19 mars 2025

Lettres du Kenya (fin)

Une semaine déjà que la brume froide du Vercors a remplacé la douce moiteur de l'Equateur sur ma tasse de café. Une semaine que mon avion a posé ses grosses ailes en ramenant mes tonnes de sensations dans ma valise trop petite. Toute la semaine, je me suis refait le voyage en triant mes photos. Un énorme travail. Je suis vidée de toi, cher Kenya qui m'a tant remplie.
L'album va être très beau : presque deux cents pages.
Ce fut un voyage assez troublant. Différent. Dans un endroit envoûtant. Sans véritable chronologie, un peu comme si les animaux et les hommes donnaient leur propre rythme aux jours.
Avec de longues pauses en deuxième semaine, où j'ai beaucoup médité, en attendant les plongeurs. Et j'ai écrit ça, par exemple :


« Contempler. Voilà le maître mot. En attendant les plongeurs, je me promène sur la plage, il ne fait pas encore trop chaud. J'en profite pour me baigner longuement dans l'Océan Indien, en savourant cette pensée : je suis seule, à 6000 kilomètres de chez moi, et pourtant  le ciel vibre  tout pareil que là-bas. Les hommes et les femmes me ressemblent plus que l'on ne croit. Et je leur ressemble. Alors pourquoi aurais-je peur ?
Cela peut paraître étrange, mais voyager consiste bien sûr à se dépayser, mais aussi, et surtout, à vérifier que tout est relié sur notre petite planète qui flotte au milieu du néant.
La nature déploie les mêmes trésors d'ingéniosité, d'adaptation partout dans le monde.
Chaque arbre parle le langage universel des arbres, où que l'on soit.
Chaque animal, chaque brin d'herbe, chaque grain de sable participe de cette grande horloge cosmique dont ne ne sommes qu'un infime rouage.
Et nous, nous nous croyons différents les uns des autres, au point d'avoir construit le mot étranger sur la racine du mot étrange. 
Plus que jamais, je ressens à travers l'étranger tout ce qu'il peut m'apporter de richesse intellectuelle, spirituelle, sensitive, émotionnelle.

Je contemple cet étalage de tissus colorés se balançant au Kaskazi, l'alizé qui souffle sur la côte Est du Kenya à la saison sèche. 
Les vendeurs dorment, allongés à l'ombre de leurs tissus, vulnérables et pourtant certains que rien ne peut leur arriver de fâcheux pendant leur sommeil. 
Je me sens reliée à eux, comme si j'avais compris ce qu'ils attendent de moi. Veiller sur leurs écharpes, et sur leur souffle. »

Ce sera ma dernière Lettre du Kenya. Ou devrais-je dire lettre au Kenya ? J'aurais tant à lui dire ! Pour vous, enfin, une moisson de quelques moments qui restent fichés en mon coeur comme ces épines d'acacia dont raffolent les girafes. Je crois que j'ai laissé un bout de moi là-bas.


Une montagne Noire à faire pâlir Chinou. De la lave à l'état brut, sur laquelle parviennent à pousser quelques arbustes...


Il n'est pas rare de voir de tels équilibres sur la tête des femmes.


Celle-ci porte son enfant, pleine de tendresse.


Un lit d'un autre temps, incroyable décor sorti tout droit d'un roman...


Des dizaines de poissons rouges agglutinés sous la mangeoire des oiseaux.


Ce Masaï arpentant la plage en tenant son présentoir à bracelets comme une lance.


Crépuscule et couchant sur la savane. Fière de mes photos.




Un endroit incroyable au milieu de la brousse : la thalasso des éléphants ocres.



Une feuille en forme de coeur.




Un adorable dik-dik, la plus petite antilope du monde.


Des femmes magnifiques. Des traits de lumière conquérante au milieu du trafic.


Les fameuses chaussures confectionnées avec des pneus : hyper confortables !


Les baobabs du Petit Prince.


Deux hommes sur Diani Beach. Seuls avec moi.


Une émouvante petite porteuse d'eau.


Et votre Célestine, toujours vivante. Plus que jamais, même. 
Merci à tous ceux qui m'ont suivie dans ce beau voyage. Il me faut maintenant planter un arbre. Je commence demain. Mais ce ne sera pas un baobab.

 •.¸¸.•*`*•.¸¸☆ •.¸¸.•*`*•.¸¸☆ •.¸¸.•*`*•.¸¸☆






72 commentaires:

  1. Mais ici, tout me fait pâlir. Non pas que j'aurais aimé aller dans ce pays pour la mer et les animaux mais plutôt pour les couleurs, pour le sourire de cette femme et l'air étonné de son enfant, pour ce massaî tout de bleu vêtu, pour ce ciel incadescent . Finalement, c'est depuis chez moi que je savoure ce pays et cette feuille qui m'évoque la salsepareille tant appréciée des schtroumpfs. Ton récit me transporte. Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison pour la salsepareille. peut-être c'en était ? Je ne connaissais pas.
      Je me suis fait gentiment brancher par les membres du groupe parce que je vois des coeurs partout... On ne se refait pas.
      En tout cas, je suis heureuse de t'avoir transportée le temps de quelques billets, dans ce pays hors-norme.
      Oui, bien évidemment, il n'y a pas que les animaux à voir au Kenya. Les couleurs sont extraordinaires. J'ai hâte de te montrer l'album.
      Je t'embrasse

      Supprimer
  2. Entre mon premier passage et maintenant, j’ai regardé "je rentre à la maison" sur Arte …
    Merci pour ce billet et ces images.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faudra que je regarde cette émission alors. Tu m'intrigues... Il doit y avoir un rapport avec mon spleen de retour... Merci en tout cas d'avoir suivi mon voyage.

      Supprimer
    2. C’est un film de Manoel do Oliveira … https://www.arte.tv/fr/videos/118949-000-A/je-rentre-a-la-maison/?utm_source=ios&utm_medium=share&utm_campaign=118949-000-A

      Supprimer
    3. Merci je vais le regarder. Belle distribution, apparemment !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. J'ai regardé le film. J'ai cherché le lien avec le Kenya...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. Se lever tôt à 5 h et lire tes mots ronds qui clôturent ton voyage dépaysant, émotionnel au Kenya. Beautés pleines.
    Voyage contemplatif où tout se ressemble, se rassemble si on prend le temps de regarder l'universalité des choses et des êtres, la végétation, les animaux.
    D'ailleurs et pourtant de si près dans tes photos merveilleuses aux teintes si douces, aux raies lumineuses.
    Merci chère Célestine pour ces pas avec toi dans ces zones découvertes près de l'Océan indien.
    Instant délicieux, riche, si vivant, qui me parle tant.
    Merci, merci.
    Bise

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Se coucher tard, parce que l'on a trop d'images dans la tête, et savoir que quatre heures après on aura déjà touché le coeur d'une lectrice...Quel bonheur.
      Cette universalité m'a particulièrement émue ici. Sans doute parce que j'ai eu le temps, contrairement aux autres voyages où les visites s'enchaînent à un rythme soutenu, de me poser en moi-même et d'apprécier simplement le temps qui s'écoule ici, loin de Trump, Poutine et toutes les scories dont on se pollue la tête à longueur de temps en Occident.
      Bises chère et fidèle Den

      Supprimer
  4. Bravo pour ces magnifiques photos et merci pour ce beau partage!
    gros bisous 🐻

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de ta constance, chère Cathy
      Gros bisous à toi

      Supprimer
  5. Joli billet, chère Célestine !
    On laisse toujours quelque chose de soi où qu'on aille, n'est-ce pas. (Dommage que pour beaucoup ce ne sont souvent que des déchets... ;-) )

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 😂 Bien vu, hélas !

      Supprimer
    2. @Walrus et Julie
      Vous me connaissez, je suis toujours très attentive à ne pas laisser traîner des choses indésirables derrière moi. Le problème est complexe : le pays améliore ses conditions de vie grâce au tourisme, on ne peut pas le nier. Mais en même temps, on augmente le bilan carbone en y allant... D'une manière générale, j'ai quand même trouvé que dans les hôtels le gaspillage était beaucoup moins crucial qu'en France. Les récipients par exemple sont tous en verre ou en faïence. Une goutte d'eau, évidemment...
      Bisous cher Boss, bisous chère Julie

      Supprimer
    3. Bien entendu, il ne s'agissait pas de vous, Maîtresse. Tout le monde sait ici que vous n'êtes pas allée là-bas uniquement pour peigner la girafe ! 😀

      Supprimer
    4. Lol, tu es drôle 🤣
      Je ne l'ai pas pris pour moi, même si, soyons lucides, nous faisons tous plus ou moins partie des pollueurs de la planète... :-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. Bonjour, belle bourlingueuse Maîtresse d'amour ; d'à fric vous voici de retour... sans sous ! 😂 À quand et où le prochain détour ?
    Merci à vous deux pour ce merveilleux photo reportage ! La dernière image vous réunissant me touche énormément 😊
    Douce journée, gros bisous.
    Julie


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si je te disais que je ne sais pas encore, tu ne serais pas surprise, je suppose.
      Le prochain voyage aura un goût particulier: ce sera notre voyage de noces... Eh oui, ça rajeunit de dire ça...J'ai l'impression d'avoir 25 ans. Bisous ma belle élève fringante.

      Supprimer
    2. Pour sceller votre amour, je vous vois bien en croisière sur le Danube 😀😊😘😘😘

      Supprimer
    3. https://www.voyages-exception.fr/landing-short/2110-artdanube-fr60b75cef00e88?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjw1um-BhDtARIsABjU5x6IL-aNv4c3Hpp6tYDi2yYTjtzmFWBEN9HL5_xEPu0L46Zsbc41gkIaAmJgEALw_wcB

      Supprimer
    4. Ah oui, ça fait rêver dis donc, ces brochures... Pourquoi pas ? L'Autriche Hongrie, jolie destination, pleine de références historiques et musicales. On verra. On va déjà se remettre de notre safari !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. Même si je n'ai pas tout commenté, ton voyage m'a ravi de bout en bout. Mes pensées furent variées et complexes au sujet d'une Afrique que je n'ai pas parcourue, mais qui a en maintes circonstances remué mon coeur sensible.
    Aussi loin que je remonte je pense à ces visions de populations en état de famine ou de guerres intestines.
    Mes parents ont fait en leur temps un voyage organisé dans ce Kenya que tu nous as si bien présenté. Mais justement tu m'as donné plus à aimer de ce coin du monde que ne le firent mes parents à leur retour. Je garde leurs photos comme héritage ultime parce qu'elles n'intéressaient pas mes frères lors du partage. En vue d'un futur partage amical avec vous deux, je vais les extirper d'un coin encombré de mon bureau pour admirer ce que mes parents n'ont su ou pu partager avec ma famille.....

    Bises affectueuses

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Première chose (et pas des moindres) le Kenya ne souffre ni de famine ni de guerre intestine, et ça, c'est plutôt rare en Afrique...Ensuite pour ce que tu dis de tes parents, je trouve ça étrange et plutôt triste de ne pas avoir eu envie de partager les photos d'un tel voyage... Mais je suis partante pour regarder ces photos la prochaine fois que l'on se verra... C'est un voyage qui donne envie de partager ! Il faudra se programmer une rencontre dans pas longtemps. Avant que la fièvre des voyages ne nous reprenne...
      Bises amicales

      Supprimer
  8. Je me suis promenée de photo en photo à travers la belle Afrique. Merci Celestine pour le partage de ce beau voyage.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un plaisir de t'avoir fait voyager, chère Myrte.

      Supprimer
  9. Les baobabs du Petit Prince, quelle belle photo ! Et toutes les autres aussi sont magnifiques :-) Un grand merci à toi de les avoir partagées.
    Je me faisais les mêmes réflexions que toi hier en regardant une photo : une ruelle d'un village en Inde avec des couleurs chatoyantes, des dessins sur les murs et des habitants probablement absolument "normaux" dans les maisons. Et j'avais pensé que les français n'étaient pas si "normaux" pour certains ! Souvent un peu trop tout ! Enfin c'est l'image que l'on a des français à travers les médias... Explosifs, énervés, très critiques, très compliqués, très ouin ouin, très centrés sur leur nombril !... Et je me disais que je pourrai vivre dans cette petite ruelle indiennes colorée alors qu'à priori je n'ai aucune attirance particulière pour l'Inde ! :-)
    https://www.monpetitprince.fr/univers/baobabs/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci déjà pour le lien vers ce site d'un amoureux du petit Prince. Je me suis empressée de le mettre dans mes favoris. Effectivement, les baobabs ont une signification très forte. Devant le paysage que j'ai publié, je suis restée scotchée par la beauté du lieu. Ces arbres m'ont tout de suite fait penser au Petit Prince.
      Ah, comme tu as raison de t'interroger sur la « normalité » de nos compatriotes... J'ai tâché de ne pas exporter cette image déplorable des Français, mais pour cela, tu peux me faire confiance : toujours calme, toujours contente, simple et émerveillée, et ouverte sur la nouveauté... Tout le contraire de ta liste. En même temps, doit-on croire les merdias ?
      Bisettes, ma Biiiche.

      Supprimer
  10. https://microtop.ca/lepetitprince/chapitre05.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un des passages que j'ai le plus étudiés avec mes élèves...Sans doute animée moi aussi par le sentiment de l'urgence. :-) :-) :-)

      Supprimer
  11. Nous sommes tous citoyens du monde, peu importe nos croyances et la couleur de notre peau. Alors pourquoi toutes ces guerres ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est sans doute en regardant s'ébattre les troupeaux dans la grande prairie d'Amboseli que je me suis posé cette question avec le plus d'acuité : j'ai une photo où l'on distingue en même temps des gnous, des gazelles, des éléphants, des zèbres, des girafes et des autruches, et tout le monde vaque paisiblement à ses occupations... C'est remarquable d'intelligence relationnelle. Oh bien sûr, l'antilope ne vas pas embrasser le lion sur la bouche... Mais quand il arrive, c'est juste parce qu'il a faim, pas par appât du gain ou soif de puissance.
      Mais avant d'être citoyen du monde, on est citoyen d'un quartier, et déjà, il faudrait arriver à s'entendre avec ses voisins... et ça, c'est pas gagné. Bisous mon prof de yoga préféré. (Ouf, heureusement que ma prof ne me lit pas...quoique... ;-) ;-) ;-)

      Supprimer
  12. C'est sans doute en regardant s'ébattre les troupeaux dans la grande prairie d'Amboseli que je me suis posé cette question avec le plus d'acuité : j'ai une photo où l'on distingue en même temps des gnous, des gazelles, des éléphants, des zèbres, des girafes et des autruches, et tout le monde vaque paisiblement à ses occupations... C'est remarquable d'intelligence relationnelle. Oh bien sûr, l'antilope ne vas pas embrasser le lion sur la bouche... Mais quand il arrive, c'est juste parce qu'il a faim, pas par appât du gain ou soif de puissance.
    Mais avant d'être citoyen du monde, on est citoyen d'un quartier, et déjà, il faudrait arriver à s'entendre avec ses voisins... et ça, c'est pas gagné. Bisous mon prof de yoga préféré. (Ouf, heureusement que ma prof ne me lit pas...quoique... ;-) ;-) ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oups, désolée pour ce doublon que g**gle refuse de supprimer.
      La magie de l'informatique n'a pas de limite...Et ça ne va pas s'arranger avec l'IA.
      :-) :-) :-)

      Supprimer
  13. Vous n'avez pas fait un voyage lambda. Vous avez fait un voyage profond, subtil, et magnifique d'humanité.
    J'aime beaucoup la dernière photo, pardonnez cette faiblesse. Je trouve qu'il y a dans votre sourire tant de vous, de votre candeur, de votre belle présence aux choses, de vos émerveillements. C'est sans conteste un homme heureux qui va épouser notre Célestine. Je vous embrasse, délicieuse.
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous allez me faire rougir plus fort que le soleil de Diani Beach à une heure de l'après midi...
      ❤️

      Supprimer
  14. Bonjour et merci pour tous vos récits de voyage toujours avec de belles images et beaucoup d’humanité ; j’ai travaillé à distance pour des clients kenyans et j’aurais adoré les rencontrer, je projette d’y aller mais je m’inquiète de savoir si c’est accessible pour mon budget ; auriez-vous la gentillesse de m’indiquer par quel agence vous êtes passée ? Merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une agence spécifique qui organise des voyages de plongée. Il faut donc nécessairement être plongeur et/ou conjoint de plongeur. Etes-vous plongeur ?
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Eh non dommage mais merci pour les images

      Supprimer
    3. Avec plaisir. Et bienvenue ici. Dis m'en plus sur toi, Pat !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. Tu ramènes des souvenirs si beaux dans ta besace, tant d'émotions, que je comprends, ces personnes vivent dans la simplicité, la joie, sans doute certains subissent ils des privations, mais ils dégagent tant d'humanité !
    Merci pour ces belles photos Célestine
    https://emprises-de-brises.over-blog.com/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as bien résumé : ils sont contents de ce qu'ils ont, même si c'est très peu, et en occident les gens râlent de ce qu'ils n'ont pas, même s'ils ont déjà beaucoup...
      (J'ai emprunté cette phrase à mon ami Blutchy, que je salue, et que j'embrasse)
      Toi aussi, je t'embrasse ma chère Marine
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Je tiens encore une fois à te demander de me pardonner de ce qui suit, ma petite Celle qui es si mignonne.
    A l'issue de ce voyage, tu vas réaliser un album de 200 pages, ou à peu prés?
    Le Kenya t'a donné la niaque...
    Pardon, pardon, pardon...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais c'est excellent, mon petit Bof qui es si gentil. Et j'ajouterai qu'il vaut mieux avoir la niaque que de se faire niaquer... ;-) ;-) ;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Putain, elle me pardonne encore celle-ci. Je vais arroser ça!

      Supprimer
  17. Photos sublimes ! Et magnifiques réflexions pendant ta méditation. Nous sommes tous du même sang, nous sommes tous beaux et je regrette tellement que certains l'aient oublié....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand les modèles sont inspirants, les photos sont belles... Oui, c'était un voyage quasi initiatique pour moi.
      Un jour, peut-être, les hommes vivront d'amour...
      Kisses sister
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. merveilleux
    merci de nous avoir fait partager (un peu) de ton bonheur
    bises affectueuses

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aimerais tant que les anonymes signent leurs messages, surtout quand ils sont joli et affectueux comme celui-là....
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Tu as fait là un bien beau voyage.
    J'ai adoré tes photos d'éléphants, et les sourires africains.
    Quant à ta plage de sable blanc elle me fait rêver. Tu étais vraiment seule avec juste ces deux individus ?
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui la plage était déserte. Ils vendaient des petits singes sculptés dans des noix de coco. Ils attendaient certainement les chalands... Mais il n'y avait que moi, et je n'avais pas un shilling en poche (d'ailleurs un maillot de bain n'a pas de poche...) ;-)
      Bises ma belle

      Supprimer
  20. Coucou frangine du Sud. Tes photos, fort belles, célèbrent la Vie. J'ai aimé te suivre sur les traces des éléphants et m'imprégner de ces atmosphères si particulières du continent africain. Cela m'a rappelé mon voyage en Afrique du Sud et même si ce n'est pas le même pays, on retrouve dans les sourires des gens rencontrés une chaleur qui fait peut-être défaut dans nos pays européens. Merci pour ce beau partage et bon retour chez toi. Nul doute qu'il te faudra un peu de temps pour retrouver tes marques. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais que nous avons toi et moi la même façon passionnée et émerveillée de vivre les voyages.
      Merci de m'avoir suivie dans ce périple étonnant. Oui c'est vrai, j'en garde un souvenir ébloui et j'ai un peu de mal à revenir à la réalité occidentale...Mais loin de moi l'idée de me plaindre : la vie est merveilleuse pour moi sous n'importe quelle latitude.
      Bisous chère frangine des Alpes.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  21. Bonjour Célestine, qu'ajouter davantage à ton superbe et touchant billet ? Un voyage cœur de l'Afrique superbe et passionnant , le Kenya tu l'as pris avec toi ! Ca me rappelle mon voyage au Cameroun en 200, l'Afrique est un continent sauvage et si riche de tant de ressources.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des ressources qui ont été pillées par l'Occident pendant des siècles...
      L'Afrique est un continent attachant, on n'en revient pas tout à fait indemne.
      Des bises
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. Je comprends que tu aies laissé un bout de toi là bas : tes photos sont envoutantes; Et ton texte m'a fait sourire. Célestine, la fée dont les mots résonnent toujours chez moi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un peu plus haut j’ai écrit :
      « 
      J'aimerais tant que les anonymes signent leurs messages, surtout quand ils sont joli et affectueux comme celui-là.... »
      Je te dis la même chose cher(e) anonyme de mon cœur.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  23. « Africa, j'ai envie de danser, comme toi » Tu connais ces paroles, j'en suis sûr. Rose Laurens. Mais je crois qu'à la différence d'elle, aucun sorcier vaudou ne t'a peins le visage.
    Il n'y a aucun artifice qui puisse rivaliser ; tu rayonnes. Je crois que tu sembles être heureuse.
    Ou alors, un artifice cent pour cent naturel : parfum de folie, magie de l'amour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un peu que je connais cette chanson ! On n'oublie pas les chansons de ses vingt ans... :-)
      J'adore ton commentaire, ce parfum de folie magie de l'amour, tu as raison, ça me colle à la peau.
      Je suis heureuse, tu peux en être certain.
      Bises épanouies
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Tu as le talent de décrire l'essentiel de ton voyage parce que tu as la capacité de ressentir l'essentiel. Tu nous parles de ce que la vraie Célestine a vécu et c'est ce qui touche parce que le ressenti a qq chose d'universel. C'est pour cela que la lecture de ton article m'intéresse, parce que moi aussi je fonctionne au ressenti. Y’a tant d’amour dans ton billet. kea 

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Kea. C'est le plus beau compliment que l'on puisse me faire. Moi qui ai toujours fonctionné au ressenti, si tu savais les claques que je me suis prises dans ma vie, en face de cartésiens qui n'entravaient que pouic à la subtilité des sens... Et pourtant, l'universalité des ressentis, c'est sans doute ce qui permettra un jour peut-être, à l'humanité d'être moins con et d'apprécier le paradis qu'est notre planète...
      Bisous ma belle lointaine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. Je ne sais pourquoi, en lisant ton dernier récit m'est revenu un duo tiré de l'opérette « Ciboulette » que j'ai vu enfant avec mes parents à l'opéra près de chez moi avec des yeux émerveillés et un souvenir impérissable…
    C'est bizarre parfois où la mémoire nous ramène parfois !
    Peut-être une histoire de contemplation comme tu l'évoques. Peut-être cette opérette a-t-elle fait naître en moi l'attrait pour l'opéra, les concerts classiques, qui nous emportent parfois très loin, ailleurs ; parfois qui nous plonge au fond de nous-mêmes avec un message pour nous.
    « Vous avez fait un beau voyage » qui vous enrichit j'en suis certain.
    (Désolé, mon commentaire est un peu hors sujet…)
    Ci-après le lien vers cette délicieuse opérette. Maintenant ce sont des comédies musicales mais ça n'a pas ce charme d'antan…
    https://youtu.be/F98mpkHz4L8

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais non, ton commentaire n'est absolument pas hors sujet. Au contraire, c'est émouvant pour moi de te voir associer à mon récit de voyage ta propre projection. Une projection qui te ramène à l'enfance, ce creuset de sensations uniques qui nous marquent pour toujours. Bien sûr que nous avons fait un beau voyage, je crois bien que cela plus de trente fois que mon chéri me le dit depuis que nous sommes rentrés...
      J'ai écouté, ça m'a rappelé à moi aussi des choses que ma grand-mère écoutait : Paulette Merval et Marcel Merkés, ( à moins que ce ne soir l'inverse) ou Luis Mariano. Un charme fou et désuet.
      Bisous mon Ami
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  26. Et puis j’entends ton rire ...

    Merci pour ce magnifique partage.Vraiment. Et pour toutes ces connexions de la vie que tu nous montres. Humaine, oui, c’est écrit. Oui, sur ce voyage kénian et puis ce voyage au fond de toi. C’est si bien conté. Tes mots, tes images respirent ton bonheur. Tout est là - enfin presque bien sûr. L’essence ciel d’afrique.

    Et pour ton rire, sache que je l’entends. Oui. Comment je ne sais pas. Mais je l’entends. Je sais qu’il a 5 saveurs, au moins, il me faut juste analyser et ressentir encore un peu. Et te dire. Comme les quarks jolis de la physique qui ont les saveurs : Haute, Étrange, Beauté, Charme et Vérité ... ton rire les a avec beaucoup d’autres aussi.

    C’est dit.

    Bisous petit impala bleu

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Wow, trop beau ce que tu écris, Lothar. J'ai toujours aimé ta prose poétique, mais là tu fais fort : tu me fais rougir. J'ai toujours été persuadée que l'on pouvait entendre la voix (ou le rire) de quelqu'un à travers ses mots. Ou une image. Et tu m'en donnes la preuve sur un plateau.
      Et puis il y a cette histoire de quarks aux noms si poétiques...Le domaine de cette physique-là est tellement fascinant. Je ne savais pas que l'on parlait de saveur pour un quark. Ni qu'ils se déclinaient en leptons, préons, bosons, mésons, kaons, muons, tauons, et autres rimes en « on » qui donnent le bourdon. (Tu entends mon rire, là ?) :-) C'est puissamment onirique, en tout cas.
      Bisous d'impala bien là.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆


      Supprimer
  27. Tu peux être fière de tes photos, Céleste nièce. Et tes mots me rappellent ceux que j'écoute souvent ces temps-ci, de Graeme Allwright, repris superbement par le groupe Babord Amures :

    "Je suis parti changer d’étoile ;
    Sur un navire, j’ai mis la voile
    Pour n’être plus qu’un étranger
    Ne sachant plus très bien où il allait."

    https://www.youtube.com/watch?v=9NG8XzF78vs

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De la part d'un photographe tel que toi, ça m'émeut.
      Quant à la chanson, tu m'as replongée dans mes années d'école, quand j'apprenais à mes élèves « Le temps est loin de nos vingt ans » alors que je venais juste de les avoir et qu'eux en étaient encore loin.
      Et on chantait à perdre haleine « On peut chanter quand le verre est bien rempli » sans qu'aucun parent d'élève ne contacte les ligues anti-alcoolique pour me faire coller un blâme par l'inspecteur.
      La belle époque quoi...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  28. Merci d'être passée sur mon blog , pas très bavard depuis ces deux dernières années
    Du coup, je suis allée me plonger dans tes mots qui racontent si bien l'Afrique. (j'ai tout lu jusqu'ici)
    Je ne connais pas le Kenya , mais le Tchad, le Gabon, Cameron, Centrafrique....
    Bref, un morceau de l'Afrique de l'Ouest pendant quelques années (de travail)
    J'ai aimé lire ton écriture imagée et j'ai adoré tes photos (les Massaï du Tchad étaient tellement beaux et fiers !!!)
    Un vrai moment plaisir grâce à toi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour ce témoignage. Ça fait plaisir de faire plaisir.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  29. Quel beau voyage ce fut, Célestine ! Je comprends et partage ton éblouissement.

    J'avais visité le pays voisin, la Tanzanie, et en était revenu émerveillé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce sont des pays jumeaux, de chaque côté du Kilimandjaro.
      Emerveillé, c'est bien le mot.
      Merci Aldor
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  30. Que de beauté et de force dans toutes ces photos, merci céleste Célestine.
    Être ange est, est plus doux au cœur qu'étranger, il suffit de peu pour rétablir l'équilibre du monde. Bon retour et courage, reste un peu dans les brumes, leur délicatesse fait du bien. Bises du lundi. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma chère Plume.
      Je suis redescendue sur terre, mais j'essaie de garder un peu de cette magie derrière mes paupières.
      Bisous du samedi :-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.