« Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses. »
Paul-Jean Toulet
Photo : Céleste |
Imaginez un week-end que vous placeriez presque entièrement dans votre « boîte secrète de moments divins et parfaits »...
Vous savez, une somme de ces petits instants goûtus, nappés de béatitude un peu molle, où vous vous dites que décidément, la vie est formidable. Des concerts sublimes, des expositions magnifiques, des jardins délicieux, des rues animées, colorées, chaudes, des artistes étonnants, des comédiens merveilleux, les superlatifs vous manquent. Vous avez remarqué combien la langue française peut être pauvre pour exprimer la superbitude des choses et leur suréminente merveillosité ?
Bref, une flânerie de tous vos sens, le ciel brillant, le soleil bleu, et en charmante compagnie, ce qui ne gâte pas la sauce.
Au comble de la joie, et par le jeu de connaissances de connaissances, et d'un certain népotisme de bon aloi, vous vous retrouvez invitée au pince-fesses d'inauguration de ce superbe festival, admise dans le saint des saints de ce que la culture a fait de meilleur en ce bas monde. Un dessus de panier plein de beau linge « qui passe à la tv ».
Soudain, vous apercevez l'instigatrice, que dis-je l'âme de ce prestigieux événement, une actrice très connue bien qu'un peu sur le déclin, dont je tairai le nom, par magnanimité. Appelons-la Anita Furieuse, par respect pour ses initiales. Vous n'avez qu'une envie, c'est d'aller lui présenter vos hommages et lui dire toute votre admiration pour la femme et la comédienne qu'elle est.
Las ! je commets l'erreur de lui confier que mon père l'aimait beaucoup, enfin je suppose que c'était une erreur tactique de ma part. Les actrices sont si chatouilleuses sur leur déroulé de carrière comme sur leur descente de certains escaliers...
Las ! je commets l'erreur de lui confier que mon père l'aimait beaucoup, enfin je suppose que c'était une erreur tactique de ma part. Les actrices sont si chatouilleuses sur leur déroulé de carrière comme sur leur descente de certains escaliers...
Ce à quoi, me toisant d'un oeil noir limite charbonneux, elle me répond : « Qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas sur ma liste d'invités, je connais ma liste... ». (Merci mon chien, me roumégué-je en moi-même ! Je m'en vais t'en faire encore, des compliments, vieille bique !)
Mais passablement interloquée, ou intimidée, ou mortifiée, je me contente de lui répondre : « Je ne suis qu'un un être humain, une simple blogueuse...»
-Quoiii ? (Elle a le ton de Coluche quand il parlait du nouvel Omo) Quoiii ? Vous êtes journaliste ? éructe-t-elle suspicieusement. (D'où je déduis premièrement qu'elle ne connaît pas les blogs, et donc les blogueurs, et deuxièmement qu'elle n'aime pas trop beaucoup les journalistes) Je la rassure en lui affirmant que non, je ne suis pas journaliste, mais elle ne consent à me lâcher la grappe que lorsque je lui décline l'identité de celui qui m'a cooptée dans cet aréopage de célébrités triées comme des petits pois.
Ah, mes amis, je me suis sentie jaugée et humiliée, comme si j'étais entrée en crochetant la serrure du vestibule. Certaines personnes savent vous mettre à l'aise, il n'y a pas à dire...Genre : nous ne sommes pas du même monde. Le fleuron contre la lie. C'était comme si tout le poids de siècles de lutte des classes me tombait sur le râble en une minute.
J'ai savouré ensuite son discours au cours duquel, d'une voix toute miel, elle susurra dans son micro : « J'ai besoin de vous et de votre amour de l'art, pour que vive ce festival » Ah que c'était beau...la rose avait rangé ses épines. Elle flamboyait.
Heureusement, j'ai fait plus tard d'autres rencontres beaucoup plus enthousiasmantes, dont une merveilleuse sculptrice belge avec qui j'ai sûrement dû être soeur dans une vie antérieure.
Lui ayant évoqué mon petit dialogue convivial avec A.F., j'appris que je ne devais pas me formaliser : tout le monde sans exception passait au laminoir de son sale caractère, de sa colère permanente de dogue allemand à qui on a volé son os.
Je la plains, finalement. Que sait-elle de la douceur des choses ?
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Ah, je l'imaginais femme de caractère et non de mauvais... Oeil noir ou d'un vert dont elle joue volontiers ?
RépondreSupprimerQue veux-tu, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes !
Comme avait si bien dit mon père, défendant sa fille chérie : "vous pensez être en haut de l'arbre, alors que vous en êtes qu'en bas !"...
Allons oublie la et souviens-toi de la douceur des Alyscans...
PS : peut-être bien qu'un petit coup de Mistral dans les bronches lui aurait fait le plus grand bien. Hihi...
SupprimerTu as l'air de savoir de qui je parle...Celle dont je parle a plutôt les yeux bleus et elle est rousse incendiaire...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
;)
Supprimer^^
Supprimerune actrice française qui s'appelle F.A.?
RépondreSupprimerC'est vrai, quoi ! Qui t'a rendue si hardie ?
Supprimerje ne vois que Françoise Ardy mais ça m'étonnerait que ce soit elle ! ;-)
Supprimer@Adrienne
SupprimerNon, A.F. C'est différent. Je ne sais pas en Belgique mais en France, les initiales sont dans l'ordre prénom-nom...
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@Yves
SupprimerC'est amusant, ce glissement sémantique... Mais non, ce n'est pas elle.
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@Joe Krapov
SupprimerMais vous ne m'avez pas dit de dire Hardy... ;-)
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Quelle idée aussi d'aller chez les pipoles...
RépondreSupprimerAh quand on aime une personne, on la suit n'importe où...
SupprimerEt je n'ai pas de regret mise à part cette anecdote...
Contente de te revoir Boss, tu m'as manqué.♥︎
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C'est bien décevant cette rencontre.
RépondreSupprimerJ'imagine ton embarras et ton amertume.
Heureusement ils ne sont pas tous comme ça les artistes... j'ai dans ma table de chevet une invitation à une conversation... si l'occasion se présente ;-)
Le sentiment d'être prise en faute...c'est sans doute quelque chose que tu n'éprouveras pas avec la délicieuse personne à laquelle tu fais allusion...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est le problème quand on va voir des gens qui se montrent au lieu recevoir.
RépondreSupprimerC'est l'exemple type de ce que disait Barthes : "on ne met pas des lunettes noires pour cacher ses larmes, on mete des lunettes noires pour montrer qu'on cache ses larmes" (je crois que c'est dans "Fragments d'un discours amoureux".
Bon, en même temps, tout ça reste du théâtre.
Il faut juste ne pas oublier qu'on sort de scène pour la vraie vie.
Tu vois, elle est là la différence : moi quand je mets des lunettes noires, c'est juste pour qu'on ne voie pas mes yeux bouffis de chagrin ou d'épluchage d'oignons en vue d'une pissaladière. Oui je sais c'est trivial...
SupprimerMais c'est ça, la lie du peuple...rien que du trivial... ;-)
Quant à la vraie vie, je crois que c'est un théâtre encore plus grand ...où nous jouons tous des rôles.Mais ceci sera l'objet d'un autre billet...commediante, tragediante souviens toi : Guy Bedos...
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C'est ça, la vraie vie.
SupprimerUne pièce de théâtre dans laquelle tu es jeté.
Tu n'as pas le texte.
Tu ne sais pas quel rôle tu as.
Tu ne connaîtras pas la fin.
La vie est un film de rien comme dit Souchon... 😘
SupprimerOui, c'est vrai que je t'imagine mal au milieu des pipoles… mais si le reste en valait le coup, basta FA, comme disait je ne sais plus qui elle n'est pas au-dessus des autres et s'assoit sur les toilettes pareil. Bisoutes ma belle
RépondreSupprimerBien sûr que tous font caca, qu'est-ce qu'il croient ?
SupprimerC'est bon de s'en souvenir quand il faut... ;-)
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Elle a été jeune, elle ne l'est plus, elle se venge.
RépondreSupprimerTu es cruelle ! ;-)
SupprimerBon, j'ai l'habitude...
@ Heure-bleue
SupprimerC'est vrai, mais c'est quand même assez petit...d'autant que tout le monde y passe chacun à son tour...
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@ Le-goût
SupprimerLe réalisme a de toutes façons quelque chose de cruel, en soi, on se demande bien pourquoi...
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Fanny Ardent !? Aaah c'est pas la femme d'à côté, hein... Allez, viens ici que j'te console ��
RépondreSupprimerNon ! A. F..
SupprimerOui console-moi...la vilaine dame a été très méchante avec la Gentille Petite Fille ^^
Bisous
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Une écorchée vive à l'instinct de protection surdimensionné? En même temps, elle se donne la peine de faire une liste de connaissances, et on lui ajoute des inconnu(e)s... ça peut rendre méfiant...
RépondreSupprimerJe préfère mesurer les artistes à l'aune de leur art. Le reste, c'est leur vie, qui ne me regarde pas (à moins qu'ils ne se révèlent, comme certains, publiquement nuisibles).
Bises discrètes
Une inconnue, la célèbre Célestine Troussecotte ? ;-) Mince alors...on nous aurait menti ?
SupprimerOui bon c'est vrai que si je n'avais pas eu confirmation par grand nombre de gens de son caractère irascible et de sa paranoïa de grande stressée de la vie, j'aurais pu m'auto-flageller et lui trouver des tas d'excuses et de circonstances atténuantes.
Mais là, je ne lui trouve qu'une pathétique excuse : celle d'un mal-être qui sans doute la dépasse et la rend colérique en permanence.
Mais je ne suis pas psy.
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A F : Anciennement fatale ? Actuellement fadasse ? Dommage que ce ne fut pas Air France, elle se serait mise en grève ! ];-D
RépondreSupprimerMais enfin Célestine, imagine l'une de mes petites filles rencontrant Marie Laforêt et lui disant : "mon Papi vous admire beaucoup" !!!
Oui bon c'est vrai, je n'ai pas pensé à mal, tu me connais...Mon idée était de rendre un hommage en loucedé à mon père, en allant saluer celle qu'il aurait sans doute aimé rencontrer.
SupprimerJe pense que Marie Laforêt n'a peut-être pas le même caractère, qui sait ? ;-)
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A vrai dire, je crois qu'une promenade aux Alyscamps à Arles t'aurait été profitable - d'une autre manière o;) Marrant, le dialogue autour de ce qu'est un blogue ... Ca doit lui passer loin au-dessus de la tête. (Mais quand même, ma curiosité est piquée, je me demande qui c'est o;)))
RépondreSupprimerOui je crois que ce genre de mésaventure pas si grave que ça finalement, mérite simplement que l'on en sourie...
SupprimerSi tu m'écris en privé, je te le dirai... mais chut !
Les murs ont des oreilles... ;-)))
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Ca va, j'ai vu de qui il s'agissait. En somme, le personnage incarné par Depardieu dans "Le dernier métro" dirait sans doute la même chose que toi. Il se prend un râteau considérable o;)))
SupprimerJ'ai dû la voir dans d'autres films (je n'ai pas vu la Grande Bouffe), mais je ne me rappelle plus trop.
Ce qui me fait penser à mes rares rencontres d'actrices du cinéma français. Annie Girardot (qui jouait dans "Madame Marguerite" et qui a si gentiment donné son autographe)... Et Brigitte Fossey, si lumineuse, si belle, toute menue, au château de Senefffe, lors d'une nuit de la musique (elle lisait des extraits de la correspondance de Liszt et Marie d'Agoult).
;-)
SupprimerWaahh la gaffeuse !!!
RépondreSupprimer;-)
« Mon père vous aimait beaucoup ! ». J'en ai la mâchoire décrochée de rire ! Je ne sais pas si je vais m'en remettre ! ;-))
Tu n'as pas ajouté : « Il a bien connu Jean Nohain, comme vous ! »
Et puis se dire « blogueuse »… Dans l'esprit de la sans-doute-botoxée, ça évoque immanquablement les "influenceuses".... qui se faufilent partout pour faire du buzz...
Non, là, franchement… tu as fait très très fort !
Chapeau !!
Et sinon, je suis un peu comme la Baladine, mieux vaut mesurer les artistes à l'aune de leur art. Certes certaines rencontres sont passionnantes, mais généralement ce ne sont pas des célébrités, lesquelles sont toujours sur leurs gardes, coincées dans l'image qu'on leur a fabriquée et à laquelle elles sont tenues de se conformer.… sauf quand elles pètent un plomb !
Lorsqu'elles chassent leur naturel au galop : il ne revient jamais…
Je n'allais pas spécialement pour la voir...Il se trouve que j'ai voulu être polie et gentille et que je suis allée la saluer la fleur au fusil, et sans aucune idée de ce qui m'attendait...
SupprimerMais tu le sais, ma naïveté fait partie de mon charme. je ne vois jamais le mal nulle part, il faut m'ouvrir les yeux avec des allumettes pour que je commence à l'apercevoir...
Alors là, avec en plus un petit verre de rosé bien frais dans le nez...
J'ai toujours défendu le fait de ne pas confondre l'oeuvre et la vie privée...même si je souffre, comme nous souffrons tous du « syndrome Bertrand Cantat », et les avis sont très partagés à son sujet...les polémiques se déchaînent..
Enfin, j'aime bien ta dernière phrase. Peut-être devrait-on se poser des questions sur la « starisation » d'êtres humains au point de leur faire perdre la boule... ;-)
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On a tous nos naïvetés. la listes des miennes est longue comme le bras ! Certaines laissent des traces profondes quand on s'est fait vraiment « rouler dans la farine », faute d'une lucidité dont cependant on aurait été capable.
SupprimerCe petit épisode que tu relates est drolatique et il amuse. Ce pourquoi j'ai commenté de cette manière. Cependant reste que ce n'est pas simple de distinguer une bonne naïveté de la crédulité…
Quant à la « starisation », notamment des jeunes têtes, et dans des domaines variés, elle fait d'énormes dégâts psychiques, et quelques suicides… que, bien évidemment, on passe sous silence…« starisation » oblige ! :-(
J'aime t'entendre parler de tes naïvetés, cela te rend profondément humain et nous rapproche encore davantage.
SupprimerNon ce n'est pas simple et vois-tu, j'y travaille quotidiennement comme tu le sais.
Les coups encaissés font moins mal, serait-ce que je me serais forgé une peau un peu moins diaphane ?
Quant à ton dernier paragraphe, il méritera certainement un billet à lui tout seul.
Je t'embrasse affectueusement, toi dont l'amitié m'est précieuse
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Je ne l'ai jamais aimée. Elle marmonne pour se donner un air distingué, et dès son apparition, mon frère et moi avions décidé qu'elle avait de la moustache et des pois abondants sur les bras. Donc... ha ha ha, on a du matos pour te venger! Je ne la supporte pas, et ne l'ai jamais supportée. Tu aurais dû lui dire que tu t'étais trompée que c'était ton grand père qui l'aimait tant, et répatait à l'envi "donna baffuta è sempre piaciuta" :D
RépondreSupprimerBaci, sorellita!
Bof... tu aurais pu conclure très gaiement... donna baffuta, donna cornuta!
Je ne sais pas exactement de qui tu parles, mais ta façon de la mettre à distance en parlant de ses poils est assez hilarante...
SupprimerJe saurai me souvenir de cette maxime en italien...
Baci sorellita
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Dès l'intro, je cite :
RépondreSupprimer"Vous savez, une somme de ces petits instants goûtus, nappés de béatitude un peu molle, où vous vous dites que décidément, la vie est formidable."
--> relâchement :-)
--> excès de confiance :-) + gaffe ;-)
Et finalement, l'erreur de casting ! (dans le sens où, il ne fallait pas y aller !!!)
;-)
Mais c'est TOUT-A-FAIT-ÇA !
SupprimerJudicieuse analyse d'un moment qui eût pu être évité si je ne m'étais pas mollement alanguie...
Ah, le soleil du midi...
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Ton titre m'a immédiatement rappelé le beau roman de Rapaëlle Billetdoux. Elle avait d'ailleurs emprunté ces vers de JP Toulet.
RépondreSupprimerEt puis aussi, ta mésaventure m'a rappelé une belle chanson de Serge Lama, car on peut élargir "les poètes" à n'importe quel artiste, je crois...
Serge Lama, Les Poètes
Extrait de l'album Feuille à feuille (2001)
Serge Lama/Yves Gilbert
Les poètes, vois-tu, il ne faut pas les vivre
Il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre
Ô, qu'une brume épaisse à jamais te protège
De leurs serres d'oiseaux enfouies sous la neige
Et leurs plaintes ne sont qu'un avatar du vent
S'il faut les aimer morts, il faut les fuir vivants.
Imagine-les,
Tout ce que tu veux,
Tendres et doux
Mais surtout
Reste à distance d'yeux
Ne t'approche pas d'eux
Les poètes, vois-tu, sont des oiseaux en cage
Qui déchirent des coeurs pour s'offrir des orages
Boudeuse dans ton attitude d'Odalisque
Rêve-toi dans leurs vers, mire-toi dans leurs disques
Laisse-les te séduire avec leurs mots en croix
L'important c'est pas eux, c'est ce que toi tu crois.
Imagine-les,
Tout ce que tu veux,
Libres et fous
Mais surtout
Reste à distance d'yeux
Ne t'approche pas d'eux
Les poètes, vois-tu, sont des oiseaux sans ailes
Qui sont tombés du ciel pour suivre une étincelle
Tu auras beau te parer d'or et te parfumer
On ne console pas un oiseau déplumé.
Ce poème sublime ne correspond pas du tout, à mon sens, à une actrice de cinéma qui est devenue désagréable en perdant sa jeunesse, c'est à dire qu'elle a tout misé sur son physique, ce qui est toujours dangereux quand il devient moins attrayant...
SupprimerNon, je crois que ce texte ne parle que d'âme...
Merci de l'avoir cité, eMmA
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La vie doit être bien triste pour celles qui ont tout misé sur leur beauté et leur succès, elles n'ont plus que leur amertume et leur rancœur (manifestement plus une once d'humour)…. Il y a longtemps à Paris, j'ai croisé Isabelle Adjani, elle semblait être une ombre solitaire et triste cachée derrière ses lunettes de soleil qui ne cachait rien du naufrage de son visage = un sourire aurait sans doute revitalisé tout ça mais en avait=elle encore l'envie, la force ? Quant à F.A je l'aimais plutôt bien jusqu'à la lecture d'une interview qui dressait le portrait d'une femme très superficielle, très vaine, très vide, à l'image de ta rencontre.
RépondreSupprimerAlors tu as tout à fait raison, et confirme ce que je dis plus haut à eMmA.
SupprimerCependant, je ne parle ni d'Isabelle Adjani, ni de Fanny Ardant dans mon texte.
Bisous ma miss
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Eh bien voilà une dame habillée pour l'hiver !
RépondreSupprimerJe me demande si elle ne va pas préférer, finalement, les journalistes aux blogueuses !
Pour une fois que je me lâche ...tu en vas pas me sermonner mon oncle !
SupprimerSinon qu'elle se rassure : vu la faible portée de mon blog, en terme médiatique, elle est plutôt tranquille la dame...
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Bon je ne vois pas du tout qui c'est malgré les initiales et quelques indices donnés par tes commentateurs, en effet j'ai du mal à imaginer Fanny Ardant ainsi (mais why not ?)... Toujours est-il que ces "gens-là" sont eux aussi des clichés, 90% de leur vie est fondée sur le paraître(et leur ego) alors quelle vacuité ce doit être de les côtoyer ! Mais tu as tout compris, toi qui sais si bien ce qu'est la douceur des choses et tu as pris le meilleur de ce qui aurait pu être une journée cauchemardesque ! Je t'embrasse ma Céleste♥
RépondreSupprimerJe te dirai, ma belle brume...et non, ce n'est pas Fanny...
SupprimerMerci pour ton passage. Apercevoir ton avatar sur ma page fait partie de la douceur des choses chère à mon coeur...💖
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Oui elle est à plaindre. Elle n'est sans doute pas heureuse. C'est à peu près toujours la même chanson: un grand écart entre l'être et le paraître !! Je fuis ce genre de personne qui me rendrait facilement agressif !
RépondreSupprimerTu as raison, fuyons les gens tordus, qui n'ont rien compris à la vie...
SupprimerAlors qu'il y a tant de gens lumineux et simplement ouverts aux autres.
Il suffit d'ouvrir les yeux.
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Moi je me dis qu'elle n'a rien compris à la belle personne qui était en face d'elle. Alors tant pis. Elle restera renfrognée et toi, tu continueras à humer la beauté de la vie. Qui d'entre vous est la plus heureuse? ;-) Bises alpines ma douce contemplatrice.
RépondreSupprimerCe sont des mots qui me font beaucoup de bien, ce matin, où je dois affronter une nouvelle vicissitude de la vie...
SupprimerUne nouvelle déception, sauf que maintenant, je n'ai plus de temps à perdre à m'éplorer, je préfère en sourire, rire de ma naïveté et de la confiance trop aveugle que j'ai parfois en l'humanité.
Les gens sont ce qu'ils sont, et tant pis pour eux s'ils n'ont pas vu les belles personnes qui étaient en face d'eux.
J'ai appris à ne plus m'accrocher...
Bises célestes chère frangine
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J'avoue que j'évite de plus en plus ces manifestations culturelles où l 'on aime se montrer, ce qui n'est plus mon cas... Pourtant fut un temps j'appréciais ces déambulations avec des gens que je pensais sincères, dans les jardins, les expositions, les bons mots, les lectures à voix haute de textes choisis par des acteur(trice)s, comédien(nes), gens connus du petit écrin, du théâtre, etc... et la dame Anita Furieuse dont tu parles, et qui est aixoise comme moi, je l'ai bien connue, car nous étions à l'école primaire ensemble, et nous avons dansé une année au Parc Rambot un petit ballet où nous étions des papillons et des cigales.. il est vrai qu'elle a certainement changé depuis ce temps heureux de la petite enfance, pour du théâtre, des films suivis de loin en loin : l'immense boustifaille, l'ultime r.e.r, le tambourin, le biscuit breton, et tant d'autres...illustres, quelques fois scandaleux...je le crois.... dommage de ternir ce paraître sec et désempli, ignorante de la tendresse et de la douceur des choses, des relations dégarnies... dame qui cause, qui cause.... la poésie, la beauté je préfère les suivre au détours d'un chemin, d'une fleur, d'une feuille, d'un arbre.... d'un rayon de soleil, d'un nuage, dans la solitude habitée d'un p'tit bouquin, d'un tableau simplement accroché...
RépondreSupprimerJe comprends ta déception Céleste, qui se mire avec les alouettes, et je t'en brasse dans la flânerie sincère de mon soir pratiquement estival !
aux détours !
SupprimerAh ma chère Den, je crois que tu as compris bien des choses ...
Supprimer« la poésie, la beauté je préfère les suivre au détours d'un chemin, d'une fleur, d'une feuille, d'un arbre.... d'un rayon de soleil, d'un nuage, dans la solitude habitée d'un p'tit bouquin, d'un tableau simplement accroché... »
Oui c'est toi qui as raison, ne jamais oublier cela. la douceur des choses ne peut venir que de la nature, et des êtres qui en connaissent les bienfaits, et qui ne l'ont pas oubliée, les poètes, les enfants...
Tout le reste n'est que gesticulations et vaniteuse suffisance...
Je t'embrasse moi aussi.
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Tu as raison de la plaindre, elle est à plaindre, vivant dans un autre monde que le nôtre, loin de la réalité du commun des mortels. Ton texte aurait pu être drôle mais c'est vrai que ce n'est pas drôle du tout. Je ne veux même pas savoir qui c'est exactement.
RépondreSupprimerJ'ai adoré ton dernier texte pour les Impromptus. C'est brillant. Bravo.
Bises.
L'humour étant la politesse du désespoir, tu as compris que j'ai enrobé, comme mon père me l'a appris, mon désappointement dans de l'humour alors forcément, transparaît le tragique du vécu de cette femme à plaindre, absolument.
SupprimerMerci pour les impromptus, je ne savais pas que tu me suivais là-bas aussi.
Bises cher Patrick
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerApparemment quand on est invitée parmi du beau linge il arrive qu'on se fasse traiter comme une vieille chaussette...
Elle ne doit pas avoir beaucoup de véritables amis, cette A. F.
Bisous,
Mo
Ton jeu de mots est excellent !
SupprimerJ'ai rencontré plus tard une de ses amies de longue date, qui m'a confié combien c'était difficile de la supporter quelquefois...
Avoir de véritables amis...c'est difficile.
On en a vraiment très peu. Il faut faire un tri permanent...
Bisous belle jardinière
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Ce poème est bien trop beau pour être tronqué , ne croyez vous pas ?
RépondreSupprimerEn Arles
Paul-Jean Toulet
Dans Arles, où sont les Aliscans,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes.
Paul-Jean Toulet,
Par ailleurs à" Arles où sont les Alyscamps "( tel que cela s'écrit de nos jours) vient d'avoir leu un somptueux( et improbable en cette nécropole ) défilé Gucci ...
Ne voyez là Célestine dont j'apprécie par ailleurs la prose tour à tour mutine et ou enlevée le plus souvent, qu'une précision pour la beauté de la poésie et des lieux
Bonjour Lucile Avril qu ej en connais pas encore
SupprimerBienvenue sur mon totem !
Oui bien sûr ce poème est d'une beauté époustouflante.
Je n'en ai fait qu'une citation, comme on montre un détail de peinture ou un extrait d'oeuvre musicale...
Les Aliscans et un défilé Gucci ? Les gens ne reculent vraiment devant rien pour briller !
Merci pour votre passage.
Avez-vous un blog ?
¸¸.•*¨*• ☆
NON Célestine
Supprimerje n'ai pas de blog,
je suis passante ,( sur ceux d'autres que moi) le plus souvent sur la pointe des pieds et cela me va bien ainsi...
Bienvenue quand même chère passante...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quand les passions s'apaisent......
RépondreSupprimerRestent la beauté du site, des oeuvres, des interprètes en action, et
ces moments de partages spontanés qui habilleront ta mémoire de douceur
Cette douceur des roses quand s'expriment les colombes pour faire battre
d'amour les coeurs.....
Bises
Oui tu as raison, après les déceptions, restent la beauté des choses, et l'affection de quelques êtres vrais et sans calculs...
SupprimerN'est-ce pas le plus important ?
ce qui est arrivé en condensé avec cette actrice n'est qu'une parabole de ma propension à me jeter à la tête des gens nue et sans rames, dans leurs bras ou dans la gueule du loup...Mais tu sais que je me soigne pour cela.
Et la sagesse me vient peu à peu...
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
La dame en question n'aurait pas, par le plus grand des hasards, posé un jour son fondement sur une pâte à tarte pour le plaisir du bel Ugo Tognazzi?
RépondreSupprimerÇa se pourrait bien...elle a grandi dans un parfum de scandale, en tout cas. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et de grande bouffe? ;-)
SupprimerVoilà.
SupprimerLe bon point, c'est qu'elle connait la liste de ses invités.
RépondreSupprimerLe mauvais, c'est qu'elle n'a pas d'humour et qu'elle n'est pas gentille.
Mais sans doute ne pouvais tu rien lui apporter...
Ce n'est pas un exploit de connaître la liste de ses invités...moi-même, il m'est arrivé pour fêter un événement important de ma vie, d'inviter une centaine de gens, et je connaissais par coeur chacun d'eux. Mais avant d'aboyer sur les quelques inconnus de la soirée, je me suis renseignée discrètement pour savoir qui les avait amenés.Et je les ai accueillis à bras ouverts.
SupprimerMais l'hospitalité est une vertu qui se perd, apparemment... ;-)
Pour en revenir à mon histoire, et à te lire, ce que je pouvais lui apporter, c'était justement les deux choses dont elle semble manquer cruellement...alors tant pis pour elle. ;-)
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Votre grâce à vous est intemporelle, puisque vous ne la fondez pas sur votre physique, mais sur la profondeur de votre âme.
RépondreSupprimerCette femme superficielle n'a pas pu supporter celle de votre regard, soyez-en certaine.
Elle y aurait vu la vacuité de son coeur et c'est un constat trop difficile.
Une fée ne peut pas changer certaines choses, malgré son bon vouloir et sa douce bonté.
N'est-ce pas une belle leçon de vie qu'elle vous a donnée là ?
je vous embrasse affectueusement, chère précieuse
~L~
C'est une magnifique leçon de vie, car elle m'a montré le chemin de ce que je ne veux pas devenir : une femme acariâtre et aigrie.
Supprimermerci pour vos mots apaisants et gentils
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as raison de le prendre à l'humour.
RépondreSupprimerDe toutes façons on ne peut pas changer les gens...Autant demander à un moustique tigre ou à un frelon asiatique d'avoir de la compassion pour nos fesses !
Je dis ça parce que je suis bouffée !
Bises
Angela
:)
Oh ma pauvre, c'est horrible ces bestioles...
SupprimerJ'ai vu ce matin sur facebook une de mes amies qui a trouvé un nid chez elle, de la taille d'un pamplemousse...
Quoi qu'il en soit, les morsures et les piqûres des gens font toujours beaucoup plus mal que celles des insectes, surtout quand on les aime ou les admire...
Bisou qui soigne sur tes petites fesses. Lol!
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Goûtus, superbitude, quels mots agréables à lire !!
RépondreSupprimerNe sois pas surprise des impondérables de la vie, avec « Ces gens-là », Monsieur ! ( Ah ! le cher Brel !) Chez ces gens-là, on prend pas de gant, on fustige c’est tout !
Ne change rien à ta spontanéité, c’est ton tempérament qui est en or massif. Cette spontanéité, est une preuve de ta sincérité et de ton lâcher-prise, quand ne règnent que les faux-semblants, les sournoiseries, et autres masques. Oui, certes on est décontenancés, devant de tels propos venant de personnes trop bien « Vues », trop Sûres d’elles, mais ne vivent-elles pas sur du feu ? Elles qui n’attendent qu’encensement, félicitation et apothéose. En parler, comme tu le fais, c’est le considérer comme une pichenette, et ce qui est loin de te désarçonner. Mais tu l’as si bien dit : C’est bien à la rose de ranger ses épines !
Tu en as éprouvées, quelques uns de ses méfaits, mais, mais ta narration en a fait sortir un beau billet… comme toujours.
Comme c’est beau : Que sait-elle de la douceur des choses ?
Je t’embrasse luciole
C'est super bien dit, Bizak !
SupprimerJe n'aurais pas mieux décrit les turpitudes qui agitent les individus, alors que tout est tellement simple quand on prend les choses comme de l'eau qui coule des fontaines, tout naturellement, sans artifices...
Mais voilà, il faut de tout pour faire un monde, et je préfère avoir de la lumière dans mon coeur qu'être assise sur du feu, n'en déplaise à ceux qui ne m'aiment pas.
Oui, que savent-ils de la douceur des choses ? Et je rajouterais : de la couleur des blés, si je ne craignais que l'on ne m'accusât de plagier Saint Exupéry...
Merci pour ton passage.
Il est vrai que la spontanéité peut avoir son revers, mais ce n'est qu'ainsi que je conçois les rapports humains...
Bisous étoilés de lueurs
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Sans oublier, la merveillosité de Célestine, Bizak ! :)
SupprimerUne merveillosité toute relative cher cricket !
SupprimerUn joli texte pour peindre l'orgueil de ces gens-là!
RépondreSupprimerJe ne sais même pas si c'est de l'orgueil..plutôt des fêlures narcissiques mal refermées...
SupprimerBisous ma belle
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Le récit de tes aventures me fait me poser une question !
RépondreSupprimer- Est-il utile ou nécessaire pour promouvoir l'art, d'avoir un caractère de cochon...?:-)
Il m'est arrivé vaguement ce même genre de "mésaventure". Lors d'une réunion à caractère officiel, des "huiles" étaient là. Alors que je monopolisais un peu l'attention, l'un d'eux me dit : "Mais, vous êtes qui, au juste ?"
-Ben, Didier Xoulec. Et vous ? Non mais ,c'est vrai quoi !!!
On aurait tendance à penser que les acteurs , ou comédiens, sont le reflet des rôles qu'ils incarnent, ou parce qu'ils ont ce talent de comédien, sont des gens bien.
C'est probablement vrai, mais pas toujours.
Du coup, cette histoire me fait penser à une autre.
Lors d'une opération de promotion d'un rallye équestre, un acteur connu, un peu sur le déclin (lui aussi) était invité. Ce rallye, organisé par le Maire de mon village, faisait donc étape chez moi.
Cet acteur, donc, un peu sur le déclin (sans faire de jeu de mot) et dont je tairai même les initiales, tant elles pourraient être révélatrice de son identité, se présenta chez nous, accompagné d'autres cavaliers, pour abreuver leurs montures.
Le chien de la maison, un superbe berger Belge qui était très Malinois, était doué d'intelligence. Il avait un sixième sens, celui de "renifler" les gens fourbes,faux...
Il ne regardait pas la télévision et ne pouvez donc pas suivre les aventures itinérantes du personnage qu'incarnait cet acteur. Son "flair" ne pouvait donc être altéré.
Eh bien, ce simple chien, a accordé l’accès à l'abreuvoir à tout le monde, sauf un.
Seul son cheval put rentrer. Lui, pas. Tinou, lui bloquant le passage et accéssoirement lui montrant sa superbe dentition.
Cette histoire peut paraître anodine; mais, beaucoup plus tard, j'entendis à la radio une interview d'un autre acteur, qui disait tout le mal qu'il pensait de "notre cavalier d'un jour". Qui croire ?
Je crois que le chien avait réellement sentie quelque chose de pas net Et lui, n'avait que faire des conventions et autres bonnes manières.
Ton billet pourrait s'intituler « de l'art ou du cochon » si je comprends bien... ;-)
SupprimerJe trouve que tu as bien répondu, en demandant à l'huile de décliner son identité, lui aussi...
Tu as raison de préciser qu'être acteur ou artiste ne dispense pas d'être humain avec tous les défauts que cela induit...
L'histoire que tu racontes est à cet égard très intéressante...sans doute les chiens ont-ils un sixième sens qui leur permet d'être moins dupe que nous...
C'est mignon, Tinou, comme nom de chien, d'ailleurs.
Merci pour cette participation intéressante, Didier. Elle m'a vraiment plu.
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Je suis ravi que mon com... heu, mon billet te plaise. D'ailleurs, j'ai depuis longtemps l’impression de répondre à tes billets par un autre.
SupprimerJe prends toujours du plaisir à commenter. La seule chose qui " m'angoisse" un peu, c'est de ne pas avoir d'inspiration.
Heureusement, les sujets de tes billets sont variés et me donne belle matière à écrire.
La fameuse angoisse de la page blanche ...La vie est si variée, si passionnante. Quand on écrit sur la vie, on n'est jamais vraiment en panne d'inspiration...
SupprimerL'essentiel est de s'emplir de belles choses, d'ouvrir ses yeux et ses oreilles,et de ne pas se laisser happer par le vide existentiel...
Tu prendras beaucoup de plaisir à écrire, j'en suis persuadée
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Oup's ! je prends de l'aisance et je ne fais plus attention aux fautes, bon sang !!!
SupprimerHeureusement, les sujets de tes billets sont variés et me donneNT belle matière à écrire.
Ça tombe bien : tu ne passes pas le bac de français !!! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
^^ ouais, j'y ai échappé... ;)
SupprimerLol 😂
SupprimerIl est des gens qui ne méritent pas d'être connus... Tout être humain a droit au respect, mais certains se pensent au dessus des autres... Mais ils finiront comme le commun des mortels... Le principal est que tu aies rencontré de belles personnes!
RépondreSupprimerBisous Céléstine la blogueuse... la quoi? ;-)
Ma réaction a été un peu épidermique, je l'admets.
SupprimerMais quand on vient la fleur aux dents dire à quelqu'un qu'on l'admire, et que l'on se prend un tel râteau, on n'a pas tellement envie de lui trouver des tas d'excuses sur le coup.
En réfléchissant je l'ai trouvée plutôt à plaindre qu'à blâmer...
C'est une belle personne, elle a du talent, mais elle n'a pas à user de sa célébrité pour mépriser les gens qui ont fait son succès en allant voir ses films...
Bisous belle conteuse
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A.F est effectivement à plaindre...car elle est méprisante! C'est une coquille vide...
RépondreSupprimerLes "people" ne doivent pas oublier que leur succès vient des "petites gens" qui apprécient leurs prestations!
NANMAISHO pour qui se prend-elle?
Ta ligne du milieu est tout à fait vraie...
SupprimerJe repense à certains footballeurs qui sont si méprisants pour leurs petits fans de 10 ans...
pour qui se prennent-ils ?
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Une envoûtante flânerie des sens en compagnie d'Anita Pallenberg , la muse des Rolling Stones (enfin surtout la chérie de Keith Richards) qui s'est éteinte il y a un an tout pile. Beau remember, Célestine ! Il y a Colombo chez moi et puis un peu de Renaud et de Claude François aussi ...
RépondreSupprimerIl est vrai que tu ré-inventes ma flânerie du weekend, qui était toute autre...
Supprimermais pourquoi pas ? Elle était jolie Anita...
Toute une époque !
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Mais cet Anita Furieuse n’aurait jamais été aussi désagréable avec toi !!
RépondreSupprimerSans doute... ;-)
SupprimerBisous cher Jerry
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OUPS : "cette"
RépondreSupprimerJe sais que ce n'est surement pas Fanny Ardent comme lu plus haut, elle est venu dans ma ville pour présenter un de ces films et elle est géniale, humble et d'une classe folle. Voir mon article si ça t’intéresse : http://missfujii.over-blog.com/2017/07/lola-pater-6.html
RépondreSupprimerMerci pour cet article, miss.
SupprimerEffectivement, cela vient du fait qu'une lectrice a inversé les initiales au départ...
Bisous belle première journée d'été !
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Oui, elle est à plaindre, un cœur sec est terrifiant, quelle histoire peuvent bien se raconter ces gens ? Ne retenir que les belles rencontres, au bout du compte... grâce à elle !!! La vie est étrange tout de même. Bises Célestine, nous on te connait un peu et on t'aime, la pauvre ne sait pas ce qu'elle perd. brigitte
RépondreSupprimerUn coeur sans doute meurtri par les vicissitudes de l'existence...
SupprimerJe la plains, et j'ai essayé de comprendre au final...parce que voilà, elle avait peut-être ses raisons, au final...
Merci ma plume, pour tes mots gentils
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Je sais de qui tu parles, Célestine. J'aimais beaucoup cette actrice, et son élocution un peu particulière, je l'aimais beaucoup en tant qu'actrice, mais lors d'un film nous ne connaissons pas la personnalité de la femme. Pour être ainsi sur la défensive, et aussi agressive, sans doute est-elle bien malheureuse, une actrice sur le déclin qui ne peut plus compter sur sa jeunesse pour séduire. Ce ne doit pas être évident d'avoir été au sommet de la gloire, admirée, adulée, et puis, les années passant, devenir une femme âgée et ne plus attirer les regards. Mais ce n'est facile pour personne, et le fait d'être désagréable n'arrange rien à l'affaire. Cette femme dont tu parles serait-elle : And... Fer... ? :-)
RépondreSupprimerBisous la belle.
Je connais des actrices qui sont restées lumineuses jusqu'au bout, Danielle Darrieux, Gisèle Casadessus...
SupprimerMais je crois, que la personne dont on parle a toujours eu (d'après ses proches avec qui j'ai discuté) un fichu caractère, et cela, ça ne s'arrange pas avec l'âge...à moins de faire un énorme travail sur soi...
mais le milieu du showbiz cultive beaucoup trop les egos surdimensionnés...
Bisous toi
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C'est vrai qu'elle devait avoir un fichu caractère, cela la servait sûrement pour ses rôles, quant à sa vie privée, cela a dû en éloigner plus d'un...
SupprimerOn a tous peu ou prou des moments où on n'a pas envie d'être aimable...
SupprimerMais on se contrôle, je pense, surtout avec quelqu'un qui ne nous a rien fait...
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Oh mince ! J'en ai marre de me tripoter les méninges (exercice des plus difficiles, je dirais même très dangereux, à exécuter !)et de chercher dans ma mémoire défaillante le prénom et le nom de celle qui a douché ton bel enthousiasme. Fais attention, aussi bien, elle a cru que vous aviez le même âge ! Il y a des femmes qui bloquent leur âge entre 40 et 50 et ne veulent plus en sortir ! Tu lui as asséné un coup derrière la tête en lui parlant de ton père ! Impardonnable ! (hi hi hi) Et puis, comme j'ai lu plus loin que tu avais rencontré des personnes plus sympathiques que celle-là dont on ne saura pas le nom et dont on ne verra pas le visage (serait-elle native d'Arles ???), pourquoi s'attarder sur cette pimbêche ? C'est lui faire trop d'honneur. Rappelle-toi : "Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, qu'on parle de moi"
RépondreSupprimerAllez, hou ! Un demi-tour et une envolée de jupe, un verre de ce vin rosé bien frais en main, et vive ce festival qui t'a fait rencontrer de belles personnes comme ce(tte) sculpteur belge ! `Bisous
La réponse a été donnée plusieurs fois dans les commentaires...
SupprimerMais c'est vrai que tu n'as pas trop le temps... un indice : un film où la nourriture tient toute la vedette, dans les années 70...
C'était un petit billet d'humeur, rien de plus.
Mais comme d'habitude, tu m'as fait rire avec ton commentaire pleine de peps (mot fréquent dans les mots fléchés...) Mais oui, j'ai rencontré des gens super !
bisou bisou !!!
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Tu as tellement de commentaires que je ne les ai pas tous lus, c'est sûrement pour ça que j'ai commencé par "j'en ai marre" ! :D
SupprimerStéphane Audran ? Dans le boucher ? J'ai tapé films années 70 et voilà ! Il me faisait flipper Jean Yanne que j'adore encore. Dans ma bibliothèque "le dictionnaire des mots qu'il n'y a que moi qui les connais !" :D
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerAh merdum de merdum ! Je ris tant que je peux ! Bien sûr que ce n'est Stéphane Audran ! N'importe quoi ! :D :D Bon, j'ai joué au tennis sous le soleil, ça m'a ramolli la cervelle ! Je me suis trouvé une excuse, je peux passer à autre chose.
SupprimerAndréa Ferréol dans la Grande Bouffe ! Ç a y est !
Quelle aventure! Un vrai jeu de piste !
SupprimerMais tu as fini par trouver
Bisous mariejo
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N'est-ce pas Andrea Ferreol dont j'ai lu récemment qu'elle s'occupait d'un festival culturel? N'étant pas vraiment de ma génération (et toc dans les gencives! 2-0), j'ai dû la voir dans des téléfilms mais je ne saurais pas avoir de jugement objectif sur sa carrière. Mais ce n'est quand même pas une actrice à la carrière du même calibre que Catherine Deneuve ou Fanny Ardant.
RépondreSupprimerPassons plutôt au positif : qui est cette gentille sculptrice belge? Que fait-elle comme genre d'oeuvre? A-t-elle un site Internet?
Cela ne m'étonne pas ce que tu racontes. Cela m'arrive régulièrement à la Foire du Livre de Bruxelles où je me présente à des personnalités comme responsable d'un blog, en leur disant que j'ai déjà parlé d'eux. J'ai déjà eu des réactions dédaigneuses, mais aussi des réactions d'une grande gentillesse. Je pourrais ainsi parler d'une maison d'édition belge qui considère mon blog à l'égal d'un journal, et m'envoie chaque année cinq livres de mon choix dans leur catalogue (en me demandant évidemment d'en parler sur mon blog, ce qui me semble la moindre des choses).
Bon week-end Célestine.
J'ai tâché de préserver son anonymat relatif, mais toi tu y vas franco ! ;-) heureusement plus personne ne passe par ici...
SupprimerLa sculptrice belge s'appelle Cathrine Thiry.
Et elle a un site internet.
J'aime beaucoup ce qu'elle fait
Bisous cher petit Belge, beau week end
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le pire c'est le côté double face dogue/susurrant....ça perturbe encore plus
RépondreSupprimerC’est le fait de tous les manipulateurs ...
SupprimerEt je crois qu’elle doit l’etre un peu...
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"une actrice très connue bien qu'un peu sur le déclin"
RépondreSupprimerCélestine ! Tu n'as pas honte de cette vengeance mesquine ! ?
Oui bien sûr.
SupprimerJe vais de ce pas réciter deux ovaires et trois pâtés. ;-)
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Certaines personnes se prennent vraiment trop au sérieux.
RépondreSupprimerDommage que ce moment de joie et de fête ait été gâché par le manque de délicatesse de cette personne. Enfin, dans l'histoire, c'est elle qui a tout à y perdre, tant pis pour elle.
Tout à fait. Une vieille aigrie, avec le recul, ça me ferait presque de la peine... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿