Il avait les cheveux blonds comme un champ d’épis ondulant à la brise.
Sa peau était dorée, et croustillante, surtout à certains endroits très précis de son anatomie.
J’adorais enfouir mon nez au creux de sa peau, et m’enivrer de son parfum appétissant de pain au lait.
Ses baisers avaient le goût de ces pralines rouges que l’on trouve au coeur des Saint -GeniX.
Quand il était allongé, tout nu, là devant moi, je me sentais fondre comme un croissant au beurre sous la langue.
Sa petite brioche toute ronde était douce et chaude, et ses petites fesses ressemblaient à deux belles miches pétries avec amour.
Il était dans ma vie depuis trois mois, et pourtant il était déjà toute ma vie.
Je n’oublierai jamais son odeur de pain craquant sorti du four.
C'est beau l'amour :-))
RépondreSupprimerBisous, Laure
Que c'est beau !
RépondreSupprimerDes bises en retour !
tendresse et poésie...
RépondreSupprimerc'est tout Célestine ça...
COUMARINE merci ma douce colombe. C'était un petit intermède en attendant les Plumes en w, x et y...
RépondreSupprimerCHAB INSTIT je te saisis au vol (j'en profite) mais comment fait-on pour te mettre des commentaires? J'adore ton blog et j'enrage de ne pouvoir commenter...
LAURE Oui c'est beau. Ton amour n'est pas blond comme les blés mais c'est l'étoile la plus brillante du ciel car elle éclaire ton coeur.
Je suis le pain doré, je porte en moi le monde. Je suis le pain béni. Je suis le fruit de ta douleur, de tes nuits sans sommeil. Je suis le fruit de ton plaisir. Je suis le pain donné. Je serai demain le pain qui demande qui a besoin d'être protégé et qui craint de rassir. Je suis le pain multiplié, distribué, renouvelé. L'odeur que tu trouves si douce c'est celle du sein qui ma porté, c'est celle du sein qui me nourrit.
RépondreSupprimerJe suis le pain de vie.
Je suis le fils, le frère, l'ami d'un autre Pain de Vie.....mais c'est une autre histoire.
C'est très beau ce que vous écrivez, anonyme commentateur. On dirait un psaume. merci.
RépondreSupprimerEt c'est toujours pareil avec les suivants.....
RépondreSupprimerBelle journée. Bises
heureusement, il ne deviendra pas général ni candidat dictateur comme un certain Boulanger...
RépondreSupprimerOuh là! J'ai eu peur quelques instants!... Mais je sais que tu ne manges pas de ce pain là.
RépondreSupprimerEt oui, 25 ans plus tard quand ils gagnent leur pain et vivent entourés de co-pains, il nous reste de tendres souvenirs de leur enfance. Car bien sûr, on oublie tellement vite combien il a fallu être à la fois au four et au moulin, pour ne garder que les meilleurs instants. Allez biz...
Pichounette je ne comprends pas ta première phrase: me connaîtrais tu si mal? Sinon pour le reste tu as raison...
RépondreSupprimerJEA excellent! Toujours très documentés tes commentaires historiques.
RépondreSupprimerPatriarche bien sûr mais le premier c'est le choc total, la révélation de sensations jusque la ignorées...
Maman je t'aiiiime
RépondreSupprimersigné ton petit œdipe qui t'aimeuh !
L'odeur de son bébé. Quel bon souvenir.
RépondreSupprimerTrès joli texte, Célestine.
J'ai toujours dit à mon fils qu'il avait l'odeur d'un pain en chocolat et je ne plaisante pas !:)
RépondreSupprimerC'est son anniversaire ? ;)
Bises
Juste un tout petit mot: c'est croquant et craquant comme la vie qui émerge!
RépondreSupprimerOuhlala, malheur, tu vas vexer les habitants de St GeniX si tu estropies le nom de leur ville ;)
RépondreSupprimerMais à part ça ton texte est tout mignon, tout doux. Parfaitement adapté à ce qu'il décrit :)
PIERRE j'ai corrigé! je croyais vraiment que les deux orthographes étaient admises...
RépondreSupprimerSURUNFILDENCRE merci, un petit mot mais très touchant.
JANE non, c'était pour le défi du samedi, et j'ai pensé à ça comme ça, je ne sais pas pourquoi...Mais chez moi, c'est un thème récurrent. Et puis c'est vrai que mon premier bébé avait une odeur de pain.
BERTHOISE dommage que l'n ne puisse pas les mettre en bouteille, les odeurs, ou numériser sur des clé USB comme les sons...
ANDIAMO eh oui, il a la peau dure.Comme dit Le Chat de Geluck, pour Oedipe, la saint valentin tombe le jour de la fête des mères...
RépondreSupprimertrès bel hommage... et le tableau de Picasso (mais oui) est magnifique. Je l'ai sous les yeux dans mon bureau. très bon choix.
RépondreSupprimerMerci LILOU j'adore ce tableau en effet! Je m'en sers souvent pour démontrer à mes élèves que Picasso avait d'abord été un classique de genie avant d'être cubiste...
RépondreSupprimerOui... c'est assez drôle, même très!!! Surtout que ce billet m'est venu par hasard et qu'en lisant ton billet ce matin je suis encore plus surprise par la peinture jointe qui représente celle dont j'ai une esquisse que j'adore à la maison... et qui m'évoque tant la maternité!!!
RépondreSupprimerBelle journée
Bouleversant de tendresse !
RépondreSupprimerMISS ZEN ah la tendresse...
RépondreSupprimerJULIA cela s'appelle la synchronicité ...
Et puis ces petits pieds qu'on grignoterait bien à longueur de journée....
RépondreSupprimerAh! les petits pieds, le petit nez, les petites joues, les petites mains, mais qu'est ce qui n'est pas craquant chez un bébé? On est mûres pour être mamies, tu crois?
RépondreSupprimerC'est beau et... bon, j'aurais pû dire cela de mon premier né.
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