Cela ne s'est pas du tout passé comme cela.
Ce n'était pas dans une de ces soirées conventionnelles où le Valpolicella coule à flots et où l'ennui suinte parfois des murs. Ma robe n'était pas en panne de velours noir, mais en coton turquoise étoilé de fleurs des champs. D'ailleurs pas une robe de cocktail, quand j'y pense, mais une simple robe d'été. Pour un petit matin d'été. Juillet allumait ses incandescences à la Giono. La journée serait chaude.
Il ne portait pas ce costume classique dessiné par un créateur italien, mais une chemisette blanche et un pantalon de toile beige.
Je lui ai demandé si la place à côté de lui était libre : mais ce n'était pas un canapé chic en suédine. C'était un pauvre banc sur un quai de gare noyé de vent chaud. Nous attendions le même train.
En réponse à ma question, il répondit « Oui, c'est libre » avec des yeux qui semblaient suggérer que la place n'était pas libre que sur son siège, mais à aussi dans son coeur, dans sa vie.
Je n'arborais pas ce regard lointain ni ce demi-sourire quelque peu affecté : au contraire, mes yeux papillotaient d'étoiles et j'avais la banane. Et si mes cheveux de flamme me font ressembler un peu à cette belle mystérieuse, lui ne portait pas cette coiffure de jeune cadre dynamique et bronzé. On peut même dire qu'il tenait davantage de Bruce Willis que d'Anthony Perkins, en fait. Les verres que nous partageâmes n'étaient pas en cristal mais en carton recyclable et nous louâmes de concert ce bel effort écologique de la SNCF.
Tout comme le merveilleux couscous en barquette que nous dégustâmes au wagon-bar.
Le train nous catapultait à 280 km/heure vers le moment où il faudrait se quitter, et nous n'en avions pas envie. Les quatre heures du voyage durèrent quatre minutes.
Le temps que nos doigts apprennent à se connaître avec des frissons.
Ses mots n'étaient pas convenus, ni pourvus de ces escarbilles de silex dont les séducteurs parent les leurs, pour les rendre plus percutants. Force, douceur, droiture, et aussi une certaine fragilité se dégageaient de toute sa personne.
Non, cela ne s'est pas du tout passé comme dans les clichés peints par Aldo Balding.
L'amour se joue des codes. Des rôles que chacun s'applique à jouer, comme les personnages d'une comédie écrite d'avance. C'était notre rencontre et elle était unique, parce qu'elle devait avoir lieu là, dans l'innocence de l'instant. Réinventée.
L'amour est un cheval fou sur une lande, et depuis la rencontre du bel inconnu du train, depuis bientôt deux ans qui ont passé comme deux jours, j'écris plus grand que le ciel l'importance sublime du quotidien partagé. Quelle que soit sa couleur, des plus forts orages de chagrin aux éclaboussures bleues de bonheur.
Toutes ces petites choses précieuses que l'on ne trouve pas dans le mondain, la rêverie romanesque, ou les chimères artificielles. Mais dans le feu de la vraie vie, l'humus des projets, l'eau des larmes et le vent de l'espoir, les éléments-force de nos mains et de nos coeurs reliés. De la terre aux étoiles.
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Toile d'Aldo Balding.
Il suffisait de presque rien
RépondreSupprimerJuste quelques minutes en train
Pour qu'il puisse te dire Je t'aime...
Une poésie de Rital modifiée par un autre, je trouve que ça te va bien.
Ti bacio Cara
Une des plus belles chansons de Sergio...
SupprimerModifiée admirablement par un Rital qui me manque beaucoup...
Je t'ai écrit tu me diras si tu as bien reçu mon mail...
Ti voglio bene caro
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Je me souviens, lorsque tu m’as parlé de l’inconnu du train , peu de temps après notre rencontre non loin d’une jolie gare..
RépondreSupprimerDeux ans déjà !
Votre bonheur fait du bien .
Bisous
Ces moments sont gravés en moi à jamais.
SupprimerTa rencontre, cet hôtel charmant où s'est jouée une des scènes les plus cruciales de ma vie, la jolie gare que j'ai revue avec lui cette année...
Et notre amitié faite de confiance et de complicité, que la distance n'entame pas.
Gros bisous
Merci d'avoir posé ce commentaire, ça me touche beaucoup
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on comprend que tu avais tellement envie d'en parler que ça ne pouvait attendre à demain ;-)
RépondreSupprimertrès très jolie rencontre!
J'en parle depuis longtemps à demi-mots, et je crois que l'amour se lit bien à travers les lignes...mais il est vrai que je n'avais jamais raconté vraiment cette rencontre. Et c'est le tableau du Goût qui m'a inspirée...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Juste avant de découvrir ton billet, je lisais sur cheekmagazine.fr un article de Sophie Kloetzli : À quoi ressemblera la rencontre amoureuse post-Covid-19 ?
RépondreSupprimerRestera-t-il des trains à prendre ?
Si nous glissons vers une société à la Japonaise, cela risque de devenir compliqué !
SupprimerIl paraît que les rencontres amoureuses au Japon deviennent assez problématiques. C'est très bien analysé dans le livre : Japon, la crise des modèles, de Muriel Jolivet...
Le masque et la distanciation sociale sont des tue-l'amour de première...
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C'est si bien raconté! ♥
RépondreSupprimergros bisous ma douce...
Ce n'est pas difficile de raconter le bonheur, quand on le vit...
SupprimerEnfin, je parle pour moi qui suis née la plume à la main...
Bisous ma Cathy
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"Des rôles que chacun s'applique à jouer, comme les personnages d'une comédie écrite d'avance."
RépondreSupprimerBonjour amoureuse Maitresse, je ne suis pas d'accord avec cette phrase... 'amour ne se joue pas, on l'improvise :D
Et oui, nul besoin de chichis où fioritures. C'est quand nos mots revêtent la spontanéité et la légèreté des popcorn qu'on reconnaît l'amour :)
Beau texte. Si votre robe n'était pas en panne de velours, votre inspiration n'est pas en reste.
En même temps c'est fastoche pour vous de chanter un présent heureux ;)
Doux a(mour)nniversaire, Célestine. Bises pour vos deux.
En fait je crois avoir lu trop vite, maîtresse... vôtre phrase est juste :)
SupprimerJe parlais des codes de la séduction, en effet...Et de tout ce clinquant de gestes et de mots artificiels qui empêchent justement la spontanéité.
SupprimerAvec lui, j'ai été moi-même tout de suite, sans chichi ni fioriture.
C'est à cela que j'ai reconnu quelque chose de différent par rapport à d'autres rencontres.
Mais pour cela, il fallait que je me mette bien avec moi-même...Et ça ne s'est pas fait tout seul
Merci belle Julie pour la douceur de tes mots
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PS: le vrai amourniversaire aura lieu le 8 juillet... ;-)
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Ca sent le vécu, cette belle rencontre de hasard que rien ne pouvait effacer, et c'est ce qui fait le charme de l'imprévu qui parfois se transforme en amour au long cours !
RépondreSupprimerQue la vie vous soit douce ma belle...
Merci marine.
SupprimerOui c'est du vécu pur jus, et j'en suis encore éblouie.
j'avais écrit à l'époque sur le Kaïros, ce dieu de la chance que l'on saisit aux cheveux...
Il passe, en silence feutré. Mais on peut le saisir aux cheveux, c'est tout l'enjeu de ce moment unique, opportun. La décision doit être rapide car il n'attend pas. C'est une bonne fortune qui surgit et s'évanouit aussitôt.
Ce dieu mystérieux, inquiétant, c'est Kairos.
Le croiser est une félicité...et savoir prendre sa chance, repérer l'occasion favorable de changer de cap, de virer de bord, de donner un souffle à sa vie, une vraie gageure.
Je réalise combien fugace a été l'instant où tout a basculé pour moi.
Cette minute ineffable où le pied a quitté le plongeoir.
Je réalise à quel point j'ai eu de la chance.
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J'adore ces ambiances là, instantanées, aussi le valpolicella bien meilleur devant une robe à fleurs.
RépondreSupprimerCes saveurs empyreumatiques au compte gouttes où la réalité rejoint le virtuel.
Mais que s'est il passé Célestine? Tu devais avoir ça dans un coin de ta tête avant le face à face.
Le train est un bon décor pour une rencontre parfois le hasard fait bien les choses.
Que devient ce bel inconnu? J'espère qu'il lira ce texte.
(Moi qui voyage en voiture, ça me donne envie de reprendre le tgv)
Si tu as bien lu, cher Laurent, le bel inconnu partage ma vie, alors oui, il lit ce texte et s'en délecte...
SupprimerAh...les saveurs empyreumatiques : tu me prends par les sentiments.
J'aime l'odeur du pain grillé, du café, du caramel, et j'aime les retrouver dans un verre de vin, et les sentir me monter à la tête.
Bises enivrées
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Un bonheur jusqu'ici confiné dans l'alcove
RépondreSupprimerUn bonheur dont tes lecteurs étaient déjà témoins silencieux, tant il transparaissait de plus en plus dans tes écrits
Un bonheur tout simple et qui s'affinait de jour en jour
Un bonheur construit sur l'évidence d'une rencontre, de la Rencontre , "parce que c'était Lui, parce que c'était Toi"
Un bonheur pareil ne pouvait rester celé, il ne pouvait qu'être célébré dans un billet aux couleurs de la joie.
Un bonheur qui touche, un bonheur qui fait le nôtre de voir Fée Céleste, non seulement rayonnante de beauté lumineuse, mais surtout rayonnante de la satisfaction du chemin parcouru .
Et nous tes spectateurs, tes amis, nous recevons comme un cadeau ce témoignage d'un.parcours de vie.
Je salue ici votre bonheur du fond du coeur
Tu fais partie des privilégiés qui ont assisté à l'éclosion de cet amour, Petrus.
SupprimerEt pour cela, je ne te remercierai jamais assez de ta participation à l'envol du papillon à la déchirure de la chrysalide dans laquelle je me débattais...
merci pour ta sollicitude entièrement dépourvue de toute forme de jalousie.
Se réjouir du bonheur d'autrui est la plus belle des preuves d'amitié.
Bisous émus et joyeux
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Il y a tant de points communs (tu le sais) avec ce que j'ai vécu, que je savoure tes mots, les fais miens, en vois la justesse et souris de bonheur.
RépondreSupprimerJe est parfois un autre.
Je pense souvent à ce que tu m'as raconté en toute confiance, chère Anne.
SupprimerEt je célèbre avec toi la Vie qui nous offre parfois de si belles passerelles vers la joie et le bonheur.
Je ne cesserai de la célébrer qu'au moment de la quitter.
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J'ose espérer que tu parles de ton bonheur, de cette rencontre "par hasard" (merci, Hasard!) qui n'attendait que son heure. Et puis, pour dire ce que tout le monde dit, il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. Sur un quai de gare, d'où on part pour une destination semblable, quoi de plus clair?
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Pourrais-tu en douter un seul instant ?
SupprimerL'amour me porte et m'environne. C'est délicieux, et pour reprendre une de tes expressions favorites, ça fait pschhhh !à chacun de mes pas.
Baci bella ragazza
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" C'était un pauvre banc sur un quai de gare noyé de vent chaud"
RépondreSupprimerNon Angel Baby. Manifestement c'était un banc tout de grace nimbé, tout de velours tendu, tout de fraîcheur auréolé, tout d'avenir irradié. C'est du moins l'avis de... moi-même, tout de bancs spécialiste. Je t'embrasse Miss W., ravi et souriant. Kisses. ATTB.
Mon gentleman des plaines, mon spécialiste du banc, et du frisson qui l'accompagne...
SupprimerCe pauvre banc recélait des richesses, tu as raison, un peu comme les sabots d'Hélène...
Et, outre m'offrir l'amour, il m'a permis de trouver, en filigrane, mes vrais amis, ceux qui jamais ne m'ont trahie.
Ceux qui vibrent comme moi et me comprennent comme je les comprends.
Et cela, c'est une fortune
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J'avais entendu ce récit de vive voix, le revivre ici en lecture me permet de partager une fois de plus ton bonheur.
RépondreSupprimerToi aussi, comme Petrus, comme Eeguab, comme Pierre, mathilde* ou Alain, ou encore Blutchy, et quelques autres, tu as assisté à la version beta de ce rêve alpha éveillée.
SupprimerEt quelque part, un livre témoignera pour la postérité que je n'ai pas inventé tout cela.
Douces pensées
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« A la compagne de voyage
RépondreSupprimerDont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre »
...
Et qu'il n'a pas laissé descendre
Sans avoir effleuré sa main.
Et c'est ainsi que tu n'es pas restée une « passante que l'on n'a pas su retenir », rendant réel ce qui, bien souvent, n'a d'autre destin qu'entrer dans le couloir sans issue des souvenirs.
Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien, et qui vous aime quand même... ;-)
SupprimerTu me connais bien, cher Pierre, et tu sais combien la chanson de Brassens et le poème d'Antoine Pol me touchent...
J'ai conscience d'avir été une de ces passantes dans la vie de certains hommes.
Mais la passante s'est arrêtée de passer...
Merci du coeur
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerje vois que tu t'es appliquée à ne pas t'inspirer de l'image, mais au contraire à en prendre le contrepied. Un belle pirouette très réussie!
Bisous,
Mo
C'est la vie qui m'a offert sa plus belle pirouette, à un moment où je me demandais si je trouverais jamais l'amour...
SupprimerMerci belle jardinière
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Certains détails mis en lien avec notre histoire, nous font comprendre que le hasard n’existe pas !
RépondreSupprimerTout à fait...
SupprimerEt c'est tellement plus romantique comme cela !
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Parfois on croit que les rencontres sont le fruit du hasard. C'est qu'on ignore les souterrains par lesquels elles se préparent, comme les opportunités qui jalonnent nos vies. Les rencontres importantes sont le fruit de tout ce par quoi on est passé, comme le bon et le moins bon, l'exécrable comme le merveilleux. Ce que l'on a pu entreprendre pour faire le tri, les choix, les décisions libres. Les chaînes que l'on a brisées, les fils d'or que l'on a tissés.
RépondreSupprimerEt puis un jour un quai de gare, un banc. Deux libertés se reconnaissent. C'est pour cela que ça fonctionne, parce qu'il y avait deux libertés. Alors l'amour peut se reconnaître, s'unir sans se confondre, s'éclore sans se faner.
Bruce Willis… je le voyais bien ainsi… je ne sais pourquoi, mais ainsi...
Tu as le talent de résumer parfaitement ces années qui précèdent une rencontre, et qui sont comme la broderie de Schopenhauer : on la regarde à l'endroit pendant toute la première partie de sa vie, et un jour on la regarde à l'envers, et là, parmi l'inextricable fouillis, on comprend comment les fils s'agencent entre eux...
SupprimerCe jour-là, on accède au vrai de soi. L'agencement des fils...les noeuds, tout cela permet de découvrir les petits arrangements avec le bon ordonnancement des choses, et avec cette perfection si apparente, et si peu réelle en fait...L'envers de cette surface si lisse, oui, c'est le vrai de soi.
« Alors l'amour peut se reconnaître, s'unir sans se confondre, s'éclore sans se faner. »
Une phrase splendide et qui dit ce que je vis.
Juste et simplement merci.❤️
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PS la comparaison avec BW n'est que capillaire... ;-)
Bien vus, la poésie et la tendresse du quotidien et du partage des minutes à deux.
RépondreSupprimerLe quotidien n'a pas la m^me couleur qu'avant.
SupprimerIl est doux, et précieux comme un élixir dont nous essayons de ne pas perdre une goutte.
mais tu connais ça... ;-)
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Je ne peux qu'être heureuse pour toi.
RépondreSupprimerMais c'est déjà énorme, chère Heure Bleue.
SupprimerSe réjouir du bonheur d'autrui, c'est magnifique.
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merveilleux texte et j'aime bcp ta photo de bandeau
RépondreSupprimerMerci beaucoup Sylvie.
SupprimerMa photo a toute une histoire mais mon commentaire s’est perdu :-(
Pardon d’avoir pu te laisser penser que je t’avais oubliée ...
🌸
Deux ans déjà ? Time flies.... :-)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais imaginé une seconde que tu ferais une rencontre dans un canapé chic en suédine ;-) Le banc d'un quai de gare te sied si bien.
A quelques jours près l'âge de Sibylle...(vérifiant l'adage : un bonheur n'arrive jamais seul) :-)
SupprimerLe temps file, c'est certain...
Kisses my sister
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L'amour, c'est rien, c'est tout.
RépondreSupprimerL'amour est simplement un voyage.
Il faut juste prendre le train.
Un billet tout doux qui fait un bien fou.
Bises de gare.
Tu me rappelles le très beau texte de Jean d'Ormesson : le Train de ma Vie
Supprimer« À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.
D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.
Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.
Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie
et de voyager dans mon train. »
Bisous émus
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T'as remarqué, c'est pas vraiment emballant la blogation depuis quelques mois, genre minimum syndical... hein ?
RépondreSupprimerBleck
Je ne sais pas...Si je blogue moins, ce n'est pas parce que je ne trouve plus ça emballant, bien au contraire. mais plutôt que j'ai moins de temps pour écrire ma vie que pour la vivre...
SupprimerAlors je choisis de vivre d'abord.
Une bise
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Quand j'ai écrit ce commentaire (que je confirme) je n'avais pas lu ton billet... alors bien évidemment et presque comme à chaque fois te lire est un enchantement mais là, lire une rencontre sur un quai de gare, dans un train, votre rencontre... évidemment ç'aurait été très con de louper ça.
SupprimerBleck
Alors comme ça tu mets des commentaires sans lire les billets ? Mouarf !
SupprimerBon tu t'es bien rattrapé... ;-)
Bisous
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Et tu crois sincèrement que je suis le seul... c'est mignon.
SupprimerBleck
Coucou ma toute belle... Cela fait bien 5 fois que je tente de publier un commentaire sur ton dernier message et, chaque fois que j'appuie sur publier, tout s'efface. Crotte, zut, pouet!! J'adore l'histoire de votre rencontre, c'est tellement toi.. Te sentir bien, pleine et heureuse est un bonheur. Bisous tout plein.
RépondreSupprimerEh bien tu vois, la sixième fois aura été la bonne...
SupprimerBlogspot fait des misères à mes lecteurs, mais il faut lui montrer qu'on n'a pas peur de lui !
Merci pour tes mots. Je suis émue qu'on se réjouisse pour moi.
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C'est donc lui l'homme qui avait une perle grise à sa cravate ? :)
RépondreSupprimerBises.
Mais tout à fait...
SupprimerQuelle mémoire !
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Quand j'ai compris u'il s'agissait d'une histoire vraie, j'ai voulu la relire et l'ai encore plus savourée...
RépondreSupprimerL'histoire était déjà écrit avant votre rencontre, c'est évident !
C'est vraiment très gentil, Gwen. J'apprécie !
SupprimerBon je vais enfin pouvoir aller voir ce que les autres ont écrit ...
Bisous en retard
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Je fais partie de ceux qui se réjouissent de vous voir heureuse...Même si cela signifie, pour nous, moins de temps à consacrer à l'écriture, et à vos lecteurs.
RépondreSupprimerDu reste, chacun de vos derniers billets sont des friandises dont vous nous gratifiez avec beaucoup trop de modération.
Ne sauriez-vous écrire un peu plus, chère précieuse ?
Je sais, je me rends exigeant, trop sans doute.
Pardonnez-moi cette impudence.
Et permettez que je vous embrasse sur le front.
~L~
J'aimerais beaucoup...Mais je crois qu'il faut quand même se rendre à une évidence : les journées ne font que 24 heures...Il est clair que passer du temps sur mon blog m'a aidée à une époque à combler un manque.
SupprimerCela reste un plaisir d'écrire, et je vous promets d'essayer d'écrire un peu plus. J'ai bien dit « essayer »
Affectueusement
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bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai écrit il y a deux ans, une nouvelle qui a été publiée 6 mois plus tard, par les éditions Lamiroy
Elle s'intitule; "Deux allers simples pour ailleurs"
C'est étonnant comme le sujet de ma nouvelles rejoint ton vécu!
Il s'agit d'une rencontre dans un train qui change toute une vie
Je te souhaite tout le bonheur du monde dans ta nouvelle vie: tu le mérites!
Tiens, tu reviens me voir Coum ? ;-)
SupprimerTu m'avais parlé à l'époque de cette nouvelle je me souviens.
Les rencontres sur un quai de gare sont toujours très romantiques, et j'ai eu cette chance de ne pas être obligée de m'inscrire sur un site de rencontre où on rencontre surtout de la désillusion...
Merci pour ton souhait de bonheur. Je crois que tout le monde mérite d'être heureux, à partir du moment où on y travaille. Et je te souhaite de l'être.
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Le charme d'une vraie rencontre,
RépondreSupprimerc'est qu'elle a souvent lieu dans l'inattendu et l'inespéré.
Elle est toujours fulgurante, unique,
provoquant une émotion intense, illuminante.
Tout à coup, on se trouve face à face,
devant un autre.
Après quelques échanges, on se reconnaît.
Le courant passe comme on dit,
et un rapport d'être à être s'établit ;
pendant que les esprits assurent la communication,
les âmes créent déjà un état de communion.
Je distingue toujours ces deux degrés :
la communication et la communion.
.
François Cheng
.
Bises amicales...
C'est un très beau passage d'un grand monsieur que j'apprécie. Et il explique bien le côté un peu miraculeux de certaines rencontres...Merci la Licorne.
SupprimerBises de même
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Finalement, c'est pas si mal la vie...
RépondreSupprimerEt c'est pas à toi qu'on va faire prendre les choses au pied de l'image ;-)
Gros bisous
Je ne cesse d'écrire depuis dix ans que c'est bien plus que « pas si mal » la vie...
SupprimerEt je sais que tu le sais, Boss adoré.
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Je me souviens très bien de ce jour. J’étais allé à la médiathèque, où j’avais trouvé un vieux film d’Aldo Balding, que j’avais hâte de regarder le soir après que j’ai fini de dîner, il me restait du jambon, je pensais faire une purée.
RépondreSupprimerJe m’assis sur un banc pour attendre mon train de banlieue, en principe cet espace est réservé aux grands voyageurs mais tant pis, et c’est alors que je les vis, sur le banc d’en face, conversant avec retenue en buvant un verre en carton (je me comprends). Je la pris d’abord pour une écureuille, peu-être à cause de sa robe d’été en tissu imprimé de fleurs des champs, à moins que ce ne fut pour sa chevelure qui peu à peu s’enflammait. Lui portait du beige et du blanc avec une élégance qui me fit aussitôt me sentir sale, malgré le déodorant dont j’use à profusion.
Ce qui fut bizarre, c’est que soudain tout s’arrêta comme, parfois, un train en pleine voie : le chef de gare le sifflet à la main, les fenwick chargés de valises, les enfants piochant un bonbon dans un sac en papier, les pigeons bisets comme suspendus par un fil sous la verrière.
Cela ne dura qu’un bref instant, puis la vie lentement, telle une locomotive, redémarra. Ils avaient disparu, partis pour un grand voyage. Je me détachai à regret de ma rêverie car mon train entrait en gare. J’oubliai mon film sur le banc mais ce n’est pas grave : de toute façon,Aldo Balding est un peintre, pas un cinéaste. Et je pourrais toujours penser à cette belle histoire, au cas où m’ennuierais.
Je me souviens aussi très bien de ce bel inconnu qui nous observait de loin. C'est là que la vie décide souvent à notre insu de nous faire asseoir sur un banc plutôt qu'un autre...
SupprimerIl était plutôt bien mis de sa personne (malgré ses dénégations) et sentait discrètement le délicat parfum d'une eau de toilette de qualité.
Il avait un air pensif et tendre qui lui allait à ravir. Sa timidité naturelle d'écureuil l'empêcha certainement de s'enhardir avant que je fusse absorbée par le regard magnétique d'un autre...A quoi ça se joue, parfois, la vie. Quelques secondes ? Une minute à peine ?
Une poignée de noisettes ? ;-)
J'aurais sans doute succombé à son sens aigu de la belle écriture, si le train avait roulé soudain en sens inverse.
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"au cas où je m'ennuierais" serait mieux...
RépondreSupprimerToi, t'ennuyer ? Je n'y crois pas une seconde...
SupprimerIl y a trop de merveilles en ce monde, d'oiseaux, de fleurs, de petits insectes vrombissants et de linge ondulant sur leur fil comme des ailes de ptilopes...
Dès les premières lignes, j'ai compris immédiatement que ça sentait le vécus, et pour cause... Tous les trains de la vie ne roulent pas à deux cent quatre-vingt, il y a aussi les tortillards, ceux que l'on prend en pleine face, et ceux après lesquels on court on court on court toujours ♫♫♫
RépondreSupprimerCeux que l'on rate. D'ailleurs, la seule fois que je devais prendre le TGV, eh bien, je l'ai raté. Il y a aussi ceux dont on descend en marche, sans crier gare.
Et puis il y a ceux que l'on prend tranquillement, muni de son billet, de son passeport pour l'aventure...
Les aiguillages sont alignés, rouler à 280 semble te réussir, fonce.
J'en suis heureux pour toi.
Nous avons rejoué la chanson de Bécaud que chantait mon père en faisant la vaisselle...
SupprimerLe train était bleu. Il faisait beau.
Merci mon ami pour ton réjouissement. ;-)
Bises du surlendemain.
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Du coup, c'est là que tu te rends compte que d'avoir un train de retard peut être lourd ce conséquences, si j'ose dire...
SupprimerBises Puydômoises
Parlerais-tu d'expérience ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui et non, on ne peut savoir qui pourrait être dans le train que l'on rate, pas plus que dans celui que l'on prend. Il m'est arrivé de courrir après, en vain... J'en ai pris un autre.
SupprimerLes deux corps assis sont fermés, l'un avec les bras semi-fermés et juste le visage tourné vers son interlocutrice ; l'autre les jambes croisées, le buste éloigné de son interlocuteur pour marquer la distance, le regard sondant son partenaire d'infortune...
RépondreSupprimerLes deux semblent subir une situation aléatoire, jouant une sociabilité non ressentis.
Je dis cela, je dis rien.
Bien analysé ! J'ai donc eu raison de préciser que c'est tout le contraire de la façon dont s'est passée ma rencontre en fait. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y a ainsi des rencontres qui transforment une vie...
RépondreSupprimerJe me réjouis toujours autant pour toi, Célestine.
Je t'embrasse fort.
Le tableau de ma vie perdait ses couleurs, virant au gris doucement...Il est maintenant éclatant, en relief, en 4K et en stéréo...
SupprimerBisous belle d'âme
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C'est très touchant, chère Célestine. Il faut être dans une grande confiance, pour laisser de telles rencontres advenir. J'admire.
RépondreSupprimerLa confiance se travaille et elle n'est pas venue d'un coup...
SupprimerC'est difficile de croire que l'on est une belle personne parfois. Et puis un jour, ça y est, on a appris à s'aimer.
Merci de ton passage. Je ne sais pas si tu es la Anne que je connais, je me perds un peu, mais je t'accueille avec plaisir si c'est la première fois que tu viens ici.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Voilà, c'est moi ! Mes étoiles s'étaient éteintes. La nuit est à nouveau claire !!!
SupprimerChère Anne étoiles : tu as échangé tes deux étoiles contre une très jolie frimousse, alors désormais je saurai mettre un visage sur tes commentaires et ça, c'est un vrai bonheur ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et voilà LA rencontre. Jolie et bien contée.
RépondreSupprimerSoyez heureux ! ��
Ah ma Berthoise. Tu as réussi à être toujours amoureuse du père de tes enfants.
SupprimerJe n'ai pas pu, ou pas su ... mais c'est la vie.
L'essentiel est de savoir le reconnaître et de reprendre en main son existence.
Je t'embrasse
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L'é-Paul(e) a ouvert la porte des Dieux en posant la question de ta place au monde et aux autres...
RépondreSupprimerIl a porté ton corps, ta volonté volontaire, ton membre libre, pour t'embrasser, te serrer, te cueillir, te prendre et t'offrir dans la douceur, le partage.
l'é-Paul(e) tient ton bras, t'aide, et a dénoué tes tensions, le portillon de tes actions.
Belle comme jamais, parce qu'aimée, acceptée.
Merci pour ce beau partage Céleste qui rend heureux.
Je t'embrasse.
Je crois qu’il sera ému lui aussi par tes mots.
SupprimerMerci chère Den de me comprendre si bien depuis que nous nous connaissons...
Je t’embrasse en coeur et encore
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Dans le train de la vie...parfois...des rencontres font s'ouvrir d'autres chemins!
RépondreSupprimerBonheur et amour deviennent des wagons d'espérance
Et on en a vraiment besoin, de ces wagons-là, surtout en ce moment...
SupprimerBisous chère marie
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Quand on se baigne dans une fontaine d'amour, on se prélasse dans un univers si doux que même les disputes peuvent s'ourler de dentelles, quand le calme revient. Heureuse pour toi ma belle. Et de "la terre aux étoiles", vous écrirez des comètes à deux mains. Bises alpines.
RépondreSupprimerP.S. joli ton copain du bandeau! :-)
Je l'aime beaucoup cet écureuil... Je l'ai pris en douce alors qu'il venait boire, et je suis fière de ma photo.
SupprimerJ'aime beaucoup ton commentaire ourlé de dentelles...
Bisous ma frangine
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Bonjour Célestine, si l'amour est un cheval fou sur une lande, cette rencontre dans un TGV est un délice qui se passe de gestes barrières et autres distanciations sociales et qui nous touche . Merci !
RépondreSupprimerHey, merci cher musicos.
SupprimerJe te souhaite le même bonheur !
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Par chance, vous n'aviez pas les yeux rivés sur vos téléphones! Je me demande combien de rencontres extraordinaires sont ratées, parce qu'on ne voit rien...
RépondreSupprimerComme vous le dites, et fort heureusement, les portables étaient restés au fond du sac...J'aime trop la vie pour la regarder seulement à travers un écran...
SupprimerBien à vous cher ami
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Ah l'écureuil ! Je crois qu'il s'appelle Richard et qu'il a des problèmes d'insomnie.
RépondreSupprimer- Dis-nous, Richard : qu'est-ce qui te hante au nid ? Une chanson ?
- Oui : "Et j'entends siffler le train de l'Amour" !
OK, je sors !
Qu'est-ce que te « hante au nid, Richard ? »
SupprimerMuahaha ! Elle est excellente. Non ne sors pas, cher oncle Joe.
Merci pour cet éclat de rire
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Ah, l'amour, quand il nous tient !!! Rien n'est plus beau que la rencontre, rien n'est plus beau que d'entretenir ces braises, et puis il faut quelquefois des ombres pour mieux mettre en valeur LA LUMIÈRE, tout est simple quand on aime. Je suis heureuse pour toi céleste Célestine, bisous. brigitte
RépondreSupprimerEt moi très heureuse que tu te réjouisses pour moi.
SupprimerTout est simple quand on aime. C'est tellement vrai !
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Donc tu as rencontré ton cow-boy dans le cheval de fer qui court fou dans les grandes plaines ? Gageons que vous n'avez pas échangé des "wesh" ternes ? Les gares me fascinent, je ne sais si c'est cette idée de départ ou le souvenir ému des trains électriques de l'enfance, ou celui du "Topo" d'Irun, mais elles m'inspirent et j'ai pu écrire quelque part : "Le train, c'est le voyage, la rupture tranquille d'avec le train-train quotidien, le changement de référentiel, c'est la magie. Transfert dans l'Espace-Temps, Transformation, vous ne serez pas le même à l'arrivée, vous aurez laissé derrière vous les scories de votre ancien Moi dans les tunnels transgressifs. Le train c'est le hasard de la rencontre, c'est le sourire volé, c'est l'Odyssée à la portée de tous."
RépondreSupprimerCe texte est magnifique et égale celui de l'eau que j'avais tant aimé.
SupprimerQuel talent méconnu tu es !
Bises admiratives
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Quand tu as des étoiles dans les yeux, tes mots brillent de mille feux. C'est beau, fluide, léger... ça fait plaisir à lire, et ça fait rêver ♥
RépondreSupprimer❤️
SupprimerC'est merveilleux, j'en ai les larmes aux yeux et la chique coupée par l'émotion.
RépondreSupprimerHeureuse, heureuse pour toi que les petits papillons blancs de l'amour soient venus virevolter autour de ce banc là, ce jour là
Ma Sensible miss...
RépondreSupprimerCette émotion me bouleverse aussi
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Nihiliste, va ! XD
RépondreSupprimerAyééé ! J'ai trouvé comment remplir ton 'captcha', #wouhou !!
Wouaou génial mon Titi !
SupprimerBah voui je suis une nihiliste mais seulement dans les ateliers d’écriture !
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