Un quai de gare luisant de pluie.
Une femme en rouge, immobile et ruisselante, un homme pressé qui court vers...il ne sait pas lui même vers quoi il court. S'accrochant à son chapeau comme à la vanité de toute chose.
Mais savons-nous jamais vers quoi nous courons?
La rencontre est imminente.
Dans dix secondes, il va croiser son regard, qu'il n'oubliera plus.
A partir de là, deux hypothèses : ou il s'arrête, à bout de souffle, et décide de regarder la jeune femme au fond de l'âme. Ou il continue sa course, avec au coeur ce pincement de homard qui fait un mal de chien et qui se nomme regret.
Il décide de la regarder, finalement. Haletant, beau comme un italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du etc, il plonge ses yeux dans l'eau sombre de ce regard de femme noyé de brume. Deux possibilités alors : ou elle répond à ce regard brûlant, car elle est de celles qui mettent du feu même sous l'orage, ou elle se détourne avec une mine de mépris, écroulant les rêves comme des châteaux de cartes.
Par chance, elle le regarde fixement, avec ce léger sourire de Joconde qui invite au mystère.
Il peut alors choisir la voie classique, phrase d'accroche, invitation à boire un verre, délice de la conversation d'escalier, quand tout est encore possible, fugace et non accompli. Ou alors oser l'audace folle de l'enlacer et déposer sur ses lèvres un baiser de cinéma, dans ce décor grandiose de Charing-Cross qui ne semble avoir été conçu que pour les brèves rencontres.
En même temps, il ne sait pas si cette femme attend l'homme de sa vie, robe bague et enfants, ou si elle aime seulement les fugitifs emportements de la passion.
Pourquoi préfère-t-il se dire que ce magnifique oiseau de nuit, à la bouche scintillante de pluie et au coeur frémissant, n'attend qu'un peu de courage de sa part pour qu'ils s'envolent ensemble ?
Alors lui, l'homme pressé qui avait oublié le goût du sel, se sent pousser des ailes.
Et leur étreinte, au milieu des passants hagards dans le smog londonien, a ce goût d'éphémère éternité que ces derniers ne connaîtront jamais.
Une virgule suspendue dans le néant, avant le prochain choix : en rester là éblouis comme deux enfants et reprendre chacun le cours de sa vie.
Ou choisir une chambre d'hôtel, où ils se donneront, se prendront, s’offriront aux yeux, aux narines, aux lèvres, à la bouche, à la langue, aux mains, aux doigts de l’autre. Deux perles nues et nacrées, luisantes et lisses, baignant entre les parois aux velours pourpres d’une huître voluptueusement close au temps et au reste de l’univers.
Et au petit matin frileux, une alternative à nouveau, se dire adieu, ou prolonger encore un peu le miracle, au risque de l'émousser...
A chaque instant, la vie nous offre une croisée des chemins. En une splendide succession de uns et de zéros.
J'adore la fin... digitale
RépondreSupprimerTon histoire me rappelle un "bouquin" que mon fils m'a offert un jour, il comporte dix-huit cahiers que l'on peut ranger dans un ordre aléatoire pour avoir droit à un autre histoire.
« Un livre dont vous êtes le héros » ( la série à laquelle Alain X fait allusion ) était une série que mes élèves aimaient beaucoup.
SupprimerUne façon différente de les faire entrer dans la lecture de façon un peu plus active.
La fin digitale...ou numérique ?
Tes uns et tes zéros sont des digits, non ?
SupprimerFaut toujours mettre les points sur les i (et les doigts sur...)
Je ne suis pas aussi tranchée que toi (surtout que trancher, quand on parle de doigts, ça finit vite aux urgences...)
SupprimerICI une tentative d'éclaircissement de cet épineux et fondamental problème...
Mais je ne saurais m'opposer à toi si tu me prouves que tu as raison... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Pour tout te dire, étant un vieux briscard de l'informatique, j'ai toujours tendance à utiliser les termes anglais préférentiellement aux français qui en sont souvent des traductions tardives (quand elles ne sont pas ridicules). De plus, comme dans le paragraphe précédent cette série de zéros et de uns, tu parlais de doigts, j'ai opté pour digital qui rassemblait deux aspects de ton texte (splendide comme toujours).
SupprimerEh bien voilà. Tu me prouves par doigt plus B que tu avais parfaitement raison.
SupprimerEt tu sais quoi ? Ça m'émeut. Oui oui, tout ce que tu dis, ça m'émeut.
♥︎
Version adulte de « un livre dont vous êtes le héros » ??
RépondreSupprimerEn tout cas chaude la braise pour un lundi matin…
T'as fait quoi ce week-end ???
;-))
Je n'avais pas pensé à ça, la différence c'est que je ne laisse pas vraiment le choix au lecteur, mais plutôt à mes personnages.
SupprimerChaude la braise ? Un petit air de printemps avant l'heure, sans doute...
Un merle qui s'égosille, un doux rayon de soleil sur le ventre et hop, l'imagination s'emballe... ;-)
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un doux rayon de soleil sur le ventre
SupprimerAlors là, c'est la mienne d'imagination qui va s'emballer…;-)
on sent poindre le retour des papillons…
Quant au petit miracle, certes on peut l'émousser à vouloir le prolonger, en ce cas il faut le mettre au pluriel : les petits miracles on peut les mousser....
( OK, je rentre chez moi…
... non sans avoir souligné qu'une fois encore ton texte est une pluie de perles)
Tes coms sont de petits miracles qui me font mousser de rayons...
SupprimerMerci mon babar♥︎
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Rencontres bouleversantes, dans un troquet parisien, au pied d'une butte un jour de Juillet écrasant de chaleur, des séparations... Non des déchirements, mais ne rien regretter surtout pas !
RépondreSupprimerTu as bien raconté ce vécu.
Merci Andiamounet
SupprimerMais est-ce un vécu, ou juste un rêve ? ;-)
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https://youtu.be/j4btPQ4Nuoc
SupprimerUne scène mythique...mais lui, il l'a épousée...
Supprimerassurément, c'est bien mené..
RépondreSupprimer36 chemins sont chaque fois possibles
Mais il est vrai que tu n'entres vraiment dans aucun...les personnages ne sont pas approchés en profondeur et... ça m'a manqué
(mais ce n'est que mon avis...)
Quelle sévérité professeur ! ;-) Je note.
SupprimerPromis, la prochaine fois, j'entre profond dans les personnages, (sans jeu de mots) mais je risque de dépasser le format acceptable pour un petit défi d'écriture...
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J'aime ce choix d'en rester seulement aux possibles. La vie est faite de possibles qu'on a laissé de côté. On ne vit pas dans le rêve mais c'est bien bon parfois d'y retourner !
RépondreSupprimerMerci, Célestine.
Non, on ne vit pas dans le rêve. Et pourtant toute cette vie n'est qu'un rêve.
SupprimerLa vie, tout, absolument tout, ce qui existe, ce que l'on voit, ce que l'on ne voit pas, ce qui n'existe pas, des confins de l'univers à la barrière qui ferme notre jardin, les passions, les raisons, les vestiges et les tourments, les pharaons et les chansons, tous les sentiments, les carnages, les inventions, les guerres, les élans, les nus et les morts, les clowns et les banquiers, les frontières et les océans, les forêts et les déserts, tout n'est qu'un gigantesque gag cosmique. Une farce dans le néant.
Alors mettre y un peu de poésie et de rêve, n'est-ce pas ce que nous nous appliquons à faire, par nos petits jeux d'écriture ? ;-)
Merci Lakevio.
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hop tu la regardes, tu l'embrasses et tu lui fais l'amour, hop hop hop femme pressée, homme pressé et demain un autre quai?
RépondreSupprimerIl y a aussi la version hop, tu la regardes, hop tu l'épouses, hop vous achetez une maison, hop hop hop tu luis fais deux gosses, et hop tu la quittes pour une plus jeune...
SupprimerJuste une question de longueur de temps, finalement... ;-)
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Avec un « s » de trop qui s'est glissé inopinément.... :-)
SupprimerNon et non demain on dort un peu plus tard je ne sais pas on se fait des rues piétonnes ou un musée 'tain j'ai dépassé les soixantes piges, hop hop hop demain tranquilles... et puis on a pas vraiment "fait l'amour", c'était bon très bon certes, nous ne sommes plus des adolescents ok nos corps se sont exprimés, de là à sortir les grands mots... tranquilles.
SupprimerBleck
Ah mais loin de moi les généralités...
SupprimerJe donnais juste l'exemple d'une collègue à moi, bien, sérieuse, pas la fille de passion, mais la fille sérieuse qui faisait tout bien comme il faut et un jour hop, son mari s'est barré, et elle n'a pas compris, mais qui peut savoir ce qui se passe à l'intérieur des gens ?
Mais, ce que tu dis, je trouve ça très bien moi. Et chacun vit un peu comme il a envie, ce n'est pas moi qui jugerai.
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Algorithme n'blues. En fait mon sur-commentaire était plutôt une réponse (qu'elle ne me demandait pas) à l'attention du commentaire de Dame Adrienne...
SupprimerBleck
Aaahhh...okkkkkaaaayyy !
SupprimerAh un texte dont tu as le secret !
RépondreSupprimerBrève rencontre, une gare, un homme et une femme.
Tiens, tu m'as fait rêver ce matin, et ça déjà, c'est énorme.
Bon là j'ai le choix: je retourne au boulot ou je reste à rêver sur mon canapé ?
Allez, soyons fous, je retourne au boulot ! :-)
Bises
Angela
Je n'en demande pas plus. Faire rêver quelques lecteurs qui viennent me faire l'honneur de leur passage ici...
SupprimerComme un peu de poussière d'étoiles...
Bon courage pour le travail.
Bisous ma belle
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Merci !!!
SupprimerOui: c'est magnifiquement drôle et excitant, la vie.
RépondreSupprimerSur les quais de gare romantiques où naissent (ou ne naissent pas) des passuons. Et même quand on écrit son commentaire sur un joli texte, sans trop savoir le mot qui suivra celui qu'on écrit.
Bises, Célestine.
Je sens que tu as vraiment compris le sens de mon billet, Aldor...
SupprimerJuste une réflexion sur les traces d'un grand cinéaste, Alain Resnais, qui en parlait si bien dans « smoking ? Non smoking ? »
Bises célestes
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Oh la la la la,mais tu es d'humeur printanière avant l'heure et c'est super, parce que l'humeur c'est contagieux, alors alors... Bises étoilées céleste Célestine, merci pour le rêve. brigitte
RépondreSupprimerC'est vrai, aux alentours du quinze février, la nature ici se réveille.
SupprimerCela fait déjà plusieurs années qu'elle ne s'endort pas vraiment, et les mimosas n'ont jamais été en fleurs aussi tôt. Or l'odeur des mimosas est très aphrodisiaque pour moi...
Bisous ma Plume
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Superbe, merci de chauffer une scène de gare plutôt glauque.
RépondreSupprimerBleck
Et le tout, avec un minimum d'empreinte carbone...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup cette mise en équation de la vie dans cette petite scène de gare, avec des trains au départ, que l'on prendra ou pas.
RépondreSupprimerTout ça, c'est une histoire de chemins.
Il y a tellement de carrefours ... pour une route qu'on emprunte, on en laisse trois ou quatre derrière soi.
La finalité provisoire, c'est aujourd'hui et ici.
Il arrive parfois que l'on croise quelqu'un sur notre route, quelqu'un qu'on n'aurait pas rencontré si on avait fait des choix différents à chacun des carrefours. On se dit qu'il fallait que cela soit comme ça. Même si on est passé par des douleurs, on se dit que ça ne pouvait pas être autrement et on se dit que c'est bien.
Bises.
Une drôle d'équation quand même...oui, plutôt un arbre de choix, 1 j'y vais, 0 j'y vais pas, mais de toutes façons, chaque non-choix est aussi un choix, on avance, on avance, c'est une évidence...
SupprimerOn se dit que si on a choisi, il vaut mieux ne pas regretter. Mais toujours la même angoisse qui prend aux tripes, et puis cet extrait du sketch de Desproges qui résume bien la vie en une succession de dilemmes:
Tout dans la vie est affaire de choix, finalement...
Ça commence par la tétine ou le téton, ça se termine par le chêne ou le sapin, et puis d'ici à là, de sa naissance à sa mort, l'homme est en permanence confronté à des choix.
Mais que choisir ?
Fromage ou dessert ?
La bourse ou la vie ?
La cigale ou la fourmi ?
Le sabre ou le goupillon ?
Jacob ou Combaluzier?
Labourage de crâne ou pâturage de dents ?
La gauche ou Mitterand ?
Un baril de merde, ou deux barils d'une lessive ordinaire ?
Eh bien, je ne sais pas.
Je suis dubitatif.
Eh ! C'est pas cochon, "dubitatif".
C'est en un seul mot, hein, "dubitatif".
Ça veut pas dire "éjaculateur précoce".
Ça veut dire que je suis dans le doute, voilà. Je suis dans le doute.
Tiens ! Le doute m'habite.
Tout au cours de mon existence, qui n'aura été finalement qu'une féerie d'aventures extraordinaires et riches en rebondissements sur d'innombrables sommiers dont j'ai oublié le nom, tout au cours de cette existence, j'ai été maintes fois confronté à des choix très difficiles.
Bisous cher Patrick
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Petite vidéo pour rester dans l'ambiance :-)
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/1HnOFwqpLRQ
Joli choix musical, cher Dorian. :-)
SupprimerLe choc de la routine et de l'inattendu...
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Par les temps qui courent, les baisers volés t'amènent plus surement au tribunal de Twitter qu'au paradis des amoureux...
RépondreSupprimerMais j'aime bien ces hésitations entre rater le bonheur de peu, se jeter à l'eau et se jeter contre le mur de la déception.
Aujourd'hui tu hésites entre muse et râteau...
Oui, je sais, ne dis rien...
(fais attention, quand on "mousse de rayons, on se retrouve avec deux trous rouges au côté droit...)
Je ne dis rien alors...
SupprimerPas de danger, il n'y avait aucun frais cresson bleu dans les alentours, j'ai vérifié avant, tu penses !
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Ton texte me remet deux films en mémoire :
RépondreSupprimer- Brève Rencontre, film de David Lean de 1945 qui se passe dans une gare
- l'Ironie du Sort d'Edouard Molinaro qui raonte une histoire et deux hypothèses de fin
Belle performance !
Merci Gwen !
SupprimerBien sûr on pense à brève rencontre, mais j'ai pensé quant à moi au film d'Alain Resnais « Smoking, no Smoking » qui raconte le déroulement d'une histoire de deux façons différentes, selon que l'héroïne décide ou non de fumer une cigarette...Et j'avais trouvé ce film génial.
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En fait, tu nous laisses le choix, une histoire d'amour, de sexe, de rien, juste un quai de gare sous la pluie
RépondreSupprimerEh oui, tu avais le choix aussi de ne pas lire l'histoire (ou la non-histoire) ou de la lire, selon le commandement du sieur Pennac (les Dix commandements du Lecteur)
SupprimerBref une grande liberté, du genre « c'est vous qui voyez »... ;-)
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Oui en mon jeune temps J'ai presque pleuré devant Brève rencontre...
RépondreSupprimerMais ici l'escarbille est bien tombée .
Mon dieu tous ces choix ...
Et souvent on choisit en fonction de ce que l'on est à un moment donné...
Je ne prétendais pas rivaliser avec Brève Rencontre...
SupprimerEt c'est vrai que l'on choisit toujours en fonction de ce que l'on est...Le moyen de faire autrement ? ;-)
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Oh Célestine,
RépondreSupprimerQuel texte merveilleux! Tu écris si bien et décris si bien tous les possibles...
Gros bisous, écrivaine,
Mo
Ton enthousiasme est comme un bonbon à la menthe, Mo.
SupprimerRafraîchissant !
Merci belle jardinière
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Hé ! Celt, qu’attends-tu pour venir, le train va partir dans un instant ?
RépondreSupprimerOh ! non, Biz, je t’en prie, laisse- moi encore, j’ai envie de danser sous la pluie.
Oui , c’est une bien bonne idée Celt, j’ai envie aussi de m’y mettre, attends que je balance mon chapeau, comme çà on sera deux à nous cingler sous le crachin.
Les deux tourtereaux sans ajouter un mot, s’étaient mis à danser tout leur saoul, pendant une bonne partie de la soirée, les voyageurs en attente, les passants, les curieux, tous étaient étrangement étonnés de voir ces deux amoureux de la vie, valser, se balancer, cabrioler, valdinguer, comme si la vie n’appartenait qu’à eux deux.
Il était dit que même le chef de gare, avait pris goût à ce batifolage et se disait en lui-même : mon Dieu, comme la vie parfois peut se mettre à dandiner et devenir même joyeuse sous des torrents de pluie.
Et dans un moment de rêverie et de nostalgie du passé, il se mit à applaudir avec toute son ardeur, suivi de tout le grand public assistant, et les voyageurs pour ajouter encore plus d’acclamation et d’ovation jusqu’au grand sifflet du chef de gare qui s’était enfin souvenu qu’il devait donner le signal du départ du train depuis un bon bout de temps mais bon , le train va quand même arriver à bon port, s'était-il dit bravement..!
Ravi pour ton texte Céleste, il est aussi beau qu’un jour de pluie où l’on danse tout nus.
Bisous en passant
Ah quel tetxte !
SupprimerTu aurais pu participer au défi de Lakévio, cher Bizak.
Voilà un texte qui colle parfaitement au tableau...Une folle histoire de danse sous la pluie.
Bon, je ne sais pas s'il y fait un temps à danser nu, mais cette danse sur le quai de la gare m'a rappelé une comédie musicale où tout le monde est pris dans le rythme de la musique.
Merci pour ce moment, toi qui cours après le temps, c'est gentil d'être venu en dépenser un peu ici.
Bisous joyeux
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A quoi tient l'avenir ? !! c'est déjà si bien d'avoir le choix, ne boudons pas nos plaisirs et laissons libre champ à nos envies !
RépondreSupprimerMagnifiquement écrit !
Merci Colette, c'est très gentil.
SupprimerTu dis quelque chose d'intéressant: c'est déjà si bien d'avoir le choix...
Comme tu as raison. On ne se rend pas toujours compte de la chance que c'est de pouvoir choisir...
Merci pour cette phrase très philosophique.
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Une succession de 1 et de 0 ? La vie n'est donc finalement une grille de takuzu de fil blanc ?
RépondreSupprimerOh comme tu me donnes l'envie de revoir "Smoking" et "No smoking" d'Alain Resnais !
J'ai cité le film plusieurs fois en commentaires, c'est vrai que j'ai fort envie de le revoir moi aussi...
SupprimerMerci de m'avoir appris le mot « takuzu »
je vais me coucher moins bête ce soir ;-)
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Je me trompe peut-être mais, en suivant le fil des alternatives qui se présentent, j'ai la vague impression que tu choisis systématiquement celles qui mènent du côté du désir, du l'inconnu, de la découverte. Et tu n'arrêtes l'exercice qu'au moment où poursuivre le chemin du désir pourrait mener à l'émoussement...
RépondreSupprimerMais c'est peut-être moi qui transpose.
Ce qui est certain c'est que l'image et le récit me sont très évocateurs et ravivent des souvenirs :)
Tu as parfaitement raison.
SupprimerPeut-être que ce sont ces chemins là qui me plaisent à écrire, parce qu'ils font rêver.
Je ne suis pas sûre que je serais aussi inspirée avec d'autres chemins plus conventionnels. ;-)
J'espère que les souvenirs que mon texte ravive sont agréables...
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Ah l'amour, Célestine, quel mystère ! Quelle chemin va-t-il nous proposer ? Très beau texte ma chère, tu es une vraie poète. Bravo à toi et très bonne journée.
RépondreSupprimerJe suis toujours fascinée par les croisées de chemins...Et par la question amusante: que se serait-il passé si j'avais tourné à droite plutôt qu'à gauche ?
SupprimerC'est amusant, mais sans réponse, aussi mieux vaut s'en amuser en se réjouissant d'avoir toujours le choix !
Il n'est pas certain que tout le monde puisse en dire autant.
Bisous belle énergique !
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Coucou Célestine. Je suis en train de faire un travail avec l'aide d'un bouquin pour décortiquer les transitions dans ma vie professionnelle. Je pourrai faire la même chose pour analyser mes choix ou non-choix dans ma vie privée. Ton texte (j'adore) montre que nous avons toujours des choix et que ces choix peuvent changer le cours d'une vie. Et que les choix un peu fous sont souvent...les meilleurs. Je me rappelle d'un épisode de ma vie. J'étais dans le métro. Je me retourne et je reconnais tout près un homme que je connaissais bien mais dont je m'étais éloignée dans le passé pour différentes raisons. Il se retrouve par hasard dans le même métro. On s'échange des regards, quelques paroles embarrassées et soudain, le métro tombe en panne. Et alors un baiser fougueux dans le noir et tout a basculé.
RépondreSupprimerOui, oui, c'est vrai. :-) Bises alpines.
Oh quelle belle histoire fougueusement romantique !
SupprimerJe suis sûre que tu es une vraie amoureuse de la vie, chère Dédé !
Bien sûr que nos choix interfèrent dans le cours de notre vie. Qu'il la changent, je n'en suis pas sûre, car cela voudrait dire que quelque chose était écrit à l'avance, ce que je ne crois pas.
Mais qu'ils la modèlent, oui, certainement.
Ils sont l'essence même de l'existence.
Je te souhaite beaucoup de réussite dans ton travail entrepris.
Bises très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Ca en fait des choix et des renoncements... Et tout ça au pas de course, sur un quai luisant et glissant de flotte.
RépondreSupprimerMais, au fait, comment as-tu fait pour savoir que j'ai croisé la Gradisca sur un quai de gare...
Baci rubato
Je me suis prise à rêver que ç'aurait pu être moi, cette femme en rouge...
SupprimerMais bon, la Gradisca, c'est quand même plus mythique, je te le concède... ;-)
Felice baci
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L'une n'empêchant pas l'autre. La Gradisca était si mystérieuse. Qui serait-elle transposée de l'univers féllinien dans la réalité? Une fée, pourquoi pas;-)
SupprimerLes personnages que tu crées sont aussi un bout de toi (enfin....les sympas :-) ).
Molto baci
En même temps, c'est rare que je crée des personnages pas sympas...
SupprimerJ'aurais aimé être un personnage fellinien.
Une fois dans ma vie, oui, j'aurais bien aimé...
Molto baci anche
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Avec la silhouette de Magali Noël, la Gradisca de conviendrait mieux que la plupart des femmes de films de Fellini :-).
SupprimerTi bacio e TVB
Oui c’est certain ...
SupprimerPour les autres il aurait fallu que je pose pour Botero ... :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Oh oui, tous ces possibles, toutes ces vies que l'on peut choisir ou laisser passer...
RépondreSupprimerIl y a longtemps, dans un restaurant à Aix en Provence où je vivais alors, deux jeunes gens s'étaient amusés à faire "de la musique" avec leurs couverts sur assiettes et verres. J'aimais et avais réagi joyeusement. J'étais avec mon compagnon. Ils sont sortis, et soudain l'un des deux est revenu en courant dans le petit restaurant, et... est venu m'embrasser pour repartiren courant...
Ca reste un souvenir... délicieux!
La spontanéité de certains choix participe de la magie de cette vie si belle et toujours pleine de surprises à qui sait écouter son coeur. Ses envies, ses désirs, quand ils ne sont pas nocifs pour autrui...
SupprimerOn entre alors dans une communication subtile de coeurs à coeurs...
C'est beau et réjouissant !
Baci bella ragazza
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Bonjour Célestine, ton billet est merveilleux et lorsque je lis ta dernière phrase "A chaque instant, la vie nous offre une croisée des chemins en une splendide succession de uns et de zéros". Il y a plusieurs années, cela a été le cas pour moi et je me suis sentie libérée. J'avais fait un choix, pas évident avec deux enfants mais je n'ai jamais regretté.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots qui accompagne une magnifique toile.
Gros bisous et belle journée ♥
Je comprends...et j'imagine !
SupprimerLes choix du coeur sont souvent les bons, et ceux qui laissent le moins de regrets...
Tu as raison, ce tableau est splendide, en tout cas très inspirant pour moi, et ma plume pleine d'étoiles de pluie.
Bisous chère rêveuse, ravie de t'avoir fait rêver un peu plus.
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Et si... et si... ce chemin ci... ou celui là... changer de sens... de direction pour colorer sa vie d'une autre façon...savoir qu'il y a un autre possible... oser ou se modérer.. tenter... expérimenter... faire un pas en arrière, demi-tour, et encore demi-tour... s'élancer... prendre des risques... au risque de tomber... se relever et recommencer...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte Madame la Semeuse d'Etoiles !
Semeuse d'étoiles, et de rêves, sans doute...j'assume !
SupprimerTu dis bien la valse-hésitation avant chaque choix. Mais quelle libération quand on a choisi ...
Bisous belle d'âme
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Quel talent Célestine ! :)
RépondreSupprimerMerci.
Merci beaucoup
SupprimerBienvenue chez moi je t’ajoute à mon totem.
(onglet en haut du blog)
À bientôt
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On n'a tous un souvenir qui ressemble un peu à ça
RépondreSupprimerTous vraiment ? Je ne sais pas si tout le monde a le souvenir d’avoir embrassé un(e) bel(le) inconnu(e)... :-)
SupprimerMais des choix que l’on est obligés de faire, c’est certain ...et même plusieurs fois par jour ...
¸¸.•*¨*• ☆
algorithme bien rythmé
RépondreSupprimeraux croisées
que j'ai aimé
si... alors... sinon, faire... tant que
autant que faire se peut
:)
me fait penser, un peu plus tard
car ça peut être une suite :
Retrouvailles
Sur des rails en sens inverse nous prenons certains trains
Sans y prendre garde, ni vu ni connu
Les pavés de mai jonchent tous nos quais
L’égo en costume joue soirée de fête
Et nos deux fiertés poinçonnent des billets
Comme des vaches folles sur nos désaccords
Alors… De villes lointaines, nous randonnons fort
Vers un doux baiser ...
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/index.php?topic_id=3
https://youtu.be/KWeBIfGOdkw
pi sinon rien (nop) :
"Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais "
bisous
image :
Supprimerhttp://www.loree-des-reves.com/uploads/xnews/topics/575b99e1-708b-3779.jpg
plutôt rire
bisous
Que de mystère dans ce commentaire...
Supprimermais j'ai reconnu la passante de Baudelaire (un de mes aimés)
et j'aime de toutes façons le mystère...et les trains ont quelque chose de terriblement mystérieux, de par leur potentiel de rencontres impromptues.
Merci Cavalier
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
cOMME c'est bien raconté. La vie est faire de rencontres, c'est mon credo. Et comme elle est jolie et délicate ta semeuse d'étoiles !
RépondreSupprimerMerci pour elle, belle Hélène. J'y ai mis tout mon coeur et ma grâce...
SupprimerTu es une belle rencontre.
¸¸.•*¨*• ☆
Là où ça a dérapé c'est quand il lui a proposé d'aller se déguster un délicieux gigot bouilli à la sauce à la menthe !
RépondreSupprimerSurtout qu'elle lui a répondu qu'elle préférait les rognons au madère...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est beau une gare qui fait se rencontrer des gens.
RépondreSupprimerC'est dans quel pays? Moi, dans le mien, celui de mes souvenirs, les quais de gare m'ont toujours fait pleurer. Ils sont synonymes d'adieu, de larmes dans les yeux, etc...
Bises de rencontre. (sans larmes, sinon de joie)
J'ai fait de belles rencontres dans des gares...
SupprimerParfois éphémères, mais jamais anodines.
La dernière en date ? Je l'ai racontée ICI...
Alors des larmes de joie, oui, je préfère...
Bises
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Ps avant d'oublier: j'aime cette fée qui nous salue d'une rose étoilée.
RépondreSupprimerC'est elle qui te remercie, par une gerbe d'étoiles semée aux quatre vents...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La photo et le début du texte me font penser à Anna Karénine, puis le récit bascule à Londres, bref ce texte a tout pour me plaire !
RépondreSupprimerLa passion amoureuse, sujet inépuisable et tellement humain !
Bisous.
Ah... Anna Karenine ! Quel roman ! Quel souffle !
SupprimerQuant à Londres si je te dis que j’ai un peu pensé à toi en écrivant mon histoire ?
¸¸.•*¨*• ☆
Ben ça me fait très plaisir !!
SupprimerC'est la vraie vérité !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est sympa tous ces possible.
RépondreSupprimerDes histoires de risques. De foi aussi, on croit à sa chance ou on la laisse passer.
Oui ça m'a bien plu d'écrire une histoire en forme d'arbre à choix multiple. Ça m'a rappelé mes CM2...😀
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu remets les S à leur place, bien-sûr. 🤔
RépondreSupprimerJ'avais même pas vu, dis donc...je l'avais fait inconsciemment...
Supprimerje ne pourrais plus corriger des dictées !
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Je vais briser tout le charme mais ce com est juste un clin d'oeil pour toi ma Céleste amie " Imaginons une homme qui projette avec force son anima sur une femme et que cela se concrétise par un puissant désir d'union sexuelle. Admettons qu'elle succombe et qu'ensuite plus rien ne subsiste. C'est souvent ce qui se passe avec un Don Juan. Après coup, cela ne signifie plus rien pour lui ! Il la quitte et pense : " Oh, Zut, ce n'étais pas ce que je voulais ! " En fait, dès le tout début, ce n'était pas ça : voilée sous cette forme, la pulsion n'a atteint ni son but ni son sens et aucun progrès n'a été réalisé dans le domaine de la conscience. "
RépondreSupprimerAlchimie, p. 90 Ed. La Fontaine de Pierre
Ah mais c'est tout à fait intéressant et ne brise pas le charme (en admettant qu'il y ait un quelconque charme à ma petite historiette à choix multiples) ;-)
SupprimerParce que dans le cas que tu évoques, il me semble que l'homme et la femme ont des attentes bien différentes...
Il est évident que le « miracle » de la rencontre, quelle qu'elle soit, tient dans la similitude des attentes de part et d'autre. Sinon arrivent la déception, la frustration, la colère, le dépit, la rancoeur, la jalousie, toutes ces maladies de l'amour qui, elles, rompent définitivement le charme de la rencontre...
A cet égard, le livre de Jung est sans doute une référence que je vais noter.
J'aime ce qu'en dit la traductrice dans sa préface:
Si les images alchimiques ont un tel pouvoir d’évocation, c’est qu’elles appartiennent à l’inconscient collectif. Pour peu que nous nous penchions sur elles, nous sentons que nous leur répondons en écho et que les symboles enfouis en nous, dans notre inconscient, s’éveillent. Un processus se met alors en route, dévoilé par les rêves, conduisant l’être tout entier à un élargissement, à un accomplissement et à une adhésion de plus en plus grande à la vie, ce que C.G. Jung décrit en ces termes : «Un oui inconditionnel à tout ce qui est».
Oui j'aime beaucoup, tu as de saines lectures... ♥︎
Ce tableau a inspiré ta plume imaginative... J'aime beaucoup ce texte... il fait réfléchir ... on fait parfois des choix que l'on regrette et on passe aussi à côté d'opportunités qui auraient pu tout changer, par timidité, hésitation ou peur de l'inconnu...
RépondreSupprimerLa vie, en quelque sorte!
bisous
La vie, tout à fait, Maryline, dans toute sa complexité qui fait sa beauté !
SupprimerMerci pour ton regard bienveillant.
assurément, c'est bien mené..
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Les quais de gare ont ceci de commun entre eux, que les séparations y sont toujours plus intenses, plus difficile aussi.
RépondreSupprimerÉlégamment vêtue d'un manteau rouge, elle pleure, silencieusement.Ses larmes roulent sur ses joues et se fondent dans la pluie. D'ailleurs, la pluie et les larmes se ressemblent.
"rain and tears are the same", comme dit la chanson.
Mais ses larmes l'immunisent contre cette pluie qui tombe sans discontinuer.
Parce qu’il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur, elle ne ressent pas la froidure de l'eau, elle s'en moque, elle l'espérait presque secrètement, comme pour ne pas être seule à avoir du chagrin.
Et là, par un étrange coup du destin, ou bien un céleste tour de magie, ses larmes sont devenues des larmes de joie. Elle avait raison d'y croire. Elle n'en croit pas ses yeux embués, son amour qui la quittait, reviens en courant comme un fou.
Il ne pouvait raisonnablement pas se résoudre à partir sans elle. Dans son esprit, dans son cœur, tout s'est joué en un dixième de seconde, juste en la regardant, là, sur ce quai dégoulinant, il a craqué.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore...
J'ai déjà écrit chez toi un petit commentaire sur l'improbabilité des chemins de vie.
Ton texte en fait une belle démonstration.
Je me suis régalé, comme très souvent.
Merci Didier.
SupprimerC'est un beau cadeau ce soir. J'ai beaucoup aimé ta version.
l'improbabilité des chemins de vie...c'est bien doit, ça.
Merci d'être accouru, sur to destrier, tel le chevalier blanc pourfendant les ennemis !
j'aime beaucoup « les douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur » et « la pluie et les larmes se ressemblent »
Je t'ai déjà dit que tu progresses de jour en jour ? ;-)
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Oui... Merci ! Je ne me lasse pas de l'entendre !:)
RépondreSupprimerC'est la première fois que je me risque à ce genre d'exercice, heureusement que les chansons sont venues m'aider, un peu.
C'étaient des paroles de chanson ? Je ne m'en suis pas aperçue...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Seulement "parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'a l’intérieur" , empruntées à JJG
SupprimerOh mince oui, c'est vrai... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Belle nuit à toi, Céleste blogueuse
Supprimerj'adore ces thématiques là (défis de Lakevio) et celles et ceux qui s'y risquent. Pour ma part je ne me sens pas ce talent là
RépondreSupprimerC'est souvent lorsque l'on se lance à « risquer » quelque chose que l'on ne se sent pas de faire...que l'on s'étonne soi même en repoussant ses propres limites, et en sortant de sa zone de confort. Je suis sûre que tu serais surpris.
SupprimerJe dis ça, je dis rien ;-)
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mystère... mystère :)
RépondreSupprimermes écrits sont absconds, ce n'est un mystère pour personne (Cf. l'article de Hicham sur mon blog)
et l'algorithmique utilise une grammaire structurée pour plus de fiabilité et lisibilité des programmes
si... alors... sinon, faire... tant que, et d'autres que je ne détaillerai ici...
tout le monde sait que pour faire clignoter une LED 10 fois on écrira l'algorithme :
remise à zéro du compteur
éteindre la Led
faire (
si Led éteinte alors allumer la Led
sinon éteindre la Led
si compteur = 10 alors afficher "FIN"
sinon nop * nop = no operation = nihil = que couic *
)tant que le compteur est inférieur à 10
en fait ceci allume 5 fois et éteint 5 fois la Led fameuse
mais ici règne un autre mystère
celui d'un papillon bleu qui
volette tout joliment sur tes mots dans ce blog
me fais penser à un petit poème non envoyé aux impromptus
car j'avais déjà posté trois textes sur les chats, et trop n'en faut :)
Haïku-rieux
Aïcha, petit chat
Deux papillons dans tes yeux
Se posent sur moi...
Bisous cavaliers
:)
Ben voilà ...je t'ai appelée à Led...et tu m'as expliqué, et tu sais quoi ? J'ai tout compris !
SupprimerMerci pour le haïku de coeur
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hang around ina café. Je suis archi fana de cela. Je n'ai guère l'occasion de pratiquer ce loisir délicieux en ce moment . J'aime capter les conversations, les mondes refaits à toutes les tables. Et en être bien sûr ...
RépondreSupprimerUn rêve : se rencontrer sur une terrasse...et discuter pendant des heures...
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C'est bon de venir chez toi, on sent un vent de liberté, de possibilité, de mystère. J'aimerais plonger dans ton billet et y aller, oser, vivre.
RépondreSupprimerJ'espère que tu oses vivre dans la vraie vie, petite miss !
SupprimerC'est tout le mal que je te souhaite. ;-)
Merci pour tes mots
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Ton magnifique texte a fait écho chez moi ... de manière particulière.
RépondreSupprimerLe début m'a emmené là : https://www.youtube.com/watch?v=tHRd7Vhj6dc
Et la suite m'a emmené "là-bas" : https://www.youtube.com/watch?v=Z5EMjKSG0Mk
Oui, je suis un Jukebox ambulant :-)
Merci pour le magnifique texte.
SupprimerJ'adore les gens qui voient la vie en musique.
Tu me rappelles ma collègue Marie, elle avait une chanson pour tous les moments de la journée ^^
Bisous ma belle
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Les deux dernières phrases! Mais les deux dernières phrases... Le point d'équilibre, de déséquilibre, la seconde vertigineuse, l'extrême limite, le saut dans l'inconnu, le choix terrifiant, exquis... tout est dit ♥
RépondreSupprimerMerci de ton enthousiasme ma belle !
SupprimerParfois, il faut mieux rencontrer des z'héros que des Huns...
J'en ai fait l'expérience...
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C'est fou d'imaginer qu'une seule décision différente de celle que l'on a prise, nous aurait emmenée vers un autre ailleurs. C'est fou d'imaginer toutes ces vies différentes que nous aurions pu connaître si... Faisons-nous toujours le bon choix ? En tous cas, tes amoureux l'ont fait. Joli billet, Célestine. :-)
RépondreSupprimerJ'adoooooooooooooooooooooore !
RépondreSupprimerC'est exactement ça la vie,
Ce retrouver au bout du chemin et puis décider De prendre ... A gauche ? à droite ?
Et si nous avions droit à une nouvelle Chance ... Faire reset ... Rembobiner ... Et recommencer ...
Rahhhh et dire que j ai failli manquer ton billet .... Tssssss
Merci Blue de ce chemin, il n'y a que toi pour si bien le décrire !
Bonne nuit Célestine tine tine
Oui il aurait été dommage de le louper, n'est-ce pas (j'ose me vanter un peu..)
Supprimer(Et puis pour moi, il aurait été dommage de louper ton commentaire !)
Bisous Cristina na na ;-)
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