Le petit clin d’œil de notre administration, ce matin , au petit déjeuner, c'est de nous rappeler, à nous les fonctionnaires d'état, notre devoir de réserve, "particulièrement en cette période électorale", dans une note de service particulièrement chaleureuse. D'autant qu'en plus de demander aux agents de ne pas participer "dans l'exercice de leurs fonctions" à des "manifestations ou des cérémonies publiques auxquelles ils pourraient être conviés" elle insiste lourdement sur le contenu des cours, et là, c'est plus grave. Je n'oublie pas que si j'ai acquis un certain esprit critique, je le dois à mes professeurs de jadis. Étudier Montesquieu serait-il contraire à la "stricte neutralité et impartialité" ? Du moment qu'on lit Céline en même temps... Tout acte étant éminemment politique, faut-il s'asseoir sur un banc, et ne rien dire, et ne rien faire pendant trois mois? (ce qui serait là encore, un acte politique.) Pensent-ils encore, ces hauts dignitaires, que l'on va dire à nos élèves "votez pour Truc Truc et pas pour Machin" ? Quelle haute idée du métier d'enseignant!
Cette circulaire, croisée avec la nouvelle de la révélation de l'accord occulte "ACTA" (allez voir, ça fait froid dans le dos) , réveille en moi la sourde menace de la privation de la liberté d'expression qui plane, comme un condor, au-dessus des têtes de citoyens devenus des moutons écervelés. Que voulez-vous, je m'en excuse, mais j'ai l'épiderme sensible.
Les démons de l'histoire sont tapis dans l'ombre et ne demandent qu'à ressurgir à la moindre occasion: on a trop vu , et on voit encore , comment certains ne rêvent que de maintenir les peuples dans l'ignorance, en manipulant l'information et en se servant de fonctionnaires zélés et aveugles. Que l'on soit préservés de cette peste! Et pour cela, restons plus que jamais vigilants. Car de nos jours, il est plus que jamais urgent d'apprendre à lire, à la lumière des grands auteurs, des penseurs, des philosophes et au regard des événements de l'Histoire des peuples, les monceaux d'informations ou de désinformations qui nous submergent. D'apprendre à se forger sa propre pensée, en analysant l'information et en comparant diverses sources, d'apprendre à utiliser cet outil à double tranchant qui se nomme "internet". Le travail du professeur consiste à enseigner aux élèves ce décryptage indispensable, seule arme permettant d'affronter le monde en homme libre. Le devoir de réserve, je le comprends donc comme le devoir d'émettre des réserves, d'avoir de salutaires doutes, et de ne jamais se laisser lessiver le cerveau par quelque gourou que ce soit.
on se demande ce que devient la définition du mot "liberté"
RépondreSupprimerACTA, comme dans "Fabula acta est".
RépondreSupprimerIls aimeraient bien que tout soit dit (par eux) et que nous fermions nos gueules.
ACTA, c'est le mal absolu : Big Brother, c'est de la gnognote à côté.
ET!!!!
RépondreSupprimerl'indignation me fait riper sur le clavier, en plus je n'ai pas mis mes lunettes!
Un petit mot pour dire que je suis en accord total avec ton analyse.
RépondreSupprimerMon homme a été renvoyé illégalement de l'éducation nationale il y a maintenant plus d 6 ans pour manquement à son devoir de réserve.
Ce qu'il a dit ? Que ses supérieurs le harcelaient moralement.
En gros il faut être victime consentante, sinon tu es viré.
Il a été réintégré après 5 années de procès (pendant lesquelles il n'a pas reçu de salaire bien sûr) mais ils continuent d'ourdir contre lui. Ils n'ont pas aimé, mais alors là, pas du tout !!! Qu'il gagne au tribunal !
Au fait, il est prof de philosophie... ceci explique aussi cela, non ?
Allez, tiens bon !
Certains rêvent sans doute que E.N. ne signifie plus "Education Nationale" mais "Eradication des Neurones"... :~/
RépondreSupprimerc'est exactement une des choses qui me fait le plus peur pour l'avenir: uniquement du directement "utile" d'un point de vue économique et de moins en moins de réflexion sur le passé, de moins en moins de place pour former des esprits critiques...
RépondreSupprimernous avons en Belgique, en tout cas du côté flamand, le seul que je connaisse, vu que notre enseignement est régionalisé, exactement le même genre d'évolution: pas encore ouvertement, mais on peut le lire "entre les lignes"...
oui, je le redis: voilà qui doit le plus nous faire peur pour l'avenir! et les temps de "crise" ne font qu'accélérer cet état d'esprit
Afin que le futur ne s'appuie pas sur un passé décomposé ];-D
RépondreSupprimerJ'applaudis des deux mains !
RépondreSupprimerCette normalisation rampante (ou pas, du reste) s'est encore accentuée avec l'influence anglosaxonne ces dernières années. Faux puritanisme et arrogance de celui qui croit détenir la vérité, déviance juridique et judiciaire d'origine anglosaxonne également qui inciterait à faire des procès pour tout et n'importe quoi. Et ça craint vraiment !
OK sur tous les points. Je te soutiens de manière inconditionnelle. Quelle hypocrisie quand même ce "devoir de réserve" ! ... L'an passé je me suis permis de lire des extraits de Stephane Hessel pour illustrer le thème de la mémoire et de l'histoire en philo ... Notre proviseur a caché durant deux mois une étudiante pourchassée par la police pour être expulsée (c'était l'affaire Yasmina), nous l'avons soutenu, Yasmina poursuit aujourd'hui ses études en France, mais elle a dû repartir cet été en Algérie pour renouveler son visa (c'était l'accord obtenu avec la préfecture). Un professeur l'a accompagnée là-bas, sans cela et avec les difficultés qui se sont multipliées là-bas, elle y serait restée ... Oui, c'est vrai que l'air est vicié, mais c'est aussi l'occasion de donner sens à notre vie, à nos engagements pour la liberté et pour l'éducation.
RépondreSupprimerComment ça ?
RépondreSupprimerTu n'as même pas le droit d'aller faire la claque dans le meeting de Sarkozy ?
Tout fout le camp !
:-)
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Et sinon, ce que l'on t'écrit est scandaleux !
Une réponse à une question écrite d'un député, publiée au Journal Officiel de l'Assemblée nationale (JOAN du 8-10-2001), :
"L’obligation de réserve, qui contraint les agents publics à observer une retenue dans l’expression de leurs opinions, notamment politiques, sous peine de s’exposer à une sanction disciplinaire, ne figure pas explicitement dans les lois statutaires relatives à la fonction publique."
ALAIN X eh oui, hélas, les inspecteurs y vont au culot. Ils se disent que bien peu sans doute, vont aller vérifier quelque chose qui est écrit noir sur blanc sur une circulaire officielle...Dans le même esprit (si j'ose dire) le maire de ma ville a décidé d'une manière complètement unilatérale et illégale de modifier en cours d'année les horaires des écoles maternelles. Rien ne l'arrête! l'insolence, l'arrogance et l'audace leur tiennent lieu de viatique. Le pouvoir leur tourne la tête.C'est désolant.
RépondreSupprimerZENONDELLE en tant que professeur de philosophie, tu es particulièrement exposée à ce danger. (voir plus haut le témoignage de Pakita) heureusement, je l'espère, nous ne sommes pas les seuls à mener ce combat. Il y a des jours, où, c'est vrai,c'est épuisant. Je fatigue! mais les vacances (pour l'instant) nous permettent de reprendre des forces...Merci de ton soutien!
RépondreSupprimerANTIBLUES tu pointes un de nos maux les plus criants: l'influence anglo-saxonne a, en matière d'éducation, des effets très néfastes.Que ce soit le consumérisme galopant,qui transforme les élèves en clients, l'esprit procédurier ou le behaviourisme, qui considère les enfants comme des animaux et les enseignants comme des éthologues,toutes ces importations cassent le modèle français pour le remplacer par un ersatz indigeste. Quand on voit dans quel état sont les jeunes Anglais imbibés de bière dès l'âge de douze ans, là encore, ça fait froid dans le dos...
RépondreSupprimerANDIAMO Un futur que l'on doit continuer à rêver plus que parfait...
RépondreSupprimerADRIENNE heureusement, le professeur reste (pour l'instant) maître de son enseignement, et la liberté pédagogique son rempart.Personne, encore une fois, ne m'empêchera de puiser dans ma bibliothèque pour transmettre mes savoirs.
TANT-BOURRIN Les miens ne sont pas près de se laisser éradiquer!
PAKITA ton témoignage m'émeut. Ton époux a dû traverser des moments terribles de doute, mais il a gagné ce qui prouve que pour l'instant, il y a encore un peu de justice...tiens bon toi aussi.
RépondreSupprimerCROUK ah ces satanées lunettes...il est vrai que pour lire ma prose, il vaut mieux que tu les mettes, ce qui ne t'empêchera pas de t'étrangler de rage!
WALRUS c'est bien ce qui me semblait...de la gnognotte!
CHATAIGNE oui, certains auraient besoin d'une petite révision du dictionnaire...
RépondreSupprimerAu pays de Bachar les fonctionnaires sont réquisitionnés pour manifester bruyamment leur soumission à leur employeur. En France ils sont instamment priés de se taire pour éviter des sanctions. Je n'ai pas trouvé de différence fondamentale entre ces manières de gouverner. Si peut-être, le Petit monsieur n'a pas encore eu besoin de faire tirer sur la foule...
RépondreSupprimerLe conseil national de la résistance avait donné aux fonctionnaires un DROIT de réserve leur permettant de ne pas appliquer des ordres qui contreviendraient à leur conscience ou leur morale. C'est fabuleux de voir avec quelle décontraction ce droit s'est changé en devoir.
"Si le Président commet des actes contre la loi, il est du devoir des citoyens de lui désobéir".
C'est (dans l'esprit) un article constitutionnel..... Américain, hélas pour la France.
Blutch.
Ce modèle anglo-saxon est même un modèle qui prend racine dans les arcanes d'associations européennes (liées à l'Europe) dont les études et prospections pour l'avenir visaient à ce que l'élève et l'étudiant ne soient plus des élèves ou étudiants, mais des clients, qui doivent arriver à la vie professionnelle avec un socle de compétences et non de connaissance ou de conscience de la connaissance... Bref, le portrait de l'avenir était assez sombre et on n'était jamais qu'en 99... Depuis, mes anciens collègues se battent avec les compétences des élèves, un système d'évaluation complètement fou, qui leur prend un temps et une énergie considérables.
RépondreSupprimerJ'ai des souvenirs d'auteurs, vus en français, (dans les premières années du secondaire), qui laissaient peu de place à la passion littéraire, du Marcel Aymé, du Maurice Carême (et pas du meilleur), La Fontaine, mais tellement aseptisé qu'on en perdait tout le sel -et sa spécificité intéressante, bref, ce n'était pas toujours génial. Mais cette situation n'a pas duré o;) un jour, j'ai eu des professeurs avec qui on étudiait Simone Weil, (pas la ministre), Max Jacob, Violette Leduc, "Les faux monnayeurs" et même et surtout les grands classiques...
On peut exercer son devoir de réserve tout en disant ce que l'on pense. Les philosophes des Lumières nous ont bien appris comment faire.... Et je ne m'en prive pas.
RépondreSupprimerUne mission vraiment difficile! Avant de me consacrer à l'écriture, j'étais aussi enseignant, donc ce que tu dis me parles évidemment beaucoup!
RépondreSupprimerIl y a des fonctionnaires pour qui le devoir de réserve correspond à une réserve où l'on parquerait les personnes et les idées ne portant pas un uniforme, ne marchant pas au pas, n'applaudissant pas au doigt et l'oeil des pouvoirs
RépondreSupprimerJ'ai connu plein d'élus profs, proviseurs, etc... alors, quid du devoir de réserve dans ces cas là ? 2 poids, 2 mesures ?
RépondreSupprimerJe vais aller un peu à contre-courant des autres commentaires. Il faut évidemment garder un juste milieu, mais je pense qu'en tant qu'enseignants, nous devons effectivement avoir un devoir de réserve. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi un pseudonyme pour mes blogs, je ne parle jamais à mes élèves et collègues de mes activités pourtant bien engagées sur la Belgique. Je tente de maintenir la plus grande séparation entre ma vie professionnelle et mes activités extra-scolaires. J'ai envie de convaincre sur Internet de mes idées, mais je m'abstiens de tout commentaire à l'école.
RépondreSupprimerPETIT BELGE tu as parfaitement raison, c'est d'ailleurs pour cela que moi aussi j'ai pris un pseudonyme et que je ne mélange pas mon travail et ma vie privée. Je ne parle jamais de politique à l'école avec les élèves, ça tombe sous le sens. Mais je pense que la circulaire outrepassait un peu le soi-disant devoir de réserve, en nous engageant à ne pas nous présenter à des élections par exemple, ou à ne pas aller dans des meetings politiques.Pour être fonctionnaire,je n'en suis pas moins citoyenne, et rien ne m'empêchera de participer à la vie de la Cité si j'en avais envie.Cela m'a semblé exagéré dans la forme, et refléter une certaine trouille des pouvoirs publics actuels de le perdre, ce pouvoir, justement.C'est ce qui a déclenché ma colère.
RépondreSupprimerBises et bon courage.
SAOUL-FIFRE Le devoir de réserve n'existe pas dans les faits. Et se faire élire a toujours été un droit citoyen.Que l'on soit prof ou décortiqueur de cacahuètes.
JEA Pourvu que cela reste toujours de la science fiction...
MARC Les enseignants sont peut-être les fonctionnaires qui le sont le moins "dans l'âme" c'est à dire qui réfléchisse avant d'exécuter un ordre venu d'en haut.Alors forcément ça ne plaît pas. Un fonctionnaire, ça doit fonctionner sans état d'âme.
BONHEUR DU JOUR j'aime beaucoup ton pseudo! Ah, le siècle des Lumières...ils nous ont tout appris, rendons leur hommage. l'esprit des Lois n'est pas encore mort.
RépondreSupprimerPIVOINE le clientélisme est une mode exécrable, ainsi que le pilotage, l'évaluation, les tableaux de résultats et toutes ces joyeusetés venues d'ailleurs et qui auraient tendance à assimiler les élèves à des boîtes en carton ou autres objets, tout cela me révulse de plus en plus. merci pour ton long commentaire éclairant.
BLUTCH j'ai imprimé ton texte à côté de la fameuse circulaire, afin que mes jeunes collègues sachent que les supérieurs hiérarchiques ne disent pas forcément toujours la vérité, et la référence au CNR m'a permis de leur préciser quelques points historiques qu'elles semblaient , hélas, ne pas connaître. Ai-je fait acte de pédagogie ou bien ai-je outrepassé mon devoir de réserve?
A TOUS LES NOUVEAUX merci de votre passage ici: retrouvez sous l'onglet "venez voir ici si vous y êtes" votre pseudo en bonne place dans mon totem de l'amitié...
RépondreSupprimer@ Celestine.
RépondreSupprimerOui, tu as fait là indubitablement un acte de pédagogie. Mais mieux encore en dépoussiérant ce DROIT de réserve qui dérange tant les potentats de la république monarchiste et leurs nuées de courtisans.
Merci à toi de garder l'esprit libre, on se sent ainsi moins seul.
Blutch.
Je ne savais pas que tu étais dans l'armée, depuis tout ce temps, j'étais persuadée que tu étais instit !!!!
RépondreSupprimerJ'aimerais plus tard que mon fils aie la chance d'avoir des professeurs comme toi. Je ne crains que l'enseignement comme le reste de la société ne devienne des machines utlitaires, l'école doit être rentable et les programmes aussi. On enseignerait plus que les matières qui servent à l'entreprise ou à l'Etat, on ferait de l'école des petites écoles de commerce qui standardiseraient la pensée et les personnalités. Mais c'est presque encore un scénario optimiste car on enseignerait encore !
RépondreSupprimerSerait-ce rassurant un tant soit peu, si je vous disais que cette nouvelle génération d'enseignants, qui entre en ce corps (enseignant...) avec la réputation de ne plus y être autant par la révélation d'une ''sainte'' laïque mission d'enseignement, n'en ont pas moins conscience de l'importance du développement de l'esprit critique de l'élève, condition nécessaire à la formation du futur citoyen. Toujours, bien entendu, dans le cadre du devoir de réserve, au delà de toute considération personnelle...
RépondreSupprimerAu delà des directives diverses, nous restons garant auprès des élèves, autant que faire se peut, d'une certaine idée de la République (même si a-priori, notre priorité n'est pas de l'être jusqu'à nos 70 ans, âge probable de notre retraite ;))
CEDRIC oh combien rassurant en effet, d'apprendre dans le même commentaire que tu as embrassé cette belle profession...et que tu l'envisages de cette façon-là. Je suis carrément rassérénée.
RépondreSupprimerMISS ZEN eh bien, tu vois, les jeunes professeurs comme moi existe encore, sois rassurée, regarde notre ami Cédric (juste au-dessus)!
MS bien sûr,je fais mon salut au drapeau tous les matins au chant du clairon...
BLUTCH merci, je me sens très bien comprise et ça fait plaisir.
Il y a une vraie urgence de changement!
RépondreSupprimerVoilà !
RépondreSupprimer... ne jamais se laisser lessiver le cerveau ...
C'est un principe de base qui m'a bien aidée dans la vie!
RépondreSupprimerN'est-ce pas Louis Pasteur (l'une de mes références, j'avoue), qui légua à ses élèves cette maxime essentielle et salutaire : "Ayez le culte de l'esprit critique."
RépondreSupprimerJe crois que je l'ai, et ça ne plaît pas à tout le monde...
SupprimerJ'ai envie de dire : "Encore heureux", tant je considère cela quasiment comme un pré-requis dans votre domaine d'intervention...
SupprimerPuis je savoir à qui je parle et qui semble me connaître si bien?
SupprimerMa réponse figure ci-dessous (ben oui, je me suis gouré dans l'interface...)
SupprimerAh, bien sûr, sans problème. Mon petit nom est Bernard, j'ai 50 ans, je vis en Bretagne, j'ai une fille de 20 ans et je ne possède qu'un seul blog, mais qui traite de photographie (ou disons qui a la prétention de traiter de photographie, et en plus, il est en Anglais... ôÔ)
RépondreSupprimerCeci dit, je ne prétends nullement vous connaître "bien", j'ai découvert votre blog il y a deux jours... ;)
PS : Le dernier commentaire anonyme sur les Car en sac, c'est moi aussi. Pardon mais je n'ai trouvé aucun moyen de signer mes commentaires autrement que par "anonyme"...
Cher Bernard:
SupprimerC'est simple, vous restez en "anonyme" et puis vous signez Bernard, et vous mettez le lien vers votre blog pour que j'aille vous rendre une petite visite...
Le problème avec les anonymes anonymes, c'est qu'ils passent quelquefois à la trappe , étant assez inondée de Spams indésirables...Par exemple, celui sur "car en sac" je ne l'ai pas vu passer.
Je ne vous en demandais pas autant, cela dit, mais c'est gentil de votre part.
Au plaisir de vous revoir.
C'était tellement simple que ça ne m'a même pas effleuré l'esprit...
SupprimerPffff, il y a vraiment des jours où je me fais peur...
Au plaisir.
Bernard
http://nikshots.eklablog.com/