30 octobre 2024

Tel un cincle plongeur



Tel un roseau tendu contre la distorsion du temps, je me balance au gré de ma vie. L'écho de son ressac me berce, jour et nuit. La vie, c'est cette formidable capacité à rebondir, tel un cincle plongeur au milieu d'un torrent furieux. Eclaboussé il tient bon sur ses pattes frêles. La magie de la vie, c'est cette force vitale qui fait frétiller nos cellules malgré les adversités.
Je traverse, comme après la tempête, une passe calme et belle comme un fjord norvégien. Mes yeux d'eau pure voient tout en plus beau. Goûtant plus que jamais ces minutes gouttes d'or qui coulent en moi. La moindre fourmi, chargée de son grain de riz trois fois plus gros qu'elle, m'émeut et m'interpelle :
 « Regarde, la vie est un miracle ! ». Cette fourmi, c'est une sagesse.

Les relations humaines prennent du sens, dès que l'on cherche à les approfondir, à gratter sous les croûtes superficielles pour faire apparaître des trésors. J'adore recueillir les confidences de ceux qui sentent en moi une capacité d'écoute que j'ai longtemps ignorée. Maintenant, je ne la nie plus. Je sais que l'on m'apprécie pour cela. C'est doux. C'est agréable au toucher.

Marie-S veut donner sa jument. Elle connaît un gars qui parle aux chevaux. C'est fou non ? Sa jument lui a dit qu'elle voulait bien être donnée, mais à condition qu'elle vienne la voir de temps en temps chez son nouveau propriétaire. C'est une jument sentimentale.
A propos de sentiments, Luc me raconte ses déboires comme si nous nous connaissions depuis toujours. Il me demande même des conseils, moi qui n'ai pas su barrer ma barque émotionnelle pendant si longtemps. Quelle belle évolution, n'est-il pas ?

La nature, comme l'an dernier à la même époque, se pare elle aussi de magie, températures clémentes, palette lumineuse, une rousseur de lande sous un ciel d'opale. 
Un rien peut briser le charme évidemment : une parole négative, une lamentation, une mauvaise nouvelle.
Et il y en a. Il y en aura toujours. Est-ce une raison pour se charger quand rien ne nous y oblige ? Chacun a son lot, en temps et heure. J'ai appris à me réjouir profondément quand rien de fâcheux ne m'arrive. Au lieu de trembler de la peur que le bonheur ne dure pas.
 Il y a aussi cette satisfaction de l'accompli qui régénère le corps et l'âme. J'ai terminé les albums du Japon, deux livres de cent-soixante-dix pages chacun. La maison est prête à ronronner pour l'hiver. Les gros chantiers sont terminés. 
J'ai pris une grande respiration auprès de mes trois petites étoiles, une semaine débordante de vie, d'amour, de câlins et de petits chagrins de fée, tout en paillettes et en poussière de vermeil, vite mouchés au creux d'une manche. C'est beau l'enfance.
Ah et puis. Mon amoureux m'a demandée en mariage. Sans gants beurre frais, ni genou à terre, mais avec tout son amour dans le gris vert de ses yeux.

Et vous, lecteurs adorés. Je pense toujours à vous, à ce blog, j'y reviens comme à une source sous la mousse, qui clapote et attend le voyageur sans s'en faire. Vous savez bien que je reviens toujours.








58 commentaires:

  1. A partir du moment où ton amoureux t'a demandé en mariage, plus rien n'a d'importance car toi, lui, VOUS, allez aborder les problèmes avec une force décuplée . Je t'embrasse

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    1. À partir du moment où on est deux c’est vrai que cela décuple les forces. C’est l’arithmétique de l’amour qui n’obéit à aucune règle ni logique. Et c’est ça qui est formidable.
      Mais tu le sais…
      Bisous ma Chinou.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  2. Je ne serai que le deuxième à te féliciter, ma chère Miss W. Et je ne prendrai pas de gants non plus pour te tendre les bras et te dire mon allégresse. Moi qui aime tant les oiseaux je suis heureux quand le petit cincle plongeur, par ailleurs très solide, dompte l'adversité et récolte les fruits de sa ténacité. Je t'embrasse A.B. ATTB. 🎸🌹🎼🦢

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    1. Deuxième peu importe.
      Je parlais de l’arithmétique de l’amour ce n’est pas pour rien. On peut être plusieurs à être premier dans un cœur aimant.
      Et le petit cincle est extraordinaire, m’étonne pas que tu l’aimes.
      Kisses my sweet gentleman
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  3. Vendredi dernier je me suis rendu au village proche avec mon fils aîné.
    Nous venions fêter le départ à la retraite de notre chef de chœur bien aimé.
    Nous avons en fait honoré de nos chants une double célébration : Le départ en retraite et le mariage du chef ; mariage intervenant pour couronner 30 années de vie commune.

    Dans l'ignorance où j'étais jusque là de cette célébration nuptiale, j'avais décidé le 6 octobre d'offrir à Bruno un tableau.
    Je m'étais mis à concevoir une huile incarnant sa vocation de chef de chœur...

    Alors, lorsque je lis comme nous tous l'annonce de votre mariage.....
    j'imagine de réaliser pour toi Céleste, pour vous ce tableau auquel je pense depuis un certain temps.
    Les cours artistiques que je fréquente depuis 2019 m'ont permis tour à tour de sortir du portait au crayon , d'oser la couleur (pastel, acrylique et huile). Je me permets aujourd'hui de sortir également de l'ouvrage en copie de photos ou d'œuvres peintes pour entrer peu à peu dans la création....

    Je pense à quelque chose de léger, à l'image de la cinquantaine de grammes de ce petit cincle que tu nous évoques aujourd'hui.....

    Voilà, l'idée est lancée

    Bises à l'huile douce

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    1. J’admire comme tu sais toujours raccrocher une anecdote de ta vie à mes écrits. C’est sans doute le signe d’une grande connexion entre nous. Je suis touchée que tu penses à nous offrir un de tes tableaux. Une création originale, j’ai hâte de voir ça. Mais prends ton temps. Le mariage est pour le printemps. L’hiver porte conseil.
      Je t’embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  4. Tu as eu une navigation un peu louvoyante avec ta barque, mais tu as toujours su redresser la barre à temps. Tu as même su affronter les tempêtes jargonosiques, au grand dépit de l'intéressée. Si ta barque louvoie encore, c'est pour rechercher les petites criques d'eau calme mais puissante.
    Si ton annonce n'est pas un scoop pour moi, je suis toujours heureux de ton bonheur.
    Ti voglio bene n'est pas qu'une formule de civilité.
    Molto baci Sorellita

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    1. Ah les tempêtes jargonosiques…quelle époque ! Que seuls mes plus anciens lecteurs doivent se rappeler…heureusement je suis sortie vivante de ce marigot, plus forte et plus déterminée que jamais.
      J’aime bien ton image des petites criques d’eau calme mais puissante.
      J’aime bien tout ce que tu dis, Blutchiamo.
      Ti voglio bene anche.
      Baci •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  5. Je me réjouis de votre bonheur et vous félicite! 😁❤️🐻

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    1. Merci ma Cathy.
      C’est un grand bonheur en effet.
      Bisous tout plein 💋

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  6. Moi Maîtresse j'ai la chaire de poule... Votre union, au-delà d'un bout de papier et quelques avantages fiscaux 😄, m'émeut. Vous avez ma bénédiction virtuelle, soyez heureux 😊
    Merci pour ce doux billet vivifiant, je vous embrasse tous les deux 😘

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    1. Ah, oublié les photos...
      Le petit cinclé 🫢😄 est adorable, ravie d'avoir fait sa connaissance.
      Le village c'est le votre, Maîtresse ? Il est charmant.

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    2. Saint Martial le village, merci Google 😄

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    3. Ma Julie
      Tu sais que je t’aime toi ? Ça me fait plaisir d’avoir ta bénédiction. Même virtuelle c’est top.
      Merci pour ta fidélité, ta fraîcheur ton enthousiasme.
      Ravie de t’avoir présenté le petit cincle. C’est un oiseau que j’ai appris à aimer dans un moment de grande bourrasque émotionnelle. Il y a longtemps…
      Je t’embrasse.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    4. Oui le lac de Saint Martial est une splendeur. J’y avais passé quelques jours merveilleux il y a deux ou trois ans. C’est en Ardèche et ça vaut vraiment le détour.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    5. Oui, ma Maîtresse, je le savais déjà. Puisque moi aussi je vous aime bien 😊😘

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  7. Je suis extrêmement content d’avoir de vos nouvelles. Vos absences de plus en plus longues me font toujours craindre le pire : que vous abandonniez vos lecteurs.
    Il n’en est rien, dit que je suis. Je vais me concentrer sur cette belle parole : « se réjouir quand rien de fâcheux n’arrive, plutôt que de trembler de la peur que le bonheur ne dure pas »
    C’est une phrase qui résume tellement bien votre philosophie de vie.
    Merci très chère pour ce texte encore une fois plein de vie et d’espoir.
    Cela fait beaucoup de bien.
    ~L~

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    1. « Idiot que je suis » voulais-je écrire.

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    2. Vous idiot ? Ce n’est pas vraiment le mot qui me vient quand j’évoque vos commentaires toujours élogieux fins respectueux. Rien que pour cela je n’abandonnerais mes lecteurs qu’avec beaucoup de difficulté et de peine. Mais on n’en est pas là !
      Merci d’exister cher Lorenzaccio.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  8. Chère Célestine,

    J’ai souvent voyagé avec vous qui aviez accepté de me suivre sur mon char volant. Vous vous êtes arrêtée avec moi dans des endroits étranges. Vous erriez un peu en ce temps là ….tout en marchant d’un pas sûr.
    Vous avez ouvert pour moi quelques belles parenthèses…qui se sont refermées d’aussi belle façon qu’elles s’ouvrirent. Et puis un jour mon char est passé au dessus d’une maison silencieuse et j’ai compris que vous aviez jeté l’ancre et posé votre sac dans un bel endroit, que vos rêves s’étaient posés à l’endroit qui les attendait.
    Alors, tout en regrettant la campagne de voyages au dessus des nuages, j’ai su qu’il fallait conserver de ce temps le souvenir ému d’une belle amitié qui se prolongera au delà du temps et à travers les mondes.
    Aussi, belle dame, qui avez fait rêver plus d’un de vos lecteurs, je vous souhaite le meilleur de tous les avenirs auprès de celui qui a su donner un nom à vos rêves.
    Je vous embrasse et ,si parfois vous repérez mon char dans le ciel, faites-lui juste un signe…je le verrai toujours.
    HSCB

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    1. Ah mon cher Hercule, je suis émerveillée de ce message que je trouve, hélas, un peu tard, mais vous me pardonnerez. Puisque vous êtes mon ami, je peux bien vous confier quelque chose : les parenthèses dont vous parlez restent un de mes plus beaux souvenirs. Sans doute parce que j'avais déjà décelé en vous, dès le début, cette façon unique de décrire les choses, de les accepter avec joie et délicatesse. Ce sont les ferments d'une belle amitié, soyez-en persuadé.
      Et la porte de mon bel endroit, là haut, sur ma colline, vous reste ouverte.
      Je vous embrasse.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  9. Wahou ! Bravo ! toutes mes félicitations et tous mes voeux de bonheur !
    Heureux sera l'homme qui t'épousera bientôt, Célestine que j'ai appris à connaitre à travers ce blog, tu mérites et as largement gagné de t'envoler au pays de la félicité.
    Ton secret n'est-il pas de chercher en toi toujours le meilleur, de formuler les chagrins et les peines , mais aussi les joies, les nostalgies, de ne pas tricher avec la vie, de la regarder bien droit dans les yeux, et puis le travail que tu as accompli en écrivant ce blog, tous ces articles, tous ces débats, toutes ces confidences n'ont pu que te mener vers plus d'humanité.
    Moi aussi je me suis découvert oreille, et des gens viennent me raconter parfois des histoires plutôt intimes, la vie profonde, sur une aire d'autoroute, dans un train, mes voisins.....je ne sais pourquoi j'attire les confidences, faut dire que j'aime écouter les gens , pas quand ils parlent politique, mais quand ils parlent d'eux-même .
    Bravo, Vive la future mariée !
    Ton chemin de vie t'a mené jusqu'à ces préparatifs de mariage : félicitations !

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    1. Merci pour tous ces éloges, mon Marco. Moi aussi, j'ai appris à te connaître, à travers tes poèmes, ta musique, tes commentaires et ton sens de l'humour, et crois moi, tu fais partie de ceux que l'on aimerait avoir comme témoin de mariage.
      Te rends-tu compte que je tiens ce blog depuis l'année 2009 ? C'est fou quand j'y pense...
      Alors bien sûr je suis moins assidue. mais ce sont des gens comme toi qui m'incite à ne jamais l'abandonner complètement.
      Parce que les belles personnes sont assez rares , et que j'en retrouve quand même beaucoup dans ces lignes. Tu veux que je te dise ? Ça me réchauffe le coeur !
      Bises célestement émues
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  10. Réponses
    1. Merci Anne !
      Bienvenue ici, je ne sais plus si tu es déjà venue, en tout cas, j'ai pris un peu de temps pour lire ton blog, et notamment ton billet fleuve sur vos travaux : quel courage vous avez !
      C'est l'oeuvre d'une vie de retaper une maison...j'en sais quelque chose !
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  11. Quand j'aurai soufflé les cent bougies de mon gâteau d'anniversaire, l'échotier me demandera « Monsieur Yves – ici, ils m'appellent "Monsieur" – quel souvenir marquant retenez-vous de ce siècle passé ? », je lui répondrai « Je n'ai jamais vu le cincle plongeur, mais... », après avoir essuyé une miette du Forêt noire à la commissure de mes lèvres, j'ajouterai « je connais une femme qui l'a vu ! »
    Cincle plongeur et vœux de bonheur.

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    1. Très joli commentaire, chapeau l'artiste. De la classe et de la poésie, c'est tout ce que j'aime.
      (Et la forêt noire aussi, bien sûr)
      Si tu veux voir le cincle avant d'avoir cent ans, il te faut aller dans la vallée de la Clarée. C'est là que je les ai vus pour la première fois.
      Bises et grand merci pour tes voeux
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  12. Comment ne pas se ressourcer auprès de vos trois petites fées, qui incarnent la magie de l’enfance - vous qui avez consacré votre passion à éveiller des cœurs d’élèves - Vous êtes aussi magique que votre plume qui sait si bien faire de la vie une belle et grande histoire d’Amour! Alors je me réjouis avec vous de cette belle annonce qui sera le scellement de deux cœurs qui savent avec intelligence traverser ensemble le kaléidoscope des couleurs plutôt lumineuses qui accordent les violons de l’existence.
    Merci pour ce nouveau joli billet .

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    1. Merci beaucoup Brigitte. C'est très joliment écrit.
      Pas de blog où je puisse aller voir qui vous êtes ?
      Bienvenue ici en tout cas.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  13. J’ai oublié de signer mon post ci- dessus. Brigitte la Vosgienne

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  14. Alors comme ça tu vas lier ta vie à un type qui n'a pas de "gants isabelle" si de veste grise ?
    En plus il ne met même pas un genou à terre, signe indubitable qu'il est face à la déesse qu'il a attendue toute sa vie ?
    Tu es d'une indulgence coupable !
    Achète un fouet tout de suite !
    Et au fait, as-tu dit "Oui mon chéri, je te suivrai au bout du monde, où tu iras j'irais, ton peuple sera mon peuple, ton dieu sera mon dieu !"
    Bref, tous ces trucs qu'on dit et qui prouvent bien que l'amour fait de sacrés trous dans l'entendement.
    Mais c'est tellement chouette le bonheur, le plus difficile c'est de ne pas en prendre l'habitude, ça le gâche...
    Je t'embrasse ma grande.

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    1. Voui voui, je suis très indulgente.
      Mais c'est parce que je l'aime... Alors le fouet, même pas pour rire, on est pas trop comme ça.
      Merci pour tes voeux de bonheur, je crois que tu es bien placé pour attester que ça peut durer, non ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  15. Très heureux d'apprendre la confirmation de ce projet de mariage dont tu m'avais dit précédemment qu'il était « dans l'air ».
    C'est sur la teneur globale de ton billet qui m'a fait beaucoup de bien que je vais m'attarder. C'est chaque fois ce sentiment de présence, d'éveil et d'attention à tout ce qui vit autour de toi. C'est parfois difficile, voire douloureux, mais c'est de plus en plus ouvert sur la beauté des êtres et du monde avec l'espérance au cœur.
    « Me réjouir profondément quand rien de fâcheux ne m'arrive. Au lieu de trembler de la peur que le bonheur ne dure pas. » Quel enseignement fort dans cette phrase ! Et je m'y retrouve. Un peu comme un appel. À mon âge avancé j'ai encore cette crainte que le pire m'attend quelque part. Qu'il revienne. Que malgré mes efforts d'une part et mes abandons confiants d'autre part, je finisse quand même par perdre cette « foi dans la vie », qui pourtant ne fut jamais absente. C'est moi qui, à chaque fois, se comporte en « homme de peu de foi ».
    Au final, c'est ce passage qui m'a redonné la respiration du cœur. Alors merci. D'autant qu'il faut y ajouter le réalisme dont tu sais faire preuve « un rien peut briser le charme évidemment ». J'ajouterai : heureusement, un rien peut le rétablir.
    Je t'embrasse, chère amie.

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    1. Encore une fois, je suis émue par tes mots, mon Alain. Toi qui a si souvent redressé ma barque quand je partais à vau-l'eau, voilà que maintenant c'est moi qui te remets du feu et de la « respiration au coeur »
      C'est la récompense d'une vie, ce que tu dis là. Une vie à prendre soin des gens, une vie à m'ouvrir sur la beauté des êtres et du monde, à voir plus loin que les apparences. A disperser la joie et l'émerveillement tout autour de moi, sans relâche, pour faire le pendant aux sombritudes de la vie.
      Ma foi dans la vie, dans l'amour, dans l'espérance, finit par porter ses fruits.
      Et c'est très doux.
      Merci du fond du coeur mon Alain.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. Lorsque je regarde le petit cincle debout sur son rocher, je nous y vois nous les humains. Il semble si vulnérable et pourtant quelle force l'habite. Cette même force nous habite. Après chaque tempête nous nous relevons. J'admire les personnes qui investiguent cette force. C'est pour cela que je suis ici, pour la connaître, la reconnaître en moi, la suivre. Il y a la vie et les événements de la vie. Les événements sont temporaires, la vie est constante. C'est elle le trésor, indépendamment des événements sur notre chemin. Je te souhaite tout le bonheur du monde ma chère Célestine. kéa

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    1. Tes mots sont toujours de l'or, chère Kea. Tu as raison, je n'ai pas pris l'image du cincle par hasard.
      Je le trouve persévérant et obstiné dans sa lutte pour vivre dans le torrent.
      Les événements nous envoient parfois de grandes louches de découragement, mais on se relève toujours quand on aime la vie, parce que l'on s'est trouvé une raison de l'aimer. L'amour est une merveilleuse raison. Même s'il habite dans le coeur.
      Je t'embrasse ❤️
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  17. Un grand bonheur je te souhaite
    Que j'imagine tant étoilé
    Que je compose pour toi à l'alllume-hier
    Comme un sOleil un sourire une rivière.

    Plus loin que l'infini du vent tu voles
    Toi qui aimes et oses
    Dans l'instant généreux
    Ton regard inspiré inonde.

    Toi qui glisses dans tes poches tes mains dentelles
    Plein de petits cailloux
    Des joyaux fait éclore
    Des graines de beauté

    En un mot amoureux dans les ruelles de l'Haut
    Sur l'épaule du temps qui voyage
    Tu enchantes les heures
    Où tout file et flotte

    Et ma plume t'envoie
    Des fleurs des étoiles les décroche
    Pour enluminer pour vous deux vos pas
    Votre avenir
    Et tout éblouir.

    Merci pour tout.

    Je t'embrasse ma chère Âmie Célestine.

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    1. Oooh que c'est joli, chère Den.
      Je suis très émue. Je le lui ferai lire, bien évidemment. Enfin, il le lira puisqu'il lit mon blog régulièrement.
      Je crois que l'on ne nous a jamais écrit quelque chose de plus délicat depuis que nous nous sommes rencontrés.
      Un grand merci à toi. Je t'espère en bonne forme ainsi que tes êtres chers.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  18. Enfin un mec qui sait y faire ! Félicitations à vous deux...

    Pour lire ton splendide texte sur mon écran mal situé, je dois relever la tête et ça grince dans les cervicales : j'ai trop baissé la tête cet été pour éviter d'écraser les fourmis... ;-)

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    1. Tu me feras mourir de rire, mon Boss.
      Mais tu as quelque part raison : j'ai enfin trouvé l'homme qui sait... Me connaître, me respecter, m'apprécier, rire avec moi, me comprendre (ça c'est le gros morceau) enfin bref, m'aimer...
      Je t'envoie plein de bisous sur ton cou (pour soigner tes cervicales)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. J'aime imaginer les sautillements du single plongeur et ses audaces, et les yeux gris-verts de ton amoureux pendant sa déclaration...Du bonheur...
    Les belles choses nous touchent et nous voudrions qu'elles perdurent...
    Mon fils aîné Arnaud 5 ans après son frère Xavier adoré est parti le 2 octobre d'une crise cardiaque.
    Ainsi est la vie.
    Je t'embrasse Célestine

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  20. Belles châsses ... robe blanche et cheveux rouges... j'veux la photo, la photo, la photo!!!
    Tout mes vieux de bonheur.

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    1. Robe blanche ? Non je ne crois pas. Ma candeur virginale a quand même un peu fait long feu...
      Du vert, non ? Ça va bien aux rousses...
      Je n'ai pas encore choisi. Mais promis, tu auras une photo !
      Baci mon Andiamounet
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. Bonheur suprême : tu vas te marier ! félicitations, c'est la conclusion d'un amour vrai, alors tu es sur un nuage j'imagine. Bon week end.

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    1. La conclusion...ou le point de départ, je l'espère 😄
      Merci Elisabeth. Le week-end fut bon.
      Belle semaine à toi
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Coucou. Je te vois un peu comme un cincle plongeur finalement. Tu plonges dans les méandres de la vie avec enthousiasme et tu agites tes ailes pour distribuer le bonheur un peu plus loin. Félicitations pour cette demande en mariage! Voilà une belle nouvelle! Bises alpines.

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    1. Je vois que tu as saisi la substantifique moelle de mon billet, chère frangine. Et je savais que le cincle plongeur n'aurait pas de secret pour toi, qui vis au milieu des torrents montagnards.
      Merci pour tes félicitations.
      Je t'embrasse.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. Quel beau pansement à la vie qu'est l'amour.
    Pouvoir donner, partager; pouvoir prendre pour partager encore plus fort.
    Soit gourmande de ce bonheur, le temps - ce n'est pas à toi que je l'apprends - passe si vite.
    Il est des chemins qu'il faut prendre pour éviter les regrets. Ne pas avoir peur de l'aventure, tout simplement.
    Je t'embrasse, bises serties d'étoiles, comme tu es scintillante!
    Ps: j'ai eu aussi mes petites fées... un bonheur à croquer...

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  24. Si c'est un mariage Espresso à la mairie du coin, vous pouvez tenir le choc mais imagine que vous choisissiez de poursuivre le lien dans une chapelle romane de la Drôme avec Gloria Vivaldi pour ouvrir, Terre d'espoir Elgar en marchant le long de la nef, les alliances sous fond musical retentissant Alléluia Haendel, signature des registres suivi de Borodine Danses polovtsiennes dans la pénombre féerique des murs authentiques comme témoins.
    Attention aux coeurs sensibles mais bon tu as l'hiver pour soulager ton cœur.

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  25. J'aime bien la façon dont, presque anecdotiquement, tu annonces ton mariage en fin de texte : « Ah oui, au fait, je me marie... ». Rien que ça...
    Or j'imagine, je subodore, que cela n'a pour toi - pour vous - absolument rien d'anecdotique. Je perçois une décision pleinement réfléchie, choisie en toute conscience, en toute lucidité. Ton plaisir à partager ton bonheur est nettement perceptible.

    Comme d'autres avant moi, je remarque ce passage empreint de sagesse : « J'ai appris à me réjouir profondément quand rien de fâcheux ne m'arrive. Au lieu de trembler de la peur que le bonheur ne dure pas.». Des mots à méditer...

    Je t'embrasse.

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  26. De l'amour de l'amour encore de l'amour... et de la sagesse. Merci céleste Célestine pour ce billet inspirant et bravo à Mr Céleste pour sa demande en mariage, c'est formidable. Bises du samedi, du soleil dans les cœurs. brigitte

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  27. Il n'est pas étonnant que cette demande en mariage arrive à point nommé. Tu t'es donné le temps d'apprendre ce qu'il faut apprendre🎵🎵🎵 Y a tant de gens qui se cherchent sans vraiment se trouver. Tant de gens qui se désirent, se suivent et se perdent en chemin. Tu t'es donné la peine de te découvrir, de te connaître. Tu as pris le temps qu'il faut pour devenir ce que tu étais, sans vraiment le savoir.
    Maintenant, il est temps (à nouveau) de se jeter à l'eau, Ah l'eau, quoi ! Merci Jean-Louis Aubert.Je disais, il est maintenant temps d'inscrire ton nom au bas d'un parchemin, et de profiter des nuits sur son épaule.🎵🎵🎵

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  28. Oui, bien sûr, nous le savons, Célestine, que tu reviens toujours. Tu reviens d'ailleurs cette fois avec ce si beau billet qui reflète ton amour de la vie et des gens, merci pour cela. Et toutes mes félicitations pour la demande en mariage de ton amoureux. :-)
    Je t'embrasse fort, ma belle Âmie.

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  29. Le cingle plongeur ! Je ne connaissais pas ce petit oiseau au si joli nom. J'ai lu qu'il se plaisait en altitude près des torrents aux eaux claires. Il faudra que j'affute mon regard quand nous ferons nos petites virées en montagne.
    Quelle belle intuition ! Quelle belle idée d'avoir cliqué sur ton nom ! J'ai découvert cette page. Cerise sur le gâteau, la demande en mariage et l'image de ces deux regards réunis dans une immense tendresse : yeux turquoise, yeux gris-vert. Ô la larmichette, Stop ! Réjouis-toi plutôt, que c'est beau l'amour !
    Tu ne pourras imaginer combien cette lecture m'a apporté de bonheur ! Il y a eu tellement de tristesse, de crainte, de douleur autour de moi, dans ma vie, ces derniers mois. Heureusement, beaucoup de choses vont beaucoup mieux, d'autres iront mieux, quand d'autres étaient inévitables ! Alors...
    Comme ta petite fourmi, je vais essayer de faire preuve de résilience et me sens maintenant capable de porter un grain de riz qui ferait 3 fois mon poids.
    Non, réflexion faite et lucidité retrouvée, 3 fois mon poids serait bien trop !
    Tu vois la prétentieuse ? (rires)
    Bisous Célestine.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.