Mes exercices de style vous avaient plu?
Je vous en propose une nouvelle mouture.
Toujours en hommage à Raymond Queneau.
Qui a sonné?
L’autobus F est bondé. C’est l’heure de pointe. Marie Kievaskaïa se tient à la barre, le bras en l’air, un gros monsieur au crâne luisant de graisse louchant dans son décolleté. Quand soudain, la jeune femme aperçoit sur le trottoir un jeune homme d’une grande beauté, avec un chapeau vert orné d’une plume. Pour sortir, elle se précipite et tire sur le signal d’alarme. Le bus freine tellement sec que tous les voyageurs se retrouvent parterre. Le gros monsieur termine sa course le nez sur les fesses d’une énorme dame, et se prend un coup de parapluie.
-Qui a sonné ? demande le chauffeur.
–C’est l’Amour…répond un monsieur rêveur à petites lunettes rondes…
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Géographique
Une gamine russe dans un autobus parisien au moteur fabriqué à Taïwan et roulant à l‘ordinaire raffiné à Grandpuits (Seine et Marne) aperçoit un jeune homme, visiblement un Tyrolien si l’on en croit son chapeau à plume. Elle compte l’épouser à las Vegas ou à Hong Kong (c’est la mode actuellement, en France). Un sumo japonais atterrit sur une mamma italienne qui l’assomme avec son parapluie importé d'Angleterre. La sonnette d’alarme et les freins du bus sont aux normes européennes.Un homme myope de type caucasien assiste à la scène.
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Cuisinier
Prenez un autobus bien plein. Ajoutez-y une petite paire de lunettes spirituelles, deux grosses paires de fesses, un regard lubrique, deux seins en pommes, une sonnette d’alarme, un chauffeur ahuri et un parapluie. Réservez à part un joli chapeau de Robin des Bois. Agitez le tout avec un bon coup de frein bien sec, et une jeune romanesque aux pommettes saillantes. Saupoudrez d’un zeste d’amour fou.
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Lyrique
Ô Cupidon, il me plut que vous décochassiez encore, en ce matin divin, vos flèches assassines dans le cœur d’une jeune pucelle slave, celle-là même qui, en sonnant son olifant, sema le chaos dans un char de mortels sur la ligne de Charybde à Scylla en passant pas la place Clichy … Ô combien de comptables, combien de ménagères, se retrouvant soudain assis le cul par terre…
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Mathématiques
Soit un autobus roulant à 60 km/h sur la ligne 12. Une fille d’1 m 70, pesant 52 kg et faisant 90 cm de tour de poitrine (au bas mot) au grand dam d’un monsieur qui pèse le double de sa masse, soit 208 livres, déclenche la sonnette d’alarme à 12 h 18 précises. Les 45 voyageurs étant projetés sur le sol à la vitesse relative de l’énergie multipliée par leur masse au carré, sachant que E=MC2 (mon amour) , et que le choc du parapluie occasionne sur le périmètre crânien du monsieur, qui est de 58 cm, une bosse de 4 cm et demi de diamètre, calculez le nombre d’enfants que la jeune fille aura avec le jeune homme, en supposant que la distance affective qui les sépare soit inversement proportionnelle au trajet Paris-Las Vegas en classe économique.
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Langue de bois
Mes chers concitoyens
Moi, président de la République, il fera toujours beau dans ce pays: ni froid, ni chaud, ni sec, ni humide, vous n'aurez plus besoin de parapluie, ni de chapeau, les myopes n’auront plus besoin de lunettes, les personnes à audition réduite entendront sonner les alarmes, qui ne sonneront plus d'ailleurs, car les problèmes auront disparu, les non-voyants recouvreront la vue, les bus seront silencieux, l’essence sera gratuite, et surtout, surtout, les personnes en léger sur-poids, les personnes en carence pondérale, les personnes en manque d'expérience, et les seniors, tout le monde s’aimera ! Votez pour moi !
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Argot
Ho dis donc, t’aurais vu aujourd’hui, dans le F, rue de Pigalle ! Ca valait le coup d’œil ! Un adipeux (dans le genre Beru) était en train de r'luquer les rotoplos d’une gisquette dans le genre ruskoff, tu vois l’tableau…Les yeux en amande et tout l'toutim.Pour arrêter les frais, la mignonne a stoppé le bus en tirant sur l'bigophone de s'cours. J'crois qu’elle avait retapé un gigolo dans la rue, un loufiat au galurin carrément craignosse,dans le genre robin des Bois, tu vois l'topo, avec l'intention de se maquer avec lui…Toujours est-il que, au coup d'frein, l' gros tas se r'trouve parterre, le blaire coincé entre les miches d’une matronne, des miches comacs, mon vieux.
Et vlà pas qu’i s’prend un coup d’pébroc sur la cafetière ! Chuis p’têt miro, mais j’me suis jamais autant marré, dis donc, derrière mes carreaux !
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Bilan comptable
Bien, alors, nous avons donc dit, pour l’incident de l’autobus F ... :
Une paire de plaquettes de freins, deux tympans percés, quinze dents cassées, un parapluie brisé, une fracture du crâne, un bras dans le plâtre, deux chevilles foulées et deux crises de tachycardie.
-Ah bon, on compte aussi la tachycardie ? Mais c’était juste deux amoureux...
-On m’a dit de faire le bilan, moi je fais le bilan.
(pour le défi du samedi de cette semaine...)
Vous l'ignorez peut-être. Vous le sentiez sûrement. Mais l'homme qui vous écrit n'a jamais madame rencontré sur sa route aucun des livres de ce Monsieur Queneau. Comme aujourd'hui il le regrette! en lisant cet essai, cet exercice de style où vous donnez madame envie de plonger en Queneau comme on plonge avec frénésie dans un univers de délices.
RépondreSupprimerParfois le temps est dur, trop pour prendre le temps de retrouver la route des étals des bouquinistes et glaner quelques livres aux pages un peu jaunies qui permettent de trouver un auteur qu'en quelques paragraphes on a appris à aimer, on a eu envie de connaître.
Alors on se dit qu'un jour viendra où dans le calme retrouvé on prendra le temps des bons mots, le temps des belles phrases. On lira le premier, puis le second, puis dix, puis cent peut-être. On brulera ainsi les heures du jour ou de la nuit. On dégustera sûrement de très belles pages.
Queneau, Madame, est certainement un grand artiste. Vous avez su, vous, amoureuse des mots et grande prêtresse de cette belle langue, le faire aimer à un homme encore inculte. Vous l'avez défendu avec talent, avec une fugue amoureuse et par vos mots vous avez su donner envie de lui, donner envie de lire.
Vous vous dites peut-être que l’obséquieux personnage qui se livre à cet exercice de louange est quelque prétentieux qui profite de vos pages pour se faire plaisir et s'écouter écrire. Ce n'est pas faux car il y a de l'honneur à poser un commentaire derrière de si beaux paragraphes. Mais vous lui pardonnerez sans doute en vous disant que c'est un amoureux des mots, qui, une nuit d'insomnie, à l'heure où le sommeil a fui, a pris en vous lisant quelques minutes d'un vrai plaisir. Il a juste eu envie de remercier. Et s'il avait du talent il y a bien quatre phrases qu'il aimerait ainsi décliner. il le fera un jour, il le fera peut-être, quand il sera sûr qu'ainsi il ne risque pas de rallumer quelques vieux chagrin ou quelques antiques flammes.
Si vous le permettez, il restera anonyme, porte-parole maladroit de ces admirateurs qui peut-être n'osent pas vous dire tout le bien qu'ils pensent de vous.
Et s'il osait, il vous dirait qu'il vous embrasse.
signé : Anonymous
Si je vous ai fait découvrir un auteur que j'apprécie, c'est tant mieux, cher Anonymous. Cela vous a donné au moins une large tribune pour chanter votre amour des mots. Nous le partageons, comme beaucoup de celles et ceux qui se retrouvent ici. Cela dit, mes petits exercices ne méritent pas tant de louanges, car je ne lui arrive pas à la rotule, à ce cher Raymond Queneau. Ce n'était d'ailleurs pas mon intention, la seule que j'avais en tête était de vous divertir. Mission accomplie, il semblerait.Revenez quand vous voulez.
SupprimerSynthétique
RépondreSupprimerElle demande l'arrêt. Il a la raie.
(excellent fournée, Miss ! J'espère qu'il y en aura d'autres à suivre !)
Excellent, cher TB.
SupprimerOn voit l'homme d'affaires pressé, habitué à dire l'essentiel en peu de mots!
Oui, il y en aura d'autres, j'adore cet exercice qui me dégourdit les neurones et les zygomatiques en même temps. Un exercice complet, donc.
J'adore , quel talent
RépondreSupprimerJe me souviens avoir fait cet exercice en classe de 4e
allez , j'ai envie de me lancer
Misanthrope
Je monte dans un autobus archiplein, une jeune femme que je ne n’ai jamais vue sur cette ligne se tient à la barre, j’ai peur qu’elle me touche , j’aime pas la promiscuité des transports en commun , un bonhomme bedonnant a les yeux rivés sur son corsage ouvert , j’en ferais pas un ami .
La passagère s’affole soudainement, elle a vu sur le trottoir un homme assez élégant , moins que moi convenons en .
Prise d’un coup de folie, sans me demander mon avis, elle tire sur la sonnette d’alarme , complètement irraisonnée la fille , le bus freine , c’est la panique , tout le monde se vautre à terre .
Le voyageur bedonnant se retrouve collé sur le derrière d’une femme enveloppée, un air bag sécurisant
Je suis au bord de la crise de nerfs , tous ces gens en tas dans le bus , je veux les fuir , complément fêlée cette fille
« qui a sonné ? » demande le conducteur
« C’est l’amour « renchérit un monsieur poète
L’amour, l’amour , l’inconscience et la bêtise humaine oui !
Je descends du bus , et les laisse se dépêtrer …
Tu as bien fait de te lancer, Jeanne, c'est délectable!
SupprimerJ'adore!!!
Merci pour ce bon moment qui prolonge le plaisir.
C'est important.;-)
Historique :
RépondreSupprimergardez en mémoire les bus convergeant vers le Vel d'Hiv le 16 juillet 1942
SupprimerBien entendu.
Toutefois, convenez que cet excellent billet de notre hôte mérite un commentaire de contexte. Comme j'aime à le répéter et sachant sans doute tout autant que vous de quoi je parle - ou je ne parle pas d'ailleurs - formons nous à transmettre la mémoire, nous qui savons. Si nous avons un devoir, c'est envers nous qu'il est. Et si nous avons un devoir, c'est de transmettre la mémoire et non plus d'ameuter au devoir.
Le travail de Célestine aujourd'hui est exemplaire, délicieux, enthousiasmant, enrichissant. La scène à l'identique se serait déroulée dans un TGV, auriez-vous appelé à la garde de mémoire des wagons facturés par la SNCF ?
Réjouissons-nous ensemble de cette page décapante. Les occasions sont si rares.
Amicalement.
Jea, Nuageneuf, vous avez raison tous les deux. (Ciel,je me croirais dans mon rôle d'institutrice appelant à la raison deux camarades qui se chamaillent.)
SupprimerSans doute l'image de ce bus mythique à plate-forme vous a-t-il rappelé, Jea, ce terrible épisode de notre histoire. Je crains qu'il ne cadre pas tout à fait avec l'esprit oulipien de Queneau, ce qui n'enlève rien à votre louable intention.Je crains que dans ce contexte, certains y voient de l'humour noir, ce qui serait, convenez-en, assez contre-productif.
Cela dit, Nuageneuf, vous me trouvez confuse de toutes ces épithètes enthousiasmées. Mais vous avez raison. Ne perdons pas une occasion de rire, elles sont précieuses.
je n'ai certes pas raison et ne serai jamais assez contre-productif à mon estime
Supprimermais l'histoire est là
ce qui ne met évidemment en cause ni Queneau ni vous-même
Si tu donnes envie de lire Queneau à des d' aucuns, t' as gagné, Petite Célestine!
RépondreSupprimerBen apparemment, y en a qui comme qui dirait s'mettraient à aimer les bloudjinnzes et l'métro et à boire du caco-calo dans pas longtemps, qu'ça m'étonnerait qu'à moitié...
SupprimerBravo Célestine.
RépondreSupprimerVoilà, ça c'est concis, net, précis, et sans bavure. On sent bien que b=vous n'avez pas affaire là à la reine des colifichets et des ronds-de-jambe!
SupprimerEncore plus synthétique que Tant-Bourrin.
Merci, Berthoise. :-D
Ah ! Qu'il est doux de respirer dans la fraîcheur matinale, les fumées d'échappement de ce bus incommode, toutes ces particules gasoilesques, ce CO2 inimitable, propre à ma belle capitale, un peu de soufre aussi et surtout mais à petites doses, du monoxyde de carbone... Regardez ma face réjouie, il y a 73 berges que j'en inhale et... Je peux vous dire que ça booste la LIBIDO ];-D
RépondreSupprimerLe printemps se manifeste bizarrement, à Pantruche!
SupprimerSont pas un peu fous, ces Parisiens?
Mais bon, tu as l'air d'y trouver ton compte!
Je ne connaissais pas l'effet aphrodisiaque de réjections de pots d'échappements...Comme quoi, on en apprend tous les jours!
Bel exercice !! Et aussi belle incitation à la lecture !! bonne fin de semaine... Bises
RépondreSupprimerMerci mon cher Walter. Beau dimanche tout doux à tous les deux. Ça va toi?
Supprimer
RépondreSupprimerExcellent ! J'adore.
Merci. Tu as vu, si tu as aimé, que c'était un billet deux en un,et que tu peux retrouver d'autres délires en suivant le LIEN, tu sais ce truc qui permet de surfer d'une page à l'autre...Je me suis surprise à me faire rire moi-même en relisant la version méridionale de la première série...Je frise le narcissisme!
Supprimerexcellente idée!
RépondreSupprimerbien joué, Célestine :-)
(je déconseillerais vivement à monsieur Célestine de venir lire les commentaires ;-) mais une chose est sûre, tu as su "allumer ce feu" dont parle Montaigne :-))
Merci Adrienne.
SupprimerAh! Montaigne..."l'élève n'est pas un vase qu'on remplit mais un feu qu'on allume..."Tu penses si je connais. Cela fait un petit peu de temps que j'enseigne avec cette idée-là en ligne de mire. Ça tombe bien, elle correspond à mon tempérament.
Par synchronicité, il n'y a pas beaucoup de "tièdes" dans les parages...
Bises ma belle
Tu nous montres-là, chère Célestine, un esprit pataphysicien qui fait de toi une digne membre du collège du même nom, donc Queneau fut membre.
RépondreSupprimerComment doit-on t'appeler dorénavant?
Palotine Céleste? C'est bien non?
Mâtez ma tic-tac car il y a un os...et même deux.
Avec 1,7 mètres d'altitude comment fait la moussmé pour caser un gros 90 cm de tour de roploplos dans un demi quintal?
Les livres de gras du bide sont gonflés à la fleur de cervelle avec pas moins de 750gr le tome. Ou alors est-il boucher: Une livre de barbaque, y a un peu plus, je laisse?
Ok, je sors avant que Zazie n'intervienne
Baci
'pataphysicienne mon cul!
SupprimerExplication de texte pour les profanes qui pourraient être soudain choqués par mon dérapage verbal: ceci n'est nullement une insulte proférée à l'égard de mon commentateur, mais plutôt un clin d'oeil matérialisé d'ailleurs par l'apostrophe à laquelle tenait Alfred Jarry devant le mot 'pataphysique; pour de plus amples renseignements, se reporter aux articles idoines, et, accessoirement, (re)lisez Zazie dans le métro.
Cela dit,90 cm,surtout assorti de la deuxième lettre de l'alphabet, franchement, c'est pas gros.
J'ai bien fait de sortir tout de suite :-D
SupprimerTiens, "le 90cm (au bas mot)", je le voyais plus conséquent....
Je ne suis pas très au clair avec le suffixe alphabétique car j'ai un autre système de mesure: J'utilise phalange, phalangine ou phalangette.....
Baci Palotine
C'est mignon ton système, mais il n'est pas aux normes européennes, lui...
SupprimerTu sais ce que Zazie en dirait de tes normes européennes !!!!!
SupprimerPour passer la barrière du politaillement-correct qui sévit depuis la mort de Queneau (bien que ce soit sans rapport direct de cause à effet), je traduis par "mon fondement". Mais je t'avoue que ça ferait un peu cul-cul la praline dans la prose de Raymond et de surcroit ça frustre l'imaginaire....
Baci Ragazza
D'un ce ne sont pas " mes" normes européennes .
SupprimerEt de deux je n'ai pas pris tant de gants avec le politiquement correct dans ma réponse de 17h15.
On doit bien ça a la mémoire de Zazie.
Donc je dirai " normes européennes, mon cul" ai je bien résumé l'idée directrice de votre propos cher ami?
La synthèse est parfaite et je n'en attendais pas moins d'un esprit éclairé comme le tien ;-)
SupprimerPuis-je te l'avouer? Je trouve plus jouissif encore de le lire plutôt que de l'écrire car l'imagination m'offre l'image en plus...
Tiens, Zazie voulait être institutrice.....:-D
Baci Palotine céleste
Joliment bien joué, bravo !
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement le mathématique. :)
Ach, je me suis appliquée, chère Pastelle.
SupprimerLes mathématiques, c'est pas Montfort comme disent Nelson ou Sylvia...
Bises
J'ai un p'tit faible pour la version San Antonio!
RépondreSupprimerGrand-Langue
Merci!
SupprimerÇa vous dirait de me faire la version québécoise? j'adorerais...
Je n'ai pas eu beaucoup d'émules,à part quelques courageux qui se sont lancés, et en même temps, ça enrichirait ma connaissance de la langue.
Mais où vas-tu, beauté en bicyclette??? Tu me fais rire et m'émerveilles avec cette foison de styles prêts à l'emploi! Bravo....
RépondreSupprimerAh! mon Edmée, comme j'aime ton petit commentaire badin et primesautier, faire rire est un plaisir quotidien chez moi, pas un jour où je ne distraie pas mes petits camarades par de bons jeux de mots ou des traits d'esprit...
SupprimerAvec ma petite histoire, je me sentirais prête à écrire 99 versions comme mon illustre modèle!
Il n'y en a pas une qui te tenterait? Je la ferais juste pour toi.
Toujours aussi inventive quand il s'agit de jongler avec les mots et les styles!
RépondreSupprimerQuelle imagination! Tu prends quoi comme remontant au ti dej' ? ;)
Ouh, si je te le disais,tu ne me croirais pas...
Supprimermais merci pour ton commentaire réjouissant. Y a pas, ça fait plaisir!
J'aime beaucoup, bravo.
RépondreSupprimerMerci Zoé, j'ai vu que tu ne viens pas très souvent mais tu es dans mon totem.
SupprimerEn revanche, j'ai rajouté Laetitia et Charly qui sont en dessous!
Bonjour
RépondreSupprimerje découvre ton blog ce soir, et j'aime beaucoup te lire, c'est agréable.
A bientot
C'est gentil! Qui dois-je remercier? Laetitia ou Charly?
SupprimerMerci beaucoup en tous cas!
Cet exercice est très originale et un peu porté sur la chose non? Enfin c'est ce que j'ai retenu...
RépondreSupprimerChacun y voit ce qu'il veut de ses propres yeux...;-)
SupprimerAhhh, j'ai vu des mots imposés ! c'était pas le but du jeu ? !!!
RépondreSupprimerBel exercice qui me plairait...
Chacun voit midi à sa fenêtre !
"Je passai aux lettres... On y trouvait des passions, l'amour, le désespoir, le goût de l'ironie ou de l'indépendance, et un rêve de grandeur. Et puis y régnaient les mots, que je préférais à tout. Ils me transportaient de bonheur. J'en faisais collection comme d'autres de timbres-poste ou de billes d'agate et de verre. Il y avait de quoi perdre la tête et de quoi s'amuser. Il y avait aussi de quoi s'inquiéter..." (extrait de C'était bien de Jean d'Ormesson). Je pense beaucoup à toi en lisant ce livre délicieux !
Bon repos, recharge tes batteries
Gros bisous d'O.
Ils sont excellents tes exercices de style !!! J'aime particulièrement le "cusiinier", "l'argot" et le "mathématiques".
RépondreSupprimerBonne continuation !!!