Un court texte de Cortazar...
Un monsieur prend l’autobus après
avoir acheté le journal et l’avoir mis sous son bras. Une
demi-heure plus tard, il descend avec le même journal
sous le bras.
Mais ce n’est plus le même
journal, c’est maintenant un tas de
feuilles imprimées que ce monsieur abandonne sur un
banc de la place.
A peine est-il seul sur le banc
que le tas de feuilles imprimées redevient un journal, jusqu’à ce
qu’une vieille femme le trouve, le lise et le repose, transformé
en un tas de feuilles imprimées.
Elle se ravise et l’emporte et,
chemin faisant, elle s’en sert pour envelopper un
demi-kilo de blettes,
ce à quoi servent tous les
journaux après avoir subi ces excitantes
métamorphoses.
...qu'il fallait agrandir et étoffer sans en déflorer la trame :
- Te souviens-tu du type
que j’avais repéré à l’exposition Rodin au Grand Palais cet été ?
- Ah oui, le beau
ténébreux aux yeux de braise ? Le jour où il faisait si chaud ?
- Tout juste, même que
tante Rose avait fait un malaise dans l’escalier…
- Le grand, avec les
mains de pianiste ?
- Tout à fait !
- Et ce sourire
énigmatique…
- Oui, celui-là-même.
- Ah, oui, bien sûr, que je
me souviens, quelle question ! Alors, ce type ?
- Je l’ai revu la semaine
dernière.
- Ah bon ? Où
ça ? Raconte !
- Dans le bus, tu sais,
la ligne 83, celle que je prends pour aller voir ma mère le mercredi. Tu n’as
pas oublié quand même que je vais voir ma mère tous les mercredis, et que je me
tape le résumé de ses parties de bridge avec Huguette, Louise, et puis…la morte,
là, je ne me rappelle jamais comment elle s’appelle…
- Ah bon ? Elle est
morte et elle joue au bridge ?
- Mais non, c’est une
expression du jeu…Pfff ! Laisse tomber.
- Oui, bon, admettons. Et
je sais que tu vas voir ta mère, ne t’inquiète pas je n’ai pas encore des
failles de mémoire.
- Eh bien, je ne pensais
pas revoir ce type. Dix millions d’habitants, et je retombe sur lui…
- Et alors, et alors ?
- Et alors c’est dingue, quand
même, un tel hasard…
- Non, je veux dire :
et alors, le type ?
- Rien. Nada. Queue
d’pomme. Je l’avais aperçu en train d’acheter son journal au petit kiosque de l’avenue Secrétan, et…
- Celui tenu par le
bonhomme qui ressemble à Depardieu, mais en plus mince ? Non parce que
quand même Depardieu a vachement grossi, on ne pourra dire le contraire…
- Oui, mais… bon tu
m’écoutes ? Enfin… je l’ai vu monter dans le même bus que moi, c’était un
miracle…Eh bien, malgré mes efforts pour attirer son attention, il s’est planté
le nez dans son journal tout du long, sans même un regard pour moi.
- Ah le pleutre ! Le
goujat ! Une si belle fille ! C’est vrai, tu es superbe, surtout avec
ce petit caraco bleu pâle qui met tes yeux en valeur…
-… Merci. Et ce qui est
encore plus fou, vois-tu, c’est qu’il est descendu au même arrêt que moi, place
Emile Goudeau. J’avais le cœur qui chamadait…
- Ça existe, comme mot,
ça, chamader ?
- Ecoute si tu
m’interromps tout le temps…
- Oui, mille pardons.
Mais quand même, chamader, ça n’existe pas…Et donc ?
- Comme c’est
excitant ! Et romanesque…
- Tu parles, je n’ai pas
eu le temps de vérifier… Une espèce de vieille bonne femme acariâtre s’est
assise sur le banc et a pris le journal de toute autorité, comme s’il lui
appartenait…
- Ah la rombière! La
vieille bique ! La carogne ! Euh…pardon. …Comme c’est dommage !
Et ensuite ?
- Ensuite elle est partie
en laissant le journal sur le banc. Un très beau banc, repeint de frais…Au
moment où j’allais mettre la main sur ce tas de feuilles éparpillées qui
contenait sûrement la clé du reste de ma vie, elle a rebroussé chemin et elle
me l’a subtilisé sous le nez. Tout de go. Tu avoueras que ce n’est pas de
chance…
- Tu ne l’as pas
suivie ?
- Pardi, bien sûr !
Jusque chez le marchand de légumes à l’angle de la rue des Abbesses et de la
rue Aristide Bruant.
- Ah ! Je vois, ils font
de bonnes blettes, un peu chères mais c’est très rare à trouver les bonnes blettes
alors on peut y mettre le prix ! Euh… mais je m’égare…
- Grrr ! Oui mais si
peu !
- Et alors, la
virago ?
- Tu ne crois pas si bien
dire en parlant de blettes. La voilà qui en achète une bonne livre, qu’elle
emballe sans aucun respect dans MON journal… Tu te rends compte de l’impudence
de cette femme ?
- Remarque, c’est à ça
que servent les journaux, c’est quand même mieux que ces sacs en plastique qui
étouffent les tortues dans l’Océan Pacifique.
- Je ne le reverrai plus
jamais mon bel hidalgo… bouh hou ! …
- Oui, sans doute…mais,
au moins, tu as sauvé une tortue d’une mort atroce !
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Ciel, je suis démasqué!
RépondreSupprimerNon, c'était toi ?
SupprimerMais alors, dans une autre vie karmique, parce que là, je ne t'ai pas tellement reconnu, pour ne pas dire pas du tout !
Ou alors tu as le don de transformation de ton illustre compatriote Arturo Brachetti...
¸¸.•*¨*• ☆
Brachetti, ça dépote !
SupprimerJe confirme, bien que je n'aie vu que des extraits de son spectacle, c'est assez ahurissant...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Le tout est de faire bonne impression" Gutenberg
RépondreSupprimerMuahaha ! Elle est excellente. Il avait de la suite dans les idées ce Gutenberg !
SupprimerUn homme lisant le journal fait-il toujours bonne impression ? Cela dépend évidemment du journal qu'il lit...
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Quelle histoire mignonne. Merci, Célestine, pour ce matin ainsi ensouriré.
RépondreSupprimerAh j'aime que l'on invente des mots de bon matin...
SupprimerEt cet ensouriré a quelque chose d'ensoleillé et de joyeux qui me plait bien.
D'autant que, comme tu ne le sais pas, je hais novembre et son cortège de grisaille.
Merci pour ton passage, cher philosophe du matin
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excellent dialogue :-)
RépondreSupprimerAh Madame! Quel bonheur c'est de recevoir deux fois de suite de bonnes appréciations sur mon travail de rédaction !
SupprimerTu me combles, cher professeur.
Et tu me donnes envie de écrire encore et encore...
Merci sincèrement.
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Remarquable, formidable. J'adore cette irruption vaguement onirique dans le quotidien. J'avais déjà lue chez La Licorne. Délicieuse idolatrie de ce monsieur, un côté midinette sympathique. Et puis je déteste les blettes auxquelles je n'ai jamais goûté mais ça fait rien je déteste. Et puis tu sais bien que j'ai une option sur tous les bancs sur lesquelles tu poses tes créatures... ou tout autre chose... (un peu limite, ça,non, dis-moi). Qu'est-ce que j'aime te lire. Bravo. De plus militons pour l'interdiction de bancs publics aux carognes et aux viragos et ATTB et bises de pluie de nord de moi de tout coeur.
RépondreSupprimerEh oui, la ménagère de moins de cinquante ans ne remplit son panier que si elle peut de temps en temps s'évader, le temps d'une bluette...
SupprimerOdette Toulemonde sommeille quelque part en moi, son côté fleur bleue jamais éteint...
Un jour tu verras on ira s'asseoir sur un banc, histoire de vérifier si les pigeons sont aussi idiots que ça, et puis on ira manger des frites chez Eugène, puisque tu n'aimes pas les blettes...
Et je te lirai des histoires puisque tu aimes me lire...
Bises de vent et de soleil voilé
Miss W
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J'aime bien le texte que tu as crée à partir de celui, de Julio Cortázar. Il ne te reste plus qu'à reprendre le bus 83, on dit bien jamais deux sans 3...
RépondreSupprimerQui sait ?
SupprimerJ'ai un ami qui dit que la vie ne repasse pas les plats... Mais c'est bien pessimiste...
J'en ai un autre qui dit qu'il faut croire aux signes.
Et moi dans tout ça ? Je balance comme un roseau à la brise...
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Un régal, comme toujours avec toi... oh et dire que tout le destin fougueusement amoureux de cette belle jeune femme est enlacé autour de bettes, à présent... On ne saura ja-mais! Atroce frustration. Il te faudrait maintenant nous raconter comment le bel hidalgo désirait en fait laisser un indice à la belle, et son horreur devant le déroulement des choses. Comment donc fera-t-il, à présent???
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Comme tu dis bien cette frustration des histoires ébauchées, esquissées et terminées en eau de boudin...
SupprimerTu es diabolique, car tu insinue en moi l'idée de donner une suite en forme de deuxième chance à ma petite non-idylle...et rattraper ce bel hidalgo pas forcément conscient des ravages qu'il provoque.
Peut être est-ce tout simplement un jeune homme timide qui se cache derrière son journal ?
Pourquoi pas ? Je vais y réfléchir.
Baci Bella ragazza
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Une sympathique exploitation du texte d'origine.
RépondreSupprimerTu as l'art de nous narrer un dialogue de harcèlement textuel.
Ouh que c'est bien trouvé ce jeu de mots...
SupprimerSurtout en ce moment, pour une fois que le mot harcèlement me fait sourire, je préfère ...
En quelque sorte, et si j'osais, je dirais que tu me fais bien narrer...
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Normal, celestine est une obsédée textuelle ! Ha ha ! :)
SupprimerAlors celle-là, on ne me l'a faite souvent cher cricket !
SupprimerEt j'adore !
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Une histoire loin d'être blette ];-D
RépondreSupprimerContrairement à toi, c'est ca ?
SupprimerMais non, chouchou je rigole.
Je te demande cardon épinard parlons plus.
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Un régal, ce dialogue très pittoresque, tout en fraîcheur et en vivacité drôlatique entre une midinette énamourée et sa pointilleuse copine!
RépondreSupprimerBises ravies, Céleste aux "yeux couleur de pluie printanière" (((dixit Colette)))
Eh oui, les copines perfectionnistes et un peu psychorigides, on en a toutes et tous dans notre en tournage.
SupprimerMais on les aime bien quand même.
Dans le dernier film avec JP Bacri " le sens de la fête " ( à mourir de rire, je te le conseille) il y a un personnage comme ca, très à cheval sur la langue française... Un portrait réussi et très amusant !
Merci de citer Colette tu me combles
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épatante histoire où on croise une nana romanesque, un ténébreux probablement indifférent, un sosie de Depardieu(mais en mieux), une vieille écolo, et des blettes. Cette transformation du journal en feuilles sans intérêt n'est elle pas une métaphore de l'amour une fois consommé ?
RépondreSupprimerAh que j'aime cette idée à la fois subtile et profonde...
SupprimerTu as raison, c'est exactement cela.
J'aime quand mes lecteurs trouvent des correspondances symboliques que je n'avais pas vues...mais c'est vrai que la consigne laisse parfois la tête dans le guidon...
Merci pour cette belle et juste interprétation.
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Bien sûr, je reconnais ton habileté à écrire, le fil du récit qui vit, ricoche, zigzague et nous fait vivre ton récit comme si nous cheminions ensemble . Mais laissons là ton écriture et, puisque je te connais un peu je ne peux que m'écrirer " oh, Céleste, tu l'as laissé filer sans lui adresser un mot ? Non, dis moi que ce n'est pas possible", toi aux yeux de cristal tu n'as pas osé le regarder dasn ses yeux de braises et lui dire "hey, M'sieur, n'est ce pas vous qui avez posé au Grand Palais lorsque le Maître Rodin m'initiait à l'art du modèle vivant?.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Alors tout d'abord, merci pour les appréciations sur mon écriture.
SupprimerY a pas à tortiller ça me fait toujours plaisir.
Pour ton mot inventé ( voir mon commentaire à Aldor) j'applaudis des deux mains ( ce qui est assez amusant parce qu'avec une seule c'est rigoureusement impossible !
S'écrirer, selon Chinou, c'est donc s'écrier mais par écrit.
Chouette !
Quant au fait que tu penses que j'aurais dû l'aborder, certes...mais alors il n'y aurait pas eu d'histoire...
Gros Kiss ma Chinou
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Quel gougeat cet hidalgo qui préfère son journal à tes beaux yeux dans lequel on peut lire comme ds un livre ! Il ne te merirait pas !
RépondreSupprimerOh ma Prudence ! Ça faisait une éternité que tu n'étais pas venue lire mes petits délires.
SupprimerComment ça me fait plaisir de te voir ! ( phrase barbare attribuée à l'architecte Numerobis au premier siècle de notre ère)
Un goujat ? Ou un timide ...
Les mauvaises langues vont dire que les femmes ne sont jamais contentes. Qu'on les regarde ou qu'on ne les regarde pas...
Certes, mais il doit exister un juste milieu quelque part... Si si... Je le cherche depuis toujours, et je vais finir par le trouver...
Mais dis moi que deviens-tu ?
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Je navigue et suis le non cap ! Mon cabinet se remplit et je me régale de transmettre la sophrologie. On se voit avant les fêtes de fin d'année ? Et pour l'information je viens lire de temps en temps tes délires mais ne prends pas toujours le temps de commenter. Bisous doux de prudence qui couve une envie de réécriture mais pas encore de date pour la re-naissance 😉
SupprimerJe voulais dire le Bon cap !
SupprimerOui on essaie de se faire un petit resto un de ces quatre.
SupprimerPromis
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Je vois que les blettes ont toujours la cote !
RépondreSupprimerQue dire devant tant de génie ( des Carpates ) de l'a-propos ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme toujours, j'aime beaucoup tes textes qui parlent de l’ordinaire avec des mots que tout un chacun peut comprendre, mais emballé avec un brin de poésie, d'autant que tu es partie d'un exercice demandé. Bravo !
RépondreSupprimerJ'ai la fièvre écrivailleuse en ce moment...il faut que j'en découse avec des consignes au petit point...
SupprimerQuant à la poésie, elle est partout, regarde bien.
Merci JF
¸¸.•*¨*• ☆
Comment ? Il y a forcément un autobus dans les exercices de style ?
RépondreSupprimerAlors j'ai l'air de quoi moi avec mes 99 dragons qui n'avancent pas et mon Rimbaud qui marche à pied ?
Oui, je sais.
La copie est aussi stylée que l'illustration et me donne envie d'écrire... autre chose sur un sujet proche !
Bien sûr, j'ai tout de suite vu l'accointance avec le texte de Raymond....et si je n'en ai rien dit, c'est pour ne pas indisposer notre cher Walrus, qui de colette avec celui depuis des mois.
SupprimerEt mon grand inconnu aux mains de pianiste est peut-être un rappel discret à cet espèce de grand flandrin au long cou avec un chapeau à galon tressé...
Maintenant que tu le dis, ça me rappelle aussi cette consigne Du défi du samedi où il était aussi question d'un autobus. Je m'y étais fort amusée...
Bisous cher oncle
¸¸.•*¨*• ☆
Hé hé quel regal ces exercices de style que je ne connaissais pas !
SupprimerBoah mais t'es prolifique !
Pfffffiou ! :)
Eh oui, Quand on aime on ne compte pas ! Défi du samedi, Filigrane, Blogborygmes, Impromptus littéraires, En cent mots et j'ai même un nouveau blog un peu confidentiel pour l'instant...
SupprimerVala vala...
¸¸.•*¨*• ☆
Wouais, mais pour Blogbo, tu ne pousses pas trop quand même....
SupprimerTu n'as pas commenté le billet de l'Ancêtre sur Brassens.
Baci
Jamais je me serais permis de te tancer vertement de la sorte devant tous tes lecteurs.
SupprimerTu sais quoi ? Tu me fends le coeur !
J'ai le coeur fendu par toi !
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Mais je ne tance pas, j'ai juste loupé le smiley clin d'oeil pour te dire que tu me manques sur Blogbo et que ça fait un gros vide avec Brassens en sujet...
SupprimerQue faire pour me faire pardonner? Ton coeur est fendu, je t'offre le mien.. Té Coeuur.
Molto baci
Bon ça va alors.
SupprimerSi c'était qu'une histoire de smiley défaillant...
Bon d'accord c'est vrai que sur sur certains de mes billets, tu poses quinze commentaires, mais n'oublie pas qu'ainsi, tu as quinze réponses assurées pour toi. Alors parfois, quand je zappe un billet, ce n'est jamais par malveillance. Plutôt par surbooking fourchu...
Molto baci per te
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J'ai vu que tu as engagé une intérimaire pour aller sur Blogbo :-)
SupprimerMademoiselle Callipyge semble avoir autant d'esprit que toi et ce n'est pas pour me déplaire :-D
Ti abbraccio et buona notte Cara
C'est gentil, caro mio
SupprimerMe revoilà après cette interruption momentanée
J'ai des journées très occupées en ce moment...
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour
RépondreSupprimerOn a l'impression que le ciel lui est tombé sur la tête!!
Mais au moins aucune tortue n'est morte!
Bisous
Comme quoi il faut toujours voir le côté positif des mésaventures...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En somme, un inconnu ténébreux fait vibrer le cœur d'une belle dame au corps de rêve et celui d'une vieille bique végétarienne... ainsi va la vie, il en faut pour tous les goûts ! Bises, lumineux week end Célestine. brigitte
RépondreSupprimerUn résumé saisissant et plein d'humour ...
SupprimerJ'aime !
Très bon week end à toi ma Plume
¸¸.•*¨*• ☆
Il est clair, maintenant, que vous êtes extrêmement douée dans tous les genres et tous les styles.
RépondreSupprimerEt un dialogue rythmé, c'est un style assez difficile.
Soutenir l'attention du lecteur sur une longueur plus importante que d'habitude, c'est également réussi.
Je vous lis avec bonheur, et vous ne voyez pas mais j'ai au coin de l'œil une petite lueur que j'ai du mal à allumer, tant les informations sont déprimantes. C'est celle de la joie.
Merci délicieuse.
~L~
Je ne regarde plus les informations officielles, ce qui ne m'empêche pas de me tenir informée des choses importantes, mais par d'autres canaux que celui des JT...
SupprimerAlors oui, déprimantes c'est certes le mot.
Et m'inventer des histoires, c'est une thérapie pour moi, vous le savez bien...
Merci cher Lorenzaccio, de votre délicieuse bienveillance
¸¸.•*¨*• ☆
Une vie de journal, c'est bien ingrat. D'abord sa vie est éphémère. Dès le lendemain il est obsolète. Et puis quand je vois l'usage qu'on en fait !!
RépondreSupprimerC'est amusant, de te faire l'avocat du journal...
SupprimerC'est vrai qu'on ne lui a pas trop demandé son avis dans cette histoire !
Merci pour ce clin d'oeil...
¸¸.•*¨*• ☆
Une vraie merveille cette histoire et drôle par dessus le marché , merci de nous l'avoir conté tu nous as mis l'eau à la bouche .
RépondreSupprimerBonne soirée et nuit .
Gros bisous marseillais .
Renée (mamiekéké).
Comme c'est gentil, Renée !
SupprimerTiens je te tape la bise, comme on dit chez toi.
¸¸.•*¨*• ☆
Pas sûre que l'amour des tortues surpasse celui d'un beau brun...
RépondreSupprimerMais Brassens le disait déjà : les bancs publics sont vraiment importants pour le destin final des histoires sentimentales...:-)
J'avoue qu'entre une tortue et un beau brun...c'est cornélien...
SupprimerOui ce banc-là m'a tout de suite fait penser à l'ami Georges.
merci pour ce beau sujet, ma chère Licorne
bisettes
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Quel humour tu as Célestine! Je ne me lasse pas de tes textes. Je les guette en fait.
RépondreSupprimerBisous,
Mo
J'en suis très heureuse chère jardinière.
SupprimerUn peu comme moi: je ne me lasse pas de tes fleurettes chaque mois.
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Votre mission,si vous l'acceptez,doit être des plus discrète.
RépondreSupprimer-Après avoir acheté "le" journal au kiosque de notre ami...
-faire semblant de le lire dans le bus qui vous emmènera au point de rendez-vous
-Vous devez impérativement le laisser sur un banc à l'angle de la grand-rue et du parc
-Inutile de vous dire de ne pas vous laisser distraire...
-Notre "contact" prendra la suite.
je vous rappelle que les informations confidentielles qu'il renferme sont codées et donc incompréhensibles pour les non initiés.
-inutile d'essayer de le détruire ou de le le chiffonner,c'est un modèle de haute technologie,il se reconstitue automatiquement.Pour votre information,il a réussi tous nos tests haut la main.
Telle était la mission...
C'était sans compter sur cette vieille femme...Quand elle a reposé le journal,après l'avoir lu de long en large,j'étais soulagé,mon cœur ne CHAMADAIT plus!
Ce n'était pas elle,l'agent double!
C'est quand elle m'a fait un clin d’œil,le journal en parfait état dans les mains,que j'ai compris...
elle avait trouvé un moyen de le neutraliser...en y emballant des blettes!!!
-tu entends ça "petit",des blettes!
-Ben oui chef!il fallait y penser,d'emballer des blettes dans une feuille de chou!
-Ouais...Il sont quand même au top dans le service,question déguisement!
Bon,je me suis régalé de ton texte et du mien. J'ai même appris des choses!
Je savais que dans certaines villes,les morts votaient...
Je ne savais pas qu'en plus ils pouvaient jouer au bridge!
Un mort,un contrat,ça m'a paru louche!
Excellente participation, Didier ! ...que je découvre un peu tard, soirée familiale oblige...
SupprimerLe coup de la mission d'agent secret est absolument géniale.
Et emballer des blettes dans une feuille de chou, quelle trouvaille !
bref, je savais déjà que tu étais modeste, mais là je peux te le dire, tu es doué.
Et même très doué.
Merci pour ce bon moment, John le Carré !
¸¸.•*¨*• ☆
Merci,tu exagères! Mais je prends le compliment,je suis flatté.
SupprimerJ'avais un autre thème en tête,très flou,qui se terminait par un jeu de mot/référence musicale qui me plaisait beaucoup: "bette davis eyes" https://www.youtube.com/watch?v=EPOIS5taqA8
Je n'ai pas su approfondir par manque de temps.
Sur mon brouillon,la toute première phrase que j'ai notée était,
"emballer des blettes dans une feuille de chou",j'ai aimé!
Ensuite,emporté par le thriller que je venais de terminer,j'ai"brodé" autour et je me suis régalé.
Je sens ces choses-là : quand on s'est régalé à écrire, cela se sent dans le flux du texte. Quelque chose, une respiration, une jubilation impalpables. Mais bien là.
SupprimerEt je n'exagère jamais, d'abord ! ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Quel coup de maître ! Quand je pense que les journaux, je m'en sers parfois pour en prélever des fragments pour les faire entrer dans mes collages !
RépondreSupprimerA l'avenir, grâce à toi, je pourrai imaginer des rendez-vous amoureux contrariés couchés entre les pages noircies du papier journal...
Quel régal que de ce promener chez toi, Célestine.
Beau wwek-end à toi, à tous.
eMmA
Tu es bon public, eMmA !
SupprimerLe régal est partagé quand je vais voir tes collages.
Merci beaucoup pour ta fidélité.
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Mais ça existe, "carogne" ??? Et pis tant mieux, ce ratage, car "Madame Hidalgo", ça aurait fait magouilles et compagnie, non ? Et pis les belles mains, c'est très surfait, peut-être qu'il ne savait jouer que du kazoo, le bellâtre ? Et pis des yeux rouges inquiétants, vraiment ? Pour se faire saigner à blanc au cou par surprise, ya pas mieux, non mais t'as vraiment un ange gardien invisible à ta gauche, toi !
RépondreSupprimerTu m'as ouvert les yeux, et sauvé d'une mort certaine par vindicte populaire, perçage des tympans par i,strument strident et égorgement carotidaire....
SupprimerTu es mon ange gardien, à gauche, ça va de soi !
¸¸.•*¨*• ☆
Sauver une tortue, c'est bien, mais rater un beau brun, c'est juste impossible.
RépondreSupprimerQuelle cruche cette fille , n'est-ce pas...
SupprimerLâcher la proie pour l'ombre, et le ténébreux pour Le Monde...
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En pêcheur que je ne suis pas,j'aime bien dire lâcher lamproie pour l'omble ^_^
SupprimerMuahaha ! Tu es en grande forme, décidément, Didier !
SupprimerSauver une tortue, ok. Les blettes,j'aime moyen.
RépondreSupprimerEh oui, chacun ses limites écologiques !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Dans mon pays, le légume "blette" est appelé "bette".
RépondreSupprimerC'est un des ingrédients de la tarte al djote, spécialité de Nivelles.
http://www.gastronomie-wallonne.be/gastro/potees/tarte_al_djote_confrerie_nivelles.html
Oh merci Mme Chapeau ! cette recette a l'air délicieuse, bette ou blettes...
SupprimerChez moi, dans mon pays, on fait la tourte de blette sucrée.
Allez voir, c'est délicieux aussi !
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour votre recette. Passez une bonne journée.
SupprimerMerci, merci Célestine pour ton texte plein d'humour. Dommage, tu n'as pas vu mon grand sourire en lisant tes mots :-) C'est un régal...tes mots mais j'aime aussi les blettes!
RépondreSupprimerJe te souhaite un agréable week-end.
Bisous ♥
Je n'ai pas vu ton grand sourire, mais je l'ai imaginé, car j'imagine toujours le visage de mes lecteurs, en fonction de ce qu'ils écrivent...
SupprimerBisous ma belle rêveuse
¸¸.•*¨*• ☆
C'est un texte plein d'humour et de petites péripéties super agréable à lire... Je confirme ce que dit Mme Chapeau, la tarte al djote, pâte à pain, mélange bettes, beurre et fromage de Nivelles (quand je n'en trouve pas, j'opte pour un autre fromage), c'est absolument délicieux.
RépondreSupprimerMais cela nous éloigne du bel hidalgo.
Mmmm...déguster une tarte al djote avec un bel hidalgo...un nirvanna !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu crois qu'alors on a vraiment le temps de déguster o;))) ???
SupprimerOn le prend...rien ne presse...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un dialogue tonique et un rythme haletant, Deux bons ingrédients pour réussir une nouvelle!
RépondreSupprimerEt une vraie critique digne d'un grand...
SupprimerMerci alezandro.
Je suis touchée.
¸¸.•*¨*• ☆
1m90 c'est vrai, mais on rencontre mieux de nos jours!
SupprimerMais non c’est parfait !👍
SupprimerLa chute me va, super pour la tortue.
RépondreSupprimerDommage pour la narratrice, ou pas d'ailleurs, on ne le saura pas.
Tiens, Carogne, je n'avais plus entendu ce mot depuis des décennies je crois, ça me rappelle mon enfance dans le sud quand même !
Bisous.
Je pense que carogne est un mot d'ancien françois, que l'on trouve dans Molière par exemple...Mais je ne suis pas certaine que ce soit un mot du sud...
SupprimerEn tout cas, ressusciter des mots l'espace d'un défi d'écriture, j'aime bien.
Bisous Mindounet
¸¸.•*¨*• ☆
Une rencontre chouravée finalement, d'un bel hidalgo au regard de braise et d'une jolie cousette, à la croisée de leurs deux chemins! dommage Célestine... il n'avait pas vu tes yeux à la couleur d'un ciel clair, c'est sûr...
RépondreSupprimerquant aux blettes-bettes de la vieille "bique", elles étaient aussi à mon menu hier soir avec une poignée d'épinards, simplement cuits vapeur, c'est vrai, c'est bon.... une ratatouille pour ce midi, et une bonne soupe de légumes..
dans tous les cas, j'ai bien souri à te lire jusqu'au bout de ton histoire revigorante, mais freinée dans l'oeuf....
merci à toi, et un beau dimanche.
bisou.
Den
***
Ah oui, c'est très très bon, et ça m'a donné envie de faire des légumes ce midi !
SupprimerAlors ratatouille aussi, pour tout le monde.
Et profitons de ce beau ciel clair et lumineux.
Bisous ma belle amie
¸¸.•*¨*• ☆
Dis, Céleste, tu me parlais l’autre jour de ton bel Hidalgo ….. tu sais, celui que tu as recroisé dans le bus ? Et bien , tu me croiras si tu veux, je l’ai vu ce matin même. Tu ne devineras jamais où ….
RépondreSupprimerAllez, essaye un peu pour voir….
Non, ce n’est pas dans les rues de Grenoble … ni au marché aux puces
Bon , tu donnes ta langue au chat ? Oui ?
Bien , tout simplement, je l’ai aperçu assis sur ton banc … tu sais , celui où tu vas régulièrement t’asseoir en espérant la venue d’un ami très cher .
Oui, tu te rends compte ? Il était peut être venu justement dans l’espoir de rencontrer ?
Petrus
Ah ben ça alors c'est cocasse !
SupprimerEt fort divertissant .
Merci du renseignement Petrus mais je crois que ce bel hidalgo n'existe que dans mon imagination...
Quoique...
¸¸.•*¨*• ☆
Oh que j’ai ri!
RépondreSupprimerC’etait vraiment bien vu cette histoire
J’ai adoré que ça se passe à Paris
Bises
angela
C'était le but, de faire rire...Et crois moi, c'est un exercice très difficile !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une lecture très plaisante, que je termine le sourire aux lèvres.
RépondreSupprimerIl lui reste la solution de faire les poubelles de la dame pour récupérer le journal ! :)
Ah oui, on aurait pu effectivement prévoir une suite "trash", c'est le cas de le dire... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Excellent et très amusant. Quel rythme !...
RépondreSupprimerMerci beaucoup, miss !
SupprimerUne semaine déjà ? ça passe vite, pfffiioouuu !
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RépondreSupprimerQue d'émotions en si peu de temps... J'ai beaucoup souri!!!
Je suis ravie de te voir revenue, El Linda.
SupprimerEt dans un éclat de rire, en plus...
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Mia Cara, il manque le commentaire à ta nouvelle bannière...
RépondreSupprimerJe te propose un petit texte d'un petit inconnu qui promet bien:
Une barque s’en va sur l’eau
sur l’eau
Comme fait la feuille du saule
Comme ta joue à mon épaule
Comme la paupière à l’oeil clos
Une barque s’en va sur l’eau
sur l’eau
Comme fait la feuille du saule
Elle fend sans heurt et sans bruit
sans bruit
La rivière profonde et noire
Qui tant ressemble la mémoire
Et comme la mémoire fuit
Elle fend sans heurt et sans bruit
sans bruit
La rivière profonde et noire
je crois que je connais bien ce petit jeune qui monte.
SupprimerNe s'agirait-il pas d'un certain Louis ?
grazie mille per la poesia
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Génial et délicieux : j'aimerais connaître la suite car j'adore les histoires avec des beaux inconnus ....dis ils se retrouveront ? Miss Zen la droguée des happy end !
RépondreSupprimerOh ma miss...qui sait ? peut-être bien qu'ils vont se retrouver...
SupprimerRien que pour voir fleurir un sourire sur ton visage...
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Je ne voulais pas que quiconque de la blogosphère sût que nous nous étions croisés.
RépondreSupprimerTu imagines les répercussions ?
Les drames ?
Les larmes qui s'en fussent immanquablement suivies ?
Tous ces cœurs dévastés à l'idée que le mien fût enlevé par la secrétaire du colonel Deguerrelasse ?
Y pensas tu ?
Non, bien sûr...
OMG ! non, je n'avais pas pensé à tout ça...
SupprimerQuelle inconséquence ..
Mais ouf, personne ne s'est aperçu de rien, l'honneur est sauf, tout est bien.
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