Si
j'avais conservé, comme un collier précieux,
tous tes mots envolés, tes mots doux, si légers
et si graves, qui m'ont enrubannée le corps,
tous tes mots envolés, tes mots doux, si légers
et si graves, qui m'ont enrubannée le corps,
Si je les avais mis bout à bout, un à un,
comme des cailloux blancs de Poucet égaré
sur le chemin herbeux de mes folles clairières.
comme des cailloux blancs de Poucet égaré
sur le chemin herbeux de mes folles clairières.
Et si j'avais écrit tous ces mots qui me font
un épais manteau flou de caresses et de rêves,
et de désirs tremblants, et d'éphémères joies
et de sagesse aussi,
leur chaleur orangée baignerait cent pays,
verrait cent horizons, cent couchers de soleils
sans que jamais au grand jamais je ne m'en lasse,
pour peu que, dans ta fièvre, chaque jour tu m'enlaces.
un épais manteau flou de caresses et de rêves,
et de désirs tremblants, et d'éphémères joies
et de sagesse aussi,
leur chaleur orangée baignerait cent pays,
verrait cent horizons, cent couchers de soleils
sans que jamais au grand jamais je ne m'en lasse,
pour peu que, dans ta fièvre, chaque jour tu m'enlaces.
Je pourrais être Celle, et de myrrhe et d'encens,
de lait et de baumier, célébrée à jamais,
dans le si merveilleux Cantique des Cantiques,
et tu serais Celui.
de lait et de baumier, célébrée à jamais,
dans le si merveilleux Cantique des Cantiques,
et tu serais Celui.
Tous tes mots sont pour moi comme le chant de l'eau,
éternels, apaisants, incessante promesse
des beautés fragiles.
éternels, apaisants, incessante promesse
des beautés fragiles.
Je ne m'en lasse pas, j'en veux, je m'en nourris,
ils sont une saison qui avance et qui passe
et qui est remplacée par une autre saison
plus belle et plus sauvage et plus terrible encore.
ils sont une saison qui avance et qui passe
et qui est remplacée par une autre saison
plus belle et plus sauvage et plus terrible encore.
Ils me gonflent la bouche comme une voile au vent,
ces mots, acrimonieux, délicats ou gracieux,
et me rendent brûlante et perméable au rêve.
Ne les arrête pas. Ils me comblent. Ils m'explosent.
Eux seuls peuvent étancher
l'inextinguible soif d'amour qui me transperce.
ces mots, acrimonieux, délicats ou gracieux,
et me rendent brûlante et perméable au rêve.
Ne les arrête pas. Ils me comblent. Ils m'explosent.
Eux seuls peuvent étancher
l'inextinguible soif d'amour qui me transperce.
Silence et respect...
RépondreSupprimerMerci Pierre.
SupprimerÇa ne fait pas beaucoup pour une amoureuse des mots, mais ces deux-là en valent cent.
;-)
Quel merveilleux chant à la vie. L'amoureuse ardente de la vie prend une dimension... .féérique.
RépondreSupprimerL'Irlande et l'Italie font un mélange d'une douceur explosive...
Ti bacio forte, Sorellita
Douceur explosive..c'est bien résumé, fratellino.
SupprimerLa douceur de l'herbe de la verte Irlande sur les pentes enflammées du Vésuve...
Le commentaire était trop volcanique, il s'est consumé avant d'arriver.....
SupprimerJe disais donc que le Stromboli et l'Etna n'étaient pas mal non plus dans leur genre...
Plus actifs que le Vésuve qui n'a plus rien fait de marquant depuis Pompéi....
Baci
C'est vrai que le Vésuve est un gros fainéant...
SupprimerMais on peut rêver... :-)
Molto baci
Wouais, le Vésuve roupille, mais lorsqu'il se lâche, c'est en nuées ardentes... pas le pied pour le voisinage.
Supprimerl'Etna déborde assez régulièrement, mais tranquillement.
Finalement, c'est encore le Stromboli qui te ressemble le plus: Toujours en activité, à agiter et remuer son île, mais en finalité de bonne compagnie, puisqu'il laisse vivre son monde autour de lui... :-)
Ti bacio Ragazza
Je savais bien que j'avais quelque chose de strombolien... ;-)
SupprimerBaci
Waouhhh, c'est beau... comme on aimerait, toutes, faire de si jolis colliers de mots doux, de mots passion! Quel chant! Je crois que tu n'es pas seulement amoureuse des mots...
RépondreSupprimerIls sont pour toi, Brizou, et pour tous ceux qui me comblent de leurs jolis mots admiratifs comme toi...
SupprimerTu as raison, je suis aussi amoureuse de la vie, et la vie, pour moi, n'est jamais aussi belle que lorsqu'on parvient â la mettre en mots. Le silence, ce n'est jamais qu'une attente de mots.
Attends, je sors le dico... je reviens...
RépondreSupprimerBleck
Ne vérifie pas le mot acrimonieux, je ne le renie pas.
SupprimerEt même ces mots-là, amers, acides ou piquants, rogues bourrus ou renfrognés, je les accepte.
Mais bien évidemment puisque tout réside dans une certaine forme d'équilibre.
SupprimerBleck
Tout à fait...cela ne m'étonne pas de toi. L'équilibre me semble être une de tes vertus cardinales.
SupprimerEn chant et en choeur... oh ! la vie !! merci délicieuse Célestine...
RépondreSupprimermerci pour ces mots si jolis... et bonne rentrée encor et en coeur...
Den
Merci de me donner du courage pour cette rentrée qui s'annonce difficile... Mais tes mots contribuent à ce manteau qui m'enveloppe et me tient chaud au cœur dans les moments difficiles.
SupprimerDe tout cœur, Den, merci.
Il doit être bien fier celui a qui ces mots sont destinés.
RépondreSupprimerFier et impressionné.
Ils sont nombreux ceux
Qui rêvent d'être "celui".
Continuez à les laisser dans le doute et retirez "acrimonie " pour le remplacer par un nom de fleur.
Non, je ne le remplacerai pas. Car dans ce jardin aux mille saveurs, se cachent parfois des mots au parfum un peu âcre, des mots qui font mal, et je ne les oublie pas. Mais au final, ils tissent cette parure d'amour dont toute femme rêve...
Supprimer^^
SupprimerEt Celui s'endormit.... Un papillon léger le réveilla.
SupprimerIl avait oublié de prendre son temesta...
Supprimer;-P
Attention aux états de dépendance.
SupprimerFin de journée. Ouf !
Lol!
Supprimer"Et si j'avais écrit tous ces mots ..."
RépondreSupprimerMais...tu les a écrits, et tu en écriras d'autres.Des adjectifs comme les perles de ce collier " acrimonieux, délicats et gracieux " (déjà une musique), des lettres en majuscules réunissant "Celle et Celui au Coeur-Choeur du Cantique", "l'éternel, l'apaisant mais aussi le fragile", et tous ces mots qui courent ruisseaux, qui roulent torrents, qui claquent misaines, tous ces mots que j'aime et qui font de cet endroit un site privilège, comme le bel Eté 42 du jeune homme du film, superbe et si douloureux.
ATTB.
Les tiens rajoutent a ce collier de perles rares le souffle connaisseur de l'amoureux des images et de la grammaire si belle des sentiments. Et l'été 42, quel beau film sur l'amour impossible et transcendant, que je n'ai vu qu'une fois mais que je reverrais volontiers...
SupprimerAttb cher Claude.
Cela fait quand même de l'effet de tomber sur un poète (je n'ai pas osé virtuose de la langue) !
RépondreSupprimerIl n'y a que l'acrimonie qui m'a un brin étonné dans le contexte général, mais tu as sans doute tes raisons...
Un petit grain de sable dont je me suis expliquée plus haut cher Walrus. Virtuose de la langue, quel que soit le sens, je le prends comme un compliment.
Supprimer:-)))
En te lisant, j'ai senti tous les mots qui caressent, tous les mots qui transpercent.... Comment peut on écrire aussi bien ? c'est fou.
RépondreSupprimerPeut-être que la qualité de l'écriture est proportionnelle à celle des lecteurs...
SupprimerPeut-être... sûrement même!
C'est cela qui est fou!
Je ne sais à qui cela s'adresse mais il en a de la chance )
RépondreSupprimerJoli le chant du monde, l'éternel recommencement qui n'est jamais tout à fait le même.
Tu as fait mon jour, grazie mille la piccola strega.
"Tu as fait mon jour" Quelle merveilleuse expression, qui pourrait bien sortir tout droit du Cantique des Cantiques.
SupprimerUne perle de plus à mon collier, et dans Andiamo, il y a un petit morceau de diamant. (oui je sais, je suis influencée par les mots fléchés ;-))
Tes yeux belles châsses ? Deux diams bleus !
Supprimer:-)
Supprimer"Et moi dans tes bras
RépondreSupprimerJe criais : je t´aime!
Dans mes bras
Tu pleurais : je t´aime
On avait peur
On était heureux "
et voilà , je chante l'été 42 et comme toi , je vais me réchauffer d'une couverture de mots délicieux à garder pour l'éternité
"On hésitait
SupprimerEncore un peu
Entre l'amour et l'amitié
Et puis un jour
Tout simplement tu t'es offerte..."
Wouaou, quelle belle chanson, ma Jeanne...
Et qu'y a-t-il de plus beau que l'amour?
Quel joli texte !
RépondreSupprimerJe me disais bien que la pensée mystique te viendrait....
La puissance transformante et bienfaitrice des mots.... Il faut être ouvert à la recevoir et courir le risque de la vulnérabilité.
C'est n'est pas offert/donné à tout le monde....
Il faut être amante du Verbe pour cela....
Je te souhaite aussi bonne préparation de Rentrée.
Te voila avec UNE ministre.... Qui sera peut-être peu acrimonieuse !
On peut rêver encore...
:)
Bon si tu arrêtais de me titiller avec Dieu? ;-)
SupprimerJe n'ai pas dit qu'il n'existait pas...et je n'ai pas dit qu'il existait.
Si je ne craignais que l'image ne ternît quelque peu le fantasme de mon texte, je m'approprierais bien le titre de l'excellent livre de Claude Duneton qui a hanté les arcanes de l'éducation nationale dans les années soixante-dix:
"Je suis comme une truie qui doute"...
Je doute agnostiquement parlant. J'ai envie d'y croire une fois sur deux.
Ce n'est pas dieu qui est amour. Mais je serais assez d'accord pour dire que l'amour est dieu.
Mais amante du verbe, oh la la, j'aime! Et rêver, et avec toi, et devant une si jolie ministresse...pffffiouuu!
Que du bonheur. ;-)
C'est biz: c'est beau c'est très beau et en même temps c'est trop c'est très trop. Au point de me filer un petit sentiment de malaise comme celui que j'imagine à croiser une extraterrestre. .. littéraire!
RépondreSupprimerQue dire? Tu as raison. Je ne me refais pas, j'ai des accès de lyrisme incontrôlé...Peut-être avais-je besoin de m'envoler encore un peu juste avant de replonger dans la dure réalité de ma fonction...Ce qui est imminent maintenant. Désolée pour le malaise. J' le f'rai plus, m'sieur, promis, la vie d'ma mère!
SupprimerEt pour ceux qui se demandent comment je peux aimer les mots acrimonieux, ben voilà, c'est ça...les mots au citron, c'est que d'l'amour quand même... :-P
SupprimerAh et puis, n'oublie pas le proverbe: "à la Sainte Monique, cherche une rime poétique..."
SupprimerJ'me demande quelle rime adaptée collerait avec saint Augustin. .. ;)
SupprimerBon une précision quand même: mes propos n'ont rien d'acrimonieux. Juste exprimer un ressenti. Je n ignorais pas l'effet qu'il allait produire. Pour autant je ne voulais pas me censurer même si mon commentaire faire désordre au milieu des autres.
Je précise qu'un ressenti est un sentiment, pas une opinion ou un jugement de valeur sur ce billet et, partant, sur ton blog.
Certes. Tu connais le proverbe: "A la saint Augustin, elle me prend la main. Vivement la sainte Marguerite" ;-)
Supprimer(Suite en MP)
L'anonyme écrit :
RépondreSupprimer..."Il doit être bien fier celui a qui ces mots sont destinés. Fier et impressionné. ...",
Ce chant vibrant, cette prière passionnée m'évoque irrésistiblement la dame de mes pensées, et me touche au fond du coeur...
Peut-être savez-vous qu'une dame, elle-même une peu fée à ses heures, occupe toutes mes pensées depuiiiis ! . . . Ah oui ? Quand même ? Hébin !...
Et cette prière passionnée m'évoque irrésistiblement la dame de mes pensées...
Je ne sais si le destinataire de cette prière est fier.
A sa place, c'est certain, je serais impressionné !
Impressionné, que dis-je, pétrifié ! Antiblues a raison, c'est très trop. La dame de mes pensées m'écrirait-elle ainsi qe je serais pétrifié de l'immense pouvoir ainsi accordé à mes mots, de l'incommensurable pouvoir qu'elle m'accorde... et qui me dépasserait !
Ne craindrais-je pas alors de ne savoir qu'en faire, comme un albatros de ses ailes quand il est posé ?
Et je me dis que si une telle attente un jour devait m'échoir... j'aurais peur !
Moi si petit bonhomme, avec ses petits bras trop courts pour un si grand amour, j'aurais peur simplement de ne pas être à la hauteur !...
Bindidon not'fée, elle me remue ta prière, pfiouuuuu !
:o))
Pétrifié, apeuré...drôle de réaction devant un simple poème lyrique comme ceux que l'on trouve dans le Cantique.
SupprimerMais ce ne sont que des mots, et un exercice d'écriture comme j'en ai écrit des dizaines dans ma vie...et je n'ai pas peur des mots, c'est vrai. J'aime leurs sonorités, j'aime leur pouvoir évocateur.
Mais je crois avoir compris: toi aussi tu penses que je suis une sorte d'extraterrestre...je crois que tu as raison. La fréquentation des étoiles m'a éloignée de la terre...
Bises célestes
Je te demande pardon de t'avoir effrayé avec mes mots. Je me rends compte que j'ai omis de le faire ce matin, toute surprise que j'étais d'avoir pu provoquer tant de réactions avec un exercice de style...
SupprimerBises célestes
Un bel hymne à l'amour ...de jolis mots enveloppés de douceur et de doutes ...
RépondreSupprimerUn texte de toute beauté ...
Bisous et bonne soirée :-)
Tu as complètement saisi, Marie. Douceur et doute...le tissu de l'amour.
SupprimerMerci ma belle.
Bisou céleste.
je n'ai pas commenté quand j'ai lu hier ton texte
RépondreSupprimercomme le disent d'autres que moi, c'est très JOLI... mais c'est un peu TROP joli
C'est plus un exercice de style (et là tu es passée "maîtresse" dans ce genre, de plus en plus au fil du temps d'ailleurs, comme quoi écrire beaucoup sert à quelque chose)
Mais ce TROP nuit quelque peu à un ancrage dans le vrai concret de la vie, un texte écrit dans le genre du Cantique avec ses exagérations poétiques. (maintenant tu as VOULU peut-être faire cela... un texte POÉTIQUE, mais quand même... il y a du "trop" là dedans...
Délicat de te dire cela...
La simplicité rejoint davantage l'authenticité
Je ne sais pas si tu vas me comprendre, c'est un peu risqué...
Bonne reprise à l'école, ne perds pas tes objectifs malgré les difficultés et reste ancrée dans le meilleur de toi-même
Je t'embrasse affectueusement
je reprends quelques mots dans ton commentaire à Candide, qui explique qu'en effet tu as écrit dans le (trop hihi) lyrique
SupprimerAlors...
Oui, bien sur que c'était voulu, c'est juste un poème devant quoi tout le monde se serait extasié si je l'avais publié sur Facebook... j'ai voulu écrire un texte en référence au cantique des cantiques, suite a une discussion avec un ami.
SupprimerJ'ai trouvé ce texte ( je parle du Cantique évidemment, pas du mien) d'un lyrisme torride pour un texte biblique.
J'entends bien que tous, vous marchez sur des œufs, pour me dire que mon texte est " trop" .
Mais même tu peux y aller, Coumarine. Je suis une grande fille. Je suis capable d'entendre les critiques sans faire un caca nerveux. J'espère que tu t'es aperçue que j'ai beaucoup évolué sur ce plan-là.
Encore une fois, quand je m'amuse avec les mots en essayant de les faire sonner, comme un musicien cherche des sonorités nouvelles sur sa guitare. Je ne recherche pas forcément l'authenticité.
Il me semblait avoir fait la preuve que quand j'écris authentique, j'écris simple.
En même temps, mon message était une sorte de clin d'œil a tous mes lecteurs, qui m'apportent souvent de quoi combler mon besoin d'amour et de reconnaissance. Ce blog m'a aidé bien des fois à ne pas sombrer.
Je traverse un moment de fragilité, ( comme tout le monde) et je tente de retrouver ma force dans la parole des autres.
Je t'embrasse fort
J'ai entendu votre appel. Je commente donc puisqu'apparemment mes mots vous font de l'effet.
RépondreSupprimerAh ben c'était vous? ;-)
SupprimerEt bien moi, chère Célestine, il faut que je vous dise que rien dans ce texte ne m'a semblé ni trop lourd, ni surfait, ni déplacé. C'est un très beau morceau d'écriture. Vous dites qu'il s'inspire du cantiques des cantiques et qui donc pourrait vous en vouloir d'aller chercher le beau pour en faire un matériaux. L'artisan qui monte ses murs ne cherche t-il pas ses modèles dans les plus belles demeures. Ensuite il s'en inspire et à sa propre mesure il refait, sans copier, ce qu'il espère à son tour être son chef d'œuvre.
RépondreSupprimerComme beaucoup de vos lecteurs j'ai aimé croire un moment qu'il s'agissait de moi... Mais comme eux j'ai vite compris que c'était sans conteste quelqu'un de bien moins ordinaire.
En ce qui me concerne je ne vous reprocherai jamais de mettre de la lumière dans un monde trop gris. Célébrer le monde ordinaire c'est aussi savoir lui donner des couleurs et du goût, ses couleurs et son goût.
Sous prétexte de réalité on ne peut cacher la beauté de ce monde.
Continuez à écrire, sans autre contrainte que d'avoir du talent.
Et puis tiens puisqu'aujourd'hui il fait beau ....j'en profite pour vous embrasser et vous souhaiter une bonne rentrée.
et voilà le chevalier servant qui vient au secours de sa belle...;-)
Supprimerje renonce à m'expliquer davantage,
je ne critique pas la lumière que met Célestine dans ses textes.
Bien au contraire. Et je la remercie d'être obstinément de ce côté (de la lumière)...
J'essaie de dire (timidement) qqch au niveau du style, pas du contenu: trop de style tue le style, comme on dit!
Juste que pour moi il y aurait plus de force dans un texte plus simple, (par ex avec moins d’adjectifs)
Je sais que c'est difficile de commenter un texte sans avoir l'aire de la critiquer
Célestine, fille des nuages et des étoiles, tu sais bien que je t'aime, et que je ne te critique pas
Ah mes amis, Jacques et Coumarine
SupprimerJe comprends bien vos deux points de vue, même s'ils divergent...Sans doute parce que je suis à la croisée des chemins...j'allais dire comme d'habitude.
C'était un poème, juste un poème, un chant d'amour idéal, qui ne s'adressait à personne en particulier.Celui que peut être toute femme a envie de dire à son aimé, celui que tout homme a envie d'entendre d'une femme idéale qui n'existe pas vraiment, peut-être... (encore que certains prendraient peur apparemment)
Un hommage au cantique des cantiques, dois-je le redire?
L'erreur que j'ai faite, est d'avoir laissé mes vers en liberté au lieu de leur donner la sacro-sainte forme des alexandrins classiques.
Relisez-le, je vous en prie, à présent, sous une forme poétique.
Je n'ai pas changé une virgule à mon texte, je suis juste allée à la ligne tous les douze ou six pieds. Relisez-le d'un autre oeil et dites vous que j'ai apprécié vos remarques qui me font grandir. Que je ne suis pas une petite fille egocentrée et névrotique supportant difficilement la contradiction.
Ne vous semble-t-il pas moins ampoulé, maintenant qu'il a une forme acceptable?
Ne vous semble-t-il pas que chaque adjectif sonne mieux, et trouve mieux sa place?
Ne renonce pas, Coumarine. je t'en supplie.
Je suis si heureuse que tu sois venue t'exprimer chez moi, toi qui souvent t'auto-censures.
N'aie crainte de m'avoir blessée. Une amie peut dire ces choses-là.
Et puis grâce à vos commentaires, j'ai pu faire sortir de moi certaines choses comme vous dire ma zone de fragilité que je traverse en ce moment. Et de cela je vous sais gré.
Je n'oublierai plus cette belle leçon de vie quand la fièvre poétique me reprendra.
Je vous embrasse tous deux.
Célestine
oooohhhh
Supprimerc'est vraiment intéressant ce que tu as fait!
Ce qui (pour moi) sonnait de manière "TROP", avec trop d'adjectifs etc
devient à présent un poème libre et cela change tout!
Je l'ai lu comme un poème, et sa musique et son rythme ont résonné dans ma tête...
c'est très beau comme ça, Célestine
merci d'avoir compris mon message qui tu le sais, n'était pas une critique...
mille bises
Je t'ai répondu par mail...
SupprimerBises ♥
Ah! Chère Célestine, comme tu sais naviguer avec les mots! Tu leur donnes des ailes étoilées, et tu éclaires les cœurs endoloris, par toute leur magie!
RépondreSupprimerVoila, pourquoi:
Les mots souvent me prennent comme un fleuve,
Vers mes rêves les plus doux
Sous un ciel de lune
Et sur le désert infini
Je souffle pendant des heures
Mes neurones s'agitent et s'embrouillent
Je sens soudain mes sentiers fleuris
Q'un vaste poème en vue
va te dire tous mes maux
De la tempête de la vie
Et un vent, je ne sais de quel pôle
Me ramène tes mots éblouis
Qui ébranlent mon cœur insensé.
signé: L'air de beau.
Merci cher Bizak pour ce joli poème et ton jeu de mots sur le nom du poète qui m'a fait sourire... ;-)
SupprimerUne envolée de tout d'amour... Merci Célestine de coeur... A tout bientôt
RépondreSupprimerEnvolée ...un peu trop haut mais bon, je ne sais pas faire les choses à moitié...
SupprimerA tout bientôt ma belle.
Et que faudrait il madame pour vous transporter en zone de non fragilité. J'ai à votre disposition un vaisseau et un équipage. Au' attendez vous pour vous envoler.
RépondreSupprimerHCSB
Là présentement, je vais avoir un truc qui va me tomber sur le coin de la pomme...je crois que ça s'appelle la rentrée des classes.
SupprimerMais je prends une option pour un voyage en vaisseau^^... Wouaou!
Bon courage pour cette année.
RépondreSupprimerJe vous embrasse.
LPN
Merci petit lapin !
Supprimer