Je me suis réveillée ce matin
avec la conscience aiguë de n’être qu’un
point, une scorie, une crotte de mouche de l’univers. Oui, j’ai mes moments de
flottement métaphysique, même si je peux dire que cette conscience sous-tend en
permanence tout le frêle édifice de ma petite et insignifiante personne, et
guide ma vie, et mes choix.
Simplement, il est des jours où
elle afflue à la surface avec une plus grande acuité. Surtout le matin, au saut du lit, avant de reprendre pied dans ce que l'on a coutume d'appeler la réalité...Et je ne dis pas cela
pour recueillir je ne sais quelle compassion, ou pour que l’on me dise « Mais
non, tu n’es pas insignifiante ! » (Quoi que, quand on me le dit,
cela chatouille très agréablement mon ego !)
Non, c’est vraiment ce que je
ressens à cet instant-là : la solitude du gardien de but au moment du
penalty. L’angoisse originelle d’homo
sapiens sapiens.
Tout cela n’est qu’un rêve, en
fait. Un rêve de sept milliards d’êtres en convulsion permanente. Rien n’est
réel. Tout flotte dans un espace intergalactique inconscient des soubresauts
ridicules d’une humanité qui ne sort pas de son adolescence. Les foyers de
conflits qui ne cessent de s’allumer ça et là sont autant de comédons enflammés
et purulents, et ne parlons pas de cette confondante et immature arrogance qui nous mène
(enfin, quand je dis nous…) à programmer régulièrement la fin du monde.
Quelle
prétention ! Mais des fins du monde, il en existe des milliers chaque
jour! Dès que je marche dans le gazon, c’est la fin du monde pour les insectes que j’ai
écrasés sous mon pied. Une catastrophe planétaire pour les fourmis dont le
monde s’écroule au moindre seau d’eau déversé sur leur fourmilière…Tout
jardinier est en puissance un redoutable justicier de l’Apocalypse.
J’avoue que je ne regarde plus les braves municipaux accoudés sur leur manche de pioche du même œil !
En attendant, les marchands du
temple se remplissent les fouilles en exploitant cette incroyable crédulité des
âmes faibles…L’on vend du "bunker de survie", des places dans les charters de l’espace,
et le village des « survivalistes » ne sait plus où donner de la
tête.
Ma grand-mère disait : « On
est vivant tant qu’on n’est pas mort ! » Purée, c’est pas pour rien
qu’elle s’appelait Sophie ! Elle avait toujours raison, en fait, c'est énervant hein? Allez, la vie nous attend, belle et déraisonnable.
C'était une pièce radiophonique. Il y a longtemps. Ça racontait l'histoire de sous-mariniers perdus dans leur engin, entraînés par l'extraordinaire masse des eaux qui ballottait le sous-marin devenu incontrôlable en tous sens. Le commandant tentait vainement d'entrer en contact avec l'extérieur, mais toute communication semblait abolie, alors que cependant chacun avait conscience d'être entre les mains de forces vivantes et inconnues jusque-là. Chacun de l'équipage oscillait entre terreur, espérance, désir d'aventure nouvelle, héroïsme et pleutrerie.
RépondreSupprimerL'histoire était palpitante. Le suspense montait. Comment cela finirait-il ? Qui étaient donc ces sortes d'extraterrestres, où ces forces inconnues qui désormais semblaient plus fortes que tout ?
Dans les derniers instants de la pièce, l'auditeur réalisait que tout cela se passait « en réalité » dans un verre d'apéritif, qu'un homme, à la terrasse d'un café, était en train de boire d'un trait, en levant le coude avant de reclaquer le verre vide sur le comptoir…. Le sous-marin en question n'était que pulpe de raisin ou je ne sais quelle plante égarée dans le verre…
En effet… Nous sommes tout et rien à la fois…
Du coup, ça ne vaut vraiment pas la peine de se noyer dans un verre d'eau...Rien n'est grave fors la mort!
SupprimerRien n'est tout et rien n'est rien...
SupprimerMerci pour cette bouffée d'air pour ... ce coup de pied au saut du lit ... ce goût du sang dedans la gorge ... ce craquement dessous la table ... Fais-tu de paille dans le vent ? cette acuité si raisonnable ... et les pensées qui nous chatouillent !
RépondreSupprimerAmitié qu'on plisse doucement
Et tu as vu le titre...un bel hommage à t'aime haut, non?
SupprimerOh oui, que je l'ai vu ! :))))
Supprimeraaaahhhh! :)))
SupprimerHou hou hou ! :)))
SupprimerMoi je ne pense pas à tout cela lorsque je me lève....je dois l'avouer, c'est surtout une envie de faire "pipi" en principe qui est présente...
RépondreSupprimerEn tout cas quelle analyse!!!
Moi qui aime aller dans la nature faudra que je fasse attention aux fourmis maintenant...
:-)
Ah! on reconnaît bien là le romantisme exacerbé des hommes à leur réveil!
SupprimerEt bien sûr qu'il faut faire attention aux fourmis, elles ont tant à nous apprendre...
Sinon, bienvenue parmi moi! Je t'ajoute à mon totem.
Allez respire fort et pense à Sophie ! Un p'tit coup de "mezcal" un cigarillo (même mal roulé)et ... En avant Guingamp !
RépondreSupprimerJe vais plutôt me faire un café, là, le cocktail mezcal cigarillo j'ai peur de partir en sucette! Chacun sa dope.
SupprimerQui sait , peut être qu'un jour , on arrivera à nous faire que le pire va arriver , et que des milliards d'humains organiseront leurs derniers jours avant l’apocalypse ?
RépondreSupprimerPas moi , je ne pense pas , à quoi bon ?
tout le temps que nous sommes vivants , on profite
quand je jardine , je ne pense pas du tout aux escargots , aux fourmis , au pucerons dévastés , oh lala , ça me sort de la tête ça , complétement
Parfois , il m'arrive de dire
" c'est pas la fin du monde ..."
Higelin chantait " vivons heureux aujourd'hui , demain , il sera trop tard " ça me quitte pas ça
bon samedi Célestine
Un sage, le grand Jacques...nous avons décidément les mêmes valeurs.
SupprimerOui, vivons heureux en attendant la mort, qui viendra, n'en doutons pas.
RépondreSupprimerAprès Jacques, le grand Pierre...un autre de mes auteurs fétiches, toujours à portée de mains dans mes moments de métaphysique dérisoire et désespérée...
SupprimerOu, comme l'a chanté le grand poète : "aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent" !
RépondreSupprimer(cette citation a juste pour but de voir si, emportée par ton élan, tu ranges aussi François Valéry au rang de tes auteurs fétiches :~))
Ah c'est malin... :~) N'empêche que c'est la même idée, chanteur ringard ou clown de haute voltige, Ronsard ou François Valéry, autant de façons d'exprimer le froid existentiel et l'urgence de vivre avec un grand V. La grande Raboteuse rend tous les hommes égaux, hélas, d'une façon rigoureusement implacable, et elle n'a pas besoin de révolution pour cela.
Supprimertu crois vraiment qu'il y a tant de zozos qui déboursent plein d'argent pour échapper à un éventuel cataclysme?
RépondreSupprimerça m'étonne vraiment ce genre de crédulité
et ça m'étonne encore plus que si on croit vraiment que c'est la fin du monde, qu'on croie en même temps trouver le moyen d'y échapper ;-)
Va voir les sites dédiés, tu seras surprise!
SupprimerLa profondeur abyssale de la connerie des hommes n'a d'égale que les sommets inversement proportionnels de leur génie.
RépondreSupprimerJ'adore les moments de flottement métaphysique. C'est toujours eux qui s'invitent, celui qui les cherche ne les trouvera jamais.
Cette nuit, j'en ai eu un, j'existais et face à cette existence, une pensée : "qu'est-ce que c'est que ce truc ?"
Oui tu as raison, pas la peine de chercher, ça vient tout seul, et au moment où on s'y attend le moins. L'essentiel alors est de ne pas se laisser happer par le grand vide intersidéral...Heureusement,il y a des trucs auxquels pouvoir se raccrocher à ce moment là...
SupprimerMerci de ton passage.
SupprimerMoi, je ne cherche pas à me raccrocher à quelque chose. Je n'ai pas peur de ce "vide", j'aime ce vide. Dans vide, il y a vie.
Il peut me happer quand il veut, ce vide, je suis prêt...
Mouif...
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SupprimerJ'aime beaucoup cETTE réalité qu'il y a des fins du monde un peu tous les jours .
RépondreSupprimerLa fin ouvre toujours un autre commenement , non , autre reflexion métaphysique peut être ?
Je suis convaincue que l'on n est pas des crottes de mouches mais qu'on a tous notre part de "taf" dans ce monde si insignifiante soit elle , elle est réelle. A nous de la trouver... autre reflexion métaphysique.
Mais soyons terre à terre, nous on s'est demandé si cela valait vriament la peine de remplir ces punaises de livrets scolaires vu qu'on va tous partir en fumée le jour des vacances ;-)
Oui, il est clair que si on pense à la fin du monde le 21, on n'a plus trop envie de remplir les indigestes livrets de compétences...Mais nous, fin du monde ou pas, on ne les remplit pas. On fait les vilains dans mon école...
SupprimerBonne fin de soirée!
RépondreSupprimerA l'évidence, nous ne sommes pas même un milliardième de milliardième de grain de sable à l'échelle de l'univers. En avoir - ou comme ici en prendre - conscience est essentiel et salutaire. Tentons de faire honneur par notre comportement à l'accident de parcours qui nous a fait ce que nous sommes, fruits frêles et passagers du hasard et de la nécessité.
Ah un beau livre de Jacques Monod,que j'ai lu il y a longtemps, et qui n'empêche pas un certain mysticisme...
SupprimerIl y a longtemps que j'ai cette conscience de notre infinitésimalité, si j'ose créer ce barbarisme! Je ne viens donc pas d'en prendre conscience subitement ce matin.
merci Nuageneuf pour ce beau commentaire.
SupprimerJ'ai mal utilisé le mot hasard mais dans l'expression, il permettait de dire sans commenter trop longuement et risquer de lasser. Einstein et Monod m'ont presque tout appris sur le sujet, si tant est que...
Revenons au hasard un instant. Je ne crois pas que le hasard existe. Je crois au retard en ce sens qu'il n'y a pas de hasard, il n'y a que des retards.
Infinitésimalité est un néologisme qui a l'avantage de résumer parfaitement le sujet. Infinitésimalité dans le temps, dans l'immense chaos si bien ordonnancé...
Bonne journée !
C'est intéressant cette approche cher Nuage Neuf. Je ne crois pas au hasard, moi non plus, du moins dans les rapports humains.Je crois à la concomitance de certains évènements, aux enchaînements de circonstances, à la synchronicité et au froissement des ailes de papillons.
Supprimer« Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. » Martin Luther King. Et oui, voilà, je crois que le 21 décembre, je vais planter un pommier, pour faire la nique à tous ces oracles de malheur qui prétendent dater la fin du monde. Allez soyons un peu plus humble les humains et goûtons la saveur et le parfum de la nature, des arbres, des fleurs, écoutons le chant des oiseaux, imprégnons-nous de l'immensité de la mer. Ainsi aurons-nous moins la croyance que l'humain maîtrise le monde. Bonne fin de week-end, Célestine.
RépondreSupprimerBonne idée, tiens, de planter un pommier. Mais de toutes façons, il ne va rien se passer du tout le 21.Mis à part que le soir, je serai en vacances...
SupprimerMalou, j'ai essayé d'aller sur ton blog mais mon navigateur m'en refuse l'accès pour "logiciel malveillant"...Que faire?
Alors là, pas de soucis pour moi...J'ai cru en 2004 que j'étais au bout du chemin et je suis encore là, alors j'espère que ce "rab de vie" va continuer un bout de temps, mais si ce n'est pas la cas...tant pis....
RépondreSupprimerBises et bon dimanche
Je l'espère aussi pour toi, du fonds du coeur. Quand on a tutoyé la faucheuse, on a forcément un grand émerveillement pour le sursis qu'elle nous a donné. Je pense à une amie qui a cru perdre sa fille à l'âge de trois ans.
SupprimerSa vision de l'existence en a été radicalement changée.
Bon dimanche, cher Walter. Heureuse que la camarde n'ait pas voulu de toi.
Les gens s'ennuient vraiment et ne savent pas quoi inventer à glisser entre eux et la vraie vie toute simple. Se satisfaire de ce qu'ils ont, saisir le bonheur quand il passe, regarder l'avenir en face sans baisser les yeux, c'est bien trop compliqué, ils préfèrent se torturer les neurones et surfer sur de vieilles peurs ancestrales et millénaristes.
RépondreSupprimerPincez-moi, je rêve d:-(
Ce que j'aime tes mots mon Souf!
SupprimerC'est exactement ça: la vie est là, belle et déraisonnable...
Moi quand je rêve, j'aime bien, je veux pas qu'on me pince...
Oui mais quand tu cauchemardes ? d:)
SupprimerAh, voilà, tu cauchemardais en fait...il faut dire que quand on voit la tronche de Paco Rabanne en train de prédire la fin du monde , ça peut faire peur!
SupprimerComme dit le proverbe :
SupprimerNoël bonnet d'âne (ou beau nez d'âne)
Pâques aux ray-bans d:)
(Ne me refais plus cliquer sur des liens pareils)
Tu as fait une crise cardiaque? Je t'avais prévenu, c'est flippant!
SupprimerEt comme ça on philosophe au petit matin blême. D'accord, nous ne sommes qu'une infinie poussière à l'échelle cosmique. Des univers disparaissent à chaque instant. Reléguons Nostradamus et les Mayas aux oubliettes. Tout à une fin, qu'importe le moment.
RépondreSupprimerBonne fin d'année sans peur et sans reproche. dinosaure80.
Merci Henri pour ce commentaire plein de sagesse.
SupprimerTu sais que chaque fois que je prononce ton prénom j'ai l'impression de parler à Lagardère!
Bon je ne suis qu'une petite fille romanesque, tu t'en es aperçu!
Pour ce qui est de ton interrogation mets ta fille Zique, nous sommes tous à la fois inutiles et dérisoires en même temps que précieux et irremplaçables, selon le regard qui nous est porté. (Là, je ne sais pas si ton pote Ego est rassuré...)
RépondreSupprimerIl est assez rare que ce genre d'interrogation me vienne ainsi au déboulé du pieu. Pour prendre pied dans la réalité, je suis plutôt du genre à aller pisser dans le jardin (hormis en cette saison), sans savoir si la connexion au réel est due à la station verticale, aux arpions dans l'herbe ou au soulagement obtenu en arrosant la pelouse... mais peut-être bien que le caoua qui suit n'y est pas totalement étranger non plus.
Pour ce qui est de la fin du Monde, je suis déçu, déçu, déçu.... Les apocalyptophiles nous ont déjà annoncé qu'elle sera reportée car des incompétents ont mal calculé le point de départ du calendrier Maya (Y zauraient du demander aux Postes ou au pompiers...). Enfin bon il faudra attendre quelque peu, puisque c'est reprogrammé pour l'an 2150 et des poussières d'étoiles.
Je dis que je suis déçu, mais dans un sens, ça m'arrange d'avoir un peu plus de temps pour organiser une petite sauterie pour l'occasion. Vous y serez toutes et tous conviés naturellement, Malou pourra nous apporter un panier de pommes.
Pour le Souf:
Il n'y a eu qu'une seule peur millénariste, celle d'il y a 12 ans. La grande peur de l'an mille est une légende née après la si mal nommée Renaissance.
A l'époque, les gens ne savaient ni lire ni écrire, ils ne connaissaient du temps que celui des saisons et des cultures. Qu'en avaient-ils à foutre de l'an 1000 puisque ça ne se compte pas sur les doigts... Cette pseudo peur n'est que le fruit d'une masturbation intellectuelle de fadas, mystique mi-raisin.
Blutch.
Dis donc, après on dira que les hommes ne sont pas basiques! Mais n'avoir en tête (si j'ose dire) dès le matin que l'endroit propice ( pro-pisse?) où soulager sa petite vessie douloureuse de la nuit,par une miction libératrice et impérieuse, ce n'est pas à proprement parler une activité hautement métaphysique, effectivement.(cf Bruno Moulin, un peu plus haut, qui a les mêmes préoccupations dès potron-minet.
SupprimerBon alors c'est quand ta petite fête? (le mot sauterie tient rarement ses promesses, non? et après on est déçu déçu déçu...:)))))
Quant à mon pote Ego, vu que je ne sais pas quel regard tu me portes...
Supprimeril n'est qu'à moitié rassuré.;)
Si tu me dis que tu es capable de considérations métaphysiques avec les sphincters torturés, tu es soit un phénomène soit une m.. hum un phénomène.
SupprimerPar contre, après c'est fou comme la boîte à réflexions se libère. Est-ce une question de vase communiquant? :-)
Pour la veillée d'armes avant le grand feu d'artifice? Ce sera vers l'an 2150..... mais il faudra faire des répétitions générales avant, bien sûr.
Célestine serait-elle un peu cabotine?
Allez, tu peux aller rassurer ton pote Ego, tu es dans la deuxième partie de l'alternative.....
Blutch.
C'est ce que l'on appelle la métaphysique des tubes? ;)
SupprimerUne m... une madone? une meringue?
Cabotine? moi? mais toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées.Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ... le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux...
hein? comment ça les répétitions n'ont pas commencé?
Une madone, qu'allais-tu chercher? ;-)
SupprimerTiens, je ne mettais pas la curiosité et la sensualité dans la catégorie des défauts.... Hum, des particularités de tendance non-positive devrais-je dire en politiquementcorrectattitudisation.
Pour les répétitions, il faut que je connaisse tes disponibilités... et puis tiens, on ne peut pas laisser les blogbos se faire la fin du monde sans nous, et puis faut pas oublier non plus ceux-ci... celle-là... et ces quelques autres aussi.
J'espère en tous cas qu'en 2150, ça se passera en été et qu'on aura une assurance remboursement en cas de pluie.
Purée, c'est compliqué d'organiser une fin du monde festive...
Le doute est une preuve d'intelligence. Il ne faut pas toujours tout remettre en question mais si de façon régulière vous posez des questions fondamentales, c'est que vous êtes intelligente et dotée d'une saine sensiblité.
RépondreSupprimerNous sommes les fourmis de quelqu'un d'autre!
Grand-Langue
Voilà qui est doux à entendre pour un ego en pleine capilotade transcendantale...
SupprimerPour ce qui est des fourmis, tu as euh vous avez...je ne sais plus...raison en tous cas, ce n'est pas pour rien que j'ai pris cette métaphore.Peut-être bien qu'un grand jardinier nous surveille du coin de son manche de pioche...
Si j'ai l'occasion, j'aimerais mieux mourir de mon vivant... ;-)
RépondreSupprimerCarrément! et en bonne santé en plus...
SupprimerCertes nous ne sommes que des grains de sable de l'univers mais au juste milieu entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, alors nous avons notre place...
RépondreSupprimerC'est très vrai ce que tu dis,une juste place.
SupprimerBelle journée Célestine... Moi je dis oui pour se voir, un très grand OUI!!! Je t'embrasse bien fort
RépondreSupprimerCe sera en été, il fera beau, et on passera une belle journée dans un champ de blé avec des coquelicots.
SupprimerLe titre, déjà le titre me plaît ensuite le prénom de ta grand-maman qui n'est pas se me rappeler le prénom d'une fille... d'une fille bon...
RépondreSupprimerBon, bon la fin du monde oh oui merde bientôt la fin du monde... Eh merde !!
Bleck
D'une fille?...ben oui, encore heureux, ce n'est pas le prénom d'un garçon!
SupprimerLOL
Dis tu nous diras ce qu'elle t'a fait, cette fille, de si...
Ça me rappelle une blague que j'ai lue:
Ce sont deux copains qui discutent:
"Hier, ma femme a fait un truc avec sa bouche, un truc que tous les hommes adorent!
-ah oui, quoi donc?
-elle l'a fermée une demi-heure!"
MDR !
RépondreSupprimerCélestine, j'arrive de chez MTG où j'évoquais les habitants de Bugarach dans la 2e !
Et le plus triste dans ce genre de canulars, c'est qu'il y a toujours des assez cons pour y croire...
Moi, ça me faire plutôt rire, je suis fataliste !
Bonne semaine à toi
J'ai bien aimé le questionnaire "apocalypse"...
SupprimerMême si c'est toujours pour moi quasiment impossible de choisir "le" livre, "le" film, "la" personne...
Bonne semaine toi aussi! Le jour J approche...enfin, je devrais dire le jour "S"...
J'aime beaucoup la B.O du Discours d'un Roi (le film aussi d'ailleurs). Je savais pas que c'était un français qui l'avait écrite.
RépondreSupprimerConnais tu Howard Hanson ? Possible que t'aimes :-)
http://www.youtube.com/watch?v=mfh_pt4JcGo
J'ai écouté. J'aime beaucoup!
SupprimerMerci pour cette découverte.
Sans doute est-ce le privilège du vieillissement? ou peut-être parce que je deviens sage? mes flottements métaphysiques sont fréquents et m'entraînent dans une harmonieuse plénitude. Je suis le grain portée par la fourmi, je suis le souffle du vent, l'éclat du soleil ou la goutte de pluie. Rien ne me distingue et tout me pénètre...oh la la! je ne suis rien et je suis tout.
RépondreSupprimerC'est tout à fait cela. Le sentiment puissant d'exister, et de n'être pourtant qu'un grain de sable. Mais un beau grain de sable, quand même...
SupprimerAh ! cette fin du monde. Dans ma région un site religieux a hébergé après la révolution une joyeuse équipe d’escrocs qui ont amassé une fortune en annonçant l’imminence du jour dernier. J'avais relaté ce fait que peu d'habitants de la région connaissent dans un récent billet:
RépondreSupprimerhttp://gardedumollard.canalblog.com/archives/2012/11/25/25668353.html
Il faut dire que l’évêché qui a toujours promu ce haut lieu de la piété locale, ne fait pas grand état de cette période chaotique.
Bizzzz
JMB
Succulente, l'histoire de Nanon Bonneton...
SupprimerJ'aime ton passage sur les milliers de fins du monde et les insectes invisibles qu'on écrase sous nos pas. Petit, je passais des heures à observer les insectes, fasciné par les colonnes de fourmis ramenant leur butin, l'envol des coccinelles ou les sauts des criquets... J'ai depuis, gardé une admiration et un profond respect pour notre environnement. La nature est tellement belle !
RépondreSupprimerTu sais que tu m'as fait un beau cadeau avec ce commentaire.
Supprimer