Le petit garçon mâchouille son porte-plume. Un beau porte-plume bleu tout mâchouillé au bout. Le petit garçon regarde le plafond. Les traits du plafond descendent doucement vers lui comme un filet à papillon. Il se sent comme pris au piège. La voix du maître raconte une histoire d’oiseau qui s’envole de sa cage, une histoire de cage qui s’efface, de peinture et d’arc en ciel. Le petit garçon mélange les histoires comme les couleurs de ses crayons. Il dessine un oiseau dans la marge de son cahier de brouillon, à côté des multiplications, et l’oiseau, le bel oiseau bleu porte-plumes quitte les lignes Séyès et s’envole sur le rebord de la fenêtre, il a un petit œil doré de pigeon, et un grand sac de voyage sur le dos. Et de belles plumes bleues un peu mâchouillées au bout. Et le petit garçon arrondit sa bouche et le pigeon sourit. Quelle différence y-a-t-il entre un pigeon ? Viens avec moi, viens ! dit le pigeon. Viens loin du sol, parsemer de vent les nuages, vient faire éclater tes poumons de l’air du vent. Mais le petit garçon doit encore revoir sa conjugaison. Je vais venir, je voudrais venir, je viendrai, je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. Vingt culs ? dit le pigeon, peut-être pas, mais tu as la bouche en cul-de-poule, tu vas gober les moucherons !
Et le pigeon s’envole. Pourquoi faut-il toujours que tout s’envole ? se dit le petit garçon.
-As-tu fini ta rédaction ? dit le maître.
Et le petit garçon se souvient que le sujet de la rédaction était le rêve.
A ma petite maman qui m'a donné depuis toujours le goût des belles histoires, et qui est repartie vaciller à l'hôpital...
-As-tu fini ta rédaction ? dit le maître.
Et le petit garçon se souvient que le sujet de la rédaction était le rêve.
A ma petite maman qui m'a donné depuis toujours le goût des belles histoires, et qui est repartie vaciller à l'hôpital...
En hommage à Robert Doisneau, Jean Rivet, Coluche, Jacques Prévert, Maurice Druon, Selma Lagerlöf, Richard Bach, Jean Richepin, Jean Cocteau et quelques autres grands poètes que j’aime.
Photo du net.
Pour le défi du samedi du 15 février 2014
- Si je t'écris, tu me répondras ? Demande le petit garçon.
RépondreSupprimer- Bien sûr répond le pigeon,
- Mais comment feras-tu ?
- Regarde mes plumes, je les emporte avec moi.
Ooooh ! c'est trop mignon...
Supprimer;-)
Les mamans deviennent si légère, si légère qu'un jour elles s'envolent, laissant dans nos cœurs un baiser de farfalla...
SupprimerC'est beau et triste...et tellement vrai.
SupprimerS S voilà deux "S" que tu ajouteras à légère et légère sorry
SupprimerOui enfin les deux S mis l'un à côté de l'autre ne sont pas du plus heureux effet, si tu vois ce que je veux dire...
SupprimerMais c'est tout à ton honneur de vouloir corriger tes fautes d'orthographe...
Tu as raison, ça fait trop Sa Sainteté...
SupprimerBaci
Voyons tu me connais ça n'était pas innocent , ACH !
SupprimerNo comment !
Supprimer;-)
les petites mamans qui s'en retournent vaciller à l'hôpital font un peu peur à leurs enfants... peur que... tout ne s'envole
RépondreSupprimerMais s'ils s'envolent dans les belles histoires, comme tu le fais ici... les petites mamans se diront un jour qu'elles ont rempli leur rôle de raconteuse d'histoire
Je t'embrasse en espérant que tout ira bien cette fois encore
Je sais, il faut que je m'y fasse, ce n'est pas facile, rien ne peut avoir été et être de même.
SupprimerLes choses passent comme nous passons...des souffles légers, évanouis dans le cosmos.
Seul l'amour est important et donne un sens à tout cela.
♥
Hein, quoi! Je ne suis pas dans ta short list des grands poètes?
RépondreSupprimerJe suis maudit, maudit vous dis - je!
Je veux bien chanter tes louanges poétiques mais est ce qu'à la fin de l'envoi, je touche?
Bon j'ai bien conscience que ce comm' est mal t'a propos mais j'ai presque autant de mal avec la poésie qu'avec la danse!
A la fin de l'envoi...tu touches toujours ma fibre sensible, puisque tu reviens toujours, malgré ton aversion pour la danse ou la poésie.
SupprimerPromis, je ferai un billet spécial Leffe.
Rien que pour toi.
big kiss ;-)
Oh punaise, j’attends ça avec impatience !!! ;)
SupprimerPfffiouu dès fois on fait de ces promesses...comment je vais écrire ce billet moi...
Supprimer:-D
bon rétablissement à ta maman!
RépondreSupprimermerci beaucoup Adrienne, c'est ce que je souhaite du fond du coeur...en m'interdisant de l'espérer trop fort !
SupprimerQue ta maman regagne vite son nid douillet, comme un petit oiseau bleu porte-plumes...
RépondreSupprimerTu ne crois pas si bien dire ! Ma petite maman a tout d'un oiseau tombé du nid, et deux grands yeux bleu délavé (pas du tout le même bleu que les miens)
SupprimerReviendra-t-elle au nid douillet ... comme j'aimerais le croire!
Souvent, l'âge passant, les yeux bleus se délavent, il en fut ainsi pour mon père qui m'a transmis les siens...
SupprimerDélaver.... Comme l'eau qui vient enlever, laver, purifier peut-être, transformer sans doute. L'avancée vers cette transparence qui rappelle l'enfance, comme une fin pour un nouveau commencement....
Emotion intense...
SupprimerC'est si beau !
C'est un sujet difficile de voir la santé de ses parents vaciller. Hier encore ils nous menaient par la main, ils étaient alors grands et forts. C'étaient nos modèles et ils le sont restés, puisqu'on s'est construit grâce à eux.
RépondreSupprimerIls restent là, intangibles durant des décennies dans le tourbillon de la vie, jusqu'au jour où on les découvre fragiles, vulnérables, raccrochés à la vie par et pour l'amour de leurs enfants. Eux abandonnent, ils se laissent porter car ils ont épuisé leur force de vie.
Viendra le jour où il faudra leur permettre de partir, que leur âme se sente libre de poursuivre son cheminement. C'est tristement dans l'ordre des choses.
Mais pour l'heure, je souhaite que ta maman retrouve la santé et l'envie de vivre.
Ti bacio forte
Je ne pensais pas repasser si vite par les angoisses du début de l'année...
SupprimerL'hiver ne vaut rien au moral, déjà quand on est positif et en pleine forme, le manque de lumière tape sur le système alors quand on est une petite mamie fragile, c'est insumontable...
Merci pour tes mots...
Il y a aussi du Prévert .....Bizzz
RépondreSupprimercomme une odeur, un élan....le dialogue peut-être
SupprimerMais...je l'ai mis, Jacques Prévert, dans ma liste de poètes, Marie Madeleine...Je ne comprends pas bien ton commentaire.
SupprimerJe dois être fatiguée...
Bises
Je voulais te dire ce qui était le plus visible, c'est moi qui me suis très mal exprimée!
Supprimer:-) C'est rare que tu t'exprimes mal, Marie Madeleine !
SupprimerLes mots de Blutchiamo sont tellement beaux et vrais ...
RépondreSupprimerEt oui la vie est ainsi faite ... Que ta maman ne souffre pas, c'est l'essentiel, pour la suite que tout lui soit le plus doux possible et que son moral revienne au plus vite ...
Je pense bien à vous !!! Bisous pleins de réconfort ♥
Je me réfugie dans la poésie, le dessin, la danse et la musique pour ne pas sombrer. Je me raccroche aux belles choses pour ne pas voir le gris,le négatif. L'horreur de cette vie qui nous fait aimer des êtres chers pour nous les arracher sans qu'on ait eu, peut-être, le temps de leur dire combien on les aimait...
SupprimerTon réconfort me fait le plus grand bien...♥
Quel que soit l'âge de leur départ, on n'a jamais eu le temps de tout leur dire. Qu'importe que les êtres aimés soient éloignés géographiquement, l'âme ne connait pas ces barrières et sait communiquer. A chaque fois que tu penses à elle, que tu veux communiquer, ton âme est assise près de la sienne.
SupprimerTu sais que pour moi la mort n'est qu'un passage vers une autre vie ou forme de vie. Elle est inéluctable, alors autant l'apprivoiser.
J'ai eu la chance de voir partir ma petite mère apaisée, fatiguée de vivre avec un coeur tellement usé qu'elle était au delà de l'entendement des médecins. Un an avant son départ, elle était si mal qu'elle m'avait dit ne vouloir tenir que pour ne pas nous quitter (mon frère et moi). J'avais pu lui dire que si c'est le moment, elle peut le faire sereinement, qu'on est rempli de son amour au-delà de notre propre vie.
Lorsque ce fut le moment, elle m'avait implicitement demandé la permission de partir.
"Tu sais, c'est devenu trop difficile, j'en ai marre". Je lui avais redit qu'elle pouvait partir quand et comme elle voudrait. Dans une dernière coquetterie, elle a laissé filé la vie sans témoin, (et surtout pas ses fils). Avec une dernière délicatesse, elle n'avait pas voulu mourir la même année que mon épouse pour ne pas surcharger cette funeste année 2009.
Parlant de ma petite mère, je m'aperçois que je mélange le passé et le présent, tant elle reste présente et intemporelle. Les êtres aimés n'ont pas d'âge, ils sont là temps qu'on les aime.
J'espère pour tous ceux qui l'aiment que ta petite maman puisse déjouer les pièges de la Camarde avec autant de ruse que ma petite mère...
Meilleures pensées à tout ton petit monde e baci per te Sorellita di cuore.
Tu m'as donné des frissons, il mio fratello...
SupprimerGrazie mille per tutto
Les réponses à ce billet sont très fortes, emplies d'empathie et d'amour !...
SupprimerCe qu'écrit Blutchiamo est très beau, très fort...
Ca me rappelle ce témoignage d'une femme qui visitait régulièrement son père hospitalisé, mais arrivée trop tard dans la nuit pour un dernier échange. Seule dans la chambre, elle sentait bien que, si parler, l'écouter n'était plus possible, sa respiration lui disait qu'il était encore présent dans ses derniers instants.
Désemparée, ne sachant que faire, elle s'assit tout simplement auprès de lui et posa sa main sur la sienne. Il n'y eut pas de réaction.
Mais au bout d'un moment, dans ce temps suspendu dont on ne sait combien il dure, elle s'aperçut que leurs souffles s'étaient accordées, qu'ils respiraient à l'unisson.
Alors elle resta là, en accord avec lui dont elle était désormais persuadée qu'il la savait à ses côtés.
Ils restèrent longtemps ainsi, paisibles de cet échange... Et lorsque dans la paix, son souffle s'arrêta, elle se senti vide, très vide, mais infiniment paisible et sereine...
Pfff, c'est malin d'écrire des choses comme ça dans la musique de Sor !...
SupprimerQu'est-ce que je fais de mon émotion, moi, maintenant ?
8o§
:o)
Coquin de Sor...il nous ferait pleurer !
SupprimerC'est très beau ce que tu écris aussi,cette histoire est-elle arrivée à quelqu'un de ton entourage ?
Quand on reste avec quelqu'un dans le silence, les respirations s'accordent toujours au bout d'un moment.
Et si en plus on regarde la mer, on accorde son souffle au sac et au ressac, c'est divin !
Kiss céleste
Non, cette histoire je l'ai lue, je ne sais plus où, d'ailleurs...
SupprimerMais not'fée, tu comprends là mon goût pour les respirations accordées, et je vois que nous sommes d'accord...
Mon dernier stage de massage portait justement sur l'accord du travail avec le souffle, et ce fut très fort d'empathie et d'amour, lourd en émotions... Tous, nous en sommes sortis remplis, et grandis !...
... et quand, longtemps vivant dans le souffle l'un de l'autre, les yeux brûlants d'avoir trop regardé les vagues et les nuages, on revient à la vie d'ici et on rentre à l'abri, on se prépare un bon chocolat mousseux et fumant qu'on déguste doucement en s'abandonnant aux bras chauds de l'aimé... pour une heure, pour une jour... pour un an ?...
Joli programme. Je oualide!
Supprimer;-)
Combien même on arriverait "trop tard", c'est sans importance. L'âme met deux jours pour se séparer du corps. Durant ce temps, la communion des esprits reste possible pour leur dire combien on les a aimés et combien on s'est senti aimé d'eux.
SupprimerMême si on ne sait plus le pourquoi du comment, la tradition de veiller les morts et de ne les mettre en terre que le 3e jour vient de ce laps de temps pour que l'âme parte sereinement.
Pour passer à une note plus optimiste.
Etre là, silencieux, respirant ensemble sans l'avoir voulu, puis, chacun se retournant vers l'autre en même temps, se dire la même chose, avec les mêmes mots et sur le même ton: Je l'ai vécu, c'est magique.
Accolade et Baci
Mais tout est optimiste dans ce que tu dis, Blutchy...
SupprimerJe ne savais pas pourquoi on attendait trois jours pour enterrer les morts. Tu m'as appris quelque chose...
Mais je savais que la synchronicité absolue existe. Et ce que tu en dis, encore une fois, me donne des frissons. Les frissons de la gratitude, peut être ?
Baci ancora
Je voulais dire "une note plus gaie"...
SupprimerBaci
L'âme des poètes c'est la tienne, toi qui sais en quelques lignes nous émouvoir, nous amuser, nous faire battre un peu plus vite l'étrange muscle, dans sa cage lui aussi, à des lieues de distance. Quand je te lis, ici, quelque chose change, le ciel se fait meilleur, ma Picardie s'estive un peu, le (bad) blues s'esquive un peu, bref c'est beau comme tout (mais tout n'est pas beau comme ça) et ça me console d'une fausse manoeuvre qui t'a fait prendre une semaine pour un siècle.De tout coeur avec toi et ta maman et, en bon plagiaire, j'emprunterai à Blutchiamo ce beau vocable de
RépondreSupprimer"Il tuo fratello di cuore"
ATTB
picarde? moi aussi ;-)
SupprimerAaaah mon fatal picard, j'ai cru que tu étais tombé dans la Meuse...ou pire : que tu ne m'aimais plus! la loooose!
SupprimerC'est beau ce que tu écris.
ATTB
:D Pour tomber dans la Meuse il faudrait vraiment que j'y mette de la bonne volonté. :shock:Elle est bien à 120 miles d'ici. Je parle en miles car mon prochain billet est western. ATTB.
SupprimerMeilleurs voeux de rétablissement à ta maman ♥
RépondreSupprimerTes paroles m'accompagnent et me font du bien.
SupprimerMerci Cathy
Quel beau texte... rêver ça permet d'oublier l'espace d'un instant... ça fait du bien de rêver, ça nous permet de nous ressourcer pour revenir plein de force et de combativité dans la réalité.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort Célestine, et j'espère du fond du cœur que ta maman va se rétablir.
Bon courage à tous.
Oublier l'espace d'un instant que la vie nous donne des êtres à aimer et qu'elle nous les arrache ensuite...
SupprimerMerci pour ton passage, petite étoile.
Moi aussi je t'embrasse.
Stella et Eeguab
SupprimerUn jour j'aimerais bien vous rencontrer tous les deux ensemble, mes petits picards...
On se programme ça l'an prochain ?
;-)
Il est un temps où le moindre frémissement , le moindre battement d'aile est à accueillir avec soin. Dans ce moment étrange où peu à peu l'âme et l'esprit s'entraînent chaque jour à une séparation qui s'approche on ne sait pas a quel délai, il faut cueillir avec soin les mille petits cadeaux du jour.
RépondreSupprimerComme ce beau ciel bleu que le mistral découvre du Nord de la Provence peut être jusqu'aux plus hautes alpes.
Ce sont ces petits signes qu'observe avec attention le petit garçon qui mâchouille son crayon et qu'il ne faut pas détourner de son rêve.
Force et courage pour vous et votre maman aux yeux clairs
Vous parlez avec une grande sagesse.
SupprimerEt c'est le coeur très ému que je lis vos mots, car je sais que vous avez en vous une force que je n'ai pas. J'en ai une autre, elle me vient des étoiles, et de la certitude que l'explication de tout cela viendra un jour. Elles se rejoignent quelque part, et c'est ce qui est beau
^^
Magnifique ce poème d'Aragon.
SupprimerMerci Céleste pour cet instant de partage.
Baci
Aragon, une de mes valeurs sûres...et ce poème me tient a cœur particulièrement. Que l'on croie au ciel ou que l'on n'y croie pas on peut avoir les mêmes valeurs de partage et d'humanisme...et c'est ce qui compte non?
SupprimerBaci per te
https://www.youtube.com/watch?v=dUuz2ufAaOE
Supprimer:o)
J'ai écouté...je ne connaissais pas cette version.
SupprimerMerci^^
Il arrive aussi à ceux qui croient au ciel de craindre, de guetter, d'attendre, d'avoir peur....
SupprimerOui je comprends...le doute appartient à tout le monde. Les amis sont là pour suppléer dans ces cas-là...
SupprimerJe vous embrasse
Et voilà si longtemps que je n'étais pas revenue. J'ai pensé à toi. Mais je ne venais pas...j'avais coupé les fils à la toile, il le fallait. J'ai travaillé beaucoup, écrit beaucoup aussi et voilà que tout cela me ramène aussi à cette toile. Et comme une évidence je viens saluer en premier ceux qui me sont chers ici, et qui m'ont manqué. Je lis ton texte et il me chuchote que j'aime ce que tu écris, et le filigrane encore plus. Je ne sais pas si tu m'auras reconnue. Je t'embrasse. Julia
RépondreSupprimerJulia, si tu savais comme je suis heureuse de te retrouver, et d'apprendre que tu ne m'as pas oubliée...j'étais sûre que je te reverrais un jour, ce n'était pas possible...
SupprimerBien sûr que je te reconnais ma belle amie! Et je vais courir voir ce que tu es devenue .
Très touchée par tes mots.
♥
ah ce M. Prévert......Quand l’oiseau arrive
RépondreSupprimers’il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l’oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau "
en écrivant ces mots, je vois à ma fenêtre 4 petites mésanges venues picorer les boules de graines que j'attache sur mes volets.....le matin, c'est le toc-toc-toc qu'elle font en picorant qui me réveille...c'est le plus doux des réveils ! et moi, je fais clic-clac avec mon appareil photo pour emprisonner leur effronterie !
quelque soit le temps, pour moi, c'est soleil.....bises!
Tu es bien repéré le poème de Prévert auquel je rends hommage dans ma petite histoire...un grand classique du Cm2... Pour les oiseaux, c'est vrai que j'aime les regarder s'ébattre en liberté... Par contre avec les cages j'ai toujours eu un peu de
Supprimermal...
Coucou Célestine, ton âme à toi est si belle que je te remercie beaucoup pour ton billet. Celui de "L'âge heureux " m'avait remplie d'émotions tant il m'avait transportée dans le moment merveilleux de mon enfance. Aujourd'hui, ce que je lis est si fort que je suis très troublée à la fois par ce que tu écris et par les commentaires de tes généreux fidèles. J'espère que ta maman ne souffre pas trop et qu'elle a des moments d'apaisement avant de revenir dans sa maison si c'est possible. J'aimerais que tu sentes combien je t'aime fort. Bisous
RépondreSupprimerChère Ariane
SupprimerDe retour de week-end je trouve avec beaucoup d'émotion ton commentaire. C'est magnifique cette amitié que tu m'offres, et ces mots positifs m'aident vraiment.
Ne rien espérer pour ta maman sauf "le mieux pour elle" est difficile mais nécessaire. J'espère naturellement le même "mieux" que toi en secret, mais ... sois simplement "là" de tout ton coeur pendant ses vacillements. Tiens lui la main - c'est elle qui te le tiens, sens-le. Je t'embrasse, sorellina...
RépondreSupprimerMerci Edmée. Je t'embrasse de même.
SupprimerJe suis là, avec elle, même si je ne peux pas être auprès d'elle tout le temps, la distance, le travail, mais par la pensée et la force de tous ces mots, je garde courage. Et je me rends compte que c'est terriblement important pour moi.
Baci per te
Un coucou amical Célestine... je saisis sur la page ce que tu vis, ce que tu dis... ce que tu ne dis... je vis des instants troublants, en battement d'aile, ..... maman qui aura 93 ans le 30 décembre... c'est une période difficile.. très difficile... comme tous les dimanches maman viendra déjeuner avec nous, si elle le peut... je la gâterai comme à l'accoutumée... elle sera très heureuse, et dans deux heures elle ne se souviendra de plus rien, me vouvoiera, ne me reconnaîtra pas... souhaitera rejoindre sa maison d'il y a quarante ans...
RépondreSupprimerUne pensée apaisée pour ta maman.
Je t'en brasse en ce presque jour de l'Avent.
Den
Ma petite maman est beaucoup plus jeune que ta maman, bien sûr, et pourtant dans ces moments-là, on ne sait plus les âges, ni les lieux, ni le temps. Tout s'efface, on se rappelle les souvenirs, et l'on souhaite que les siens ne s'envolent pas tous... Merci Den, ta confiance est très touchante.
SupprimerTendres pensées
"Pourquoi faut-il que tout s'envole ?". Y-a-t-il une réponse à cette question ? Si ce n'est peu-être que la vie va et que nous-mêmes sommes faits pour prendre notre envol dès que notre cheminement nous le réclame...
RépondreSupprimerJe pense très fort à toi Célestine, en ces temps douloureux. Avec la souffrance, nous avons le choix, difficile certes, mais choix quand même. Où nous nous enfermons sur elle en nous cloîtrant à l'intérieur de notre âme, ou nous l'acceptons et la prenons en pleines mains pour ce qu'elle est jusqu'à la transformer en quelque chose de beau, de bon et de bien à s'offrir à soi pour, ensuite, le donner aux autres. Souffrir est un acte transcendantal. Pleins de bisous légers légers et doux... A tout bientôt...
Je continue à aimer la vie, ne t'inquiète pas, et je crois que tu as raison : cette passion de la vie, qu'elle m'a transmise quelque part, qu'elle nous a transmise à tous, nous aide à surmonter les épreuves.
SupprimerJe ne sais pas pourquoi elle se réfugie à l'intérieur d'elle-même, ni à quel moment elle ressortira de cet enfermement, mais je sais qu'elle ne veut pas que nous soyons tristes.
Merci pour tes bisous tout doux.
Oui et définitivement hôpital rime vraiment très mal avec petite Maman...
RépondreSupprimerJe ne vous souhaite que du meilleur.
Bleck
Je pprends ce meilleur, Bleck. Je te remercie pour ta pudeur et ta chaleur en même temps.
SupprimerJ'apprécie beaucoup.
Bises célestissimes
j'ai rêvé cette nuit qu'il y'avait longtemps que je n'avais goûté à la cuisine de maman et je me promettais alors...!
RépondreSupprimerAu réveil, j'avais un pincement au cœur, le rêve était trop beau, mais c'était elle qui me manquait et qui n'est plus là.
Je suis un garçon éternel, par monts et par vaux. Je suis comme ce garçon qui dessine son rêve et qui se l'approprie pour toujours!
J'aimerai que ta maman Célestine, soit éternelle et je sais que toutes les mamans sont éternelles!
Je sais que tu es un poète,Bizak, et ton rêve est très beau. Tu as raison, les mamans sont éternelles, et je ne dis pas cela parce que je suis une maman... ^^
SupprimerMerci du fond du coeur.
Je t'embrasse mon ami fidèle ,cher prince du désert.
Ho ma Célestine, je suis désolée pour toi.... (lapsus, j'avais écrit pour toit) mais la vie est ainsi, nos parents vieillissent et nous laissent parfois désemparés. On les voudrait toujours forts, prêts à nous protéger, indestructibles. Mais non, peu à peu, ils retrouvent leur fragilité d'enfant et tout doucement retrouvent le monde des rêves...bisesssssssss
SupprimerLe monde des rêves, c'est vrai. Un mode de transition entre deux mondes sans doute ? Ma petite maman glisse depuis quelques années, elle ne s'accroche plus trop.
SupprimerMerci de ta sollicitude ma Brizou.♥
C'est à ta maman que je pense, et à toi aussi bien sûr. Parfois l'autre s'envole pour des lointains que lui seul connait, comme un voyage nécessaire qui nous laisse désemparé. qu'il revienne ou qu'un jour il ne revienne pas, ... tu sais bien que Personne ne nous quitte… Jamais…
RépondreSupprimerOn s'éloigne un jour, pour un ailleurs inconnu, et en même temps on demeure, parce que toute relation a noué une éternité.
D'ailleurs, on le sait bien dans le fond de son coeur.
Voila 25 ans que mon père est parti, plus de 30 ans en ce qui concerne ma mère.
Je n'ai jamais autant dialogué avec eux depuis lors....
Non, ils ne me "parlent pas" d'un quelconque ailleurs je ne sais où, non je n'entends pas des voix, ils sont LÀ .... une Présence éternelle. C'est tout...
Et c'est fou tout ce qu'une Présence peut induire en nous.....
Toute relation a noué une éternité...
SupprimerQuels beaux mots, Alain ! Merci du fond du coeur.
Je sens cette Présence, et cela me fait du bien.
Bises hyper émues
Coucou Célestine
RépondreSupprimerQue dire de plus...
Tu nous fait rêver avec ta petite histoire et tu nous plonges dans une réalité bien grise, avec des nouvelles de ta chère Maman un peu alarmantes.
Il n'y a plus qu'à attendre et faire confiance aux médecins. Et puis dis-toi que même si la vie ne tient parfois plus que par un fil, ce fil est solide et résistant, il ne craque pas si facilement...
Gros bisous
Aïïïe la grosse faute de grammaire... tu nous fais rêver
RépondreSupprimerOui je sais que je souffle un peu le chaud et le froid...Mais ma vie est ainsi faite actuellement : des moments un peu gris de réalité qui alternent avec des moments indispensables pour moi, de rêve et d'évasion, pour tenir le coup, pour ne pas craquer, pour être forte et affronter les difficultés.
SupprimerTous les messages de sympathie que j'ai reçus sur ce billet, dont le tien, m'ont extraordinairement aidée. Et de celà, je veux remercier tous mes lecteurs.
Pour la faute, je crois que l'on ne va pas se faire plus bescherellosaures que nous ne sommes...
Lol
Bisous chère Soène
Joli vagabondage... et je pense à toi et ta maman... ce sont des moments tellement difficiles à vivre. Je te comprends tellement...
RépondreSupprimerJe t'envoie des bisous de réconfort.
Laure
Merci Laure. C'est vraiment très délicat à toi, toi dont la petite maman est quelque part dans les nuages...Je t'embrasse du fond du coeur.
Supprimer