Bises Brigitte
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Bah non, je ne suis pas allée sur FB ce week-end (pas le temps), mais je vais faire un saut pour toi ! :) En plus Mindounet m'a interdit de FB jusqu'à samedi ! Lol ! je te dirai pourquoi... J'y vais voir ! ...de ce pas !^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rhôô ! tu me raconteras cette mystérieuse interdiction ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Je m'souviens. J'étais accoudé tous les soirs au bar de ce vieux pub. Je venais pour vous, pour vous voir danser. Votre parfum venait effleurer mes narines. Je rêvais de vous prendre dans mes bras.
    Puis un jour vous avez disparu mais j'ai continué à venir au bar. Un verre de old bourbon à la main....Je continuais de rêver...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joli souvenir, Daniel...
      Maintenant que tu le dis, oui, je me souviens de ce beau jeune homme un peu timide et distant, qui se cachait derrière son verre de whiskey pour m'observer...
      Sa petite mèche rebelle qui lui revenait sur le front et ses longues mains de pianiste...
      Oui...je me souviens...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je ferais bien un poème de ces moments à jamais perdus, à tous ces bonheurs entrevus car on n'a pas su faire le premier pas.

      Supprimer
    3. Il en existe déjà un...il s'appelle les Passantes, d'Antoine Pol
      Mais je ne doute pas que je le tien sera aussi beau et aussi brûlant...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. J'ai fait quelque chose sur ça mais en prose, avec les plumes d'Aspho:http://www.bi-zakarium.blogspot.com/2015/04/ce-regard-qui-me-suit.html

      Supprimer
    5. Oui, je me souviens de ce très beau texte. Tu faisais allusion à la chanson de Brassens d'ailleurs.
      ^^

      Supprimer
  35. J'ai laissé un commentaire mais je ne l'ai sans doute pas envoyé. :oops:
    Pas grave l'erreur est réparée.
    Je en sais pas pourquoi Soene pense que j'aurais pu écrire ce billet, il eut été plus "chaud" et sûrement moins bien écrit.
    En tout cas belle divagation rockienne sur la route 66 (En soutien à Trump pu Clinton ?).
    Bises dame de là.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne me parle pas des élections américaines...Moi ce que j'aime c'est l'Amérique mythique.
      Plus chaud, oui sans doute...mais pourquoi moins bien écrit ?
      Bisous m'sieur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Lol..Élections tu en as ras la casquette ? :D
      C'est vrai que si je devais aller aux USA ce serait plus pour descendre la route 66 que pour aller à Neuve-Yourk mais c'est réglé je n'irai jamais et puis la route 66 n'est plus en bon état partout depuis qu'elle est doublée par une highway.

      Supprimer
    3. Le canard trompette me donne la nausée, pour tout te dire...
      Tu as sans doute raison, mieux vaut laisser les fantasmes intacts...
      mais quand même, New York... moi qui pensais que tu allais me chanter la chanson... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Non pas ça mais sûrement ça :
      "Quand tu es sortie de l'école
      Tu m'as lancé tes petits yeux doux
      Et regardé pas n'importe où
      Et regardé pas n'importe où

      Ah! petite Ah! petite
      Je t'apprendrai le verbe "aimer"
      Qui se décline doucement
      Loin des jaloux et des tourments
      Comme le jour qui va baissant
      Comme le jour qui va baissant"

      Supprimer
    5. Toi, marlou ?
      Moi toute rouge ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. "Je t'apporte ce soir mon enfant de longtemps,
      Celui que je me suis fait, tout seul,
      Qui me ressemble, qui te ressemble,
      Qui sort de ton ventre,
      De ton ventre qui est dans ma tête
      Tu es la soeur, la fille, la compagne et
      La poule de ce Dieu tout brûlant qui éclaire nos nuits
      Depuis que nous faisons nos nuits
      Je t'aime, je t'aime
      Il me semble qu'on m'a tiré de toi
      Et qu'on t'a sortie de moi..."
      Quand tu parles je m'enchante
      Quand je chante je te parle
      Nous venons d'ailleurs, tous les deux.

      Supprimer
    7. Belle lettre... quel texte splendide!
      Ce Ferré, quand même, quel poète... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    8. "Ces bas qui tiennent haut perchés
      Comme les cordes d'un violon
      Et cette chair que vient troubler
      L'archet qui coule ma chanson
      C'est extra
      Et sous le voile à peine clos
      Cette touffe de noir Jésus
      Qui ruisselle dans son berceau
      Comme un nageur qu'on n'attend plus ..."

      Supprimer
    9. Le plus beau slow du monde...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    10. "Et puis...
      Comme on va en province
      Quand on aura fait la vie
      Nous irons à la soixantaine
      Dans la maison que j'aime
      En Provence

      Mon amour, mon amour
      Nous aurons fait l'amour et puis
      D'autres garçons bien avant les vieux jours
      Et les vieilles nuits
      Si tu es sage
      Tu auras des images

      Je t'aime
      Toi qui ne seras jamais
      Une grande personne
      Ne me quitte jamais
      Je t'aime ...'

      Supprimer
    11. Trop beau... Je craque ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Petit texte magique que l'on adorerait voir en Comic, ah ça! Et malgré tout, malgré la gouaille qui veut se distancier... on sent le chagrin d'amour, non?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un chagrin d'amour nous poursuit toujours un peu dans le fond de nos rêves...
      C'est comme une tâche de peau qui se révèle au soleil des souvenirs et s'estompe dans la brume de l'inconscient.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  37. Joli texte plein ........de nostalgie et de vague à l'ame.Alors ,il a un blog ou pas......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue sur mon totem, François.
      Oui, il tient un blog, ce texte est un clin d'oeil à un de mes amis blogueurs.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. Ta vie et ton coeur sont décidément compliqués à dénouer... et à comprendre... :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Est-ce vraiment obligatoire ? ;-)
      Dénouer, comprendre...élucider, déflorer, éventer...et au final perdre le charme du mystère...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  39. Mystère... mystère...
    L'ambiance est fun, in tantinet délire, mais j'aime.
    J'ai beaucoup souri à sa lecture... country musique, route 66, Tex Avery... Pfff, tant de choses que j'aime.
    Mais je ne t'ai jamais vu chanter, Bizes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jamais vue, certes, mais peut être entendue ?
      Sinon, tu peux aller ICI...

      Supprimer
  40. Si j'avais su, je vous aurais parlé , rien qu'un instant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais tu me parles, maintenant... ;-)
      C'est pas chouette, l'instant présent ?
      Et pouis, yé n'ai pas sanzé...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.