« Ces sillons infinis de lueurs éphémères
Qui peut se dire un homme et ne les connaît pas ?
Quiconque aima jamais porte une cicatrice
Chacun l'a dans le sein, toujours prête à s'ouvrir...»
Alfred de Musset
Ma vie sera-t-elle jamais un lac immobile ? Je ne le crois pas.
Un de mes amis très chers me répondit un jour, en mode boutade, alors que je lui évoquais une prochaine éventuelle meilleure stabilité de mon existence : « Seras-tu vraiment stable un jour ? »
C'est vrai, il n'avait pas tort. Je porte en moi une fêlure d'eau mouvante, une oscillation de quartz qui me propulse vers le mouvement perpétuel.
« Tu es une grande blessure » me dit-il.
Bien sûr. Et j'assume. Je porte en étole, en collier, la blessure originelle des femmes. J'ai été atteinte dans ma féminité, dans ma chair, dans mon intégrité. Je l'ai gardé longtemps dans un silence honteux au goût de cendre.
Cependant, depuis que j'ai osé me dire, me confier, m'extirper des tripes ce clou rouillé, je sens que les tissus font tout autour une belle cicatrice rose.
Elle s'appelle reconquête de moi-même. Fierté. C'est comme nager là où je n'ai pas pied. Sentir que la confiance me porte sur les eaux salées d'un lac qui bouge parfois, mais toujours avec une infinie tendresse.
Nous avons tous des failles béantes, qui suintent doucement dans les noires profondeurs de nous-mêmes. Mais nous avons, au même endroit exactement, le pouvoir antidote de les transcender. J'en ai acquis l'intime certitude.
Il y a dans ces cicatrices la beauté étonnante de la fragilité et de la force mêlées.
Et l'Amour, en vérité, se fout des rides, des sillons, des balafres, des déchirures, des vergetures, des traces brunes, des trous, des bosses et de toutes ces petites scories du passé qui traînent sur nos peaux et nos âmes mâchurées.
Nous ressemblons à ces lanternes japonaises, appelées aussi « amour en cage ».
Avec le temps, la lumière de l'intérieur nous donne peu à peu un attrait magique, quand l'eau et la couleur se sont retirées de leur surface, les changeant en translucides et délicates dentelles...
Et aux yeux de qui sait nous aimer, notre coeur en filigrane apparaît plus beau et plus scintillant que jamais.
Musique
Greg Maroney
Courage to fly
Je l'avoue : c'est dur aujourd'hui d'écrire une bêtise sous un si beau billet. 40-30 pour la Céleste nièce !
RépondreSupprimerCe que j'ai oublié de dire, dans ce « si beau billet » c'est que le rire et l'humour m'ont sauvée moulte fois de la noyade....
SupprimerAlors tu peux dire toutes les bêtises que tu veux, mon oncle préféré. Elles seront toujours les bienvenues.Et c'est pour cela que l'on t'aime !
40-A
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Et moi, je peux dire une connerie ?
Supprimerhttps://www.ina.fr/video/PUB2346196001
;°)
Ouh la ! les Guignols...toute une époque... ;-)
SupprimerBonsoir Célestine,
RépondreSupprimerton billet est si lumineux, si sensible et si fort à la fois!
Bisous,
Mo
Merci douce jardinière. Je file voir ton jardin...
SupprimerBisous lumineux
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Je suis mal placé pour commenter les cicatrices... et pourtant...
RépondreSupprimerJe n'affiche aucune blessure, aucune cicatrice, sauf si on me questionne dessus à l'orée d'une découverte fortuite...
Quand je confronte les deux types de cicatrices (physique et morale) je me dis que les physiques ne sont que la représentation d'une intervention extérieure salvatrice ; là où les cicatrices morales ne sont que la marque d'une "non intervention"...
Je suis aussi convaincu que se confier n'apporte rien, et surtout pas de la compréhension d'autrui... Je suis convaincu qu'à un stade certain, il faut renoncer à être compris, ne pas attendre un geste salvateur de l'extérieur...
Les cicatrices nous rappellent d'où nous venons, mais n'ont pas à nous dire où nous devons aller...
(Je ne parle que pour moi.)
Merci de ce billet.
Je crois aux « interventions extérieures salvatrices » y compris pour les blessures morales.
SupprimerMême si, comme dit ma thérapeute, c'est nous qui, au final, faisons l'essentiel du travail...
Je crois à la résilience, et à la force de l'amour.
Et si « autrui » n'est qu'une personne, eh bien c'est déjà énorme et bien suffisant...pas besoin d'être compris de la terre entière.
Mais je ne parle que pour moi, même si j'utilise un « nous » un peu rhétorique dans mon texte.
Merci de ton commentaire, mon ami.
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Je partage cet avis ma chère frangine. Les interventions externes sont parfois salvatrices car elles apportent un autre regard, une autre compréhension. Cependant, tout le travail est fait par "le patient". (je n'aime pas ce terme mais je n'en trouve pas d'autres pour l'instant). J'ai beaucoup travaillé avec des personnes cassées à l'intérieur. Et j'ai toujours pensé que tout ce que je pouvais leur dire ne servait à rien si elles n'avaient pas décidé de m'écouter un peu et d'avancer. Le moteur, il est au fond d'elles. Je n'étais que la petite clé qui mettait le moteur en marche.
SupprimerQuant à ma vie, il y a eu de ces grandes blessures qui cicatrisent au bout d'un temps mais qui continuent à suinter dans le cœur. Elles font partie de moi et je ne serai pas ce que je suis maintenant si je n'avais pas passé par là.
Alors je comprends tellement ce que tu écris.
Bises alpines et bonjour également à Hyôtoko.
« Je ne serais pas ce que je suis maintenant si je n'avais pas passé par là. »
SupprimerCes paroles sont fondamentales : c'est positiver ses blessures en considérant qu'elles nous ont rendu(e)s plus fort(e)s...
J'étais certaine que tu avais fait de l'écoute, je le sentais au fond de moi.
Bisous chère frangine.
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J'ai un coeur avec des oreilles. 😊 certainement une anomalie pour les cardiologues.
SupprimerTu dois être drôlement mignonne ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Se confier oblige à mettre en forme nos pensées non structurées et nos émotions pour les rendre compréhensibles.
SupprimerC'est le premier point du travail.
La reformulation de l'écoutant permet d'entendre et de se réapproprier ce que l'on vient de dire, éventuellement de le repréciser, enfin de le digérer.
Mais en effet c'est le sujet qui fait tout le travail, l'écoutant n'étant qu'un miroir, mais un miroir avec du coeur et des oreilles (copyright Dédé)...
Dit comme ça, ça a l'air con comme tout. C'est pourtant essentiel. Comme disait doctement mon grand-père: "Ca a l'air de rien, mais c'est quelque chose !".
Pour m'être trouvé dans les deux rôles, j'ai appris que parmi les écoutants, il y a des Mozart !...
Un thérapeute aujourd'hui retiré me disait dernièrement que dans ce rôle il fallait une immense humilité... Cependant, être accueilli et entendu est essentiel. Pour ne pas dire vital...
C'est bien résumé, tout ça...
SupprimerMais, mais, «Pour m'être trouvé dans les deux rôles,»tu as été psy toi ?
Je ne connaissais pas cette facette de toi... ;-)
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Certes pas, pour être psy faut un vrai beau diplôme et j'ai que le certif' et un BEPC au rabais ! J'ai fait appel à de vrais pro diplômés étouhétout pour m'aider à débourber et ré-étayer mes fondations.
SupprimerMais il arrive qu'on se confie à moi et qu'on me remercie pour mon écoute. Aucune prétention technique ou thérapeutique de ma part, je ne faisais qu'accueillir les mots qu'on me confiait...
Mais ze te taquinais !!! :-D
SupprimerExiste-t-il le lac sans cicatrice, sans cette fêlure de l'instant ?
RépondreSupprimerUn lac figé est un lac mort.
Le lac porte en lui les mouvements de son âme : tantôt quelques ronds par le rebond de l'insecte, tantot sa face ornée de petites ridules au premier souffle du vent , tantot agité sous la brise devenue colère de zephir....
Et n'en va-t-il pas de meme de nos etats d'ame ? Seule la momie n'a plus de trouble.
" tout ce qui vit , palpite"
Vive la vie
Bises
Sans doute, il serait bien pâle et triste ce lac gelé sans aucune ride...
Supprimerla vie est mouvement et tu le dis bien mieux que moi.
Je t'embrasse, coeur qui palpite !
Toi qui vient de t'en payer un tout neuf... ;-)
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Bonsoir Célestine.
RépondreSupprimerEmouvante (oui, ça me touche) photo de cette belle femme pour illustrer tes mots à coeur ouvert, à fleur de toi.... merci de partager :)
Cette photo est magnifique et m'a beaucoup touchée aussi.
SupprimerEt mon texte est sorti d'un trait en la voyant
Bisous Julie et merci
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Ah, Pastelle... pas étonnant que cette soit d'elle ;)
SupprimerJe n'ai pas pu laisser davantage la photo de Pastelle, à sa demande, je l'ai donc retirée.
SupprimerElle est visible chez elle, au-dessus d'un très beau texte de Coumarine auquel je voulais rendre hommage.
Je suis désolée, je n'ai pas pensé à mal en partageant cette photo.
Bisous Julie
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L'amour peut être cette improvisation calme et douce.
RépondreSupprimerTon billet est une formidable bulle ( ou un calice ) d'espoir.
Bises.
Je suis heureuse que tu l'interprètes comme cela, cher Patrick.
SupprimerBises émues
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Cette "photo" :)
RépondreSupprimerErreurs, oublis, actes manqués...on en fait tous !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci :)
SupprimerAllez, souhaitant te "voir" sourire (autrement, tu peux effacer) : non, l'amour ne s'en fout pas du t(r)out :)
Bises Célestine. Bonne journée.
Oh non, je n'efface pas !
SupprimerJe suis heureuse de sourire...
Bisous Julie, merci de tes petits messages, c'est sympa comme tout !
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Quand j’entame la lecture d’un de tes textes, de tous tes textes, j’amasse prestement tes mots dévalant à toute vitesse, comme si j’ai peur d’en rater un, ils déboulent avec justesse, touchant mon âme, avant d’atteindre mes yeux. Tu dessines avec les mots, du dissèques les images, ils pénètrent fluidement, notre cœur, mon cœur nu, en filigrane. Comment trouves-tu les mots, pour les denteler un à un et constituer ce bel assortiment tellement beau qu’on aimerait qu’il soit sorti de soi ? Tu es un immense gisement de mots, et pour moi c’est avec immense bonheur que je les bois en te lisant.
RépondreSupprimerVoilà, c’est toujours un bonheur d’être dans tes parages et les vagues n’en finiront pas de psalmodier les flux et les reflux de leurs élans !
Bisous ravis
Tu analyses avec finesse l'effet que les mots peuvent produire sur une âme sensible à leur musique, et je sais que tu l'es autant que je le suis...
SupprimerIl y avait longtemps que tu ne nous avais plus délecté des tiens, cher poète.
Je suis heureuse que tes orages se soient éloignés et que tu reviennes dans la blogosphère.
Bisous émus
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C'est beau, les retrouvailles de deux amis...
Supprimer:)
:-)
SupprimerOui Gémini cricket, vous avez mille fois, raison : Tout le bonheur est dans les retrouvailles, après une pause trop silencieuse.^^
SupprimerGémini cricket, n'est-il pas celui qui dit rien parfois, et qui dit beaucoup parfois aussi ?
Gemini cricket est assez insaisissable, il passe comme un petit criquet de temps en temps, toujours bienveillant, parfois gentiment espiègle...
SupprimerMais je ne sais rien de lui...
Bisous mon cher Bizak
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C'est pas que je ne voudrais pas commenter, simplement, ton texte me laisse sans voix !
RépondreSupprimerTu le dis de façon simple et émouvante, et c'est cela l'important cher Boss ;-)
SupprimerMerci d'être venu quand même pour ce commentaire en forme de prétérition...
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Les cicatrices physique n'enlaidissent pas la personne, elles lui donnent du relief. Il en va de même avec les cicatrices de l'âme.
RépondreSupprimerTa nouvelle bannière me donne un petit air de retour aux source... :-)
Ti bacio mia Car
A te lire, j'ai pas mal de relief, alors...parce que les blessures de l'âme, j'en ai eu mon lot...
SupprimerTu es un des rares qui ait connu mon ancienne bannière, et pour un retour sur le passé, rien ne vaut un retour aux sources...
Ti bacio, car...o !
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J'ai un clavier un peu caractériel... Il suffit parfois d'effleurer les touches, et trois mots plus loin, il faut taper sur la lettre comme un malade.
SupprimerAlors je te livre en kit les lettres manquantes: S, S et A.
Tanto baci
Tu es trop mignon !
SupprimerJe ne sais pas encore ce que je vais faire de ces lettres...mais je vais trouver !
Moi il suffit de m'effleurer, au fait, et surtout pas taper sur moi comme un malade. Je dis ça je dis rien, comme disait Jdissa ;-)
Baci caro
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Serais-tu aussi caractériel que mon clavier pour légitimer ta crainte de te faire taper ?????
SupprimerMolto baci
Caractérielle, moi ?
SupprimerMoi qui suis douce comme une agnelle ?
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Yep, copyright, droits d'auteur, %age, royalties, thunes, flouze, copecks, hin, hin, hin...
SupprimerAinsi donc, tu aurais du relief, notre hôtesse ?...
Bizzz au Blutch qui continue à dire ce que je pense, mais toujours avant et mieux que moi, m'énerve le mec !
Genre ? toi aussi tu penses que je suis caractérielle ?
SupprimerC'est une coalition ?
Non, j'ai du caractère, c'est très différent ;-)
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Tsss,le relief c'est pas dans la tête ! ;oDDD
SupprimerAaaahhh okkkayyy !
SupprimerJ'avais pô compris que tu faisais allusion aux plaines, vallées z' et collines de ma géographie...
^^
Tes mots si profonds mis à nu, si émouvants, scintillent sur la page. A les lire, sans voix je suis, tant ils me pénètrent, si justes, coeur, âme et corps réunis. J'écoute en même temps "courage to fly" et m'envole avec toi qui portes tout l'or du monde. Merci d'exprimer, d'extirper avec tant de talent nos ressentis tapis si loin, si haut. Quel bien fou tu nous procures ! merci Céleste pour ce merveilleux billet comme tu sais si bien l'écrire !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Je reste sans voix moi aussi, devant tes mots...
SupprimerC'est vrai, la musique est en harmonie avec mes ressentis, c'est comme une grande vague qui m'a submergée, et aussi, il faut le dire, la déclaration de Yann Moix sur les femmes de plus de 50 ans, qui est tombée comme une pierre dans le paysage médiatique. Quel mépris pour l'être humain en général et pour la femme en particulier dans ses paroles...
Merci Den, pour tes frémissements poétiques et sensibles. J'aime !
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Je ne me prononcerai pas sur la qualité de cette photographie, seulement sur l'émotion érotique que provoque chez moi le beau coup dénudé d'une jolie femme.
RépondreSupprimerPeut-on imaginer un adulte sans cicatrice soit un être soi-disant évolué mais lisse vide et exempt de doute, je ne le crois pas ceci étant dit et au-delà de la littérature vive le cicatrice insensible voire invisible.
Bleck
Les cicatrices peuvent être invisibles mais faire quand même très mal...
SupprimerPour la photo, je suis d'accord avec toi, elle est très jolie, cette nuque...
Bises
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Superbe profondeur sertie d'un brillant verbe; ici, tu excelles à donner à entendre au-delà (et en-deçà) de ce qui est dit. Merci ♥
RépondreSupprimerMerci mon cher Titi.
SupprimerEt tu as tout compris, concernant la lecture implicite...
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
Je sais que le tavail a été long pour extirper ce clou rouillé et tu sais ô combien je suis contente que tu y sois parvenue, (contente et admirative aussi).
RépondreSupprimerJe vois que tu as accroché au fil du vent ta "pelure" et que tu vogues toutes voiles au vent......sur l'immensité d'un océan, l'océan de TA plénitude. Vogue, vogue, petit matelot sur les flots de la mer Amour.
Je savais que ton oeil d'artiste repèrerait ma nouvelle bannière...
SupprimerOui le travail a été long et difficile, mais j'y suis arrivée et tu sais combien j'en suis fière.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
Il y a un très beau film taïwanais, Yi Yi, où un enfant a la fantaisie de photographier les nuques des gens qu'il rencontre. Beau symbole, la nuque étant ce que l'on voit le moins de soi-même. Et le très beau Nos fiançailles de Nilda Fernandez "Une cicatrice pour que l'on puisse y boire".
RépondreSupprimerEt surtout il y a tes mots, tes mots qui résonnent en moi, avec force, vigueur, poésie et épousent si bien mon petit brin de mélancolie. Certes un peu envahissant (le brin, pas tes mots). Lovely yours Miss Six Strings W. ATTB.
Merci pour ton passage qui me touche beaucoup. j'ai conscience de mon privilège...
SupprimerMerci pour ces notes sensibles, le film taïwanais, la chanson de Fernandez...
Il y a aussi la très belle chanson de Leo Ferré suggérée par un de mes amis :
Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affirme le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs
Kisses my melancholic friend, from miss six sensible strings and atttb
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
Oui je possède aussi la chanson de Ferré, si profonde. Kisses my dear. I'm here. ATTB.
SupprimerElle est splendide et arrache des frissons à la lisière des matins...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
Ah j'aimerais bien te croire céleste amie....
RépondreSupprimerQui t'empêche d'y croire, jolie eMmA ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
En commençant cette lecture, j'ai pensé à Pastelle... chez qui j'avais déposé une partie d'un commentaire initialement posé chez AlainX. Je le pose ici encore. Alain avait parlé d'universalité, il semble bien qu'il ait eu raison, puisque cette idée rebondit de blog en blog. J'ai cru aussi reconnaître des phrases venues d'un lieu plus confidentiel... Quel chemin parcouru!
RépondreSupprimerNous ne sommes, tous autant que nous sommes, et chacun d'entre nous, qu'une somme de failles, de cris, de douleurs, de cicatrices. Il nous faut vivre avec, trouver sa propre lumière qui parfois vacille, que parfois une bourrasque superfétatoire souffle comme une bougie... et ce chemin qu'on croyait immuablement tracé, tout autant derrière que devant nous, disparaît. Il est des recherches qui ne cessent jamais.
L'humanité est ainsi faite qu'elle se nourrit de ses failles, ses blessures, ses fêlures, ses guérisons. Et recommence.
Bises sororales ♥
Bien sûr que j'ai pensé à Pastelle, et à Alain, et à Coumarine ... ;-)
SupprimerLes mêmes idées rebondissent souvent de blog en blog, c'est le principe de l'universalité, et la notion de failles, de blessures est très présente, évidemment, dans la vie de pratiquement tout le monde.
Il est des recherches qui ne cessent jamais.
Oui tu as raison, la quête est éternelle, mais il arrive que certaines découvertes soient si lumineuses que l'on décide de faire étape et de la prolonger un peu... ;-)
Tu as reconnu, en effet, des bribes écrites là-bas, au fort de ma tempête.
Je t'embrasse ♥
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mais ce sont aussi souvent les fêlures qui nous font grandir même si elles n'ont pas cessé de nous tourmenter. Moi j'en ai une affective sévère que j'ai trimbalée toute ma vie !! Grâce à elle je me suis forgé sur certains points.
RépondreSupprimerC'est génial, Daniel, et je ne doute pas que ton chemin ait été ardu par moments...
SupprimerJe t'embrasse affectueusement
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La confiance donnée, lorsqu'elle est accueillie avec justesse par celui/celle qui sait non seulement écouter, mais entendre, et une médecine réparatrice. Celui qui a été flétri restaure par lui-même, ce qui doit l'être face à lui-même et face au monde.
RépondreSupprimerCe n'est jamais l'autre qui me restaure. C'est moi qui m'accomplis, avec son aide indispensable, que j'ai choisie librement.
Il faut, comme toi, en avoir l'expérience dans sa chair pour en acquérir l'intime certitude.
Tu dis : « L'amour, en réalité, se fout des rides, des sillons des balafres (…) ». Tu as parfaitement raison. Probablement parce qu'il aime l'intégralité de l'autre. L'amour ne fait pas le tri. Il prend tout parce qu'il sait qu'alors tout vibrera autrement désormais.
Et d'ailleurs, pourrait-on aimer des corps canoniquement parfaits ? Des peaux sans blessures, des âmes sans écharde ?
Serions-nous encore des humains aimables et aimants, si on nous avait tous aseptisés froidement avec Photoshop sur du papier glacé de magazines ? Celui qui survit dans cette optique fait de chacun de nous un objet utile pour lui et utilisable par lui.
À fuir !
Certaines atteintes physique et/ou morales laissent des traces dévastatrices dans la confiance en soi. C'est comme un filet de pêcheur mis en pièce par des requins...
SupprimerAussi, l'on prend l'habitude de détester son corps, ses failles, et ce n'est qu'au prix d'un immense travail que l'on parvient à recoudre patiemment les mailles du filet...
Je fuis désormais les amateurs de papier glacé, et m'émerveille de me voir si belle dans le miroir d'yeux aimants.
Merci Alain, pour ton accompagnement tous ces derniers mois.
J'ai conscience de m'accomplir chaque jour davantage, pour reprendre ton expression.
Ecoutée et entendue...enfin !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@ Cel: Tu vois c'que c'est que de réagir trop vite (un de mes gros défauts) au lieu de lire d'abord tous les coms ! Si, après Zeu Blutch j'avais lu Alain, je me serais épargné la peine de suer sur mon com. Pasque lui aussi le dit bien mieux que moi ! Il est vrai qu'il en sait quelque chose !
SupprimerOui, mais tu nous aurait privé de ton com, du coup.
SupprimerÇ'aurait été dommage...
^^
Le bonsoir Dame Céleste. J’aime votre écriture. J’aime votre façon de dire. Il y a dans ce rouage une huile si délicate que l’épiderme en hydrate l’esprit durablement, et m’en réjouit d’autant. Merci pour cela.
RépondreSupprimerBises.
C'est un compliment très beau et inédit que je lis là.
SupprimerEt j'adore !
Merci de tout coeur, Rod, pour cette lecture bienveillante et enthousiaste
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Zut,grrrrrrrrr, la photo a changé et mon commentaire (écrit ce midi) tombe à l'eau, plouf !
RépondreSupprimerJe m'y remet...
J'en suis terriblement désolée, mais la propriétaire de la photo m'a demandé de la retirer... :-(
SupprimerVoilà ce qui arrive quand on commente la photo plutôt que le texte ... hi hi hi !
Mais non je rigole. J'aurais aimé le lire ce comm, tu me l'enverras en privé ? ;-)
Et je ne doute pas que tu en réécrives un encore plus beau. D'ici là, promis, je ne change plus ma photo !
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
Ne sois pas désolé, je vais recycler. je ne me suis pas concentré sur la photo, quoique ;) !
SupprimerChouette !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Oh oui tu as raison, les cicatrices finissent par former un filet, une résille, une armure invisible ou délicatement nacrée, mais intraversable. Ce qui fut déchiré un jour et qu'on a cautérisé de larmes, d'espoirs, de regards en avant, ne se déchire plus. Et ceux qui n'ont pas bien souffert (car beaucoup, nous le faisons tous, mais quand nous souffrons bien, nous en faisons quelque chose...) n'ont pas la profonde joie qui s'y est entrelacée...
RépondreSupprimerBaci sorellita
J'aime beaucoup ta façon métaphorique de parler de cet amalgame particulier de joie et de souffrance qui pétrit notre humanité.
SupprimerC'est très beau.
Grazie sorellita
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Mais il se rend compte, un peu tard, qu'il a fait une fausse manœuvre.
RépondreSupprimerL'émotion? Les médicaments? Les doigts engourdis?
Mais elle a vu que le gars, il était drôlement content de la bannière, et ça, c'est drôlement bien ... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Oui, l'Amour se fout de tout ce que tu dis, car l'Amour aime.
RépondreSupprimerGros bisous, ma douce.
De tout ce que je dis, vraiment ?
Supprimer;-)
Je te taquine !
Mais oui, Françoise, l'amour aime et c'est tellement bien !
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
C'est un superbe billet d'espoir, que tu as écrit ! Concentré dans la dernière phrase.
RépondreSupprimerLes cicatrices visibles à l'œil nu, ne sont pas forcément les plus douloureuses. Les chairs déchirées se reconstituent, étrange pouvoir de la peau ! Enveloppe extérieur.
Les regarder, les rend plus supportables. Tu as montré tes cicatrices, celles qui ne se voient pas, les plus longues à guérir. C'était une opération de survie, une opération de la dernière chance, en fait. L'équilibre profond de soi est en jeu. La plaie refermée, ce sont les "agrafes" qui meurtrissent en retour. Pas besoin d'être infirmier pour savoir qu'il faut les faire sauter une à une ; éviter l'infection est vital.
Tu as raison, au même endroit, là, sous la cicatrice, il y a la force de se relever. Je le sais... Une de mes cicatrices, est délicatement pausée sur un cahier bleu, là-bas, chez moi... C'était la première fois depuis, pfiouu, que j'y touchais. Même plus mal.
Sous les eaux, d'apparence paisible, il y a un vrai bouillonnement. Les cicatrices internes ont besoin d'oxygène pour se libérer, à la manière des bulles d'un champagne, légères et délicates, la pression en moins.
Quant à la stabilité ? Elle est comme notre équilibre sur deux jambes, précaire. La seule façon de la maintenir, est d'être constamment en mouvement, pour ajuster ses appuis en fonction. Dans certains cas, s'arrêter, c'est tomber. Même pas sous un charme...
Tu as raison, Einstein disait : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
SupprimerCette lettre qui t'a fait tant de mal a perdu de son pouvoir maléfique. le temps, et le travail sur soi, estompent les douleurs.
J'aime bien l'idée d'enlever une à une les agrafes...Cela donne une idée assez juste du temps qu'il faut pour résorber ce qui nous a meurtri, patiemment, agrafe après agrafe...
je dois ma survie à cette force, cette volonté qui m'a permis de rebondir et de ne pas me laisser couler.
Pouvoir en parler, désormais, à « l'air libre » voilà qui me fait un bien fou.
je t'embrasse mon visiteur de la nuit
•.¸¸.•*`*•.¸¸🖤
C'est justement cette lettre qui, indirectement, m'a amené jusqu'à chez-toi, après bien des années de route. Et ça, c'est bien !
SupprimerLa force et la volonté sont des ressources insoupçonnées, une fois sollicitées, peuvent soulever des montagnes, abattre les murs de nos prisons secrètes et permettre de s'évader, pour s'exprimer à l'air libre.
d'ailleurs, l'air libre te va bien...
je t'embrasse, belle amie
C'est formidable.
Supprimerl'écriture est un pont entre les êtres, et un baume sur les blessures
Bisous nocturnes
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Ouais... Faut pas m'en vouloir si je fais le pitre. C'est que ton billet je le reçois dans l'intime, qu'il me prend aux tripes à plusieurs titres et que je ne parviens plus à mettre en mots. J'ai l'impression que vous vous éloignez, que je reste sur le quai et si je ne sais pas pourquoi, c'est que, gorge serrée, c'est une réelle souffrance de plus pouvoir sortir le dedans...
RépondreSupprimerQue dire, sinon de ne pas lâcher ?
SupprimerLa lumière est là, mais dans la caverne de Platon, on ne voit que les ombres qui se reflètent sur les parois.
Avoir le courage de se retourner, d'affronter sa souffrance en plein soleil, c'est sans doute le meilleur moyen de sortir de la grotte...Et tout cas, j'ai la certitude que c'est possible, sinon, je ne serais pas là pour le dire.
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T'inquiète, j'avance, les moments difficiles sont de plus en plus rares, je me sens plus étale, et même si c'est pas gagné car je resterai toujours écorché, je sens que je me redresse et prends ma place.
SupprimerC'est le fait de ne plus trouver le canal entre les tripes et les mots, et cette impression que vous m'échappez qui me chagrine...
Je suis ravie de lire cela de bon matin...
SupprimerBisous ma luciole, merci pour tes commentaires groupés !
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Superbe votre billet. Je ne me lasse pas de votre écriture, mais se lasse-t-on d'un coucher de soleil, ou de l'éclosion d'une fleur ?
RépondreSupprimerVous laissez souvent sans voix vos lecteurs, et malgré tout, chacun a envie de vous dire merci à sa façon.
Chère Précieuse...
~L~
C'est vous qui me laissez sans voix, chère amie.
SupprimerMe comparer à un coucher de soleil ou à une rose, c'est doux pour une amoureuse du Petit Prince...
Merci de tout coeur.
Je vous embrasse
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"AmiE", Lorenzaccio ? ? 8o0 ! ! !
SupprimerTu crois ?
@ Lorenzaccio: Voyez-vous Monseigneur, comme vous troublez notre hôtesse ? ! ! !
;oDDD
Oups !
SupprimerJ'avoue qu'aux alentours de une heure (avancée) du matin, je n'ai plus les yeux en face des orbites...
Mais Lorenzaccio saura me pardonner, j'en suis sûre, hier soir j'étais assez sollicitée par mes lecteurs et lectrices, pour mon plus grand bonheur d'ailleurs...et voilà. LA faute bête !
Je vous embrasse tous deux.
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Wé, ça te monte à la tête, d'ailleurs, tu entends "rose" quand Lorenzaccio écrit " fleur" !
SupprimerTe voilà décidément bien troublée, gaffe à tes chevilles !
A moins que, en bonne geek que tu es, tu ne te sois connectée avant que d'être éveillée ?
Et un robusta bien serré pour l'hôtesse, un !
:oDD
C'est parce que j'étais dans la thématique du petit Prince... voilà voilà...
SupprimerUn Robusta ? Quelle horreur ! Mais c'est le pire des cafés... :-p
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Le pire des cafés ? C'est bien possible, j'y connais que dalle (ouais je sais, c'est un handicap pour draguer, mais chacun fait avec ce que la nature lui a donné et j'ai d'autres atouts dont je ne ferai pas état sur ce blog de bonne tenue malgré tes errements nocturnes) !
SupprimerA tel point que je ne possède qu'une cafetière de poupées pour le cas où une Princesse, genre Brassens, s'en viendrait se fourvoyer en mon antre, et dans laquelle (la cafetière, pas la poupée !) je mets du Grand-mère familial goût généreux. C'est le "goût généreux" qui m'a séduit, parce qu'il me ressemble ! Tu crois que ça peu le faire ?
En tous cas, le robusta me semble tout indiqué pour une blogueuse noctambule dont les neurones commencent à bailler !
:oP))
Je confirme, le robusta, ce n'est pas ma tasse de café ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Magnifiques !
RépondreSupprimerTu me fais rougir !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
C'est un très beau texte qui me fait venir les larmes aux yeux, tout le monde a ses blessures, ses fêlures, plus ou moins profondes et douloureuses.....( Connais-tu la magnifique chanson de Daho: la peau dure? j'adore). On apprend à vivre avec... plus ou moins bien selon les jours...
RépondreSupprimerEt c'est vrai qu'il n'y a pas d'âge pour l'amour... Même quand on n'y croyait plus...
Bisous et merci...
Les paroles de cette chanson sont très belles en effet, et juste dans le thème.
SupprimerMerci pour ce partage.
Je ne connaissais pas...
Bisous belle conteuse
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Et les paroles de la chanson, en prime...
SupprimerBien sûr
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
À chacun son chemin, chacun ses déchirures
Mais je les ressens comme toi
Fracture
Poussé seul sur un tas d'ordures, tortures
Redouté d'être une imposture, froidure
Qui nous gerce le coeur
Et rouille les jointures
Oui, je les ressens
Quand les larmes de l'enfance
Toute la vie sont murmures
Où sont l'épaule et les mots qui te rassurent
Oui les armes de l'enfance
Te font le cuir et l'armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier
Griffure
Je lèche ta triste figure, morsure
Ton sang et ses éclaboussures, roulure
Les salauds qui peu a peu, nous ont à l'usure
Oui je les ressens
Quand les larmes de l'enfance
Toute la vie sont murmures
Ou sont l'épaule et les mots qui te rassurent
Oui les armes de l'enfance
Te font le cuir et l'armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier
Bien sur
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
À chacun son chemin, chacun ses déchirures
Mais je les ressens comme toi
Oui, je les ressens comme toi
Oui, je les ressens comme toi
Ouais, je les ressens comme toi
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Comme tu sais bien écrire les maux de l'âme et du corps. La souffrance peux nous submerger ou devenir un tremplin pour rebondir. Tout dépend des individus et des histoires personnelles.
RépondreSupprimerMerci pour ce joli texte.
Bisous !
Tu as raison, JF.
SupprimerCela dépend des personnes, et j'ai la grande chance d'être dans la deuxième catégorie...
Bien à toi
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Oups:"Comme tu sais bien écrire sur les maux de l'âme et du corps".
RépondreSupprimerLa première formulation était cependant très correcte, à mon sens :-)
SupprimerC'est bien vrai tout cela. C'est compliqué. Faut il tout relativiser , ou tout prendre en considération, ou rire de tout , le vrai ,le faux, la douleur vraie , la douleur exagérée (je ne parle que de moi) , tout ça se mélange . Et les blessures qu'on provoque chez les autres, sans le vouloir . Mais on avance , c'est l'essentiel et on grandit.
RépondreSupprimerC'st vrai, tu as raison, c'est compliqué...mais on finit par avancer, sinon, mieux vaut tout arrêter.
SupprimerEt je ne doute pas que tu choisisses la première solution... ;-)
Bisous ma Bulle
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Tu me fous le moral en l'air !
RépondreSupprimerJe croyais qu'on pouvait y échapper.
Il semblerait au contraire que tout le monde ne soit qu'un tas de blessures, de cicatrices, de chagrins divers et plus ou moins inextinguibles.
Bon, il y a heureusement des gouttes de bonheur pour parsemer l'enfer mais les grosses averses sont rares...
Oh bonne mère ! je voulais pas te plomber le moral, cher Goût !
SupprimerAllez, je suis dans une zone de pluie de bonheur, je ne vais pas faire la fine bouche, tout va bien maintenant !
Bisous rassurants
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Emotion pure en pourtant que de pudeur, de retenue dans ce bijou qui me va droit au cœur
RépondreSupprimerMerci petite miss !
SupprimerJe crois que nous avons les mêmes valeurs... ;-)
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Ton texte est bouleversant car il met un doigt sur ces cicatrices purulentes que l'on cache au fond de soi et qu'on ne sait pas à qui les confier pour les guérir un peu.
RépondreSupprimerJ'espère que je ne fais pas trop mal aux gens en mettant ce doigt sur leurs cicatrices... :-)
SupprimerBisous Marie
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Une rencontre, parfois, un coeur et des yeux de lumière, des bras accueillants, un souffle apaisant...Sans rien dire, sans bouger...
Supprimer:-)
SupprimerOn ne meurt pas des blessures d'amour, mais des plaies purulentes que nous ne savons pas guérir.
RépondreSupprimerIl n’y a pas de pansements pour les cœurs blessés.
Il faut vivre avec, sourire émerveillé en sachant qu'il bat dans notre poitrine, malgré tout.
Et si il n'y avait que les blessures d'amour! La vie est un champ de mines.
Bises utopiques pour une guérison par la raison.
J'aime ta photo, je te la pique!
SupprimerCe n'est pas ma photo, donc tu peux la piquer sans problèmes pour moi...
SupprimerL'utopie, c'est bien quand même...Ça permet d'avancer dans l'espoir d'un mieux.
Bisous cher poète
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J'ai beaucoup aimé lire tout cet échange et particulièrement aujourd'hui ... Il vaut effectivement mieux penser à la guérison et à la cicatrisation.
RépondreSupprimer(Quand je me suis acheté le 33 tours Avec le temps, de Ferré, Cette blessure a été ma chanson préférée). Il faut dire qu'il la chante extraordinairement.
Mrci Pivoine, de lire les billets ET les commentaires !
SupprimerTu es extraordinaire !
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MAGNIFIQUE
RépondreSupprimerTout simplement.
Merci <3
Merci.Je pense à toi aussi, ma Cloudy, en parlant de mes cicatrices...
SupprimerTendrement
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