Je
lisais un vieux truc de la bibliothèque rose
que les enfants d’aujourd’hui trouveraient sans doute mièvre ou… moisi, pour
utiliser leur vocabulaire fleuri. Le club des cinq. Il leur arrivait pourtant des aventures succulentes, à
ces gosses. J’étais Claude, évidemment, la plus délurée, la plus intrépide. Au
prénom délicieusement ambigu. Androgyne brunette à l’intelligence piquante, qui
se sortait de toutes les situations.
Ce que
j’aimais, par dessus-tout, ce dont j'aimerais vous parler aujourd'hui, c’étaient leurs rendez-vous secrets dans des lieux connus d’eux seuls.
Un arbre creux au carrefour des Quatre-Branches, une ferme abandonnée, une
anfractuosité de falaise au bord de l’océan.
Quel immense sentiment de liberté
j’éprouvais alors, à m’en tourner la tête ! ma lecture me parcourait de frissons exquis.
Le
jardin était plein de ces lieux dérobés où nous inventions nos péripéties pendant
des heures, mon frère et moi. Le vieux kiosque recouvert de vigne vierge, la
maison inoccupée du gardien, le grand sapin aux branches si basses…Des après-midis entiers sans télé ni console de jeux. C'étaient nos jeux qui nous consolaient par le rêve permanent qu'ils nous offraient.
Et, plus
tard, quand le jardin fut devenu étriqué, ce fut le terrain vague de mes premiers jeux défendus, à douze ans, où ma mère ne voulait absolument pas que j'aille traîner…Vous pensez comme j'obéissais ! J'y retrouvais le voisin, un vieux de treize ans, pour des découvertes anatomiques aussi passionnantes qu'innocentes…
Se sentir seul au monde dans un endroit secret...
Se sentir seul au monde dans un endroit secret...
J’en ai
gardé à jamais le goût de l’escapade furtive et imprévue, du vent du large, de l’aventure, et de l’interdit.
Ces délicieux tableaux sont de Jean-Michel Affagard.
Ta bannière du temps où j'étais entré te visiter sur la pointe des pieds.....
RépondreSupprimerAutrement, le club des 5 ne me parle pas, je n'en ai jamais lu.
J'étais du côté des Verne/s...
Aujourd'hui, je ne relirais certainement pas les Bob Morane dans le même état d'esprit :-) Mais les livres à Jules sont restés intacts dans ma cabosse...
Ti bacio
Chacun lisait de quoi remplir son imagination...Jules Verne c'est venu plus tard, pour moi, et seulement quelques uns. Là, je te parle de prime enfance, j'avais quoi, sept, huit ans... je dévorais Fantômette, Alice, les Six Compagnons, toute une série de livres qui me faisaient rêver. N'était-ce pas là l'essentiel ?
SupprimerMa bannière, oui, du temps où j'empruntais encore le talent des autres...maintenant je gribouille moi-même ma devanture. Je ne sais pas si c'est mieux. Mais ça m'amuse.
Mille baci di cuore
Oh Cel, ton article est délicieux et tellement évocateur de ces heures enfantescentes de la découverte, toutes sorte de découvertes. Comme tu exprimes bien ce goÜt du secret, cette attirance du terrain vague (l'expression même permet l'imaginaire et un peu l'inquiétude qui l'accompagne). J'ai moi aussi, au prénom hermaphrodite, lu Le club des cinq, mais j'avais oublié Claude, me souvenant seulement de Dago (c'est bien ça). Bravo pour ton texte qui est aussi un hymne à la lecture, cette douce et violente liberté,si malmenée même si on tente de nous faire croire le contraire. Je t'embrasse ma chère Miss W. Et ATTB.
RépondreSupprimerJ'aime bien quand tu inventes des mots. Enfantescent, c'est joli...c'est la nuance qui manquait, entre enfance et puberté, celle des lolitas (dont je fus, à une époque où je traînais ma silhouette dégingandée et mes miches de rat...)
SupprimerDagobert, c'était le chien, incontournable.
Mais heureusement tu n'as pas loupé le propos de mon billet, qui ne se voulait pas vraiment une chronique des lectures d'enfance, mais bien un hymne aux lieux secrets.
En ce sens, j'aime bien ce que tu dis des terrains vagues.
Bises, et attb,Claude
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Ton ostracisme délibéré envers ce brave clan des 7 me fait beaucoup de peine. Et Langelot, avec sa deuche trafiquée qui dépassait les voitures puissantes, tout le monde l'a oublié ou quoi ?
RépondreSupprimerOui, c'est marrant, je trouvais le Clan des Sept très "en-dessous", malgré sa supériorité numérique...
Supprimerlangelot, c'etait pour mes frères, je me souviens en avoir lu un seul "langelot et la danseuse" sûrement à cause de la touche féminine du titre. Mais les histoires d'agent secret me broutaient sévère à dix ans...
Moi les deuches, je ne les comprends que comme sur le tableau d'Affagard.
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
Moi je lisais tout, les livres de filles, les livres de garçons, je n'étais pas sexiste comme toi ;-)
SupprimerFaut dire que j'étais le petit dernier et les trois enfants au dessus de moi étaient des filles (+3, +7 et +8). Tu comprends que je ne la ramenais pas, je n'aurais pas eu le dessus !
C'est choupinet de t'imaginer en petit dernier...Elles devaient jouer à la poupée avec toi, tes frangines...C'est vrai que tu as les mêmes yeux bleus que mon baigneur...
SupprimerSi je te dis que j'étais la seule fille au milieu de quatre frères, tu vas encore me traiter de sexiste ? Qui c'est qui m'obligeait à jouer au foot et aux petites bagnoles ?
Alors pour la lecture, je m'enfermais dans ma piaule et personne ne m'embêtait (et je suis polie)^^
¸¸.•*¨*• ☆
Un doux parfum de chewing gums "Globo",, de rouleaux de "Zan" et de boîtes de coco "Boer" parfume ce billet, je ressens les gerçures au-dessus de mes genoux l'hiver quand les culottes courtes frottaient sur mes cuisses glacées...
RépondreSupprimerA te lire, on aurait pu aller à l'école ensemble... ^_^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En te lisant ce matin j'ai souri à l'évocation d'une de mes lectures préférées d'enfance...Moi j'étais plutôt Annie... Merci pour ce beau souvenir...
RépondreSupprimerChacun y trouvait de quoi satisfaire son imagination et son goût du voyage mental...
SupprimerMerci de ton passage, Manou.
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine pour ce billet empreint de nostalgie. Merci aussi à Saoul-Fifre d'avoir rappelé le pendant de la bibliothèque rose : la bibliothèque verte ! C'est là que j'ai lu mes premiers Jules (Verne) : Henri (Vernes) ce fut pour plus tard (chez Marabout). Mais à la bibliothèque verte, je me souviens particulièrement des aventures de Lavarède (Paul d'Ivoi) et bien sûr, parce que je portais ce prénom, la série des Michel (Georges Bayard). Ah, que de souvenirs. Mais n'oublions pas que nos lectures d'aujourd'hui seront nos souvenirs de demain ;-) !
RépondreSupprimerQuand j'ai écrit mon billet, je ne me sentais pas du tout nostalgique. D'abord et avant tout parce que ce n'est pas dans mon tempérament. mais je comprends que tu puisses la ressentir. On ne fait pas toujours ce que l'on veut avec les mots, et l'emprise de ces lectures est telle dans l'inconscient collectif, qu'il est bien normal que mon sujet m'ait échappé des mains comme du vif argent.
SupprimerUn de mes frères (celui dont je parle dans le billet) s'appelait Michel, qui reste le prénom le plus donné sur quelques générations. Non que je veuille dire par là que c'est un prénom banal, hi hi ! Mais j'ai vu moi aussi la série que tu cites passer dans ses mains.
le vert et le rose étaient les couleurs de nos chambres d'enfants.
Merci en tous cas pour ton témoignage, Michel.
Bises célestes
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Dans mon souvenir, Rose ou Verte était une histoire d'âge et non de filles ou garçons, les Alice, par exemple, étaient dans la bibliothèque Verte et OUI-OUI, dans la Rose. Mais j'ai la flemme d'aller vérifier sur mes étagères. De toute façon, la meilleure collection, c'était la Rouge et Or, la classe !
SupprimerTu as raison, la verte c'était plus difficile...
SupprimerNe va pas vérifier, j'ai lu tous les Alice et les Six-Compagnons...
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Tiens, tes aventures me rappellent qu'un jour j'ai offert "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules" avec en dédicace :
RépondreSupprimerEn souvenir ému, délicieuse cousine,
Du monde éblouissant des amours enfantines.
Jolie dédicace. Les cousines délurées jouent souvent un rôle dans le vert paradis des amours enfantines (ça c'est pour Saoul-Fifre)
SupprimerLes plaisirs minuscules sont-ils si minuscules que cela ?
Ma grand-mère disait: il n'y a pas de petit plaisir. Je crois qu'elle avait raison.
J'avais bien aimé ce Philippe Delerm-là.
Bises cher Boss
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"Emporte-moi, wagon! enlève-moi, frégate!" Ça a été mis en musique, ce truc ?
SupprimerNon ! mais ton rôle était de dire que c'était de Baudelaire. ;-)
SupprimerTu vas avoir un gage ... Je réfléchis...
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En tout cas tu me rappelles plein de choses, le club des 5 ou boen ces interdits qu'on franchissait, ou cette télévision qui n’émettait pas et nous renvoyait à notre imagination.
RépondreSupprimerJ'aime quand tu es nostalgique.
Bises .
Ma "nostalgie", en fait, c'est toujours pour expliquer ce qui, dans mon passé, m'a construite comme je suis maintenant. Jamais pour pleurer sur un passé irréversible de toutes façons.
SupprimerBises célestes
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Oui, ces réminiscences d’enfance espiègle qui nous rappellent les bons moments vécus, nos petites escapades aventureuses, nos petits amours d’adolescent non pubère encore, nous accompagnent dans nos moments présents comme un délice pour fleurir nos rêves toujours forts d’enfant adulte. Que de souvenirs, que de rappels, que c’est beau de les relater avec une pointe, sinon d’ironie du moins d’humeur joyeuse. Mon enfance m’accompagne jusqu’à la fin de mon chemin et mon dernier regard sera toujours pour cette tendresse enfantine née de nos espoirs naïfs immunisés alors par notre belle insouciance dans monde fugitivement magique.
RépondreSupprimerBise Célestine,
"fleurir nos rêves toujours forts d’enfant adulte"...que c'est bien dit.
SupprimerÇa peut être complètement bateau de dire "garder son âme d'enfant" et pourtant, comme c'est important de préserver cette impulsivité magnifique, s'extasier et se réserver des aventures hors des sentiers battus. Des choses imprévisibles comme seule l'enfance est capable de nous insuffler.
merci Bizak pour cette partde rêve que tu distilles dans tes poèmes.
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Pfff... dommage tout de même que les plaisirs les plus somptueux soient aussi les plus coupables...
RépondreSupprimerCoupables...tout dépend le référentiel...mais en marge, oui, différent, et donc un peu défendu, un peu risqué, un peu dangereux...
SupprimerLe saut à l'elastique est réputé un plaisir plus grand que les charentaises. A cause de l'adrénaline. Mais après y en a qui aiment les charentaises...
Y en a même qui vont me dire qu'ils sautent à l'élastique en charentaises.
Globalement, je te suis. Pour que ce soit somptueux, il faut que ça échappe à toute logique...
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On peut aussi quitter ses charentaises pour sauter, à deux, dans un lit élastique... y a-t-il un plaisir plus somptueux ?
SupprimerTu vois, j'en étais sûre que tu associerais l'élastique et les charentaises...juste pour m'embêter !
SupprimerBaci tuttavia
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Pourquoi, tu ne trouves pas l'association intéressante?
SupprimerJe tente toujours de positiver les choses :-)
Ti bacio
Oui tuas raison, c'était très positif comme association...
Supprimeret inédit, en plus :-)
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C'est aussi la cachette le refuge secrets que j'ai gardé du club des cinq. D'ailleurs je vais le même dans le parc chez mes parents tout au fond derrière la haie d'aucubas
RépondreSupprimerL'aucuba c'est cette plante qui fait des baies rouges pas dangereuses mais qui te filent une belle diarhhée, non ?...Voilà un bon exemple de trucs à la c...qu'on fait quand on est gamins...
SupprimerIl y en avait en bas de l'immeuble où nous habitions quand on est arrivés en ville, après Barcelonnette.
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Té! La bannière...
RépondreSupprimerAh oui, spéciale dédicace pour toi, mon Bof !
SupprimerJe sais que tu l'aimes bien. Bon faudrait voir à pas trop insister, quand même,
sinon je me vexe et je te bradasse plus jamais avec mes funambulles. :-P
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C'est ça !! L'aventure au fond du jardin... le départ préparé des heures durant parfois au risque d'une nuit blanche (de 1 heure et demie à 2 heures de temps...) pour se rendre à moins de 60 mètres du séjour familial et l'impression de vivre outre océan indien... l'enfance !
RépondreSupprimerQu'est-ce que je suis heureux d'être toujours un enfant...
Bleck
Un jour, avec mon frère, on est allés dormir dans un petit square à côté de l'immeuble, on avait la tente d'indien en plastique, et le plus incroyable, c'est que ma mère nous a laissés partir.
SupprimerImpensable à notre époque !
C'est forte de ça que je suis allée voir l'éclipse de lune toute seule en dormant dans ma voiture sur le front de mer...Qu'est-ce que j'ai pas entendu !
Je saute toujours dans les flaques et je marche des les tas de feuilles en automne.
Je regarde par dessus les clôtures, à travers les fentes des portails, et je sauce les plats avec une frite.
Bref, je suis irrécupérable...Mais j'assume !
Et ton com me fait plaisir, Bleck.
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Voudrais-tu dire que toutes ces choses ne doivent pas se faire? Et bien tant pis, c'est maintenant trop tard pour changer, mais la prochaine fois que je saute dans une flaque, ce sera avec la bonne conscience de faire un truc interdit...
SupprimerTi bacio
Mais non, je dis juste que ce sont des choses que les adultes très sérieux et bien comme il faut s'interdisent de faire alors qu'il n'y a aucune raison...
SupprimerEt j'en ai oublié bien d'autres...
mais je suis heureuse de savoir que tu sautes dans les flaques...
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Mes filles adoraient "le club des 5"...
RépondreSupprimerMa compagne de vie les lisait dans sa jeunesse....
Je n'ai jamais eu la curiosité d'en lire un !
C'était plutôt les "Signes de piste"avec évidemment la saga d'Eric : le bracelet de Vermeil, le Prince Eric, etc.....
Quant aux explorations anatomiques la valeur n'attendant pas le nombre des années j'ai commencé à 11 ans.... Ah chère cousine.... que de souvenirs émus de nos corps aussi purs que nos âmes....
je pense que beaucoup de garçons pensaient ue le club des cinq était pour les filles, alors que pas du tout.
SupprimerJ'ai lu il y a quelques années une étude comparative fort intéressante dans laquelle un professeur analyse la baisse du niveau de lecture à travers les versions ancienne et moderne d'un même épisode. téléfilm
Bref, n'aie pas la curiosité d'y jeter un oeil (enfin aux livres, pas à l'article qui est excellent) tu serais sans doute fortement déçu.
Pour les explorations, tu étais précoce, dis donc !11 ans...
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Il y a plein de cachettes sur une goélette, je t’inviterais un jour pour un rendez-vous secret et un grand chocolat à moustaches...
RépondreSupprimerBesos ♥
Volontiers capitaine, j'ai les babines qui frémissent !
Supprimerbises célestes
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marrant! moi aussi je m'identifiais à Claude
RépondreSupprimerje plongeais dedans à fond
Claude était "garçon manqué" et, comme la série véhiculait quand même de gros poncifs, elle n'avait peur de rien et elle était très intelligente.
SupprimerComme si on ne pouvait pas être intelligente, courageuse et féminine en même temps...pfff...
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Merci de me rappeler ces livres Celestine. Beau billet. Belle évocation. Hachement bien. J'ai été un accro à cette série et à celle d'Alice aussi. Je me souviens ni des histoiresni à quel héros je m'identifiais. C'est probablement les premiers romans que j'ai lu. Et c'est un de mes souvenirs de moi lisant et en y réfléchissant j'en ai peu. Dans ma chambre d'enfant ... Pour ça et m'avoir fait découvrir les tableaux de Jean-Michel Affagard, merci encore Celestine. Bises.
RépondreSupprimerHey, Patrick, ravie de te revoir après ta pause.
SupprimerAlice c'était quand même génial...Je me souviens que je lisais des bouquins entiers à ma mère, à voix haute...J'adorais ces aventures dans une amérique des années 50 avec des étudiants charmants et des voitures décapotables...
Bref, je ne voulais pas être nostalgique dans ce billet et je vais finir par le devenir !...
Bises étoilées cher poète
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Les tableaux d'Affagard sont une merveille de poésie naïve et fraîche.
SupprimerPersonnellement j'adore.
Le tableau tout en haut, j'en avais fait ma bannière fut un temps, mes anciens lecteurs s'en souviennent.
A découvrir.
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Je me disais bien que je l'avais déjà vu ce tableau. Que je suis bête, c'est chez toi bien sûr. A ton ancienne adresse. Tu as raison, ce sont des petites merveilles ces tableaux. Un peu différent mais j'ai pensé à la pochette du dernier album de Stephan Eicher.
SupprimerSerais-tu un ancien lecteur muet ?
SupprimerParce que ça fait un bail que je mets mes funambulles en bannière...
Et je n'ai découvert ton blog que lorsque j'ai commencé les cent mots.
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Je t'ai découvert au même moment avec tes commentaires chez Boulgom. Mais ton ancienne adresse est toujours valide et je suis tombé dessus en cherchant ton blog. C'est comme ça que j'ai vu le tableau.
SupprimerAh oui, bien sûr, je comprends...
SupprimerTu es tombé sur Célestine T...c'est un blog que j'ai créé juste pour avoir une adresse canalblog.Tu as bien fait de me le rappeler, j'y ai fait un peu le ménage...
Bisous de la nuit.
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J'étais une petite fille sage, trop sage, et de surcroît, hyper protégée par ma mère, et qui dit hyper protégée, dit manque d'air, manque d'espace, alors pour pallier à ce manque, faute d'avoir des rendez-vous secrets, j'avais par contre dans la tête des jardins secrets extraordinaires où je me glissais avec délice aussi souvent que je le désirais. J'étais de ce fait très souvent dans la lune, mais ce n'est pas la lune que j'allais retrouver... :-)
RépondreSupprimerBonne soirée, Célestine.
Elle est émouvante ton histoire d'enfance, Françoise.
SupprimerC'est vrai que surprotéger un enfant peut l'étouffer, et alors, bien sûr, cela peut lui permettre de s'évader par la pensée. Ce que tu as très bien réussi, apparemment !
Moi aussi, je suis souvent avec la lune (plutôt que "dans")
Comme mes funambulles, je la contemple. Elle est belle et rassurante.
J'aime aussi beaucoup les rendez-vous secrets.
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Tous ces livres de mon enfance, tous ces récits romancés qui ont frappé mon imagination -"l'oeil de l'âme"- m'ont permis d'évoquer, de me remémorer ces images, ces lieux féeriques, ces objets réveillés en y repensant, de façon presque divine, ardente...
RépondreSupprimerils ont encore ce faciès et ce goût mystérieux, merveilleux du commencement, de l'âge tendre.
Mes chemins continuent de traverser ce pays entre aperçu lorsque j'étais toute petite.. je cours toujours vers le plus profond de ma mémoire vive afin de prolonger encore et encore ces sensations magnifiques qui transportent l'esprit et font le regard beau... je franchis ces espaces.....mes plus tendres années...avec au coeur tous ces livres offerts par un petit voisin de palier, amoureux comme on peut l'être à cet âge...des amours enfantines... nous avions six ans... c'est un très joli souvenir...
Merci Célestine de raviver ces beautés magiciennes.
Bonne soirée.
Den
Des beautés magiciennes. Comme c'est bien dit.
SupprimerIl faudrait que j'écrive un billet sur tous ces mots qui font du bien, qui envoûtent, enchantent et enjolivent l'âme.
J'aime énormément ton commentaire, qui sait connecter tes sensations lointaines à celles d'aujourd'hui. Et n'est-ce pas le pouvoir de l'écriture que de parvenir à cela ?
Bises très célestes
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Je connais des endroits secrets où je pourrais vous emmener, délicieuse, sur mon destrier.
RépondreSupprimerDes endroits plein de mystère et de douceur. Viendrez-vous ?
~L~
Sera-t-on rentrés pour dîner ? ;-)
SupprimerC'est que je vais au théâtre ce soir...
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Oh, merci Cel: doucement, lentement, remontent de doux souvenirs enfouis au fond de ma tête aujourd'hui en surchauffe et y apporte un brin d'insouciance,et c'est bon... :o))
RépondreSupprimerAvoir la tête en surchauffe à 3h23, ah oui mais, c'est vrai, quelle heure est-il, là bas ? ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
quelle douce évocation, "on ne guérit jamais de son enfance", quelle qu'elle soit, d'ailleurs
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Emma. Je te rajoute à mon totem.
SupprimerTu évoques une bien belle chanson de Jean Ferrat.
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J'ai bien dû en lire aussi...
RépondreSupprimerMoi, urbaine depuis toujours, j'ai quelques souvenirs de cours d'anatomie, cachés dans un grand placard 😉
Les souvenirs reviennent quand l'âge se fait plus grand...
Gros bisous
Et bien avec mon nom, je n'ai plus de barrière pour pblier chez toi !
RépondreSupprimerMais c'est une très bonne nouvelle, ça Soène !
SupprimerTu fais partie de la grande famille de Blogger, c'est pour ça...
Pour ton com...ouh la la! tu dois avoir des souvenirs coquins de cette armoire...
Gros bisous chère So
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le club des 5 une belle série de livres et d'aventures
RépondreSupprimerDe la vraie confiture de mûres !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe t'avais reconnue, petite Marie !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
j'aime ce post parce que comme toujours c'est clair, net et précis et surtout c'est d'une authenticité communicative, ça ouvre les portes à nos propres souvenirs d'enfants, ah ces lieux secrets et magiques, j'en ai pleins en mémoire , merci Célestine heu pardon Claude of course !
RépondreSupprimerC'est amusant que tu trouves mon billet clair, net et précis...alors que je ne parle que de lieux secrets, flous et difficiles à trouver...
SupprimerHi hi !
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Comment ? J'aurais raté "Le Club des cinq joue au docteur" et "La main chaude du Clan des sept" ?
RépondreSupprimerGasp ! Que grande est ma déceptionnure !
Et Fantômette, qui rit qui pète, qui prend son cul pour une trompette... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
j'ai adoré le club des cinq, d'ailleurs bien plus que le clan des sept. La Claude était une figure bien moins soporifique que la blondasse dont je ne me rappelle d'ailleurs plus le nom. Et le pied : les parents étaient toujours barrés !
RépondreSupprimerAh oui: ça c'est une grande constante de ces héros enfantins: ils n'avaient pas de parents...Ils étaient même carrément en autonomie parfaite.
SupprimerFantômette, pour ne citer qu'elle, habitait seule dans une maison en forme de soucoupe volante.
Ça m'éclatait qu'elle puisse aller et venir tranquillement pour résoudre ses enquêtes, et surtout, la nuit...
Excellente et judicieuse participation, les Caphys. Vous pouvez revenir en deuxième semaine !
¸¸.•*¨*• ☆
pareil , même références !
RépondreSupprimerLes cabanes ,les lieux enfouis , j'ai connu ça
aujourd’hui"hui , c'est plus mon truc du tout
C'est fou ce que la bibliothèque rose a marqué des générations
de la littérature populaire qu'on trouvait dans les gares
mes filles n'ont jamais lu ces trucs là , c'était une époque !
C'est plus ton truc du tout, les jardins secrets, les trucs interdits ? Peuh, à d'autres !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Pas lu, pas connu "Le club des cinq" si ce n'est le titre, mais l'évasion se faisait avec Georges Sand. La mare au diable comblait certaines aspirations et nous procurait un grand moyen d'évasion , voire de fantasme.,. Ces jardins secrets ont toujours existé et existent encore pour notre plus grand plaisir . Il n'y a pas d'âge pour éprouver ce vent de liberté que ce soit dans la lecture ou avec la musique . Céleste, tu es animée par une fraîcheur de gamine et ............c'est contagieux.
RépondreSupprimerGeorge Sand ! Mazette, dis donc, on pétait haut dans ton coin !
SupprimerMoi c'est venu plus tard, les classiques...
Sinon, pour ce que tu dis de ma fraîcheur de gamine, oui, oui et oui. J'assume et je revendique ! Et tant mieux si c'est contagieux.
Bises célestes
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Gros bisous
RépondreSupprimerEnfin je peux à nouveau t'écrire... Et oui ma tablette est HS et avec celle-ci j'ai du mal�� Et oui c'est l'ancien IPad de mon fils et pas les mêmes confirugations ! D'ailleurs ne cherche pas qui est Marie Gregorio, c'est moi !!
SupprimerLe club des cinq ma lecture évasion quand j'étais gamine ��
Gros bisous tendres ��
Je vois que tu ne te décourage pas, et après plusieurs essais infructueux, la nouvelle petite marie est arrivée !
SupprimerTu verras, l'Ipad, c'est génial à utiliser.
(En revanche, les émoticônes ne passent pas forcément. Moi je vois des losanges avec des points d'interrogation...)
Bisous étoilés du soir
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Ah la nouvelle technologie pas toujours facile, en plus je ne suis pas très douée, le principal c'est de pouvoir se retrouver <3
SupprimerBisous tout doux ;)
Je te donne des cours quand tu veux, Petite Marie.
SupprimerJolie fin de soirée toute douce.
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Je te reconnais bien là même si je n'ai jamais lu le Club des Cinq, qui ont paru bien après que je sois en âge d'apprécier (enfin il me semble) et un peu trop convenu mais bon, moi c'étaient Les Misérables à 10 ans et à 6 ans, Belle et Sébastien ou encore à 7 ans, mon coup de coeur pour Paul et Virginie qui m'ont donné le goût de l'ailleurs et de l'interdit...Bises insomniaques ma belle étoilée ! :)
RépondreSupprimerLe premier volume en édition originale est paru en 1942.
SupprimerTu ne fais pas ton âge, Miss ! Va lire l'article wikipedia sur le club des cinq, tu verras que la série n'était pas si "convenue" que cela, et notamment le personnage de Claude, très féministe...
Bisous belle copine, tâche de dormir la nuit prochaine...
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Ouhla , trois heures du mat, tu m'as battue !
Que de jolis souvenirs tu fais remonter .....des heures si douces et intenses passées avec le Club des cinq, le clan des sept, Alice......ils avaient souvent un chien. Je m'évadais et puis j'inventais des jeux similaires.... J'espere que les enfants d'aujourd'ui ont encore access à un monde imaginaire aussi intense et riche. Et j'espere que lorsque je remettrai , les larmes aux yeux, ma collection de bibliotheque rose et verte à mon fils, il ne me dira pas "c'est moisi ton truc" ou je fais une dépression.....
RépondreSupprimerHélas, je crains que la nouvelle génération ne soit avide d'autres plaisirs...
SupprimerEt pourtant, tu as raison, le plaisir etait doux et intense à la fois.
Bises petite miss
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J'ai pas mal lu Le club des 5 quand j'étais gamin mais je n'en ai pas un énorme souvenir aujourd'hui.
RépondreSupprimerOh oui alors pour les escapades, avec ou sans bravade des interdits.
Bisous.
Oh oui alors... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bibliothèque rose, bibliothèque verte, la rouge et or aussi, le club des cinq, ton billet me fait encore rêver Célestine et repartir tant d'années en arrière. Je n'ai pas beaucoup lu dans mon enfance, il y avait très peu de livres chez mes parents et malgré l’accès à la bibliothèque de l'école je pouvais difficilement me concentrer, seulement et beaucoup trop sur mes livres de classe.
RépondreSupprimerL'évasion, c'était pendant les vacances chez ma grand mère qui habitait en ville, mais derrière l'immeuble se tenait un grand terrain pas entretenu où avec la voisine de mon age, nous traînions et tout était source pour notre imaginaire et nos jeux: cailloux en pagaille couleur brique, couleur violette, planches, branches et fleurs des buddleias à foison ( arbres à papillons) envahissant même une poussette délabrée restée là depuis quand dans un terrain contigu où nous savions braver l'interdit, et les papillons que nous chassions avec une épuisette trouée....c'était "notre monde secret", nous étions les plus heureuses du monde dans ces instants de liberté.
Quelle jolie évocation de tes souvenirs d'enfant, Mart...
SupprimerEh bien, moi, tu vois, je n'ai jamais perdu ce goût de la découverte, de ces lieux abandonnés.
Dernièrement, avec un copain d'enfance justement, nous sommes entrés sur un terrain que je longe depuis de nombreuses années mais que je n'avais jamais eu l'occasion de visiter.
Une sorte de no-man's-land au milieu de la ville, une ambiance magique, la nuit, l'impression d'être des Robinsons sur une île déserte...C'est idiot, mais ce fut un moment palpitant...
je sais, c'est ma fraîcheur de gamine dont parle Chinou...
Bises mutines
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Moi aussi j'aimais beaucoup lire les club des cinq ! Je pense qu'au fond de moi même j'admirais ces enfants qui n'avaient peur de rien et bravait souvent les interdits, moi qui était plutôt une petite fille sage et obéissante et surtout très peureuse:)!
RépondreSupprimerTu t'identifiais donc plutôt à Annie ? En tous cas, tu es beaucoup moins peureuse de nos jours !
SupprimerOn aurait fait une bonne équipe, à l'époque, toutes les deux... :-)
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Célestine, merci pour le lien de l'artiste, j' aime les dessins naïfs (restes d'enfance bien sûr) il habite la région de mes parents et à l'occasion, irai le visiter....je m'e suis fait un fond d'écran avec un de ses dessins! ( sourire)
RépondreSupprimerJe suis contente qu'il te plaise.
SupprimerLes artistes naïfs sont souvent décriés ou considérés comme des peintres mineurs. Je lui trouve une extraordinaire vivacité qui me fait du bien.
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"J’en ai gardé à jamais le goût de l’escapade furtive et imprévue, du vent du large, de l’aventure, et de l’interdit. "
RépondreSupprimerl'aventure et linterdit! Vous nouws en direz tant!
Eh oui...une vraie gamine qui monte sur un tabouret pour voler les confitures ! ;-)
SupprimerOn ne se refait pas, comme disait le poète.
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