En rentrant de la fête des fanfares, nous sommes restées un moment sur le perron, dans l'air doux de cette fantastique soirée d'été.
La lune rutilait ce soir comme passée au mirror.
On s'est raconté des trucs de filles. Comme par exemple ces étincelles qui crépitent soudain au hasard d'une rencontre fugitive, d'une parole aimable ou charmante, d'un regard échangé. Un simple regard peut être une histoire à lui seul.
Des mots spontanés, qui viennent à notre rencontre sans a-priori, comme des battements de coeur, des mots qui nous restent, comme autant de pépites. Qui nous ont fait chaud en-dedans, et frais au-dehors.
Je lui raconte cet homme qui s'était soudain arrêté devant moi, il y a longtemps, dans le hall d'un grand magasin, et qui m'avait dit : « Je vous aime »...
Je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Il a disparu dans un nuage de songe, me laissant perplexe et béate...
Elle me parle de celui qui, dans une autre rue, sous un autre soleil, lui avait dit : « Votre parfum vous colle à la peau »
Tant de ces beaux et sombres inconnus pour qui nous avons été des passantes, fugaces et inaccessibles...Je n'en ai oublié aucune, de ces petites phrases qui font tant de bien.
Elle m'a fait remarqué que j'avais tapé dans l'oeil du trompettiste, ce soir. Comme si je n'avais pas vu...Les bulles, la musique qui tourne la tête...C'est rien, comme une fumée de cigarette, mais c'est tellement bon...Nous avons souri de nos connivences. Ri comme des baleines.
Il y a des moments, dans la vie, où c'est comme marcher dans la mer.
¸¸.•*¨*• ☆
Musique: Me voy a morir de tanto amor, Alberto Iglesias
Musique: Me voy a morir de tanto amor, Alberto Iglesias
Il y a des moments dans la vie, oui...
RépondreSupprimer...dont l'intensité de l'émotion et la rareté font la richesse...
Etincelles, émerveillement, grand soleil dans le coeur... Nous connaissons ça aussi nous les mecs, bien plus sensibles qu'il n'y paraît derrière nos armures. Et qui d'autre que le grand Georges l'aura si bien chanté ?
https://www.youtube.com/watch?v=rDT9zPzTmrE
Une des plus belles chansons que je connaisse, mais tu le sais combien je l'aime cette chanson...
SupprimerJe ne doute pas que vous connaissiez ça aussi, "les mecs "... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste,
RépondreSupprimerJ'aime bien les soirs de fête.. ..
Ces moments magiques que nous vivons à des moments précis de notre existence.
Ces instants parsemés d'étincelles.
Les bâtons que nous accrochions au sapin
Les étoiles multicolores et pétaradantes du traditionnel feu d'artifice
Les traînées lumineuses des tiges métalliques contre les mailles du filet au dessus des autotamponneuses
Les étoiles filantes d'une nuit d'été
Toute cette féerie qui maintient en chacune et chacun la joie de vivre, de partager ensemble des moments de folles discussion......
Et toi Céleste, avec ta baguette magique tu viens joyeusement nous replonger dans ce monde d'étincelles.. .
Merci au delà de tout pour cette joyeuse évocation.
Bises en étincelles
Pierre
Je ne parlais pas tout à fait des mêmes étincelles, mais celles que tu décris sont bien aussi...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Je lui raconte cet homme qui s'était soudain arrêté devant moi, il y a longtemps, dans le hall d'un grand magasin, et qui m'avait dit : « Je vous aime »..."
RépondreSupprimerIl y a quand même des mecs sympa.
Quand t'es un mac, voir une fille qui s'arrête et te dit "je vous aime" est improbable.
Bon, il est vrai que quand un inconnu te dit "je vous aime dans la rue", il est peu probable qu'il s'entende répondre "viens mon loup et emmène moi au ciel !" (sauf si c'est une péripatéticienne).
Alors que si une fille dit "je vous aime" à un inconnu, il va lui venir aussitôt à l'esprit des tas d'idée de "câlin avec tout".
C'est plus risqué...
J'adore ton lapsus "Quand t'es un mac"
SupprimerNon je te taquine, mais tu as raison dans ce que tu dis.
Je ne sais pas si j'irais dire je vous aime à un type dans la rue.
Enfin, quand tu dis "il y a quand même des types sympas" reconnais que j'ai été sympa moi aussi. Je lui ai souri...
J'en connais qui seraient allées porter plainte pour harcèlement...
¸¸.•*¨*• ☆
Je vais t'étonner mais je suis friand des étincelles...
RépondreSupprimerDe mon obscurité, elles me paraissent des novas...
J'ai mémorisé des étincelles comme cette femme d'un autre monde vers laquelle tous les regards se tournaient ; cette femme interrompant ses pas pour se planter devant moi et plonger dans mon regard avec ces mots "je n'ai jamais vu un regard aussi superbe que le vôtre", et de me sourire tendrement au point où mon cœur était au bord de l'implosion...
Où cette femme entre deux âges se figeant à mon approche et murmurer à mon encontre "que ne donnerais-je pour me fondre dans vos yeux..." avec une gravité touchante...
Oui, j'ai faim d'étincelles, au point de me brûler... Mais j'ai accepté aussi cette famine et cette frustration, afin de ne pas souffrir de trop...
Bises de l'ombre
Faut-il qu'il soit habité, ce regard, pour induire de telles réactions !
SupprimerBon, on voit pas bien sur l'avatar, surtout quand on est myope comme une locomotive !
En fait le billet de notre hôtesse et nos commentaires parlent tous de la même chose : exister aux yeux des autres !
Il suffit de si peu de chose : on m'a remercié pour ma gentillesse ce matin, et ça a égayé ma journée ! Bon j'aurais préféré que ce soit une brune. Ou une rousse. Ou même une blonde !
Mais quand même !
;o)))
@Gilles
SupprimerC'est vrai que t'as d'beaux yeux tu sais comme dirait l'autre...
Et ça ne m'étonne pas que l'on te le dise de temps en temps, dans la rue...
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine & Candide,
SupprimerJ'ai passé des années à "chasser" mes yeux ; espérant saisir ce que les autres saisissaient...
Et j'ai renoncé. Sur quelques photos j'aperçois "quelque chose", mais cela semble être le fruit de mon imagination...
Jusqu'à ces quelques instants surprenants...
C'est bien exister aux yeux des autres qui m'étonne...
;-)
Eh oui, tu existes, et tu pourrais même te faire des amis, si ça se trouve... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh! C'est une bien douce friandise,sucrée et craquante.
RépondreSupprimerPour un gourmand tel que toi... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai souri à te lire car cette semaine, au coeur de la canicule, et devant me rendre au travail, ni une ni deux, j'ai choisi la robe légère, pour la matière, et joliment agrémentée de dentelles ajourées (surtout dans le dos). Lors, finissant ma matinée, je me dirige vers la porte de la salle d'attente pour sortir, un homme me laisse passer. Je sors en retenant la porte et me retournant dans ce mouvement, je le vois sourire à la vue de mon dos. Ah quel plaisir alors à voir ce joli sourire doux et appréciateur. Et j'ai rejoint mon véhicule me sentant comme Perrette et son pote... ;)
RépondreSupprimerComme j'aurais aimé voir cette robe...malheureusement un week-end passe trop vite et nous garderons la ville de la belle cathédrale pour plus tard, pour un autre séjour cathare...
SupprimerJe t'embrasse chère et douce amie du sud
¸¸.•*¨*• ☆
Choisis alors Mai ou Septembre... Plus confortable quant à la température et à la fréquentation touristique. Mais en hiver, ce n'est pas à dédaigner non plus. Enfin, peu importe ce vaisseau se contemple sans modération.
SupprimerJe viendrai à l'automne, Lou.
SupprimerJe veux voir les vignes du Minervois prendre leur robe de pourpre (au soleil)
Et le vaisseau de briques dans le soleil couchant
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, il est ainsi des soirées douces comme une dragée et partager de jolis moments avec une amie avec des sourires, des rires et même des fous rires, fait le plus grand bien.
RépondreSupprimerToujours de bien jolis mots accompagnés d'une douce musique qui donne envie de virevolter dans une belle robe comme celle de Lou :-)
Je suis contente quand je te fais rêver, toi qui enchante ton blog de si jolis rêves photographiques...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'avais une poule au poulailler, et chaque matin, je dis bien chaque matin, je lui disais : "t'as d'beaux œufs tu sais", je n'oublierai jamais son œil rond et jaune... ];-D
RépondreSupprimerAaaaaah, Andi, en voilà un homme qui sait parler aux poulettes !
Supprimer;o))
Jdissa : c'est un métier... Soupir.
SupprimerC'est Haras en vers et contre tout.
SupprimerAndiamo l'étalon du bonim.... du complimenteur patenté et pas tenté par la simplicité.
Merci les gars de me faciliter la tâche en répondant aux comms...
Supprimerj'avoue que je suis un peu débordée...
Bisous à tous les trois
¸¸.•*¨*• ☆
et nous, nous savons vous complimenter parfois et sans flagornerie. Bizzz et bon dimanche céleste
RépondreSupprimerJe n'en doute absolument pas ...
SupprimerLes Caphys sont des gens bien!
¸¸.•*¨*• ☆
Marcher dans la mer ?
RépondreSupprimerQuelle horreur!
C'est glacé et plein de méduses et de vives...
(et je te parle pas du sable entre les orteils)
Célestine planait bien trop pour marcher DANS le mer. Elle aurait à peine humecté la plante de ses pieds...
SupprimerC'est bien connu qu'elle a remplacé l'expression "terre-à-terre" par "Cel à ciel".
Pourtant ça fait drôlement du bien de marcher dans la mer...C'est vivifiant, et j'oublie tous mes soucis...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Grazie caro mio.
Supprimercel à ciel, c'est joli.
¸¸.•*¨*• ☆
Et là où il y a trompette, il y a de la vie !
RépondreSupprimerMignon tout plein...c'était quel genre de magasin et dans quel rayon ? Ben si, on veut savoir...
C'était dans la galerie marchande d'Auchan... :-P
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
oui il y a des moments, jadis..., où on était de cette beauté-là, désirée, désirable.... mais ces instants passent, se lassent, et on chemine vers d'autres choses... on n'entend plus ces choses-là.. elles apparaissent d'un autre temps... passé ! merci Célestine d'avoir réveillé ces étincelles consumées.... encore qu'on a pas trop à se plaindre !
RépondreSupprimerbel après-midi Céleste, avec une pluie très fine qui a très légèrement rafraîchi les coeurs et les corps.
bisou à toi.
Den
Célestine ou Céleste, tu choisis. Ou les deux !!
SupprimerDen
Les deux mon capitaine...
SupprimerJ'ai comme l'impression qu'actuellement certains compliments passeraient pour du harcèlement, ce qui serait bien dommage, mais qui aurait le mérite d'obtenir les coordonnées de la demoiselle (et pourquoi pas du monsieur, si elle est intéressée....
RépondreSupprimerTi bacio Cara e TVB
Eh oui, on vit une époque formidable...
SupprimerMoi j'avais déjà écrit dans un précédent billet combien les compliments pouvaient enjoliver la vie...
Evidemment quand ils sont dits sans arrière pensée...
¸¸.•*¨*• ☆
Il y avait aussi cette pub, un inconnu vous offre des fleurs...
RépondreSupprimerL'effet magique d'impulse...Il n'avait bien que sa pub de magique, ce parfum...
SupprimerParce que pour l'odeur, c'était bof bof ...
¸¸.•*¨*• ☆
Ton billet remet en mémoire un souvenir. Je descendais les marches d'un grand magasin et un homme montait. En me croisant il m'a dit "Vous êtes belle"...
RépondreSupprimerCrois-le ou non, il a été le soleil de ma journée !
Je te crois. Ce genre de phrase illumine une journée. Il ne nous en faut pas beaucoup pour être heureuse, hein, Bourlingueuse !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
il y a des moments comme ça, en suspens !
RépondreSupprimerUne seconde,
Un sourire,
Une fleur,
Un regard,
Un parfum
Des instant inoubliables
Merci de ce doux moment Blue-Célestine ! <3
Mais je suis ravie, comme toujours, chère Cristina
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Accoster, apostropher une femme dans la rue, voilà une chose que je n'ai jamais fait. Il faut dire que je suis beaucoup plus sombre que beau. :) Et pourtant, j'ai tous les attributs du feu : étincelles, cendres, braises, escarbilles. :)
RépondreSupprimerBises.
Ton commentaire est très drôle.
SupprimerTu ne veux pas venir faire un barbec chez moi dimanche ? ;-)
haha !
¸¸.•*¨*• ☆
Comme c'est doux... de marcher sur la mer :)
RépondreSupprimerSUR la mer, je crois que ça a déjà été pris par le p'tit gars de Tibériade...
SupprimerMais dans la mer, oui, j'adore ça...
Bisous douce Cloudy
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine,
RépondreSupprimerton billet me remémore le poème chanté par Brassens : "Les belles passantes".
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
.
Bisous
Mo
Une chanson sublime que je me suis laissé aller à massacrer quelque peu avec ma guitare....
SupprimerMerci pour ce beau texte.
¸¸.•*¨*• ☆
:o)
RépondreSupprimerOn est d'accord, Mo !
Il y a le lien là-haut, à 7h42 !...
;o))
C'était même 7 h 43, si je ne m'abuse... ;-)
SupprimerC'est vrai, mais je me souviens d'avoir cliqué à 7h42. Le reste, c'est l'inertie de l'informatique...
SupprimerC'est bien connu que pour les fonctionnaires, c'est toujours la faute à l'informatique... :-P :-D
SupprimerAh ben ça fait plaisir de trouver ça en revenant de ...la digue la digue...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
S'il est des moments où c'est comme "charmé par la mer",il en est d'autres où il faut ramer... Sur la terre!
RépondreSupprimerLa vie est émaillée de ces petits moments magiques que l'on oublie un peu après qu'ils aient fait du bien à l’âme,ces mêmes moments où l'on distille presque involontairement une petite phrase anodine,un compliment auprès de la gent féminine.C'est un peu comme quand on donne un coup de brosse à un chapeau,ça ne coute rien et ça fait du bien.(c'est mon côté auvergnat)
Comme à cette guichetière de la gare,avec ses yeux bleus magnifiques,qui m'a pris pour un dragueur et qui a rougi!Ou alors à ma caissière préféré,grande(plus que moi),yeux bleus(encore),légèrement plus âgée que moi,cheveux blonds(platine). Économe en mots,ou peut-être un peu timide,je distille peu,mais chaque fois un bon mot,une parole gentille un:"je vous trouve très belle",et de me répondre:"je suis mariée"!Ben alors,vous êtes belle quand même!
J'adore la dernière anecdote ! Elle en dit long sur ce que supposent les "receveuses " de compliments sur les intentions des "donneurs"...Et pourtant, reconnaître la beauté de quelqu'un peut être fait de manière délicate, sans que l'on pense automatiquement à mal.
SupprimerContinue à distiller ce genre de petit bonheur de mots, Didier. Je t'assure que cela fait beaucoup de bien.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Ah oui, de bien jolis souvenirs ces compliments attrapés au passage et au vol, offerts juste pour rien.
RépondreSupprimerMais c'était avant. Aujourd'hui ça passerait pour du harcèlement de la drague ou du sexisme. Et c'est bien triste. :)
Moi la dernière fois c'était : "On vous a déjà dit que vous ressemblez à Michèle Pfeiffer ?"
En fait ce n'est pas le cas, ou il avait besoin de lunettes le pauvre. Mais ça fait quand même bien plaisir et ça illumine la journée.
Michèle Pfeiffer ? Wouaou !
SupprimerTu me montreras ?
¸¸.•*¨*• ☆
Le ravissement ce sont tes billets, merci de nous enchanter nos journées de vacances
RépondreSupprimerBises
Angela
Mais que tu es chou, Angela !
SupprimerAh oui, ce sont de vraies étincelles dans nos vies, ces compliments inattendus qu'effectivement on s'en souvient encore trente ans après. Trois fois rien et pourtant tellement percutants....
RépondreSupprimerTu as trouvé le mot, sister.
SupprimerTellement percutant, et «so cute » comme disent les grands Bretons
¸¸.•*¨*• ☆
de jolis mots qui font du bien à l'égo de la passante (à défaut de celui de la dame qui accompagne le monsieur), qui veulent dire que leur auteur est amoureux de la vie précisément à cet instant là ; des petits mots poétiques là où le moindre geste serait déplacé... la carte du tendre des hommages de rue est riche de nuances, le joli mot, le sifflet, le mot cru...
RépondreSupprimerLes vrais amoureux de la vie et des femmes sont délicats. Enfin je crois.
SupprimerIls trouvent les jolis mots qui ne blessent aucun ego. Et s'ils sont accompagnés, ils en offrent autant à leur belle.
C'est joli l'expression « hommages de rue » c'est tout à fait ça.
¸¸.•*¨*• ☆
Il m'est arrivé quelquefois, rarement, d'avoir envie de m'arrêter pour dire à une inconnue que je la trouvais jolie. Je n'ai jamais osé le faire… en gardant toujours le regret de cette retenue. La peur de déranger, d'importuner, d'être mal compris…
RépondreSupprimerTon billet m'aidera peut-être à oser, à l'avenir ;)
Tu dis «oser » comme s'il y avait un risque ?
SupprimerMais que risques-tu, au fond, à faire un compliment ?
C'est tout un art de faire les compliments, mais c'en est un aussi de savoir les recevoir, pour ce qu'ils sont, de simples cadeaux de la vie, spontanés et sans arrière pensée...
Essaie tu verras...la vie autrement tu verras...
¸¸.•*¨*• ☆
Cela me rappelle une petite histoire. Il y a une douzaine d'années environ, un moniteur de parapente expliquait à un groupe que nous avions rejoint (mon compagnon et un couple d'amis) comment se passait la descente en parapente, l'un de nous désirant en faire. Je l'écoutais très attentivement et ne le lâchais pas des yeux, tout comme les autres me semblait-il. Il s'est soudain arrêté de parler, s'est tourné vers moi et m'a dit : "Mais arrêtez de me regarder ainsi avec vos si beaux yeux, vous me troublez..." Il y eut un silence, et il a repris son explication. Et du coup, je n'osais plus le regarder, ni regarder les autres d'ailleurs, j'étais en fait terriblement gênée... gênée, mais flattée il faut le dire car il était bel homme, semblant sûr de lui et pourtant je l'avais troublé. Il est vrai que j'ai eu très souvent des compliments sur mes yeux, des yeux dans lesquels on se noierait m'a-t-on dit souvent... (sourire)
RépondreSupprimerVoilà, c'était ma petite participation à ces étincelles qui nous font tant de bien, n'est-ce pas Célestine ? Bisous.
Ah Françoise, c'eest vrai que tu as de très jolis yeux et ces messieurs ne s'y trompent pas.
SupprimerMoi, vois-tu, je fais des compliments indifféremment aux hommes et aux femmes.
Il n'y a rien de sexuel derrière un « hommage de rue » juste le plaisir de voir quelque chose de beau et de l'exprimer. Et puis de voir s'allumer un sourire dans un visage, parce que l'amour ça fait toujours du bien, sous quelque forme qu'il prenne...
gros bisous ma belle d'âme
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup ce que tu écris. J'étais éloigné de ton blog, tu m'as manqué.
RépondreSupprimerHugh !
So do you, cher ami.
SupprimerTous mes lecteurs me manquent quand ils s'éloignent...
¸¸.•*¨*• ☆