Sur mon chemin de vie, j'ai pris tant d'enfants par la main que j'en ai oublié le nombre. Des centaines sans doute. Peut-être mille.
Et aujourd'hui, sur mon chemin, il y a cette petite fille aux grands yeux étonnés, des yeux pleins de questions et de larmes qui roulent comme de petits cristaux de sel translucide sur le sable gris du temps qui court.
Une petite fille que j'ai cru pouvoir un peu oublier. Pour faire l'adulte.
Ça ne m'a pas réussi des masses.
Il était temps que je la relève doucement, sans la brusquer, que je panse ses genoux écorchés, que j'ôte les brins de paille de ses cheveux en lui disant tout mon amour et toute ma compassion. Que je l'assure que je vais enfin m'arrêter à ce qu'elle veut me dire. L'écouter. La comprendre. Et la serrer fort dans mes bras.
Elle me dit des mots de crainte et de hantise, de cailloux noirs et de forêts sombres.
Mais aussi des mots de cascade qui ruissellent sur mon coeur. De ceux que l'on aime entendre, un jour de noël scintillant de givre et de flammes.
Elle me parle d'espoir, de paix. Que les guerres, les crimes et les folies des hommes finiront un jour. Que plus jamais l'on ne verra des gens seuls et malades, pauvres, tristes et fatigués, sans qu'une main ne vienne les secourir. Que les hommes embrasseront les arbres et les agneaux, que les richesses couleront comme le miel et que l'amour règnera sur la terre dans une délicate et subtile harmonie.
Elle s'indigne et s'émerveille, dans son coeur de cristal, tout jaillit et tout perle.
Elle me parle et me fait du bien.
Plus jamais je n'accepterai que l'on se moque de cette petite fille. Qu'on la néglige. Qu'on l'humilie. Qu'on l'utilise et qu'on l'oublie.
Elle est en moi à jamais. S'en défendre est inutile.
Aujourd'hui je ressens un apaisement étrange et bienfaisant.
Je n'ai besoin de rien, je me sens comblée de grâces.
Et en chacun de vous, il y a un enfant qui connaît la beauté des lunes et le goût sucré d'un sourire. Un enfant qui sait, et se souvient de tout.
Ecoutez-le. Il mérite que vous en preniez grand soin.
Je vous le souhaite, en ce jour particulier, lecteurs adorés.
¸¸.•*¨*• ☆
Musique: Choirs for Christmas-Once in Royal David's City performed by Trinity Singers
mais que faire si l'enfant se souvient surtout des choses qui lui ont fait mal, très mal?
RépondreSupprimerbises, Célestine
C'est là tout l'enjeu de cette écoute...
SupprimerEt je suis certaine qu'à terme, c'est bénéfique.
Je t'embrasse, ma chère Adrienne.
Aimer et entourer nos élèves comme nous savons le faire, cela est déjà une façon d'en prendre soin.
C'est très bien, et en cela, nous sommes très semblables.
Avec ce que tu dis aujourd'hui, je comprends pourquoi tu les aimes tant.
On dit et on fait aux gens ce que l'on aimerait qu'on nous dise et fasse.
Mais ça ne suffit pas. Il arrive un moment où notre enfant intérieur a vraiment besoin d'aide.
Je te souhaite d'y parvenir, toi aussi, car cela fait un bien fou.
Bises célestes, madame !
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merci pour ta gentille réponse :-)
SupprimerC'est avec plaisir chère Adrienne.
Supprimerje t'apprécie énormément.
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Adrienne: il y a un temps pour se rappeler (exorciser) le mal qu'on nous fait.
SupprimerPuis vient le temps de la réconciliation. C'est très doux et nourrissant. Et cela vient quand on s'y attend le moins... Les choses se font à leur rythme.
Célestine, j'aime beaucoup ton texte, et j'aime aussi beaucoup ton dessin.
SupprimerMerci Ambre, c'est gentil.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh oui ! Il faut savoir l’écouter l’enfant qui est en nous et je peux te l’assurer, ce n’est pas le nombre des années qui l’éloigne, il est toujours présent, nous rattache à un passé pas si lointain que l’on sublime souvent. N’est-il pas plus agréable de ne se souvenir que des moments heureux ?
RépondreSupprimerMais il y a les autres, plus sombres, poignants, qui déchirent le coeur, et les paroles de cet enfant face à ces jours noirs ne sont pas faciles à entendre. Ce sont souvent celles-là que l’on enfouie au plus profond de nous-mêmes et qui cherchent en vain la porte de sortie.
Les rires et les larmes, les baisers et les bosses font partie du ciment qui nous aide à grandir.
Accepter ses erreurs, les comprendre, savoir que rien n’est irréparable, et conjuguer le verbe pardonner à tous les temps !
C’est alors que cet enfant sera apaisé et pourra continuer son petit bout de chemin…tant que l’adulte qui l’abrite tiendra la route !
Eh bien oui, il faut reprendre pied avec la réalité !
Personnellement, je m’accroche pour que la petite fille qui est en moi depuis plus de 70 ans s’amuse comme une petite folle jusqu’à mon dernier souffle. J’estime que je le lui dois bien !
Bisous Célestine et bonnes fêtes de fin d’année.
Je t'adore !
SupprimerTu es quelqu'un de si positif, comme je te le dis souvent, ton énergie est communicative, et quand on te lit, on se sent tout simplement meilleur, et mieux.
Apprendre à ne s'entourer que d'êtres de lumière, ça aussi ce n'est pas facile, quand on est attiré par l'ombre et ses mystères. Et ne pas se jeter à la tête du premier bonimenteur de de belles paroles, ça aussi, c'est difficile quand on est en recherche de reconnaissance.
Pardonner ? Oui, je retiens le mot, je pense que j'en aurai besoin dans quelque temps, quand j'aurai débroussaillé ma friche intérieure.
Apaiser ? c'est l'objectif.
Et à ces mots-clés très importants, je rajouterai joie de vivre. Tu en es un parfait exemple.
Merci pour ce commentaire vraiment réjouissant.
C'est un beau cadeau de noël.
Bisous mariejo
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Pardonner? Pourquoi pas seulement faire la paix?
SupprimerPardonner, n'est-ce pas une façon de faire la paix, et notamment à l'intérieur de soi ?
SupprimerMais j'admets que ce n'est pas facile, et même parfois cela semble impossible.
Je repense à Roland Giraud, qui a réussi à pardonner une chose que peu de gens parviennent à pardonner.
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Comment sais-tu qu'il a pardonné?
SupprimerIl le disait dans une émission, qu’il était prêt à pardonner à l’assassin de sa fille.
SupprimerMais en fait je n’en sais rien. Au fond des gens, qui peut savoir ce qui se passe ?
Disons que je ne pense pas qu’il ait dit ça juste pour faire le buzz. Il parlait juste du message du christ et disait que pardonner était le combat de sa vie, des choses comme ça. Voili voilà.
Bises du matin
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merci Célestine
SupprimerOui, qui peut savoir ce qui se passe au fond des gens, surtout dans ce type de contexte?
Tu vois, par exemple je me suis "réconciliée" avec ma mère (je lui en ai voulu toute ma vie de ne pas m'avoir défendue, en tout cas c'est comme cela que je voyais les choses, et "la paix" est venue d'elle même, mais après sa mort malheureusement) et j'ai beaucoup de mal quand certains de mes proches continuent de la critiquer ou de dire du mal d'elle..
En réalité, chaque être humain mériterait le pardon, même celui qui a fait des actes affreux, parce que l'on ne sait pas ce qui, dans son chemin de vie, l'a amené là.
SupprimerMais cela reste très difficile à mettre en oeuvre, et personne ne peut nous juger de notre décision, pardonner ou pas, personne. ;-)
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Je ne sais pas si tu as vu un film, très beau mais très dur, en plus je ne me rappelle même pas le titre alors tu vois ça ne va pas être facile de le retrouver :-)
SupprimerC'est l'histoire d'un homme qui est condamné à mort pour avoir commis d'horribles choses (viols, meurtres), et une femme, une religieuse je crois, tente d'obtenir de lui qu'il regrette ce qu'il a fait. Ou alors qu'on lui pardonne, je ne sais plus très bien. J'étais jeune quand j'ai vu ce film. Ça te dit quelque chose?
Non ça ne me dit rien, ce film.
SupprimerLe dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo, peut-être ?
oh la la ! Tu me fais trop de compliments, je me demande si je les mérite !
RépondreSupprimerFinalement, je vais rester "copine" avec toi ! Tu es vraiment la seule à bien me connaître ! (rires)
Ça me fait un bien fou d'être appréciée à ma juste valeur !
Je vais imprimer tout ce que tu dis, j'accrocherai le papier format A4 sur ma poitrine et me promènerai comme ça demain ! Le premier qui a l'air de dire le contraire, je l'étrangle ! Voilà, c'est dit. Mais pour m'éviter de finir l'année en prison, je mettrai cette phrase dans le post scriptum, en grandes lettres et en rouge. Normalement, tout devrait bien se passer, hein ? (rires) bisous bisous
Ta première phrase fait résonner en moi une de mes difficultés: l'impression récurrente que je ne « mérite pas » les compliments. La marque d'un manque de confiance en soi qui me poursuit depuis longtemps...
SupprimerEt le reste de ta réponse me fait rire.
Oui, tu es de ces personnes dont on se dit: ce doit être bien d'être copine avec elle !
Bisous bisous
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Je ne sais pas comment dire, exprimer comme tu le fais si bellement, si judicieusement et si tendrement pour faire parler les enfants, ces enfants qui sont restés muets énormément de temps, même plus : toute leur vie ! Peut être lis-tu dans leurs yeux, ou dans les tiens, qui laissent échapper quelques larmes discrètes ou même pudiques. Ne sommes-nous pas tous quelque part des enfants incompris, rayés, rudoyés, meurtris et parfois même mutilés dans notre âme innocente et notre chair endoloris- bien sûr j’extrapole, mais il y’a tellement d’enfants qui pleurent dans ce monde en folie-. Faire parler l’enfant en toi, c’est comme soulever le toit du ciel pour qu’il s’égaie et qu’il prenne l’air à satiété. L’enfant en moi, tout penaud, reprend le souffle et découvre le monde et sait maintenant qu’il y’a de belles âmes, que rien n’est impossible, qu’il faut réapprendre à marcher, à marcher comme des hommes libres, car pas loin, il y’a des poètes, des musiciens, des médecins, des sculpteurs, des rêveurs, de tout pour faire un monde, un monde où les enfants sont rois, reines, où l’espoir est un credo, un monde juste où ils naissent comme des astres et qu’ils aient le droit d’être heureux.
RépondreSupprimerMerci céleste pour cette magnifique ode à l’amour
Bisous émerveillés
Si on n'écrit pas une ode à l'amour le jour de Noël, on n'en écrit jamais...
SupprimerSoulever le toit du ciel, c'est très beau.
Surtout quand le ciel, tel celui de Baudelaire, pèse comme un couvercle sur notre liberté d'âme.
Jamais on ne devrait faire mal à un enfant.
Merci pour cette belle déclamation de poète
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Un texte qui me parle vraiment. Je sais que personne ne sort de l'enfance sans heurts, souffrances, difficultés...
RépondreSupprimerMais l'enfant possède l'intelligence du cœur et cette intelligence est remplie d'amour, de vision et de bonheur. En chemin on s'en éloigne. Tous ceux qui ont pris soin de nous on fait de leur mieux mais eux aussi s'étaient éloignés du chemin. Retrouver ce cœur d'enfant, car il bien là, bien vivant, apaise et aide à traverser et adoucir des moments angoissants et de peur mais surtout apporte une compréhension, un besoin, un désir de vivre pleinement. maty
Je suis touchée pas ton témoignage, maty.
SupprimerChaque fois que tu interviens, je suis toujours étonnée et charmée de m'apercevoir que tu me lis assidument.
Rester connecté à notre enfant intérieur, c'est apprendre à respecter son être profond dans son entier.
Et à se mettre à l'écoute pour s'améliorer dans nos relations à autrui.
Et puis, le jour de noêl, garder son âme d'enfant, c'est quand même le bon jour, n'est-ce pas...
Je t'embrasse
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Je ne sais pas trop où se cache l'enfant qui est en moi. Je sais qu'il a pris des coups trop gros pour son âge. Il a ainsi grandi trop vite et toujours en déphasage avec les autres. Longtemps il a douté de lui, jusqu'à ce qu'il comprenne que ce n'est pas parce qu'une erreur est partagée par beaucoup que ça devient une vérité. Alors il est souvent resté seul , sans trouver les mots pour convaincre...
RépondreSupprimerCet enfant retrouve petit à petit sa légitimité et moi je retrouve des souvenirs d'enfant que je croyais perdus...
Ti bacio Sorellita
« sans trouver les mots pour convaincre... » sur ce plan-là, au moins, il a changé, le petit Blutchy. ;-)
SupprimerIl sait très bien les trouver, il a même pas mal d'arguments contondants...et confondants.
« Ce n'est pas parce qu'une erreur est partagée par beaucoup que ça devient une vérité » n'est-ce point la phrase qu'un certain Galilée aurait prononcée avant de mourir ? :-)
Baci caro
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Diantre! Serais-je si cultivé sans le savoir?
SupprimerAprès vérification:
"Une erreur ne devient pas une vérité parce qu'elle est partagée par beaucoup de gens" est de Gandhi.
Mais Galilée aurait pu le dire...
Il et vrai que la culture c'est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié des choses apprises. Était-ce d'Emile Henriot ou d'Edouard Herriot... Eux seuls pourraient nous le dire, mais ils restent curieusement muets à ce sujet. Reste que cet aphorisme n'en demeure pas moins vrai...
Bacione
Wikipédia dit que c'est Edouard Herriot...
SupprimerGandhi, Galilée...ils ne dépareraient pas sur la place des Grands Hommes, en tout cas.
ti abbraccio
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Et j'ai lu que dans une note posthume, Edouard Herriot l'attribuait à un philosophe japonais.
SupprimerBon, tu me diras que s'il était déjà mort, il a pu se tromper....
Vas savoir? L'important n'est-il pas la pertinence du propos?
Baci e TVB
Oui c'est vrai...
SupprimerLe message est plus important que le locuteur...
D'ailleurs, dans la vie, on se souvient de certaines phrases entendues, mais alors dire qui les a prononcées...c'est une autre paire de manches...
Bella notte caro mio
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Sur ton chemin, tu vas à la rencontre d'une petite fille égarée. A t-elle manqué d'accompagnement? Des années plus tard, elle en a fait son métier. Donner des bases, les renforcer, consolider un socle, faire découvrir des clefs. Tu as accordé ta confiance aux enfants, il semblerait que tu aies donné ce que tu n'as pas eu en quantité suffisante.
RépondreSupprimerC'est souvent le cas, plus tard, de donner ce dont on a manqué enfant et qui fait cruellement défaut, parfois, à l'âge adulte...
On y perd ses forces et il nous faut aller puiser dans une source profonde et intime, secrète. Il te reste à accompagner une dernière élève, la plus sensible!
Alors, prendre de sa main gauche sa main droite, à elle deux prendre à bras le corps cette confiance en soi et s'engager même un peu tardivement sur le chemin de la vie.
https://www.youtube.com/watch?v=ty35GVFozq4
Cette chanson est je crois, la toute première qui m'a ému profondément et, tout aussi étrangement, la première chanson étroitement liée à un évènement de ma vie:
Ma maitresse préférée s'en allait accompagner d'autres enfants sur le chemin de la vie.
il semblerait que tu aies donné ce que tu n'as pas eu en quantité suffisante.
SupprimerC'est tellement vrai...
J'aime beaucoup aussi ta phrase sur la « dernière élève qu'il me reste à accompagner, la plus sensible »
Tu as une vue très juste des choses, cher Didier.
La chanson, je me suis aperçue que je la savais toujours par coeur quarante ans après...
Merci pour ce moment d'émotion.
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J'ai souvent eu une juste vue des choses, même quand je n'aurais pas voulu... Déjà petit et même après! Alors, pour équilibrer, j'ai souvent été dans la lune!
SupprimerEt si c'était dans la lune que l'on avait une juste vue des choses (confer mon dernier billet sur « prendre de la hauteur » )
SupprimerOn y voit sûrement mieux que les deux pieds dans le caca ... ;-)
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Casque rivé sur les oreilles, pour ne pas importuner les voisins, il est 22:45, j'écoute Mozart; le concerto pour violon no4. Quand tout va bien, ou que tout va mal, Mozart est là... Dans les moments de spleen, je branche Schubert, mais c'est un autre trip...
RépondreSupprimerJ'ai arpenté les chemins de votre univers, sans cartes, au hasard Baltazar. j'ai adoré, par exemple, "Répétition" du 24 août 2012. Dans notre époque, ou tout doit être "en direct", il est bon de se glisser, incognito, dans les chemins de traverse, et de rêvasser, en écoutant le concerto pour violon no5, le temps passe et le no4 a disparu dans la gueule du Serpent d'Océan à Saint-Brevin-les-Pins...
J'aspire un bol d'air et je plonge en apnée pour lire la suite des aventures de Célestine.
J'espère que votre Noël fut, comme le mien, Joyeux. Et nous, on avait de vraies bougies sur l'arbre de Noël et de la neige dans le village, tra la la, la lère...
Je vous embrasse
Jean-Jacques'60
Berne, le 25 décembre 2017
Cher Jean-Jacques
SupprimerJe vous souhaite un bon voyage dans mes pages.
Au hasard, Baltazar, c'est encore meilleur ! Mais attention à l'apnée ...respirez de temps en temps !
Du coup, moi j'ai écouté le concerto N° 4. Du bonheur à l'état pur.
Merci et très joyeux noël à vous cher ami.
Bises célestes
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Revenir des chemins de lumière d'un Noël partagé, et te lire chère Célestine, rajoute de la beauté à ce jour particulier, à ce travail de dépliement personnel, cet épanouissement nécessaire pour chacune, chacun d'entre nous, et que tu évoques si joliment ici.
RépondreSupprimerCe développement qui gomme les félures, les brimades, les blessures, les enfouissements du petit enfant qui demeure blotti en nous, qui "EST", libre, dans sa belle spontanéité.
Nous avons tous besoin de reprendre ce contact avec lui qui vit dans l'imparfait imposé, que l'on a heurté, froissé, tiraillé, bousculé, combattu, abandonné, délaissé, réduit au silence, oublié, tapi dans l'ombre.
Devenu prisonnier du bon vouloir des adultes, portant lourdement un sentiment de culpabilité qui l'étouffe dans les règles infligées, parce qu'il faut, c'est ainsi... et ainsi, il hésite sur les chemins à emprunter, à décider de son futur.
Comment recomposer les fragments trop longtemps égarés de son vrai "moi" ? mais qui correspondent avec l'image que l'on a voulu de lui ?
En le reconnaissant et l'apprivoisant, en le libérant de cet immense fardeau qui pèse lourdement, c'est se libérer soi-même et devenir à présent ce que l'on "EST" fondamentalement = un adulte le plus complet possible.
En reconnaissant son émotivité, en le questionnant pour le comprendre, en dialoguant, attentif à ses besoins, en se reliant à ce que l'on est au plus profond de son être.
Enfin en agissant avec un comportement AIMANT, d'adulte BIENVEILLANT, ATTENTIONNé envers lui, notre enfant intérieur, d'enfant ordinaire devenu héroïque.
Il est possible de reprendre ce fil tendu de soi, de l'enfant en nous, en l'AIMANT, l'enfant vivant devenu enfant blessé, égaré parfois, qui s'est construit autrement, en réintégrant notre, sa force intérieure, notre belle lumière, en se réalisant, en prenant soin de cet enfant de vie, libre, heureux, en l'aidant enfin, et le mieux possible à occuper sa place sans culpabilité aucune, et en lâchant prise.
MERCI Célestine pour tout ce bonheur écrit, lu et offert.
Je t'embrasse.
Den
Oh Den...comment te dire mon émotion à te lire, si ce n'est qu'elle est au moins égale à la tienne ?
SupprimerC'est une synergie formidable qui se développe et s'amplifie depuis quelque temps autour de moi, comme si tout l'univers conspirait à me faire entrevoir le chemin dans la jungle de moi-même.
Lâcher prise, oui, cela vient, petit à petit.
Le fil tendu de soi...oublier la culpabilité morbide, les névroses paralysantes, les peurs, les blocages, les errances, les erreurs...renaître, revivre, j'y aspire de toutes mes fibres à l'aube de cette nouvelle année qui se profile...
Et je suis SUPER BIEN accompagnée !
Je te rends ton merci, au centuple.
Bisous très chère Den.
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PS hier, je suis passée à côté de chez toi, à 120 à l'heure, mais je n'avais pas eu le temps de te prévenir...
Mais je suis sûre qu'il y aura un jour, un jour...
:-)
Pour moult raisons, ce billet me touche et m'émeut terriblement !
RépondreSupprimerMais je ne trouve pas les mots, ou suis trop pudique, moi qui pourtant d'ordinaire n'ai aucun mal à me dire...
Trouver les mots...c'est vrai que c'est difficile. Je comprends, quand ça touche à l'intime.
SupprimerC'est tout le travail de l'introspection que de mettre des mots sur les maux...
Merci de l'avoir dit. ♥︎
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Merci pour ce cœur d'enfant, haut chœur de toutes les notes amies qui se joint pour communier d'un même élan ...
RépondreSupprimerJe le sens si fort en moi, la petite fille de 48 ans, qui va chercher encore le lait de sa maman, et qui sait aussi maintenant le laid et tout ce qu'elle voudrait recoudre ou pardonner dedans ...
L'aidant du cœur, c'est de pouvoir le dire et encore mieux l'offrir à ses lecteurs, sans peur, sans jugement.
L'enfant pousse la porte pour regarder derrière et un jour, il ouvre une porte au dedans de nous ...
Je t'embrasse très fort belle amie des ondes, dans la lumière encore si douce ( qui nous veut du bien ) de la joie de Noël, qu'elle réunisse ceux qui gardent et partagent leur cœur d'enfant. Tout simplement.
Mes haut mage à toi et tes précieux lecteurs ...
Tu fais partie de mes précieux lecteurs, Veronica.
SupprimerEt c'est toujours un plaisir de te voir revenir par ici.
Ouvrir des portes...oui voilà ce que je fais depuis un certain temps déjà.
C'est passionnant de jouer les Alice au pays des Merveilles de son être profond.
Bisous très nocturnes
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J'ai compris, à te lire si souvent à propos d'enfants, que tu as toujours été des leurs. Je t'embrasse chère enfant. ATTB Little Angel Baby. Et quelle grace que ce choeur de Trinity.
RépondreSupprimerJe me sens comprise de l'intérieur.
SupprimerÇa fait un bien fou.
Et mon âme vibre à la même fréquence que ce christmas carol gracieux.
Kisses from AB
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Un jour ou l'autre on tue l'enfant qui est en nous, nous avons deux vies en fait : l'enfance et tout le reste, la seule vraie vie c'est l'enfance, le reste n'est que survie.
RépondreSupprimerC'est très violent ce que tu dis. Moi je ne l'ai pas tuée, cette enfant en moi.
SupprimerBien au contraire.
Est-ce pour cela que j'aime tant la vie ?
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Tu sais que c'est bien, ça, d'arrêter d'être en guerre contre le monde entier ?
RépondreSupprimerTu me reposes, il y a tant de gens qui partent au combat sans même être sûrs de ce qu'ils vont combattre.
(généralement des ennemis qu'on leur a désigné...)
Et puis, si personne ne rêve d'un monde où tout sera un peu calme plutôt que d'un monde où ils auront vaincu tout ce qui leur semble devoir être combattu, hein...
Je me suis mal exprimé.
Supprimer"Et puis, si personne ne rêve d'un monde où tout sera un peu calme plutôt que d'un monde où ils auront vaincu tout ce qui leur semble devoir être combattu, hein..."
Je voulais écrire :
"Et puis, je préfère cette petite qui rêve d'un monde un peu calme et apaisé plutôt que tous ceux que j'entends si souvent rêver d'un monde où ils auront vaincu tout ce qui leur semble devoir être combattu."
Et ce n'est pas la justesse de leur combat qui me gêne, c'est leur propension à vouloir un monde parfait et combattre ce qui entrave leur idée de la perfection.
@Le goût : j'aime bien ce qu tu écris...
Supprimer@ le Goût
SupprimerJe suis très touchée par ce que tu dis. Et je vois très bien à quoi tu fais allusion par ces intégriste du "monde parfait à leur manière" qui ne supportent pas que l'on ne pense pas comme eux.
Oui, je rêve d'un monde calme et apaisé, sans tensions, non-violent, où chacun garderait ses convictions dans l'épaisseur de son intimité...
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@Candide
SupprimerMoi aussi, j'aime beaucoup ce que dit le Goût...
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Coucou Célestine. Oui... l'enfant qui dort en nous est parfois bien apeuré, parfois blessé, parfois triste mais aussi parfois virevoltant dans des plaisirs tout simples. Souvent les adultes croient qu'en faisant taire l'enfant qui est en eux et qui dort depuis des années, tout va aller beaucoup mieux. Erreur... car c'est bien l'enfant qui apaise le grand.
RépondreSupprimerS'écouter, laisser parler les émotions et prendre soin de soi... vaste programme. Je le fais mien pour 2018. Bises alpines.
Bienvenu au club, alors, chère montagnarde.
SupprimerTu vis dans un cadre qui facilite grandement la méditation et l'introspection.
L'enfant qui apaise le grand : oui, c'est ce que je ressens.
Je t'embrasse sous les étoiles.
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Merci chère Célestine pour ce beau texte offert en ce jour de Noël ! Bien sûr, tu auras deviné qu'il me parle et m'émeut.
RépondreSupprimerIl est plus facile de faire émerger de l'enfance les bons et beaux souvenirs. Mais il y a les autres...Et ceux-là, on voudrait bien qu'ils n'aient jamais existé. On essaie de les taire mais ils sont là, au plus profond de nous et quand ils surgissent, on a mal. Je ne crois pas, quant-à moi, que l'on puisse les exorciser. Malgré tout, ils nous ont construits et font partie de nous. Pouvoir en parler est déjà bien. Bisous.
Chère Marité ! Oui bien sûr que cela fait mal. Mais en même temps, c'est comme soigner une plaie, parfois il faut faire sortir le pus.
Supprimerje ne crois pas que l'on puisse les exorciser, je dirais oui, sans l'aide de quelqu'un on n'y arrive pas. Mais j'ai bon espoir d'y arriver en étant un peu accompagnée.
Bisous
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c'est un des plus beaux souhaits que j'ai lu depuis si longtemps, un souhait qui remue et qui galvanise qui apaise aussi.... Merci Célestine.....
RépondreSupprimerAvec une grande joie, petite miss, je t'entends me dire que mon texte te fait du bien, te remue, et te donne paix et énergie.
Supprimerc'est très encourageant pour moi.
Bisous
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oulah! ça me cause ma soeur Céleste....ton nouveau bandeau m'a parlé d'une "enfant-dedans" (la mienne) assise parfois au fond d'une cave, elle attend, et attendra longtemps si je ne réalise pas que c'est à moi d'aller la sortir de la cave sombre, bises fraternelles
RépondreSupprimerVoilà, Sylvie, c'est exactement cela.
SupprimerUne cave sombre et humide où elle se morfondait.
Décider un beau matin d'aller la chercher demande du courage...Et sans doute un petit coup de pouce du destin.
Pour moi, il y a eu clairement un déclencheur qui m'a poussée comme un ressort hors de ma boîte.
Je te souhaite ce courage.
Bises, sister !
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Si l'on n'y fait pas attention, l'enfant qui sommeille en nous peut perdre son innocence, érodé par la vie qui passe. Pourtant l'émerveillement est une vertu stimulante. J'aime m'émerveiller pour des petits riens. Je suis sûr que tu as su développer cette capacité chez les enfants que tu as connus. Belles fêtes à toi.
RépondreSupprimerBien sûr, c'était d'ailleurs la chose que mes élèves aimait le plus chez moi: venir en classe et s'émerveiller. C'est là que j'ai découvert mes capacités de «fée »
SupprimerEt quelle plus belle façon d'apprendre qu'en s'émerveillant ?
Belle fin d'année, Daniel.
Tu m'apportes beaucoup dans ma réflexion, sois en certain.
Je t'embrasse
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Oui elle est toujours présente, la petite fille qui ne veut pas lâcher la main parce que le monde lui fait peur, ce monde trop bruyant, gris et si vaste qu'il libère l'angoisse; alors elle s'apaise en regardant les fleurs,le bleu d'un ciel d'un mer, la beauté des nuages et la danse des vents pour trouver chaque jour un rendez- vous d'amour !
RépondreSupprimerTout plein de douceurs pour toi et tout autour de toi .
je suis sûre que derrière ta poésie se cache aussi une petite fille qui exprime des choses essentielles.
SupprimerNe l'oublions pas, et rendons lui hommage : elle fait écrire de très belle choses.
Plein de douceur pour toi également, chère Balaline.
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Tu es une très, très chouette thuriféraire de l'innocence ! Joyeux Noël, Céleste nièce !
RépondreSupprimerC'est le plus beau compliment que l'on m'ait jamais fait à ce sujet, cher oncle putatif !
SupprimerTiens je t'embrasse !
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Salut Céleste. Je me souviens surtout de la mauvaise école. De l'Espagne franquiste. Des curés omniprésents qui faisaient l'école catéchisme en main. Je l'ai désertée. A vingt ans, en France, j'ai eu honte de mon ignorance et j'ai lu, tout et n'importe quoi, jusqu'à que cela éclaire l'âme obscure que j'étais. Rien n'est inutile. Faible consolation. Mais j'ai eu de la chance, je pense.
RépondreSupprimerLe bisous des cimes célestes.
J'ai un jour compris que la seule chance, c'est de savoir faire de ses épreuves, ses malheurs, ses expériences négatives, un ferment et un tremplin pour aller mieux, et y puiser une force extraordinaire.
SupprimerChanger le plombe en or.
Nous sommes tous des alchimistes...
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Il est temps, ma Céleste, il est temps de la libérer, de lui redonner sa place et de l'écouter, cette petite fille, de la laisser regagner la confiance sabotée, qu'elle retrouve son rire et oublie ses pleurs...
RépondreSupprimerJe vous embrasse toutes les deux, je vous vois doucement vous fondre en une seule et même magnifiwue personne, tout mon cœur est dans mon baiser.
"magnifique"... mon petit doigt a ripé de joyeuse émotion ♥
SupprimerTrès émue ma Baladine.
SupprimerMerci pour ce commentaire cadeau.
De tout coeur ♥
Belle journée, je t'embrasse
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La petite fille en nous sait s'émerveiller de petits riens quotidiens et cela nous donne la confiance et aide de partager des mots, des gestes, des sourires.
RépondreSupprimerBelle journée chère Célestine
Je t'embrasse ♥
Ton côté rêves d'Eugénie te vient certainement en droite ligne de l'enfance, chère Denise.
SupprimerEt c'est san doute pour cela que tes photos nous parlent si fort d'émerveillement
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Je laisse le temps couler, filer et voilà que je reviens pour lire cette histoire qui me touche tout particulièrement moi, dont la petite fille enfouie (pas si enfouie que ça) est encore tellement écorchée par les paroles maladroites de ses proches... Merci à toi ma belle, belle fin de semaine
RépondreSupprimerJamais je n'ai pu mal parler à un enfant...
SupprimerMes écorchures étaient encore tellement présentes...
Bisous ma Brizou.
Belle fin d'année, dirai-je !
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https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=PwpwdfWC1_c
RépondreSupprimern'est-ce pas un peu tôt pour souhaiter la bonne année ?
SupprimerJ'attendrai le 31 décembre à minuit. (je suis superstitieuse...)
Bises célestes
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Pourtant il ne faut pas car ça porte malheur...
SupprimerBaci
C'est vrai. Je disais ça pour la forme, comme je le disais à mon chat noir ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
;-)
SupprimerUn jour, en groupe de formation à l'accompagnement, chacun avait été invité à se souvenir en silence d'un moment heureux de l'enfance. Une fois que, comme les autres, j'eus visualisé intérieurement ce moment, la consigne suivante fut d'aller mentalement vers cet enfant et lui dire qu'on l'aimait (ou le prendre dans nos bras, je ne sais plus). Instantanément il m'a été impossible de tenter ce "rapprochement". C'était beaucoup trop violent, du point de vue des émotions. Cela m'a surpris de voir se révéler-là quelque chose de bien plus profond que ce que je subodorais. Je n'ai plus tenté l'expérience, mais je sais qu'il se cache quelque chose là :)
RépondreSupprimerCe que je veux dire par là c'est qu'entrer en contact avec son enfant intérieur, établir ainsi un "pont émotionnel" avec cette part de soi, n'est certainement pas anodin lorsque le besoin s'en fait sentir. Il semble que c'est ce que tu es en train de faire, et de fort belle façon. Permets moi de t'en féliciter :)
Oh Pierre, je te remercie vraiment pour ces paroles, tu sais combien cela demande de courage de franchir ce « pont émotionnel » et ton avis en la matière me touche énormément.
SupprimerJe pense quand même que ce n'est pas un hasard si tu as mis une photo de toi enfant sur ton profil de blog.
Merci pour ton commentaire.
Bises nocturnes en étoile filante
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Comme c'est beau et doux. Comme je me reconnais...
RépondreSupprimerJe te serre :)
Douce et belle fin d'année, à très vite <3
Je savais que tu te reconnaîtrais dans cette petite fille blessée.
SupprimerJe t'embrasse fort moi aussi, Cloudy.
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Merci merci bisounourse en chef ! C'est bon de rêver parfois! Bisous !
RépondreSupprimerHa j'ai fait des progrès tu vois, je ne pars plus en vrille à l'énoncé de ce mot qui a toujours eu pour moi quelque chose de méprisant envers les rêveurs, les utopistes, les poètes...
SupprimerJe sais que dans ta bouche, il n'a rien de tel. Et je le prends comme un joli mot d'amitié.
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C'est mignon ton billet.
RépondreSupprimerJe choisis mignon à dessein et particulièrement pour ton billet je dis ça parce que souvent mon mot mignon est empreint d'agacement, à la lecture attentive de ton billet j'ai réfléchi, ton billet est mignon.
Bleck
Tu veux dire que pour une fois ce mot ne serait pas empreint d'agacement ?
SupprimerEnfin, c'est comme ça que je veux lire ton message mignon du matin.
On est bisounours ou on ne l'est pas... hihi !
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Entendons-nous, ton "hihi" est mignon alors que ton billet est mignon, ça sonne tout de même très différent !
SupprimerBleck
T’es mignon, Bleck :-)
SupprimerEt si celestine nous racontait son noel
RépondreSupprimerLpn
Je ne sais pas si ça donnerait matière à un billet...
SupprimerA moins d'aller voir les aurores boréales au fin fond de la Scandinavie...ou de se baigner dans l'océan sous les Tropiques...C'était juste un doux moment avec une pensée pour les gens qui sont malheureux et seuls.
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Elle n'est pas seule cette petite fille, elle a une soeur jumelle et tu la connais; elles ont une similitude dans leur vision des choses, sont toujours en quête de bonheur,de calme, de partage, d'échange, de sérénité, de tendresse, d'amitié et d'amour pour les autres mais pour elles aussi.
RépondreSupprimerAujourd'hui pour toi , rien que pour toi : bulles de joie de vivre
Ah ma Chinou, nous sommes ♪♩deux soeurs jumelles tra la la la la la la la ♫♩♪
SupprimerMerci pour ces bulles de joie, je prends.
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Célestine tu es la joie de vivre !
RépondreSupprimerEt je me joins à ton amie Chinou pour partager ces bulles de joie
Ton texte est tout simplement merveilleux.
N'arrête pas d'écrire.
Bises
Angela
Je ne compte pas arrêter de sitôt, je te rassure, chère Angela...
SupprimerBisous émus
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Les petites filles d'aujourd'hui apprendront à se défendre, enfin, je l'espère.
RépondreSupprimerJe l'espère. Bien qu'en fait l'idéal serait de n'avoir pas à se défendre...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La nécessité de se défendre bec et ongles à plutôt tendance à se généraliser, hélas...
SupprimerJ'ai quand même espoir...pour nos filles et nos petites filles...
SupprimerLà, je voyais la chose de façon moins sexuelle ou sexuée, mais plus sociétale.
SupprimerL'étage supérieur des conflits hommes-femmes est un conflit de classes entretenu par des interdits religieux.
C'est là qu'il faut batailler becs et ongles pour se faire respecter et que les tourmentés du zigouigouis envaticanés cessent de fabriquer des névrosés sexuels.
Petite fille ou petit garçon, l'enfant qui est en nous doit apprendre à dire "non" et "je ne veux pas", même si ça ne relève pas de la bonne éducation parentale...
Et les autres, tous les autres doivent apprendre à respecter ces refus.
Oui, bien sûr, on n'est pas encore rendus... mais la Liberté doit se défendre pour être sauvegardée.
Mille Baci Cara
Tout à fait d'accord avec Blutchy.
SupprimerLe progrès, c'est de ne plus avoir à se défendre contre ses semblables.
L'essentiel n'est pas de savoir se battre, même si c'est indispensable, c'est de n'avoir pas devoir se battre.
@ Le Goût
SupprimerDisons que pour ta 3e phrase, il y a encore un délai...
Si on est conscient de nos droits et qu'on sait les défendre, ça aide.
Un copain était régulièrement agressé (physiquement). Il avait décidé d'apprendre le judo pour pouvoir se défendre efficacement. Du jour où il a acquit une certaine maitrise technique il n'a plus jamais été agressé par qui que ce soit.
Sachant se battre, il n'avait plus peur et son assurance transpirait de lui.
C'est donc en sachant défendre nos droits qu'on aura (peut-être) plus à se battre.
accolade
@ Blutchy.
SupprimerTu as mis le doigt sur quelque chose qui me semble important.
Né dans un quartier de voyous, se bagarrer était une nécessité pour n'être pas piétiné.
Il faudrait faire comprendre à beaucoup que si la violence n'est pas une solution (depuis le temps, si ça réglait les problème, ça se saurait...), la nier est dangereux.
Personne, sauf les cinglés n'aime la violence, ça fait mal, cela dit il faut comprendre que la violence n'est pas naturelle ni recherchée, c'est juste quelque chose à quoi on est confronté.
Et là, il faut s'en sortir...
Ce que n'ont jamais compris d'ailleurs les civilisations (si l'on peut dire) guerrières.
Elle ont toujours perdu face aux civilisations marchandes qui elles, ont compris depuis longtemps que l'ennemi d'aujourd'hui est le client de demain.
Même si ces temps ci on a tendance à confondre "civilisation marchande" en "société mercantile"...
@ Le Goût
SupprimerJ'aime beaucoup ta dernière phrase :-)
Seul l'enfant intérieur peut enfanter notre adulte.
RépondreSupprimerTelle est sa mission.
En l'accueillant tu la découvres.
C'est grand....
Elle n'était pas loin...tout près même, il suffisait de pas grand chose pour la retrouver et l'accueillir.
SupprimerMais la démarche restait à faire, néanmoins.
Merci pour tes mots toujours justes.
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Le monde a grand besoin de l'émerveillement des poètes, de ceux qui, comme vous, savent écouter leur âme d'enfant.
RépondreSupprimerJe peine, à penser qu'il est gouverné par des hommes qui n'ont gardé de l'enfance que les caprices et l'inconséquence de leurs actes. Ils m'effraient.
Je souhaite que vous pansiez vos blessures, car cela me peine aussi de vous savoir meurtrie.
Pardonnez moi cet accès de tristesse, chère délicieuse.
Et restez vous-même.
~L~
La tristesse est naturelle, cher Lorenzaccio, et me prend bien des fois aux tripes...
SupprimerElle n'empêche pas de s'émerveiller quotidiennement.
Les gens dont vous parlez n'ont aucune idée des plaisirs simples de la vie.
Mais doit-on les plaindre ?
Je vous embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
@le goût
SupprimerTu es donc d'accord avec moi, puisque c'est exactement ce que je disais: "l'idéal serait de n'avoir pas à se défendre..."
Célestine,
RépondreSupprimerTon billet est tout simplement merveilleux, émouvant... Je ne trouve pas mes mots mais je fais la bise à la petite fille qui est toujours en toi.
Mo
C'est toi qui est merveilleuse, Mo.
SupprimerBisous belle jardinière :-)
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Eh oui, cette petite fille... Que lui dirait-on aujourd'hui? Et après tout, on peut le lui dire, comme tu l'écris si bien. Lui tendre un mouchoir. Lui dire que les mauvaises choses ne durent pas toujours et que les bonnes on s'en souvient toujours. Etc. Etc. L'essentiel étant que les adultes croisés sur la route, beaucoup plus tard, n'arrivent pas à détruire cet enfant qui vit dans l'adulte d'aujourd'hui... parce qu'à ça aussi il faut faire attention. Et je crois qu'il vaut mieux être lucide sur le fait qu'à de rares moments près, il faut toujours rester vigilant...
RépondreSupprimerEt comme on se rapproche de plus en plus de 2018, je te souhaite une bonne année 2018, Célestine, ainsi qu'à tous tes lecteurs et lectrices.
Le dire, oui : je crois que je suis dans le "dire" en ce moment, et que j'ai beaucoup de choses à dire à cette petite fille.
SupprimerJe te souhaiterai une très belle année tout bientôt, Pivoine.
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super état d'âme , j'adhère évidemment !
RépondreSupprimerBienvenue au club, alors, daddy !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très beau texte, Célestine. Je te souhaite une bonne année 2018, ainsi qu'à tes proches. Gros bisous de Belgique et à bientôt.
RépondreSupprimerGros bisous Petit Belge
SupprimerComme à ta compatriote Pivoine, j'attendrai lundi pour te souhaiter une très bonne année.Je n'aime pas trop le faire à l'avance ;-)
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Bonsoir Célestine !
RépondreSupprimerQuel joli texte dédié à ton fort intérieur, à ton petit bout d'âme qui a grandi au fil du temps. Tout en sagesse et en beauté... Bravo ! Et bravo aussi pour ta nouvelle bannière. Tu es une artiste, assurément !
Coucou Fille Stule !
Supprimeret merci pour ces gentilles paroles, qui touchent assurément mon enfant intérieur.
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La candeur intacte est sans doute admirable et il est de bon ton de féliciter cette petite fille de tant d'innocence chèrement acquise, sans doute. Je connais aussi intimement un petit garçon que je convoque quotidiennement à l'endormissement. Je lui raconte l'histoire de l'homme. Je le borde et l'embrasse sur le front persuadé que c'est lui qui aura le dernier mot sur le dernier soupir. Bonnes fêtes à toi et les tiens
RépondreSupprimerJe ne saisis pas toute la subtilité de ton commentaire entre figue et raisin, mais j'apprécie quand même l'intention...que je pense bienveillante.
SupprimerIl faut dire qu'un texte ponctué de "sans doute" et de "il est de bon ton" me laisse comme un doute en fait: est-ce qu'il serait pas un tout petit peu en train de se payer ma bobine, le Sergio ?
mais dans le doute, je préfère penser que non.
Mon côté « mignon » comme dirait Bleck.
Bisous et bonne fin d'année à toi aussi.
(¯`*´¯)
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Ou serait-ce de l'autodérision?
SupprimerL'innocence n'a de valeur qu'à l'épreuve de la lecture des journaux. La candeur est parfois une posture ou pour solde de tout compte, le seul enseignement à transmettre. Après tout le seul objet du mal est de faire croire à son existence. En tout cas, l'ironie n'a rien à faire dans l'histoire et la naïveté, si elle ne protège pas, soigne!
SupprimerTiens, j'ai vu ça : http://margauxmotin.typepad.fr/margaux_motin/2017/01/love.html
RépondreSupprimeret j'ai pensé à toi.
Parce que moi, en ce moment, c'est plutôt duraille de ce côté-là.
Bonne fin d'année Célestine.
Toutes mes plus tendres pensées, chère Berthoise.
SupprimerCâline-toi, cajole-toi, ceux qui disent que c'est de l'égoïsme n'ont qu'à bien se tenir.
Et si tout le monde le faisait, je gage que le monde irait mieux...
Merci pour le dessin !
Gros bisous
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Très beau texte ! Travailler avec des enfants, est-ce l'aveu qu'on n'arrive pas à couper le cordon de notre enfance ?
RépondreSupprimerSandy
Non, c'est le moyen que l'on a choisi pour soigner son enfance à travers les enfants des autres.
SupprimerEn tout cas c'est vrai pour moi.
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Pour moi, c'est le refuge de mon enfance que je ne me résous pas à quitter...
SupprimerSandy