Un coin de ma cour |
Orion
étalait sa superbe à l'horizon Est, ce soir. Pas de doute, on est encore en
plein ciel d'hiver.
Et pourtant
l'hiver s'est mis en grève. Les amandiers fleurissent et les merles commencent
à se tirlipoter dans les ramures. Ta ta ta! On va le payer, disent les Anciens.
Ce vieux truc judéo-chrétien, comme quoi il faudrait toujours payer la rançon
d'un plaisir coupable...
M'en fous
de le payer. En attendant je goûte le soleil de l'après-midi dès que je peux
quitter la cabine de pilotage pour monter sur le pont. C'est à dire pas
souvent...le temps de prendre une photo de la cour avant que les farfadets n'arrivent
avec leur sac de billes et leur regard d'airain.
Je rêve
juste de m'étendre au soleil dans une prairie en pente, et de fermer les yeux.
Et d'oublier. Tout. Oublier que ma maman est partie sur sa planète
inconnue, depuis bientôt quatre semaines, qu'elle est quelque part sans
nous, dans les murailles enneigées de son esprit, dans la prison de ses mots
qui ne sortent plus. Oublier que je ne me résous pas à son ressort cassé,
pouvoir me dire qu'elle va revenir, comme avant, émailler ses aujourd'hui et
ses demain de ses petits potins, de ses grands yeux bleus, de ses mains et de
sa voix de musaraigne. Que les médecins vont retrouver le mécanisme pour la
remonter comme une horloge. Oublier la cruauté du destin, les heures qui tuent
à coup de "pourquoi?" et les malentendus.
Oublier les
agitations séculières. Les vains débats, les querelles intestines ou
hépatiques. Sentir un vent chaud me remuer les tripes, me rappeler que je suis
une femme, une personne "du sexe" (Rhôô! Célestine!) comme on disait
au temps de Beauvoir...même si, dans mes deux derniers billets, j'ai joué à
être un homme. Rêver que ma théorie du genre à moi soit celle du genre humain, deux mains, un cerveau, et demain un seul cœur. Rêver que le prodigieux spectacle continue et que je peux
y apporter ma rime. Juste pour un temps, être un peu
moins terre-à-terre, être un peu plus mère-à-mère, et là-haut près des étoiles,
être vraiment, beaucoup, de plus en plus, ciel-à-ciel.
« ...Que le prodigieux spectacle
continue et que tu peux y apporter ta rime. »
Walt
Whitman, 1819-1892
Surtout rester près des étoiles et de la veiller sur elle. C'est vrai il faisait beau aujourd'hui et par la fenêtre on pouvait suivre les chamailleries des mésanges au lieu de regarder le tableau. Bonne nuit, c'est dans le sommeil qu'on est souvent le plus près de ceux qui ont besoin de nous....
RépondreSupprimerParvenir à s'endormir, dans ces cas-là, n'est pas facile...
SupprimerJe serais bien aller me mésanger à leurs jeux, moi...
Et vous ne dormez pas....
RépondreSupprimerJe ne vais pas tarder.☼
SupprimerSi dans quelques instants sur vos yeux vous sentez un souffle léger, ce sera une mésange....ou un rêve de baiser...
RépondreSupprimerUne bésange en quelque sorte?
SupprimerBésange, ce serait avant de s'endormir recevoir d'un ange un baiser....
SupprimerTrès joli.
SupprimerAlors bonne nuit, amoureuse des étoiles .....
RépondreSupprimerMerci anonyme de la nuit.
SupprimerHeueu, didon Céleste, tu copies ?
RépondreSupprimerPas bien ça !
En plus, tu copies mal, pasque je l'aurais pas fait là, mon Candide.
Non, moi ce qui me fait rougir, c'est les merles qui se tirlipotent ! Et dans une cour d'école, en plus ! Quel toupet !
C'est vrai quoi, quand même, pour des merles, se tirlipoter !
;o)
Comment ça, je copie?
SupprimerJe rends hommage, c'est pas pareil.
Comment ça je copie mal?
J'interprète, c'est pas pareil
Comment ça tu me cherches de bon matin?
:-D
Quant à ta maman, on ne peut que compatir, espérer avec toi que ce ne soit qu'un passage bien sombre et quelle sorte enfin de sa prison.
RépondreSupprimerSi j'avais un dieu, si je savais, je prierais, mais je n'ai pas...
Alors je forme des voeux pour qu'elle vous revienne comme avant. Très fort, tu sais...
'tit brin d'soleil !
C'est joli ce que tu dis.
SupprimerMerci
belle citation, et bien accompagnée par ton billet...
RépondreSupprimer(pour ta maman, je comprends et je compatis)
La pub de la pomme l'a reprise ces derniers temps, elle est surtout connue par le très beau film " le cercle des poètes disparus"
SupprimerMerci Adrienne, ça fait du bien d'être soutenu moralement.
O Capitaine ma Capitaine, tu me bouleverses, comme d'habitude, mais plus que d'habitude, hélas. Toute ma tendresse...
RépondreSupprimerQuelle jolie façon de te mettre sur la même longueur d'ondes que moi...oui décidément, j'aime ce film et je le reverrais volontiers avec quelqu'un qui l'aime autant que moi. C'est un film qui se partage.
SupprimerDifficile de devenir le parent de son parent. De la présence des souvenirs, il faut du temps la compétence des autres les spécialistes. J'aime beaucoup tes dessins, ils sont lumineux ! je me répètes, je sais !
RépondreSupprimerBonne journée à toi, Célestine.
Bis repetita placent...^^
SupprimerMes dessins m'aident à relativiser et à faire le vide dans ma tête.
Je pense à ta maman depuis le précédent billet où tu l'as évoquée. C'est si triste devoir sa mère ne plus être vraiment sa mère! Je pense à toi aussi
RépondreSupprimerMerci, ce fin réseau d'amitié me remplit le cœur.
SupprimerCe ne sont que des mots mais ils sont très important pour moi.
Il est des instants où le silence s'impose comme Présence.
RépondreSupprimerAlors on prend la main dans la sienne
et on écoute battre la vie
Rien ne vaut la main d'un ami.
SupprimerMerci.
Comme les enfants dans la cour quand ils jouent :
RépondreSupprimer-Si k'on disait que je s'rais un magicien... J'aurais une baguette magique, et HOP ! Finis les tracas, fini la brume dans la tête de ta Maman, finis les "on va l'payer" que de fois j'ai entendu cette connerie !
Et puis voilà la baguette ça a marché, le soleil est revenu, dans la cour, dans la tête de ta Maman, et dans ton cœur...
Ce serait top si ta baguette magique marchait vraiment...
Supprimerje pense aussi à ta maman depuis le moment où dans un précédent billet tu l'as évoquée
RépondreSupprimerEt bien sûr te dire que je suis avec toi dans ce passage où l'on perd ses repères
Je t'embrasse fort, Célestine
Oui c'est ça, une sorte de perte de repère. Et tu t'y connais toi, hein ma douce Coumarine, de ce côté là. Merci d'être la.
Supprimer"Un rêve d'hiver"... Un rêve difficile en tous cas, car c'est difficile de voir ses parents entrer dans l'hiver.
RépondreSupprimerQuelque part, on est tous des chèvres de Monsieur Seguin parce que la Vie n'a pas le dernier mot... Mais c'est dur de voir ceux qu'on aime poursuivre leur chemin sans nous...
J'espère que ta maman se raccrochera à la vie, qu'elle puisse vous offrir des prolongations d'amour.
Elle a mis la tête dans les étoiles, c'est aussi une façon de rester vers sa céleste fille...
Tiens, une chanson de Jean-Claude Darnal qui illustre ce foutu temps qui passe.
http://www.youtube.com/watch?v=rT9SSVk4E5c
Baci Ragazza
PS: Candide s'est réveillé.... il manquait :-)
Bah, tu peux parler toi : on te voit plus !
SupprimerJ'en viens à me demander si une belle blonde/brune/rousse t'aurais pas jalousement accaparé, c'est dire !
;o)))
@ Candide
SupprimerC'est tout de même toi qui as manqué de train de Malbray que je sache...:-D
Accaparé n'est pas le mot, mais il est vrai qu'une belle brune occupe certaines plages horaires....
Ciao
Vous êtes la tous les deux et je suis contente.
SupprimerDans le ciel, en ce moment, à côté d'Orion, il y a Castor et Pollux. Ce sont un peu vos étoiles, finalement. Et je suis contente de les voir briller toutes les deux.
Sachant avec quelle intensité tu scrutes le ciel, c'est un honneur d'être comparé à une paire d'étoiles que je partage bien volontiers avec Candide ;-)
SupprimerBaci Céleste
Doux commentaire avant d'aller fermer l'œil de la nuit...
SupprimerAh, ah, il avoue le fripon !
SupprimerPas étonnant que le printemps soit précoce ! :oD
Du coup je te comprends, mon cher Blutch, et compatis, car je suis un peu dans la même situation que toi : la dame de mes pensées les occupe pas mal, mes pensées, et il m'échoit de longues périodes d'apnée mentale où je rêve d'un air allumé et béat (ce qui ne doit pas me donner l'air intelligent, pour autant que ça soit possible, mais c'est un autre sujet...)...
Ceci étant, je suis sincèrement honoré de partager avec toi cette fratrie stellaire où nous voit notre fée.
Simplement, et ne connaissant pas l'histoire, je me dis qu'à choisir je préfèrerais être l'un plutôt que l'autre, mais pour des raisons totalement inavouables ici. Je les tairais donc...
:o)))
Mort de rire! Enfin je parle de ta dernière remarque. D'ailleurs accessoirement il faudra que tu m'expliquasses...
SupprimerLe début de ton commentaire n'étant pas spécialement hilarant mais plutôt émouvant.
J'aime bien le concept d'apnée mentale.
@ Blutchiamo les brunes, y'a que ça de vrai. :-)
@ Candide
SupprimerPour avouer, il faut avoir un sentiment de culpabilité, personnelle ou induite par la morale ambiante. Or foin de tout ça, donc aucun aveu. Tout au plus une précision sur une supputation que tu fis juste un peu plus haut...
Heu tu trouves qu'il y a une attitude à adopter pour faire intelligent? Si tu as la solution, tu peux la filer à Copé, parce qu'à chaque fois qu'il veut faire intelligent, il pulvérise le seuil de l'imbécilité... Mais ne lui parle pas de vérité "toute nue", il verrait rouge.....
Pour Castor et Pollux, je laisse le même flou artistique et la mite au logis dans un placard...
@ Blutch : je ne sais pas si une attitude particulière donne l'air intelligent. Mon intelligence étant des plus ordinaire (et même là, je me vautre dans une vantardise éhontée), je choisi d'être sincère, me disant que j'aurais sans doute pas l'air plus con.
SupprimerCa nous aide pas pour Copé et tous les politocards, quel qu'en soit le bord. Peut-être qu'à force de rêves de pouvoir, leurs temps d'apnée mentale leur dégrade les neurones et leur entame l'humilité et le bon sens. Va savoir...
@ Célestine : Eh, les brunes comptent pas pour des prunes !
Mais moi j'ai des prunesXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX ! Rhôôôôôôh, Monsieur Candide ! ! ! !
Quant à l'apnée mentale, je ne t'ai jamais dit ? Je la pratique comme d'autre l'apnée du sommeil... C'est pour ça que mon temps passe trop vite et que j'ai parfois l'air un peu hétérodyné...
8o)))
Théoriquement, la parole est a Blutch. Mais les théories sont faites pour être bousculées...
Supprimer@ Candide
SupprimerPour les politocards, je ne suis pas certain de la pertinence de la forme interrogative....
@ Céleste
Ahhhh les brunes.......... lorsque tu rajoutes le signe de naissance et l'ascendant, c'est le tiercé gagnant...:-)
Heu pour le droit de parole, tu interviens quand tu veux, fais comme chez-toi... ;-)
Baci Ragazza
J'aurais le tiercé gagnant ? Youpi, on me dit jamais rien à moi...oui, mais gagnant quoi?
SupprimerLa est la question...
MOI !
Supprimer;oDD
P.S. : Euuuh, c'est p'têt' pas un cadeau ! :o$ ;oDDDDD
@ Céleste
SupprimerDésolé de te décevoir, c'est moi qui est touché le tiercé gagnant, et plutôt deux fois qu'une...:-)
Baci
@ Candide
Vu sous cet angle, tu conviendras aussi que non, ce n'est pas un cadeau... :-D
Blutch en mode ironique...c'est pas souvent!
Supprimerbon je vais me consoler avec mon ours en peluche.
;-)
Voudrais-tu sous entendre que j'ai quelque parenté avec les ursidés?
SupprimerTu pourrais être juge et partie, toi?
SupprimerMerci, Blutchiamo pour ce rappel d'une des pièces du trésor laissé par Jean-Claude Darnal décédé en avril 2011. Il en a laissé beaucoup. Pour retrouver cet immense auteur compositeur de chansons (et de bien d'autres choses), malheureusement presque oublié, voir sur Facebook les pages de "Hommage à Jean-Claude Darnal", "Jean-Claude Darnal", "Julie Darnal" (sa fille, compositrice et artiste elle aussi), "Thomas Darnal" (son fils, peintre mural et musicien) ainsi que son site Darnal.com qui devrait être complété à moyen terme. Sachez aussi qu'il existe un spectacle intitulé "Tant mieux si la route est longue" en hommage à JCD qui réunit une dizaine d'artistes et s'est déjà produit au Sentier des Halles (Paris), au SEL de Sèvres (94) et au théâtre municipal de Douai. Enfin, le poète et humoriste amateur Jean-Pierre Laudrin, (illustre inconnu), essaie de perpétuer la mémoire de JCD de son côté. Bonnes écoute, recherche et découvertes à tous. Et merci, Célestine, pour ton blog poétique. Je vais explorer. Jean-Pierre.
SupprimerMerci beaucoup Jean-Pierre pour ce commentaire très détaillé en hommage à ce chanteur disparu. J'avoue avoir écouté la chanson proposé par Blutchiamo d'une oreille distraite, car la musique de cirque ne m'a pas vraiment attirée. Mais en réécoutant plus attentivement les paroles j'ai perçu toute la poésie du texte.
SupprimerEs-tu le Jean-Pierre illustre inconnu dont tu parles?
@ Célestine
SupprimerJuge et partie?
Heuuuuuuuuuuu j'ai peut-être bien parfois la dent dure dans mes constats d’incompétence politique, mais pour la partie, je préfère le masculin et que ça concerne les tocards encocardés...
@ Jean-Pierre
En fait, je connais peu Jean-Claude Darnal. Cette chanson m'avait pourtant bien accrochée à l'époque.
@Célestine > Oui. Merci pour ton écoute.
SupprimerJe continue à perpétuer la mémoire de Jean-Claude Darnal partout où je peux.
En 2014 j'ai été présent à la Fête de la Musique à Poitiers, au Parc de Blossac de la même ville et dernièrement au Festival de la Chanson Française de Montluçon.
Jean-Pierre LAUDRIN
Jean Pierre, tu es le commentateur qui détient le record d'intervalle absolu entre une question et sa réponse...Six mois, et par la magie du blog, on dirait que c'était hier.
SupprimerBises
c'est un passage difficile quand on est une fille très proche de sa mère , et qu'on prend soi-même de l'âge ..
RépondreSupprimeron change de strate ,insensiblement et soudain l'angoisse nous étreint ,
avec la dégradation inéluctable des machines humaines que nous sommes ,
de grands corps malades alors que l'intérieur est encore si adolescent , plein d'élans irrépressibles et d'envies nouvelles.
accepter de faire le deuil de cette pérennité de notre cocon d'affection , c'est super dur.
Ma Maman à moi, au bout du fil va encore bien du carafon , mais le corps si lourd maintenant, les pieds qui font mal, la lenteur pour tout, le traitement pour bipolaire relativement bien calé , mais l'âge qui grignote , au côté du père vaillant qui soigne les maux du quotidien , et vieillit à l'unisson
je suis l'aînée des 4 , alors après, c'est moi en première ligne ,
avancer quand même avec sourire , car la Vie est bien là , jusqu'au bout , même avec les ratés d'embrayage ,
je t'embrasse
J'aime beaucoup ta façon de penser, Crouk, positive en diable! ( en diablesse devrais-je dire)
SupprimerTu as raison, c'est tout cela qui me passe par la tête et par le cœur en ce moment. J'en suis encore à " intérieur adolescent, plein d'élans irrépressibles et d'envies nouvelles...
Et mon grand corps n'est pas encore trop malade. Mais je suis l'aînée de cinq, et moi aussi je prends de plein fouet l'événement. Heureusement il y a la vie, et je l'aime toujours autant.
Quel chagrin !
RépondreSupprimerJe pense à toi, Célestine .
Tu as raison. C'est un chagrin immense. Parce que rien ne pouvait laisser deviner.
SupprimerElle est partie en sucette en trois jours, ma mamounette. J'aimerais bien qu'elle guérisse. Juste pour lui redire que je l'aime.
Mon dieu comme tu sais dire les mots qu'il faut, ceux qui nous vont droit au cœur! Serait-ce toi qui nous console de tes mots en ces moments difficiles pour toi. Je mesure ta détresse mais aussi ta détermination, chère amie Célestine avec les aléas de la vie. Je retiens ces mots du Dalaï Lama: "Il n'y a personne qui soit née sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel." Et toi Célestine tu sais lire le ciel!
RépondreSupprimerElle est magnifique cette phrase. Et je te remercie elle me fait rougir tellement je suis touchée par tant de sollicitude et de sentiments positifs.
SupprimerTu deviens peu a peu, un ami très cher. Merci beaucoup.
Avoir un être cher atteint d'une maladie est une chose affreuse à vivre. Je l'ai déjà vécu trop de fois pour ne pas savoir que cela fait mal. Ma femme et moi sommes de tout cœur avec toi et nous espérons que ta maman s'en sortira. Courage.
RépondreSupprimerBises.
Merci beaucoup Laurent, et bienvenue chez moi.Je t'ajoute avec plaisir à mon totem.
SupprimerQue le prodigieux spectacle continue, même si elle n'applaudit plus vraiment, même si ses pensées s'envolent vers des cieux différents..... Je te lis et j'ai sous les yeux une photo de ma maman à 20 ans, une autre à 40 ans, et je me dis que chaque instant compte.... Plein plein de pensées pour toi Célestine dont le coeur est serré serré....
RépondreSupprimerChaque instant compte.
SupprimerTu as raison. Et je compte les instants qui me séparent d'elle. J'ai hâte d'être aux vacances.
"Ma famille mon refuge"... même si les murs ne résonnent plus vraiment de sa voix de musaraigne, elle est elle et elle sait à tout jamais que sa fille est une étoile....
RépondreSupprimer♥ Toi aussi, ma Célestine, tu photographies les arbres de ta cour...♥
Nous sommes donc toutes deux très terre-à-terre.......
Je suis heureuse que Laurent soit arrivé sous tes étoiles par mes esperluettes...
Pensées d'Ep'
Un petit message orange pour toi...
SupprimerJ'aime la terre, oui, j'aime les arbres, je leur parle , je les embrasse au sens propre...et ils me consolent, et ils me donnent leur énergie quand je suis basse.
SupprimerMerci pour tes mots chère, très chère et surprenante amie.
Je vais voir ton MP.
Bisous
Hello Célestine,
RépondreSupprimerQue dire encore, ceux qui m'ont précédée ont tout dit, de belles façons.
Désolée pour ta Maman. La science répare de plus en plus les corps. Il faut y croire à fond.
Pour le temps, on verra. Je suis de plus en plus persuadée que la Nature se venge de ce que nous lui faisons subir. Je suis de ceux qui pensent qu'on le paiera plus tard... En juin dernier, souviens-toi, il fallait encore avoir le chauffage allumé et on claquait des dents dans nos manteaux et nos bottes. Les Anciens étaient des "sages" ils prenaient le temps d'observer le ciel et la terre...
Les oiseaux le savent aussi mieux que nous, comme les plantes. Ils sont prêts pour accueillir un printemps précoce. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Je t'embrasse
La science répare les corps, certes, mais les âmes? Ma mère a une santé de fer, et c'est bien dans sa tête que ça ne va plus. C'est d'autant plus difficile, quand on sait qu'une semaine avant elle lisait encore trois livres par semaine, allait à des conférences, faisait des mots flèches, du Scrabble, et ses sept kilomètres a pied par jour.
SupprimerMoi je ne crois pas que la nature se venge, c'est un sentiment bien trop humain. Je crois que les saisons ne sont pas linéaires, et que les hivers doux sont des cadeaux qu'il faut prendre pour ce qu'ils sont. Des parenthèses inattendues. Nous n'avons pas de mémoire météorologique.
Merci Soene, je t'embrasse aussi.
Belle réflexion, inspirée mais si l'inspiration est bien triste car elle touche à l'inéluctable.
RépondreSupprimerPour garder le sourire malgré tout, attends un peu avant de te coucher sur une prairie en pente ou alors avec un tapis anti-dérapant parce que ça glisse...
Bises.
Hi hi! Tu as raison, il va falloir que je trouve quelque chose ( ou quelqu'un) pour m'agripper...
Supprimer@ Célestine : tu sais que je ne suis pas du genre à me mettre en avant, mais quand même, poussé par mon bon coeur et ma propension à aider mon prochain (et plus encore si c'est une prochaine), je me propose en guise de bastingage.
SupprimerSimplement, fais gaffe aux z'ongles, ch'uis douillet...
;o)
Dans mon rêve, c'est quand même moins en pente que dans ma dernière " funambulle".
SupprimerEt pis toute façon i sont courts mes ongles.
Tout est bien qui finit bien : "hmmmmmmmmmmmmmmmm ! ! !"
SupprimerPS : toute ressemblance.....
;oDDD
Private joke...
SupprimerMon papa lui aussi est parti un jour vers une planète inconnue d'où, ensuite, quelques années après, il a rejoint les balcons du ciel d'où il nous regarde ! Je suis de tout cœur avec toi en sachant combien c'est difficile de voir quelqu'un qu'on aime comme son papa ou sa maman devenir soudain quelqu'un d'autre! Bon courage!
RépondreSupprimerIci aussi on dirait le printemps et ça fait du bien:-)!
Avec la douceur printanière, tout va paraître moins dur. Et puis je pense qu'elle a une chance de guérir.
SupprimerC'est mon espoir.
Merci mammilou, d'avoir partagé ce témoignage.
Bisous
Et bien ma cel te connaissant je sais que tu resteras les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Je sais aussi que ton Coeur se déversera en un sourire toujours plus aimant et que ta mère l'entendra battre ce sourire du Coeur et cela n'est-ce pas l'essentiel? Bon courage chère cela et kiss de nous cinq
RépondreSupprimerOh merci ma Delphine.C'est très joli ce que tu dis.
SupprimerUn gros bec a tous tes chéris.
The harder she falls ! Ta vie est un combat de boxe avec une minute de pause entre chaque round ...
RépondreSupprimerTu me flanques toujours la trouille quand tu te mets à planer comme ça ...
Mais je commence à te connaitre, je sais que tu peux (toujours) (encore) te raccrocher aux branches, enfin, aux cordes ...
Si je plane, c'est pour éviter de tomber...
Supprimermais t'inquiète, Mister, je suis une grande fille.
Désolée de te flanquer la trouille, c'est un dégât collatéral.;-)
Parfois une petite pub vaut mieux qu'un long discours
RépondreSupprimerwww.youtube.com/watch?v=CMFVsxjookc
J'avais justement très envie de changer mon four à micro-ondes!
SupprimerJe les sens ces ondes. Et elles sont positives. Elles donnent envie de proximité.
Supprimer.."Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles" (cf Delphine)... je me reconnais là aussi, Célestine... une maman qui vieillit, quand la raison s'égare,..., se perd dans l'espace, le temps... besoin que ses enfants deviennent tuteurs.. n'est point chose aisée... mais l'amour permet tant de choses...je vis ces instants, comme toi... quand l'altération, le bris se font plus rapides... et que l'on perd soit même ses marques, ses traces en ailes, ses repères.. essayer d'oublier que le "tant-trop" a enclenché une nouvelle vitesse... et que l'on ne peut plus rétrograder sur le chemin... Courage, Âmie, Célestinej, "de ciel à ciel".
RépondreSupprimerbIsous de bonne journée en rideau de pluie ici.
Den
Âmie, c'est très joli!
Supprimermerci beaucoup Den.
Je garde au fond de moi un secret espoir.
Cette année comme les autres, il y a eut les visionnaires, ceux qui pronostiquaient avec certitude un hiver rigoureux et long. Les médias ont même osé se faire l écho de leurs tuyaux crevés. La perte d un parent , voilà une épreuve qui peut bien vous désorienter. Je suis de tout cœur avec toi. Certains trouvent une consolation dans des perspectives de l au de là, moi pas tellement.
RépondreSupprimerAmicalement Célestine
Latil
Je trouve ma consolation en regardant le ciel, mais sans majuscule...
Supprimerhé bien voilà... je pleure...
RépondreSupprimerle texte, la musique, ta mère, tes envies... je pleure... l'amitié c'est partager les peines tout autant que les joies. aujourd'hui c'est un jour de peine et je veux te dire que je suis là pour toi. je te l'ai déjà dit: n'hésite pas.
je t'embrasse Célestine.
Oh Stella, c'est très gentil, vraiment. Cela me va droit au fond du cœur.
SupprimerUne amie, c'est une étoile qui s'est détachée du ciel pour venir briller à côté de soi.
Et quand on s'appelle Stella...
Un billet écrit avec ton coeur , tout en pudeur Célestine
RépondreSupprimerQue dire de plus ?
que la vie est faite d'attachements forts qui relient des mères et leurs filles , des pères , des fils , des frères et des soeurs , des amis de longue date
et quand le temps leur laisse entendre qu'ils doivent vivre des changements et des séparations , on a beau le savoir , je crois qu'on est jamais prêts à ça
pensées douces Célestine
Non tu as bien résumé. On n'est jamais prêts à ça.
SupprimerTendresses.