Nous avons notre ancre en nous-mêmes
Victor Hugo
Rampants obséquieux, gazelles tremblantes, fines mouches, souris craintives.
Oiseaux frêles en apparence. Insectes teigneux. Chênes. Roseaux. Lierre et coquelicots.
Derrière ce bestiaire, cette flore, la diversité des êtres humains...
Et le mystère de l'ancrage. Cette force subtile et mystérieuse qui attache les êtres à la terre. A la vie. Qui ne dépend ni du poids ni de la taille. Mais des interactions émotionnelles depuis l'enfance, peut-être même depuis la bulle foetale.
J'ai longtemps eu le sentiment qu'un pan de moi flottait à dix centimètres du sol. L'impression d'être papillon, libellule, funambule voltigeant sur son fil d'Ariane. Et même l'idée que je venais d'une autre étoile. Et paradoxalement, la certitude de couler dès que je n'avais pas pied...
J'apprends depuis quelques années ce que signifient ces symboles inconscients. Un manque d'ancrage. Une faille béante dans ma construction sensible.
Le départ de mon père ayant dénoué la seule corde qui me maintenait à quai, je me suis mise à errer comme un esquif abandonné aux tempêtes affectives. Mais bonne nouvelle : ce n'est pas une fatalité irréversible.
Il y a peu, le 19 octobre, (le nombre a une belle signification pour moi, si j'étais superstitieuse, ce serait un peu mon nombre fétiche, vous voyez) j'ai réussi à me mettre en apnée et à m'asseoir au fond de la piscine. Je n'avais jamais fait cela de ma vie. J'ai éprouvé un sentiment immense de paix, de gratitude, d'espoir. Une onde bénéfique effaçant des décennies de crainte et d'angoisse.
Dans mon long processus de reprise de confiance en moi, j'ai touché là une carte maîtresse. Je sens davantage le sol sous mes pas. L'ancrage, c'est la captation sereine des énergies. Celles que je sens circuler dans tout mon être, sans entrave, de mieux en mieux.
Oh, Céleste ne deviendra pas Babar, certes non. Des événements tragiques comme celui de cet été me feront encore vaciller, et dérègleront encore mon thermostat interne. Mais une force supérieure me pousse à m'affirmer et à m'enraciner un petit peu plus dans la sérénité, chaque jour. Cette force, c'est l'amour.
Mon ancrage, c'est l'équilibre. Précieux. Irremplaçable et rassurant comme un lever de soleil sur une nuit de fièvre.
Tu es donc passée du statut de ballon captif à celui de pélican :-)
RépondreSupprimerJ'ai aimé voir cette métamorphose, même si elle s'est faite dans la douleur... mais aurait-elle pu se faire autrement ?
Ti bacio Cara
Tout à fait.
SupprimerJ'apprivoise chaque jour davantage ma peur de l'eau, grâce à tout un tas de signes bénéfiques qui se sont bousculés dans ma vie depuis quelque temps...
Je n'oublie pas que c'est toi qui m'as parlé du livre de Françoise, qui est resté longtemps sur une étagère.
Je n'étais pas prête...
Désormais plus rien ne m'arrête...
Ti bacio forte caro mio
Mi manchi
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Bon moi je n'ai toujours pas compris le coup du pélican :)
SupprimerLe livre de Françoise ?
SupprimerUn livre sur l'aquaphobie...
SupprimerBisous
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Célestine,
RépondreSupprimerFoin de longs verbiages et de considérations oiseuses, ce qui me vient à te lire est d'une grande simplicité: Ce qui t'arrive est très beau ! Profite !
Oui je le crois. Même si la vie n'est pas un long fleuve tranquille (et heureusement quelque part, ce serait ennuyeux) certains passages sont très beaux.
SupprimerMerci pour tes mots. :-)))
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Je ne reçois malheureusement plus les avis de publication...
RépondreSupprimerJe m'associe à ta joie profonde d'être à même de vivre pleinement ta vie, avec la cohorte d'événements qui la traverse, rendant un temps fort ou fragile.
Comme le disait autrefois mon cher papa, "Sois heureuse, ma fille !"
Les avis de publication tardent à venir, le matin...avant c'était vers 8-9 heures, maintenant ce n'est pas avant 11 heures... mais tu peux toujours essayer de t'abonner, en bas de ces commentaires.
SupprimerTon injonction paternelle, sous ses dehors un peu impératifs, était pleine de sagesse. C'est nous qui décidons, à chaque instant, de l'être ou pas. Et ce, même dans les pires tempêtes.
Je t'embrasse fort
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C'est une des rares qualités de l'adversité.
RépondreSupprimerL'adversité n'est jamais quelque chose que l'on cherche sauf à être siphonné.
C'est juste quelque chose à quoi on est confronté et à quoi on doit faire face.
Et c'est ce qui fait que l'on apprend à vivre ce que l'on est, pas ce que l'on souhaite paraître ou que l'on donne à voir.
C'est ça, être soi.
C'est fait de ce qu'on a surmonté.
Nietzsche sors de ce corps !
SupprimerMais tu as raison, ce sont les épreuves qui nous façonnent et nous rendent plus fort(e)s.
Etre soi...quel programme ambitieux ! mais il vaut le coup. Grave, comme dirait ton ado de Merveille.
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Ah ! L'ancrage !
RépondreSupprimerJ'ai tellement le sentiment de ne l'être pas, ancré, et de flotter au gré des coura nts, sans hara, comme dit Dürckheim.
On y arrive donc, à trouver un point fixe au fond de soi, Celestine ?
Bises.
C'est long et difficile, mais oui, on y arrive.
SupprimerJe ne crie pas victoire trop vite, ça demande un tel travail sur soi...
Mais oui, la bonne nouvelle, c'est que l'on y arrive.
Bises encourageantes
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Si bien connectée au ciel qui inspire et à la terre dans laquelle tu puises la force et la vitalité utiles à la création ... désormais tu te nourris de sécurité et de confiance en toi, et ça c'est formidable ! fluide tu es, vivante, un si bel exemple d'enracinement... d'ancrage !
RépondreSupprimermerci à toi Céleste pour cette leçon de vie que l'on recherche toutes et tous, parfois si longtemps ....
heureuse Céleste ...
bisous.
C'est à l'occasion d'une petite baisse de cette confiance en moi, car les choses ne sont jamais gravées dans le marbre, que j'ai réalisé que je devais encore travailler mes ancrages. La mort a jeté son souffle fétide sur moi, plus profondément que ce que je le croyais.
SupprimerMais je suis aidée par de belles personnes, et je prends chaque signe comme une victoire sur moi-même.
Bisous ma belle, merci pour tes mots toujours si beaux et justes. On se comprend à demi-mots !
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Tout comme pour un navire, l'ancrage n'est qu'une étape et non une fin en soi. A rester ancré, le navire ne bouge plus et perd donc sa mobilité.
RépondreSupprimerSans ancrage, il est voué à ne jamais se poser sur aucun rivage, mais voir le monde sans arrêt.
A choisir, et sachant naviguer, je préfère me passer d'ancre, car celle-ci alourdit l'esquif plus que de raison... et il y a d'autres moyen de stopper un esquif sans mettre pied à terre.
"La cicactrice nous rappelle d'où on vient, elle n'a pas à nous dire où l'on doit aller."
;-)
Ai-je dit que l'ancrage était une fin en soi ? Mais tu le dis toi-même : « Sans ancrage, il est voué à ne jamais se poser sur aucun rivage, mais voir le monde sans arrêt. »
SupprimerErrer sans fin sur l'océan, ce n'est pas forcément très réjouissant...
L'ancrage, c'est l'endroit sûr où l'on peut se réfugier, se poser, faire le point. C'est l'escale douce, la réassurance. Ce n'est pas s'enfermer à jamais dans l'immobilisme, évidemment non.
L'ancrage, c'est un port d'attache, un phare, une douce chaleur de bras accueillants.
Bises
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Comme je suis heureuse pour toi ma belle, désormais tu fêteras le 19 octobre avec reconnaissance… Mon ancrage, je crois l'avoir trouvé avec mon compagnon, dans cette maison où j'accueille mes enfants, dans cette région où je me suis fait des amis. Mais c'est fragile, quelquefois je suis encore bousculée, ballotée et j'ai du mal à retrouver mon équilibre. Je te fais confiance pour relever ton ancre quand tu auras besoin de voir d'autres paysage. Mais dis moi, que caches-tu dans tes tiroirs??? Bisous à toi ma belle
RépondreSupprimerPeut-être que ces tiroirs représentent mon passé, maintenant que j'ai fait le tri, et arrangé un peu ma vie ? un meuble, c'est rassurant, c'est stable, ça représente l'ancrage.
SupprimerMais dans meuble il y a mobile, et ça ne signifie évidemment pas que l'on ne bouge plus...
C'est juste ce que tu dis : les êtres sensibles, comme nous, sont souvent ballottés, bousculés et déstabilisés par les événements. C'est là que l'ancrage prend tout son sens. Affronter ou laisser passer les tempêtes, quand on sait que l'on a un appui solide au fond du coeur, c'est quand même moins difficile. Et plus porteur.
Bisous ma tendre Brizou
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Parles tu de l'Amour d'un homme ? de l'amour filial ou parental ? La nature aussi peut nous aider à trouver notre point d'ancrage et peut aussi nous en procurer de nouveaux tout aussi fiables . Pourquoi tant de personnes hésitent à déménager ? Parce qu'elles sont très/trop attachées à la terre de leurs parents et sont frileuses quant à de nouvelles découvertes. Je te crois ouverte aux autres, au monde qui t'entoure et prédisposée à savoir t'ancrer ici où là. Mais je me trompe peut être. Bonne journée Dame Céleste, âme venue des étoiles mais bien droite dans ses bottes de sept lieues
RépondreSupprimerJe parle de l'Amour avec un grand A, le seul sentiment qui demeure au fond, tout au fond de nous et ne demande qu'à (re)jaillir. Romantique, conjugal, maternel, filial peu importe. C'est toujours de l' Amour.
SupprimerL'ancrage, ce n'est pas une question de lieu. On peut être un nomade tout le temps sur les routes et posséder un fort ancrage au fond de soi. C'est cette sorte de douce certitude de ne pas être seul(e), d'être attendu(e), accueilli(e), aimé(e). C'est savoir que quelque part, il y a quelqu'un qui pense à nous. C'est savoir s'aimer soi-même et s'affirmer solidement, sans écraser les autres. Dans l'équilibre et l'harmonie.
Bisous ma Chinou.
Voilà un texte que par un hasard extraordinaire, j'ai trouvé ce matin au gré de mes lectures.
« Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, il n y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.
Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création…
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le plus grand vertige… de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. »
Christiane Singer.
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Avec le temps et un certain apaisement de mes orages, j'ai l'impression de ressentir cet Amour. C'est ainsi que je continue à aimer mes anciennes compagnes au-delà des tumultes qui nous ont séparés, et qui dans l'adversité pourraient compter sur moi. C'est ainsi que je vois venir les personnes qui me confient leurs doutes. C'est ainsi que je touche les rares qui osent me confier leur corps et leur peau. Avec juste mon p'tit cœur et mes deux mains.
SupprimerC'est ce qu'aujourd'hui je crois être capable de m'offrir, à moi, avec juste mon p'tit cœur et mes deux mains...
Mais tu l'écris toi-même, il y a, aussi et surtout, "cette douce certitude de ne pas être seul(e), d'être attendu(e), accueilli(e), aimé(e)". Et ça, ça aide ! Ca remplit, ça submerge !...
J'ai parfois l'impression d'être resté sur le quai...
Cel,
SupprimerLa citation de Christiane Singer ne viendrait-elle pas de "Derniers fragments d'un long voyage" ?
On m'a parlé de ce livre, que je veux lire.
Tout à fait. Christiane Singer est une auteure qui fait du bien.
SupprimerLis « Où cours-tu, ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? » c'est une merveille.
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Merci pour la suggestion. Je l'ai déjà lu plusieurs fois, et je suis d'accord avec toi !
Supprimer;-)
SupprimerCoucou frangine. Ce texte me parle beaucoup. Avoir un ancrage en soi est tellement important, cela nous permet de nous sortir de bien des déboires dans cette vie et ils peuvent être nombreux. La nature, comme le dit Chinou plus haut, peut être un très bel ancrage. Se sentir connectée au monde, au paysage, à des atmosphères, c'est bien. Les ancrages comme l'amour sont bien plus fluctuants et j'aurais envie de dire que même si ces ancrages là sont fondamentaux, ils ne doivent pas être les seuls. Car l'amour va et vient.
RépondreSupprimerJe te souhaite donc d'avoir... plein d'ancrages différents. Si un s'en va, il y en a toujours un autre pour prendre le relais. Et contente de voir que tu vas bien! Bises alpines et prends soin de toi.
Je ne suis pas tout à fait certaine que les ancrages, tels que j'en parle, soient « collectionnables » et interchangeables. Je pense que l'ancrage est quelque chose de profond et d'unique qui nous permet de ne pas couler, et de nous maintenir à flot malgré l'adversité. Une force qui nous vient de l'intérieur, et qui a été souvent révélée dans l'enfance par quelqu'un d'aimant. Ou que nous passons, comme moi, une vie à chercher, en travaillant sur nous-mêmes. Quant à l'amour, je parle surtout de l'amour universel, celui qui déferle dans le coeur sans que l'on n'y puisse rien. Merci, ma dédé, pour tes paroles optimistes et joyeuses.
SupprimerOui, la nature est un très bel ancrage.
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Quel beau texte ! Il me touche loin et me rejoint. Il est fondé sur une expérience personnelle que la poétique dont tu as le secret universalise.
RépondreSupprimerNous sommes constitués d'apparents paradoxes. Paradoxes parce qu'il nous faut en même temps des points d'ancrage, et larguer les amarres pour mener notre voilier vers sa destination à travers temps calme, vents et marées, soleil et tempêtes…
Alors il y a la quille du voilier, sans laquelle il sera englouti par les flots au premier coup de tabac, et il y a les points d'ancrage nécessaire à chaque étape, chaque port, chaque île déserte ou mirifique.
Paradoxe apparent, parce que le navigateur/la navigatrice chevronné(e) sait très bien qu'il faut tout cela. Sinon il/elle reste dans la dérive et l'abandon.
Et malgré tout, malgré la détermination, la confiance en soi et dans le voilier, sa quille, ses voiles et ses amarres, le doute vient nous visiter, parce que cet imbécile est toujours prêt à se faufiler dans l'événement qui déstabilise, la moindre faille, la moindre brèche dans la coque, la moindre déchirure des voiles, le moindre filin qui s'effiloche.
On voudrait chasser ce doute pernicieux, alors qu'il est là et qu'il faut le prendre avec soi. Paradoxe de plus. Notre effort est de le convertir à la confiance qui en sortira renforcée. Et puis parfois il n'a pas tort, c'est son bon côté. Pas de sûr–confiance. Le voyage au long cours de la vie nécessite veillance et bien.veillance, et aussi quelques membres d'équipage, parce que la course en solitaire ne peut pas être le mode permanent jusqu'au dernier port. La conversion du doute en confiance est bien souvent une aventure collective. Et surtout, une histoire d'amour. D'ailleurs tout est dit dans ta phrase « Cette force c'est l'amour ».
Ton texte a une force universelle, lui aussi, qui m'interpelle. Et qui en interpellera plus d'un(e).
SupprimerComme tu connais mon goût pour les métaphores marines, tu n'hésites pas à développer en ce sens et le résultat est bluffant. Tout se tient. Tu soulignes les paradoxes qui font le sel de notre vie humaine, et sa complexité : j'ai mis beaucoup de temps à accepter mes contradictions, parce que je me croyais la seule à en avoir. Il me semblait que les autres étaient tellement plus droits dans leurs bottes...
Tu évoques les qualités requises pour une traversée sereine : détermination, confiance en soi, et puis ce petit grain de sable qui vient se loger dans les rouages : le doute.
Cela me fait du bien de savoir que le doute n'est pas une absence de ces qualités, mais plutôt leur corollaire incontournable.
Et que la quête de la confiance est semée d'avaries qu'il est plus facile de traverser si l'on est inclus dans un équipage.
Ce que je ressens au final, c'est que ce fameux équilibre se trouve là : dans l'acceptation de la difficulté et de la complexité, et l'ouverture vers l'amour, au-delà des doutes structurels.
Une formidable goulée d'air pur !
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L'ancrage, ce ne serait pas ce qui empêche de naviguer ?
RépondreSupprimerQuoi ? Trop facile ?
Ben, tu me connais non ?
Bien sûr, si tu vois ta vie comme un pont suspendu, l'ancrage est primordial.
Je t'embrasse. ;-)
Quand tu plaisantes comme cela, c'est que tu es ému...
SupprimerSi si, je te connais... ;-) ne rougis pas !
Bisous cher Boss
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Superbe ! Et à priori c'est une chouette nouvelle aussi. Bravo Célestine ♥
RépondreSupprimerDouce journée !
Chaque jour la vie nous offre des cadeaux, des surprises...surprenantes !
SupprimerEt je sais que tu comprends à cent pour cent...♥
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Captation, coaptation. Magnifique chère Miss W. Kisses. ATTB.
RépondreSupprimerDes termes techniques un peu nébuleux...mais j'en comprends le sens secret...
SupprimerKisses my friend
♥
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerTu as donc trouvé des repères, de la stabilité et de quoi te retenir... J'en suis heureuse pour toi.
Bisous,
Mo
Je travaille à consolider la toile fine d'un amour nouveau.
SupprimerBisous belle jardinière
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consolider la toile fine d'un amour nouveau?
Supprimerça fait un peu araignée femelle qui emprisonne sa proie!
Personnellement je préfère dire "tricoter les mailles de ma vie" car cela nécessite deux aiguilles!
Soyez heureux tous les deux ♥
Bisous ma belle
Muahaha ! oui bien sûr, mais c'est vrai que je ne me vois pas trop en grosse araignée velue...
SupprimerMais dis donc, les aiguilles à tricoter, ça pique !
Tu vois, chaque métaphore a ses limites. L'essentiel, c'est la sincérité du message qu'elles traduisent.
Je pensais plutôt à une toile de batiste, finement brodée à petits points. Quelque chose de léger et solide à la fois.
Et tellement doux...
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Nous nous transformons constamment. Rien n'est irréversible. La vie est là pour nous façonner, nous faire grandir. Elle est belle la vie à qui sait en tire toutes les leçons. Je te souhaite du bien être , de la joie de vivre et de la confiance…..Tout un programme !
RépondreSupprimerTon programme me sied tout à fait cher Daniel.
SupprimerBien-être, joie de vivre et confiance...Légèreté et simplicité...
Comme se laisser glisser dans l'eau sans peur de mourir ? ;-)
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Je t'admire, j'ai essayé d'apprivoiser l'eau ( cours et dernièrement aquagym)mais à chaque fois c'est un échec...(j'ai manqué me noyer à 17 ans) ...
RépondreSupprimerMon ancrage, je ne sais pas trop bien où il se trouve, c'étaient mes élèves et mon métier...puis mes enfants et mes petits enfants...je crois...
Ta page est une belle page de sagesse et de courage...Moi je lève l'ancre de plus en plus souvent pour vagabonder de découvertes en découvertes, de rencontres en rencontres...
Si tu lèves l'ancre, c'est que tu as un ancrage...La famille en est un important.
SupprimerQuant à la peur de l'eau, je suis sans doute tombée sur un magicien. Il me donne confiance, ou plutôt, il stimule ma confiance et je ne pensais jamais y arriver.
tes élèves ? Tu étais instit comme moi ?
Bisous Marie
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Oui, tu as tout à fait raison, Célestine, lorsqu'on a un ancrage, partir ne fait pas peur. Je pense notamment à l'un de mes fils qui est parti vivre à 800 kms de chez moi. Mais il reviendra toujours, et il repartira toujours, et cela ne posera jamais aucun problème ni pour lui, ni pour moi.
SupprimerQuant à moi, j'ai mis du temps à m'ancrer, j'avais trop la tête dans les nuages, je n'avais jamais les pieds sur terre. Peut-être que ce sont mes petits-enfants qui m'ont aidée à l'être ? Sûrement, car ce sont de petits magiciens ! (sourire)
En tous cas, ce n'est pas encore pour moi l'apnée au fond de la piscine. Je ne sais pas nager, et même si j'ai vaincu ma terreur de l'eau, je n'ai encore trouvé personne qui soit arrivé à me faire mettre la tête sous l'eau, alors... (sourire)
Plein de gros bisous, ma douce Amie. Je suis heureuse pour toi♥.
Entre mon amie Myosotis et toi, mon magicien va avoir du travail... ;-)
SupprimerPlaisanterie mise à part, je crois que la confiance en soi (et en l'autre) est le secret de tout ancrage solide.
Sur ce chemin, long, pavé d'embûches, j'ai eu la chance de rencontrer de très belles personnes. Tu en fais partie, Françoise.
Je suis d'accord avec toi : les petits-enfants sont des magiciens.
Ils nous aident à rester dans la Vie !
Merci douce amie, pour ta bienveillance, toujours.
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Tu es sage. Tu as trouvé ton ancre, ton encre j'ai envie de dire , écrire te fait du bien. Cela fait du bien de lire ta sérénité. La mienne est ébranlée par cet Alzheimer qui frappe ma mère.J'ai eu tellement de différends avec elle. Maintenant , je comprends tout et j'ai juste envie de la voir, de passer du temps avec elle , elle est si loin.Alors je viendrai puiser dans ton intarissable et bénéfique douceur Céleste pour y voir plus clair .
RépondreSupprimerC'est une maladie terrible, c'est vrai.
SupprimerSi tu savais comme je compatis, ma bulle.
Tu as raison d'avoir envie de passer du temps avec elle.
Merci du fond du coeur pour ta dernière phrase, je suis touchée
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et ça t'a aussi donné l'idée de changer toute la déco de ton blog :-)
RépondreSupprimerje te souhaite un bel avenir et un beau quotidien
Merci m'dame !
SupprimerEt tu as l'oeil...c'est vrai que ça fait du bien de changer la déco de temps en temps...
Bisous
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Mon ancrage, c'est le blog de célestine :)
RépondreSupprimerComment ça c'est faux-cul ?
:))
Ben non , moi je trouve ça super sincère, petite bestiole !
SupprimerBon je ne suis pas très objective, je l'admets... :-)
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Est-ce le manque d'ancrage qui t'a fait encrer tant de pages .....?
RépondreSupprimerJ'aimerais connaître ton magicien, moi à qui personne n'a réussi à apprendre à nager....
Sans doute, l'écriture a toujours été ma thérapie...
SupprimerJ'aimerais trop que tu le connaisses, moi aussi. Il est merveilleux.
D'une patience infinie. Et d'une énergie extraordinaire, palpable. Je suis certaine qu'il t'apprendrait à nager aussi...
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Ta progression est ponctuée d'étapes importantes. Celle du 19 ne m'étonne pas, j'étais sûr que tu t'y employais... Comme gravir un sommet, avec au bout la satisfaction d'avoir réussi.
RépondreSupprimerMais moi, j'en ai vu une autre, d'étape ... La disparition de tes funambulles, sur ta bannière ! Tantôt marchant sur un fil invisible, tantôt assise en tailleur, tantôt s'éloignant discrètement, mais toujours sans visage, parce que tu le cherchais, parce que tu te cherchais.... Les supprimer, c'est une page qui se tourne (dans le bon sens) à mon avis.
Capitaine d'un bateau ivre, ton double-coque prenait l'eau comme le Tabur que j'utilisais plus jeune. Le savoir insubmersible ne rend pas la navigation plus facile ; le tirant d'eau est colossal et l'on s'y épuise à force de coups de rames et de reins. Ainsi lestée, la ligne de flottaison surbaissée, une tempête ou quelques grosses vagues à l'âme, risquent à tout moment de faire couler l'ensemble. Écoper ne sert à rien, il est impératif d'accoster ; le temps nécessaire à colmater la voie d'eau... Tout capitaine que l'on est, seul(e) dans une tempête, la double-coque du Tabur gorgée d'eau, les chances de revenir près de la rive son infimes.
Avoir un bateau correctement accastillé ne suffit pas. Un "second" est indispensable. Un second, un ancrage en soi-même, une force tranquille, ou peu importe le nom, un truc qui empêche de se fracasser contre les récifs de la vie...
J'ai longtemps trouvé ce truc, chez moi, sur mon volcan. maintenant, je sais que c'est en moi. Ma vie d'enfant m'a solidement ancré avec moi-même...
Oui, bien sûr, la bannière a changé, je l'avais vu, mais je ne l'avais pas dit !
SupprimerL'analyse de Xoulec est fine. :-)
Et j'en profite pour dire que j'aime beaucoup ce changement ! :-)
@Xoulec
SupprimerFine et extrêmement touchante, ton analyse, oui...
Une métaphore marine comme je les adore, avec un luxe de détail qui collent à la situation. Ce soir j'ai envie de dire que mes lecteurs ont du génie, mais tu vas avoir du vent dans les voiles de tes chevilles...
un truc qui empêche de se fracasser contre les récifs de la vie... oui c'est exactement ça...l'ancrage...
Tu as raison aussi pour mes funambulles. Je travaille à les mettre toutes dans un bel album, que je rangerai dans le tiroir en haut à gauche. De ma belle commode bleu des mers du sud aux poignées rouge sang.
Je t'embrasse.
Merci mon ami.
Merci du coeur
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@ Françoise
SupprimerMerci.
Le changement, c'est la vie. Une lente évolution, où rien n'est définitif.
Mais qui permet d'apprécier la permanence de l'amour et du bien-être.
Instants d'éternité..
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@ Françoise
SupprimerMerci pour la fine analyse :)
@ Célestine
C'est gentil de t'inquiéter de l'état de mes chevilles... :)
Ce billet, que j'ai lu ce mercredi avant l'aurore, ne m'a pas laissé indifférent. Parce qu'une étape importante, comme un défi, était surmontée. Alors, fidèle à mes habitudes, j'ai pris des notes tout en travaillant (impossible de faire autrement, les mots se bousculaient). En rédigeant, sans vraiment regarder mes notes, les mots sont venus d'un trait. Ta réponse en est un remerciement, qui me remplit de joie, comme toutes les fois où j'ai écrit un commentaire dont je suis un petit peu fier.
Merci mon amie de la nuit
Ta joie me touche.
SupprimerBisous tardifs mais sincères
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Allez, je ne peux résister à l'envie de t'offrir cette chanson (qui ne m'est pas venue à l'idée, plus tôt) ;)
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=mAilvA8OA7Y
Touchée au coeur.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸🖤
Le plus bel encrage est celui de la liberté.
RépondreSupprimerPartir et revenir, c'est vivre.
Bourlingueur depuis toujours, citoyen du monde, le filet de ceux qui me retiennent sont dans les mains des absents.
Il me reste la couverture de mes amours, elle ne me quitte jamais.
Mon bonheur est dans cette certitude.
Aujourd'hui peu de choses me font peur car un fil tenu nous lient tous, par delà les distances, les différences.
La vie est mon ancrage.
Encore un texte qui me bouscule en m'interpelle.
Bises ancrées au fond de la mer.
C'est difficile de s'arracher à la représentation figée de l'ancre. Parce que ce n'est pas du tout cela, en réalité. C'est justement parce que l'on est bien ancré à la vie que l'on peut voyager loin, et haut.
SupprimerQuand on n'a aucun repère, on ne voyage pas, on erre.
Et l'on ne revient pas, puisque l'on n'est de nulle part.
Certitude, force, confiance, fil reliant: voilà des définitions parfaites de ce concept qui se ressent plus qu'il ne s'analyse.
Bises de là-haut. A la surface.
Et du fond de l'eau où j'ai compris tant de choses d'un seul coup...
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Aaaah pendant longtemps, des années et des années, je rêvais que je pouvais m'élever dans les airs, mais pas très haut, juste assez haut pour que les gens au sol ne puissent attraper mes pieds et me faire redescendre. Plus je grandissais et moins haut je volais, et je devais plier les jambes pour éviter les mains tendues. C'est bon d'avoir les pieds sur terre ma sorellita, si bon... nous sommes des êtres terrestres, et célestes uniquement dans notre tête. C'est une évasion, un voyage presque organisé, un trip gratuit et régénérant... Puis on revient plus serein!
RépondreSupprimerBaci...
L'expression bateau mais pourtant juste, c'est « les pieds sur terre et la tête dans les étoiles »
SupprimerEt tu as tout à fait raison : ce va et vient entre terre et ciel, entre éther et réel, voilà qui forge un équilibre fabuleux !
Encore faut-il trouver les bonnes personnes pour nous attraper par les pieds, doucement, sans nous faire mal..
Baci Sorella bella
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J'ai rêvé longtemps que je volais aujourd'hui je dois être bien ancrée dans le réel, je ne fais plus jamais ce rêve, je te souhaite de rester la Célestine qu'on aime.
RépondreSupprimerOh je n'ai absolument pas l'intention de devenir une autre Célestine.
Supprimerje suis juste une Célestine qui évolue doucement...
Merci pour ce joli souhait qui me touche.
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Ma petite soeur a vaincu sa phobie de l'eau et a appris à nager à l'âge de 54 ans.
RépondreSupprimerUne victoire et un ancrage dans la confiance en soi.
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Il est beau ton texte Célestine !
(je l'ai déjà lu hier soir mais j'ai cru comprendre que tu demandais comment j'allais...)
Oui, je m'inquiète pour mes lecteurs et trices chéris...
SupprimerJe suis heureuse que tu te sois manifestée, et j'espère que tout va bien (ou au mieux, en tout cas)
Et toi, as-tu peur de l'eau ? L'exemple de ta soeur est encourageant !
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Quand j'étais enfant j'adorais nager. En cm2 eune j'allais seule le dimanche matin à la piscine.
SupprimerPuis ma myopie s'est accentuée, j'ai eu besoin de ne plus quitter mes lunettes car sans elle je me sentais en insécurité... et nager avec des lunettes surtout quand c'est dans la mer....
Depuis que je connais un certain plongeur, j'ai appris qu'il était possible de se faire faire un masque à sa vue...
SupprimerC'est pas génial ça ?
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C'est effectivement génial. Ma soeur s'en ai offert un pour apprendre à nager.
SupprimerPeut être qu'il me manque un plongeur pour franchir le pas ;-)
Mais tu sais que je préfère les danseurs et les musiciens !
Qui te dit que mon plongeur ne sait pas danser ? ;-)
SupprimerQuoiqu'il en soit, il n'est jamais trop tard pour franchir le pas...
Bisous ma Suzame
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Belle bannière hissée haut( Hisse et oh)!
RépondreSupprimerSi le bleu( lagon) et le rouge ( corail ) n'avaient dejà été évoqués
sans doute aurais-je suggéré l'évidente invitation à libérer enfin l'Espérance, seule demeurée captive de la boîte de Pandore, belle endormie dans l'un de ces tiroirs ,
pour sur ses ailes humer l'air du large ,et, aussitôt portée par la houle bientôt ,plonger vers des récifs coraliens ....
C'est pourquoi ,plutôt que ce noeud qui me semble , en termes de matelotage dit " de chaise" je verrais la promesse en voie de résolution du noeud gordien qui te liait ...
L'espérance, c'est faire le Paris de la vie qui flotte mais ne coule pas....
SupprimerL'espérance fait partie du processus de résilience.
Alors que nous naissons en sortant de la protection du liquide amniotique, la peur phobique d'un volume liquide pourrait bien résulter d'un traumatisme initial.
Ton magicien, celui qui t'apporte l'affection, la sécurité necessaires à ton ancrage, réussit à maintenir ton navire sur le Cap d'espérance.
Avec toi, avec lui et tous tes amis je me réjouis des résultats obtenus.
Celui ou celle qui apporte l'affection sécurisante permet de choisir le bon ancrage.
Merci de nous nourrir de tes avancées
@Lucile Avril
SupprimerIl y a tout cela en effet, tu es une fine mouche. Un noeud qui enserrait ma gorge, et une belle espérance libérée...
j'aime à croire quand même que ma commode ne soit pas tout à fait la boîte de Pandore...
Ce rouge mêlé à ce bleu m'ont parlé au coeur. je crois à la thérapie des couleurs aussi...
A tout bientôt chère Lucile.
Et merci pour ce beau commentaire métaphorique, comme j'aime
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@Pétrus
SupprimerDécidément chers lecteurs inspirés, vous avez le vent en poupe. Tout cela me donne furieusement envie de me retrouver à nouveau dans l'eau, pour consolider mes acquis.
Mon magicien est sans doute un barreur hors-pair... Et je me sens bien sur son bateau.
Quant au traumatisme initial, qui peut le dire ?
Nos cellules s'en souviennent sans doute. Nous non. A nous de faire tout le travail de réapprivoisement...
Bisous Petit Prince
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Trouver son équilibre est parfois un état très naturel comme cela peut être conquis de haute lutte... L'amour nous aide à juguler nos peurs, nos angoisses, cette fois tu as trouvé le bon tempo, le temps faisant son oeuvre, ton entourage aussi sans doute...
RépondreSupprimerJ'ai peur de l'eau quand je n'ai pas pied, j'ai peur du fond et puis je ne vais pas dans les eaux troubles sinon j'imagine des bêtes grouillantes et perfides ! J'avais une amie qui nageait dans son étang et parfois croisait une couleuvre, brrrrr... Je me sens tellement mieux sur le plancher des vaches, au dessus et même bien au dessus !
Bises Célestine
Ouh là la ! je n'en suis pas là ...Nager dans la vase avec les couleuvres et les sangsues...quelle horreur !
SupprimerNon, mais dans une piscine, c'est bon de ne plus avoir peur en réalisant au bout de tant d'années, que l'on flotte remarquablement bien...
C'est une victoire sur soi-même, et ceux qui me connaissent savent que c'est un immense chemin que j'ai parcouru...
Bisous ma belle
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L'ancrage... tiens donc je m'en explique également chez moi sous forme d'encrage évidemment. L'ancre a beaucoup compté pour moi, je l'ai vachement aimée et puis merde, je m'en suis débarrassé.
RépondreSupprimerBleck
Je ne parle pas du tout de racines au sens « les imbéciles heureux qui sont nés quelque part »
SupprimerJe pense que tu es ancré, au sens que je lui donne moi, c'est à dire que tu es solide, que tu sais ce que tu veux, que tu te sens vivant peu importe l'endroit sur terre, tu profites d'être vivant.
Tu as une certaine confiance en toi (au moins en apparence)
Voilà, tu vois rien à voir avec Fouilly les Figues ou Nogent le Vieux trou...
Fin, voilà quoi...
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Mon ancrage, c'est ma famille, mes enfants, mon port d'attache, ma consolation de tout dans ce monde...
RépondreSupprimerBises
Angela
C'est un très bel ancrage et tu sembles épanouie...
SupprimerBises ma belle
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dans les petits tiroirs de ton nouveau bandeau, toutes tes belles histoires
RépondreSupprimerOui, c'est fort possible...
SupprimerMais qui es-tu, inconnu(e) ?
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En te lisant je perçois l'importance que cet "ancrage" a pour toi. Je retiens cette phrase : « Et le mystère de l'ancrage. Cette force subtile et mystérieuse qui attache les êtres à la terre. A la vie. ».
RépondreSupprimerJe pense assez bien comprendre ce que tu veux exprimer mais, bizarrement, cela ne s'incorpore pas en moi.
Du coup je réfléchis et me viennent des images. Celle de cette terre dont tu parles, que je relie à la Terre qui nous porte. Et je pense à cette si fine couche qui porte la vie : quelques centimètres d'humus humide exposés à la fragilité d'une mince bulle d'oxygène qui la protège. Elle paraît forte et solide cette Terre qui nous porte... et en même temps elle n'est que ce « pale blue dot » perdu dans l'immensité du vide, froid et parfaitement impropre à la vie.
Nous sommes ancrés... à la mince couche d'eau, d'humus et d'air qui s'appelle "biosphère". Nous sommes ancrés sur une minuscule bulle fragile perdue dans l'univers. Et tu vois, de mon côté, je fais un chemin un peu inverse au tien : je prends conscience de n'être qu'un brin d'herbe vulnérable, un insignifiant insecte, une fourmi infinitésimale parmi tant d'autres, ignorante que tout ce qui fait sa vie est immensément fragile.
Et pourtant, c'est tout mon univers et tout ce qui fait que je "vis". Vivre au sens de percevoir et de ressentir, avec toute la conscience dont je suis capable. Quelle chance ! :)
D'une certaine façon c'est aussi mon ancrage, que d'avoir (un peu) conscience de cette chance. Et j'y trouve mon équilibre...
Je rentre d'une petite promenade au dehors, parmi les feuilles tombées au sol (futur humus...), les pieds bien en contact du sol mouillé, sous un ciel plombé... et je me dis que c'est toi qui as raison : « Cette force subtile et mystérieuse qui attache les êtres à la terre ». Oui, il y a du mystère dans cette force tellurique que nous percevons par nos sens, immémoriale, viscérale... alors que je me suis laissé porter par le mental dans mon commentaire précédent ;)
SupprimerM'enfin bon, le mental peut néanmoins se révéler utile pour comprendre que nous ne sommes plus suffisamment ancrés à notre Terre, support de vie :)
J'ai perdu un commentaire de quarante lignes, et j'avoue que j'en suis bien marrie... ;-)
SupprimerBon, je recommence !
Je m'aperçois que ce mot « ancrage » revêt des significations différentes selon les gens, très différentes même, il n'est que de lire la diversité des commentaires sur cette page. Jusqu'à, parfois, aller jusqu'au contresens...
Tu sembles évoquer le fait que cela aurait davantage d'importance que pour toi...Mais peut-être as-tu suffisamment travailler tes ancrages pour considérer que ce n'est plus ta priorité.
C'est l'ostéopathe que j'avais vu après la mort de mon père qui avait mis en évidence un certain déséquilibre de mon squelette, comme si tout mon côté gauche n'était pas correctement positionné, et flottait au-dessus du sol. Parlant de « déficit affectif maternel » il ne fit que mettre des mots sur mes maux : en manque d'assurance affective de par ma mère, telle la Tour de Pise, je penchais, j'avais perdu mon ancrage et mon seul étai (mon père) s'était fait la malle dans un monde meilleur.
Je compris pourquoi j'avais toujours oscillé entre manque de confiance en moi, doute, et détermination. Forte et fragile à la fois. Une construction en « partie double » dont tu te souviens qu'elle fut l'objet d'une longue introspection.
Ton deuxième commentaire se rapproche davantage de ce que j'exprime : et je comprends que tu comprends la même chose que moi (cela me réjouit): l'ancrage, c'est cette sorte de force tellurique tranquille ( qui n'a rien à voir avec le lieu où l'on se trouve, évidemment) qui nous relie intimement à notre condition d'être vivant, et à la Vie elle-même au sens biologique. Et nous donne de la force, de la solidité, même (et surtout ) si nous avons la conscience d'être des grains de poussière vulnérables dans une immensité absurde. Cette conscience est déjà un ancrage. Mes convictions écologiques et humanistes, et ma joie de vivre se conjuguent pour avancer, sur le plan individuel faute de pouvoir le faire plus efficacement de façon collective...
Merci de ton engagement, Pierre. Tu sais combien ça m'importe.
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« Tu sembles évoquer le fait que cela aurait davantage d'importance que pour toi...Mais peut-être as-tu suffisamment travailler tes ancrages pour considérer que ce n'est plus ta priorité. »
SupprimerOh non, je ne voudrais surtout pas donner l'impression que je raisonne en "plus que" ou en "moins de" : chacun exprime les choses comme il les ressent et c'est autour de cette subjective perception que l'on peut échanger :)
Tu as utilisé le terme "ancrage" parce qu'il faisait sens pour toi. En d'autres circonstances ce pourrait être moi qui l'emploie, même si aujourd'hui il *n'accroche* pas vraiment (peut-être parce que j'ai déjà "travaillé" cela, comme tu dis). Mais je suis certain de l'avoir employé autrefois. Et si ce n'est plus le cas... c'est peut-être parce que je me suis "désancré", choisissant plutôt la métaphore de "suivre le courant". Bon, tout cela serait à moduler parce qu'en fait il n'y a pas nécessairement incompatibilité entre l'ancrage et une certaine forme de liberté :)
Ce que tu dis du manque de confiance en soi, du doute et de la détermination me parle fort ;)
Bises bien ancrées
Merci Pierre
SupprimerJuste merci.
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Coucou Célestine, comme je suis heureuse pour toi, tu retrouves ton équilibre et voir la vie à deux est le plus beau des cadeaux. Merci pour ton billet, il me touche beaucoup. L'ancrage est indispensable à la vie ce qui permet de garder les pieds sur terre et de pouvoir profiter de chaque moment avec le coeur plus léger.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
Tu es d'une grande sagesse, Denise, et ton commentaire me le confirme, comme à chaque fois.
SupprimerAvec toute mon amitié
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Elle voulut lui imprimer une lettre d'Amour mais il y eut un souci d'Encrage.
RépondreSupprimerLa lettre demeura vierge, d'un blanc immaculé et incroyablement lumineux.
Il comprit le message, pleura de bonheur et lui demanda sa main...
Mais attention : car un Ancrage sans en avoir l'air peut vous mettre en Cage.
Joli jeu de mots mister W !
SupprimerMais t'inquiète : on ne me met pas (plus ?) en cage facilement ! ;-)
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Amusant, moi qui venais d'écrire un petit texte sur les papillons, voilà que je découvre cette phrase chez vous : " J'ai longtemps eu le sentiment qu'un pan de moi flottait à dix centimètres du sol. L'impression d'être papillon, libellule, funambule voltigeant sur son fil d'Ariane".
RépondreSupprimerC'était donc vous, le papillon de mon texte ? :)) Non, car vous dites être de nouveau bien ancrée sur terre.
Bien ancrée, c'est vite dit...Disons que je commence à trouver un ancrage...
SupprimerMais prendre confiance en moi, et être capable de me positionner dans ma vie de manière un peu plus affirmée, ne signifie pas que j'arrête forcément de m'envoler, parfois...mais juste d'apprécier davantage mes sensations de papillonne !
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Vous écrivez toujours aussi bien vos aventures intérieures et vos expériences sensorielles.
RépondreSupprimerC'est une véritable victoire que vous avez remportée sur vous-même en allant vous asseoir au fond de la piscine.
Merci pour ce beau texte plein de joie. C'est comme cela que l'on vous aime, comme dit l'une de vos lectrices.
Ne changez rien.
~L~
Ne changez rien, je ne suis pas certaine que je puisse obéir à cette injonction-là. On passe sa vie à changer...
SupprimerMais disons que mon fond de sauce reste le même. Je ne fais qu'améliorer la recette...
Amicalement
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L'encrage ça vous connait ! ✿◕ ‿ ◕✿ . ! M'enfin, je crois...
RépondreSupprimerJ'ai travaillé aux éditions du Poulpe... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai appris que je ne sais plus nager, alors je n'irai pas au fond d'une piscine ! Chris
SupprimerFaut pas se forcer !
SupprimerMais comment peut-on ne plus savoir nager ? ;-)
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De quoi fait preuve celui qui arrive le dernier pour commenter et n'a ni philosophie du matin, ni philosophie du soir ?
RépondreSupprimerDe cancrage !
Oui mais moi j'adore ta cancritude !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Belle victoire et jolie renaissance (toujours ce symbole de l'eau matricielle)! Ça n'empêchera pas les épreuves et les chagrins mais tu n'auras plus cette pierre d'achoppement sur ton chemin. Avoir confiance en soi, c'est avoir confiance en la vie, et savoir qu'on porte en soi tout ce qu'il faut pour tout surmonter.
RépondreSupprimer♥
Le travail entamé il y a deux ans, et que tu as suivi avec assiduité, commence à porter ses fruits...
SupprimerMais c'est vrai que c'est une lourde pierre...
L'eau c'est la mère, tu sais ce qu'il en est. :-(
Alors merci pour ton message.
♥
Je n'ai jamais réussi à m'asseoir au fond d'une piscine. Ni même à nager sous l'eau. Je suis persuadée d'être pleine d'air et je remonte, pouf. Me manquerait un ancrage donc ? Ou un plongeur peut être. Je suis heureuse pour toi que tu l'aies trouvé. Mais s'asseoir au bord de la piscine c'est bien aussi. :)
RépondreSupprimerPS : Elle est jolie ta commode, j'adore les couleurs.
Merci pour ces confidences, belle amie.
SupprimerJe te souhaite le meilleur, et de vivre selon tes désirs profonds...ou au bord de la piscine ;-)
Bisous doux
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J'espère que je pourrai écrire un billet similaire un jour. C'est beau, c'est bien...
RépondreSupprimer