09 août 2023

Ce fameux lâcher-prise

 
« Accepte ce qui est. Laisse aller ce qui était. Aie confiance en ce qui sera. » 
 Bouddha









Ces choses auxquelles on tient si fort, auxquelles on s'accroche avec tant d'énergie perdue... Ces choses qui nous tiennent à coeur, ou qui nous tiennent le coeur ? Le serrant comme un étau, parfois ? Voilà la question.
Il serait peut-être bon de se demander pourquoi on supporte ça, alors que ça nous fait si mal. Je veux dire pour quelles obscures et profondes raisons on s'obstine à vouloir une chose alors qu'elle se dérobe à notre volonté ? Quel jardinier mystérieux a creusé en nous ces sillons et planté si fort ces graines obstinées, qu'elles nous semblent sacrées et inamovibles ? Et quelle folie nous oblige à vouloir faire passer tous ces chameaux dans le chas de notre aiguille ?

Et là, débarquent en rang d'oignons tous les mots idoines à la situation, défilant tels des soldats de plomb à la parade : « Desserre tes principes ! Reprends confiance en toi ! 
Sois toi-même ! Fais taire ton égo ! Renonce ! Et surtout, lâche prise !  »
Ce fameux lâcher-prise...Comme si ça allait de soi, comme si c'était simple. Et pas du tout contradictoire. Dans ces moments-là, il nous semble au contraire que notre vie dépend d'un minuscule trou dans le rocher, de nos doigts crispés dedans, de nos phalanges blanchies comme celles d'un alpiniste à mains nues : allez donc lui demander de lâcher prise !
Et pourtant, ce fameux lâcher-prise semble bien être la seule issue possible pour arrêter de se fracasser contre une vitre, comme des mouches prisonnières d'un bocal, jusqu'à l'épuisement. On le sait, mais on n'y parvient pas facilement. Car le travail est subtil. Long. Laborieux. 

Mais payant, sans aucun doute. Cela s'apprend. Cela se vit au quotidien. Cela commence par faire la liste de toutes ces choses que l'on veut mais qui ne sont pas possibles. Parce qu'elles ne dépendent pas de nous. Et ensuite, savoir faire le distinguo avec celles qui dépendent de notre propre volonté, et pour lesquelles il est bon de se battre.
Une autre liste intéressante, c'est celle de tout ce que l'on peut « lâcher » sans se faire mal. Les chimères, les habitudes, les idées reçues, les conventions, les illusions.

Lâcher du lest sans s'écraser, accepter sans se renier, abandonner le contrôle sans se ramollir, laisser de la place à autrui sans se faire manger, autant d'épreuves aussi ardues que celles de Fort Boyard, avec un peu de quadrature du cercle en prime... parce qu'on est loin d'être des moines bouddhistes, même si on cite Bouddha.

Dans cette quête perpétuelle, mon amie Mathilde m'a aujourd'hui rappelé une pensée bien utile en la matière : les gens n'ont sur nous que le pouvoir qu'on leur donne. Ça m'a fait du bien de m'en souvenir.
Et sinon, bande de vous, l'été se passe bien ? 


77 commentaires:

  1. Ici, l'été commence demain d'après la présentatrice de la météo. Mais on ne sait pas si c'est pour longtemps ! ;-)
    J'ai pas tout bien compris dans ta tirade mais c'est décidé à partir de demain, je me laisse vivre!
    Enfin, je continue... ;-)
    Bisous !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu vis en effet dans un pays où l'été ne dure que l'espace d'un instant, ce que durent les roses ...
      Mais ça n'a pas l'air d'entamer ta formidable bonne humeur.....
      Et ça me fait plaisir d'avoir des nouvelles de toi. Ça faisait si longtemps, cher Boss !
      Continue ainsi, c'est toi qui as raison
      Gros kiss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. Jusqu'à cette fin de matinée je n'ai rien lâché  du chemin en cours.....
    Mais cela valait la peine...Tu réalises ? Un chantier commencé il y a bien 25 ans alors qu'à cette époque  je m'aménageais d'urgence une pièce en guise de bureau professionnel.. . Et puis j'ai travaillé,  travaillé dans ce lieu d'aménagement provisoire...
    Et là, après une longue interruption, j'avais décidé cette année de terminer une phase importante liée à la porte isolant ce lieu du reste de la maison : renforcer la fermeture du seuil au linteau en passant par le cadre à refaire et les murs à remanier....
    Bref une tâche prenante mais très intéressante pour le bricoleur que je suis...
    Maintenant je peux lâcher prise et jouir du temps libre pour vagabonder.... Mais, en fait, au sens de ce que tu développes, cela faisait bon nombre d'années que j'avais lâché prise sur l'urgence de cette fin d'aménagement....lol

    Oui, l'été se passe vraiment bien malgré les hauts et les bas météorologiques, et je te souhaite des joies similaires aux miennes...
    Et je ne doute pas qu'il en aille ainsi pour vous cet été.

    Bises 

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est amusant, le verbe lâcher a deux sens complètement opposés, et c'est sans doute ce qui rend le concept si nébuleux que mon ami Walrus, ci-dessus, en arrive à dire qu'il n'a pas tout bien compris...Lui, un homme si intelligent.
      Quand tu dis que tu n'a rien lâché, je comprends tout à fait, ta determination, ta pugnacité, depuis 25 ans, pour arriver à tes fins, voilà un bel exploit digne de tout mon respect.
      J'aime quand les gens ne lâchent rien : leur force, leur objectif, leur foi...
      Oui mais voilà : lâcher prise, c'est tout autre chose : les autres ont quelque chose à y voir, alors que dans son premier sens, le mot indique simplement une affaire entre soi et soi.
      Mes joies sont sans nul doute similaires aux tiennes : bâtir de ses mains, profiter de chaque jour qui passe, rendre grâce pour ce que l'on a.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. Et si au contraire il s'agissait de ne rien lâcher ? ;-)

    L'été se passe bien mais il est découpé bizarrement et finalement... on ne lâche rien : on travaille presque autant avec l'impression que ça ne sert pas à grand chose (mais on s'en fiche du moment qu'on rigole et qu'on voit des choses bien : les musées de Lille, les spectacles de La Flèche et de Rennes, les paysages de Bretagne... !

    Et on est content de voir revenir, le soir, tandis que M. Youtube rame et nous oblige à veiller, la petite philosophie du matin ! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce que tu ne lâches pas, c'est ta bonne humeur et ton sens de l'humour, cher oncle breton.
      Et sur ce plan-là, tu pourrais ouvrir une chaîne de développement personnel, tu ferais fortune si YT ramais moins, évidemment.
      Merci d'apprécier encore mes divagations du matin comme du soir.
      Gros kiss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. Bonsoir chère amie. J'ai l'impression que ce billet est la prolongation de notre dernière conversation. Je me trompe ?
    L'été ? Je savourais la douceur du soir avec quelques amis lorsque l'un d'eux a jeté un froid en plaçant, comme un cheveu sur le gaspacho "et dire que dans quatre mois c'est Noël"!!
    Bises chaleureusement estivales.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette remarque (parfaitement juste au demeurant) était une des blagues favorites de mon ex-mari.
      Je ne savais pas que tu le fréquentais 😂😂😂
      Quant à ta première phrase tu as vu juste : une mûre réflexion m'a amenée à revoir les choses sous un autre angle, et à arrêter de vouloir changer le plomb en or ou l'eau en vin. Et puis comme disait mon père, on ne peut pas faire d'un âne un cheval de course...Forte de tout cela, j'ai décidé de m'en foutre royalement, et je me sens beaucoup mieux.
      Bises orageuses cet après-midi... (mais je ne parle que de la météo)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  5. Que voilà une belle réflexion sur le "tenir" et le "lâcher-prise" ! Je me suis arrêté sur cette idée : « se demander pourquoi on supporte ça, alors que ça nous fait si mal ». Et si, aussi bizarre que cela puise paraître, avoir mal nous faisait parfois du bien ? Dans le sens que cette douleur peut nous être habituelle, connue, reconnue, familière ? Préférer le connu, même douloureux, plutôt que se risquer à l'inconnu ? Une pensée me vient, en illustration : les conduites d'échec, les asservissements, les soumissions.

    Alors oui, il peut falloir beaucoup de temps, des années, une vie entière, pour lâcher ce à quoi l'on tient, qui nous tient. Et dans le genre "lâcher prise", de mon côté j'en suis au « personne ne me doit rien ». C'est très libérateur, aussi, par rapport à d'éventuelles attentes.

    À part ça l'été s'écoule tranquillement. La vie s'écoule paisiblement... même si...

    Il est temps de te lâcher des bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. « Et si avoir mal nous faisait du bien ». Sauf à être adepte du sado-masochisme, on peut interpréter cette phrase comme le fait qu'une douleur peut amener à un mieux (surtout quand ça s'arrête, un peu comme les coups de marteau sur la tête)
      Trêve de plaisanterie, je comprends très bien ta position. Tu fais sans doute allusion à la (non moins) fameuse « zone de confort » celle qui nous englue dans une habitude, même toxique, sans interroger profondément ce qui nous blesse pour tenter de trouver une solution...
      Tu résumes admirablement par une phrase ton lâcher-prise libérateur. « Personne ne me doit rien » Elle me fait penser à la parole de la chanson d'Yves Simon j'ai rêvé New-York. (On en avait déjà parlé ici)
      «Monsieur Grégory Corso / Qu'est-ce que la puissance? /Rester debout au coin d'une rue / Et n'attendre personne. »
      Pour ma part, je dirais que mon axe se résume par la phrase : « On ne peut pas plaire à tout le monde ». C'est aussi très libérateur pour moi. Même si...il m'a fallu beaucoup de temps pour en arriver là.
      Et on « même si » à toi, que cache-t-il ?
      Bises en retour, cher Pierre.
      Toujours un plaisir d'engager le débat avec toi.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Tu fais bien de pointer ma formule maladroite (je m'en suis rendu compte après publication) : rien de volontairement masochiste dans le fait d'opter pour le *confort* du connu, fut-il désagréable à vivre. Reproduire le connu est un mécanisme tout à fait pernicieux. Pour en sortir il est nécessaire de désapprendre le comportement qui nous nuit. Donc en débusquer les origines, les éléments déclencheurs. Ce qui peut prendre beaucoup de temps, comme tu le soulignes.

      Mon « même si » est relatif à la paisibilité déclarée de mon existence, voulant signifier par là que je fais abstraction de préoccupations planétaires peu propice à la tranquillité de l'esprit ;)

      Débattre, échanger des points de vue, s'éclairer réciproquement, s'ouvrir l'esprit et l'âme, c'est mon adrénaline !
      Bises dopées

      Supprimer
    3. Ton « même si » me rassure...c'est un peu égoïste, je sais, mais ça fait du bien de te savoir paisible. On ne peut constamment avoir l'esprit troublé par la marche (claudicante) du monde.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. On ne lâche rien dans notre lutte contre la maladie!!
    Zhom y a laissé en 2012, 2019 et 2022 des morceaux de mâchoire, son palais, de nombreuses dents et là en 2023 un bout de poumon...
    bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr, ma Cathy. Tu comprends bien que lâcher-prise, dans le sens où je l'évoque, n'a rien à voir avec « capituler »
      Et je sais que vous vous battez tous deux comme des lions pour venir à bout de ce sale truc.
      Respect et tendresse pour vous deux.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. j'aime les été sans grosse chaleur et j'aime la pluie, nos nappes phréatiques vont enfin revenir à un niveau normal, ouf :-)
    (le lâcher prise et toutes ces belles théories, c'est un luxe auquel, dans le meilleur des cas, on arrive avec l'âge ;-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est intéressant ta théorie du lâcher-prise qui arrive tout seul avec la vieillerie...
      Tu as parfaitement raison, la mort étant sans doute le lâcher-prise ultime, mais si on peut gagner quelques années de sérénité et de paix intérieure, c'est quand même pas mal.
      Pour la pluie et le manque de chaleur, je suis aussi d'accord avec toi : en vieillissant, on aime de plus en plus la modération climatique !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  8. Lâcher sans être "lâche"...that is the question... :-)
    Moi, je suis en vacances...et devant moi, là, tout de suite, dans ma location, je contemple un petit tableau sur lequel est inscrit : "Voyager ensemble, sourire à la vie, suivre ses rêves, vivre à 100 à l'heure, s'amuser et rire, passer du bon temps, observer les étoiles, danser sous la pluie, aimer la vie..."
    That's my program !
    Bises étoilées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Lâcher sans être lâche : jolie formule. La lâcheté, c'est surtout par rapport à soi-même, quand on abandonne ce que l'on est, ce à quoi l'on croit, ou ce qui nous fait du bien.
      Mais renoncer à changer les autres n'est pas une lâcheté. Je crois que c'est même la forme suprême du courage et de l'intelligence...
      En tout cas, j'adore ton programme, et je signe des deux mains.
      Observer les étoiles...Je le faisais hier soir encore, avec un bonheur sans cesse renouvelé.
      Bises ma Licorne.
      Profite bien de tes vacances.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. Lâcher prise, c'est difficile concernant les choses essentielles, mes les soumissions c'est niet !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui a parlé de soumission ? Pas moi en tout cas...
      Il y a bien longtemps que j'ai écrit : « Personne ne me fera plus faire des choses dont je n'ai pas envie » et je me tiens à cette ligne. En revanche il y a des choses que l'on fait en croyant "faire plaisir" et on se plante : le plaisir n'est réel que s'il est partagé. Cela n'empêche pas les concessions, les premiers pas, la négociation, la médiation...Mais si toutes ces tentatives échouent, il est bon de revenir aux fondamentaux, et de ne pas s'escrimer en vain.
      Il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre disait ma grand-mère. Comme elle avait raison !

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  10. "Dans cette quête perpétuelle, mon amie Mathilde m'a aujourd'hui rappelé une pensée bien utile en la matière : les gens n'ont sur nous que le pouvoir qu'on leur donne. Ça m'a fait du bien de m'en souvenir."

    Ça me rappelle quelque chose de couramment vérifié en entreprise : "Tu prends tout le pouvoir à ta disposition jusqu'à ce que quelqu'un t'arrête."
    Ça montre très vite la différence en l'autorité et l'autoritarisme ;-)
    Pour le reste, j'ai surtout remarqué à l'écoute de la radio, la lecture de bêtises FB, discussions dans le bus ou aux terrasses que les conseils dispensés moyennant finance par les coaches et les "ouvrages de développement personnel" ne sont vraiment bénéfiques que pour les coaches et les auteurs de ces bouquins.
    Ils encouragent un certain narcissisme et un nombrilisme évident, bref la contemplation de soi, plutôt que l'observation du monde autour de soi.
    Observation autrement palpitante...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne serai pas aussi catégorique, selon ma voie du milieu, je dirai que le savant équilibre entre la contemplation de soi et l'observation du monde est certes difficile à atteindre, mais que l'un ne va pas sans l'autre.
      Je n'ai pas honte de dire qu'à un moment de ma vie je ne savais plus où j'en étais, et que je me suis fait aider pour dénouer quelques fils bien embrouillés à l'intérieur de moi. Et c'est ce travail qui m'a permis de me tourner ensuite vers le monde, et d'y trouver le côté palpitant que tu dis. Tant qu'on n'a pas réglé ses failles personnelles, on ne saurait prétendre à observer correctement les autres.
      En revanche, je suis d'accord : tous ces marchands du temple qui fleurissent dans les medias et en devanture des librairies s'improvisent «coaches de vie ». A trente ans, on ne coache pas grand-chose, je l'admets.
      En tout état de cause, et c'est un simple constat (et non une élucubration vaguement conspirationniste): le narcissisme et le nombrilisme ont pour effet de détourner tant soit peu les gens de la chose publique, de la solidarité et de la prise de conscience collective.
      Mais il y a tellement de gens qui s'improvisent dans tous les domaines... restaurateurs, masseurs, coiffeurs, conseillers conjugaux ou pilotes de course... (il suffit d'observer certains avec un volant dans les mains, c'est palpitant)
      Il vaut mieux lâcher-prise, sur ce plan-là. On ne changera pas le monde...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Oui le fameux. J'ai entendu beaucoup ce terme sans trop savoir ce que ça voulait dire vraiment. Je comprends mieux en te lisant. Mais pas facile à mettre en application sur la durée. En ce qui me concerne, j'aurais beaucoup de mal dans ma vie-routines.
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu n'en souffres pas, aucun problème.
      Seulement bien souvent, on éprouve de la difficulté avec une situation, sans se demander si nous ne sommes pas arc-boutés sur des idées ou des principes inopérants.
      C'est là qu'intervient ce fameux lâcher-prise. Et souvent les situations se dénouent d'elles-mêmes, à partir du moment où on décide de ne plus en souffrir.
      La meilleure image que j'aie jamais lue, c'est celle du chimpanzé qui veut attraper une banane dans une boîte à l'ouverture trop petite.Tant qu'il tire comme un forcené, le poing fermé sur sa banane, il n'arrive à rien. S'il lâche la banane et essaie de l'attraper du bout des doigts pour la faire passer par la fente, il y arrivera.
      Changer de stratégie est souvent un excellent moyen de lâcher prise.

      Bisous Patrick
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  12. Oh Sweet A.B. Tu sais bien que pour le lâcher prise je ne suis pas champion. Et je ne te cacherai pas que je pense plutôt bilan, je penche plutôt bilan. le moins que l'on puisse dire est je le trouve peu flatteur. Si tu veux bien je t'en entretiendrai quelque peu prochainement. Rassure-toi, jusqu'ici tout va...pas trop mal. Je t'embrasse. ATTB 😽

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr que je veux bien. Cela dit, je ne suis pas "coach", je ne prêche pour aucune paroisse, j'avais juste besoin d'écrire ce billet, pour m'aider à résoudre un problème, comme un petit nuage noir dans mon ciel si bleu. Encore que l'image soit mal choisie, j'aime tant les nuages. Disons une tâche d'encre sur une jolie robe, alors.
      Même si c'est joli, les imperfections. J'apprends à les aimer.
      Je t'embrasse, moi aussi.
      A B•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Juste ciel, toi aussi tu te tues à la tache pour faire des tâches d'encre. My God, dans quel monde vivons nous ?

      Supprimer
    3. Candide, de moins en moins ('tain j'en ai compris des choses !)dimanche, 20 août, 2023

      Wé, salut ! C'était moi, au-dessus ! :oP

      Supprimer
    4. Ben oui par ces temps chauds on s’occupe comme on peut 😁
      Ça me fait plaisir de te voir par ici c’est pas souvent !
      Bisettes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. Ton amie Mathilde t'a fait revenir, chouette !
    Dolce vita 😄

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ta visite de l'autre soir y est sans doute pour une part aussi... ❤️
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  14. Le lâcher-prise a toujours été un concept qui ne me convenait pas. Du moins dans la manière habituelle dont on le présente. C'est comme une sorte de faux-nez qui ne change rien. Comme s'il nous fallait ce genre de propos pour masquer notre immense difficulté à renoncer à la toute-puissance que manifestement nous n'avons pas, ni personne. Même pas Dieu s'il existe ! Et dont pourtant nous ne cessons de rêver de la posséder. Ah si nous pouvions tout posséder ! Soi-même et les autres !
    Nous n'avons qu'un pouvoir tout petit sur l'instant présent. Ni sur l'avant, ni sur l'après. Tout se joue dans l'instant. Un bel exemple c'est l'orgasme. Une excellente expérience d'abandon-actif.
    voilà le mot : l'abandon qui n'est pas démission, mais action sur le présent en particulier dans le corps et ses possibles. C'est une forme d'action de renoncement-au-contrôle. Une forme de confiance dans la capacité à vivre dans l'instant une juste présence à soi-même et donc un recul efficace et productif. Alors naissent les propos et les attitudes justes pour soi-même et un entourage éventuel concerné.
    Je suis certain que tu en as l'expérience.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup l'exemple très...parlant que tu prends pour illustrer ton propos.
      Et si c'est en cela que tu es « certain que j'en ai l'expérience » je te le confirme. 😁
      Plus sérieusement, il est vrai qu'une expression galvaudée comme celle de lâcher-prise a de quoi agacer. Quand je parle de contradiction, tu reconnaîtras avec moi, sans doute, que le concept en contient une fameuse : il s'agit de bien déterminer ce que l'on peut lâcher et ce à quoi on doit s'accrocher. On retrouve cette ambivalence dans ton expression « abandon qui n'est pas démission ». Ou celle de la Licorne : « Lâcher sans être lâche ».
      Ambivalence encore dans notre illusoire et inconscient besoin de toute-puissance, face à la réalité qui ne fait de nous que de chétifs excréments de la terre...
      Bref, la seule « puissance » que nous avons, c'est bien celle que nous pouvons exercer sur nous-mêmes, et dans l'instant comme tu le précises. C'est exaltant de travailler en ce sens.
      Merci pour ce commentaire lumineux, cher Alain.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. Ah, un blog de personne qui aime écrire (et le fait bien) sur la vie et tout ce qui se trame en nous. Le lâcher-prise, tout un programme ! Comme AlainX, je préfère la confiance, l'abandon, mais ce n'est pas une attitude simple à acquérir. Peut-être faut-il régulièrement y revenir pour l'arroser, la cultiver. Merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci. Dans le domaine des émotions, la constance me semble encore plus indispensable que dans un jardin potager !!
      Bienvenue sur mon totem, Cathie Flore !
      Et bonne chance à toi, nouvelle blogueuse.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Et sinon, bande de vous, l'été se passe bien ?
    Moi j'ai la tête dans du coton et des vertiges... On me parle de névrite vestibulaire ou de cristaux de l'oreille interne... Lacher-prise total puique je ne peux rien maîtriser. Je me demande si ce n'est pas un covid car je rajoute du sel dans touts mes plats qui me paraissent anormalement fades... J'ai tout de même commencé un traitement par corticoïdes ce matin qui n'a pa eu d'effet sur les vertiges mais a centuplé mon energie pour faire le ménage (magique !) ;-)
    Et si c'était l'évolution du monde et des mentalités qui me donnait le vertige ? Cet après-midi encore, au fin fond de la Haute-Loire, visite d'une église, s'asseoir sur l'un des bancs, s'imprégner du lieu et là.... Suspens !!!!
    Un couple d'environ 70 ans rentre, accompagné de leur chien en laisse (croisé husky/border collie) ! Une première pour moi le chien dans l'église ! Tout ceci était tellement incongru ! Ils ont juste fait un aller-retour, ne trouvant rien d'interessant en ces lieux visiblement. Ensuite j'ai essayé de dénicher un vitrail ou une statue de St-François d'Assise dans cette église, mais non, il n'était pas là ! :-) Je t'avoue que ça m'a scotchée à mon banc ! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Névrite vestibulaire ? Tu ne fais pas les choses à moitié ma Biche !
      Alors comme ça, tu te dopes à la cortisone pour accélérer les tâches ménagères...C'est peut être ça, le secret de Mary Poppins ou Joséphine ange gardien...😂
      Ton anecdote me fait penser à la remarque de mon ami « le Goût » un petit peu plus haut.
      « L'observation du monde autour de soi est autrement palpitante ! »
      Bon rétablissement mon amie.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  17. J'essaie de pratiquer le plus possible le lâcher-prise, et ceci pour me protéger. Je me rends compte que ressasser des soucis qui ne me concernent pas directement, me prenait toute mon énergie et mon humeur, et que ce n'était pas à moi de les résoudre, mais aux personnes concernées. Je sers souvent d'intermédiaire, et du coup, c'est moi qui me rends malade pour les autres et parfois qui "ramasse". Alors, stop ! Que les autres se débrouillent avec leur susceptibilité et leur ego, et se parlent franchement, yeux dans les yeux, plutôt que venir se plaindre, en l'occurrence à moi. Le lâcher-prise, oui, je suis en train de l'acquérir, j'apprends et je donne les priorités aux choses ou événements qui sont importantes. Enfin bref...
    Bonne soirée, Célestine. Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense que tu prends le mot dans son sens le plus logique et le plus positif : lâcher pour se protéger.
      Ton commentaire apporte une pierre à mon édifice. Arrêter de « ressasser des soucis qui appartiennent aux autres », voilà une excellente base de travail...
      Merci pour ta participation, fidèle Françoise.
      Et bises, belle d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. À propos de lâcher prise, mes parents disaient souvent, et je le dis aussi : " quand on ne peut pas arrêter une charrette, on fini de la pousser". Ça marche aussi bien au sens propre qu'au figuré. Quand on est plus maître de rien, on laisse filer. Comme le disait, je ne sais plus qui : dans la vie, tout fini par s'arranger ; même mal.
    Il y a déjà longtemps que je ne m’embarrasse plus de rien, et je ne m'en porte pas plus mal. Mon fameux "costume d'ours" y a été probablement pour un peu.
    Dernièrement, j'ai lâché prise, surtout lorsque une différence de potentiel de 220 volts de ladite prise, est venue me "chatouiller" le bout des doigts. Dans ces cas-là, on ne réfléchit pas, les réflexes font que l'on lâche, sans être lâche.
    Bises du soir

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah tes parents étaient la sagesse même !
      Ils te l'ont apparemment transmise, sous forme d'une peau d'ours bien pratique pour laisser glisser dessus les petites piques de la vie. Celles qui font bien mal.
      Ça fait dix ans que je tente d'épaissir ma peau de fée en papier de cigarette, et je crois que ça commence à venir... 😁
      Quant à ton dernier paragraphe, tu as sans doute inspiré Andiamo !
      Bises du lendemain
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Lâcher-prise... Mais c'est le travail de toute une vie que tu proposes ! Vu de manière très générale c'est aussi transmettre, des biens, mais aussi son savoir. Accepter qu'il ne soit plus à son propre usage exclusif. Lâcher prise sur tout, c'est ce qu'il faudra faire en fin de vie, alors autant s'exercer avant avec tout ce qu'on peut qualifier de superflu.
    Imagine l'angoisse des milliardaires lorsque la Camarde viendra les chercher... Ça sera dur pour eux, je pense de devoir lâcher prise sur l'avion, le yacht, les maisons, les bagnoles de luxe, la célébrité et le bal des faux-culs qui va avec, plus tout le reste dans le bal des vanités...
    Ti bacio forte Carrissima
    PS: Non, tu n'es pas au programme de mes lâcher-prise car je t'aime.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme tu as raison...Lâcher tout ce qui est superflu et ne garder que l'essentiel, au propre comme au figuré, voilà qui n'est pas facile quand on a perdu justement le sens de cet essentiel...« Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon, pauvres cendres de conséquence » , comme disait l'ami Georges.
      Voilà une facette du « lâcher-prise » à laquelle je n'avais pas pensé, mais qui est fondamentale : pour s'entraîner, rien ne vaut en effet la simplification matérielle.
      Je te rassure, tu ne fais pas non plus partie de mon programme. 😁
      ti voglio bene anch'io
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  20. Je pense... Mais ça n'engage que moi, que Claude François aurait dû lâcher prise lui aussi !
    (j'ai honte, j'ai honte, pardonne moi belles châsses)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais non, n'aie pas honte, c'est tellement drôle !
      Je t'ai reconnu, même en anonyme. Qui d'autre m'appelle « Belles châsses » ? 😁
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. @ Andiamo: Il devait être blanc comme neige...

      Supprimer
    3. Ouais mon Blutch il voulait garder la ligne ?

      Supprimer
  21. Anonyme c'est moi Andiamo, habituellement mon pseudo s'affiche, mais là ça a merdé !
    Excuse moi d'être entré sans frapper hein ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça me vaut le plaisir de deux commentaires de toi. C'est Byzance !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. En lisant ton texte je me suis dit :" oups , il y a un pépin coincé dans les vacances , Célestine a peut-être bien bien un petit truc légèrement indigeste en travers du gosier " .
    Lâcher prise , ben oui les vacances d'été c'est chouette , le moment où l'on voit ses enfants ou ses petit-enfants , c'est génial ; mais voilà , ils vivent comme ils l'entendent , et nous les plus vieux , on peut avoir des surprises agréables , ou d'autres assez désagréables.
    Le monde n'est pas exactement ce que l'on s'imaginait , et parfois cela heurte .
    Alors oui lâcher prise , ne pas se laisser envahir , c'est ainsi , accepter .
    Un moment , nous n'avons pas le pouvoir de modeler tout à notre guise .
    Mais je me trompe peut-être .
    Août encore , nous proposera de beaux jours , tentons d'en profiter , ô Célestine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est finement déduit, cher Marco. On sent le vécu !
      Et tu ne te trompes pas. Ce n'est pas le lieu ici de m'épancher de manière frontale, mais je pourrais t'expliquer en privé.
      Merci pour tes mots apaisants et compréhensifs.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Bon courage , lâcher prise , laisser les larmes couler , et accepter lorsque l'on ne peut faire autrement .

      Supprimer
    3. La même idée m'avait traversé l'esprit.
      Courage à vous.
      Je vous embrasse.
      Mme Chapeau.

      Supprimer
    4. Merci madame Chapeau.
      Je suis très touchée.
      🥰

      Supprimer
  23. Bonjour Célestine, oui, pendant la saison estival il est bon de laisser venir à nous le fameux "lâcher-prise". Mes vacances (en Bretagne cette année à vannes dans le Morbihan ) m'ont permis de mettre à profit ce fameux lâcher-prise qui, hélas, est de courte durée ..ah si l'on pouvait faire de ce principe celui des autres jours de l'année ? Porte toi bien .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est justement cela l'idée : en faire une ligne de vie, pas seulement pendant les vacances...
      Bisous cher zicos
      Et merci pour ton très beau commentaire sur le billet précédent.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Mais de rien , passe une belle fin d'été , la canicule s'arrête demain , ouf ...

      Supprimer
    3. … En espérant que ne viennent pas derrière le temps des orages dévastateurs, comme il en fut ce jour dans les Hauts-de-France… où il n'y eut même pas de canicule !

      Supprimer
  24. Je ne suis pas du tout d'accord avec la première sentence de Bouddah "Accepte ce qui est"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Accepte ce qui est" ne veut pas dire de le cautionner mais de ne pas en faire un déni. Ne pas accepter la mort d'un proche, c'est ne jamais pouvoir sortir de ce deuil. C'est une autre vie qui s'arrête, prisonnière d'un cercueil. Accepter cette mort, c'est vouloir continuer à vivre. J'ai pris un cas extrême, mais toutes les peines, les chagrins sont dans la même ligne.

      Supprimer

    2. @Gwen
      Chère Gwen...Bien évidemment ce genre de phrase est faite pour réfléchir, et bien sûr, il ne faut pas la prendre totalement au pied de la lettre : il est des choses inacceptables. Révoltantes. Bien sûr.
      Il s'agissait plutôt de mettre en parallèle les deux autres parties de la phrase : le présent, le passé, le futur...Sur lequel des trois avons-nous vraiment un pouvoir ?
      Comme le dit Alain, on ne peut changer ni le passé ni l'avenir. C'est sur le présent que nous pouvons exercer ce minuscule pouvoir. Accepter ce qui est, et ne peut être changé, voilà ce que Bouddha aurait dû préciser. La fuite du temps, les enfants qui grandissent, notre peau qui vieillit, les aimés qui disparaissent...En acceptant l'inéluctable, ça nous laisse du temps et de l'énergie pour tenter de changer ce que nous pouvons changer : nous-mêmes, et la façon dont nous gérons nos émotions et les événements qui se présentent à nous...
      Bisous ma bourlingueuse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    3. @Blutch
      Ton cas extrême n'est pas si extrême que cela. Il est même banal, si l'on veut bien considérer que la mort fait partie de la vie, et qu'elle n'arrive pas qu'aux autres.
      Oui, accepter, c'est souvent affronter (ses peurs, ses émotions, son angoisse) et se relever, dignement, pour continuer à vivre.
      Molto baci
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. Je considère la sentence de bouddha (qui par ailleurs n'est pas tellement ma tasse de thé) comme un raccourci d'un essentiel qu'il a sans doute développé ailleurs.
      Tout commence par accepter ce qui est. Sans une acceptation préalable de la réalité telle qu'elle est la porte du changement ne peut pas s'ouvrir. C'est un peu comme l'enfant qui tape du pied dans la porte fermée parce que ça ne lui convient pas. Alors qu'il suffit simplement de tourner la poignée pour l'ouvrir. Et le nouveau paysage apparaît, celui du pas suivant que l'on peut poser en franchissant le seuil. Accepter que la porte est fermée et que l'on a la possibilité de l'ouvrir, plutôt que de taper dedans, et dans ce cas elle restera fermée.

      Supprimer
    5. Tout dépend en effet ce que l’on met derrière ce mot «  accepter »
      Beaucoup confondent accepter avec s’aplatir…
      L’acceptation est un long chemin j’en suis consciente. J’aime bien la métaphore de la porte dont il suffit de tourner la poignée …
      Donner des grands coups de pieds, ça défoule sur le moment, mais ça fait rarement avancer le schmilblick…
      Même si tu ne le prises pas trop, ce que tu évoques ressemble fort à une attitude bouddhiste, en tout cas non-violente 😁
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    6. Oui pour pouvoir agir sereinement dans le réel , le mieux est d'abord de l'accepter comme existant , mais parfois c'est plus facile à dire qu'à faire. Et puis , nous les humains , nous sommes quand même doués pour nous raconter des histoires à dormir debout et faire semblant d'y croire , par exemple l'arche de Noé ou père Noël , au théâtre , au cinéma , nous adorons les contes depuis notre plus tendre enfance !

      Supprimer
    7. Les contes font partie de l’émerveillement, cette chose de l’enfance que trop de gens oublient.
      Mais les elecubrations de notre mental sont plutôt une spécialité des adultes, ça je te l’accorde !
      Bisous Marco
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. https://youtu.be/ZM4-DuJ8t38
    C'est une histoire de lâcher prise.. que je viens de redécouvrir....
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me souviens l'avoir publiée sur Alpharêves, dans un des derniers billets que j'aie écrits à l'époque.
      J'ai beaucoup aimé le réécouter...Quelle leçon de vie ! Ça résonne en moi, surtout maintenant que je sais que l'amour existe, tel qu'il en parle.
      Merci Petrus.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Mais oui Célestine l'amour existe .

      Supprimer
  26. Moi je lâche prise pendant mes vacances. Adieu les problèmes, je les retrouverais à la rentrée mis certainement sous un angle différent. Pas facile de lâcher prise. On commence par de petites choses. J'ai fait mes premiers au volant de ma voiture en apprenant à devenir indifférent aux mauvaix conducteurs qui freinent brusquement ou font des queues de poissons. Je suis maintenant beaucoup plus décontrcté au volant!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est un très bon exercice en effet… le volant est souvent une occasion de se crisper, et il y a de quoi !
      Personnellement il y a longtemps que je ne me formalise plus des exactions de conduite… je préfère regarder le paysage…
      Bonnes vacances Daniel !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  27. Lâcher prise... laisser la lumière déchirer la toile épaisse de nos peurs, de nos craintes, pour nous éclairer sur l'essentiel: vivre en harmonie avec ce nous qui sommeille toujours timide dans un coin de notre égo.
    Voilà, c'est fait pour moi. Un lâcher prise vaporeux qui m'a rendu aérien, volatile, futile... la tête dans les étoiles, les pieds sur un tapi de fleur. J'ai trouvé enfin mon costume pour sourire à tout ce qui me barbait. Il me va bien, je vais le garder un bon moment.
    Demain, le regard des autres, les consignes pour être enfin adulte... rien à faire.
    Bon, il était temps que ça vienne tu me diras. Mieux vaut tard que jamais...
    Mais que de temps perdu.
    Bises libres.

    RépondreSupprimer
  28. Coucou la belle, tu vas bien ?...

    RépondreSupprimer
  29. Lâcher prise, ne serait-ce là le travail d'une vie ? Une dame que je lisais il y a quelques années, Byron Katie, proposait un questionnement : "Sont-ce mes affaires, les affaires des autres ou les affaires de Dieu ? On fait ainsi une sorte de ménage en soi, on va à l'essentiel, chacun à son rythme, le cœur ouvert... Douces vacances céleste Célestine, des bises étoilées. brigitte

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.