photo moi |
Tout en haut d'une toute
petite colline, une toute petite chapelle. Soudain, le soleil couchant, par
transparence, l’illumine de l’intérieur, c’est un spectacle émouvant et
extraordinaire. Je ne parviens pas à en détacher mes yeux. On dirait une des
lanternes magiques de mon enfance que l’on gagnait dans les fêtes foraines...
Si je suis émue, c’est
parce qu’une somme de pensées me traversent, partant en tous sens comme des
baguettes de mikado.
Je pense à la chanson de
Cabrel, le chêne liège. « Regardons- nous vers le bon phare, ou le ciel est-il vide et creux ? On a dressé des cathédrales, des flèches à
toucher les étoiles, qu’est-ce qu’on pouvait faire de mieux ? »
Je pense à mon éducation
contradictoire, mi-catholique mi-sceptique, qui explique sans doute certaines de
mes complexités, et qui m’a ouverte à un choix, dans la bienveillance de mes parents: croire, ne pas croire…je
pense au chemin que j’ai pris, fait de doute et de mystère se transformant en
certitude.
Non,
il n’y a personne, là-haut, que le vide solitaire et glacé des espaces
intersidéraux. Nous ne sommes rien qu’un peu de poussière d’étoiles.
Je
respecte ceux qui croient le contraire. Mais croire ne se décrète pas. Ne se
décide pas. C’est une affaire personnelle, mystique. Trop de gens de nos jours
en font une affaire d’état. Une machine de guerre.
Contre
les éclats de verre et d’acier des folies guerrières, contre les malheurs qui s'abattent sur les gens depuis la nuit des temps, et qui épinglent les cœurs
des hommes comme des papillons crucifiés, la petite chapelle ne peut rien. On dirait qu’elle le sait, et que
c’est pour cela qu’elle brille de tous ses feux. Dérisoire et sublime.
Francis Cabrel, le chêne-liège
ils savaient s'y prendre, les bâtisseurs, pour remuer le coeur et l'imagination des foules ;-)
RépondreSupprimermais oui, on est ému par la beauté du monde
Je ne sais pas si les bâtisseurs d'église avaient comme objectif de remuer les foules, mais il est certain que les monuments élèvent l'âme par leur perspective verticale.
SupprimerAprès chacun voit la beauté du monde à travers son prisme naturel. J'ai trouvé cette chapelle aussi émouvante qu'une cathédrale envahie de touristes.
Bises
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Je pense exactement comme toi ! pour la photo , j'aurais aimé être à ta place, c'est un moment unique, oui j'aurais aimé faire cette photo !
RépondreSupprimerA force de fréquenter des phtographes de talent, il me viendrait presque un oeil d'artiste de l'A.P.N... ;-)
SupprimerC'est un beau compliment que tu me fais, Daddy.
Merci
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Mais bien sûr que oui, la petite chapelle peut tout même contre les folies guerrières et les malheurs du monde car sa lumière va attirer les hommes, les rassembler dans la réflexion ; elle peut attirer les amateurs de photos, elle peut engendrer beaucoup d'émotion, faire couler beaucoup d'encre pour les commentaires qui seront déposés ici et tous ces moments sont volés au temps. Utopie ? Peut être mais ta photo est si belle que je veux croire en tout ce que j'écris. Chinou
RépondreSupprimerTu as raison Chinou. Les apparences disent peut-être le contraire, mais mon billet est un message d'espoir. Celui que l'humanité accepte enfin sa nature profonde et arrête de s'auto-détruire.
SupprimerMais cette utopie est enfouie dans le coeur des hommes. L'Amour seul pourra peut-être la faire émerger, un jour. la conscience de notre humilité universelle, et la joie d'être vivants. Et sûrement pas les dogmes imposés par quelques uns.
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Il ne faudrait pas, en effet, Célestine, faire des religions une affaire d'Etat. La belle notion de la séparation des pouvoirs entre l'Etat et l'Eglise (et la Justice...) est trop perdue de vue.
RépondreSupprimerMême François fait de la politique... et les autres Papes aussi, en ont fait.
Les petites chapelles sont toujours émouvantes et si chargées d'Histoire, souvent familiales.
Parfois, on "tombe" dans un moment de Grâce, par le simple hasard du Temps ; on a la chance d'être à la bonne place, au bon moment. Et là, à ce moment précis, on a envie de croire.
Croire ou ne pas croire, là est la question.
Et quand on est en désespoir, on croit pour survivre.
Catholique, je doute souvent beaucoup, aux principes religieux dont on m'a bourré le crâne au cathé et tout au long de ma scolarité dans le privé religieux.
De temps en temps, pourtant, devant un paysage extraordinaire, il m'arrive de dire "Merci mon Dieu".
Toi, Célestine, tu suis tes étoiles. Elles te mèneront loin.
Bon dimanche et gros bisous
Ma soif d'absolu trouve son apaisement dans les étoiles, c'est vrai. Comme je le disais, contrairement à Pascal, "le silence éternel de ces espaces infinis" ne m'effraie pas, au contraire, il m'apaise.
SupprimerTu as raison, le cathéchisme est un bourrage de crâne contre-productif. Si l'on enseignait simplement l'idée d'une force universelle sans la nommer, sans tout ce décorum ridicule qui amène forcément au doute, la religion serait un refuge.
Malheureusement, tout ça n'a été utilisé que dans le but d'asseoir un pouvoir et de dominer les peuples par la peur.
Quand je vois ça, je préfèrerais être un aborigène qui respecte les fleurs et les papillons plutôt qu'une grenouille de bénitier qui va se confesser d'avoir dit du mal de ses voisins...
Quand je suis dans cet état de plénitude contemplative devant le miracle de la beauté, moi aussi, j'ai envie de dire merci. A la Vie, simplement.
Gros bisous ma Soène
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il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de grenouille dans les bénitiers et que les bon cathos ne se con-fessent plus.... sauf les masochistes bien entendu...
SupprimerBien qu'étant "apostat" (j'ai demandé à être débaptisé) je ne peux nier ma culture catho, que d'ailleurs je ne regrette en rien.... Faut juste virer les conneries et garder la moelle nourrissante... donc mon vernis me fait dire que tu aurais du t'appeler Françoise !!! Rapport à son masculin du style aborigène qui louait les oiseaux et les papillons....
J'ai cherché, et j'ai trouvé François Giner qui est devenu aborigène...
SupprimerJ'avais lu un livre il y a longtemps, qui se passait dans le désert australien, mais je ne parviens plus à me souvenir du titre. Je sais que leur vision du monde était pacifique et respectueuse de l'environnement, et que chacun devait accomplir son rêve". Je me souviens que cette histoire de rêve m'avait marquée à l'époque.
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Message des hommes vrais au monde mutant...
Supprimerde Marlo Morgan
Ti bacio
Non ce n'était pas ce titre-là, qui me semble beaucoup plus récent...
SupprimerMais je ne renonce pas à le retrouver un jour...
Grazie per la scoperta
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Je suis souvent ému par la forme des choses... le spectacle de la vie en quelque sorte. C'est pourquoi le jeu des lumières au travers de cette toute petite chapelle pourrait me saisir également, comme il m'est arrivé le mois dernier de rester un long moment admiratif sous le clocher de l'église (de béton) Saint-Joseph du Havre et le travail d'orfèvre de ces artisans... Un peu comme je suis tenté d'apprécier le décorum des arènes alors que je suis prêt à descendre dans la rue contre la corrida.
RépondreSupprimerBleck
Ta dernière phrase résume tout à fait bien ce que je ressens. Ce n'est pas parce que l'on ne croit pas en un dieu défiini que l'on n'est pas capable de s'extasier devant la force profonde de ces chefs d'oeuvres.
SupprimerLe spectacle de la Vie, les merveilles que je chante à longueur de temps, oui, c'est ma façon de me sentir reliée très fortement à l'Univers.
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"Qu'importe comment s'appelle -
RépondreSupprimerCette clarté sur leurs pas
Que l'un fût de la chapelle -
Et l'autre s'y dérobât -
Celui qui croyait au ciel -
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles -
Des lèvres du coeur des bras -
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra -
Celui qui croyait au ciel -
Celui qui n'y croyait pas -
Quand les blés sont sous la grêle -
Fou qui fait le délicat -
Fou qui songe à ses querelles -
Au coeur du commun combat -
Celui qui croyait au ciel
Celui qui croyait pas"
Louis Aragon (1945) Bayeux - dans Monument aux Morts,
Louis Aragon : inscription sur la stèle
*****
"une toute petite chapelle"
*****
Merci Célestine..... un bon dimanche ! gros bisous...
Den
J'ai souvent fait référence à ce poème d'un de mes auteurs favoris (il y en a quelqueuns, comme cela, qui me portent et m'envolent)
SupprimerEt notamment pour expliquer que je n'ai nul besoin que l'on me dicte ma morale pour en avoir une. Les valeurs humanistes que je défends subissent les mêmes outrages et les mêmes quolibets que celles endurées par les chrétiens au temps des Romains.
Elever ses enfants dans le partage, la solidarité, le respect, la tolérance, l'amour et la bienveillance, ce n'est pas réservé aux pratiquants de quelque religion que ce soit.
Bref, je rêve que chacun garde pour lui ses croyances et cherche simplement à faciliter la vie de tous par le respect de quelques règles morales et civiques simples : il me semble que cela s'appelle la laïcité, un idéal bien malmené ces temps-ci...
Merci, den, d'avoir cité ce symbole fort de l'entente possible entre les hommes de tous bords.
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En effet, je vais retenir la tolérance... capacité qui permet de respecter une personne ou un groupe devant ce qui diffère de ses valeurs morales ou des normes établies par la société... c'est une vertu qui tente d'éviter les conflits en rendant la paix. .. elle agrée le bonheur en compagnie des autres....
Supprimerpour moi c'est une qualité primordiale !
bonne après-midi Célestine....
Den
Encore faut-il distinguer la tolérance telle que tu la décris, qui est une vraie valeur de respect et de paix, du laisser-faire aveugle. Tolérer, cela ne veut pas dire accepter ln'importe quoi. Je n'ai aucun respect pour certaines traditions ou coutumes qui ne respectent pas les êtres humains dans leur intégrité et leurs droits fondamentaux. Au nom de la tolérance, doit-on accepter, sans les combattre, par exemple, les sacrifices humains, l'excision, ou le mariage forcé des petites filles ? Toutes les pratiques ne se valent pas. La tolérance a évidemment les limites de l'intolérable.
Supprimermais je suis trop sérieuse pour un dimanche après-midi...
Merci d'être revenue ajouter une pierre au débat Den.
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Vu sous cet angle là, évident que la tolérance n'est pas acceptable, tu as parfaitement raison Célestine.... elle doit porter des limites... bon, je m'arrête, c'est dimanche (!)...
SupprimerBisous rendus sous un soleil agréablement léger et un mistral qui a dégagé le ciel, le rendant bien limpide... Den
J'ai le même Mistral par ici !
SupprimerUn peu frisquet, mais nettoyeur de ciel...
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Comme disait le frère de Camille Claudel: "La tolérance, il y a des maisons pour ça..."
SupprimerAu fait peut-on être tolérant avec des intolérants?
Poser la question, c'est déjà y répondre....
Baci
Tu as tout à fait raison. Certaines valeurs ne sont pas négociables.
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Je crois que c''est l'assemblage des folies individuelles qui crée la folie des hommes! C'est ce que j'écrivis à Edmée lorsqu'elle exposait sa joie de vengeance sur un récent billet. C'est terrible en effet que la religion soit transformée en machine de guerre comme au temps des croisades.
RépondreSupprimerC'est pour assembler des graines de paix que certains font des prières et que moi je vais à la grande méditation du Festival pour la paix à la grande Pagode du bois de Vincennes
"Assembler des graines de paix"... comme c'est beau.
SupprimerComme j'aimerais qu'un jour les querelles et les folies disparaissent, au profit d'une harmonie retrouvée...
Prière ou méditation, tout cela doit rester une libre et individuelle compréhension des mystères du monde. Quoi que les hommes fassent, les actions collectives sont toujours l'émanation égrégore de milliers d'individualités qui se rassemblent.
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Ha ha! Ma joie de vengeance n'en était pas une, je m'amusais à souhaiter que le couple qui m'avait piqué ma place à une terrasse soit bombardé de crottes de pigeons. Ca n'a rien du tout d'une croisade et oui, ça me faisait grand plaisir d'imaginer la scène - qui n'avait aucune chance d'arriver!
RépondreSupprimerEn effet on ne choisit pas d'avoir ou pas la foi. Et avoir la foi ne veut pas forcément dire "croire en Dieu" mais pourrait aussi vouloir dire "croire en soi, de passage, avec la seule, gigantesque et insignifiance d'un passage". Moi je crois "en Dieu", enfin pas dans le monsieur tonitruant et assoiffé de vengeances qui distribue parfois des récompenses, mais en ce "quelque chose" que je sens parfois et me fait me sentir chez moi. Mais ce quelque chose ne m'empêche pas sans doute de faire mes choix, les bons et les mauvais.
Et ne me punira pas pour avoir rêvé du bombardement de crottes de pigeons :)
Ce billet vengeur aura échappé à ma sagacité...Tu ne me donnerais pas le lien, par hasard ?
SupprimerJe crois bien sûr...moi aussi, je crois à plein de choses.
Comme je le disais en termes un peu plus vigoureux dans l'autre espace virtuel où je me commets parfois (dont je parlais dans le billet précédent) m'adressant au "monsieur tonitruant et assoiffé de vengeances" :
"On croit au pinard, à la musique, aux étoiles, à l’amour, longtemps, souvent et même tout le temps. On croit aux fleurs et aux oiseaux. On croit à nos livres sulfureux et nos chansons subversives. On croit au plaisir d’être ensemble. A la Liberté, surtout. A la Vie. Aux Amis.
Au bonheur, tout de suite et sur terre, et pas dans deux mille ans au jugement dernier. On n'est pas méchant. On veut juste avoir la paix.
Bref, contrairement à vous, qui nous avez soi-disant créés à votre image pour ensuite vous contre-foutre de ce que nous sommes devenus, nous croyons à Nous.
Cette profession de foi en vaut bien une autre...et en tous cas, elle ne cherche pas à faire du mal, stigmatiser, enrôler, embrigader, fustiger, convertir, torturer, et tous autres verbes dont s'enrobent les religions quand elles deviennent machines de guerre...
Baci sorella, célestes et hédonistes.
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Très beau texte Célestine bravo ! La photo est belle aussi. J'aime les chapelles et les églises et pourtant je ne crois en rien et surtout pas aux églises...pour moi croire en Dieu et croire en l'église sont deux choses totalement contradictoires...
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi.Vive Dieu dans le coeur de ceux qui y croient. A bas les "fous de Dieu" qui emmerdent tout le monde. ;-)
SupprimerBises subversives
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J'aime beaucoup les endroits religieux, je m'y sens bien, comme en paix pour un moment. Les lumières en ces lieux sont belles, et intrigantes. C'est peut être de m'y être promenée petite avec mes parents qui vouaient tout à la religion. Aujourd'hui je ne sais plus si je crois ou pas, ça passe par période. J'ai envie de croire à quelque chose qui nous dépasse, qui est mystérieux, mais pas à toutes les salades qu'on nous a proposées. Et qui peut savoir ? Autre chose, je vais voir Cabrel dans pas longtemps.
RépondreSupprimerHey, Mel, tu vas voir Cabrel ? Wouaou je viendrais bien avec toi...
SupprimerTu as raison, ces salades indigestes partaient pourtant certainement à la base dun bon sentiment...Mais voyons où elles ont mené le monde...
Et une autre religion encore pire que les autres a vu le jour : la secte des adorateurs de l'argent, avec leurs S barrés au font des yeux, assoiffés de puissance et de gloire, tels des Picsous et des Harpagons devenus fous, servis par des diacres appelés "traders"...
Devant cette folie qui enrage les hommes, retrouver la simple harmonie entre l'âme et le corps, et la gratitude de l'Être semble bien être la seule chance de survie de notre espèce.
Bisous contemplatifs
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J'ai vu parfois briller au fond des yeux d'une jolie femme, un peu de ces lumières d'étoiles, mais c'est très fugace, il faut les saisir sur l'instant, l'instant d'un baiser.
RépondreSupprimerLe baiser fugitif d'une passante, oui, cela a quelque chose de mystérieux et l'on peut tutoyer les anges. Quel poète ne l'a pas chnaté, cet instant magique et lumineux ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quant à Rafa, voici ce qu'il dit :
RépondreSupprimerJe voudrais ne jamais mourir, même s'il me plairait bien souvent d’être mort. Il se peut que le dernier souffle soit agréable, ou peut-être ne le sent-on pas vraiment passer, contrairement aux heures fragiles et tranchantes. Quoi qu’il en soit, j’aurai vécu avec plus de rires que de larmes, et plus d’anxiété encore. Au moins n’aurai-je pas connu l’ennui.
Durant toute ma vie, je n’ai jamais cessé d’aimer. Plus j’étais seul, et plus j’aimais. J’ai même failli m’évanouir par amour envers tout, assis sur une pierre avec le soir et les souvenirs menteurs.
J'ai vécu dans ce monde après sa fermeture, mais j’en possédais un autre, lui aussi parfaitement hermétique et brutal, souple et sensuel, disgracieux et charmant.
Mourir est peut-être un soulagement, ou peut-être est-ce la même chose, hors les mots et leur éternelle défaillance. Peut-être la mort n’est-elle que la simple chute d'une phrase se brisant finalement sur la pierre froide, effaçant le sérieux avec lequel nous achevons toute chose.
J'ai lu déjà ce très beau texte apophtègme chez le Marquis de l'Orée.
SupprimerMais de qui est-il, en somme ? Chacun pourrait l'avoir écrit.
La première phrase résume toute la contradiction de l'humain. Nous vivons comme si nous étions partis pour rester (pour reprendre Cabrel) mais nous ne cessons de marcher sur le fil brûlant du danger.
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Contradiction ? .... apparente peut-être....
SupprimerPartis pour rester.... comme c'est juste.
Mais celui qui est parti demeure....
(oui je sais c'est mon dada : "Toute relation est éternelle" ....
Et je ne fais pas exprès de l'expérimenter....)
partis pour rester, la dernière chanson de Cabrel
Supprimerecoute ça
On va viser l’éternité
On est tellement bien ici
On va tout faire comme si
On était partis pour rester
Entre les KO du parcours
Les demi-tours, les impasses
Les grandes nuits, les petits jours
Et tout ce qui raye la surface
On tombe chacun à son tour
Entre les griffes du rapace
Le seul remède c’est l’amour
D’ailleurs, c’est pour ça qu’on court
D’un bout à l’autre de l’espace
Les relations éternelles, c'est intéressant comme concept à l'heure du zapping... :-)
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ben oui, j'ai le CD je l'écoute régulièrement. C'est mon addiction à FC....
Supprimerla relation éternelle :
C'est un concept que je développe depuis des années....
Toi addict à Cabrel...mais tu as toutes les qualités... ;-)
SupprimerTu as vu, il était sur la 3 ce soir...
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Oui, j'ai regardé avec ma Dame (de Haute Savoie), ce fut émouvant tous ces souvenirs qui nous remontaient au fil des années évoquées. On n'avait pas les mêmes référentiels. elle disait : Ah cette année là j'attendais {prénom de l'enfant}, et moi : cette année-là j'allais tout le temps à Paris pour le taf....
SupprimerElle était bien cette émission, on n'a rien appris sur Cabrel, c'était donc une belle évocation de sa carrière de chanteur et de l'homme public.... pas les ragots habituels de qui a couché avec qui et quand....
Oui, cette émission lui ressemblait: sensible et pudique.
SupprimerJ'ai beaucoup aimé.
Il a aussi rythmé les grands moments de ma vie.
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Et bien voyez-vous on l'écoute aussi à la radio à 5000 km de son Béarn natal, le Francis. En Acadie, pour être exact...
SupprimerBises du Nouveau-Brunswick, où "la vie me donne ce que j'attends d'elle" ;)
Tu as donc trouvé là-bas cette complicité dans la liberté à laquelle tu aspires...
SupprimerEnjoy !
Our bodies are gardens, to the which our wills are gardeners.
William Shakespeare.
(Notre corps est notre jardin et notre volonté est le jardinier.)
Bises célestes
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Il y eu une époque où l'édification d'une église, chapelle ou cathédrale répondait à des impératifs spirituels. Pourquoi des hommes ont montés, à la force de leurs bras, les pierres de cette chapelle au sommet de cette colline? C'est là le mystère de la spiritualité, qui n'a rien à voir avec les religions.
RépondreSupprimerTi bacio
Je suis tout à fait d'accord avec toi.
SupprimerPourquoi les hommes tendent des fils entre deux buidings ? Pourquoi les hommes escaladent-ils des montagnes, courent-ils des marathons, marchent-ils sur des braises, avalent-ils des clous ?
Pourquoi écrivent-ils des symphonies, des messes en ré, des opéras? Pourquoi Victor Hugo ? Prévert ? Léo Ferré ?
Transcender le mystère et la peur, voilà bien l'activité première de chaque homme sur cette terre. Après chacun sa méthode...ETpour moi il n'y a pas de différence fondamentale entre l'ouvrier qui a monté les pierres et moi qui ai capturé l'image de cette chapelle. (à part le risque de se démettre les lombaires qui est plus crucial dans un cas que dans l'autre... ;-))
Baci.
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Je voulais dire que de façon très pragmatique (j'adore aborder la spiritualité de cette façon), Les bâtisseurs de cette chapelle l'ont érigée là parce qu'ainsi elle peut distiller une atmosphère de paix et de sérénité.
SupprimerCe sentiment de plénitude que tu as ressenti est un effet voulu de ces maçons de génie. Le hasard n'y est pour rien, sauf dans l'acceptation de ce qu'en disait Einstein: "Le hasard.... c'est lorsque Dieu veut rester anonyme."
Il faudra aussi que l'on visite certaines églises pour en ressentir les forces subtiles...
Bacione
Quand tu veux...on a un programme chargé, hein, chapelles, églises, et château hanté (j'y tiens )
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et l'étude énergétique de l'urinoir...
SupprimerÇa je me rappelle plus, c'est au programme ?
Supprimerj'ai pas retenu...
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Ben oui, le Musée-urinoir des Confluences de Lyon est prévu
SupprimerAh wèèè cool !
SupprimerTes mots sont un arpège...
RépondreSupprimerJ'aime Cabrel et cette chanson bien sûr. Ton billet me fait aussi penser à la chanson de Souchon "Et si en plus y a personne".
Abderhamane, Martin, David
SupprimerEt si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de révolvers
Croire peut être un anti-douleur, c'est certain, une béquille, une aide.Une façon de transcender son être et de dépasser ses peurs.D'accepter l'inacceptable, comme la mort d'un enfant.
Mais ce que je ne supporte pas, ce sont toutes ces violences perpétrées au nom d'un prétendu dieu, cette interprétation guerrière de textes dits "sacrés" alors que comme dit Souchon très justement, ce n'est souvent que le prétexte au "plaisir de zigouiller"...
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"toutes ces violences perpétrées au nom d'un prétendu dieu, "
SupprimerC'est évident !
Soulignons que les athéisme modernes ont tout autant massacré au nom "du Peule".... en vrac et au hasard : Castro, Kadhafi, Franco, Staline, Pol pot, Mao, Mussolini, Pinochet, tonton Adolf etc....
L'homme guerrier trouveras toujours un prétexte pour trucider son frère... Il n'y a qu'à se baisser pour en trouver....
Pour l'instant la mode est à Dieu !
A quand la prochaine idéologie massacreuse ?
Faudrait pas trainer... Tuer au nom de Dieu ça commence à avoir un petit air vieillot !
Il y a aussi le très classique "tuer au nom du dieu Pétrole" ou toute autre source de revenu juteux qui se trouve dans le sous-sol de pays même pas capables de les exploiter eux-mêmes.
SupprimerEt puis, au pire du pire, les gens se tueront quand même, même sans idéologie. Juste parce que la tête du voisin ne leur revient pas.
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@ Alain X
SupprimerJe suis navré de voir un mélange des genres de mauvais aloi... Quant à moi, je remplacerais volontiers Castro et Kadhafi par n'importe lequel des présidents ricains du 20e siècle, voir même tous ensemble, et accessoirement Charles de Gaulle pour le massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961 et à peine plus tard celui des Harkis en les piégeant en Algérie. Il avait fait-là beaucoup plus de morts qu'il n'a pu tuer de nazis en étant planqué à Londres....
Je pense aussi qu'Israël a tué plus de palestiniens que la révolution cubaine n'a pu tuer d'opposants. Quant à Kadhafi, il aurait suffit de ne pas aller l'emmerder chez-lui lorsqu'il n'avait emmerdé personne et tout aurait continué de bien aller en Libye...
L'accaparement des richesses par quelques salopards (dont un certain nombre de Français "respectables") a fait, depuis 45, plus de morts dans le monde que la folie nazie.
Stigmatiser quelques uns permet aux autres de continuer à trucider en paix, et ça m'est intolérable de voir de pareils crimes impunis.
bien à toi
@ Blutch,
SupprimerOui bien sûr je ne me suis pas lancé dans une liste exhaustive, on y serait encore....
Ajoutons Saint Louis et les croisés, les charniers d'enfants inuits au Canada auxquels les évêques ont inoculés le virus de la variole, et la stérilisation des survivants, la colonisation espagnole des amériques et les exterminations qui vont avec, etc, etc, etc....
Maintenant me taxer de personne qui en stigmatise quelques uns pour permettre à d'autres de continuer à trucider en paix, comme tu le sous-entend, me laisse rêveur sur les opinions que tu te forges toi-même sur les personnes....
Ne voulant pas polémiquer chez Célestine, qui n'aime pas ça, je ne dirai pas plus.
Je fais ainsi un gros effort !
Mais si on me cherche... on me trouve....
@ AlainX
SupprimerJe n'ai pas fait un cas personnel, mais une réponse pour la globalité des gens qui véhiculent (souvent involontairement) des vérités partielles et partiales.
J'ai aussi le sang chaud ( :-) ) et ça m'énerve de voir Castro et Kadhafi mis dans le même bain qu'Hitler.
Tant l'un que l'autre (mais ce ne sont pas les seuls; Chavez, Allende en font aussi partie, avec d'autres)ont fait la révolution dans leur pays et se sont fait emmerder par l’hégémonie ricaine qui ne supporte pas de ne pas pouvoir librement piller le monde entier. Alors ils dénigrent, ils attaquent et ils détruisent se bardant de la bonne conscience d'avoir supprimer ces gêneurs, diabolisés par la propagande US. Et on se laisse (nos gouvernants) duper joyeusement en bons larbins de l'Oncle Sam.
Loin de moi donc l'idée de te stigmatiser personnellement.
La nécessité de ne pas faire trop long amène parfois des quiproquos, c'en est un et j'en suis désolé.
Bien à toi.
PS : et bravo, cette photo est magique, émouvante, très belle !
RépondreSupprimerMerci Praline, pour tes commentaires, judicieux et élogieux en même temps.
SupprimerTu reviens quand tu veux... ;-)
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"je pense au chemin que j’ai pris, fait de doute et de mystère se transformant en certitude."
RépondreSupprimerC'est curieux: du mystère tu es passé à la certitude , qu'il n'y a rien là-haut
C'est donc une affaire réglée...
Au contraire de toi, plus j'avance dans ma vie, plus je suis dans le doute et le mystère, bien loin d'une certitude... Je cherche, et je me laisse chercher aussi... difficile à expliquer. Mais un ciel rempli d'étoiles, un champ de coquelicots, une conversation confiante... tout cela provoque en moi une avancée vers un mystère habité. Il me semble que clôturer par un "NON! il n'y a personne là haut, c'est fermer une ou des portes au tréfonds de nous-même. Ta photo éveille en moi quelque chose de plus qu'un ressenti de beauté. Je vois deux fénêtres allumées de l'intérieur, une porte fermée sur son obscurité...
Oui ça me parle fort!
Oh non, Coumarine, tu sais, ce n’est pas une affaire réglée…C’est réduire un peu vite mes paroles à un schéma binaire et manichéen. Tu sais bien quel être complexe je suis, et un être de nuances, de surcroît…Moi aussi, j’éprouve très fort ces moments de contemplation métaphysique des beautés de l’univers sensible. Comme toi, je me nourris de l’immatériel, de l’irrationnel, à commencer par les fulgurances du cœur qui mettent à mal les certitudes de la raison pure. Moi aussi, je peux méditer sur la perception de « quelque chose d’indéfini » en regardant des coquelicots.
SupprimerDisons alors que j’ai peut-être mal choisi mon mot. Plutôt que certitude, j’aurais dû dire conviction. Conviction intime profonde, m’obligeant à creuser toujours plus loin mon intériorité, à sentir, à toucher cette spiritualité habitée que tu évoques, tout en me révoltant contre le bourrage de crâne dont j’ai été victime enfant.
Mais ce qui est sûr, c’est que le dieu barbu au doigt vengeur et tout l’attirail en kit que l’on nous fourgue avec, depuis deux mille ans, ça c’est de la bouillie. Les saints, les anges, l’enfer et le paradis, c’est le père noël des adultes. De belles images d’Epinal. Des hommes malins et assoiffés de pouvoir ont gavé les gens d’icônes et de paraboles, de croyances et de dogmes, utilisant l’ignorance et la peur comme leviers pour les opprimer. Les textes fondateurs n’ont pas été gravés par le doigt de Dieu sur le Sinaï. Ce n’est que l’œuvre d’hommes, qui ont été moultement transformées et interprétées au cours des siècles.
Ces foutaises ont mené ma mère à une profonde dépression, à coup de culpabilisations et de frustrations successives, de violentes peurs infligées dans son enfance par des curés psychopathes. A-t-on idée de menacer un enfant des flammes de l’enfer pour enfoncer dans sa tête le clou de la faute, du péché…Il en résulte que ma mère n’a pas atteint la sérénité que son âge serait en mesure de lui conférer. Son âme simple a été abîmée par les curés.
Alors oui, en regardant la petite chapelle, je me suis sentie traversée par ce doute et ce mystère qui tient droit et fait s’élever vers le ciel. Un sentiment de paix et de profonde gratitude. Quelque chose de difficile à mettre en boîte. Tout ce que la photo évoque sans avoir réussi à le graver sur la pellicule.
Si certains veulent appeler ça dieu, ou brahma ou vichnou, c’est leur problème.
Je suis heureuse que mon billet t’ait parlé si fort. En cela, je me sens reliée à toi par un incompréhensible et doux mystère. N’est-ce pas le plus important ?
Kisses
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Ce que j’aime dans tes textes ce sont leurs variétés, leurs diversités et dans tous les goûts avec les envolées humoristiques, ironiques, les jonglages avec les mots drôles, parfois douillets, libidineux et même en triturant le jargon des flibustes.
RépondreSupprimerMais ce que j’aime par-dessus tout ce sont tes descriptions avec poésie et amour des paysages de campagne, des vieilles cathédrales, des lieux mirifiques et maintenant la petite chapelle qui revit avec toute sa fierté d’être encore là ! La nature n’a pas été délaissée dans tes descriptions quand elle s’exprime avec tes mots chantants : ensoleillés quand les fleurs s’épanouissent, brumeux quand elle est grise et triste.
Tu dessines des paysages, des portraits par des mots aux belles sonorités qui respirent l’ambiance de l’atmosphère du lieu.
J’entends Pagnol quand il écrivait (dans ses souvenirs d’enfance), et retranscrivait ses vacances sur les lieux, le massif du Garlaban : « Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous Garlaban couronné de chèvres, au temps des chevriers »
Pagnol avait dit : « si j’avais été peintre, je n’aurais fait que des portraits »
Toi , Célestine, tu aurais fais de même, tu les fais déjà bien avec tes mots !...
Ah...Pagnol...Tu ne saurais davantage me charmer qu'en me parlant de ce grand écrivain de mon enfance. Et surtout en coparant mes descriptions, mon l'humble blogueuse, à ses chefs d'oeuvres que sont La Gloire de Mon Père et l'Eau des Collines...
SupprimerN'oublions pas Giono, le poète éternel, et Daudet, le grand-père conteur qui m'émerveilla enfant.
Mes jeunes années courent dans la campagne disait Trenet. Les miennes courent dans la garrigue, dans cette haute provence merveilleuse de pins et de cyprès, bercée par les histoires de moulins, de pinèdes et de collines battues par les vents chauds de la mer.
Quant à ma diversité, comme je le dis toujours, elle n'est que le reflet de ma boulimie de vivre. De tout voir, de tout faire, de tout aimer.
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Giono et Pagnol, voilà deux contemporains qui se faisaient la guerre, car Giono reprochait à Pagnol de faire du cinéma qu'il n'aimait pas,surtout à l'époque du parlant, mais c'étaient ensuite réconciliés quand Pagnol avait déclaré : «Giono est le plus grand écrivain français contemporain.» et Giono flatté et réconciliant lui avait pardonné . Ils sont nés tout deux en l'an 1895.
SupprimerOui les rapports des deux monstres sacrés ont été conflictuels, ils étaient vraiment très différents, de par leur sexualité, bien sûr; mais profondément, intrinsèquement. Perso, même si les Souvenirs d'enfance restent une référence, ma préférence va à Giono. Mon film préféré de Pagnol : Regain, et Regain doit tout à Giono. L'eau vive : Giono, bien sûr, même si une bizarre approximation collective peut l'attribuer à Pagnol (on ne prête qu'aux riches), La femme du boulanger, encore Giono. Le magnifique Angèle ? Encore Giono, tiré du superbe "Un de Baumugnes"...
Supprimer@Bizak
SupprimerC'est une belle histoire que celle de cette réconciliation.
Merci pour ces précisions.
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@Saoul-Fifre
SupprimerMoi aussi, ma préférence intime va vers Giono, dont l'écriture est plus sombre, plus puissante, plus profonde. Mais Pagnol correspond davantage à ma lumière. Et les deux ne font plus qu'un quand j'évoque le plaisir de leur lecture
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J'imagine pas la taille de la cloche?
RépondreSupprimerDans une toute petite chapelle de poche, c'est une clochette, un grelot dont le tintement fait comme un rire d'oiseau dans le ciel du soir.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Clochette, Clochette...C'est pas une fée, celle-ci, aussi?
SupprimerSi fée, si fée, mon bon Bof... tout comme la marraine qui s'est penchée si fort sur ton berceau qu'elle t'est tombée dessus (faut dire qu'elle en tenait une bonne - de baguette) : la Fée Néanthise
SupprimerOuh la la ! si vous partez dans les noms de Fées, ça va déraper dans pas longtemps !
SupprimerEn parlant des accidents de berceau, ça me rappelle la blague de la petite débiloute qui va acheter un gâteau pour l'anniversaire de sa soeur.
-C'est gentil, dit la boulangère, tu veux qu'on écrive son nom sur le gâteau ?
-Oui, elle s'appelle Plumelle.
-Joli nom !
-Oui c'est parce que eh ben, quand elle est née, il y a une toute petite plume qui s'est posée sur sa tête alors ma maman eh ben elle l'a appelée Plumelle.
-Et toi, comment tu t'appelles ?
- je m'appelle Poutrelle...
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Mais non, Celle, ça ne va pas déraper.
SupprimerJe ne réponds plus ni aux viles provocations du Souf, ni à ses attaques sournoises: je lui ai déjà expliqué que je n'étais pas atteint de fainéantise, mais que je m'économisais.
Ah! ton histoire me rappelle celle du Sachem Sioux ( fifre ) qui explique aux enfants de la tribu que leur nom provient d'un évènement remarquable qui a précédé ou suivi de peu leur conception et qui termine en s'adressant à l'un d'eux : " as tu bien compris, mon petit Capote Usagée "?
Nous voici bien loin de la petite chapelle. Au fait, elle est où, si l'envie me prend d'y aller prier, pour tenter d'obtenir un impossible pardon?
Bof, elle est rigolote ta blagounette...
SupprimerPresque autant que vos petites querelles entre le Souf et toi...
Pour la chapelle, c'est un secret... mais si tu es sage je te le dirai à l'oreille.
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Ah ben merci.
SupprimerMerci, Celle. Je me contente du lieu, de la vue et de l'impression.
SupprimerEt peut-être plus du lieu et de la vue, parce-que, des fois et même très souvent, je préfère voir ce qu'est la nature plutôt que regarder ce que les humains ont fait de la dite nature.
En tous cas, a Diù sias, hein!
Je serai heureuse de venir te montrer quelques merveilles de la nature, l'été prochain.
SupprimerAvec le Souf, bien sûr !
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Une chapelle lumineuse, un bijou dans la fin du jour...
RépondreSupprimerÊtre là quand tout est prêt à être regarder, et surtout le voir.
J'aime cet appel divin à l'aube. C'est rassurant.
Bises...
Je comprends que tu sois sensible à la poésie de ce lieu, j'ai été moi-même comme happée par le lyrisme envoûtant de cette chapelle...
SupprimerBises
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Il y a deux écoles. Ceux qui pleurent dans la chapelle comme Elvis Presley, et ceux qui font l'idiot à la chapelle comme Daniel Auteuil.
RépondreSupprimerParfois on rit, parfois on pleure
SupprimerComediante, tragediante !
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Elle est magnifique ta chapelle , sublime.
RépondreSupprimerA dessiner !
Ce à quoi je crois , ma Foi, est personnel et je ne l'évoque pas sur la toile.
Mais , Je crois , c'est sur, que l'exoconférence c'était fantastique , c'est le cas de le dire. Et on voulait te remercier car c'est grâce à toi qu'on y est allé , tu en avais parlé il y a qques mois et c'est ce qui nous avait décidé! Mes enfants ont adoré. eT PUIS "Monter les marches " pour de faux ou de vrai , c'était mythique, la Croisette aussi . Et puis Astier que j'estime tellement , un humble , sage savant et artiste surdoué ! On a ri à gorge déployée , on a appris aussi ; Maintenant , on va nettoyer nos jumelles , notre lunette et on va regarder les étoiles ! Merci Célestine!
Ton commentaire m'a emplie de joie. Je me souviens très bien de t'avoir parlé de ce spectacle, ça me paraissait loin le 12 septembre...
SupprimerA Cannes ce devait être magique. Et tu as raison : il est resté simple et modeste. Un grand malgré son mètre 64.
La chapelle, tu aurais adoré.
Bises ma belle bulle
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Moi aussi je pense que ce à quoi je crois est personnel et je n'ai pas envie de l'évoquer sur mon blog. Je trouve aussi qu'aujourd'hui les extrémistes religieux, quelque soit leur religion, engendrent la haine et la violence et que cela devient dangereux pour le monde !
RépondreSupprimerPar contre je ne visite pas un village ou une ville sans entrer dans les églises, les cathédrales ou les chapelles! Et à chaque fois j'ai une pensée pour ceux qui les ont bâties (surtout lorsqu'elles sont très anciennes) souvent au péril de leurs vies! Celles que je préfère : les plus simples et les plus dépouillées ! Ta petite chapelle me donne envie d'y pénétrer!
L'extrémisme religieux, comme tous les mots en -isme, comporte sa part d'intolérance, en ce sens que les gens sont persuadés non seulement qu'ils ont raison, mais que tous les autres ont tort, et qu'il faut soit les sauver, soit les combattre...
SupprimerOui les petites chapelles nichées dans la verdure ou plantées au sommet d'un monticule, ont quelque chose d'émouvant dans leur simplicité.
Malheureusement, celle-là était fermée à clé...
Il était un temps où l'on pouvait entrer librement dans les églises et personne n'y touchait à rien...
Bises et joli lundi tout ensoleillé, Mammilou !
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la photo est superbe ! Quant aux doutes, nous en sommes remplis
RépondreSupprimerHé, oui...une simple petite chapelle nous remue les neurones...
SupprimerC'est beau, le doute !
Si j'ai une certitude, c'est plutôt une conviction. Celle que l'on peut avoir une spiritualité sans croire en un dieu.
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Je crois en la mémoire de la pierre. Cette jolie chapelle a du en voir passer des drames et des bonheurs. Elle, elle sait!
RépondreSupprimerC'est vrai, je me dis souvent, quand je vois de vieilles pierres, qu'elles sont le trait d'union, une de ces relations éternelles dont parle Alain, entre les époques, entre nos andcêtres et nous, par les héritages du passé qui sont précieux pour nous rappeler notre humanité dans ce qu'elle a de plus grand, comme dans ce qu'elle a de plus bas.
SupprimerLes plus imposantes cathédrales et les plus modestes chapelles ont ceci en commun qu'elles nous laissent entrevoir, appréhender, pressentir une dimension qui nous dépasse, bien au-delà de notre entendement, et même de nos mots. Ce n'est pas une affaire de religion, de foi ou de croyance: ces lieux ravivent en toute modestie cette étincelle de spiritualité, cette petite flamme de divinité universelle, que chacun de nous porte en soi.
RépondreSupprimerEt en prime, un Cabrel inconnu. Que du bonheur!
Heureuse de te faire découvrir le dernier Cabrel, l'Homme.
Supprimerj'aime bien ce que tu dis sur l'étincelle.Et la divinité universelle.
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tu confirmes ce que j'ai toujours pensé et dit à l'occasion, les être spirituels et de foi ne sont pas membres de religions....
RépondreSupprimerBien sûr que "la-haut" il n'y a personne ! C'est l'évidence.
En réalité tout est à l'intérieur de l'humain et son aptitude à se diviniser (ce que évidemment ne supportent pas les curés, imams et autres Rabbi Jacob : Ben merde alors si on n'a plus besoin des religions comment allons nous devenir riches et puissants, et asservir les peuples disent-ils !).
Tu as l'art de la parabole biblique avec cette photo qui montre la lumière intérieure, celle qui se voit du dehors et que Jésus invitait à montrer.... :
"Personne n'allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière."
Tu m'as montré le chemin, Alain, de la spiritualité intérieure, et j'en connais qui seraient bien étonnés de me voir relire certaines paraboles du Christ pour en tirer une substantifique moëlle.
SupprimerEn tout athéisme éclairé. Ce qui n'est pas incompatible.
Je ne cesse de découvrir ma lumière intérieure, certes encore tremblotante mais ça y est : elle n'est plus sous le boisseau. ;-)
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quelle belle chapelle
RépondreSupprimerN'est-ce pas !
SupprimerElle est tellement jolie ta chapelle illuminée... tellement paisible. Comme toi je ne crois pas, moi je ne crois plus après avoir beaucoup cru avec ardeur. Trop de violence accompagne la foi et pas assez de charité, de compassion, d'amour tout simplement donné sans contrepartie. Mais ta chapelle donne envie de méditer, tout simplement.
RépondreSupprimerLa violence n'accompagne pas la foi, je crois plutôt qu'elle l'utilise, et la détourne de son vrai but : l'espérance. Je suis passée par une phase d'agnosticisme, mais je n'y parviens même plus.
SupprimerJe suis mystique, mais pas ouaille. je n'arrive pas à suivre un troupeau, même de sages brebis.
Heureusement il reste la méditation et l'élévation de l'âme. Et les étoiles.
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Ta petite chapelle Célestine a mis le feu aux poudres si j'ose dire ou plutôt, pour être plus juste : a mis de la lumière dans nos cœurs.Pratiquement tous les mots ici m'ont soulagé par leurs richesses, leurs sens bienveillants, croyant ou pas croyant, quelque soit la religion ou athéisme. Les cœurs se sont exprimés avec une belle intelligence. Dans mon commentaire, j'ai plus parlé de ton art de faire des belles descriptions avec poésie et amour de ces paysages de campagne et des autres vestiges. Sans faire aujourd'hui un grand discours, je vais juste égrener ces quelques mots pour être dans l'ambiance :
RépondreSupprimer"Un point lumineux au loin
Prend mon cœur au dépourvu
Dans ce soleil matinal
Ma vue empêtrée et brouillée
Dans une larme de joie
Devant tant de splendeur
Que je ne puis oser croire
Dans le cœur d’une chapelle
S’est engouffré le soleil
Par la lucarne de Dieu
Peut être l’espoir titubant
Qui cherche un foyer
Pour reprendre l’écriture
Dans ce monde en folie
Et dire aux quidams :
Si le soleil s’incruste ainsi
Dans le cœur de la chapelle
Ne peut-il aussi s’incruster
Dans le cœur des hommes?".
Ton poème est merveilleux, et il ressemble à un texte de Francis Cabrel.
SupprimerPlein de cette spiritualité qui réunira sans doute les hommes quand ils auront fini de se battre.
Nous, on a pris un peu d'avance, en fait...
Bisous, merci pour ta présence.
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il faut vraiment saisir ces moments là , superbe photo
RépondreSupprimerNous sommes tous tiraillés dans notre foi , nos croyances
ce qui compte c'est l'attention à l'autre , héritage chrétien ou pas
on s'arrange avec tout ce qu'on nous a dit , raconté non ?
bises
J'aime ta sagesse, Jeanne.
SupprimerJe sais que, comme moi, tu es à l'affût de ces moments magiques tout simples ou l'on touche le ciel avec son coeur. Un simple café dans la quiétude d'un matin de soleil peut être de cet ordre là...
Bises célestes
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Superbe photographie et superbe texte !
RépondreSupprimerDe ta part, toi le photographe génial de la lumière, c'est un beau compliment.
Supprimermerci Oncle Joe ! <3
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Cette lumière même à travers l'écran ... me transporte ...
RépondreSupprimerMerci pour ce moment de plénitude totale ;)
Bisous lumineux ♥
Décidément tout le monde fait du Cabrel sur ce billet !
SupprimerFranchement, petite Marie, ta première phrase aurait pu être écrite par lui...
Merci beaucoup ♥
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Normal que je te fasse penser à Cabrel ... "Petite Marie vient du ciel ... et les étoiles entre elles ne parle que d'elle " ... J'adore cette chanson. Non parce qu'elle parle en mon prénom, juste parce qu'elle parle du ciel et des étoiles ;-)
SupprimerBisous étoilés ��
Mais oui, chuis bête...j'avais même pas capté, comme disent les ados...
SupprimerBonne et douce nuit étoilée
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Alors Dieu dit : " comment comprendre ? Je lui fait ce que je fais à peu d'hommes : un clin d'œil de l'intérieur alors qu'elle s'approche de ma maison. Elle me répond en me reprochant tout le mal qu'on fait les hommes depuis l'origine des temps, parfois en mon nom, mais même lorsqu'ils pensent que je n'existe pas. Un peu dur, non ?
RépondreSupprimerSoit j'existe et elle accepte ce clin d'œil et continue sa recherche peut-être jusqu'à me trouver. Soit je n'existe pas et alors pourquoi s'acharner sur moi. Mystère. "
Je parle de mysticisme, de douce harmonie et de lumière. Je ne m'acharne sur rien, et surtout pas sur Dieu, qui est un concept, et de ce fait, appartenant à tout homme en âge de se poser les questions existentielles. Si l'on ne devait parler que de ce qui existe, on n'aurait pas inventé les mots fantôme, sorcière, elfe ou père noël.
SupprimerJe respecte (je le dis en toutes lettres) les gens qui croient, tous les gens qui croient, y compris les aborigènes d'Australie, les Inuits et les Toltèques. Tous les peuples qui ont été exterminés, asphyxiés, et réduits par l'occidentalisme triomphant et son insupportable prosélytisme.
Ce qui se passe dans le coeur et l' âme d'un croyant ne regarde que lui.
Je m'insurge contre ceux qui, utilisant à leurs fins l'ignorance, les convictions et même la crédulité des autres, s'en sont servis à des fins violentes, intrusives ou simplement politiques.
Je ne suis pas une intégriste de l'athéisme, qui est lui aussi une violence. Je ne suis pas un hussard noir. je serais plutôt une libellule rose, vous voyez...
Je ne dis pas que je crois en rien. Je crois en l'Homme. Le simple fait qu'il soit capable de grandes choses me permet d'espérer qu'un jour, il dépassera ses bassesses. Je crois qu'un jour, l'homme n'aura plus besoin d'artefacts et de concepts fumeux pour se sentir comme pleinement inclus dans l'univers sensible. En harmonie avec la terre, l'eau, l'air et les étoiles. Et tous les êtres vivants. Il cessera alors de regarder son prochain comme un ennemi, un domestique ou un rival, et la main dans la main, donnera au monde une nouvelle chance.
Un monde où deux amis pourraient avoir des croyances différentes sans se déchirer.Vous voyez que moi aussi, je crois quelque part à un idyllique eden.
Belle journée cher croyant
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Oui c'est ce que j'appellerais un paradoxe obligatoire. Dieu ne dit rien puisqu'il n'existe pas mais tant de gens parlent en son nom, et en en disant tout et son contraire, de la non-violence aux tortures les plus horribles, que ce concept blougui-boulga vague et vide acquiert une existence et devient au minimum un sujet de conversation. Mais je n'appellerais pas ça un mystère. C'est un peu comme Provençal le gaulois. Sa pub existe, sa com' oui, mais lui, non. Mais qu'est-ce qu'on en cause ! ;-)
SupprimerUn sujet de conversation toujours griffant, sauf si évidemment on est d'accord d'entrée.
SupprimerLes hommes n'avaient pas assez de sujets de discorde, ils s'en sont inventé un balèze...
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Ca fait 30 ans que j'étudie le phénomène Dieu. Je sais maintenant qu'il existe un autre plan de conscience pour les humains (ne serais-ce ce que les psys appellent "l'inconscient", qui ressemble furieusement à ce que d'autres appellent "l'âme").
SupprimerJe sais surtout ce qu'il n'est pas et qui se résume à toutes les imageries de toutes les religions.
Les hommes ont besoin de toucher du concret, alors les religions ont fabriqué des représentations physiques de cet autre plan de conscience.
Du coup le veau d'or a masqué l'essentiel et l'a dévoyé. Il l'a dévoyé d'autant plus facilement que les religions, toutes les religions ont été fabriquées par des hommes pour asservir d'autres Hommes.
C'est ce qui me fait dire que spiritualité et religions sont antinomiques.
Salutations et baci à la patronne.
Blutchy
SupprimerTellement de commentaires sur ce billet, tous aussi intéressants les uns que les autres, que j'ai laissé passer celui-ci...
J'en retiens que ma soif de spiritualité est proportionnelle à mon rejet des religions.
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Lorsque tu as compris ça, tu n'as plus besoin de la béquille de la religion pour chercher le graal de ton existence.
SupprimerBacioli
Je ne sais si Dieu existe ou n'existe pas ! Personne ne peut jurer qu'il existe comme personne ne peut aussi jurer qu'il n'existe pas. En naissant je n'ai pas été destinataire d'un mode d'emploi comme guide de ma vie, hormis celui que les croyants ou nous croyants voulaient me forcer à prendre, selon la conjoncture du lieu de ma naissance et de ma famille.Pourquoi est ce qu'on n'est soumis qu'aux conjonctures du lieu où on a pris naissance; J'aurais pu naître en Israël, en orient, chez les catholiques, chez les musulmans, chez les bouddhistes, chez les communistes et chacun dans tous ces lieux, jure que sur son Dieu l'unique et le vrai ! Mais lequel est le vrai dans tout ce tohu bohu. Moi dans cette situation rocambolesque, j'ai choisi mon "Dieu", c'est celui de mes convictions dans l'humanité, de l'humilité, de la considération de l'autre, du respect de l'autre, femmes ou hommes, arbres ou animaux, respect de mon environnement, respect du religieux, du non religieux, du laïque, respect de la pensée de l'autre,bref vivre le monde dans toute sa diversité, respect de la liberté tant qu"elle vient pas m'enquiquiner pour me forcer à croire ou ne pas croire.
RépondreSupprimerIl n'y a pas une virgule à changer, Bizak.
SupprimerBravo pour ce texte magnifique.
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J'adhère les yeux fermés au superbe billet de Bizak ;-)
SupprimerMerci à vous pour cette belle leçon de vie ;-)
Bise
@ Petite Marie
SupprimerC'est pas pour dire, mais le commentaire de Bizak mérite que l'on garde les yeux ouverts sur lui... :-) :-)
C'est en effet un magnifique message de tolérance et d'amour pour l'humanité. J'ai entendu des propos similaires de la part de l'Imam de Bordeaux.
Bises
@Célestine: Merci pour ton enthousiasme et pour ne rien changer, pas même une virgule, l'ancienne institutrice qui parle!
Supprimer@petite marie: Ravi et merci pour tes mots sympathiques et surtout avec les yeux fermés!Lol
@Blutch : Merci de miser pour moi Blutch, mais les imam et moi, on n'est pas toujours sur la même longueur d'onde.
Tu sais l'"ancienne" institutrice le restera en fait toute sa vie. On n'oublie pas un tel métier...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ Bizak
SupprimerJe sais que le discours de cet Imam peut être marginal, comme de rares prêtres et rabbins qui ont aussi un message de paix et de tolérance. Ca vaut d'autant plus la peine de les saluer que trop de leurs semblables éludent et bottent en touche pour ne pas se prononcer sur la violence et la fanatisme qui se réclament de leur religion..
T'as raison Blutch, mais je parlais en général. Heureusement qu'il y'a encore des religieux qui savent dire les choses plus terre à terre,alors que d'autres énergumènes ne te parlent que du ciel ( encore ! du ciel étoilé et lumineux, qui nous baigne tous le jours,ça va!!), c'est à dire de l’au delà, comme si la vie ici bas n'était qu'une parenthèse à vivre dans la soumission.
Supprimer@ Bizak
SupprimerC'est dans ta dernière phrase que se situe toute la trahison du spirituel par les clergés.
Soumettre, c'est asservir, ce qui nous fait retourner en plein obscurantisme.
Nous ne sommes pas programmés pour obéir sans discuter, mais pour devenir libres et autonomes dans notre façon d'agir. Le drame c'est l'ambition de certains à vouloir dominer le monde. Domination morale, mentale ou physique selon les méthodes religieuses ou politiques.
Dans tout ce fatras, la pensée libre et autonome à bien du mal à se faire respecter...
Bien à toi
J'aime la teneur de votre débat, vos échanges en hommes libres. J'aime vraiment beaucoup.
SupprimerMerci à tous deux.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est par ces débats respectueux et ces libres échanges entre personnes , qu'on peut trouver la lumière qui nous guide et pouvoir aller de l'avant. L'écoute de l'autre est le premier respect qu'on doit avoir en soi et éviter cette manie qu'on a, de ne pas prêter attention à l'autre. C'est aussi Chère Célestine dans ta modestie, ta gentillesse, ta patience, ta convivialité et surtout ta modération qu'on trouve cette aisance dans le débat. Blutch et moi, tels deux électrons libres avons su dans le respect de nos libertés échanger nos points de vues en bonne intelligence, qu'ils soient accordés ou pas. Le plus important en fait, c'est notre sens de la tolérance,du respect de l'idée de l'autre et surtout de respect de la convivialité qui doit être le dénominateur commun. Et puis pour dire enfin, Célestine: comment veux-tu qu'on mérite toute ta sollicitude et ton hospitalité dans ce blog si riche, si on se comportait comme des goujats.
SupprimerVoilà qui est fort bien dit.
SupprimerBien que venant de cultures différentes, je crois que Bizak et moi ne sommes pas si éloignés que ça. J'ai l'impression que nous avons la même curiosité pour le fondement mystique des croyances, mais débarrassé des rites religieux. Est-ce ainsi qu'il faut interpréter la précision "musulman de naissance, mais non pratiquant"?
@ Céleste
En voyant l'étendue du débat autour d'une toute petite chapelle, je n'ose quantifier la chose s'il s'était agit d'une cathédrale ;-)
Ti bacio
Mais il s'est agi d'une cathédrale, il n'y a pas si longtemps...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Catholique non pratiquant, je n'ai pas trop envie d'intervenir dans ton débat, et je laisse à chacun de penser ce qu'il veut dans le domaine religieux. Que quelqu'un soit catholique ou non, ne m'influence pas plus que quelqu'un soit hétéro ou homosexuel. Chacun fait ce qu'il veut de sa vie, et soyons tolérants envers tous. Faisons aussi attention à ne pas associer la religion musulmane aux terroristes et aux fanatiques ; il y a des musulmans tolérants et ouverts.
RépondreSupprimerBonne semaine Célestine.
Tu es quand même intervenu dans le débat, qui n'est pas mon débat, mais celui de tous. Et j'aime bein ce que tu dis, petit Belge, parce que c'est la voix de la modération, et témoigne d'une certaine ouverture d'esprit qui est toute à ton honneur.
SupprimerCe qui m'interpelle, c'est cette notion de "pratiquant" et de "non pratiquant". Cmment peut-on être d'une religion sans la pratiquer ? Pour moi, c'est assez antinomique.
Bonne semaine à toi, Petit Belge.
Bises
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@ Célestine
SupprimerOn épouse pluss une religion par héritage que par choix. Ainsi fait, le taux de conviction que cette religion détient LA vérité est fluctuant selon les personnes, ce qui explique une assiduité variable aux rites de la religion.
@ petit Belge
Pour comparer ce qui est comparable, l'Islam a maintenant 1400 ans, Où en était la religion catholique à cet âge-là?
On brûlait les "sorcières" à tour de bras, on trucidait tant et plus les impies pour les déposséder, les Inquisiteurs semaient la haine, la violence et la mort dans une religion d'amour et de respect.
C'est exactement la crise que vit l'Islam aujourd'hui. Aujourd'hui comme alors, Ceux qui pratiquent cette haine et cette violence abusent la religion dont ils prétendent faire partie.C'est pourquoi je n'aime pas associer le terrorisme avec l'Islam, pas plus que je n'aime devoir associer l'Inquisition avec un dieu chrétien pacifique et tolérant, comme l'est aussi l'Islam authentique.
D'abord : bravo pour la photo. On a envie de rentrer dans cette chappelle, comme on rentrerait dans une maison bienveillante , la maison de son enfance. La foi, les croyances, c'est compliqué tout ça . J'entendais EricEmmanuel Schmidt parler de sa foi pour lutter contre le vacarme et les sacarsmes. Je me suis faites une petite soupe à moi pour apprivoiser le manque des mes grand mères et puis le trou béant laissé par le départ de mon père. Je crois que les morts ne sont pas morts tant qu'on parle d'eux, je crois qu'il n'y a pas de vrais frontières entre le passe et le présent je crois que le vrai tombeau des morts est dans le cœur des vivants (Cocteau) et je crois que nos chers disparus sont la dans le souffle du vent, l'envol d'unoiseua, les rayons du soleil. Je crois à ça et je sais que ce n'est pas très "catholique" tout ça .....
RépondreSupprimerTu as parfaitement le droit de croire à ce que tu veux, et tu l'exprimes avec une telle délicatesse que j'en suis confondue. la phrase de Cocteau est très belle.
SupprimerMerci pour ta participation à ce débat.
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J'aurais aimé que Un petit Belge dise qu'il y'a des musulmans terroristes et fanatiques( quoique c'est déjà un contresens: on ne peut pas être musulman et terroriste, sinon il faut s'appeler autrement) au lieu de :il y'a des musulmans tolérants et ouverts. Car sinon on comprendrait que rien qu'en France, les musulmans tolérants et ouverts sont une minorité par rapports aux islamistes terroristes et sanguinaires ce qui n'est quand même pas vrai. Chaque mot devrait être pesé, sinon ça ajouterait l'amalgame à l'amalgame .
RépondreSupprimerLe 3 septembre dernier, Erby Kesako publiait un texte sur son blog. Je vous invite à cliquer sur le lien et chercher la date du 3 septembre.
Supprimerhttp://erbykezako.blogspot.fr/
Autrement, j'ai entendu aujourd'hui une interview de l'Imam de Bordeaux, c'était magnifique de modération et une condamnation sans équivoque des cinglés qui se revendiquent d'une religion faite à l'origine de tolérance.
Ciao
Je suis d'accord avec toi, Bizak, Petit Belge, en voulant dire quelque chose de gentil et de tolérant, s'est mal exprimé.
SupprimerMerci à Blutchy pour le lien et pour tes paroles apaisantes.
Bonne nuit à tous
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Je suis moi même musulman par naissance et non pratiquant.La liberté de chacun est sacrée, la mienne pas plus ni moins. J'ai intervenu, non parce que je me sens personnellement touché, mais parce que notre conscience doit toujours être vigilante et dire ce qui nous semble juste et ce qui ne l'est pas en comprenant que nul n'est infaillible. Le débat est malgré tout très serein et j'aime. Le sujet est délicat quand il s'agit de religion, même si la chapelle ne cesse de nous cligner de l’œil pour signifier que l'amour et la lumière sont les seuls atouts de l'homme..
SupprimerL'amour et la lumière sont les seuls atouts de l'homme...
SupprimerJe plussoie.
C'est une belle conclusion.
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Carissima, vous avez le chic pour « attendrir » les sujets les plus rudes. Je ne suis pas certain que les drames, que nous connaissons en ce moment, trouvent absolument leur origine dans l'idée de Dieu. Et puis Dieu, seul, connaîtrait un ennui profond. Il a vraiment besoin des hommes, dont il apprécie la fantaisie. L'homme et Dieu forment un couple d'acariâtres parfois attendrissants : je ne sais plus qui a écrit (Baudelaire ?), imaginant le moment de leurs retrouvailles : « Dieu et sa créature ne se regardent pas sans rire. ». Pour le reste, je vous imagine près de cette chapelle, alors que vient le soir, et je vois se glisser dans la pénombre la silhouette aimable d'un « latin lover », auquel vous succomberez peut-être, si l'herbe est tendre, si la température est douce, et s'il chante aussi bien que Dean Martin https://www.youtube.com/watch?v=lOtU9pI4dRs
RépondreSupprimerCiao begli occhi !
Ah ! monsieur, un latin lover comme Dean Martin existe-t-il seulement encore...je crois que son espèce s'est définitivement éteinte.
SupprimerMais vous avez raison, auprès de cette chapelle, indéfinissablement, dans l'air du soir, un appel de l'âme et un frémissement du corps se mêlaient, un frisson de bien-être physique et de plénitude métaphysique, que n'aurait pas refusé un Baudelaire en pleine recherche de correspondances...
Bien à vous
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Oui, bien sûr, la race s'en est éteinte, elle ne reviendra plus. Je note votre délicieuse « recherche de correspondances », que Baudelaire eut appréciée. Le grand Charles cherchait longuement ses « correspondances ». Souvenez-vous d'Apollonie Sabatier, que Théophile Gautier appelait La présidente. Il la regardait à la dérobée, lors des soirées de l'hôtel Pimodan. Elle lui inspira quelques belles pièces des Fleurs du mal. Tout demeura platonique, jusqu’à cette nuit d’août 1857. Seule la timidité de Baudelaire peut expliquer une si longue abstinence, car cette jeune personne était d'une affolante beauté. On s'en persuadera sans effort en contemplant l'œuvre d'Auguste Clésinger « Femme piquée par un serpent » (musée d'Orsay) : le corps du modèle est celui, exactement moulé et non pas sculpté, d'Appolonie… Voilà une vision bien propre à vous ressusciter un latin lover ! Ciao begli occhi !
SupprimerJ'imagine que pour une
Supprimerfemme comme celle-là, Baudelaire fut prêt à endurer la censure de ses plus belles fleurs du mal...
Je suis toute chose d'imaginer ce cher Baudelaire se noyant dans la chevelure d'Apollonie...
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L'adresse pour entendre (et pâmer) Dean black and lustrous hair Martin est https://youtu.be/lOtU9pI4dRs
RépondreSupprimerJe me pâme...
SupprimerBonne soirée.
RépondreSupprimerBises
LOL ! Je suppose que ton comm est à relier aux quatre précédents ...
SupprimerBises et bonne soirée toi aussi.
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j'aime le "photo moi" et j'adoreeeeeeeeeeee les chapelles dans la nature
RépondreSupprimer"photo moi", oui c'est vrai ça peut faire prétentieux, mais chaque fois que je réussis une photo (une fois sur cent) je suis tellement fière de moi...
SupprimerMerci d'avoir aimé
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j♥ tes baguettes de mikado, quelle belle image
RépondreSupprimerCroire aux religions une affaire de foi, beats ceux qui en sont doté, mais que ces croyances n’empêchent pas d’avoir nos incertitudes qui ont le mérite de nous inviter à la réflexion.
Merci Jak, les images viennent dans ma tête toutes seules, ainsi ces baguettes de mikado...
SupprimerLes pensées nécessitaient le calme de ce jeu pour les désembrouiller....
Et le lieu s'y prêtait.
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Hier soir, à l'heure où le soleil était très bas sur l'horizon, je suis passé à côté d'une chapelle isolée. Une chapelle en bois, toute blanche, comme on en voit régulièrement sur le bord des routes de campagne là où je suis en ce moment. J'ai bien sûr immédiatement pensé à ta photo et j'aurais bien aimé te faire un clin d'oeil. Malheureusement l'éclairage ne rendait pas du tout la même chose...
RépondreSupprimerJ'aurais bien aimé la voir quand même, ta petite chapelle...
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Ben nous aussi on voudrait la voir TA petite chapelle et tu tiens sa localisation aussi secrète que celle d'une petite plage naturiste et sauvage....
SupprimerBacione
A qui tu parles, là ? je me perds en conjectures...
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Mais tu sais bien que c'est pour toi que je signe Blutchiamo...
SupprimerAlors je n'ose pas comprendre...
Supprimer:-)
La plage naturiste n'était qu'un exemple gratuit, J'aurais pu parler dou compte en banque en Souisse dé méssieu, ou de son poids, P O I X.
SupprimerMais si tu as une bonne adresse pour une plage, je suis aussi preneur :-D
Ti Bacio
Blutch, sur le blog de Célestine, il n'y a qu'elle qui a le droit de faire des allusions cochonnes, c'est tellement vrai qu'elle en débusque partout, même où il n'y en a pas d:^)
Supprimer@ SF
SupprimerJe n'ai pas parlé de plage libertine (genre Cap d'Agde).
Le naturisme n'est pas cochon, il y a même des mouvements qui sont à la fois non-fumeurs, anti-alcooliques et végétariens. Mais point trop n'en faut, c'est pour ça que j'ai une préférence pour les petites plages sauvages...
Baci à la taulière
Blutch, j'ai ma petite idée sur ce que la taulière a cru comprendre mais je n'en dirais mot. Tu penses, un blog si élégant, total respect d:^) !
Supprimer@SF
SupprimerSous-entendrais-tu que Fée Lestine a des pensées polissonnes?.... Rôôôô
Vous avez fini de supputer dans mon dos, tous les deux ?
SupprimerAlors d'abord, premièrement, qui interdit quoi que ce soit à quiconque sur ce blog ? Chacun est libre de dire ce qu'il veut...
Deuxièmement, d'où le libertinage serait-il le contraire de l'élégance?
Et de trois, avouez que le premier com de Blutch pouvait prêter à confusion..."On aimerait bien voir ta petite chapelle" alors que sa photo trône en haut de ce billet...ça pouvait passer pour une phrase codée...
Bises et baci
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Ha j'avais bien supputé ! Célestine, tu avais bien vu, comme moi, toute l'ambigüité de cette phrase, surtout rehaussée, soulignée des mots "naturiste" et "sauvage" d:^)
SupprimerSi je ne craignais de tomber dans un poncif éculé, je dirais que les grands esprits se rencontrent toujours...mais je tomberais dans la prétérition la plus navrante...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel est ce ballet que je viens de voir et auquel je n'ai pas assisté ! supputez, supputez, avait dit le grand Colombo, mais je réfute tout;
Supprimer@SF
SupprimerC'est bien ce que tu craignais, Célestine trouve du polisson là où il n'y en a pas.
Je suis certain que ça n'aurait pas effacé ses doutes si j'avais précisé de voir EN VRAI sa petite chapelle. P't'être même qu'elle m'aurait passé la langue au savon pour laver mes propos... :-D
Si maintenant je dois veiller à la façon dont des esprits mal tournés pourraient interpréter mes propos, ça ne va pas booster ma prolixité verbeuse...
Mille baci
La langue au savon ? Ce sont des méthodes de sauvages, ça!
SupprimerAlors que je trouvais ça trop mignon, ce que tu as dit...
Comme dit saoulf, c'était juste une association d'idées...
Allez, je t'enverrai l'adresse de la.chapelle, comme me l'a demandée ce cher Bof...
Baci et n'arrête surtout pas ta verbe prolixe...
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C'est le genre de méthode qui se pratiquait encore un peu lorsque j'usais mes fonds de culottes sur les bancs d'école. Il parait que nettoyer la langue au savon lui enlevait l'envie de dire des gros mots... Comme les coups de règles sur le bout des doigts apprenaient aux mains à ned pas faire des pâtés avec la plume sergent-major...
SupprimerQuoi! C'est pas comme ça que tu faisais?
Ti bacio
Il ne faut pas croire tout ce que je dis...Si je me réclame de Zazie, ce n'est pas à propos de cet extrait un peu...vindicatif...
Supprimer- Moi, déclara Zazie, je veux aller à l'école jusqu'à soixante-cinq ans. (...) Je veux être institutrice.
- Pourquoi que tu veux l'être, institutrice?
- Pour faire chier les mômes (...). Je serai vache comme tout avec eux. Je leur ferai lécher le parquet. Je leur ferai manger l'éponge du tableau noir. Je leur enfoncerai des compas dans le derrière. Je leur botterai les fesses.
- Tu sais, dit Gabriel avec calme, d'après ce que disent les journaux, c'est pas du tout dans ce sens là que s'oriente l'éducation moderne. C'est même tout le contraire. On va vers la douceur, la compréhension et la gentillesse. (...) D'ailleurs, dans vingt ans, y aura plus d'institutrices : elles seront remplacées par le cinéma, la tévé, l'électronique, des trucs comme ça.
- Alors, déclara-t-elle, je serai astronaute pour aller faire chier les Martiens.
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C'est en effet un grand moment de Zazie....
SupprimerTu sais que, subrepticement, mon Blutchy, nous venons, enfin tu viens, de façon tout à fait involontaire (enfin, je le pense) de faire exploser le record de coms sur un de mes billets...
SupprimerTiens j'ouvre une bouteille de Champagne Français, pour fêter ça ! lol !
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Ben on aurait pu la boire ensemble..... :-)
SupprimerTon texte est vraiment beau, Célestine! A couper le souffle!
RépondreSupprimerBisous
Merci petite Emilie.^^
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Ah, la petite chapelle ! ta lumière a pénétré les cœurs, comme elle avait pénétré ton âme. Si tu savais combien d'étoiles ont brillé depuis l'immanence de ta grande lumière intérieure.
RépondreSupprimerC'est magnifique ce que tudis là, Bizak.
SupprimerPuisse ma lumière intérieure éclairer un peu ma pauvre maman, qui vit des heures bien sombres.
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Que le soleil brille sur toutes les mamans chéries qui ont tellement donné dans leur vie. Bisou ensoleillé.
SupprimerMerci, Bizak.♥︎
SupprimerJe reviens toujours à cette petite chapelle quand mon âme me demande un peu plus de lumière. Je voudrais bien la voir briller sur le sol de Saint Augustin ( car tu dois le savoir, il est mon ancêtre de par sa mère Monique).C'est lui qui a dit : "Aime et fais ce que tu veux."
SupprimerJe ne savais pas que Saint Augustin était ton ancêtre...
Supprimerben dis donc !
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Et Ben Oui , d'ailleurs récemment Pour une fois le présidium, le notre a fait une bonne chose en restaurant la Basilique de Saint Augustin à Annaba.
SupprimerVoici un lien pour information:
http://www.algerieautrefois.com/2013/06/05/fin-de-restauration-de-la-basilique-saint-augustin-de-annaba/