Prendre des forces, se donner du courage, aller puiser dans le fond de soi les grandes énergies solaires qui font les rivières fortes et fertiles...
J'ai repris le chemin de l'école en essayant de m'emplir de ce courage.
Traversant les lieux familiers avec des airs de Karen Blixen contemplant l'immensité africaine, la main en visière sur ses yeux aux reflets infinis de rage et de douceur.
Ce n'était que le jardin de ville, mais les arbres centenaires se sont penchés vers moi, et je les ai très distinctement entendus me dire "On est avec toi, courage!"
Un parc de sycomores et de magnolias qui date de la fin du XIX°siècle. Une ramure tutélaire qui se réveille d'un long sommeil d'hiver. Une écorce contre laquelle je me serais bien plaquée, si je n'avais eu peur d'être prise pour une folle, rien que pour sentir l'énergie couler en moi de sa source.
La bataille engagée il y a plusieurs mois, et que je croyais gagnée, a pris un tour inattendu. La politique s'en mêle, et au-dessus de ma tête, se joue une autre joute, dans une arène où je ne suis qu'un pion ballotté entre les grosses pattes de deux taureaux furieux.
Une pauvre petite fonctionnaire. Un pion. On m'a bien fait comprendre que ma décision n'en était pas une. Depuis que j'ai refusé cette fusion inique entre les deux écoles, je subis les pressions et les tiraillements d'une situation pénible: le doute, l'attente...Et mes états d'âme ont bien peu de poids contre l'âme d'état de ces hauts personnages enkystés dans leur étroitesse suffisante et leur vile arrogance...
La parenthèse enchantée des vacances s'est évanouie dans la fureur et dans le bruit que le sang fait à mes tempes.
La bataille n'est pas terminée, elle va être rude. Je ne suis pas seule contre les deux furieux. J'ai beaucoup d'amis qui me soutiennent. Je leur sais gré d'être là. Oh, comme je les remercie!
Avec eux, j'espère. Je puise ma force dans la beauté des choses. Comme toujours. Je parle aux étoiles. J'embrasse les arbres.
C'est le pot de terre contre le pot de fer ce "duel" bon courage ma Célestine, tes chères têtes blondes ne sauront jamais le mal que tu te donnes pour continuer d'être leur chère "maîtresse"...je t'embrasse fort et t'envoie tout plein d'énergie pour gagner cette bataille.
RépondreSupprimerMerci Prudence.Tu fais partie de ceux que je cite dans ce billet.
SupprimerDes gens qui croient en moi.Merci.
Oh non... C'est fou comment les bienfaits des vacances peuvent être annulés si rapidement.
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas parvenir à te faire entendre. En tous cas, écoute-toi et prends soin de toi : cette bataille ne mérite pas que tu y laisses trop de plumes.
Je pense bien à toi !
Bises.
Ps : repartie tout doucement aujourd'hui et "pour de vrai" demain.
Moi, je ne parviendrai pas à me faire entendre. J'ai dit ce que j'avais à dire. Mais il me faut maintenant faire confiance à ceux qui peuvent, qui ont le droit de faire pencher la balance: les parents d'élèves, les syndicats, les élus d'opposition...Moi, je ne suis rien.On me l'a assez fait comprendre.
SupprimerPour de vrai, oui, demain, avec mes chères têtes blondes qui me consolent de la médiocrité de certains.
J'ai pensé à toi ce matin , tout le monde est reparti aussi , la maison était vide
RépondreSupprimerTrouver la force , et y croire , je ne pensais pas que tu trouverais cette situation encore embourbée par de mastodontes cyniques
courage , entoure des meilleurs pions du plateau et fonce , sans y laisser des plumes
bises ma Célestine
Eh oui, j'ai préparé mon cartable ce matin,comme tous les écoliers...
SupprimerLa situation se clarifiera pas la force des choses (et des dates butoir) d'ici là, j'essaie de m'emplir de force. Les mots amis m'aident particulièrement.
Je te souhaite de garder ta ténacité , pleine d'humour et de foi en ton métier!
RépondreSupprimerTiens bon!
Merci Crouk! Je vais tenir bon. L'humour et la distance me permettent de me sentir forte. Je sens aussi la force de cette musique, et des mots me remplir. C'est que, si je ne pouvais plus faire mon métier, j'aurais l'impression que l'on m'arrache le foie.Et je n'ai pas envie de ça.
SupprimerAinsi, ce qui t'a été présenté comme une "promotion" était avant tout une réorganisation... Tes envies, en contrariant la mécanique, révèlent la manipulation. L'avantage c'est que maintenant tu sais.
RépondreSupprimerMes pensées t'accompagnent.
C'est précieux, Pierre.Toi dont le prénom représente la pérennité, la solidité et la force minérale de l'Univers, je m'appuie sur ton témoignage. Merci.
SupprimerPourquoi faut-il toujours qu'une partie de l'humanité passe sa vie à pourrir celle des autres?
RépondreSupprimerC'est parfois dangereux de trop bien faire son métier dans une administration. Ca dévalorise ceux qui ont le regard fixé sur la ligne bleue des Vosges... Heu... sur celle, plus terne, de la limite d'âge et d'une retraite d'autant plus "méritée" qu'elle est attendue fébrilement depuis 42 ans....
Tu n'es pas à la fête Célestoche, au royaume des ténèbres, les étoiles dérangent!
Ce cher Raymond était visionnaire lorsqu'il faisait dire à Zazie:
"Plus tard, je veux être institutrice pour faire chier les mômes." C'est devenu si courant :-(
Toi, tu es une EVNI (Etre Vivant Non Identifiable (pour les non-initiés)), tu aimes ton boulot et tes petits schtroumpfs, t'as pas honte vis à vis de certains de tes collègues...Heu, là, je crois que j'ai dérapé....
Pour toi et tes têtes blondes, ne change rien, c'est ta force, ton âme et sa beauté.
Pense très fort à Uranus et Mercure pour ce qu'elles ont de bon, en oubliant Mars dans son coin :-)
Baci
Oui, pourquoi, c'est bien là la vraie question...Mais trop bien faire mon métier, je ne sais pas ce que ça veut dire: ou plutôt si, je vois bien que le coeur doit en être absent. Ne pas s'impliquer affectivement, c'est vrai, j'avais oublié! Et moi, je ne sais pas faire sans y mettre du coeur, sans me donner à fond. Tout le temps.
SupprimerBon , d'accord je vais m'enuranuser et m'enmercurer.
Baci
l'ex DDASS enlevait régulièrement des enfants confiés à des familles d'accueil au seul motif que ces parents de substitution s'étaient trop impliqués affectivement avec ces mômes orphelins ou abandonnés. Elles étaient coupables d'avoir aimé ces gosses. Ca rappelle un peu les expériences nazies... Belle parenté!
SupprimerJe ne suis pas sûr que ces pratiques barbares soient abandonnées depuis.
Comment dès lors s'étonner:
1° Que les pédagogues (qui éduque avec les pieds?) veuillent réduire les profs à un rôle de répétiteur mécanique.
2° Que ce système soit en faillite. juste retenu de la chute finale par quelques illuminé(e)s qui croient que l'amour et l'exemplarité sont des vertus éducatives...
Baci
Ben voui, illuminée...mais c'est la fréquentation des étoiles, ça, mon ami!
SupprimerArriveront-ils, chère maîtresse, à repousser le jour venu, les âmes invisibles de vos petits élèves ? Vont-ils en votre cœur déposer l’amertume ? Je ne sais. Vous nous parliez souvent de ce personnage un peu fou, souvent grand et déjà visionnaire. Une sorte de mousquetaire égaré dans le temps. Vous évoquiez ses combats, son panache, sa bravoure. Alors invoquez-le et chaque jour vous verrez planez au dessus de votre tête ce que vous croyez être l'ombre des arbres mais ce seront les plumes de son chapeau. Il sera là, invisible mais présent et le moment venu, lorsque vous douterez peut-être ce sera son bras qui tiendra votre épée, et le faquin, le rustre, le fonctionnaire écoloclaste sera sans ménagement jeté bas de sa monture académique.
RépondreSupprimerRegardez sans cesse au fond de votre cœur, au creux de votre esprit, dans le méandres de votre âme et vous nous trouverez présents à vos côtés.
Courage ! Je vous embrasse.
Le petit nouveau
Ah! Voila le petit porte-parole de mes chères têtes blondes et brunes...Mon préféré.(chut! ne le dis pas)
SupprimerJ'ai regardé cet après-midi, dans la cour, il faisait doux et beau, les frondaisons des arbres du fond, là où les garnements se cachent pour faire des mauvais coups sous l'oeil attendri de la maîtresse qui fait semblant de n'avoir rien vu, ces frondaisons disais-je frissonnaient de leurs premières agitations bourgeonnesques, et la maîtresse s'est mise en tee-shirt.
Elle a regardé les enfants s'égayer et soudain, dans le ciel, quelque oies sauvages ont troué l'air de leurs ailes blanches qui ont fait le frou-frou d'un panache .
Et j'ai refait une crise de conjonctivite aiguë.Le printemps m'est bien dur ces temps-ci!
Merci de venir consoler ta chère maîtresse.
je suppose que le nerf de la guerre est financier? qu'il s'agit de "faire des économies"? et qu'on fera croire aux gens qu'une fusion sera synonyme de qualité?
RépondreSupprimercomme dit Prudence, ça ressemble fort au pot de terre contre le pot de fer...
il faudra essayer de garder du palisir à ce que tu fais, Célestine...
heureusement, les enfants sont là pour nous faire oublier tous nos problèmes dès qu'on est devant eux à faire la classe :-)
bon courage!
Les arguments développés par la sup' hié' sont plats à pleurer: elle ne parle que de cohérence et fluidité des parcours, cette novlangue m'irrite de plus en plus.Fermer la porte de ma classe et partir leur faire découvrir Queneau a été pour moi une planche de salut cet après midi...
SupprimerLa logique comptable est terrible. On va fusionner, ce sera plus facile pour fermer une classe. On le voit régulièrement par chez nous.
RépondreSupprimerBon courage Célestine. Que la force soit avec toi.
Amen!
SupprimerMais tu vois juste. Le changement, c'est dans les dents qu'on se le prend.
de tout coeur avec toi Célestine ♥
RépondreSupprimerTu me comprends cinq sur cinq, toi, n'est-ce pas? ;-)
SupprimerToi qui fais partie de la race à abattre: les instits "passionnés par leur boulot"...
Je pense à toi, petit pion sympathique. Tu peux lâcher pour ne pas t'épuiser et tu sais bien que le lâcher prise amène toujours la juste réponse. Tu peux lâcher car de toutes façons la décision ne t'appartient pas, lâcher prise pour ne pas finir écrabouillée entre deux machines! Essaie de penser autrement, qui sait? tu n'as peut-être pas la juste réponse???
RépondreSupprimerho'oponopono cher petit pion fonctionnaire, voilà ce que tu peux faire! et moi je peux juste t'envoyer plein d'ondes +++
Merci, je t' aime.
SupprimerLa rigueur économique s'infiltre partout,plus dans ce qui est un avenir à long terme que ce qui est pour demain, comme le chômage, le travail.... etc... Pourtant, l'avenir se crée dès à présent.......Bon courage !! Bises
RépondreSupprimerEt tu sais de quoi tu parles...
SupprimerQuand les hommes vivront d'amour, est-ce vraiment une chimère, la chanson d'un vieux fou?
"Je puise ma force dans la beauté des choses."
RépondreSupprimerEt la Force qui est aussi la beauté de toi-même....
Parce que je trouve ça "grand" de mener les combats jusqu'au bout.
Merci Alain. J'apprends toujours énormément de cet échange avec les lecteurs, je me répète, mais c'est vrai pour moi en tous cas. Chacun sème un petit caillou différent, et le tout forme un kaléidoscope de réflexion qui me permet de reconsidérer ma situation avec d'autres yeux. Et ne parlons pas de ces forces que dégage la somme de tous ces messages positifs? Ils me forment une sorte de ceinture d'invincibilité.
SupprimerJe suis sûre que les étoiles sauront trouver les mots pour t'aider et que les arbres t'apporteront un réconfort, certes rugueux, mais sincère:-)!
RépondreSupprimerCourage célestine les prochaines vacances ne sont pas si loin que ça!
Les arbres me parlent depuis que je suis toute petite. J'ai appris récemment que mon signe d'horoscope celte est l'érable. Un arbre noble et doux des forêts canadiennes. Et pas du tout rugueux.
SupprimerBises Mammilou.
Je t'envoie mes meilleures pensées de soutien chère Célestine ! Avec toutes mes amitiés.
RépondreSupprimerCourage à toi !
♥ ♥ ♥
Merci miss MAP! heureusement, il reste le défi, et de bons moments en perspectives, de quoi oublier les petites contrariétés provoqués par ceux qui n'ont rien compris au sens de l'existence...
SupprimerUne grosse bise à la boss!
Tes illustrations musicales sont toujours superbes.L'énergie de Karen Blixen t'aidera à bâtir ta propre "ferme africaine".
RépondreSupprimerJ'adore accorder la musique avec mes textes. Mon côté Baudelaire. J'aime que tout ne soit qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté.
SupprimerC'est un livre que je suis en train de relire et qui me remplit.Merci de ton passage.
Coucou Célestine,
RépondreSupprimerComme je te comprends... Nous ne sommes que des vulgaires pions manipulés... Il faut être un bon petit soldat pour ne pas être fusillé. Y'en a tant dans nos Grandes Maisons. Etat/Collectivités locales, c'est la même chanson.
On ne peut que se résigner à accepter, surtout ne pas se rebeller... Rien dire et sourire. Et puis le dire à qui, personne écoute...
Réorganisation, mutualisation ce grand mot à la mode, la belle affaire !
Ne lâche rien... si tu peux. Mais n'en dis ou fais pas trop pour ne pas bousiller les années qu'il te reste encore à faire.
Gros bisous de Yon
Sous mes dehors sereins, je suis moins résignée que toi...Un petit bélier se bat toujours en moi et me force à suivre mon coeur et mes idées.Je tempère, je tempère, je souris, mais je bous intérieurement.
SupprimerC'est toute la différence entre les Béliers et les Taureaux !
SupprimerTu tempères mais tu t'empêtes...
Sereine, contemplative et passionnée : ça veut tout dire !
C'est difficile de rester sereine quand on passionnée, dans la vie.
Bon jeudi
Aujourd'hui, si j'ai un peu de temps, je vais aller savourer ton exercice de style, dans ma tour !
Bisous d'O.
Je suis un bélier bien mâtiné de cancer, quand même...
SupprimerOui, va déguster ma Soène, c'est léger et souriant.
Je t'embrasse.
J'ai hâte de te voir.
^^
Oh nooon ! Mais donc, ce n'est pas que tu devais accepter ou refuser une promotion mais plutôt accepter ou refuser de prendre la tête d'une fusion d'écoles ? C'est bien plus compliqué, donc. Impuissante tu es et non plus torturée par un choix. Peut-être moins douloureux mais terriblement angoissant. J'aime beaucoup moins te sentir embarquée dans ce(tte) tourment(e). Courage dans l'attente, ma Célestine. Au pire, tu peux toujours renoncer à ton poste amphibie actuel et redevenir une "simple et bienheureuse" institupastriste ?
RépondreSupprimerAh ça c'est certain que s'ils passent en force, je redeviendrai une simple institutrice, parce que je ne rentrerai jamais dans leurs combines.
SupprimerJ'espère juste ne pas en arriver là, car je me suis attaché à mon gros bateau, et je serais triste de l'abandonner aux mains d'un carriériste recruté "au profil" qui aura été mis là pour obéir, et appliquer des circulaires... Mes moussaillons méritent mieux que ça.
Bises ma petite Myo
"J'avais une ferme en Afrique, au pied de la montagne du Ngong......."
RépondreSupprimerComme Karen Blixen, du courage il faut encore du courage dans ce marigot administratif où les prédateurs de dissimulent sous une couche de vernis social.
La Céleste gazelle de la savane possède les armes de sa faiblesse, le charme de son regard, la douceur de ses yeux.
Bon je vais prendre une douche froide.
Bon courage!
« Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie. Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant. »
SupprimerC'est beau non?
Certes! On sent bien l'arrivée imminente de Robert très présent dans le film auquel pourtant le livre ne consacre que quelques pages.
SupprimerLe film plutôt que le sujet très casse gueule de l'éducation de nos chères têtes blondes gérée par des comptables.
Du courage quand même dans le vide d'ici ou dans les pla(e)ines du Sérengeti.
Ah oui, mais en lisant le livre, je ne peux m'empêcher d'avoir en surimpression le beau visage de Meryl Streep.
SupprimerMa vie est une plaine pleine de montagnes.
Un beau gros courage. Je ne sais pas quoi dire, les affres de l'administration quand ils s'y mettent on peut s'attendre à tout ou son contraire, m'enfin je vois surtout qu'ils s'emploient le mieux à broyer les meilleures volontés, à croire qu'ils veulent scier une branche (les branches) sur laquelle ils reposent. Prends soin de toi
RépondreSupprimerMerci Sandrine. Ça me touche beaucoup ce que tu me dis là.
SupprimerSurtout la dernière phrase, qui est loin d'être anodine, ou de celles que l'on dit parce qu'on ne sait pas quoi dire. C'est une phrase que l'on dit toujours avec le coeur.
Beaucoup de bruit et de fureur... Le chêne n'aime pas que le roseau lui tienne tête.
RépondreSupprimerMais tiens bon Célestine, nous sommes avec toi.
Avanti o popolo alla riscossa !
Je plie, mais ne romps pas...
SupprimerCiao bello.
Comme tu as raison de parler aux étoiles et d'embrasser les arbres ils sont la solidité et le rêve, l'espoir et la beauté... et puis, tu as tes petits élèves, ceux pour qui tu te bats, ceux pour qui tu t'ai engagée sur cette voie...continues et espère ma belle!!!
RépondreSupprimerPS: j'ai aimé l'orteil d'Apollon que j'ai lu à la vitesse des étoiles
Oh merci Brizou. Je suis trop contente!
SupprimerBien sûr que je vais continuer, mon ange me dit que tout va bien se passer et j'ai une furieuse tendance à le croire...
EN PARLANT d'ETOILES*****
RépondreSupprimerVous qui venez (ou revenez) revenez par là aujourd 'hui, n'oubliez pas de chausser votre coeur d'enfant et de vous couvrir chaudement ce mercredi soir pour regarder la fabuleuse comète PANSTARRS qui fera un clin d'oeil au croissant de lune à l'horizon ouest vers 19 heures, au crépuscule magique et flamboyant
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Une maie, certe virutelle , mais de tout coeur avec toi !
RépondreSupprimerune amie certe virtuelle mais de tout coeur avec toi (dsl pour les fautes, la journée fut particulière)
RépondreSupprimerJe ne fais pas de différence. Virtuel? mais certains mots entendus ici sont bien plus forts et bien plus vrais que les mauvaises paroles de certains ans la"vraie" vie...
SupprimerAlors à choisir, je préfère m'emplir du plus que de souffrir du moins.
Merci ma douce Hélène.(et t'inquiète pas pour les fautes, je n'ai pas mon stylo rouge...)
J'ai déjà vu des pions mettre un roi à terre, le plus souvent sur un échiquier, nous sommes dans un monde ou l'argent est roi, ou nos décisions ne sont plus guidées par le bien être, tant que nous désirerons le dernier portable la derniere télé, les affaires rouleront pour le systeme. Reste forte, apparemment tu as de nombreuses épaules,sert toi de cette ci, du monde est derrière toi.Courage, peu importe l'issue.
RépondreSupprimerAh Titi,mon cher Titi, tu as toujours le sens de la phrase qui fait mouche.Peu importe l'issue, tu as raison, l'amour triomphera toujours.
Supprimerje suis là, toujours, discrete mais attentive
RépondreSupprimerjamais on ne te lachera
tu crois en ton metier, en ta passion
courage, nous sommes là
La définition même de l'amitié.
SupprimerDiscrète mais attentive...
♥
Prise dans le jeu de l'égo, tu n'as d'autre ressource de camper sur tes valeurs et de montrer que tu n'es pas une brique que l'on place où l'on veut, au gré de ses ambitions... Courage, on te soutient !
RépondreSupprimerJoli, le jeu de l'égo...
SupprimerDe toutes façons j'ai de plus en plus l'impression que la chose m'a dépassée, et que pourtant je suis à dix mille milles au-dessus de tout ça ...Comment expliquer ce paradoxe? Ça fait un peu prétentieux, non?
Je crois que dans tout travail, il y a ceux qui ont le pouvoir de décider, les chefs en simplifiant et ceux qui travaillent sous leurs ordres. Et les intérêts des premiers sont très souvent incompatibles avec les intérêts des seconds parce qu'ils prennent en compte l'usager du service différemment.
RépondreSupprimerTon combat est juste puisque tu y crois et le mène à corps perdu...courage, le résultat sera sans doutes au rendez-vous.
En tous cas, j'y mets mon coeur, et en face des robots de l'administration et des requins de l'ambition, le coeur fait-il le poids?
SupprimerTiens ce serait un bon sujet de philo, ça:
"Un combat est-il juste dès lors qu'on y croit?"
Vous avez quatre heures et je ramasse les copies.
Vu de façon succincte pour le sujet tel que tu l'as défini, la réponse est clairement NON.
SupprimerLe Kampf du paranoïaque autrichien est là pour certifier la justesse de cette réponse péremptoire :-)
Maîtresse, j'ai fini, je peux sortir.....
T'as vu ça, en deux phrases c'est fait.
Je suis presque aussi bon que Pierre Dac qui avait répondu de façon péremptoire, définitive, inattaquable et en une seule phrase à la triple interrogation existentielle qui encombrait la philosophie depuis la nuit des temps (qui depuis a pu se consacrer à d'autres interrogations essentielles comme faut-il aller casser la gueule aux Libyens? aux Syriens? aux Maliens, aux.....)
Donc Pierre Dac s'était penché sur la triple interrogation existentielle:
Qui suis-je? d'où viens-je? ou vais-je?
Dont jusqu'avant lui, l'absence de réponse convaincante n'avait pas empêché l'humanité de courir à sa perte.
Ce fut magistral et criant de vérité dont je te laisse juge:
"Je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne."
Et voila que je viens de cramer un prochain sujet de philo....
Baci
Il a dit aussi, l'homme a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour.
SupprimerBon sinon, excellent traitement du sujet. Ça vaut dix-huit.
Belle métaphore au debut( enfin quand je dis belle je veux dire bien trouvée)
Ma préférée (enfin, une des...)
SupprimerSelon un arrêté de la préfecture de police; dorénavant et à partir de maintenant, les trottoirs d'en face devront faire face à ceux qui leur sont vis-à-vis. Et réciproquement.
Et dans le coin des bonnes affaires:
A vendre magnifique canadienne, peu servie, taille 38, yeux bleus.
Baci Ragazza
Tabernaak, je suis dzémasquée!
Supprimer(poil à Lynda Lemay)
SupprimerA propos de devoir de philo, on peut proposer celui-ci :
Commentez cette phrase de NieKantarx :
" Je t'aime à la philo. "
^_^
SupprimerAu cœur de l'échiquier administratif, armés du glaive hiérarchique,
RépondreSupprimerune petite voix, reprise en chœur, une petite voix leur parle de la beauté des choses, des étoiles dans les yeux des enfants, une petite voix qui parle parfois avec les arbres,
une petite voix qui parle de la vie, une voix qui vibre,
une toute petite voix, et son chœur, sur l'échiquier de l'administration,
une petite voix contre eux qui ont le pouvoir,
une petite voix avec un grand courage...
une petite voix qui peut, peut-être avoir le dernier mot.
Peut-être.
Mélodie
http://journaldeclasse1.canalblog.com/
http://gareoloulougarou.canalblog.com/
Et cette petite voix résonne dans la classe d'une autre maîtresse d'école
SupprimerComme les gouttes d'eau arc en ciel qui jaillissent lorsqu'on jette une pierre dans une flaque.
La boue ne les atteint pas.
Bon courage. :)
RépondreSupprimerMerci Julie. Je n'en manque pas, mais j'aime reconstituer ma réserve en prenant un peu d'ondes positives. Et ici j'en ressens toujours plein. ;-)
SupprimerComme j'aime tes élans de sincérité, de simplicité, de vérité, ma chère Célestine.
RépondreSupprimerPuise dans la nature toutes les forces qu'elle saura te donner, pour t'accompagner mais aussi dans les coeurs âmis.... Comme tu le fais bien. J'entends au loin la merveilleuse mélodie d'Out of Africa, sereine et déployée, elle te permettra d'attendre dans la pleine de tes jours ... Sous ma fenêtre, un érable vit et survit au grand vent d'autan, je lui ai mis des oiseaux, maintenant il en chante !
Je t'entoile !
Tu as lu que j'étais érable en astrologie celtique,(ma réponse à Mammilou) ou bien c'est juste un merveilleux hasard?
SupprimerEntoiler c'est très beau.
♥
Non, je suis devineresse :)
SupprimerUne tendresse du matin.
Je me disais aussi...
SupprimerEt le "lâcher prise", tu y as pensé ??
RépondreSupprimerQuand on ne peut rien au déroulement des événements ... il faut sortir du terrain et devenir observateur "contemplatif et serein" comme c'est écrit sur ta bannière ...
Tu vas pas nous arriver toute déprimée à Yon, hein ??? :)
Moi, vous me connaissez?
SupprimerApparemment pas assez...j'ai du ressort, j'aurai la patate, ne t'inquiète pas.
J'ai déjà fait du chemin depuis lundi. Les commentaires des uns et des autres me sont précieux.Oui, contemplative et sereine, mais y a aussi écrit passionnée, on ne se refait pas.
Quant à lâcher prise, j'attendrai d'être sûre de ne plus être au-dessus du vide! :-))) Pour l'instant, comme je l'ai écrit, je me raccroche aux branches.
Bises
J'arrive un peu tard, mais je te souhaite bon courage, du fond du cœur.
RépondreSupprimerSi j'avais lu ton dernier billet, Épilogue, j'aurais vu que la situation s'était, depuis, améliorée. Je ne retire pas mes souhaits pour autant, garde-les bien au chaud, tu pourras en faire bon usage ultérieurement. ;-)
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