26 février 2020
Heaven can wait
C'était, je m'en souviens, une belle ferme en pierres apparentes, nichée dans un vallon verdoyant. Au milieu coulait une rivière argentée qui glougloutait parmi les herbes. Dans un enclos en liberté batifolaient de jeunes cochons bien roses et dodus. Une enseigne de fer forgé rouillé indiquait « boutique ». Nous entrâmes, et là, devant le spectacle des jambons et des saucissons pendus au plafond, devant les étalages de rosette, de pâtés et de saucisses, devant les caillettes et autres jésus parfumés, mon fils aîné qui devait avoir six ou sept ans à l'époque, s'exclama : « Mais c'est le paradis ici ! » Je dois vous avouer que mon fils a toujours préféré le salé au sucré. Il m'en donna là une preuve éclatante.
L'événement n'a que peu d'importance pour vous, sans doute, mais moi, il m'interpella gravement au niveau du vécu et de ma conception philosophique personnelle de la notion de paradis. Je compris que j'avais toujours eu la prescience que le paradis est un concept mou et éminemment subjectif.
Précisons déjà que j'ai toujours trouvé étrange de passer sa vie à espérer aller dans un endroit où il ne se passe plus rien, où l'on ne fait plus rien, où il fait toujours beau. Comme disait Woody Allen, l'éternité c'est long, surtout vers la fin...
Pourtant, les îles paradisiaques ont toujours bonne presse dans les esprits. C'est fou comme les tour operators manquent d'imagination !
Moi, je trouverais assez effrayante l'idée de passer le restant de mes jours sur une plage de sable blanc, fût-il corallien, coincée entre une mer d'opale et un ciel céruléen, sous des palmiers échevelés par des alizés à température quasi constante. Une ou deux semaines, allez, ça passe...Mais je déprimerais au bout d'un mois, je crois. En rêvant de nuages, de vent, de crocus et de primevères et de chandelles de givre au fronton d'un chalet...Et pour ne pas périr d'ennui, je pense que j'en arriverais à casser ma chaise-longue en petits morceaux pointus pour me fabriquer un mikado.
Alors, l'idée d'y passer le restant de ma mort, même pas en rêve.
Notez bien que l'enfer ne me tente pas plus...Fait trop chaud ! Et y a trop de bruit, ça braille il paraît là-dedans, bref, pas pour moi.
Je préfère penser que je me réincarnerai pour revenir ici, sur cette bonne vieille terre, où je suis si bien, même si c'est en magnolia, en crocodile ou en moulinette à persil.
En attendant, le ciel peut attendre comme disent les Grands Bretons. Mon paradis, c'est ici et maintenant. Niché au fond de mes émerveillements. Ces derniers jours, il a pris des formes variées et étonnantes : la demeure de Léonard de Vinci et ses drôles de machines, un séquoïa de cinq cents ans, la Loire gris acier étalant ses moires sous un soleil humide, un petit crachin matinal sur Angers, les éclats de rire et les premiers mots de ma petite-fille, Lambert Wilson triomphant dans le Misanthrope, les chevreuils sortant des forêts pour pâturer au crépuscule, des châteaux, un pont-canal, un évêché, un toboggan, une cathédrale, une mousse au chocolat, une chinoise hilarante et cette route merveilleuse à tes côtés, mon amour, et ces paysages variés et sublimes, le Mont Blanc tout là bas, au delà des volcans d'Auvergne...et ton sourire et tes bras en houppelande. J'en oublie, j'en oublie...
A chacun son nirvâna, son jardin d'Eden, son coin de paradis ou de parapluie, n’est-ce pas ?
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voir du pays
103 commentaires:
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
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Tu ne peux pas te réincarner "en moulinette à persil".
RépondreSupprimerCe n'est pas vivant ni de chair.
Pour le reste, comme je te comprends !
Rien que l'idée de regarder les vagues plus de trois jours ou regarder pousser l'herbe une semaine, ça me donne des boutons.
Quant à la réincarnation, je me méfie, la métempsychose est un coup à se réveiller lapin à la saison de la chasse ou blatte dans une cuisine pile à l'endroit où une chaussure se pose...
Est-ce que ça vaut mieux que de se faire bouffer tout cru par les vers ? On se le demande...
SupprimerSinon, pour la moulinette à persil, c'était parce que ça rime avec crocodile.
Et puis j'ai repensé à la vieille blague des hommes tu sais ceux qui aimeraient se réincarner en casserole, parce que tu es toujours au chaud et que les femmes t'attrapent par la queue... ok je sors, je sors !
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Je suis bien d'accord avec l'Adrienne qui elle aussi préfère "l'ici et le maintenant" ! Mon grand âge me pousse à vivre intensément l'instant présent. Quant à l'avenir... il est tout tracé et mes cendres seront déversées dans le torrent de mon lieu natal (pas de vers qui me boufferont toute crue)
SupprimerVive la vie !
Comme je te comprends, chère baroudeuse !
SupprimerProfiiiite !
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je préfère aussi l'ici et le maintenant, en me gardant de spéculer sur un après tout à fait hypothétique ;-)
RépondreSupprimerCela n'empêche pas une certaine spiritualité, mais tu as raison : mieux vaut tenir que courir disait ma grand-mère.
SupprimerBisous madame
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Je te rejoins à 1000% sur chacun des points que tu évoques et en plus... ah, cet air de Led Zepelin, un must !
RépondreSupprimerBouffée de souvenirs...Quand je pense que nos enfants écoutent la même musique que nous, ça me rassure quelque part...C'était quand même génial, ce bon vieux Zeppelin !
SupprimerBisous eMmA
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J'ai la même philosophie que toi Célestine :-).
RépondreSupprimerJ'en suis ravie, chère Biche*. Un paradis ça se construit au quotidien, sans relâche...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nous sommes en phase Celestine. Concernant la réincarnation, le raisonnement peut paraître farfelu mais l'Univers est sphérique et ne peut que proposer un continuum, encore plus évolutif, comme nous avons avec le temps transformé nos gribouillis du début en phrases de mieux en mieux construites. Alors, comme tu le dis si bien dans ton joli texte, de grâce, ne perdons plus notre énergie à nous imaginer payant à tout jamais quelques fautes impardonnables en enfer ou auréolés au paradis (comme tu as raison, quel ennui !) pour une éternité éternelle mais si neutre et si fade. Vivons à temps plein puisque, de toute façon, liés à soi-même libidinalement et indéfectiblement, nous ne nous quitterons jamais et ce, quelle que soit notre immatérialité...
RépondreSupprimerTu sembles en connaître un rayon sur les possibilités infinies de l'Univers...
SupprimerCe que je retiens dans ce que tu dis, c'est que la projection post-mortem est une perte de temps et surtout d'énergie...
Il y a tant à faire, à voir, à découvrir sur notre bonne vieille terre...
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L'escalier pour le paradis de ce bon vieux Dirigeable je l'emprunterais bien avec toi Miss W.. En tous cas j m'en fais une idée très semblable à la tienne. Du moment qu'on y trouve quelques bancs devant des vagues, des nuages, des pics, des oiseaux, des arbres... ATTB Dear Angel Baby.
RépondreSupprimerCombien d'heures ai-je passées à me péter les doigts sur l'intro de Stairway
SupprimerJ'ai idée que mon paradis ressemble au tien, en effet. Un endroit suspendu au temps...
Kisses my dear friend. La dédicace musicale était pour toi, tu ne t'y es pas trompé.
Angel b
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Tiens, chez nous, l'enfer c'est un endroit où on fait la fête à tout casser.
RépondreSupprimerJusqu'au moment où un diablotin annonce "En nu, de vlaamse les !" (Et maintenant, la leçon de flamand !)
Bises !
Je crois que j'ai mis un e en trop à vlaams, faut voir avec l'Adrienne, je crains d'avoir besoin de leçons supplémentaires, ça va être l'enfer !
SupprimerHa ha !! J'adore !
SupprimerL'Adrienne est en effet une pointure question flamand...
Il est vrai que l'apprentissage d'une langue étrangère ça peut être l'enfer...Sauf avec mon professeur d'anglais de quatrième, et son charme innocent et incendiaire...
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J'adore quand tu adores ! ;-)
SupprimerBen voui ! J’adore 😍
SupprimerRegardez moi comme c’est y mignon !
SupprimerBen oui, carrément !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Profite, profite, profite...
RépondreSupprimerDe tous mes pores, de toutes mes fibres, à m'enivrer... ❤️
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Idem.
RépondreSupprimerBleck
Quatre petites lettres derrière lesquelles je pourrais écrire un texte entier... ;-)
SupprimerBise du coeur
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Qu'elle est belle la liberté, la liberté
RépondreSupprimerMon cheval, ma Camargue et moi
On ira tous au paradis mêm' moi
Après maintes traversées
Ne crois pas ce que les gens disent
C'est ton cœur qui est la seule église
Laisse un peu de vague à ton âme
L'incertitude sur la fin n'est pas drame
Chacun sa route, chacun son chemin
Importe peu comme tu vois demain
Lui , passe sa mort en vacances
Sur les rivages de son enfance
Toi, tu as trouvé Prince pour ton coeur
J'ai la joie de lire ton bonheur
Mon coeur fait boum plein de ton amitié
Et nos partages sont mes soleil d'été
Un très joli poème patchwork, fait de petits bouts de mots d'autres grands poètes, de chansons et de cet indicible et subtile compréhension dont est faite l'amitié.
SupprimerJ'aime beaucoup, vraiment, la façon dont tu as agencé ton texte.
Merci petit Prince.
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Magnifique comme ce texte s'envole, en particulier sur la fin.
RépondreSupprimerIl me rappelle à mes doutes et mes urgences aussi..
Bisous Célestine. Porte toi bien.
Les doutes et les urgences, je connais tellement...
SupprimerEn tant qu'hyperconnectée au monde sensible, je ne vis que comme cela.
Un roseau tremblant qui vibre entre fragilité et solidité...
Bisous ma Landrynne
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Coucou. Alors si tu te réincarnes en moulinette à persil, je me réincarne en caquelon à fondue. :-))
RépondreSupprimerConcernant le paradis, je disais l'autre jour à mon cher que je ne voulais pas vivre dans un pays où il n'y a pas de changement de saison (ou très peu) et où le ciel est désespérément bleu. Cette nuit, dans mon lit bien au chaud, j'écoutais le chant du vent sur la toiture et je me disais: "voilà une petite tempête de neige qui arrive qui va nous changer de cette douceur presque printanière" et j'en étais contente. Comme toi, je crois que mon paradis, c'est ici et maintenant. Ou alors je devrais dire que je vis l'instant présent à fond, avec ses joies et ses peines et puis on verra bien quand on sera morte ce qui se passera... ou pas. :-)
Bises alpines enneigées.
P.S. Il faut que j'aille voir Lambert!
Ah les bonnes fondues suisses dont mon ami Reynald a le secret...
SupprimerJ'avoue que c'est un des excellents côtés de la montagne !
Et les changements de saison, voilà un sujet éternel de dissertation. Peut-être que nous sommes «programmés » pour ces variations de paysage et de température...Une amie montagnarde dans l'âme me disait cet été combien elle revivait d'avoir quitté Vence, et ce jardin dans lequel la végétation était toujours la même quelle que soit la saison...
Les lauriers, les cyprès, les pins parasols ne perdent pas leurs feuilles, et sont toujours désespérément verts et égaux à eux-mêmes...Les saisons, c'est peut-être ce qui manque le plus aux « pays imbéciles où jamais il ne pleut » omme disait le grand Georges...
Bises tempétueuses aujourd'hui
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Et sinon, à part ça...As-tu reçu mon mail, ma frangine ?
PS : oui, va voir le Misanthrope, c'est une merveille. On retrouve le Lambert Wilson d'Alceste à Bicyclette, et c'est génial.
SupprimerJ'ai reçu ton mail. J'y répondrai bientôt. Et puis zut, Lambert ne jouait pas très loin de chez moi mais que pour une représentation et je n'ai pas su me précipiter dans les temps pour décrocher mon billet. Tant pis. Bises alpines avec de la neige toute fraîche tombée dans la nuit.
SupprimerJ'en suis heureuse (pour le mail)
SupprimerEt contrariée pour Lambert....
Mais la vie est longue et tu auras d'autres occasions, j'en suis sûre
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Notre vie, c'est comme à Saint-Germain-des-Prés
RépondreSupprimeril n'y a plus d'après
plus d'après demain
ce ne sera plus toi ce ne sera plus moi
il n'y a plus d'autres fois
Vivre et Être aujourd'hui c'est déjà pas mal.
Conjuguons le présent.
Je suis
tu es
il est
nous sommes
et le temps passe comme ça
couleur de magnolia
Juste doux-amer
SupprimerImpermanent
Comme l'amour
Comme le temps...
Merci ❤️
Que le ciel attende, sans impatience surtout. Nous sommes si bien ici, pour l'heure, et le savourons... sans impatience :)
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Le sentiment d'urgence nous donne, bizarrement, une grande patience concernant la fin des choses :-)
SupprimerBaci bella
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerQue dire de plus quand on est d'accord sur tout et qu'on est athée (et agnostique, en prime, car on ne se refuse rien ;-) ...) ? Même pas drôle, je sais...
Gros bisous Célestine,
Mo
Peut-on être à la fois athée et agnostique ? C'est à dire être à la fois dans le doute et dans la certitude ?
SupprimerPersonnellement je n'ai pas quatre heures devant moi pour tenter de répondre à la question...
Quoi qu'il en soit, chacun pense et croit à ce qu'il veut il n'y a pas de souci...
Gros bisous Mo
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Je l'aime bien, ton paradis voyageur. Le mien, je l'ai attaché à une ficelle que je traîne un peu partout. Parfois, il fait un peu trop de bruit, alors ça râle autour de moi. Alors je le laisse léviter en douceur, rien que pour moi. Il est taquin, aussi. Il aime bien me faire des surprises. Il est imbattable au jeu de cache-cache. Et j'ai un peu de mal à le dénicher quand il s'atomise comme ça. Mais comme il est fidèle, on finit toujours pas se retrouver !
RépondreSupprimerSi mon paradis est voyageur, c'est peut-être qu'il se niche simplement tout au fond de moi, dans ma capacité à éprouver de la joie où que je me trouve...
SupprimerJ'adore la définition du tien, en tout cas...
Avec une jolie touche de mystère qui lui sied à ravir !
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D'après Polnareff, on ira tous au paradis, même moi ♫♫♫ ! Que l'on y croit ou pas.
RépondreSupprimerJ'y suis déjà allé et j'en suis revenu, le cœur léger. C'était fabuleux.
J'ai su immédiatement pourquoi on nommait cet endroit comme cela.
Un mélange de douceur et de parfum sublime. Des senteurs de fleurs embaumaient l'atmosphère au moins jusqu'à Venise et pour atteindre ce paradis-là, il fallait descendre... rejoindre une cave où vieillissait en toute quiétude, des futs d'Armagnacs, le floc de Gascogne.
Ce parfum sublime est ce que l'on appelle la part des anges ; les veinards !
Après la visite, j'ai préféré très largement goûter au vin d'ici, qu'à l'eau de là, avant de m'endormir dans les paradis blancs ♫♫♫
Quoiqu'il en soit, je ne suis pas pressé de "monter au ciel", ou de faire comme cet astronaute amateur, qui est mort dans l'explosion de sa fusée, justement en montant au ciel ; pour prouver que la terre est plate, et de se rendre compte, au final, qu'elle est dure.
Le ciel pouvait attendre, pas lui !
Quant à l'enfer, j'y suis allé aussi, et je vais bientôt y retourner, juste en son creux, pour visiter une exposition...
Ha ! J'adore l'histoire de l'astronaute amateur ...C'est vrai que c'était important de prouver que la terre est plate !
SupprimerTu m'apprends que le Creux de L'Enfer est un centre d'art contemporain, ça me plaît bien que tu t'intéresses à l'art contemporain, comme moi, je trouve que c'est bon de virevolter dans des sphères célestes, de s'extraire des basses contingences de temps en temps, et en même temps, comme dirait l'autre, que tu gardes les pieds sur terre (et je dirais même sur terroir) en rendant hommage à un des plus beaux cadeaux de notre terre nourricière : le vin et sa part des anges...Quel bonheur subtil !
Bref, le paradis version Xoulec, je valide !
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Mon paradis ressemblerait bien au tien. Plein de rire d'enfants, d'amour partagé, d'émerveillements devant le minuscule et le grandiose. C'est tellement bon de se réchauffer après avoir eu froid, de se désaltérer après la soif, d'aimer après un chagrin d'amour. J'aime aussi les chemins moussus et la mer en colère. Bisous ma belle
RépondreSupprimerLes rires d'enfants sont les perles de mon paradis. c'est frais, ça coule en cascade, ça nous rend meilleurs.
SupprimerLe minuscule et le grandiose se rejoignent dans l'incommensurable de l'univers. Et j'ai autant de plaisir à observer les fourmis que les galaxies lointaines...
C'est bon d'écrire ce que l'on aime, ma Brizou. les chemins moussus, la mer en colère, les cabanes de pêcheurs, le bruit du vent dans les mâts des bateaux, l'odeur du varech et du goémon...
La lisière des forêts le soir, l'écorce rugueuse des arbres quand on les enlace, le vertige devant une cathédrale, une montagne ou une scène de Molière jouée par un artiste au talent immense.
Tout est beau et grand quand on branche ses yeux de merveilles.
Bizou
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Le paradis,je crois est une petite bulle secrète logée au fond de nous et dans lequel on peut voyager à loisirs et se réfugier...On y voit le monde, la fleur ou les grands volcans, les vagues de l'océan ou le flocon de neige, l'oiseau ou l'écureuil, les rires des enfants, leurs joies ou leurs peines...La musique et les poèmes, les dessins, les peintures...Le paradis c'est un tourbillon de toutes ces folies...
RépondreSupprimercomment sera-t-il après?...On verra bien...vivons pour l'instant nos passions...
Entièrement d'accord avec cette bulle secrète, Marie.
SupprimerEt ce que tu y mets dedans me rappelle la chanson de Charles Trenet « une noix » que je t'invite à découvrir si tu ne la connais pas...
Bisous mélodieux
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Merci, je vais aller l'écouter
SupprimerSourire
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le Paradis est là quand l'amour nous prend dans ses bras.
RépondreSupprimerLe reste n'est que décor.
Bises paradisiaques.
Un subtil mélange de bonheur intime de bulle secrète et de partage, je crois....
SupprimerNous sommes bien placés pour le savoir, non ?
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Et merci pour un petit bout de Led Zep!
RépondreSupprimerLa musique est l'antichambre du Paradis...
Un plaisir, ce fut, cher letienne.
SupprimerJ'aime ton aphorisme que je trouve très vrai.
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Sur ce que tu dis du paradis qui te sied, je crois que je suis d'accord avec tout... sauf une chose : un séquoia de 500 ans ça n'existe pas en dehors du "nouveau monde". En Europe, où les premières graines ne seraient arrivées qu'en 1791, il ne peuvent avoir plus de 200 ans (ce qui est déjà un âge respectable).
RépondreSupprimeroui, je sais, je chipote ;)
http://www.sequoias.eu/Pages/chronologie_sempervirens.htm
Pierre, tu me manques vraiment ! il n'y a que toi pour chercher la petite bête de façon aussi charmante... ;-)
SupprimerQuand vais-je trouver un moment pour qu'on se voie ?
Bon d'accord, il devait avoir deux cents ans ce séquoïa...j'ai simplement extrapolé le fait qu'il ait poussé dans le jardin du Clos-Lucé, la demeure de Leonard de Vinci, qui, elle, date bien de cinq ou six cents ans...
Mais ce n'est pas pour me trouver des excuses :-))
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Apprendre que je te manque me fait "un petit velours", comme disent les québecois :)
SupprimerMeuhnon, je ne cherche pas le petite bête : c'est elle qui me saute au yeux. Alors forcément, je la vois et je t'en fais part. Mais ne t'inquiète pas : ton interprétation était tout à fait cohérente avec les lieux d'histoire que tu visitais.
Bises arboricoles
C'est vrai que tu pratiques le Québécois couramment... ;-)
SupprimerMerci pour ton retour
Bises nocturnes
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Tes paradis sont très proches des miens sister, à l'exception peut-être du crachin, je déteste le crachin. Mais j'essaye d'apprendre à aimer la pluie, la vraie.
RépondreSupprimerEt puis bien sûr le rire d'un enfant, la musique, toujours la musique, la mousse du cappuccino, la puissance des vagues, la beauté des grains de grenade, et quand même de temps en temps, le sable chaud et le palmier, si si....
Tu es allée à Amboise, jolie sis ?
Oui, j'ai vu le Clos-Lucé comme je le disais à Pierre ci-dessus...
SupprimerAh que j'aime ton énumération, sister!
Tout me plaît, rien ne dépare. On s'aime !
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Quand, Célestine vas tu nous produire un roman pour lequel nous nous délecterons de "l'histoire" , du verbe et de Ta lumière?
RépondreSupprimerÔ Marie, tu sais que tu me titilles vraiment l'occiput ?
SupprimerJ'en parlais il y a peu avec une personne qui m'est très chère...je me disais qu'il faudrait que je me remette sérieusement à l'écriture...
Merci en tout cas, chère marieswiss, tu me touches.
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"A chacun son nirvâna, son jardin d'Eden, son coin de paradis ou de parapluie, n’est-ce pas ?"
RépondreSupprimerC'est sûr, c'est sûr mais dis-toi bien qu'en moulinette à persil tu auras forcément moins de commentaires sur ton blog !
;-)
J'aurai des commentaires dans la section « satisfaction » des sites marchands, piètre consolation...
Supprimermais heureusement je suis bien vivante...
Gros bisous mon oncle préféré
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le paradis, c'est le petit coin où on se sent bien. Il peut même changer de couleur, d'odeur, de forme. Il peut être dans les bras de son bien-aimé, dans le rire du pitchoun, dans le sucre d'un gâteau, dans le bleu ou le gris du ciel, dans la chaleur d'une main, la couleur d'une fleur...et la liste n'est pas exhaustive, comme le disent les gens très savants !
RépondreSupprimerQuant à l'enfer, je sais où je vais le retrouver. Dans mon lit, tout à l'heure entre deux quintes de toux. Grrr...
Ah les premiers mots de ta petite-fille ! N'oublie pas les enregistrements vidéos, tu ne peux pas t'imaginer combien ils peuvent être précieux. Il m'est arrivé, les soirs de cafard, de regarder celle où Clément avait un fou rire incroyable. Sur sa chaise haute, il en bavait tellement il riait la bouche grande ouverte. On ne voyait que ses 4 dents ! Personne ne sait, à part lui, que c'était sa mamie qui faisait l'andouille derrière la caméra ! :D Une part de bonheur qu'on peut mettre sur une des étagères de la pièce paradis. Gros bisous.
Pourquoi tu réussis toujours à me tirer les larmes, mariejo ?
SupprimerC'est très beau ce que tu dis. Et je suis certaine que ton étagère de paradis est bien remplie de toutes ces merveilleuses choses qui font le bonheur.
D'ailleurs, ton blog en est une très belle devanture, je tenais à te le dire...
Gros bisous et soigne bien cette vilaine grippe.
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Ca n'a rien a voir, ou presque, mais ça me rappelle cette histoire de Bernard Arnaud qui se trouve devant Saint-Pierre.
RépondreSupprimerIl explique qui il est et le portier de Dieu lui dit que puisqu'il a bien participé à l'essor de l'industrie française et sa notoriété, qu'il a le droit d'entrer au Paradis.
Il lui indique la porte de gauche, et dès l'ouverture, il se dégage une chaleur étouffante.
Bernard Arnaud retourne vers Saint-Pierre lui disant qu'il a fait erreur et ce dernier lui certifie que non, mais que dans l'autre monde aussi les méthodes de rationalisation ont pris le dessus et qu'il a fallu faire des restructurations. En conséquence,le Paradis a été victime d'une OPA inamicale et qu'il a été absorbé par l'Enfer.
Je valide aussi la citation de Pierre Dac que Xoulec t'a téléphonée sans que tu décroches...
Ti bacio Cara
Le vin d'ici et l'eau de là... oui c'est vrai, j'ai zappé cette admirable citation.
SupprimerJe suis heureuse de te voir, blutchiamo, je sais je suis en pleine restructuration temporelle en ce moment et je me demande toujours où file le temps de mes journées si riches et si bien remplies que je n'ai plus le temps de me pencher sur ce damné ordinateur et sur ce merveilleux blog qui m'a donné tant de bonheur...
Ti bacio forte anche, mio caro
Vivement qu'on se voie
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Pour ne rien arranger, je suis en perpétuelle errance entre la Bourgogne et l'Aveyron d'une part et à la rédaction d'un livre sur les falsifications historiques (vaste sujet aurait dit de Gaulle qui tient une bonne place au générique...)
SupprimerJ'impatiente aussi de pouvoir se voir..
Molto baci e ti abbraccio
Ce sera pour bientôt !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime bien la description de tes petits paradis, et je te vois mieux en magnolia qu'en moulinette à persil. D'ailleurs qui utilise encore une moulinette à persil ? Je n'en ai même pas !
RépondreSupprimerAh tu me rassures ! Tu sais il ne faut pas croire tout ce que j'écris...
Supprimerje raconte beaucoup de bêtises, pour amuser la galerie. Depuis toujours, j'aime ça.
Moi je me vois mieux en Célestine, pour l'instant, et pour tout te dire...
Bisous doux belle photographe
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Spontanément, si tu me dis paradis, je pense à Vanessa, ou à l'oiseau, c'est selon ;-)
RépondreSupprimerSinon, sans doute, s'il est une notion de plaisir, de délice, d'enchantement, il peut résider dans tout ça, que tu dis avec une petite gravité enjouée, et dans bien d'autres lieux, choses, rencontres, mais surtout niché en soi. Juste la certitude heureuse d'être fidèle à soi-même, à ce qu'on attend de soi.
Bisous
J'aime beaucoup cette notion de « petite gravité enjouée » Ça me correspond assez bien :-)
SupprimerEtre fidèle à soi-même...facile dès que l'on sait qui on est vraiment. Il m'a fallu un demi siècle !
Quant à Vanessa, je l'aime bien cette nana-là.
Bisous humides ce soir
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Un petit coucou au passage.
RépondreSupprimerCoucou ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
A chacun son paradis comme tu dis, je dis toujours que mon petit paradis localement parlant est mon jardin, j'y suis en paix, j'y oublie mes soucis, je profite du bon air, des doux parfums, je m'émerveille des couleurs... mais le Paradis, c'est quand je suis avec mes enfants et mon petit-fils, tous adorés....
RépondreSupprimerBelle journée et sois heureuse!
Bisous
Je le suis, belle conteuse, et dans le contexte actuel, c'est presque un exploit...
SupprimerEt alors, les enfants et les petits enfants dans ton jardin, çac'est le mega paradis !!!
Bisous du soir
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ton paradis niché dans ta superbe fleur sur ton bandeau....bises
RépondreSupprimerJ'avais comme une envie effrénée de fleurs de printemps...
SupprimerEt ça y est, on est en mars...
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La branche fruitière en fleurs était d'un bon augure, quelle merveille ! Et le texte qui suit ressemble à une rivière qui par instant cascade puis se fait douce et continue sa belle vie nous offrant au passage sa musique, ses ions négatifs revigorants et sa beauté dont on ne se lasse pas : la vie et ses multiples facettes qui sont pour nous autant d'expériences à vivre et à déguster. Merci céleste Célestine, bises d'ici et maintenant, l'instant parfait. brigitte
RépondreSupprimerJ’aime me souvenir que nous avons la chance de vivre dans des conditions idéales si on se compare à certains pays du globe...et j’ai développé au fil du temps une gratitude profonde pour ce qui m’est donné, qui m’empêche de trop râler ...
SupprimerSi les gens qui sont heureux ne le montrent pas, c’est à désespérer de tout...
Mais il est vrai que j’ai une aptitude au bonheur ... est-elle innée ou acquise ? Peu importe en fait. L’essentiel c’est De savoir toujours trouver de quoi se contenter, au sens premier du terme...
Bisous ma Plume
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Au creux de l'hiver, je rêve souvent au Brésil. Mais plus les années passent, plus j'apprécie mon pays et son grand voisin. Comme toi, j'ai de merveilleux souvenirs dans toutes ces belles régions… Et en même temps, j'aimerais céder au chant des sirènes grecques. Mais chaque chose en son temps et je savoure chaque matin mon jardin, l'écureuil et mes jonquilles déjà en fleurs.
RépondreSupprimerPeu de choses en vérité. Mais comme disait le sage, celui qui a une bibliothèque et un jardin possède le monde...je le crois profondément
SupprimerBises célestes ma chère miss
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Une petite fièvre printanière a parsemé ce billet. Le paradis, c’est vraiment éminemment personnel et chacun le voit comme il veut.
RépondreSupprimerLes paradis artificiels font des adeptes mais aussi malheureusement des morts par overdose.
Rien de cela ici. Vous êtes saine et fraîche comme la rosée
Merci délicieuse
~L~
Saine et fraîche comme la rosée...c'est gentil ! Peut-être un tantinet exagéré, mais très joli.
SupprimerMerci monsieur Lorenzaccio
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J'aime ce billet et tes émerveillements ! Bon perso je suis une fille du sud et je n'aime pas trop le givre 😉 ... Mais tu as raison aimons ce qui est près de nos yeux et de notre coeur, aimons chaque détail qui fait que l'on se sent bien en vie !
RépondreSupprimerBises petite sœur.
Moi aussi je suis une fille du sud. mais j'aime les changements de saison...et ce qui frémit en ce moment dans chaque brin d'herbe me plaît beaucoup.
SupprimerSi ça se trouve, on n'habite pas très loin l'une de l'autre...
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Cel, je suis sincèrement heureux pour toi de te voir si épanouie !
RépondreSupprimerSincèrement.
Te prenant en exemple je tente de suivre ce beau cheminement, mais je crains qu'il n'y ait moins d'optimisme dans mes fondations. J'y travaille pourtant, mais pour moi qui ne suis pas doué c'est beaucoup de travail. Et quand on doute... Et puis à chaque nouvel élan, un contretemps douche mon enthousiasme. Quand je réparais les voitures et les machines à laver familiales, j'avais presque toujours deux pannes simultanées ! C'est lassant et j'ai un peu l'impression de rester sur le quai...
Mais j'y retourne: ce soir, c'est répèt'...
Bizzz !
Wouaou répèt ! Ça veut dire que tu t'es remis à la musique ? J'en suis très heureuse.
SupprimerLe chemin n'est le même pour personne, et comme j'ai toujours dit à mes élèves, il y a les lièvres et les escargots, peu importe. l'essentiel est de mettre du coeur dans la route que l'on accomplit.
Je te souhaite doux voyage au pays de toi-même.
Bisous étoilés
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Bonjour belle Maitresse,
RépondreSupprimerTout est dit. J'ajoute que votre fils est un petit gourmand et votre fille de dos d'une grande classe ;)
Bisous Céleste.
Merci ma Julie.
SupprimerMa fille est classe aussi de face!
Et mon fils est toujours aussi gourmand
Bisous du coeur
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Oui, mais :D déjà vue... pour ça que je l'ai reconnue ;)
SupprimerBelle, de face comme de dos. Rien d'étonnant cependant, la beauté n'engendre point des laiderons :D
Merci Julie !!!
Supprimer*•.¸¸.•*`*•.¸¸*☆*
C’est dommage que tu n’écrives pas assez souvent.
RépondreSupprimerMoi ça me manque tes billets...
Mais je sais que tu as sûrement autre chose à faire.
Pense à tes lecteurs quand même ! Nous on t’aime !
Bises
Angela
J'arrive, j'arrive !
SupprimerMais c'est vrai que je suis toujours très occupée, eh oui, ma petite Sibylle a occupé une grande partie de ces derniers temps...
Merci pour ton cri du coeur ma belle.
Bises
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Quelle idée pouvons nous nous faire du paradis, si tant est qu'il existe, chacun le sien, le mien serait dans nos collines où nous avons trainé nos bottes et fait tant de galops joyeux ou alors à l'infini de l'océan, ses voiles, son chant, ses pins... Peut-être, qui sait, la montagne nous ferait aussi des appels de neige et de bleu souverain, enfin si, si...
RépondreSupprimerOn aimerais, mais bon tout cela est sans doute un rêve, et finalement pas de fin est-ce à la hauteur de l'humain ? Faudrait-il devenir le grand créateur pour supporter ce poids !
Xavier adorait Led Zeppelin ! Merci Célestine
Ta dernière phrase m'émeut beaucoup. Moi qui ai un fils du même âge, je ne puis m'empêcher de penser souvent à toi...
SupprimerTu as raison, pas de fin, ça fait un peu peur finalement...
La vie n'a de prix que parce qu'elle est finissable...
Je t'embrasse fort
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMille excuses,les fautes d'une écriture, trop passionnée sans doute, m'obligent à refaire mon commentaire.
RépondreSupprimerPassionlundi, 09 mars, 2020
En lisant ta réponse à ce dernier commentaire chez Marine, je retiens que la vie n'a de prix que parce qu'elle est ''finissable''! et justement hier, j'écoutais un de ces éminents médecins, dire qu'aujourd'hui on ne voulait pas de la mort, que l'on n'acceptait plus qu'il y ait une fin comme il y a eu un début... c'est ça! Tellement dure l'idée de perdre ceux qu'on aime .........
mais le paradis ""si il existe"" c'est ici et maintenant; où on a décidé de le créer, je crois... mais pour être tout à fait franche, l'idée de réapparaître non pas en 'moulinette à persil', mais en mandoline Japonaise ne me déplairait pas
(rire)
j'aime beaucoup ton style et seule l'heure m'oblige à interrompre mes lectures chez toi
Bienvenue sur mon totem chère Passion. As-tu un blog ?
SupprimerMerci d’aimer mes petits écrits c’est toujours gratifiant
Reviens quand tu veux
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Oui, j'ai un blog : passion.table.jardin.over-blog.com
RépondreSupprimerOù j'ai eu une visite venant de ton blog, ce qui m'a permis de te rencontrer....
Belle journée
Merci pour ta réponse, chère passion.
SupprimerJ'irai faire un tour sur ton blog.
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