On n’est pas bien, là, galinette, allongés dans le sens latitudinal du
lit, comme deux traversins chiffonnés, encore ondulés
de frissons ? Le vent d’été soulève la voilure
du rideau comme une paupière. Dans un coin de la chambre assoupie dans la
pénombre, Billie Holiday susurre I’ll be
seeing you de sa voix moelleuse…
Le drap déploie un océan de
plis et de vagues molles, encore humides de nos ardeurs.
L’heure est au désert, à la vacance absolue, aux égarements de l’âme.
Pas un bruit ne monte de la rue,
elle a embrumé ses rumeurs en un vague murmure d’asphalte lointain.
Mes doigts s’attardent à l’horizon
de ton ventre, effleurant au passage ton
triomphe encore doux et chaud, mes
jambes s’arrondissent, de leur propre volonté, en une passerelle
alanguie par-dessus les tiennes. Joli bazar que ce méli-mélo de corps chauds à
l’abandon, pris dans tes fils de salive et mes cheveux embrouillés…
Qu’est-ce qu’on fait ? On se lève ou on se
love ?
En une enjambée on pourrait franchir le tapis constellé de ciel, jonché de mes dentelles disséminées au vent dans ma hâte…En deux enjambées on se retrouverait dans la cuisine, buvant du vin italien pour célébrer ce voyage du tendre qui nous a donné soif.
En une enjambée on pourrait franchir le tapis constellé de ciel, jonché de mes dentelles disséminées au vent dans ma hâte…En deux enjambées on se retrouverait dans la cuisine, buvant du vin italien pour célébrer ce voyage du tendre qui nous a donné soif.
En trois enjambées…mais non, la flemme est entrée en nous
comme un aiguillon, alors on va rester là, à regarder les étoiles, ces coquettes endiamantées qui ne vieillissent pas,
jusqu’au petit matin. Puis tu t’endormiras. Et je te regarderai dormir, le coeur amoncelé de bonheur.
***
Pour les Plumes d'Asphodèle, reprise avec brio par Emilie
Il fallait placer les mots :
océan, désert, enjambée, passerelle, traversin, rue, voyage, passage, franchir, horizon, vacance, voilure, vieillir.
Musique: Billie Holiday
I'll be seeing you
En deux mots:
RépondreSupprimerChapeau l'artiste (enfin, LES artistes..)
Ti bacio forte et mes félicitations à Monsieur
Recevoir des félicitations pour un éloge de la flemme...c'est vraiment extra !
SupprimerGrazie mille caro mio etvb ♥︎
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis toujours épatée de voir ce qu'on arrive à faire avec autant de contraintes de mots ! J'en serais bien incapable.
RépondreSupprimerBon week end.
On dit ça, mais je suis sûre que tu y parviendrais très bien, cher Bonheur du Jour...
SupprimerMerci de ton passage
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Non, je ne vais pas écrire que c'est vachement mieux que ce même titre du Jean-Jacques, mais c'est vraiment très bien.
RépondreSupprimerBleck
J'ai d'abord pensé que tu parlais de Jean-Jacques Rousseau, je me disais bien que je ne connaissais pas ce titre ! :-D
SupprimerMerci pour ton appréciation de connaisseur (j'en suis sûre) ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Attention, attention pas de flatterie... je n'ai jamais lu Jean-Jacques rousseau, éventuellement sur une plaque de rue du 1er arrondissement par exemple.
SupprimerBleck
Mais non, quand je parlais de connaisseur, je n'évoquais que ces moments de pure grâce, juste après...
SupprimerJe suis sûre que tu connais !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel talent évocateur !..............avec tes mots Céleste, ceux d'Asphodèle repris par Emilie... et la voix chaude de Billie Holiday ! Bravo !
RépondreSupprimerdouce journée.
Bisou.
Merci ma chère Den.
SupprimerLes mots étaient très bien choisis, l'inspiration était au rendez-vous, et je me devais d'être à la hauteur des Plumes célèbres d'Asphodèle, que j'ai toujours aimées...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Chuuuut... je repars comme j'ai lu, sur la pointe des yeux ;)
RépondreSupprimerOh comme c'est joli, ça...
SupprimerUn silence de circonstance, alors ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Beau... et je vais restée discrète... comme Julie ;-)
RépondreSupprimerRavie de te revoir, Patch Cath !
SupprimerÇa faisait longtemps, n'est-ce pas ... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah évidemment c’est plus classe que « Alors, heureuse ? » ����
RépondreSupprimerFascinée je suis. Comment te vient le thème, le fil conducteur quand tu te retrouves face à la page blanche parsemée de treize drôles de mots qui te regardent avec défi ?
Muahaha tu as raison, c'est plus classe, en tout cas légèrement plus original...
SupprimerJ'aime quand tu es fascinée, ma Myo...Le thème ? Je ne sais pas comment il me vient, l'inspiration est un mystère...Parfois, c'est juste l'association des mots dans mon cerveau qui déclenchent des images, et c'est parti !
J'ai toujours adoré cet exercice !
Kisses my beautiful sister
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Alors ça j'adore : "Le thème ? Je ne sais pas comment il me vient" c'est ça, les mystères de l'inspiration, c'est ça...
SupprimerBleck
Oui c'est exactement ça... :-P
SupprimerOh que c'est bien dit, bien peint, bien décrit. Et comme on réagit si on reconnaît cet état délicieux :)
RépondreSupprimerBaci sorellita
Je ne doute pas que tu connaisses ce merveilleux état de béatitude, juste après...
SupprimerBaci bella ragazza
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est exactement ça, Edmée, "...comme on réagit si on reconnaît cet état délicieux..."
SupprimerUn état de « grâce matinée » , c'est vrai... ;-)
SupprimerTiens, c'est tellement bien dit, tellement bien décrit, que cela me donne envie... d'aller me recoucher. :-)) Bisous ma belle frangine distillant des étoiles dans nos yeux et nos coeurs.
RépondreSupprimerOh chère frangine de la montagne, quel délice de t'imaginer retourner te lover sous la couette, en regardant tomber la neige devant un bon feu de cheminée...
SupprimerUne pincée d'étoiles particulières pour toi
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Cet after me laisse rêveur, mieux, songeur. Billie ne gâche rien bien évidemment. Le gâchis, c'est plutôt chez moi. Mais ton texte, Angel Baby, est concrètement splendide, merveilleusement évocateur. Merci à Emilie et à Asphodèle,sans qui les choses...
RépondreSupprimerATTB.
Songeur est-il mieux que rêveur ? Sur l'échelle du rêve, toutes les positions sont bonnes à prendre, décrocher la lune, se pencher vers les reflets dans les étangs, ou simplement bayer aux corneilles...
SupprimerLa musique était évidemment choisie pour un amateur de jazz et de voix veloutées, amateur que tu sais être à temps plein.
Kisses my dreamer
atttb
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime bien ce nouvel épisode des Plumes d'Asphodèle :)
RépondreSupprimerdes "coquillettes endiamantées"; grâce à toi, je regarderai le ciel différemment maintenant ; Mais alors, on peut lire l'horoscope dans les coquillettes ???
Bon, mon dodo, j'ai quand même écrit des « coquettes » endiamantées, pas des coquillettes, lol!
SupprimerMais c'est joli, de voir des pâtes dans le ciel, surtout quand on a faim...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oups, oui, en effet, j'ai lu coquillette à la place des coquettes :)) !
Supprimerdésolé Célestine, j'avoue, ça m'arrive de temps en temps de voir des mots qui ne sont pas écrits à la place des "vrais".... ça donne parfois de drôle de mélange :)
Oh mais c'est pas grave...ça m'a juste donné envie d'en manger, je m'en suis fait un plat à ta santé !
SupprimerBisous cher dodo
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Hé bien, c'est chouette de retrouver ta plume pour les plumes ! Bravo, c'est beau et hyper sensuel...tu as été inspirée par les mots !
RépondreSupprimerBisous.
Un peu de suavité n'ont jamais nui aux Plumes d'Asphodèle...Une sensualité qui plaît à tous les lecteurs masculins et féminines...
SupprimerBisous Mindounet
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De l'avant, le pendant et l’après, il y " à l’horizon de ton ventre" à ne pas perdre de vue
RépondreSupprimerTiens un revenant :-)
SupprimerC'est amusant, parce que le mot « horizon » est justement celui que j'ai proposé pendant la collecte des mots...
Bises
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que j’aime tes envolées langoureuses et passionnées, quand tu détricotes les rêves les plus éblouis sur ta peau cendrée et amoureuse. On entend le souffle de tes mots doux et voluptueux palpiter comme de la soie au vent sur une mer calme, dans un bonheur embrasé que ne peuvent vivre que les dieux.
RépondreSupprimerMerci pour ce bon moment douillet et heureux.
Bisous princesse céleste
Eh oui, j'aime toujours écrire des choses agréables, mon doux ami...
SupprimerJe n'ai pas changé et les Plumes d'Asphodèle (qui nous ont fait rencontrer) ont toujours été une excellente occasion d'écrire les « moments douillets et heureux »
Je t'embrasse, prince des sables
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui, quels agréables moments passés et vécus avec les plumes d'Aspho. J'espère reprendre, lors du prochain envoi, ces plumes sympathiques remis à l'ordre du jour par emilieberd.
SupprimerMerci du rappel, Céleste pour ces féeries littéraires et oh! combien passionnantes.
Je t'embrasse aussi chère amie
J'espère t'y revoir pour la prochaine date, le 28 janvier chez Emilie pour la collecte, et le 2 février pour la parution des textes...
SupprimerBisous joyeux
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est très bien écrit ! L'évocation est géniale !
RépondreSupprimerJe suis ravie que cela te plaise, Lydia. Merci.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un texte très évocateur d'une chaude intimité...
RépondreSupprimerBises,
Mo
Tout est dit en une phrase !
SupprimerBisous jardinière et bonne pause !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C’est calliente par ici !
RépondreSupprimerBises
Angela
Muy caliente, señorita !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est si bien qu'on voudrait que ça dure toujours.
RépondreSupprimerAvant, pendant, après.
D'ailleurs c'est si bien fait qu'avant et après c'est toujours pendant.
Mais à quoi as-tu pensé ?
J'ai surtout pensé à te remonter le moral après le dernier billet où je te l'avais bien plombé... :-)
SupprimerEt je crois deviner que j'y suis arrivée, non ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C’est frais, délicat et très suggestif.
RépondreSupprimerJ’aime beaucoup votre délicieux abandon...
Merci douce amie.
~L~
Vous m'en voyez confuse et heureuse, cher Lorenzaccio !
SupprimerEt pardonnez-moi de vous avoir appelé « chère amie » dans mon précédent commentaire, j'étais sans doute troublée.
Bien à vous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
RépondreSupprimerWaouh ! Je suis toujours et encore complétement subjugué par tes mots ! Comme tu décris si bien ces moments magiques de pur bonheur,après l’amour… Et je dois ajouter que je ne trouve pas les mots. Mais je vais essayer de les placer quand même.
Un vrai désert de mots dans un océan de mots… Pas un seul passage à l’horizon, ne serait-ce qu’un détroit, un cap, une péninsule… à franchir. N’y aurait-il pas une passerelle qui me permettrait un instant, de me mesurer à ton écriture ? Même en augmentant la voilure de l’inspiration, les mots ne traversent pas la rue pour venir jusqu’à moi. Mon texte en reste là, couché sur le papier brouillon, comme le traversin de mes nuits sur les draps moires et satins de mes désillusions perdus. Déjà, j’aperçois l’épilogue qui arrive à grandes enjambées. Le voyage touche à sa fin et la vacance des mots restants me pose problème… Peut-être, devrais-je faire comme le vin pour m’améliorer, simplement me laisser vieillir ?
La consigne m'a laissé de marbre. Ce sont tes mots qui m'ont inspirés et tout en écrivant, je t'ai regardé dormir, pré de toi jusqu’au matin…
https://www.youtube.com/watch?v=GZzkp1mXMvM
Ah je dois reconnaître que c'est très fort ! Arriver à placer tous les mots dans un texte qui dit que tu n'y arriveras pas, c'est très fort...
SupprimerLes consignes laissent toujours de marbre, au début, c'est après qu'elles s'ouvrent et que l'inspiration s'y engouffrent comme un vent frais dans une brèche.
Si c'était facile, ça n'aurait qu'un intérêt limité...
Mais c'est la difficulté qui booste l'écriture, et la contrainte des mots qu'il faut parvenir à tordre tout en les laissant respirer...Une sorte de laminage patient et artistique, jusqu'à obtenir une feuille d'or pur.
Merci pour la chanson que je ne connaissais pas.
Bravo cher Didier pour ton improvisation brillante ! Avec au passage, une petite expression empruntée à mon bestiaire personnel de mots en liberté...
Bisous affectueux
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'adore cet exercice ! Dire que je n'y arriverai pas, tout en y arrivant ...
SupprimerJ'ai déjà fait cela chez toi. Je m'étais régalé. Là aussi !
Une fois que le marbre se fut rompu, les mots sont venus d'un trait, ce texte est venu d'un trait. À croire qu'il était déjà là ! Je suis toujours épaté, quand j'ai de l'inspiration... Je l'ai écrit en une quinzaine de minutes, avec en tout et pour tout, douze ratures. D'habitude, je reste plus souvent devant ma page blanche, à griffonner, à raturer, à, à, à, à trouver les bons mots.
Les paroles de la chanson ont fait "tilt", directement ; une de mes sœurs avait le 45 tours. J'adore t'emprunter cette expression, comme un clin d’œil à tes mots.
Je t'embrasse
De quelle expression parles-tu ? Faire tilt ? Ou un 45 tours ?
SupprimerMais non je ne suis pas vieille ! mouarf !
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
"moire et satin" ! C'est même toi qui me dit:" Avec au passage, une petite expression empruntée à mon bestiaire personnel de mots en liberté..." ;)
SupprimerMais non, tu n'es pas vieille ! mais aurais-tu la mémoire qui flanche... :)
Non, j'ai juste oublié de relire ce que j'avais écrit il y a trois jours...et quand on écrit des centaines de commentaires par semaine, on peut parfois avoir un peu la mémoire qui flanche... Tu verras sur ton blog, garnement !
SupprimerBisous mon ami de la nuit
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
J'espère bien que je n'arriverai pas à des centaines de commentaires ! il me faudrait alors des soirée sans fin pour répondre !
SupprimerBelle nuit mon amie
Hihi !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Quel délicieux moment, Célestine. C'est joliment décrit,vibrant de tous les beaux instants d'amour. Peut-être bien parmi les meilleurs à vivre :)
RépondreSupprimerSans doute, et l'on voit que tu es une connaisseuse, Laurence. ;-)
SupprimerMerci de ton passage.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un texte d'une délicate gourmandise et d'une gourmande délicatesse, quel talent céleste Célestine, tes mots d'Or font chavirer les cœurs ! Bises étoilées. brigitte
RépondreSupprimerTu as toujours de jolies images, ma Plume. Les Mots d'or, c'est beau comme un lever de ciel sur un matin tendre...
SupprimerBisous en pluie d'étoiles
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel bonbon sucré et doux que ton texte ma céleste amie ! UN bonheur coquin murmuré entre les draps, pudique et libertin, le bonheur de te voir heureuse ! Tu fais honneur aux Plumes, je t'embrasse fort ma belle♥
RépondreSupprimerFaire honneur aux Plumes est mon voeu le plus cher, pour toi, belle brume...
SupprimerMerci du fond du coeur pour ton appréciation de grande prêtresse indulgente.
Je t'embrasse fort 🖤🖤🖤
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
OUps mon message a ENCORE disparu...................................... :( Je disais que ton texte était un merveilleux bonbon sucré au bonheur de l'amour; Une pépite coquine à la fois pudique et libertine.Qui te ressemble trait pour trait... Je t'embrasse fort ma céleste amie♥
RépondreSupprimerEt je bénis Blogspot de m'avoir permis d'avoir ainsi un deuxième commentaire de toi, que je me garderais bien d'effacer ...
SupprimerBisous bis !♥♥♥
Whouah!
RépondreSupprimerC'est excellent! On s'y croirait!
Pour un ça pourrait presque rappeler des souvenirs :D :D :D
Et efficace aussi! Les mots sont justement placés!
Bisous chère fée
Comment ça, des souvenirs ? j'espère bien que ce seront encore des projets aussi pour toi.
SupprimerJe te le souhaite du fond du coeur, c'est si bon d'aimer...
♥
Comme c'est joliment écrit !! la vie se pare ainsi d'instants d'intimité, de communion et d'amour . J'avoue que je ne m'en suis pas privé !!…..Et je t'en souhaite aussi d'autres….à venir…..
RépondreSupprimerSe priver de tels moments, quand on peut les vivre, ce serait comme fermer les yeux devant un lever de soleil...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quelle belle évocation
RépondreSupprimerHeureuse qu'elle te plaise, Sabine.
SupprimerCe sont des choses douces à évoquer dans un défi d'écriture où tout est permis ou presque...
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C'est doux c'est chaud. Et "deux traversins chiffonnés encore ondulés de frissons", qu'est-ce que c'est beau...
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Nadège.
SupprimerJe te rajoute à mon totem.
Bises douces
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand le bonheur est là sous des notes de Billie Holiday, on se laisse bercer !
RépondreSupprimerMerci Célestine (j'aime ce prénom, j'y vois danser des angelots bouclés !)
J'aime aussi mon prénom céleste...parce qu'il parle des étoiles...
SupprimerMerci Marine
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ils font l'amour tout habillés, comme dans les films américains ;-)
RépondreSupprimer(enfin, ceux que moi je regarde LOL)
Pour toi, je veux bien mettre une photo de gens tout nus, mais ça risque de choquer certains lecteurs... ;-)
SupprimerTout ce que je peux dire, c'est que ceux dont je parle dans l'histoire ne restent pas habillés...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Voilà qui est bien dit.
RépondreSupprimerTes mots me vont droit au coeur, sans détours comme toujours .. :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Un bien joli texte tout en douceur, Célestine, bonne sieste !
RépondreSupprimerUn vrai petit bonheur, Pati !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Juste après... c'est vrai que c'est bien aussi! mais chuttt! ;-)
RépondreSupprimerbisous
Chuttt ...
SupprimerTu as raison, laissons-les rêver...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Ce matin je me suis aperçu que je connaissais encore par coeur les paroles de "Je suis mort, qui qui dit mieux ?" d'Higelin et cet après-midi je me suis rappelé celles de "La Carte du Tendre de Moustaki" !
RépondreSupprimerPile poil dans le thème de ton billet, non ? ;-)
https://youtu.be/aoBn4Rxj978
Pile poil !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Juste épatant <3
RépondreSupprimerJ'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire sous ce pseudo fort mystérieux...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Bravo, l'exercice est difficile.
RépondreSupprimerJe m'y suis toujours soustrait, j'apprécie trop ma liberté de vocabulaire (et de sujet)
Je te comprends. Mais personnellement je ne me suis jamais sentie contrainte par quoi que ce soit.
SupprimerLa contrainte des mots est libératoire, aussi curieux que cela puisse paraître...
Bisous Rom
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Je te comprends également; libératoire comme le sentiment qu'éprouverait un prisonnier se défaisant de ses chaînes ? :-)
Supprimerl'intérêt premier de l'écriture, en ce qui me concerne, est d'écrire pour soi, par soi et toute contrainte extérieure m'imposant un vocabulaire, un thème, rend cette écriture factice.
Mais ce n'est que moi ! :-)
En réalité, nous sommes des êtres contraints par essence : contraints de respirer, de boire, de manger, d'éliminer...
SupprimerEt toutes ces contraintes extérieures ne nous empêchent en aucune façon de nous sentir libre... ;-)
Tu devrais essayer en fait (je me fais l'avocat du diable ) ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est justement parce que ces contraintes sont nombreuses et inévitables qu'il faut s'abstenir d'ajouter celles qui sont facultatives ! :-)
SupprimerEssayer ? ce fut le cas pendant une grande partie de ma scolarité, Célestine, et j'ai détesté :-)
C'est parce que tu ne m'as pas eue comme maîtresse... :-)
Supprimerla fin de mon commentaire (trop vite expédié)
Supprimer"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être" (Marc Aurèle)
Bisous !
C'est parce que tu ne m'as pas eu comme élève :-)
SupprimerBen voilà... :-)
SupprimerAh la première nuit, entière. Ensemble. Si émue, que je ne pus rester près de lui. Tant le coeur battait, tant je limitais mon souffle, tant j'écoutais le silence. Mais, il fallait bien dormir. Donc, je changeais de chambre et donc de lit. :)
RépondreSupprimerPas de blème, juste trop, trop, trop !
Merci pour ce témoignage émouvant, Lou.
SupprimerOui parfois trop d'émotion empêche de dormir ! ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Je passe par ici, guidée par "A l'ombre de moi-même", un très joli blog que je viens de découvrir...
RépondreSupprimerSublime, je retrouve dans ton texte tout le bonheur que m'apporte celui que j'appelle naïvement "mon amoureux". Quel talent ! C'est si sensuel, si doux, ça ressemble à un rêve qui se mêlerait à des souvenirs... J'adore !