Un simple trait peint au pinceau peut mener à la liberté et au bonheur.
Joan Miro, (1893 - 1983)
Miro m'éblouit. Sa lumière envahit pour quelque temps le Grand Palais de son génie d'enfant irrésolu, rebelle, qui lèche le monde et le triture du bout de son pinceau, inventif jusqu'au bout de sa vie. Jamais fatigué. Espiègle.
Allez-y. C'est tellement beau...je ne sais pas dire pourquoi je l'aime.
Mais sait-on jamais dire pourquoi l'on aime ?
Parce que c'est lui ? Parce que c'est moi ?
Ce frisson, au détour de chaque salle, ce choc au plexus en découvrant les bleus épatants, les taches jaunes, les rouges sang, les étoiles, et tout ce bestiaire fabuleux, ce bataclan d'objets hétéroclites reliés par des fils. Ces choses qui interrogent l'âme plus encore que le regard...
El maestro del tiempo, le maître du temps, est devenu intemporel. Universel. Il me parle. Il me dit quelque chose. Je suis en son art comme en mon appartement.
Et soudain, mon cerveau fait le lien avec un alexandrin affiché partout en ce moment dans les couloirs du métro.
« Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent ».
Une phrase d'un certain Vladimir Maïakovski, que je ne connaissais pas. Poète russe, mort un 14 avril (s'il vous plaît) dramaturge, acteur, théoricien, peintre, affichiste, scénariste : ah n'en jetez plus ! que c'est bon, un esprit protéiforme qui échappe à toute classification, à toute tentative d'étiquetage borné !
Miro est de ceux-là.
Ses amis se nomment Tristan Bernard, Desnos, Queneau, Aragon, Eluard, mais aussi Max Jacob, Antonin Artaud, Georges Bataille. Le peintre aime les mots. Alors je comprends. Soudain j'entrevois la clé : sa peinture poétique et joueuse, inconsolable et gaie, ses correspondances de mots, de sons et de couleurs, son univers onirique incroyable agitent au fond de moi un petit ressort que je reconnais.
Un petit ressort au doux tintement de clochette, qui fait un bien fou et qu'on appelle la joie.
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Miro n'est pas mon peintre préféré car je suis plutôt porté sur le sur-réalisme chatoyant et flamboyant de Dali, ou certains impressionnistes.
RépondreSupprimerMais tu parles si bien de Miro que ça force l'esprit...
Ti bacio Cara
Aimer Miro n'empêche pas de se délecter de Dali et des impressionnistes. peut-être n'activent-ils pas tous les mêmes zones cérébrales, tous ces gens bien intéressants...
SupprimerL'essentiel est de se laisser porter par l'émotion. Et tu me connais, l'exercice ne me pose pas vraiment de difficulté...
Ti bacio
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Espiègle. C'est le mot que je cherchais, Chère Célestine, à propos des Mille et une nuits.Observer les choses dun oeil espiègle, comme toi : moqueur mais bienveillant. J'aime beaucoup la phrase de Miro mise en exergue, et qui lui ressemble tant. Merci pour cette joie et bon séjour sous la pluie parisienne. (Peut-être nous croiserons-nous sans le savoir...)
RépondreSupprimerJe suis rentrée de mon séjour, mais il y en aura d'autres...
SupprimerBien sûr que j'aime l'espièglerie, en connexion profonde avec mon enfant intérieur, aux grand yeux écarquillés...
Cette pluie de cadeaux de la vie m'a fait le plus grand bien.
A chaque coin de rue, je crois, la vie émerge, et sa vieille compagne, la mort, rôde sans bruit, comme impressionnée par tant de vigueur
Je t'embrasse
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Quel bleu !
RépondreSupprimerEt quelle phrase "arracher la joie aux jours qui filent".
Plutôt que de l'arracher je préfère la reconnaître, prendre son pas pour qu'elle me tienne compagnie, l'inviter à passer du temps avec moi, danser avec elle, la laisser s'éloigner avec l'assurance qu'elle sera de retour très vite.
Les poètes mettent souvent dans leur mot toute leur urgence de vivre. Arracher, comme on arrache un papier cadeau, dans la hâte fébrile de découvrir ce qui se cache sous le mystère.
SupprimerArracher la joie comme on arrache un noyé de l'eau pour lui redonner souffle.
La joie ne part jamais de soi. Elle est tapie bien au fond, du côté du poumon.
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Quand les couleurs nous parlent et que les mots nous enluminent, flamboient en notre coeur, on se retrouve à partager la beauté de ce qui se savoure. Tu sais que j'aime Miro et lui ai consacré plusieurs billets. Ses amis prestigieux, je les aime aussi, et je comprends ton plaisir à partager ce moment avec cet amoureux de la belle poésie.
RépondreSupprimerJolie balade parisienne Céleste.
Bisou.
Oui j'ai pensé à toi, Den. Tu adorerais l'exposition, l'ordre en est un peu classique, mais quelle fraîcheur chez ce jeune homme de 90 ans...
SupprimerJe me suis fait ma colorithérapie pour les jours gris.
Bisou belle d'âme
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ce matin j'étais dans l'état de rêveur réveillé, mais sans ressort,
RépondreSupprimerje traînais.. et puis ton tintement de clochette, m'a fait un bien fou la joie est revenue dans mon état d’âme
j'adore Miro, je l'admire
Merci chère Célestine de m'avoir booster avec tes mots si appropriés
Bises
Rhôô ! comme c'est gentil, Jak.
SupprimerAinsi, par ricochet, tes mots me donnent de la joie et n'est-ce pas le plus important, en ces jours de Noël, de donner de la joie ?
Bises belle amie
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Coucou Célestine, frangine de coeur. Merci pour ce petit tintement de clochette qui résonne en ce matin. Pour cette joie dans tes mots, dans ces traits à lui, Miro, peintre de la couleur et des formes exubérantes. Oui, nous devons arracher cette joie et la redistribuer. Merci de le faire constamment ici. Bises alpines ma peintre des mots.
RépondreSupprimerPeintre des mots c'est un beau cadeau, je le prends comme tel.
SupprimerTu ne te défends pas trop mal, toi-même, je trouve... (doux euphémisme, évidemment, censé protéger tes chevilles d'une enflure douloureuse ) ;-)
Bises célestes
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Très contente de toute la joie qu'il fait tintinabuler en toi, mais moi je ne l'aime pas du tout du tout du tout :) Mais il s'agit toujours, finalement, d'un ressenti. Moi je ressens du fil de fer et des couleurs posées sur un support métallique, comme sur les anciennes pubs Dubo Dubon Dubonnet sur lesquelles je faisais grincer mes ongles. Avec horreur mais je ne pouvais y résister :D Maso peut-être! Baci sorellita!
RépondreSupprimerC'est un grand enfant, et l'on a le droit de ne pas aimer son espèce de folie naïve et parfois maladroite dans le trait.
SupprimerJ'aime bien ta comparaison avec les pubs en métal émaillé.
Tu me fais rire, comme souvent, avec ton énergie que je qualifierais bien volontiers d'espiègle. Ce qui te fait au moins un point commun avec lui.
Baci bella ragazza
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Tu me donnes envie d'aimer Miro.
RépondreSupprimerChouette alors !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
quel beau résumé plein de poésie! il aurait apprécié
RépondreSupprimerLe rencontrer aurait été un plaisir subtil. Il avait dans le regard une pétillance extraordinaire, qui fait un peu penser à celle de Jean d'Ormesson.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸♥️
Je crois que j'ai un petit côté Miro : je m'étonne d'avoir de l'arthrose alors que j'ai pourtant une âme d'enfant :-)
RépondreSupprimerTant que tu n'es pas miraud !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸♥️
Grace a toi, a tes diverses illustrations colorées, a tes initiations aux unions harmonieuses de couleurs picturales, je peux dire aujourd'hui que j'aime et ce tableau de Miro et ce qu'il exprime a travers sa phrase :
RépondreSupprimer"Un simple trait au pinceau peut mener a la liberté et au bonheur".
Oui, j'ai vecu exactement cela il y a exactement 50 ans et 7 mois...
En mai 68, les évènements nous avaient octroyé des quasi vacances.
Tout en ecoutant dans ma chambre les témoignages des affrontements en rues parisiennes, je profitais de cette liberté pour m'essayer au dessin de reproduction d'images....
La je comprends toute la profondeur de Miro dans cette phrase. Le crayon chez moi fut tout autant un instrument pour vivre la liberté du createur et le bonheur de l'acte de donner vie a un visage par le jeu d'ombres et de lumières sortant de la pointe de graphite.....
Merci pour cette evocation qui me touche en me rappelle le bénéfice que j'ai tiré de ce temps suspendu entre deux vagues scolaires...
Bises amicales
Tu as fait ta petite révolution personnelle, en quelque sorte.
SupprimerJ'aime beaucoup ce témoignage, surtout parce qu'il s'appuie sur la phrase que j'ai mise en exergue... Mon côté instit sûrement, j'aime bien les phrases qui font réfléchir et progresser...
On a tous fait l'expérience, un jour, de l'acte libératoire.
C'est jouissif. J'en parle en connaissance de cause, moi aussi...Mais tu le sais.
Bises en retour, cher petrus.
Et merci de ton implication.
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Je ne suis pas si sûr que Maïakovski se soit suicidé.
RépondreSupprimerIl était bien trop gueulard contre tous les pouvoirs et les gens installés et à cette époque, on suicidait beaucoup, plus qu'on ne se suicidait...
C'est ça aussi que j'aime dans Paris, c'est qu'on lit des choses fantastiques sur les murs des immeubles, dans les couloirs du métro, partout où on peut crier aux gens des choses qu'ils n'ont pas forcément envie d'entendre.
Bon, ce n'est pas toujours bon ou d'un goût exquis et souvent ça confine plus au vandalisme qu'à la poésie.
Mais il faut se dire aussi que quand les murs sont impeccables à force de police, les cimetières et les prisons se remplissent rapidement...
Victor Hugo, sors de ce corps !
SupprimerPour Maïakovski, ai-je dit qu'il s'était suicidé ? j'ai juste dit qu'il était mort un 14 avril, date qui a du sens pour moi, vu que c'est celle de mon anniversaire.
mais apparemment, relisant l'article plus en détail, je vois que l'on parle de la « thèse du suicide »...ce qui veut dire que l'on n'en est pas sûr et que l'on suppute.
On l'a peut-être suicidé, en fait...
Oui, on lit des trucs géniaux dans Paris, et on y trouve aussi des miroirs sur lesquels il y a écrit
« mais oui, tu es belle ! »
Z'ont de l'humour ces Parigots ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥️
Ce n'est pas de l'humour, c'est de la lucidité...
SupprimerJe prends ça comme un compliment !
Supprimer😘
Le bonjour Dame Céleste. Excellente idée que cette série parigote, avec aujourd'hui focus sur Miro dont j'ai admiré le travail à Beaubourg sur la période 1917-1934. Un pur bonheur !
RépondreSupprimerBises.
Hello cher caillouteur !
SupprimerUn séjour ponctué de pépites, je l'avais annoncé, et Miro est un filon à lui tout seul...
Bises célestes
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Quelle belle déclaration d'amour ! Parce que oui réagir à la peinture c'est de l'amour, ce sont tous les sens qui s'agitent, qui interagissent selon on ne sait trop quelle alchimie ... Et devant le talent et la personnalité de Miro, on ne peut que tomber amoureuse ... 😉
RépondreSupprimerTu as raison, Catherine, ce n'est que de l'amour !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
je ne ferai qu'un court commentaire. Le souvenir de Guillaume, il devait avoir 6 ans, les yeux grands ouverts, tout étonné, devant une toile de Miro : "C'est beau, ces gribouillages !". Guillaume a maintenant 40 ans et est photographe. Bisous, joyeux Noël. Il y aura des absents chez toi aussi mais une présence si douce, si fraîche, si tendre, si innocente, qu'elle amènera le soleil et les couleurs de l'arc-en ciel jusqu'au plus profond de ton coeur.
RépondreSupprimerOh comme c'est joli ce que tu me dis, mariejo...
SupprimerOui, j'ai hâte de serrer sur mon coeur cette fragile prunelle, et de sentir la chaleur de son petit coeur en devenir.
Joyeux Noël à toi, bazar de casserole !
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Moi aussi j'aime bien ce « Catalan international », comme il se définit lui-même, a marqué son siècle. Impossible de faire l’impasse sur cet artiste majeur du surréalisme et de l’art moderne, au style unique.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup travaillé sur lui avec mes élèves. C'est une mine pour l'expression artistique et écrite.
SupprimerJ'en ai gardé des étoiles dans les yeux.
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J'aime Miro, il me relie à l'enfance............
RépondreSupprimerJoyeux Noël, Célestine.
Je connais ta part d'enfance, eMmA.
SupprimerEt tu ne m'étonnes pas en disant cela. ;-)
Joyeux Noël à toi
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A sacré Lao-Tseu, je préférerai toujours sacré Miro !!
RépondreSupprimerBleck
Ils ne jouent pas dans la même cour, c'est certain... ;-)
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Le titre est bien choisi. On a besoin de rêveurs éveillés. Comme on a besoin de ces couleurs-là.
RépondreSupprimerMerci Célestine. Bises.
Les poètes rêvent éveillés, et amènent le rêve au porte des maisons et au creux des âmes.
SupprimerBises
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'avais déjà noté ta grande sensibilité artistique et là, ton enthousiasme est communicatif!
Bises,
Mo
Quand j'aime je manque un peu de mesure...mais la mesure s'accorde-t-elle avec l'amour ?
Supprimer;-)
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- Malgré toutes ses horreurs, qu'est-ce qu'il a été beau et riche et enthousiasmant, ce XXe siècle, quand même !
RépondreSupprimer- Je dirais même plus : mirobolant !
Il fallait la faire, et tu l'as faite.
SupprimerC'est pour ça que je t'aime. ;-)
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Sais-tu pourquoi j'aime venir chez toi ?
RépondreSupprimerC'est parce que j'apprends mille choses. Avec ma maigre culture artistique, je croyais bêtement que MIRO était le créateur de jeu de société... ;)
merci Célestine
Toi aussi tu m'apprends des choses, je ne savais pas que le célèbre Cluedo était un jeu Miro...
SupprimerTu vois, c'est interactif, ce truc...
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Ah oui, pour trouver l'assassin du docteur Lenoir, il ne fallait pas être miro !
SupprimerColombo y serait arrivé très facilement. Tiens, petite devinette, connais-tu le prénom de ce célèbre inspecteur ? Moi, oui...
Nan ??!!?? sans blague ?
Supprimerc'est quoi ?
Son prénom est un mystère. Je l'ai entendu sur la très bonne radio France inter : capture d'écran de Dorothée Barba. Il s'appelle F.... Non, je te laisse écouter jusqu'à la fin.
Supprimerhttps://www.franceinter.fr/emissions/capture-d-ecrans/capture-d-ecrans-26-novembre-2018
Mais c'est cruel, à l'heure qu'il est !!!
SupprimerJ'espère que le podcast ne dure pas une heure ! ;-)
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Ça y est, je suis moins bête, je connais le prénom du lieutenant !
SupprimerJe vais bien dormir cette nuit ... Merci Didier.
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je te laisse, belle nuit à toi
SupprimerBelle nuit mon ami.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J’ai adoré cette expo au point que j’y retourne demain avec M.Mari!!! A quelques jours on aurait pu s’y croiser ! Bises
RépondreSupprimerDeux fois ! tu l'as vraiment aimée, alors...
SupprimerÇa me fait plaisir que tu aies les mêmes goûts que moi.. ;-)
Bisous chère Manou
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Maäkovski le voyou désespéré, mort d'aimer jouer à la roulette russe, avant d'être assassiné par le régime! Il côtoyait Louis Aragon et son Elsa...
RépondreSupprimerJ'aime bien ta perception de l'art. L'œuvre parle ou pas, selon les sensibilités, la perception de la vie, des couleurs, du trait, et l'esprit du moment. On y entre ou pas. Nul besoin d'analyse, pas plus que de longue réflexion. Sait-on jamais de quoi ou d'où jaillit l'émotion?
Bises de rêveuse éveillée
Tu en sais des choses ! Ta culture littéraire m'impressionne...
SupprimerMerci pour tes mots, chère Baladine.
Ils éclairent mes écrits d'un éclat particulier, tel un clair-obscur de tableau flamand, peut-être...
Bises nocturnes, chère rêveuse
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Faut pas (être impressionnée)... Je couple juste à une addiction à la lecture une mémoire assez peu faillible, ça me tient lieu d'intelligence ;-)
SupprimerJ'ai découvert très jeune adolescente ce poète incandescent en même temps que Lorca, Desnos, Apollinaire, via Ferrat et Aragon... Il y a des choses qui ne s'oublient pas.
Bises de jour qui rêve aussi
Oui je sais, moi aussi j'ai eu de ces fulgurances en étant adolescente. ;-)
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