Je voudrais t’emmener au bout de cette plage
Où je
courais enfant parmi les grands oiseaux
En
partance
Le temps
n’avait pas d’importance
On avait
dans nos mains
Le sable
de nos destins
Je
voudrais revoir ce pont
Où le
fleuve gris
Jetait
ses remous dans la mer
Comme
des flaques de peinture
Le gris
le vert se mélangeaient
Je
voudrais sentir sous mes pieds nus
Craquer
les aiguilles de pin
Et dans
mon nez le parfum
Des
chemins d’horizon baignés d’ambre solaire
Et de
beignets aux pommes
Les cris stridents
des mouettes blanches
En ce
temps-là nos mains caressaient les minutes
comme des siècles
On nageait à contre-courant
On
tenait au creux de nos cuisses
L’eau
claire de la jeunesse et les brouillons furieux de la passion
de l'amour de la vie du combat
Comme
des grains de sable
dans une horloge
Rien n’a
changé sur cette plage
Mais
rien n’est comme avant
Rien
n’est jamais vraiment comme avant
Et les
galets usés roulent
Aux éclats du matin et du soir
Sans que
les cris du passé ne reviennent
Pourtant
regarde
Ces deux enfants qui courent
au bord des vagues
au bord des vagues
L’espoir
furtivement se glisse et
ondule sur la voix du vent
Regarde
ces enfants joyeux
L’espoir
naît entre leurs dents
Dans
l’eau claire de leur regard
l'espoir que tout soit possible
Encore
¸¸.•*¨*• ☆
Le temps passe, hélas !
RépondreSupprimerMais l'espoir..
C'est joliment dit Célestine.
Finalement, les anciens (dont ma chère grand-mère) avaient des aphorismes à deux balles, mais ils étaient vrais...Comme, par exemple, "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir"...
SupprimerMerci pour le joliment.
C'est presque de l'écriture automatique, mon poème.
Il m'a suffi de m'asseoir sur la jetée au Cros de Cagnes, et c'est sorti tout seul...
Bises marines
¸¸.•*¨*• ☆
"Finalement, les anciens (dont ma chère grand-mère) avaient des aphorismes à deux balles, mais ils étaient vrais..."
Supprimerça fait un choc quand on s'en rend compte, hein ? :) mais c'est vrai...
Jolie écriture presqu'automatique, fluide et pleine d'échos et d'images.
Venant de toi, qui a une écriture plus que fluide, je prends le compliment ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le grand vent qui secoue les cyprès,
RépondreSupprimerla sieste et l'heure du thé,
Une terrasse surchauffée,
Les années à jamais envolées...
C'est beau comme du Cabrel...
Supprimerbisous nostalgiques
¸¸.•*¨*• ☆
Oh, beaucoup d'émotion à la lecture de ce très beau poème !
RépondreSupprimerBien sûr nos soucis d'adultes ont un peu brouillé nos regards d'enfants innocents.
Mais il m'arrive parfois, dans le refuge de ma complicité avec la Dame de mes pensées, dans nos rires insouciants, de me sentir complètement enfant, nu et sans armes. Je crois qu'elle aussi le vit ainsi, et c'est doux, très doux...
...mais mdirien...
Un enfant nu sur les galets ?
SupprimerComme un printemps sur mon trajet,
Un diamant tombé d'un coffret...
Vous êtes Cabreliens ce matin, les gars...
Mais je dis rien.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ben bravo ! Pour illustrer ton beau texte, tu aurais pu nous sortir une autre photo que le spectacle de cette bouffeuse de santé contraignant un pauvre gosse, avec absence visible de tout consentement de sa part ? Quelle violence d:-D
RépondreSupprimerAbsence de consentement ? Absence de contentement ? Laisse moi pouffer...Les hommes adorent se faire bousculer de la sorte, ne me dis pas que je suis tombée sur le seul qui n'aime pas ça...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Non je dis juste qu'à cet âge, et à mon époque, les filles étaient plus délurées que les garçons qui étaient plus "tirage de cheveux" qu'elles. J'espère que les choses ont changé. Mais ne me fais pas de procès d'intention, moi je n'étais pas comme ça. Très tôt j'ai été fasciné et attiré par la féminitude et le niveau solidarité masculine ou amitié virile me passait à cent mille miles au dessus du crâne. Et pour me faire "boulèguer", c'est d'accord...
SupprimerJe ne te fais aucun procès d'intention, mon bon Saoul-F !
SupprimerJe défendais juste mon choix, parce que je la trouve trop craquante cette image, et que le garçon n'a pas l'air d'être au supplice là-dessus !
Mais tu me rassures amplement, il me semblait bien, aussi, que tu aimais ça, te faire bouléguer, il me manquait juste confirmation... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
...et tu te dis écrivain raté !
RépondreSupprimerTssssssss !
Je suis juste lucide...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Euhh, excuse-moi d'encombrer la bande passante, je suis confus...
RépondreSupprimerMais c'était une boutade, allons voyons...
SupprimerTu sas bien que j'adore dire des c....bêtises !
¸¸.•*¨*• ☆
"En ce temps-là nos mains caressaient les minutes
RépondreSupprimercomme des siècles"
C'est joli ça....
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"Dans l’eau claire de leur regard
l'espoir que tout soit possible
Encore"
Ce sera vrai jusqu'à notre dernier souffle...
Tout est possible à chaque instant,
C'est juste qu'il ne faut pas s'illusionner sur le sens de "possible"...
Et ça c'est notre job d'adultes...
Baiser possiblement tendre
Tu as raison, ajuster les possibles à nos possibilités, voilà un job à plein temps...
SupprimerMais tellement exaltant, néanmoins, qu'à chaque seconde cela vaut le coup d'essayer...
Merci Alain pour tes mots de sagesse qui m'apprennent à laisser couler dans mes mains le sable du destin, sans pouvoir le retenir, mais en sentant passer chaque grain comme un minuscule et immense cadeau de la vie.
¸¸.•*¨*• ☆
Echo une fois de plus, c'est fréquent en cette adresse. Echo en temps minutes, heures, siècles, inéluctables. Echo en espace aussi, fragrance de l'ambre solaire de nos plages (parfois simples grévières). Echo en corps, dimension charnelle qui nous étreint comme l'eau claire au creux des cuisses, matrice peut-être du ventre habité de l'amour du Poilu. Et ces galets, ces putains (ce mot est la plupart du temps chez moi chargé de toutes les émotions) de galets qui roulent et qui roulent encore, usés et immortels. Magnifique. Yours, ATTB et bises Miss W.
RépondreSupprimerAh oui, une belle synchronicité avec ton texte...
Supprimerje n'avais pas vu tant de ponts entre ton texte et le mien.
Mais quand on est connecté à la même source, est-ce bien étonnant ?
Kiss you friend, angel baby forever
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Et ce galet que, enfant, tu as regardé, peut-être foulé des pieds ou même pris dans tes petites mains, il est toujours là, comme il l'était avant toi et le sera après toi: le ressac infini du temps a poli ce morceau de roche que l'éternité a choisi pour se montrer aux hommes...
RépondreSupprimerj'ai sans doute été influencée par le sujet des "cent mots" d'hier, pierre à pierre, où la permanence de cette matière tellurique m'a enveloppée.
SupprimerC'est joli ce que tu dis de l'éternité qui a choisi de se montrer aux hommes.
Très joli.
Merci
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Mais, mais ! tout est possible, il n'y a pas que l'espoir ! il y a tout le reste, et l'écriture en fait partie !
RépondreSupprimerBises Célestine !
L'espoir, c'est justement que tout nous paraisse possible...
SupprimerL'écriture c'est ma bouée, mon rocher, ma joie et ma façon de transcender les difficultés.
Merci de ton passage, Monésille.
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Beaucoup de nostalgie dans les poèmes ce matin. Le tien diffuse sa lumière à la fin, et même si c'est un soleil d'automne, ses rayons font du bien!
RépondreSupprimerLa lumière fait partie de moi, et je ne sais pas être noire bien longtemps. Ni même grise.
Supprimer--------------
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
Paul Éluard.
Bah, l'espoir est permanent, mais peut-être pas toujours pour les mêmes ;-)
RépondreSupprimerJe dirais plutôt "pas toujours au même moment pour tout le monde..."
SupprimerMais la nuit n'est jamais complète. (cf Eluard)
Je suis une indécrottable optimiste, tu sais bien...
Bises mon Boss adoré
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A propos d'aphorismes que nos aïeux chérissaient, en voici un de ma grand-mère qui m'est venu spontanément à la dernière ligne de ce beau poème : "La vie est un éternel recommencement"... Nous passons avec le sable et les marées effacent nos pas mais d'autres mettent les leurs dans les nôtres...et ça "continue encore et encore" à propos... de "cabrélien" ! Ton poème ressemble à un ressac lancinant éclairé de soleil en clair-obscur, il est ce galet qui restera bien après toi... Merci pour ce moment à la plage ma céleste amie ! ;)
RépondreSupprimerJ'aime décidément la façon dont tu interprètes les mots des autres. Une grande facilité de synthèse, et au final des mots simples et pas du tout "intello" c'est toujours un peu le piège de ce genre d'exercice...mais avec toi pas de danger.
SupprimerJe suis heureuse que mon poème galet te plaise
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Mais pourquoi seraient-ils "intellos" mes mots ??? C'est terrible cette image qui ressemble à une insulte -en plus, warf- ! Non, comme tu le dis avec moi pas de risque ! :)
SupprimerDisons que l'un des principaux reproches que l'on fait à la poésie, c'est d'être un truc d'intello. C'est aussi quelque chose que l'on me reproche de temps en temps, et je n'aime pas ça. parce que les vrais "intellos" sont vraiment insupportables et se la pètent grave.
SupprimerMais c'est un peu comme en peinture. Il y a du beaucoup de snobisme parfois, et des coups de coeur sincères et justes, il faut de tout pour faire un monde.
Mais j'aime beaucoup tes mots, il n'y avait aucune attaque personnelle, bien au contraire.
Bisous ma belle
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Très beau! Bravo! Tes mots sont si fluides, ils coulent de source!
RépondreSupprimerBisous
Imagine que j'étais assise au bord de l'eau, sur un rocher, samedi dernier, et qu'il faisait un temps extraordinaire pour un mois de novembre. Certains fous se baignaient même dans une eau à 18 degrés...brr
SupprimerMais je sentais les mots couler en moi, heureusement que j'avais sur moi mon petit carnet qui ne me quitte jamais.
Bises ma luciole
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Ton poème la Céleste est un moment sublime et de rêve qui ruisselle d’attendrissement et qui répand de la lumière dans nos cœurs.
RépondreSupprimerC’est doux comme une brise matinale de printemps
Entre ces deux petits moineaux du bonheur
Le temps rempli de ces beaux moments de rêve
Enlaçant nos cœurs de tendresse envahie
Sait nous donnait de la lumière plein les yeux
Tant de joie de bonheur d’amour pour ces anges
Il y’a de l’hymne dans leurs regards rayonnants
Nourrissant nos souvenirs heureux et comblés
Eblouissante est la vie quand elle courtise
Pfffiou...c'est trop, n'en dis pas plus, je vais suffoquer... :-)
SupprimerTon lyrisme me va droit au coeur.
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Tu vas suffoquer ? moi je n'ai écrit que juste le poids de tes lettres!!!
SupprimerOn peut suffoquer de félicité tu sais...
SupprimerDu coup j'ai oublié de te dire que ta dernière phrase est très belle.
Oui, la vie est éblouissante quand elle nous courtise: elle se pare de ses plus beaux atours, et nous fait une danse inespérée...A nous de nous laisser charmer !
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Oui il fallait bien que je trouve quelque chose à ta dernière lettre, la plus éblouissante!!!
Supprimermerci cher Bizak
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Carrrrramba ! encorrre rrraté ! c'était un acrostiche, je suis aveugle...
SupprimerJe suis si désolée...
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Acrostiche-toi, il y'en aura d'autres! hooo!!!!
SupprimerJe vais essayer de faire attention...
Supprimer^^
Bon,tu as ouvert le feu, je m'autorise à passer le seuil de cet univers lyrique qui me charme déjà, ce poème est une merveille, il rapporte les réminiscences de l'enfance sans nostalgie avec un enthousiasme juvénile qui ne t'a jamais quittée visiblement, j'aime tes mots et je ne vais plus pouvoir m'en passer!
RépondreSupprimerOuvrir le feu...un reste de méfiance sans doute dans cette métaphore guerrière.
SupprimerMais je ne suis qu'un ange de lumière, aucune animosité dans mon regard, et cet enthousiasme juvénile dont tu parles, me fait me réjouir simplement et sans détour de chaque rencontre. Homme ou femme, j'aime la qualité des échanges que nous permet cette invention merveilleuse qu'est la toile, sur laquelle j'accroche toutes mes étoiles.
Je dirai même, sachant le peu que je sais sur toi, que nous avons déjà quelques sacrés points communs, et que nous pourrions vite devenir amies.
Bises célestes, belle Orfée.
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Bonjour Célestine, ah... Deux enfants au soleil... L'espoir de tout un avenir devant eux... Tous les possibles... C'est ce qui rend la jeunesse belle.
RépondreSupprimerEt comme pour d'autres avant, comme pour d'autres après, la plage, immuable mais changeante à la fois, se fait l'écrin dans lequel ils explorent et apprennent les choses de la vie.
Très joli.
FP
Ces deux enfants, c'était toi, c'était moi et tous ceux qui viennent se retrouver aujourd'hui sur ma plage...
SupprimerIl y a ceux qui croient aux possibles, et les autres, qui ont renoncé. Puisse-je faire partie de la première catégorie le plus longtemps possible.
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"L'espoir que tout soit possible encore."
RépondreSupprimerLe tricorne sur le nez, j'imagine plein de choses, comme le début d'un roman...Le hamac grince un peu mais cela lui donne de la vie! Besos Célestine, joli poème ♥
Un roman qui commence par un hamac qui grince...joli incipit !
SupprimerJ'imagine les tribulations de celui qui se retrouve de temps en temps pour souffler, dans ce hamac, dans l'entrepont d'une goélette...
besos captain
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Nostalgie! Passent les jours et passent les semaines... et les verts paradis des amours enfantines!
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ton poème!
Et comme Alain, je picore et je retire ce vers que j'aime entre les autres...
"En ce temps-là nos mains caressaient les minutes
comme des siècles"
et c'est tellement vrai cette relativité du temps!
Merci Claudialucia.
Supprimerje note que tu as lu le poème et aussi les commentaires, ce qui me ravit toujours...
Car ils sont un merveilleux prolongement de mes modestes mots.
Je suis d'accord avec toi : ce vers est l'un de ceux que je préfère dans mon texte.
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, un quarantième petit grain de sel pour te remercier pour ce joli poème amoureux et cette belle illustration qui nous fait replonger avec délice dans l’eau claire de la jeunesse et les brouillons furieux de la passion qui feront nos vies plus belles et le soleil plus brûlant (je l’espère) qu'aujourd'hui . Merci !
RépondreSupprimerUn quarantième rugissant pour les brouillons de la passion...ça me va bien !
Supprimermerci à toi.
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Tellement vrai hélas ton poème et très sensible ton écriture...c'est mieux les jeudis poésie quand c'est vous qui écrivez...je parle des 5 textes que j'ai lus, des amies blogueuses que je suis.
RépondreSupprimerOui les endroits souvent restent, enfin pas toujours, mais nous nous changeons...c'est ainsi.
Bises
Merci Mind. C'est gentil de nous préférer à Hugo ou à Rimbaud...même si le compliment n'est pas forcément mérité (enfin je parle pour moi)...je le goûte quand même avec bonheur.
SupprimerBisous
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C'est très beau Célestine ce poème et de plus tes aquarelles m'enchantent.
RépondreSupprimerC'est toi qui les dessines ? :D
Merci Cristina.
SupprimerOui c'est moi qui les dessine, elles sont rassemblées là ...
Bisous célestes
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Un seul mot : WAOOO
RépondreSupprimerMerci Suzame. C'est un cri du coeur. Original. Mais qui me touche.
SupprimerBisous célestes
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« La mer sans arrêt
RépondreSupprimerroulait ses galets
…
et c'est comme si tout recommençait »
Ta poésie me fait penser aux "Deux enfants au soleil" de Ferrat :)
J'aime lire chez toi ce ballet des désirs qui cherchent à revenir aux sources des souvenirs qui les inspirent. Il y a là comme une hésitation entre le rêve et le possible…
Il y a tant de rêves possibles !
Bises de rêveur
Sans doute cette belle chanson me trotte-t-elle dans la tête depuis mon billet sur mes enfants...
SupprimerJ'aime bien ta conclusion, Pierre.
Oui, le bonheur, c'est sans doute d'avoir des rêves possibles...
Bises rêveuses
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Depuis le début de la lecture de ton magnifique texte la chanson de Ferrat me trotte dans la tête. Je vois que je ne suis pas le seul....
SupprimerTous les rêves sont possibles, mais ils ne se réalisent pas de la même façon selon le cours de la vie...
Les grains de sable intemporels qui, enfants, nous filaient entre les doigts sont devenus des minutes qui nous filent des mains de pareille façon, tandis que là-bas, deux enfants au soleil jouent avec le sable...
Il ne faut pas être triste de ce temps qui file car c'est lui qui nous apporte nos bonheurs et nos amitiés partagées.
Ti bacio
Je ne suis plus triste...Grâce à toi et à quelques autres qui m'apprennent à apprivoiser le temps.
SupprimerJ'apprivoise aussi l'idée de la mort, et ça, ce n'était pas gagné il y a seulement deux ans...
Ti bacio anche
¸¸.•*¨*• ☆
Tout est encore possible dans notre monde bousculé, violenté, il faut y croire.
RépondreSupprimerJoli façon de donner de l'espoir...
Heureusement Violette. Heureusement, car sinon, ce serait bien triste.
SupprimerMerci de ton passage
¸¸.•*¨*• ☆
Votre poème est une preuve de votre hypersensibilité. Tous vos sens sont en éveil dans ce texte. Les goûts, les odeurs, les images, les sons, le toucher et la sensualité...
RépondreSupprimerEt la note d'espoir à la fin ajoute sa lumière à votre poésie, si belle.
Magnifique texte.
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Lorenzaccio, malgré votre insistance à ne me trouver que des qualités, vous finissez par me toucher profondément. Et moi qui prône l'idée de m'entourer de gens positifs, je ne vais pas faire la fine bouche devant ce commentaire si...parfaitement positif !
SupprimerBien à vous
¸¸.•*¨*• ☆
Vous m'avez même "emprunté" mes étoiles, cher ami, dois-je vous houspiller pour cela ? C'est ma signature tout de même !
Supprimer^^
Faut-il mieux le possible impossible ou l'impossible possible, Célestine ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas la réponse mais il y a 30 ans, j'avais choisi de quitter le possible impossible pour trouver l'impossible possible... et je le cherche toujours !
A part ton retard, tout est plus que parfait, Fée des mots
Gros bisous
Ah oui...La quête...L'inaccessible étoile...bienvenue au club...
SupprimerJ'aime bien ton idée de l'impossible possible. Et de son inverse qui ne satisfait pas les gens entiers et passionnés. Les béliers,les taureaux, les bêtes à corne quoi...
Pour l'explication (je n'ai pas dit le mot d'excuse) de mon retard, c'est *clic* . :-)
Bisous ma So
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Ça me fait penser à cette célèbre phrase : "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait…"
SupprimerJ'adore !
Supprimer^^
C'est bien jolie cette poésie ma belle, un brin nostalgique mais juste un brin, juste ce qu'il faut de brin pour dire la belle enfance et tous les possibles et que tout se renouvelle et recommence toujours et que la mer, belle indifférente bat toujours le tempo sur les galets... bises à toi et beau WE
RépondreSupprimerLa mer, belle indifférente...bat toujours le tempo sur les galets...c'est vrai, et ce tempo est tellement en harmonie avec celui de mon coeur de mortelle...
SupprimerBref la mer accentue mes sentiments, et près d'elle je me sens à la fois nostalgique et confiante.
Bizous Brizou ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu dis cet espoir et tu l'écris en poésie, c'est beau la vie, bravo et merci
RépondreSupprimermerci♥︎
Supprimer"Bon juste un truc: les yeux clairs, c'est bien mais c'est fragile !"
RépondreSupprimerOui mais, bon... L'addiction est un truc particulier...
Wouaou Le Goût...depuis le temps que je te croise chez Berthoise ou ailleurs, tu n'étais jamais venu jusqu'ici. Pour l'occasion, tu entres sur mon totem, entre "le Chat" et "Le long de la route"...
SupprimerAvec grand plaisir.
Mais attention, je ne réponds pas de ton addiction...faut pas trop regarder la photo en bas !
¸¸.•*¨*• ☆
Tes mots sont magnifiques, dans leur simplicité et leur profondeur à la fois, ma chère Célestine... très émue en les lisant à voix haute, un brin nostalgiques.... je trouve que la poésie est écrite pour être lue ainsi.... bien sûr que tout est possible... si on le veut... Je te souhaite une douce soirée, et un beau week-end à venir. Bisou. Den
RépondreSupprimerL'émotion c'est ce que tu dis, Den : t'imaginer en train de lire à haute voix mon poème...
SupprimerLes mots me submergent parfois quand je les dis comme ça.
Merci et bon week-end
¸¸.•*¨*• ☆.
"J'aime les enfants de trois ans. Je les vois comme des fous ou des aventuriers du bout du monde . Il n'y a que l'enfance sur cette terre. Je la reconnais d'instinct, même chez ceux qui ont cru l'étouffer sous le poids de leur vie morte. Même chez ceux-là je devine l'enfant de trois ans et c'est à lui que je parle quand je leur parle et c'est lui seul qui est là pour toujours dans le coeur comme dans une salle vide"
SupprimerChristian Bobin, l'épuisement
(Christian Bobin)
Bobin, mon ami, mon joyau, mon âme soeur de littérature...
Supprimermerci Den.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est beau comme un souvenir perdu...et retrouvé...
RépondreSupprimerj'aime énormément le façon dont tu agences les mots...
c'est très agréable à lire...
Encore merci pour ta participation sur Filigrane...
Bises amicales.
Oups !
Supprimer"la" façon...:-)
C'est gentil la Licorne. Merci à toi pour tes mots pleins d'indulgence...
SupprimerC'était un plaisir d'écrire pour ta consigne.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ! Oui je comprends ton com. dont je te remercie, mais toi tu l’as si bien décrit...
RépondreSupprimer.......
Magistral :
« En ce temps-là nos mains caressaient les minutes comme des siècles »
B♥
Merci jak, mais ton poème sur la colline est magnifique aussi.
SupprimerMerci de ton passage
¸¸.•*¨*• ☆
de beaux enfants
RépondreSupprimerOui
RépondreSupprimerEn ce temps là nos mains
RépondreSupprimercaressaient les minutes
comme des siècles
Toute l'éternité de l'enfance dans ton poème Célestine :-)
Et bien plus encore : joie de vivre, rires et fous rires
Une joie de vivre que j'ai gardée depuis toujours. j'aime rire, j'aime les fous rires et les choses simples de l'enfance...
SupprimerGros bisous Val
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Très beau poème. J'aime beaucoup ces souvenirs en vers libres qui coulent comme l'eau, comme celle claire de la jeunesse dont tu parles dans ton magnifique ver. Tu as raison, tout change, nous et le monde autour de nous, sauf les plages et la mer. Bises.
RépondreSupprimer