A Kurashiki, notre hôtel se trouve juste en lisière du vieux quartier Bikan. Un endroit ravissant aux maisons anciennes, donnant sur un canal bucolique où nagent les cygnes. Des bateliers en chapeau chinois attirent les touristes dans leur barque. D'autres proposent une ballade en pousse-pousse. Un musée assez étonnant dresse ses colonnes grecques. Mais que fait le Parthénon au milieu du japon du XIX° siècle ?
Nous arpentons ces ruelles en appréciant la sérénité du lieu.
La maison Ohashi nous ouvre ses portes. Une demeure superbe dans le plus pur style de l'époque.
Chaque pièce donne sur un mini-jardin, chaque objet est mis en valeur par le dépouillement du décor. Panneaux coulissants en feuilles de riz, tatamis, salles de méditation, meubles de bois sombre. Et ça et là, des bouquets ravissants.
L'ikebana est partout au Japon : c'est l'art de la composition florale. Bouquets de fleurs fraîches, à la fois simples et raffinés. J'adore !
Cette simplicité de la nature transposée à l'art me réjouit l'âme. Une branche de cerisier, une hirondelle, un roseau. Un petit vase de terre cuite, une boîte en bois de bambou.
C'est sans doute ce qui m'étonne le plus ici : ce mélange entre la beauté millénaire de la philosophie zen et l'énorme vulgarité des drugstores, étalages de produits d'importation emballés et sur-emballés. Entre le rythme lent ancestral et la frénésie citadine des Japonais au travail, qui font tout si vite. Mais qui attendent toujours très patiemment le passage au vert des feux et l'arrivée des bus. Que de contrastes. Que de contradictions aussi.
Nous arpentons ces ruelles en appréciant la sérénité du lieu.
La maison Ohashi nous ouvre ses portes. Une demeure superbe dans le plus pur style de l'époque.
Chaque pièce donne sur un mini-jardin, chaque objet est mis en valeur par le dépouillement du décor. Panneaux coulissants en feuilles de riz, tatamis, salles de méditation, meubles de bois sombre. Et ça et là, des bouquets ravissants.
L'ikebana est partout au Japon : c'est l'art de la composition florale. Bouquets de fleurs fraîches, à la fois simples et raffinés. J'adore !
Cette simplicité de la nature transposée à l'art me réjouit l'âme. Une branche de cerisier, une hirondelle, un roseau. Un petit vase de terre cuite, une boîte en bois de bambou.
C'est sans doute ce qui m'étonne le plus ici : ce mélange entre la beauté millénaire de la philosophie zen et l'énorme vulgarité des drugstores, étalages de produits d'importation emballés et sur-emballés. Entre le rythme lent ancestral et la frénésie citadine des Japonais au travail, qui font tout si vite. Mais qui attendent toujours très patiemment le passage au vert des feux et l'arrivée des bus. Que de contrastes. Que de contradictions aussi.
Les restaurants proposés par l'agence de voyage sont inégaux. Parfois très agréables, ambiance cosy, présentation des plats raffinée, parfois au contraire affreusement bruyants et service très approximatif. Mais la bonne humeur du groupe a souvent raison de ces petits désagréments. Mieux vaut en rire, quand on se retrouve assis contre un mur, ou quand la serveuse apporte une carafe d'eau mais ne comprend pas que l'on ait besoin de verres pour la boire.
J'ai gagné ici quelques nouveaux lecteurs, Marie-Pierre, Olivier, Sylvie, Armelle, Sandrine, pardon à ceux que j'oublie, qui suivent mes publications avec plaisir, et je les en remercie.
Cet après-midi, le ferry nous emmène vers un des plus célèbres spots japonais : l'île de Mijayama, et son beau temple d'Itsukushima, réputé pour son torii se reflétant dans la mer.
Quel endroit fabuleux ! Le ciel ce soir était orageux, mais le soleil perçait légèrement la brume au-dessus des montagnes, c'était féerique. Le temple sur pilotis a les pieds dans l'eau à marée haute, la grande Pagode domine le paysage de tous ses toits. Je mesure la chance que j'ai de pouvoir contempler toutes ces merveilles.
Demain, nous serons à Hiroshima, et mon coeur se serre déjà.
(A suivre)
Merci, mrerci chère Célestine, de nous raconter si bien, avec sensibilité, intelligence et profondeur, ce voyage inoubliable. Je n’irai jamais au Japon, mais ton récit me fait rêver. Tu pourras faire un merveilleux album grâce à tes écrits quotidiens. Bonne poursuite, je suppose tout de même qu'il faudra aussi rentrer !
RépondreSupprimerL'Ikebana, j'aime beaucoup. Il y a plusieurs années nous avions visité une grande exposition dédiée à cet art au jardin botanique de Meise (oui, là où ils exhibent chaque année cette fleur de titan qui pue la rage !).
RépondreSupprimerSurprenantes manières de vivre, étonnants ces contrastes ! Je ferai bien un tour de barque, et j'admire toute cette verdure ou
RépondreSupprimerla porcelaine dans ces charmants intérieurs...
Les bouquets que j'adore, j'en fais tout le temps, deux grandes pivoines roses dans un haut vase en verre ou nigelles accompagnants des boutons de rose dans un pot de grès, qu'importe, depuis mon enfance où je portais en catimini des pâquerettes dans un verre, sans trop de queue, dans la chambre de ma maman...
Bises Célestine.
L'anonyme c'est moi du Jardin de Titi ou https://dans-les-voiles.over-blog.com
RépondreSupprimerMil excuses !
Il y a un monsieur japonais sur insta qui fait des bouquets tous les jours, c'est fascinant. Souvent en visionnant ses vidéos je me dis "Mais non, ne coupe pas cette fleur!!!" Mais à la toute fin, après moults coups de ciseaux et sécateurs, le bouquet trouve magiquement son équilibre. C'est juste...parfait. Ce que j'admire aussi c'est le raffinement de leur nourriture. Les boites de laque précieuse dans lesquelles ils présentent le riz, les bols de raku etc...
RépondreSupprimer