Ce n'est pas encore le vent d'arrache-froid, celui qui serre le coeur sous les fourrures. Les feuilles sont toujours là, dans la majesté déclinante du couchant, elles frémissent d'or aux commissures du ciel. La lune gelée n'a pas encore grisé les labours et les terres dures de sa clarté de givre. Ce n'est pas encore l'hiver accrochant ses étoiles blanches aux toiles d'araignées. Non, c'est cette saison intermédiaire, une saison de feux et de lieux, semant dans l'air ses bruits de champignons qui poussent et de fumées qui crépitent, sous les mains des fendeurs de bûches. Hiver sera-t-il rude? Un bel arbre a surgi de la verdure, comme un défi. Ses feuilles resplendissent de leur finitude prochaine, comme un acteur au soir de la dernière.
Les oiseaux convoquent leur faim, de leurs
trilles pathétiques.
En rentrant, on mettra les doigts en coquillage autour de la tasse de thé fumante, pour oublier le froid coupant. On écrit le soleil plus qu'on ne le voit. La nuit tombe à grand bruit. Novembre. On en avait peur, on l'apprivoise. C'est la saison emplie de brumes où l'on se retourne sur son passé, en cheminant de souffle et de fraîcheur. La rosée perle. Les jardins soupirent. On a le temps de faire le point. Les peurs de l'enfance s'éloignent, se dissipant comme buée sur les vitres.
Au mur, l'ampelopsis revêt mille couleurs. Le vert perd du terrain. On est bien, entre chien et loup , tout emmitouflé de pourpre. On pense à la nature, si constamment étonnante et belle. On pense que la mort pourrait nous cueillir là, comme ça, en toute confiance, avec un livre ouvert sur les genoux. On n'en est pas triste. On aime penser que la sérénité vient sans bruit remplacer l'inquiétude.
On se serre davantage. On pense au clairon qui sonna l'Armistice, à la folie rouge garance et bleue des Vosges. Aux grands trous rouges au côté droit, à la boue des tranchées. On avance. On contemple sa chance à travers chaque brindille, à chaque pas que l'on fait pour essayer de devenir meilleur.
Le vinaigrier compose un tableau de bon élève de la forêt. Il étale ses polychromes comme un paon faisant la roue, avec la fierté innocente d'un enfant. On pense aux enfants, à leur langue tirée quand ils s'appliquent, au regard du cancre par la fenêtre, pour regarder passer l'oiseau de lumière et de plume. Aux craies qui dansent sur le tableau noir. On pense à l'enfant, celui qui s'est évanoui au coeur de l'été, sur l'aile d'un ange, en laissant derrière lui la tristesse infinie. On a envie de croire qu'il nous fait signe par ces teintes enfantines.
C'est la fin de la promenade. Mozart joue dans les feuilles les dernières notes de sa symphonie de lumière. On pense à l'amie qui souriait au marché ce matin, aux mots positifs, à l'arcade de son sourire. On va rentrer, allumer la cheminée, penser à la Terre qui bat faiblement sous les arbres, comme un coeur un peu malade de la bêtise des hommes. On va penser au bonheur d'être, quelque part sur ce coin de planète où il fait si bon vivre malgré tout. On va oublier la cendre et la brûlure, la limaille du négatif qui ronge les doigts, on va oublier les agitations, les discours creux qui ricochent. Et prendre sa place dans le concert troublant du monde. Craquant comme une châtaigne.
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Je lis, je vis, je bois du nectar à la lecture de ce billet et un seul mot vient au bout de ma plume -merci de partager avec toi l'amour de l'automne-; Je t'embrasse chaleureusement
RépondreSupprimerEt moi je bois du petit lait à te lire, douce amie
SupprimerMerci pour cet enthousiasme qui fait chaud au coeur. (et il y en a bien besoin en ce moment, entre tremblement de terre et chute de neige glaçante !)
Bisous
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Dieu que tes mots sont beaux, chère Céleste sur les sentiers hasardeux des grands et petits bois. Tu nous mêles à chacun de tes voyages s'ouvrant à tous tes horizons... là où tu câlines et embrasses le doux front du silence médian des saisons qui vont et viennent ! Mozart chante encor' et se cache sans oublier le bonheur symphonique qui se partage...
RépondreSupprimerMerci, vraiment pour cette émotion à te lire en suivant tes pas.
Bisous du soir.
J'ai vraiment aimé cette balade d'or et de rouge...
SupprimerAujourd'hui, après une nuit incertaine, sans eau, sans électricité, je me suis réveillée devant un paysage tout blanc, les arbres ont craqué sous le poids de la neige lourde, et leurs branches gisent lamentablement...
La nature a plus d'un tour dans son sac.
Merci pour tes mots chère Den
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En quelques mots tu es passée de l'automne à l'hiver... la nature a revêtu ses habits blancs, démontrant une fois encore sa force et sa toute puissance...fracassant ces pauvres petites branches écroulées par la lourdeur de la neige glacée... après le séisme, le manque d'eau, de lumière, par une nuit brouillée, floue comme certains nuages.... courage à toi chère Céleste dans la nébulosité hivernale qui chante autrement.
SupprimerGros bisous.
Merci Den. J'avoue que cela fait beaucoup en une semaine...
SupprimerSi Dame Nature pouvait oublier un peu la Drôme...
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Tu me ferais presque oublier qu'ici, le vent est glacial et commence à mordre. Bah , ça va passer (en attendant ton chant sur l'hiver).
RépondreSupprimerMon chant sur l'hiver risque d'arriver plus tôt que prévu...
Supprimerle sud de la France est prisonnier d'une gangue gelée depuis hier...Gros bazar sur l'autoroute, ici tu sais bien, on est débordés dès qu'il y en a vingt centimètres...
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C'est beau comme une forêt enluminée de couleurs chaudes, un peu pour nous consoler de la fuite du soleil. Mais déjà Eole dénude les arbres.
RépondreSupprimerLes châtaignes sont tombées, la récolte fut bonne.
La maison entre doucement en somnolence. Lorsque le soleil nous comble de ses rayons, il la réchauffe généreusement et dès qu'il s'absente la cuisinière à bois ronronne d'aise à prendre le relai.
Fini les grands travaux extérieurs, il est temps de dorloter le nid.
Ti abbraccio Cara e TVB
J'aime beaucoup quand tu poétises, Blutchiamo.
SupprimerEt je suis d'accord avec toi. Il ne fait pas un temps à mettre un blogueur dehors. Dorlotons le nid...Mais ...aïe ! la température du nid chutera dangereusement si la panne de courant perdure...
Il reste la chaleur humaine et l'amour...
Ça réchauffe pas mal !
Ti abbraccio anch'io
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3e tentative de commentaire.
SupprimerHadès, dieu des enfers nucléaires t'a donc privé de sa lumière...
Atlas a fait un faux-pas (ou peut-être s'est-il pris la tête avec Gaïa)et il en est résulté une agitation tellurique mal à propos.
Dans ta région, les Dieux deviennent turbulents...
Molto baci
Ben entre le tremblement de terre et les vingt centimètres de neige lourde, on peut dire qu'on pédale dans le nougat par ici...
SupprimerBaci ❤️
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tu donnes des envies de balades en forêt :-)
RépondreSupprimerC'était fait pour cela !
SupprimerJ'aime partager des émerveillements simples et à la portée de la première paire de baskets...
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Sinon, qu'est-ce qu'il y a de bien au cinéma ?
RépondreSupprimerBleck
Mouarf ! tu m'as bien fait rire quand je t'ai lu. Sacré toi va !
SupprimerJe te proposerais bien Sonate d'automne, mais j'aurais l'air d'insister...Et puis, Bergman...bon bref,!
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S'il ne faisait pas si froid j'irais traîner sur les chemins de la forêt de Montargis.
RépondreSupprimer(Celle-là parce que personne n'y vas et que du coup elle est super chouette)
Merci d'avoir écrit un billet, j'aime bien quand je t'inspire.
SupprimerJ'irais poser ma patte dessus tout à l'heure
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Après cette première lecture en salle d'attente, je fus poussé à rechercher une belle illustration sonore de mon ressenti...
RépondreSupprimerEt je suis tombé sur cette belle interprétation de la sonate n°28 de Beethoven..... https://youtu.be/K5B8IRyiO0A
Une évocation tout en douceur...., tel ce passage "On pense que la mort pourrait nous cueillir là, comme ça, en toute confiance, avec un livre ouvert sur les genoux. "
Et là je m'arrête un instant sur cette mort qui tout récemment vint cueillir tante Christiane au creux de son sommeil....tout en douceur.
A l'opposé de cette mort idéale en fin d'existence, ta trace de balle qui unit bleu et rouge dans le liquide encore chaud du soldat blessé au champ d'horreur,
cette trace me montre le chemin.de tristesse qui vint ce dimanche atteindre Sylvie ma cousine.....dans cet aspect injuste de la mort trop précoce d'un conjoint.....
Te remerciant pour cette belle évocation de l'automne, je m'apprête à partir et je repose a nouveau le bras du tourne disque sur la sonate de Beethoven..
Bises mélancoliques
Ton commentaire me fait penser au poème de Lamartine, mis en musique par Brassens
Supprimer« Pensée des morts »
Voici un extrait :
C'est la saison où tout tombe
aux coups redoublés des vents
un vent qui vient de la tombe
moissonne aussi les vivants
ils tombent alors par mille
comme la plume inutile
que l'aigle abandonne aux airs
lorsque des plumes nouvelles
viennent réchauffer ses ailes
à l'approche des hivers
Toutes mes condoléances pour ta tante et ta cousine.
Je t'embrasse
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L'automne j'ai froid. Les jambes glaciales. Si je pose le pied sur un froid carrelage, je le trouve chaud.
RépondreSupprimerL'automne c'est par ma fenêtre, devant le radiateur. Heureusement il y a plein d'arbres. La plupart sont encore verts, d'un vert qui fonce peu à peu et bientôt se transformera dans des tons de chevelure.
L'automne m'apprend l'ouverture par le repli. L'économie du geste. L'apprivoisement de la vieillesse.
Je n'ai qu'un regret en forme de légèreté, ce serait d'avoir une cheminée à feu de bois. Encore faudrait-il que je sache l'allumer…
(ce commentaire ne doit pas être considéré comme triste, ce qu'il n'est pas, je m'adapte à tout ce qu'il m'est donné de vivre)
bises couleur du temps.
Merci d'avoir évoqué ce que l'automne représente pour toi, une saison pas triste mais un peu difficile.
Supprimerj'entends, je comprends, je compatis.
Je t'embrasse cher Alain. En quelques lignes, tu sais dire des choses essentielles depuis toujours.
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C"est superbe ma Miss W. Tout cela m'évoque un automne de la vie, et le clairon, si présent en ma région.Et une fin de règne. Comme un glas. On sait bien pour qui sonne le glas. Je t'embrasse Angel Baby. Ces passages là étaient bien.
RépondreSupprimerOui, le clairon, et l'ombre de tous ces grands combattants glissés dans les tranchées de l'innommable.
SupprimerEt ce thème de la fin, si fort chez toi, mais ce n'est pas encore l'heure tu sais bien.
Trop de choses encore à lire, à voir, à partager, de musique à entendre...ça compte non ?
Je t'embrasse de tout coeur.
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Novembre. On en avait peur, on l'apprivoise. C'est la saison emplie de brumes où l'on se retourne sur son passé,
RépondreSupprimerNatif de brumaire, le gars prend ce passage de ton billet, et le garde.
A plus, ma petite Celle qui, es si mignonne...
J'ai failli te fêter ton anniversaire, si seulement tu me disais quel jour de brumaire tu es né ...
SupprimerMerci mon petit Bof qui est si chou, d'être revenu traîner tes guêtres par ici. Ça faisait longtemps...
Bisous
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Et cette impression d'être dans le jardin de mon père, humide et ambré.... On en aimerait novembre avec toi :-)
RépondreSupprimerTu sais je n'ai pas toujours aimé novembre...C'est quand même un mois de terre et d'ombre, qui m'a longtemps fait penser à un tunnel dans lequel on s'enfonce...
SupprimerMais depuis quelque temps, je m'applique à aimer chaque saison, et ça ne me pèse même plus...Va savoir pourquoi ?
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La belle qui chantait "pou pou pidou" est partie il y a bien longtemps, ce matin c'est mon Poupou... Notre Poupou qui est parti, sans faire de bruit, sans faire bruisser les feuilles de châtaigniers de son cher Limousin, la liste est longue des "viocs" de m'n'âge qui dévissent depuis quelques temps... Putain Andy accroche toi Dedieu ! ];-D
RépondreSupprimerC'est un cycliste qui n'a pas dû abuser de la seringue pour arriver octogénaire, et c'est peut-être pour ça qu'il était toujours derrière Anquetil... Cette fois Pou-pou est arrivé à la fin du tour avec 30 ans de retard sur Jacquot la seringue, il y a des compètes où il vaut mieux ne pas être pressé.
SupprimerEt à propos de prendre son temps, on ne te fera pas d'embrouilles si tu gardes encore quelques brassées d'années devant ton guidon.
Je veux pouvoir lire le billet que tu écriras pour tes 100 balais.
Espérons que Pou-pou, en arrivant au paradis des célèbres–ébriétés, tombera dans les bras de Laforêt sans être marri, mais heureux de retrouver une vigueur printanière qui le remettra en selle.
Supprimer@Andiamo
SupprimerOui Poupou était aimé des Français je crois...Et « vas-y Poupou » est presque devenue une expression du dictionnaire...
Mais allez, moi je pense comme Bluchy, tu vas nous enterrer tous.
Baci caro mio
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@Blutchy
SupprimerTu as raison, Poupou était clean, c'est pour cela qu'il a vécu si longtemps...
Les excités de l'EPO et autres substances feraient bien d'en prendre de la graine...
Quant à notre Andi national, je sais que les drogues auxquelles il s'adonne sont tout ce qu'il y a de plus légales...;-)
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@Alain
SupprimerHé hé ! Jolie pirouette que d'associer ces deux chers disparus à quelques jours d'intervalle...
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Coucou. L'automne, ma saison préférée, mais parfois aussi détestée, quand la pluie froide tombe et que je dois marcher dans les brumes. Mais quel ravissement quand je rentre au chaud et que je serre les mains autour d'une grande tasse de thé, humant l'odeur de la maison, des bois qu'on vient de traverser. Mais chez moi, ma belle, c'est déjà l'hiver. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerEh bien, je vais te surprendre, mais chez moi aussi, l'hiver vient de tomber à grand bruit, en fracassant des chênes cinquantenaires, et en coupant du monde la maison où je vis : plus d'eau, plus d'électricité, plus de chauffage...
SupprimerOups ! je me suis mise au chaud dans un bar pour recharger mes appareils connectés.
Hier soir veillée aux chandelles et guitare. c'était bien.
Bises glacées
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Eh oui, Célestine...
RépondreSupprimerC'est novembre, le mois de l'anthocyane. Il faut en profiter, Décembre sera noir et blanc...
Bisous,
Mo
Merci de m'avoir appris le mot anthocyane que je ne connaissais pas...
SupprimerC'est un bonheur !
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mêmes les mitaines ne peuvent apporter autant de chaud
RépondreSupprimerau coeur que de te lire chère Célestine
Je commence ma journée avec une énergie céleste
big 💋
Ravie de te servir de radiateur, chère jak !
SupprimerOu d'écharpe de laine plutôt, ce sera plus poétique...
Big bisou à toi aussi
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Avec une hanche toute neuve, me voici bloquée pour quelques semaines à la maison. L'automne est une bonne période pour cela. De mes fenêtres j'ai une large vue sur les arbres changeants, les vols d'oiseaux rasant la rivière. Une énorme pile de livres, un conjoint qui s'initie à la cuisine. Ta sonate d'automne me parle tout particulièrement chère Célestine !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton programme, chère Anne**, contemplation, lecture et un épouxaux petits soins...
SupprimerEt je te souhaite le plus doux des rétablissements, en attendant le printemps où tu pourras profiter de ta hanche toute neuve pour te promener au milieu des arbres en fleurs...
Bisous joyeux
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Un texte flamboyant, en même temps que doux et pudique. J'aime quand tu dessines Novembre de ta plume de fée ♥ Et tes photos sont très jolies, surtout les deux dernières qui me plaisent beaucoup. Merci pour cet instant de poésie chère Célestine. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerOui, j'ai oublié de mettre que les photos sont de moi (pour une fois que je ne les prends pas sur le net...
SupprimerMerci d'apprécier ma balade comme je l'ai écrite. Entre émerveillement et mélancolie.
je t'embrasse fort moi aussi
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Nous sommes quand même ici à trois mille lieues au-dessus de ce que fait Philippe Delerm avec le "on" et les phrases courtes au présent.
RépondreSupprimerEt cet alexandrin, mazette ! Au mur, l'ampelopsis revêt mille couleurs.
Sérieux, on ne regrette pas d'être viendu ! ;-)
Tu as raison, le mot "furtives" était en trop, et alourdissait mon alexandrin.
SupprimerMerci merci, oncle connaisseur, pour tes paroles élogieuses qui me font rougir comme un ampelopsis des murailles
Et merci d'être viendu.
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L'automne brasillant et nostalgique te va bien Célestine !
RépondreSupprimerMerci ma belle. je crois en effet que je me suis fait de novembre une parure, plutôt que de m'en plaindre comme je faisais auparavant..
SupprimerBises
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Tiens le coup Andiamo. Je te bise.
RépondreSupprimerOn est costaud en Limousin. ;-) Marité.
Andiamo n'est pas limousin, mais il est du bois dont on fait les braves !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Segur, il serait pas mon aîné, je l'adopterais...
SupprimerOn n'a pas le droit d'adopter son aîné ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Pierre Dac avait fait enregistrer par la mairie du 17e (sauf erreur) Jacques Pessis comme neveu d'adoption.
SupprimerRien ne s'oppose donc ce que Bof adopte Andiamo comme oncle, grand frère ou cousin d'adoption.
Chouette alors ! On va fêter ça ...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je l'ai vu ce film. C'est avec Ingrid Bergman et Liv Uhlmann. Et bien sûr avec l'automne qui joue son propre rôle. Je me souviens d'une tristesse. Le tien ne l'est pas, c'est une sonate de couleurs.
RépondreSupprimerChez moi, je suis content de cet automne pluvieux qui ramène du vert un peu partout après cet été si sec.
Bises.
Je ne me souviens pas de l'avoir vu. La bande annonce ne me dit rien (à part qu'elle me rappelle le sketch des inconnus « Theresa » lol!) Mais il est vrai que les films de Bergman ne sont pas spécialement gais...
SupprimerMon titre m'est venu parce qu'en écrivant j'écoutais une sonate de Mozart...
Automne pluvieux d'accord. mais Neigeux, j'avoue que c'est un peu tôt pour me plonger dans une ambiance de Noël...
Bises Patrick
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Mon Dieu que c'est beau ;-) "Ce n'est pas encore le vent d'arrache-froid, celui qui serre le cœur sous les fourrures. On mettra les doigts en coquillage autour de la tasse de thé fumante. Les jardins soupirent. On a le temps de faire le point. On est bien, entre chien et loup , tout emmitouflée de pourpre. On pense que la mort pourrait nous cueillir là, comme ça, en toute confiance, avec un livre ouvert sur les genoux. On n'en est pas triste. Le bonheur d'être, quelque part, sur ce coin de planète où il fait si bon vivre malgré tout. "
RépondreSupprimerQuel talent Célestine ! Une impression d'être à l'intérieur de ce tableau... :-)
J'aime bien quand les lecteurs pointent les passages qu'ils aiment...
SupprimerAinsi je me rends mieux compte de vos goûts, de vos sensibilités...
Merci Biche* pour tes encourageantes remarques.
J'aime me dire que mon texte est un tableau, moi qui aurait tant aimé savoir peindre...
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Tu le raconte si bien ton automne… Le nôtre, ici, n'a pas vraiment laissé le temps au flamboiement de s'installer. La pluie et le vent ont eu raison de l'or et du pourpre. Même s'il en reste par-ci, par-là, au gré des champs labourés et de la boue retournée. Ce matin le givre a dentelé les branches déjà nues. Tes mots sont vraiment beaux, merci à toi… bises
RépondreSupprimerLe givre a dentelé les branches déjà nues...c'est joli ça, ma Brizou. Un bel alexandrin qui plairait à Joe Krapov !
SupprimerJ'aime !
Et je t'embrasse chère Bretonne
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Quel magnifique texte, on sent vraiment que tu es bien, vraiment bien, ancrée, sereine, apaisée. Et ça fait du bien de te lire….
RépondreSupprimerOui je me rends compte que je prends les choses avec philosophie, y compris celles qui m'énervaient il y a peu...
SupprimerJe dois vieillir ! ;-)
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Magnifique texte/poème sur l'automne, Célestine. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerL'automne est bien là, oui, et l'hiver aussi aujourd'hui ! Chez moi, il neige à gros flocons et l'herbe est en train de blanchir à vive allure. Les vaches dans le pré à côté ont l'air d'apprécier car elles gambadent comme des folles, leurs veaux à leur trousse ! J'adore les regarder.
Belle fin de journée, gros bisous.
Tu es une contemplative, je crois même que par moments, tu me bats en contemplation...
SupprimerMoi j'ai regardé un moment les flocons tomber ce matin, mais depuis hier, l'absence d'électricité et de chauffage me plombe un peu le moral...Alors quelle joie de trouver un radiateur accueillant et une prise électrique pour pouvoir bloguer ! Mince, ça va être dur, la transition écologique... ;-)
Bisous ma belle
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Comme il est beau ce billet ma petite Célestine ! Il me ferait presque oublier que je n'aime pas cette saison, ou le vent et la pluie se mêlent aux jours trop courts. Merci d'aimer ainsi la vie, de le dire, de l'écrire, ça fait du bien les personnes comme toi, qui voient la beauté en chaque chose, en chaque sourire, pour les personnes comme moi un peu abîmées (pour l'instant) par les monstres qui gangrènent la mémoire. Merci, gratitude aussi. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerJe sais que ce n'est pas toujours simple pour toi, mais je sais aussi que tu vas y arriver...
SupprimerJ'y crois très fort. Et tu sais pourquoi, je pense...
Oui, j'aime la vie malgré toutes les misères qu'elle m'a faites, parce que j'aime les belles choses qui m'ont permis de tenir le coup dans les tempêtes, et ça, ça n'a pas de prix...
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"La couleur est la gloire de la lumiere " Jean Guitton
RépondreSupprimerJe mettrais volontiers des majuscules à Gloire et à Lumiere..
Lumiere frissonnante et moirée que tes mots tissent ,
Lumiere bouleversante de beauté de la Création....
Je t'ai lue au bord du Lac , emplie de gratitude, inversant en pensées cette citation de Picasso, "quand je n'ai plus de bleu je mets du rouge" devant l'eau bleuie et transie , prête à cueillir sur le bout de la langue la première saveur de neige...
C'est ton commentaire qui est bouleversant, Lucile.
SupprimerComme toi la beauté du monde naturel m'emplit de gratitude infinie, et je rends grâce à chaque instant d'avoir des yeux, des oreilles et tout ce qui me permet de goûter à cette joie pure.
Merci pour Guitton, pour Picasso, et pourtout ce que tu écris et qui me comble.
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Elle est belle, ta promenade frissonnante mais pleine de regards bienveillants aussi... Il me faut toujours un peu de temps pour me faire à l'automne, et je n'y arrive jamais à fond d'ailleurs... Ce n'est pas ma saison...
RépondreSupprimerBaci sorellita!
J'ai longtemps été comme toi. Ce matin, devant le froid bleuissant qui a effacé le tableau magique des couleurs, je suis tout à fait comme toi. Je n'ai jamais réussi à me faire à l'hiver.
SupprimerNi un peu, ni complètement.
Baci bella ragazza
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mais quel bonheur de venir lire ici comme au coin d'un bon feu, je t'aime et t'en remercie
RépondreSupprimerMerci pour ce cri du coeur qui me touche beaucoup, ma chère Sylvie.
SupprimerJe t'embrasse
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Que Novembre est beau parés de tes mots !
RépondreSupprimerJe n'en crois pas mes yeux moi-même.
SupprimerTu te souviens ce que j'écrivais avant ?
Je n'aime pas novembre. C'est plus fort que moi, rien que la combinaison brumeuse de ces huit lettres me provoque un frisson nauséeux qui me parcourt l'échine de haut en bas.Octobre garde en lui une chaleur liée aux teintes chaudes, un fumet d'omelette aux cèpes, la râpeuse goulée d'un vin juste pressé, le pas craquant sur un lit de feuilles roussies. Que du bonheur.
Mais que l'on prononce novembre et aussitôt se dessine devant mes yeux, je n'y peux rien, un champ morne et gris, au petit matin, des vols de corbeaux grinçants et cacochymes, et deux silhouettes fantomatiques, bottes noires et chemise blanche aux manches retroussées, mains gantées prolongées par une excroissance métallique crachant la balle fatale, le projectile ultime: une antique pétoire, un combat en duel, le mort qui s'écroule, un trou rouge au côté droit, comme dirait l'autre, fauché dans l'absurde et impérieuse intransigeance de sa jeunesse. Mort pour l'honneur, la gloire, l'amour. Huit heures au champ des corbeaux. Avec un bruit mat, le perdant est tombé dans l'herbe constellée de cristaux de givre, de longues écharpes de brouillard se traînent d'arbre mort en arbre mort comme des filaments de haillons déchirés.Et toujours ces croassements lugubres et transperçant les os jusqu'à la moelle.
Novembre est un tunnel dans lequel on s'enfonce comme dans une nuit trop noire, loin de tout. Une tribune accordée pour un banc d'essai aux éléments déchaînés venus se faire les griffes sur les dernières ramures accrochées aux frondaisons. Pluie, vent , grêle, neige, grésil, brume, verglas, on dirait que tout l'alphabet météorologique se décline en un seul mois. Entre deux nuits glacées, le soleil passe comme un voleur, furtivement, plombé par l'heure d'hiver et l'inclinaison de la terre.
Ne me parlez pas de novembre. Même les aiguilles des pendules semblent ralentir pour le rendre encore plus long et plus visqueux. Novembre a un goût de terre, de cendre, de charbon. Novembre est écrit en gris anthracite quand décembre se pare d'un chatoiement de blanc, rouge, vert et or.
Mais bon, on ne va pas se laisser abattre par un petit mois de trente jours.D'autant qu'il y en a déjà cinq auxquels j'ai tordu le cou. Et pour ma traversée du tunnel, j'ai prévu l'artillerie lourde: dans mon sac à dos, un truc sympa par jour, des petits bonheurs, une bonne dose d'optimisme, quelques bons bouquins, du feu de bois, des téléfilms à l'eau de rose, beaucoup de bloguitude, des thés avec les copines, de grosses écharpes vertes ou turquoise et derrière les paupières, les images de l'été comme dans un vieux daguérréotype en relief en en technicolor.
Tu vois, on change...
Bisous ma belle
On change oui. On s'apaise. On s'embellit.
SupprimerJ'ai une grande chance d'aimer toutes les saisons, tous les mois qui passent. Ils ont chacun leur couleur. Dans chacun j'y goûte des bonheurs. Il y a juste la fin décembre qui m'est pénible. A partir de mi-décembre j'attends le retour de la Lumière dans un état inconfortable de souffrance intérieure.
Un jour viendra où ce sera différent... (j'ai tant aimé cette période de Noël il y a longtemps...).
Bises
J'ai longtemps été comme toi, je commence à peine à me réconcilier avec Noël, et encore, ça reste une sorte de passage obligé qui me gonfle...
SupprimerMais c'est vrai, c'est plus facile quand on est bien accompagné...
Bisous ma douce et courage
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Quelle belle ode à l'automne, accompagnée de tes jolies photos
RépondreSupprimerJ'ai eu envie de transcrire cette magie, et ce que je ressentais...
SupprimerLes photos sont de moi, et je m'en étonne encore.
Gros bisous ma miss
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L'automne pluvieux ne me fait pas le même effet qu'à toi, je déteste la pluie alors je chougne.
RépondreSupprimerQuand j'ai fait cette balade il ne pleuvait pas, note bien !
SupprimerLa pluie ne me fait pas sauter au plafond, mais je me dis qu'elle est très utile parce que ça fait de l'eau...
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J'aime bien l'automne au début. Puis je me lasse: trop de pluie, trop de grisaille, trop de froid. Mais avec tes mots on a envie que l'automne dure longtemps. Je suis toujours admiratif de la richesse de tes mots et de tes pensées !
RépondreSupprimerMerci Daniel, et moi je suis toujours émue par ta bienveillance. ;-)
SupprimerTu as raison cela dit...il ne faudrait pas que ça dure si longtemps...
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Qu'ils sont beaux, tes petits mots colorés d'automne ! C'est certain, le bonheur est passé par tes yeux avant d'atterrir un peu partout en feu d'artifice. J'en ai reçu un éclat tout illuminé, et ça fait un bien fou ! Merci !
RépondreSupprimerTu es trop chou, miss céline !
SupprimerC'est un plaisir de t'avoir fait plaisir.
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Ton texte a une fragrance d'automne, où se mêle l'ancolie et la mélancolie.
RépondreSupprimerMais il n'est pas seulement un simple texte sur l'automne. Il en émane quelque chose de bien plus fort, plus beau, un regard sur soi-même, sur le temps qui passe et les événements passés. Un frissonnement de texte quand la terre frissonne et se couvre de son blanc manteau. Une ode à l'automne dans lequel je ressens de la quiétude, de l'apaisement, comme un syndrome qui adhère à l'être.
Comme une sérénité que novembre a ravi à octobre...
https://www.youtube.com/watch?v=B3chRntnMRw
Je vais me répéter, mais ce texte fait partie de ceux qui m'ont fait dire un jour " pétard, elle écrit bien cette fille".
Du coup, j'étais justement en train d'en écrire un, de texte, sur l'automne ; mais beaucoup moins beau que le tien.
Ah ta première phrase...mais j'ai envie de dire qu'est-ce qu'il jour bien avec les mots ce gars là !
SupprimerEt d'ailleurs je ne m'y suis pas trompée, tu as un réel talent pour cela.
Merci pour Cabrel, tu sais que j'ai un faible ...
Et tu as raison, je ne parle pas que de l'automne, dans ce texte.
Je parle de plein d'autres choses...
Merci de lire entre mes lignes avec autant de constance. J'attends de pied ferme ton texte sur l'automne. Qui sera très bien j'en suis certaine. parce que ce sera du Xoulec. Enfin, du toi.
On n'écrit bien que quand on est soi.
Bisous du soir pas trop tard
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Tu as raison, je l'ai souvent constaté, je ne sais pas écrire quand je ne suis pas moi, enfin, quand je n'ai pas d'inspiration...
SupprimerEt tu l'as eue, cette inspiration. Ton texte est magnifique. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci, je suis assez étonné parfois, d'écrire un texte ou commentaire d'un trait !
SupprimerC'est ça, le talent... ;-)
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Ah ces états d'âme d'automne... ils sont doux dans les collines dorées ou devant un feu de cheminée, j'ADORE ! Lumineux week end céleste Célestine, à bientôt. brigitte
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SupprimerLe week-end est très lumineux au-dessus de l’épaisse couche de nuages ...
Mais la cheminée donne toute sa chaleur et la vie est belle ...
Bisous ma Plume
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Une sonate d'automne chantée avec tes mots lumineux
RépondreSupprimerEn ce moment ce serait plutôt un Impromptu d'hiver...
SupprimerBisous Marie
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Mais que c'est beau ces couleurs chaudes qui enveloppent le coeur !
RépondreSupprimerTu as le don de tout transformer en magie, du bout de ta baguette.
Bises
Angela
Ah mais tu sais bien que d'aucun(e)s m'appellent Madame la fée...
SupprimerIl faut bien que je sois à la hauteur de ma réputation...
Bises
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Vos violons d'automne ont la brillance du pizzicato...Rien à voir avec des sanglots longs qui blessent le coeur...Et pourtant, de ça de là, je sens dans votre texte les blessures qui affleurent, comme ces racines qui courent sous la mousse, toujours prêtes à nous faire un croc-en-jambe.
RépondreSupprimerIl en résulte des mots d'une grande beauté intérieure et d'une belle profondeur.
Merci délicieuse, pour ce passage en mode mélancolie.
~L~
La blessure principale date de cet été... Elle a du mal à cicatriser, et ressort dans mes moments de méditation un peu mélancolique. Quelle saison mieux que l'automne invite à cette introspection-là ?
SupprimerMais le printemps refleurira...
Il faut juste un peu de temps...
Merci pour vos mots.
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Un texte apaisé, du moins c'est ce que j'en ressens. Je ne peux que me réjouir de ce ressenti, alors j'espère qu'il est juste. D'autant que ton titre me ramenait à cette sonate assez dure de Chopin illustrant le film éponyme de Bergman.
RépondreSupprimerBise d'automne roux
C'est gentil de t'en réjouir.
SupprimerOui, l'apaisement vient doucement, comme un fleuve impétueux qui s'étale avant d'aborder la dernière période de son cours, et l'estuaire qui le fondra dans la mer...
Bises apaisées
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Ce n'est pas gentil, c'est sincère. Je ne commente jamais par complaisance.
Supprimer♥
Je n'ai pas parlé de complaisance, mais de gentillesse.
SupprimerUne qualité qui se perd, hélas...ou qui est regardée comme un défaut... ;-)
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J'avais compris, parfaitement, et je réitère, il ne s'agit pas de gentillesse, que je tiens aussi pour une grande qualité (il m'a fallu en convaincre d'ailleurs une jeune fille il y a quelques jours, elle confondait juste le sens premier et l'interprétation ironique qui en est faite par les cyniques croyant faire preuve d'esprit), mais simplement de ce que je crois percevoir au travers de tes mots.
SupprimerBaiser réitéré
D'accord.
SupprimerEt à part ça comment vas-tu ? Tu t'es remise de la mort de ton chien ? :-(
Je n'ai pas pu poser de commentaires sur ton billet mais j'ai compati à ton chagrin.
Bises
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Comme un tableau impressionniste...
RépondreSupprimerOn y boit les brumes, on y chasse les couleurs, cueille des champignons.
Et puis le soir, on se réfugie auprès du feu de cheminée pour y boire un chocolat chaud, blottis dans le canapé.
Ces petits bonheurs nous enchantent pendant que les grands malheurs se consument au fond de l'âtre.
Encore une jolie pépite littéraire dont tu as le secret.
Bise du coin du feu.
Merci pour la pépite, Etienne.
SupprimerJe vois que nous aimons les mêmes choses, une fois de plus.
Bises
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Une très belle écriture que ce billet !
RépondreSupprimerEt des images évocatrices, douces, flamboyantes.