Cet homme en pardessus, qui marche, cet homme qui vole parfois
Tel Diego libre dans sa tête, ce pourrait être toi ou moi.
Il est tout de gris revêtu, mais dans sa tête mille éclairs,
Des millions d’oiseaux et de fleurs forment un arc en ciel d’étoiles.
Bien sûr il court après son rêve, un rêve flou, un rêve grand
Mais il est libre et il dérobe son absurdité au destin
Comme un gamin grandi trop vite
Il traverse des univers d’une bizarre poésie
Et nous bouscule le regard par son propos étourdissant
Il nous apporte du bonheur, ce drôle de bonhomme étrange
Sous son chapeau que trame-t-il ? Met-il le monde dans sa manche
Comme un prestidigitateur qui nous embrume de colombes ?
Ne sont-ils un peu magiciens ? Ne sont-ils donc un peu cousins,
Ces trois-là que rien ne sépare ?
Je vous confonds depuis toujours
Vous êtes mes oncles de cœur et votre grain de poésie
L’air de ne pas y toucher va réveiller mon cœur d’enfant
Tout en réinventant le monde à sa façon.
Mes trois oncles
- Gilbert Garcin, photographe génial, allez voir sa galerie !
- Jean-Michel Folon peintre poète et sculpteur, dont j'ai visité le musée avec Coumarine
- Jacques Tati, éternel vacancier qui fait du pédalo sur la vague en rêvant...
Pour un Défi du samedi...
Ils ont la tête dans les nuages...
RépondreSupprimerAdmirables dans leurs manteaux d'artistes mais pénibles à vivre au quotidien car déconnectés.
C'est un peu la malédiction du poète que d'être un inadapté social.
A les fréquenter (si si j'en connais! ) je balance toujours entre admiration, agacement et compassion. ..
Eh bien je vais te faire une confidence : tu me surprends beaucoup ! nan, j'rigole.
SupprimerQuant aux gens pénibles à vivre au quotidien, il est vrai que cela est très subjectif. Moi par exemple, ce sont les cartésiens que je trouve pénibles à vivre. Certes, je les admire parfois, quand ils trouvent des solutions concrètes aux problèmes pragmatiques, mais le plus souvent ils m'agacent par leur manque de poésie, de fantaisie et d'imagination, et c'est vrai, j'ai pour eux une sorte de compassion : que leur vie doit être triste, d'être un rouage bien adapté à ce monde cruel et grinçant.
Ce monde-là me gêne aux entournures, et l'art, la poésie, la musique de tous ces décalés du bulbe m'aident beaucoup à m'en accomoder.
Bisous célestes
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Le monde n'est pas si manichéen, chère Célestine.Vous qui pronez la complexité des êtres. Vous-même savez être très cartésienne dans votre travail, en ne laissant rien au hasard. Mais votre grain de fantaisie est un incontestable plus, dans votre école, comme dans la vie, j'en suis persuadé.
SupprimerLe vivre ensemble, commence là non ?
~L~
ça marche donc dans les deux sens ... Je m'en doutais !! ;)
SupprimerMais bon, avec la technique des "petits pas" on peut envisager un rapprochement !
Bonne nouvelle...à raison d' un millimètre par jour, on peut envisager de se retrouver pour boire un coup en 2148... :-P
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bel hommage....
RépondreSupprimerJ'associe Folon et Tatie à mon enfance . J.avais un poster d'un tableau de Folon ds ma chambre que j'adorais ( je me souviens même quand ma mère me l'a offert). Et mon père adorait les films de Tatie, on ne ratait aucune diffusion. Ce sont de merveilleux souvenirs qui touchent aussi mon cœur d'enfant. Merci de me permettre d'evoquer tout ça...
(J'associe...Tatie à mon enfance .) C'est mignon et probablement tellement vrai.
SupprimerBleck
Je n'ai pas voulu mettre la musique des petits bonshommes volants d' Antenne 2, mais j'aurais pu : je crois qu'elle évoque d'énormes souvenirs à tous les couche-tard d'une certaine époque...
Supprimer@Miss Zen
Supprimerles poètes touchent toujours notre part d'enfance...
je crois que c'est ma manière de traverser la vie, c'est pourquoi cela me touche.
Bisous étoilés
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je ne connais pas ce photographe (j'irai voir, merci pour le lien :-)) mais j'admire beaucoup Folon et je reconnais l'endroit où tu as pris la photo... le jour où j'y étais, les piles de mon appareil étaient à sec (une demeurée, je te dis, une demeurée ;-))
RépondreSupprimer(par contre Tati, oserai-je le dire? quand je regarde ses films, ça me met très vite les nerfs en boule)
Tu me fais rire de bon matin, Adrienne... je retournerais volontiers au musée Folon avec toi...et avec des piles dans ton appareil, cette fois !
SupprimerBonne journée !
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Passez me prendre ! Folon c'est pas trop mon truc, mais pour être avec vous deux, je suis prêt à tout.
SupprimerRhôô dis donc, t'entends ça l'Adrienne ? Le boss nous ferait l'honneur de sa présence.
Supprimer'ttention, chuis cap hein !
Entre nous, je suis sûre que tu aimeras certaines pièces du musée...Folon, c'est pas que les petits bonshommes qui volent.
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C'est beau la façon dont tu parles de tes oncles et de tatie (pour moquer un tout petit peu la Miss Zen)...
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout le pjhotographe, Folon seule la télévision me l'évoque, Tati m'évoque le génie de l'imbécile heureux et sincèrement le concept d'imbécile heureux n'a rien pour me déplaire. S'il existe un trait commun entre ces trois personnages c'est probablement l'absolu décalage avec nos quotidiens et en même temps un regard incisif.
Bleck
Un regard de poète...et tu verras, le photographe gagne à être connu.
SupprimerSes mises en scène sont en effet une façon de dénoncer les travers d'une société trop inhumaine par moment, et en même temps de nous rappeler notre condition de simples mortels...
Bises
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Des poètes, alors bien sûr un peu inadaptés , mais qui s'émerveillent. Il y en a beaucoup en littérature, en cinéma, en chansons, un peu Chaplin, un peu Keaton, un peu Quichotte, un peu The fool on the hill. Sur la deuxième photo il semble non seulement dans la lune mais sur la lune. Kisses to Miss Williams... ATTB.
RépondreSupprimerSi tu ne le connais pas, va voir ses photos, tu me diras ce que tu en penses...
SupprimerLe concept d'inadaptation, soulevé par Antiblues, est une vraie question philosophique. il me revient en mémoire certain témoignage d'otage prisonnier dont j'ai oublié le nom et qui disait devoir son salut, dans sa geôle immonde et dans l'attente angoissante du sort que ses bourreaux allaient lui réserver, à un petit volume de poésie de Schiller qu'il avait réussi à conserver sur lui, et qu'il lisait continuellement pour ne pas perdre pied.
ATTB
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Je suis allé sur le site de Gilbert Garcin, juste vite fait,c'est extraordinaire ce noir et blanc et ce personnage. Tati effectivement.Ci-joint l'autre Fou sur la colline. Bises. ATTB.
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/UNfS9Ywb2Cc
Peut être que je pensais inconsciemment à cette chanson, quand je parle de ma colline...
SupprimerUn endroit où je me sente vraiment moi-même, et parfois un peu incomprise.
Et toutes ces voix qui parlent dans ma tête, et qui s'apaisent au contact de la nature et des étoiles...
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Je ne connais pas particulièrement ces trois grands artistes, dont je dois dire qu'ils sont emblématiques pour chacun dans son art: la photo, la peinture, la comédie "burlesque" .
RépondreSupprimerJe viens de visionner beaucoup de photos de Gilbert Garcin, sur son site "chrono-photo et je dois dire que c'est absolument fabuleux avec la profondeur et le sens plein de finesse dans chaque photo. On peut lire sur chaque photo un questionnement du sens de la vie. J'ai retenu sur ses innombrables expositions, quelques une percutantes,( quoique elles le sont toutes): "le moulin de l'oubli"(Mil of oblivion-n°116), "la mécanique des couples"(the couple mechanism-n°224), "l'indifférent"(the indifferent- n°310)et sans compter les différents angles du Mythe de Sysiphe.
Pour Jacques Tati, il représente "chacun de nous",quelque part avec, son personnage mythique, Hulot toute la dérision d'un monde inextricable. De ses dérèglements! comme il le disait lui-même.
Merci Célestine pour ce partage du coeur dans ces souvenirs de la tendre enfance et d'un jalon de notre vie.
Oui, Bizak, on touche à la fonction catalytique du poète, poète des mots comme poète des images.
SupprimerInterroger le monde, interroger sans relâche la condition humaine, son absurdité comme son sens, sa grandeur comme sa petitesse. Et je ne suis pas sûre que ce soient vraiment des imbéciles heureux. Plutôt des désespérés joyeux...
Je ne saurais dire quelles sont mes préférées dans la masse de photos de cet artiste génial qu'est Gilbert Garcin. Merci pour ta réactivité, et ton enthousiasme partageur.
Bises célestes
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Trois hommes à l'apparence "gauche" mais en citant TATI tu n'as fait que corroborer ce que je sais depuis toujours, c'était un très très grand bonhomme.
RépondreSupprimerRevisitez ses films, notamment "mon oncle" et "play time" Play time un film qui doit avoir une quarantaine d'années, dénonçant la connerie du monde moderne et galopant, (et encore il n'y avait pas internènette) ce chef d'œuvre est tellement actuel.tellement actuel.
Comme tous les chefs d'oeuvre intemporels et en même temps en avance sur leur temps, Playtime n'a pas pris une ride : il s'est même fait faire un petit lifting à l'occasion d'une rétrospective...Rétro ne convenant évidemment pas pour ce visionnaire...
SupprimerBises emballées
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La chronologie des films (longs métrages) de Tati:
SupprimerJour de fête 1946
Les vacances de Monsieur Hulot 1953
Mon oncle 1958
Play time 1968
Trafic 1973
Et un introuvable, tourné, je crois en Suède: Parade.
Bises et baci
Je les ai tous vus, mais je les reverrais volontiers.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Euh...à part l'introuvable, dont je n'avais même pas entendu parler, bien entendu...
Supprimer^^
Ahhhhhhhhhhhh Tati, cet incompris, ce poète à l'oeil incisif et visionnaire m'enchante toujours.
RépondreSupprimerTu as réussi en une phrase et une photo à évoquer la moitié de son oeuvre...
Les vacances de M. Hulot
Mon oncle
et la photo vient de Play Time.
Tati oppose la chaleur d'un monde révolu avec la froideur grise et géométrique de la modernité. Je comprends que l'inhumanité du monde futur qu'il annonce puisse énerver. Il nous indiquait ainsi la route à ne pas suivre. Ceux qui ont raison trop tôt énervent toujours, hélas.
Il faut voir les films de Tati avec un esprit décalé de notre quotidien. Ils prennent ainsi toute leur dimension poétique.
En 1946 avec Jour de fête, il nous parlait déjà de rationalité et d'efficience dans le travail des postiers.
Autre particularité, Jour de Fête est le premier long métrage filmé en couleur (par un procédé perdu depuis, mais qui fut reconstitué plus de 50 ans plus tard).
Ti Bacio Carrissima
«Ceux qui ont raison trop tôt énervent toujours, hélas. »
SupprimerTout est résumé dans cette phrase, Blutchy. En ce moment, ce sont les décroissants, les écologistes, les Haroun Tazieff, les Paul-Emile Victor, les Hubert Reeves qui alertent sans cesse le monde sur la nécessité de devenir éco-responsables, qui passent pour de doux rêveurs et surtout des empêcheurs de consommer en rond, mais il y aura un temps où l'on s'apercevra qu'ils avaient raison...
Chaplin et ses "temps modernes" ne disait pas autre chose.
Les poètes sont pris pour des fous, alors que ce sont sans doute les meilleurs garde-fous d'une société.
Molto baci
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https://www.youtube.com/watch?v=eBuTHDRD9mA
RépondreSupprimer;o)))
Jdirien...
Tu dis rien, mais la chanson le dit pour toi...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Heureusement que l'on peut avoir la tête dans les nuages, et les pieds sur terre, hein, hein, et puis ça ne mange pas de pain, Célestine !! tu es d'accord ?... Gilbert Garcin, Jean-Michel Folon (peut-être le double de Cabu dans leur apparente naïveté !) quand son générique clôturait les programmes de la nuit sur Antenne 2 dans les années 70, ... que de souvenirs ! et Jacques Tati à l' oeil pointu, que l'on disait inadapté au monde dans lequel il vivait, parodiait la société contemporaine.... trois artistes au regard poétique, visionnaires en leur temps, passé ou présent... un agréable retour vers hier.... Merci Célestine... un doux week-end comme tu aimeras. Bisou. Den
RépondreSupprimerOui c'est très judicieux de comparer Folon à Cabu, je pense qu'ils avaient sur le monde le même regard de grands enfants. Apparente naïveté, bien sûr, je crois que je peux prendre ça pour moi aussi. Pas si naïve, Célestine, malgré ce qu'on peut en penser...
SupprimerLe week-end sera doux, je soignerai mon rhume au coin du feu, sans horaires, sans contraintes...
Merci Den pour tes mots toujours bienveillants et doux.
Bises étoilées
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"Pas si naïve non plus Célestine"... après Folon et Cabu....j'en suis sûre...je m'accroche à ce trait de caractère pour moi aussi.... un défaut la naïveté ? "la simplicité et l'ingénuité de quelqu'un qui exprime naturellement et avec confiance ses sentiments".... pas si ingénue, incrédule, irréfléchie.. ni nigaude ni inexpérimentée.. na ! loin de là !!! sans faiblesse intellectuelle ni candeur ; naïf renvoie à l'étymologie de natif, au plus près de la naissance... sans sophistication ni artifices, naturelle.. comme je crois... je préfère badigeonner ma vie aux couleurs de l'arc-en-ciel.. plutôt que de savoir ce que je refuse de savoir, ce n'est pas de la faiblesse,.... peut-être suis-je en position défensive en face d'un monde tel que je ne le veux pas.. cruel, dur, violent... là je parle pour moi.... je ne me permettrais pas de m'exprimer en ton nom Célestine......
SupprimerUn doux week-end continué, au chaud à soigner ton rhume, aux horaires que tu choisiras...
Bisous emmitouflés au calme dans la maisonnée.
Den
Tu ne t'exprimes pas en mon nom et pourtant j'aurais pu signer le moindre de tes mots.
SupprimerMerci d'être revenue préciser aussi joliment ta pensée...
Badigeonner ma vie aux couleurs de l'arc en ciel...ça me va !
bisous célestes et tardifs
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Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois, marchant seul dans la grande ville, se cognant à tous les obstacles, glissant sur toutes les peux de banane. Vous le verrez se relever mille fois et retomber dans un éclat de rire général. Mais lui, il ne rit pas. Il est juste inadapté au monde. On le moque c'est l'étourdi, le cancre, le rêveur. Les plus charitables le plaignent. Les plus durs l'exploitent. Heureusement, il y a le ciel, les oiseaux, les étoiles, les fées, les coccinelles qui donnent à son enfer des allures de paradis.
RépondreSupprimerVous le croyez insensible. Détrompez-vous : il souffre d'être différent de vous. Il souffre mais ne peut pas changer les choses.....
Alors ! Humains qui vivez dans le monde de la normalité ne vous occupez pas de lui....et foutez lui la paix.
de véritables artistes
RépondreSupprimerC'est vrai, Flipperine, de vrais artistes, poètes et émerveillants.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Gilbert Garcin, je l'ai découvert depuis un certain temps. Enthousiaste, j'ai souvent proposé un de ses photos en guise de consigne aux participants de mes ateliers d'écriture
RépondreSupprimerCe qui donnait souvent des textes décalés... parfois extraordinaires
Quant-à Folon j'aime bcp son univers poétique et diversifié
Je ne sais plus comment j'ai connu ce photographe extraordinaire, peut-être par toi, ou sur le défi du samedi... je ne sais plus. On ne se souvient plus comment se font les choses sur le net...
SupprimerDans une autre vie, comme j'aurais aimé participer à tes ateliers d'écriture !
Tu ne m'as donné qu'un seul cours, mais il est resté gravé dans mon coeur à jamais.
Et aujourd'hui, mon billet flotte dans sa bouteille au milieu de la mer...
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Quel plaisir de te voir parler de Gilbert Garcin, dont j'avais découvert l'éloquente poésie il y a quelques années déjà ( http://alteretego.canalblog.com/archives/2006/07/27/2366910.html ).
RépondreSupprimerFolon… comment ne pas se souvenir des ses hommes volants, dont tu proposes les images dans ce fil de commentaires (merci).
Quant à Tati, ce grand monsieur loufoque au charme désuet, j'ai toujours apprécié son côté "humour sérieux", décalé, millimétré.
Mais dis donc, il me semble qu'en plus ton texte rend hommage à un autre artiste poète, plutôt musicien, non ?
D'autres artistes poètes se cachent dans mon texte... Michel Berger, avec Diego libre dans sa tête, mais aussi Hervé Cristiani , Il est libre Max, et Georges Brassens, bien sûr, à qui j'emprunte la phrase "Vous envierez un peu l'éternel estivant qui fait du pédalo sur la vague en rêvant", dans la Supplique pour être enterré à la plage de Sète
SupprimerJ'aime rendre hommage aux gens que j'aime, discrètement, et que chacun trouve dans mon texte ses propres références...
Bises enthousiastes
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Ah, j'ai suivi ton lien, effectivement, cela fait longtemps que tu connaissais l'artiste.
SupprimerJ'ai adoré ta métaphore du pain de mie...
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C'est rigolo ce billet
RépondreSupprimerles hommes au long manteau , il doit bien en avoir d'autres
Je ne suis pas du tout réceptive au cinéma de Tati ,j'assume , ça ne me parle pas du tout
comme les poèmes de Prévert
En revanche , Diego , ah oui , dès que tu causes chanson , ça me parle
toujours dans les rêves Célestin
Nous sommes nombreux à garder en mémoire les bonhommes volants de Folon , sans être capables d'en citer la source
des images un peu floues , ressuscitées grâce au net
bises Célestine rêveuse
C'est rigolo le français...Quand tu dis "ça ne me parle pas du tout, comme les poèmes de Prévert" on ne sais pas si les poèmes de Prévert te parlent ou pas (la phrase peut se comprendre dans les deux sens...)
SupprimerOui, Michel Berger, très belle chanson, je savais que ça te parlerait.
Rêveuse, ah ça oui...j'aime !
Bisous étoilés
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moi j'ai plutôt la tête ailleurs dans les nuages,la décence m'interdit d'en dire plus... Trèfle de plaisanterie je me suis toujours trouvé le cul (décidément) entre deux chaises avec Tatie, incapable de comprendre son humour, Folon je ne connais pas mais je trouve que tu as quelque de lui dans tes dessins (peintures) je suis assez nul mille excuses et G. Garcin fait des photos géniales.
RépondreSupprimerOn reconnait bien ton petit monde. :D
Qu'est-ce que je peux répondre à ça ? mais non tu n'es pas nul. Tu es toi, et j'aime ce que tu dis de mes dessins (même si c'est exagéré) et pour ce qui est de tes "nuages" je ne peux pas, certes, écrire la promesse de l'aube tous les jours, même si je comprends très bien que tu aimerais ça...
SupprimerBises mutines
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Bon, quand même, je me dois de "tempérer" mon comm précédent en précisant que j'adore Folon (j'ai même possédé une litho de lui dans une vie antérieure...) et Tati me fait toujours rire !
RépondreSupprimerPour les photos, je suis plus réservé sur la dimension artisitique. Je ne la nie pas, loin de là mais il y a tellement de paramètres qui interviennent: techniques (trucages?) hasard (être là au bon moment) et la possibilité de faire aujourd'hui des clichés en rafales et ainsi sortir le bon cliché d'un lot de 50 prises !! Ce n'est plus vraiment de l'art mais de l'artisanat d'art !!
Un débat sur l'art ? Chouette ! Mais je crains que dans ce domaine, nous restions sur nos positions, car pour moi, henri Garcin est un artiste indubitablement.
SupprimerSes photos sont des mises en scène, des tableaux surréalistes a l'instar de Magritte ( auquel il me fait penser d'ailleurs) sauf que Magritte utilisait la technique de la peinture et Garcin celle de la photo. Ce n'est pas un photographe du dimanche, pas du tout...ses tableaux signifient quelque chose, ils ont un sens plus ou moins clair, plus ou moins subjectif. Ils interpellent.
Bon tu avais fait un grand pas d'au moins dix centimètres. J'espère que ma réponse ne me fera pas reculer d'autant... :-)))
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Chouette, suis pas irrécupérable finalement!
SupprimerÇa rassure :) :) ;)
Tu en doutais ?
SupprimerTu as raison de les aimer et de leur donner un lien de parenté... il sont tellement poétique dans leur naïveté plein d'élégance... bises ma belle
RépondreSupprimerC'est vrai qu'ils ont une certaine élégance. Et en même temps, leur côté "monsieur tout le monde" dans leurs habits passe-partout leur donne une proximité émouvante pour tout un chacun.
SupprimerMerci de ton passage
Bizou Brizou
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Il n'y a pas à dire, on fait bien partie de la même famille !
RépondreSupprimerOui mon oncle !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Gilbert Garcin est excellent comme support de consignes d'écriture… je l'ai utilisé à plusieurs reprises.
RépondreSupprimerDire qu'il court après un grand rêve me semble audacieux, je verrais plutôt dans ses photos les aspects cauchemardesques d'un monde absurde.
Va pour Folon qui me fit rêver tout un temps. Dommage qu'il ait fallu que ce *``£%@&/+=$* d’Yves Duteil nous inflige sa chanson gnangnan à son sujet…. Disons qu’il apporte l’évasion, plus que le bonheur (enfin selon ma conception bizarre de bonheur…).
Quant au génie de Tati, il est celui d'avoir su mêler habilement la joie et la tristesse, le rire et l'amertume, le délire déjanté et l’implacable réalisme, la beauté visuelle et la froideur glaçante, la bêtise franchouillarde et l’anti-américanisme primaire. Bref, la France telle qu’on l’aime ou telle qu'on la déteste…
(et puis, au nom du génie, nous passerons par pertes et profits son anti féminisme primaire…)
Autrement dit, ma perception est un peu différente de la tienne…
Tu privilégies la part du rêve, je ne lui accorde pas la première place.
C'est ce qui fait l'intérêt des échanges sur ce billet…
un baiser doux, quoi qu’il en soit, sur ta peau…de rêve. ;-)
je me rends compte que ce texte, que j'avais écrit pour un atelier d'écriture , je n el'écrirais déjà plus ainsi...comme quoi, on évolue assez vite quand on écrit.
SupprimerTon analyse a la force et la profondeur de ta personnalité, Alain. Cela dit le monde est absurde, et si tu lis attentivement, j' y fais allusion. Le rêve n'est-il pas de transcender cette absurdité en cherchant un sens à la vie ?
Pour ma part, même dans mes moments de pleine panade existentielle, je me raccroche à mes rêves, c'est ma façon à moi de lutter.
Bisous célestes
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Pour ma part, je ne dirai pas que le monde est absurde, Mais qu'il y a de l'absurdité dans le monde, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. C'est-à-dire que l'activité humaine peut générer de l'absurdité. En référence à quoi? Forcément, et comme tu l'évoques, en fonction du sens que l'on donne à sa vie.
SupprimerMais rechercher le sens de SA vie (plutôt que celui de LA vie), suppose de trouver la direction à prendre. Peut-elle être celle de se « raccrocher à ses rêves» ?
Ce n'est pas ma conception. Je préfère m'accrocher au réel tel qu'il est. Même dans la panade. Dans le passé j'avais tendance à fuir dans l'imaginaire. Ayant constaté que ça ne marchait pas du tout sur le long terme... J'ai appris de mes maîtres à faire autrement…
Mais bien entendu, à chacun sa manière de lutter.
La seule question à se poser : est-ce que la manière dont je m'y prends ça marche parfaitement bien?
Si oui pas de problème. Sinon peut-être faut-il revisiter ses pratiques.
Tu vois, finalement je suis assez pragmatique…
Bisous *
* = virtuellement réels, sans rêve ajouté… :-))
Tu crois vraiment qu'une manière peut marcher " parfaitement" ?
SupprimerJe crois que l'on passe sa vie a tâtonner, à essayer, à se tromper et à tirer parti de ses erreurs pour essayer de mieux faire.
Nous ne mettons simplement pas la même chose, toi et moi, sous le mot "rêve" .
Pour moi, j'y vois plutôt ce que les Aborigènes y voient: une sorte de chemin vers l'accomplissement personnel. Et j'en espère ne pas donner l'impression de quelqu'un qui passerait sa vie à la rêver, assise sur un banc.
Parce que c'est tout le contraire: je tâche de vivre mes rêves au maximum.
Pour les baisers " virtuellement réels" tu as le sens de l'oxymore... Et ma peau réelle en est toute émoustillée...
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Oui, les hommes gauches, toujours un peu déconnectés, aimables avec timidité, brusques sans l'avoir voulu, charmants s'ils ne sont pas les nôtres. Mais ils ne me font pas trop rêver non plus, parce qu'ils ne m'apparaissent jamais être, eux, dans un monde de rêve mais plutôt dans une sorte de sommeil que notre présence bouscule...
RépondreSupprimerBonne semaine rêveuse!
Peut-être que les poètes sont impossibles à vivre au quotidien...
SupprimerMais peut-être pas...
je ne me prononcerai pas, étant moi-même assez impossible par moments !
Belle semaine à toi, chère Edmée.
baci sorella
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Le Défi Du Samedi... Ah, mais tu en es ?! J'en fus !
RépondreSupprimerEt amoureux de Garcin, t'imagines même pô ;)
Les grands esprits ne manquent pas de se renifler la lie et les ratures, hein ?
Tiniak, j'adore Garcin...
SupprimerEt le défi, j'en fus aussi...dans une autre vie.
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